Au creux des dunes, la cabane d'Edonice

Mcisis
Posté le: 06 Déc 2008 10:01

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Mcisis arriva au niveau de la cabane d' Edonice elle n 'avait pas de raison d'y entrer mais remarqua les traces de sang à terre . Elle sortit de son épée de son fourreau et s'approcha doucement de l 'entrée de la cabane .

Elle ne vit que des dos courbés et entendit une plainte inhumaine .Elle entra et vie Edonice en pleine santée qui ne s'emblait pas éffrayé .

Il y avait trops de monde dans la cabane alors d'une voix ferme elle demanda aux deux enfants de sortir .Quand les enfants s'écatérent enfin elle vit un homme et une femme penché sur ce qu' elle prit tout d 'abors pour un chien . Mais croisant le regard de l'animal elle comprit qu'il s'agissait là d'un loups .

L' homme était pâle comme un linge et la vue de sang le dégouté .

Ne vous inquiettez pas je m'appel Mcisis et je suis le lieutenant de police de Dunkerque . Je vais prendre votre place messire , allez dehors avec les enfants .

Mcisis regarda la femme dans les yeux et ce qu' elle y vit lui plut .

Elle déposa son épée et son bouclier à terre et sortit d'une besace qu 'elle avait toujours sur elle du linge propre , une aiguille , du fil, de la mousse et de l ' écorce de saule qu' elle mit à tremper dans de l'eau . Elle déposa le tout à coté du loups .
Elle prit la louve dans ces bras la tena fermement et plongea son regard dans l'or des yeux du loups .




Domy11
Posté le: 06 Déc 2008 12:03

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Au moment où Domy se demandait sincérement comment elle allait pouvoir se débrouiller avec un Delph qui semblait près de tourner de l'oeil à la vue du sang,une jeune femme entra dans la cabane.

"Ne vous inquiettez pas je m'appel Mcisis et je suis le lieutenant de police de Dunkerque . Je vais prendre votre place messire , allez dehors avec les enfants . "
Le ton était ferme,la voix sûre, et on sentait chez cette personne l'habitude de donner des ordres...
Domy releva la tête et lui sourit.
Enfin quelqu'un qui pourrait la seconder efficacement!

Pour couronner le tout Mcisis sortit de sa besace de l'écorce de saule qui manquait cruellement à Domy...C'était un ange envoyé du ciel!!

Michka,rassurée par la main ferme qui la tenait maintenant se calma et reposa sans bouger.
Il est vrai que la poigne affolée de Delph avait fait plus de mal que de bien.

Bien,on pouvait maintenant passer aux choses sérieuses.

Domy lava d'abord à grande eau la plaie de la cuisse.
Ayant fait infuser une bonne quantité d'épervière et de paquerettes dans une jatte, elle tamponna les chairs à vif avec une mousse imbibée de ce liquide afin de désinfecter et de favoriser la cicatrisation.
Cette plaie ne pouvait guère être recousue vu sa largeur,mais l'autre qui résultait du coup de dague était profonde et nette...On pouvait faire quelque chose...
Voyant que Micsis avait déjà sorti tout le matériel pour recoudre la plaie,Domy lui dit:

"Voulez vous continuer?Je vais la tenir...Elle ne bougera pas ...Merci de votre aide, vraiment..."
Elle pris la tête de Michka entre ses mains et posa sa joue contre sa fourrure.
"Là ma toute belle....Ne bouge pas...Ce sera vite fini.."

Il fallait d'ailleurs que ça finisse et vite car Domy sentait que le choc de l'émotion qu'elle tentait de contenir depuis l'agression commençait à l'envahir et une grande lassitude engourdissait ses membres petit à petit.
Les yeux rivés à ceux de Michka,elle tenta de faire passer dans son regard toute la force qu'elle avait encore.
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Delpherion
Posté le: 06 Déc 2008 12:05

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Delpherion avait réussi à appaiser Michka, et s'était habitué à la vue du sang. Il ne pouvait rien faire de plus, aussi était il ravi de se renre utile commeça.
Domy avait des gestes rapides et sûrs. Elle avait le regard décidé et la main ferme...Mais seul le ménestrel remarqua qu'elle serrait les lèvres. Elle bouillait de rage, mais se gardait bien de le montrer.
La petite Edonice faisait montre d'un courage remarquable, restant parfaitement calme et à peine gênée.
Il sourit, puis sursauta en voyant la femme armée qui se précipita à l'intérieur de la cabane.

Ne vous inquiettez pas je m'appel Mcisis et je suis le lieutenant de police de Dunkerque . Je vais prendre votre place messire , allez dehors avec les enfants .

Lieutenant de police ? et alors, qu'est ce que cela pouvait bien faire ? on n'avait pas besoin de policier ici, elle était de trop. D'autant plus qu'a cause d'elle il n'y avait plus du tout la place de manoeuvrer ici...Et comment elle le chassait ! Non mais, pour qui se prenait elle ?
Bon gré mal gré, il céda sa place et sortit en grommellant quelque chose à l'égard des policiers, des femmes et des soldats.
Dehors, il tomba nez à nez sur Allyse.

_ Oh, ma chérie, que fais tu ici ? Comme tu vois, l'endroit est un peu monduleux...je suppose que tu es venue voir Edonice ?
Tiens d'ailleurs la voila.
Allyse, je te présente Edonice. Vous vous êtes déjà rencontrée je crois...

Delpherion sourit et partit s'installer sur uen souche, à quelques pas de la maison. Attrappant sa mandoline, il commença à jouer doucement, regardant les filles faire connaissance.




Fabrizio05
Localisation: Au service de l'église.
Posté le: 06 Déc 2008 12:59

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Une mélodie l'attirait dans la nuit, une lumière blafarde derrière une fenestre le guidait aussi.Une silhouette accompagné d'un loup marchait d'un pas sur vers eux.

Passant à proximité de la souche où reposait Delphérion,Fabrizio lui donna un signe de la teste pour lui indiquer que tous allait bien, puis apercevant deux fillettes , il s'arrêta un instant les parcourus du regard, voyant qu'elles n'avait rien , il entra dans la cabane en ouvrant la porte d'un coup bref.

Fabrizio dans la pénombre vit Domy et une inconnue penchées sur Michka, tournant la teste vers lui , elle porta son regard sur lui, mais le Capitaine de la garde épiscopale s'avança vers elle.

Il m'a échapper amour...Mais et toi ça va ?.

N'attendant pas une réponse il commença à tâter ses bras et son corps afin de découvrir si elle n'avait point de blessures, puis il lui sourit t rajouta.

J'ai eu peur..mais si j'étais arriver plus tôt tous cela ne serait pas passer ainsi.
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Edonice
Posté le: 06 Déc 2008 18:12

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La petite n'en croyait pas ses yeux une femme entrait et la mettait à la porte de sa propre maison ! Et elle la police que ce soit son père, son oncle ou sa tante, ils ne les aimaient guère. C'était viscéral, de famille.

Edonice sortit pour faire plaisir à Delperion et à sa fille qu'elle avait croisé une fois en ville.

"Ze suis contente de t'revoir. Z'ai une seule copine d'mon âge, elle s'appelle Eléonore et elle habite Montpensier."

La petite ne pouvait empêcher son regard d 'aller vers sa maison. Elle était toute neuve et les grands avaient l'habitude de ne pas faire attention aux choses. Pour eux une écuelle ou des draps, ce n'était rien. Elle, elle n'avait pas l'argent pour les acheter, c'était la gentille Kaelle qui les lui avait offert.

Et la Dame qui se disait de la police et bien, elle ne lui avait jamais donné l'autorisation d'entrer. Edonice n'en pouvait plus, elle n'avait pas le caractère impossible de ses parents pour rien, elle retourna dans sa cabane.

"Ze suis désolée, ze reviens. Faut qu'ze surveille qu'ils cassent rien. Tu sais les grands, ça fait pas souvent attention à nous."

La petite laissa l'autre enfant avec son père à qui elle fit un signe de la main avant de rentrer à nouveau chez elle. Elle poussa doucement la porte, s'adossa contre le mur, dans un coin sombre et se mit à regarder ce qu'ils faisaient, surveillant surtout ses affaires. Rien ne prouvait qu'il n'y avait pas un voleur dans le lot ou celui qui avait blessée la louve.
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Mcisis
Posté le: 06 Déc 2008 18:29

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Mcisis ne dit rien , parler ne servait à rien . Elle se saisit de l 'aiguille du fil et entreprit de recoudre la plaie du loups . Aucun sentiment ne pouvait se lire sur son visage , elle était concentré sur sa tache . La vue de sang cela faisait longtemps qu'elle y était habitué . Sa main dans un va et vient régulier refermait la plaie qui ne saignait presque plus .

Elle eut un regard pour la femme et elle sentait que le choc des derniers évènements allait avoir raison de sa résistance . Elle se dépêcha donc .
La plaie recousu et la recouvrit de mousse et d' écorce de saule maintenant le tout par un bandage . Elle fit de même sur l'autre plaie sans la recoudre et la banda sans serrer afin que les humeurs puissent couler sans être emprisonné sous la peau ce qui risquerait de conduire à une infection .

Elle pris la tête du loups et fit couler de la décoction d'écorce de saule dans sa gueule .

Je sais c' est affreux mais cela te fera du bien , tu auras moins mal .

Voila nous ne pouvons pas faire plus pour l'instant il lui faut de repos et du calme .

Regardant la femme elle dit . Vous avez tous besoin de repos je ne vous conseille pas de dormir à la belle étoile ce soir et ici c'est trop petit . Je vous propose de venir chez moi .

Elle déposa sur la table une clef .

Vous faite comme vous voulez je ne pose pas de question sauf quand je même une enquête . Vous entrez vous sortez comme bon vous semble , quand on aime les loups on n'aime pas se sentir bridé .

Elle leur sourit .

Je suis boulangère à mes heures , ma boulangerie s'appelle A la douce mie .

Elle se lava les mains et commença a ranger ces affaires . Elle laissa sur la table l'écorce de saule . Caressa une dernière fois la tête du loups .

Je dois vous laissez , réfléchissez à ma proposition vous n 'êtes pas obligé de décider tout de suite . Quelque soit votre décision pour me rendre la clef déposez la à la taverne de la baleine .

Elle retira de sa besace quelques tranche de viande séché qu'elle donna au loups .

Il faudra refaire les bandages demain . Si vous ne venais pas à la boulangerie je repasserai pour prendre des nouvelles de "regard d'or" .

Elle leurs sourit ramassa son épée et son bouclier et sortit de la cabane .

Edonice je t' interdit de sortir de chez toi après la nuit . Si tu ne m' obéit pas je t'emmène de force et je trouverai bien à te loger m'as tu comprise ?
Je n'ai pas pour habitudes de me répéter alors obéit .

Elle lui fit une bise et s'éloigna en direction du village .




Delpherion
Posté le: 06 Déc 2008 20:33

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Delpherion vit la dame se préparer à sortir.
" bon débarras " pensa le ménestrel " policière et se croit tout permis..."
Décidément, il n'aimait pas ceux qui portaient des armes. oliciers, soldats ou autres, c'etait du pareil au même. Des gens imbus d'eux mêmes, arrogants et dédaigneux...Cette dame en était le parfait éxemple. Oh, bien sûr il y avait des exceptions, comme partout, mais en général, ce genre de personnes était difficilement infréquentables.
Il étouffa un rire en entendant ses dernières recommandations, qui ressemblaient plus à des ordres, mais il se retint. Il ne fallait surtout pas froisser ces gens, ils avaient pour la plupart la fâcheuse tendance à être fort chatouilleux...
La dame partie, il voulut se diriger vers la cabane, histoire de voir ce qu'il s'y passait. Mais il hésita. Après tout, à quoi cela servirait il ?
Depuis le début, il n'avait pas servi à grand chose. La policière s'était averé bien plus utile que lui, malgré tout. De plus, maintenant que Fab était arrivé, Domy n'avait plus besoin de lui. D'ailleurs, personne n'avait vraiment fait atention à lui. Il ne manquerait pas, s'il s'éloignait un peu....Après avoir dit à Allyse qu'il reviendrait bientot, il se leva, et partit une nouvelle fois vers la mer, cherchant dans le bruit des vagues et le souffle du vent quoique ce soit qui pourrait lui redonner le sourire.




Allyse
Posté le: 06 Déc 2008 21:54

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Allyse n'osait pas entrer dans la cabane, tout le monde semblait bien occupé, même Edonice. Trop occupés pour faire attention à elle, c'était toujours comme ça avec les "grands"... Tant pis elle jouerait toute seule, ou avec papa.
Elle regardait son papa s'éloigner. La petite se disait qu'il y aurait encore peut être de joli coquillages, et le sable humide ne doit pas être un très mauvais terrain pour jouer avec ses billes. Elle se leva et appela :

Papa ! attends moi, z'arrive !

La petite couru rattraper son père et s'assied près de lui en chantonnant.




Edonice

Posté le: 07 Déc 2008 10:11

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Edonice n'osait pas répondre à la Lieutenante. Malgrè sa langue bien pendue, elle n'osa pas lui dire que de toute façon elle avait peur du noir et que la nuit elle dormait, elle.

L'enfant regarda le loup sur sa table et le sang répandu partout dans sa petite cabane toute neuve. Il faudra qu'elle nettoie tout ça avant d'aller se coucher et la nuit était avancée maintenant. Pourtant, elle sentit que les deux fiancés avaient besoin de se retrouver seuls. Elle faisait confiance à la Dame au Loup et son drôle de fiancé avait connu sa maman. Il faudrait qu'elle lui demande un jour de lui parler d'elle, mais ce n'était pas le moment.

Edonice sortit discrètement de chez elle et gagna la plage où elle espérait revoir le père et la fille. Elle voulait un peu plus connaître l'autre petite fille de Dunkerque. Elle les vit près de la mer et courut vers eux.

"Ca y est suis revenue !"

Edonice tendit la main à Allyse.

"Dans ma cabane, z'ai un tit lapin que mon tonton m'a offert pour mes 6 ans, et z'ai aussi un nounours que m'a donné Eléonore. T'as des zouets toi aussi ?"

Edonice s'assit sur le sable et commença à faire une petite dune avec ses mains.

"On pourrait dire qu'c'est un château ?"

Puis elle se retourna vers Delpherion.

"Mais p't-être qu'vous allez vous coucher ? L'est tard et ze sais qu'z'vais avoir du mal à rester éveillée toute la zournée pour garder les vaches de Mathurin."

Domy11
Posté le: 07 Déc 2008 13:12

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Voila, on ne pouvait guère faire mieux pour Michka....
Recousue par les mains expertes de Mcisis,calmée par les décoctions, elle reposait à présent calmement.

Les enfants chassées par la policière étaient parties rejoindre Delph qui s'était éclipsé en ronchonnant.
L'autorité très militaire de Mcisis avait surpris tout le monde et Domy elle même n'avait accepté cette prise en main que parce que son état émotionnel la paralysait de plus en plus.

Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle et constata alors les dégats.

Du sang avait coulé sur et sous la table....
Des linges souillés, des éclaboussures, du sable...
Edonice ne pouvait retrouver sa cabane dans cet état.

"Amour, il va falloir que tu m'aides..." soupira Domy en remontant ses manches.
Ils étaient restés seuls, Delph devait être reparti,Mcisis aussi, quant à l'espèce de géant qui était là à leur arrivée,il avait du rejoindre discrètement sa propre cabane.
Fabrizio l'aida donc à descendre Michka de la table le plus délicatement possible et la déposa à terre ,la couchant sur la cape que Domy avait étendu pour elle.

Elle gémit mais se laissa faire...

"Tu vas me chercher de l'eau s'il te plait??Il faut qu'on nettoye tout ça.."
Après l'avoir enveloppée d'un long regard amoureux,il déposa un léger baiser sur le front de Domy avant d'empoigner l'anse d'un seau qui se trouvait derrière la porte et s'empressa d'aller le remplir à la rivière tandis qu'elle entamait un nettoyage approfondi des lieux.

Lorsqu'Edonice reviendrait, il n'y aurait plus trace du drame qui s'était déroulé entre ces murs et elle pourrait reprendre possession de son domaine que les "grands" lui avaient envahi trop longtemps.
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Dahud
Posté le: 08 Déc 2008 00:20

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Dahud etait partie nager comme chaque jour et avait fait de multiples brassés en longeant la longue dune. Fatigué de tant d'entrainement, il rejoignit cette côte sableuse pour si alonger et de dorer au soleil hivernal.
A peine sorti de l'eau, encorre a genous et reprenant son soufle, il vit une maison et se demandat s'il pouvait s'y rendre ?




Edonice
Posté le: 08 Déc 2008 12:53

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La lune allait se coucher et il était plus que temps pour la petite de gagner son lit. Elle devait pourtant se lever à l'aube pour les vaches qu'elle gardait, sans ça, pas d'écus et donc pas de pain. Et alors sa cabane et l'indépendance deviendraient un doux rêve. Les grands se chargeraient bien vite de lui trouver une "famille".

Edonice devait maintenant quitter le père et la fille.

"Z'vous souhaite une bonne nuit, z'dois rentrer maint'nant."

La petite fille vit un nageur sortir de l'eau et se demanda qui il pouvait être. Etait ce lui qui avait blessé la louve ? Dans le doute, elle préféra gagner vite sa cabane où elle était sure de retrouver Domy, Fabrizio et l'animal blessé.

Elle entra chez elle où La Dame au Loup faisait le ménage de sa cabane et s'écria auusitôt :

"Y'a quelqu'un qu'j'ai jamais vu sur la plage. C'est peut être celui qui a fait tout ça ..."

Dahud


dahud fut surpris de voir une petite fille lui parler et il eut du mal a comprendre ce que lui racontait celle-ci. l'accent de la petite n'était pas familier et sa connaissance de la langue françoise pas encorre assez dévelloper chez lui. Il la vit partir en courant et voulu la suivre. il se retint au dernier moment pour ne pas l'inquiter. il partit donc tout doucement en suivant les traces de la fillotte. Arivé en haut de la dune, ilvit la cabane et se laissa glisser entres les ajoncs pour surveiller sans etre vu. A qui pouvait bien apartenir cette cabane et quelle genre de personne etait-ce?
Il pris un caillou et le lanca par dessus la cabanne pour en faire resonner un bruit et attirer son occupant dehors.

Fabrizio

Debout les mains sur les hanches, il contempla le triste spectacle, revenu de la corvée de la prise d'un seau d'eau.Il avait rien dit pendant la venue de la peau lissière.Se contentant de regarder et de surveiller du coin de l'œil ce qui s'y passait.

Masque froid,des yeux brillants d'une colère, tous en lui n'était que fureur et tempête,car s'en prendre à Domy s'était s'en prendre à lui et là , il saurait ce qu'il en coute.

Avec le retour des enfants puis le départ de Delphérion et de sa fille,Fabrizio fixa intensément la petite Edonice.
Ce qu'elle pouvait ressembler à une grande Dame qu'il avait bien connu.Se dit-il.

Mais le nettoyage prit fin et s'apprêtant à prendre congé de l'enfant , lui laissant sa cabane hors de leurs présence;Fabrizio ne put s'empêcher de mettre un genou à terre devant l'enfant et baissant la teste, il dit.

Un soir j'ai fait une promesse à une personne de vostre noble lignée, celle de la protégée ainsi que sa famille..qu'il en soit ainsi et que trépasse ceux qui vous porterons querelles et maltraitance.

Se courbant après s'être relever, il baisa la main de l'enfant et rajouta.
Je n'oublie jamais rien.

Sortant dans la nuit avant Domy, il vit du coin de l'oeil , un homme caché plus loin et dis tous bas en parcourant de quelques pas le chemin les ramenant chez eux.

Dahud..si cette homme revient..tue le ou bien préviens moi.

Et fit comme si de rien n'était il se tourna vers Domy qui se fesait attendre.Afin de revenir tous deux à l'auberge, bras dessus-dessous.

Domy11
Posté le: 08 Déc 2008 23:01

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La cabane avait retrouvé son allure proprette...Plus de traces de la sanglante scène qui s'y était déroulée quelques instants auparavant...
Les mains sur les hanches Domy contempla son ouvrage et se sentit d'un coup complètement épuisée.
Toutes ces émotions allaient bientôt avoir raison de son calme apparent....

Edonice était revenue et avait accepté de garder Michka dans un coin de la pièce..

En entrant elle avait eu une réflexion qui avait aussitôt fait bondir Fabrizio:
"Y'a quelqu'un qu'j'ai jamais vu sur la plage. C'est peut être celui qui a fait tout ça ..."

Une minute avant Domy l'avait vu avec ébahissement se courber avec respect devant Edonice en lui murmurant des paroles dont elle n'entendit que la fin:
"Je n'oublie jamais rien. "

"J'y vais Amour,si ce scélérat est encore dans le coin,je l'étripe"jeta-t-il en sortant vivement de la cabane.

Domy vérifia une dernière fois que Michka était bien installée,rangea les dernières affaires qui étaient encore sur la table dans sa besace et se tourna vers Edonice qui regardait la louve d'un air craintif.

"N'aies pas peur surtout...Tu ne risques rien avec elle...Elle est bien moins dangereuse que certains hommes..."
Puis,déposant un baiser sur le front de la fillette ,elle sortit dans la nuit.

Fabrizio l'y attendait,les mains dans le dos,les jambes écartées,il regardait vers l'Océan.
Le vent rabattait ses cheveux sur son visage,son regard se perdait dans la contemplation des reflets des vagues sous la lune.

Domy s'arrêta dans son élan et le regarda un moment en silence...
Elle n'avait plus qu'une envie,se serrer contre lui,retrouver l'abri de ses bras autour d'elle.
Elle s'approcha doucement et vint poser sa tête sur son épaule .
"Amour?Si nous rentrions?J'ai froid....Et j'ai besoin de toi comme jamais..."
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Edonice
Posté le: 09 Déc 2008 14:02

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Edonice sourit du baiser de Domy qu'elle embrassa en retour sur la joue. Elle regarda la louve comme sa maîtresse partait.

"N'vous inquiétez pas, z'vais bien m'occuper d'elle. Et z'vais même essayer d'pas en avoir peur."

Elle raccompagna la rouquine jusqu'à sa porte et la ferma juste à la poignée derrière elle, n'yant pas de clé. Elle se tourna vers l'animal encore blessé.

"T'vas être zentille, hein avec moi ? A toi z'peux dire la vérité, z'ai peur avec le fou qui t'a blessée. Et pis toi aussi tu m'fais un peu peur."

L'enfant était accroupie près de la louve eut à nouveau un geste de tendresse vers elle qu'elle n'eut pas le courage de finir.

"Z'vais aussi protézer mon lapin. C'est p't-être un peu trop tentant pour toi. Comme si moi on m'mettait un lait chaud sour l'nez."

Edonice prit son lapin, et le traina par la corde jusqu'à sa paillasse. Elle accrocha la laisse au tabouret qu'elle venait de mettre contre sa couche, une bougie sur le siège. Cette nuit, plus que tout, elle ne voulait pas rester dans le noir.

Elle enleva sa jupe et sa chemise avant d'enfiler rapidement un linge plus abimé qu'elle mettait pour la nuit.

Elle revint vers la louve et murmura à son oreille :

"Croque pas mon lapin s'te plait, j'y tiens, c'est un cadeau d'tonton. Tu l'feras hein ? Tu s'ras zentille."

Sur ses petits pieds nus, elle regagna sa paillasse, se glissa dans les draps frais de Kaelle, posa sa tête sur l'oreiller et espéra pouvoir enfin dormir durant cette nuit qui n'en finissait pas.

Dahud
Posté le: 09 Déc 2008 14:03

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Dahud allongé dans les ajoncs reconnu et entendit son chef lui donner tout bas un message. "Tue cet homme".
Restant en observation, il se demanda la manière dont il allait se procurer ses armes et ses vétements pour passer la nuit en garde. Il scruta autour de lui et vu une jeune femme se promenant sur la plage. Il reconnut à ses formes la dame que l'on appelait folie et se précipita en souplesse et en silence vers elle. Caché derrière les ajoncs il l'interpella doucement tout en lui lançant un regard autoritaire.

Dame folie, je vous demande de rejoindre en courant le village, de trouver mon amie flo et de lui donner la consigne de venir me rejoindre ici avec armes et bagages dont les miens bien sur. Et faite au plus vite, il s'agit de mort.

Il vit la drôle de dame acquiescer du chef silencieusement et partir en courant vers le village.
IL ne restait plus qu'a surveiller et a attendre son amie flo si du moins elle comprenait le message.




Flo01800
Posté le: 09 Déc 2008 16:25

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Flo qui se promenait sur le marché pour quelques achats, vit arriver en courant Folie droit sur elle....

ben , folie , ma belle reprend ton souffle et dis moi se qui t'arrive ma belle,
oula! mais tu as parcourus tout le village ou quoi?







Folie22
Posté le: 09 Déc 2008 18:49

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Folie se dirrigait vers la taverne avec en tete les évenements qui passaient et repassaient sans cesse agravant son angoisse... Dire qu'elle se promenait sur la plage question de se rincer l'oeil en douce, et voila qu'elle se retrouvait au coeur d'une situation dont elle n'était pas trop sure de saisir toute la portée... Tout avait commencé avec Dahud qui sortait de l'eau, nu, musclé...puis sans trop savoir pourquoi il l'avait supplié de courir trouver Flo...Et sentant l'urgence et aussi un peu la honte de s'etre fait prendre a le reluquer, Folie s'était enfuit a toutes jambes vers le village.

Essoufflée, le coeur battant a tout rompre, Folie avait du mal a s'exprimer. Elle avait couru de toutes ses forces depuis la plage jusqu'au marché...Heureusement elle n'avait pas eue trop de mal a retrouver Flo, qui se démarquait facilement parmis la foule grace a sa longue criniere blonde. Péniblement elle réussit a articuler:

'' Euh...Dahud...nu...besoin de toi...d'armes et de vetements...sur la plage.''

Folie était pliée en deux et cherchait a reprendre son souffle . La sueur perlait sur sonvisage qui était écarlate a cause de l'éffort fournit. Elle pestait en elle meme:

'' Arff, ce n'est pas de courir les tavernes et de me rincer l'oeil qui me tiendra en forme...va falloir que je songe a lever autre chose que la chopine...''

Elle releva la tete et constata que Flo se tenait toujours debout devant elle cherchant surement a mieux comprendre...Ayant repris son souffle Folie réussit a mieux se faire comprendre:

''Ma Flo j'ai une mésange pour toi de toute urgence de la part de Dahud, il se trouve vers la plage, va vite c'est une question de mort. Il m'a dit que tu comprendrais.''

Ébahit elle resta la sans bouger a regarder Flo s'enfuir vers la plage...

Arrivée en taverne elle prit place commanda une chope puis se perdit a revivre encore et encore les évenemants cherchant a comprendre...Dahud, j'espere qu'il va bien...
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Flo01800
Posté le: 10 Déc 2008 07:01

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Flo les yeux grand ouvert à l'annonce du méssage de Folie....

''Ma Flo j'ai une mésange pour toi de toute urgence de la part de Dahud, il se trouve vers la plage, va vite c'est une question de mort. Il m'a dit que tu comprendrais.''

...compris de suite et dis à Folie:
Merci ma belle de m'avoir averti , je court aussi vite que je peux... heu.. dis voir ça va aller toi heinn?? vas vite te reposer en taverne ,j'ai pas le temps de rester avec toi , il a besoin de moi Dahud ..!

Elle prit ses jambes à son cou en emportant avec elle les armes direction la plage en se disant ..

j'espère que je vais arriver à temps , Dad tiens bon j'arrive.....




Edonice
Posté le: 10 Déc 2008 11:28

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Edonice passa une nuit pleine de cauchemars.

Dans un, elle revoyait le jour où les pirates avaient envahi la bateau de ses parents. Elle revoyait sa mère qui la portait dans ses bras pour traverser un pont couvert de sang, les cadavres des deux équipages qui le jonchaient déjà. Puis cette si difficile séparation...

Après elle revit le jour où des bandits l'avaient kidnappée alors qu'elle croyait que son oncle et sa tante l'avaient abandonnée. Elle revoyait là encore du sang.

Pour finir elle se réveilla en sursaut, en hurlant, se rappelant le sang de sa petite cabane où elle dormait pour la première fois. Tant de sang autour d'elle, de cauchemars qui entouraient sa si jeune vie.

Elle était en nage et la bougie sur le tabouret s'était presque entièrement consummée. Il fallait vraiment qu'elle en demande au Sieur au Lait. Elle se tourna et vit son lapin encore en vie au bout de sa laisse. A priori la louve n'avait pas eu faim cette nuit. Mais qu'allait-elle lui donner à manger ce matin ?

L'enfant se leva et s'approcha de la bête. Elle s'accroupit devant :

"Bonzour toi. T'as l'air d'aller pas trop mal. Ze manze vite un bout d'pain pis z'vais garder les vaches d'Mathurin. Z'vais d'voir t'laisser toute seule. Dis tu croqueras pas mon lapin ?"

La petite était assez inquiète de ce qui pouvait se passer entre un loup blessé et son pauvre lapin. Elle décida qu'il valait mieux les séparer. Elle posa une écuelle d'eau et un bout de son pain devant la louve, remit bien vite sa jupe et sa chemise avant de prendre son lapin sous le bras et de sortir de sa cabane.

"Z'rentre c'soir, fais pas d'bêtise !"

Elle attacha son lapin à l'extérieur, à la poignée de la porte. Devant lui aussi elle posa un peu d'eau et du pain.

"Voilà comm'ça elle te manzera pas. L'est pas méchante mais pour elle t'es un r'pas."

Une dernière caresse à son lapin et l'enfant partit en courant vers la campagne Dunkerquoise. Si elle ne se dépêchait pas, elle allait être en retard. Et alors pas d'écu pour la journée.

Dahud
Posté le: 10 Déc 2008 14:19

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Dahud appercu flo au levé du jour qui s'annoncait plutot ensoleillé. Elle avait bien pris ses armes mais ne lui apportait ses vétements.

Alors Flo, Folie a encore oubliait la moitié du message. grrrrrrrrrr. Viens, viens et donnes moi ma lance. Restes pres de moi, fab m'a demander de surveiller la cabanne la-bas et de tuer l'homme qui s'y présenterai.

Il l'a pris dans ces bras et se colla à elle pour prendre de sa chaleur. Il se s'entait frigorifié de sa nuit, nu sur les dunes.

Il vit une petite lueur par une des fenetres da la cabane et la montra a flo.

Quand penses tu chef ?

sais-tu que la nuit fut fort étoilée et bien propice à la poésie nostalgique ?
il etait surprenant que cet humain, fort, mi-civilisé et encorre beau pour son age puisse etre aussi sentimental et poete. Son origine celte surement.




--Michka
Posté le: 10 Déc 2008 20:40

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"Grrrrroaou" Michka gémit en ouvrant un oeil sur ce décor bizarre qui l'entourait..
La petite d'homme lui gazouillait quelque chose...Elle ne savait quoi..Mais les sons étaient doux,agréables ,comme ceux qu'utilisait sa maîtresse quand elle lui parlait.
La douleur qui agaçait sa cuisse l'empêchait de se lever...Elle ne savait pas ce qui s'était passé...Juste la réminissance d'une odeur d'homme hostile qui l'avait blessée...
Elle gronda lorsque Edonice quitta la pièce,emportant sous son bras la bestiole qu'elle avait cru un moment qu'elle lui destinait....

Elle lui avait donné du....Pain????N'importe quoi...Du pain...à moi....
L'eau..Passait encore...Elle but à longs traits et reposa sa tête..Derrière ses paupières closes qui frémissaient repassaient des images de lame menaçante...deux yeux d'homme cruels...le hurlement de Wolf...L'odeur de peur que dégageait sa maîtresse...

L'odeur du gibier qui tapait de la patte derrière la porte finit de la réveiller...




--Nabuchodonosor
PNJ


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Posté le: 11 Déc 2008 09:55 Sujet du message:

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Il approchait des dunes comme le soleil était à son zénith. Toujours dans son costume de pêcheur, ses cheveux bonds laissés libres sur son dos, un filet de pêche à la main et une besace sur l'épaule. Il passait pour un des ces fainéants, cherchant un coin tranquille pour déjeuner.

Il savait que la gamine passait ses journées à garder les vaches chez un gueux. Quel déshonneur ! Décidément certains tombaient bien bas.

Il s'approcha tranquillement de la cabane horrible et vit ce qu'il cherchait sur le pas de la porte. Il n'avait même pas beosin d'entrer dans cette stupide masure. Son prochain cadeau pour sa bourgeoise était là devant lui, petite bête stupide au bout de sa laisse.

Quelle idée idiote que d'avoir un lapin comme animal de compagnie ! Cela faisiat un beau contraste avec la rouquine et son loup. Il crut d'ailleurs entendre la bête derrière la porte. Et s'il finissait son travail avec celle-là aussi ...

Un bruit dans les roseaux, la cabane du grand écossais au-dessus, si quelqu'un le voyait entrer dans ce débris, il risquait de se faire prendre. Il eut une autre idée.

Il posa sa besace devant la cabane, s'installa tranquillement près de la porte et sortit du pain pour déjeuner. Il en tendit un morceau au lapin qui le grignota. Il installa ses petites affaires camouflant la bête de tous les regards possibles. Il sortit ensuite son couteau et se coupa un morceau de fromage. Il se tourna légèrement pour ranger le tout dans sa besace et en profita pour couper la laisse du lapin. Il l'attrapa par les oreilles et l'instant d'après l'animal gigotait dans sa besace.

Il se leva alors tranquillement, son morceau de fromage à la bouche. Il chargea la besace sur son épaule, reprit son filet de pêche et regagna la plage. Il se mêla à la foule des autres fainéants qui ne reviendraient encore avec aucune prise. Un nouveau cadeau pour sa blonde et personne ne pouvait le reconnaître.




--Michka
Posté le: 11 Déc 2008 12:26

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Son nez se retrousse....Ses babines aussi...C'est lui....Elle le sens..Il est là..Tout près...Trop près...
Michka se lève,la douleur n'est déjà plus aussi forte...
Derrière la porte elle sait que l'homme qui l'a blessée est là...

Elle colle son museau contre le bas du battant en bois,gratte le sol...
Elle se dresse sur ses pattes arrières pour gratter encore sur la surface de cet obstacle qu'elle ne sait comment passer...
Elle retombe sentant la douleur revenir ,plus vive...

Derrière la porte elle devine que l'homme s'en va...L'odeur de la proie qui était là aussi s'éloigne avec lui....
Elle gronde et se couche le museau à ras du sol....
Cette porte va bien finir par s'ouvrir...Et alors.....




Edonice
Posté le: 11 Déc 2008 13:12

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Le soleil déclinait lentement et Edonice avait enfin fini sa journée chez le père Mathurin. Elle ne gagnait que de quoi acheter son pain chaque jour mais au moins il la payait et ne l'avait pas encore battue une seule fois.

Elle avançait lentement sur le sable, ramassant les coquillages qu'elle trouvait beau pour orner sa cabane et qu'elle soit plus jolie. Sa petite maison était enfin en vue et quelque chose n'allait pas. L aporte était pourtant fermée et il n'y avait personne mais le regard de l'enfant fouilla en vain les environs.

L'enfant se mit à courir lorsqu'elle comprit ce qui n'allait pas : son lapin !

"Lapinou !" hurlait-elle en gagnant sa cabane. "T'es où ?"

Aussitôt elle pensa à la louve. Elle avait du réussir à ouvrir la porte et à manger son lapin. Avec crainte, la petite posa la main sur la poignée, la baissa lentement et la poussa avec prudence.

Elle ne l'avait qu'entrebaillée lorsqu'elle aperçut le museau de la louve juste là. Le sol était gratté mais apparemment la bête n'avait pas pu sortir. Et d'ailleurs comment aurait-elle fait pour ouvrir la porte, manger le lapin et la refermer et le tout sans une trace de sang.

La petite s'accroupit devant l'animal et osa posé une main légère sur sa joue.

"Z'te d'mande pardon, c'est pas toi qu'a pris mon lapin. Tu sais qui c'est ? hein ?"

L'enfant sentait de slarmes lui monter aux yeux. Qui avait bien pu lui voler son Lapinou. Edonice se releva, vit le petit tas de vêtements qui attendaient qu'elle se rende chez Kaelle.

C'était peut être elle qui avait pris son lapin pour le protéger. Ou la maîtresse de la louve. C'était même surement cela ! Ou alors l'Ecossais ou un autre de ses amis. Elle en était sure.

L'enfant prit le tas de vêtements puis gagna à nouveau la porte.

"Z'vais passe chez Kaelle ramener ça puis chez ta maîtresse pour lui dire que tu vas bien et lui d'mander c'que tu manzes. Ze sais pas si t'as assez de force pour venir, si tu veux partir d'ici ou pas. Et moi z'peux pas parler ta langue. Ze sais pas quoi faire..."

Edonice gagna la porte et remarqua alors que la laisse avait été coupée. Mais pourquoi ?

L'enfant craignait de plus en plus que quelque chose de grave était arrivé à son lapin. Elle partit en courant, laissant la porte de sa cabane ouverte, les vêtements pour Kaelle sous le bras.

Georgette51

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georgie depuis son arrivée à dunkerke avait l'habitude de sentir wolf près d'elle pendant qu'elle dormait dans la taverne que sa cousine avait eu l'immense gentillesse de lui offrir comme toit
mais depuis quelques jours, elle avait bien remarqué qu'il n'était plus là et elle décida d'aller voir ce qui se passait
elle avait entendu parler en taverne de l'attaque de l'étranger et de la blessure de michka, amoureusement veillée depuis les événements par wolf
curieuse, elle se dit qu'elle irait bien faire un tour jusque là pour voir si les blessés allaient mieux et cela lui permettrait en mme temps de visiter un peu plus cette belle ville de dunkerke

bonjour tout le monde, je suis georgette51 de tournai (georgie pour les amis)
je suis la cousine de damemélodie et je viens voir si à tout h asard je ne pourrais pas rendre service et surtout voir si les blessés sont en bonne voix de guérison

georgie s'assit à l'écart, espérant que quelqu'un voudrait bien lui adresser la parole
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Domy11

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La marche forcée que Domy leur imposait dans le sable mou avait eu tôt fait de les réchauffer,d'autant que le soleil,maintenant haut dans le ciel adoucissait de beaucoup l'atmosphère de cette journée de décembre.

"Pouvez pas marcher moins vite???" se plaignit le rouquin.
Il trottinait pour essayer de rester à la hauteur de Domy...
De temps en temps celle ci l'entendait renifler bruyamment et il s'essuyait régulièrement le nez dans la manche crasseuse de sa veste déchirée.

"Non....Dépèche toi...Je suis pas tranquille...Faut qu'on aille vite à la cabane..Je me demande si Michka va mieux...Et Edonice...Toute seule..."

Ils avaient croisé quelques pêcheurs qui revenaient vers leur foyer,chacun portant le résultat de leur matinée de labeur....
Ils avaient tous le même visage vieilli avant l'âge,buriné par les embruns et le dur vent du nord.

Un seul l'avait quelque peu intriguée par son allure élancée et son visage que la rudesse de la vie au grand air n'avait pas défraichi,mais lorsqu'il était arrivé à sa hauteur,le vent avait rabattu sa chevelure blonde sur ses traits et il avait détourné la tête sans la regarder..
Prise dans le tourbillon de ses pensées elle n'y avait pas pris garde.

"Je veux plus courir!!!"tempêta le gamin essouflé en s'arrêtant tout net.
"Et pis où's qu'il est donc le Cap'tain???"

Domy stoppa sa course et se retourna,puis,se baissant vers lui, elle posa ses mains sur ses épaules et le regarda au fond des yeux:
"Ecoute...Le Capitaine ne viendra pas de suite...L'est occupé le Capitaine...
Tu vas faire ce que je vais te demander comme si c'était lui qui le faisait..D'accord???"
Baissant la tête devant le ton autoritaire qu'il n'aimait pas du tout,le môme prit un air buté.
"Et pourquoi je dois vous écouter moi???"

Domy lui prit le menton entre ses doigts et releva le petit visage sale vers elle,l'obligeant à la regarder dans les yeux:
"Parce que ,ce que je veux te demander,le Capitaine te le demanderait s'il était là...Et si tu obéis,il sera fier de toi...."

Elle était énervante à la fin...Et puis ses yeux...Il ne pouvait en détourner les siens...
Pis en plus elle était tellement jolie...L'en avait de la chance le Capitaine...

Il hocha la tête sans répondre,attendant la suite...Soumis déjà...

"Voila,c'est simple,tu essayes de te mêler aux habitants...Tu te fais discret...Invisible...Tu écoutes..Tu regardes....
Quand tu auras pu repérer le saligaud qui nous empoisonne la vie,tu le suis...Tu vois où il se terre et qui il est...Et tu viens nous le dire...C'est tout....Mais c'est beaucoup...
Surtout tu fais attention à toi...Qu'il ne te voit pas..Il est très très dangereux et je m'en voudrais s'il t'arrivait quoique ce soit."

Elle se releva,lui fit un sourire qui finit de le convaincre et reprit sa marche vers la cabane.
Il lui sembla voir un loup qui courait dans les dunes...Peut être Wolf?
Puis elle aperçut une jeune femme assise dans le sable à quelques pas de chez Edonice.

Ce qui l'inquièta aussitôt c'est que la porte de la cabane était ouverte....
"Michka....."

"File!"ordonna-t-elle au rouquin"Fais ce que je t'ai dis..Je m'occupe du reste."

Fabrizio05


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Homme accroupi, il regardant tapi dans un fourré une femme venir près de la cabane de la petite Damoiselle.
Lueur assassine dans les pupilles où se disputait par sa couleur un océan d'un bleu profond.Seul son visage n'exprimait rien ,non juste un calme froid,presque glaciale.

Entrouvrant légèrement son long manteau noir, une main gantée de fer noir, touchait le pommeau d'un perce maille.Pendant à sa hanche et de l'autre une épée dans un fourreau.

Il resta là à surveiller la venue de la dame et d'entendre son dialogue avec le petit crasseux.Fabrizio ne quittait pas d'une miette la scène se déroulant devant lui et sachant qu'elle ne risquerait plus rien en attendant son retour ,il parti comme il fut venu...comme un mirage.
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Dahud

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Dahud etait accroupi sur la sable entre les ajoncs a surveiller les éventuellles passages d'hommes. il regretait de ne pas avoir son loup resté à azincourt pour tout son voyage dans le royaume de France. Tout prés de lui se trouvait la belle flo qui s'avourait ce moment de silence et de fausse quiétude. il la savait alerte et prete a bondir au mondre de ses mouvement pouvant indiquer la présence d'un maraudeur. Ils aimaient communiquer entre eux par les signes et la position de leur corps.
Dahud avait bien vu son capitaine revenir et en avait indiqué la présence a sa chef. Ils savaient tout les deux que fab pouvait se débrouiller seul mais voulaient preter leur vie a cet homme généreux. Tant qu'a défendre domy et sa famille etait pour eux un point d'honneur et une preuve de leur amour amical.

Dahud vit un geste du point et des doigts de l'autre main a sa compagne d'arme et flo regarda dans le sens desyeux de dahud.

Ensemble il fire arriver une forme noire deriere la cabanne,disimulant une longue épée sous sa cape.

L'épée deja sortie, flo se redressa sur ses jambes fines et musclées pendant que dahud posait ses levres surla pointe de sa lance. Ce symbol signifiant en message celtique pour flo qu'il s'appreter a donner un baiser de mort lors de leurs prochaines batailles.

Et flo donna un brusque coup de siflet bref de ses fines levres écarlates.

puis tout se passa tres vite...




--Nabuchodonosor


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Il quittait la cabane, le lapin dans son sac. Tout s'était fait très vite et maintenant il s'en allait. Il rencontra une femme qu'il n'avait jamais vu à Dunkerque. Surement une nouvelle. Mais que venait-elle faire ici.

Il continuait à longer la plage. Au loin cette tignasse rousse... La propriétaire de la louve. Ses cheveux blonds étaient au vent, elle le regardait sans pouvoir le reconnaître. Il ne put pourtant s'empêcher de détourner la tête en la croisant.

C'était une faute, il le savait, si jamais cet évènement revenait dans sa mémoire.

la cabane était loin maintenant, il entendait vaguement du bruit qui y venait. Une bataille ? Les gueux qui veillaient là-bas s'en prenaient surement à un pauvre bougre. Lui était déjà loin, un large sourire aux lèvres.

--Michka

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Le museau toujours collé au bas de la porte de la cabane,Michka grondait toujours lorsque Edonice arriva.

Elle ouvrit le battant et commença de gazouiller ,penchée sur la louve:
"Z'te d'mande pardon, c'est pas toi qu'a pris mon lapin. Tu sais qui c'est ? hein ?"
Sa petite main se posait sur elle craintivement...

Que voulait-elle???
Son instinct lui disait que quelque chose n'allait pas....La petite d'homme envoyait des effluves de peur,d'inquiétude...
Elle reprit son babillement:

"Z'vais passe chez Kaelle ramener ça puis chez ta maîtresse pour lui dire que tu vas bien et lui d'mander c'que tu manzes. Ze sais pas si t'as assez de force pour venir, si tu veux partir d'ici ou pas. Et moi z'peux pas parler ta langue. Ze sais pas quoi faire..."
Puis elle ramassa ses affaires et repartit en laissant la porte ouverte derrière elle.

Sa blessure était moins douloureuse et l'appel de la liberté trop fort.
Et puis il y avait Wolf...Quelque part...Elle le sentait...Tout près...

Elle passa prudemment le seuil, tête au ras du sol,oreilles couchées, la queue basse et traînant sa patte blessée, puis, relevant le museau et humant l'air environnant qui lui portait les effluves du mâle tout proche, elle partit vers les dunes..

Wolf était là...
Les deux loups se lancèrent alors dans une danse folle faisant jaillir le sable alentours...Tour à tour les museaux se rencontraient,un semblant de combat....Les queues frétillaient.....Un bond de côté et ils repartaient en course folle avant de stopper net et de recommencer leurs mordillements amoureux....

Puis, d'un seul mouvement, ils se figèrent et levèrent la tête en direction de la plage...
La brise leur apporta une odeur....Une odeur qui,depuis la veille était synonime de mort....
L'homme qui l'avait blessée était là...Michka le sentit comme elle sentit que le mâle à côté d'elle était pret à attaquer lui aussi...
Ils pointèrent leur museaux vers le ciel et hurlèrent avant de se lancer à la poursuite de leur proie....




Fabrizio05

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Courent à peine dans le sable, que soudain Fabrizio couvert par la nuit s'arrêta aussitôt, d'autres bruits venaient sur lui, quelqu'un aussi courait;ne sachant pas d'où il venait que déjà son regard errait à la recherche d'où celà venait.

Une masse s'abattit sur lui dans son dos, c'est son instinct qui agit pour lui, fléchissant les jambes il fit passer par dessus son épaule son assaillant et tirant déjà sa longue dague,un genou sur la poitrine de l'homme, des yeux bleues annonçant une mise à mort, que la pointe se fixa sur une jugulaire prêt à trancher dans les chaires.

D'autres pas courent virent dans son dos, Fabrizio tournant la teste, les yeux remplies d'une envie de tuer, il vit venir en courent une silhouette .

Bandant tous ses muscles, se préparant à un choc, Fabrizio vit dans un rayon de lune un visage familier venir à lui , il s'écria.

Flo !...arrête ce n'est que moi.

Sous la surprise du ton, elle fit ce qu'il avait demander, alors relâchant la pression sur la poitrine pour se remettre aussitôt debout,Fabrizio rajouta en regardant la silhouette presque nu à terre , une épée à côté.Regardant tour à tour l'homme couché sur le dos et flo.

Ce n'est que moi...veuillez sur la petite comme si c'était vostre propre vie...moi je dois trouver ma proie.

Tournant le dos sans attendre de réponse,fabrizio s'enfonçant dans la nuit, mais à un lieu de l'endroit où se trouvait la cabane d'Edonice, il entendit des hurlements de loup et bifurquant vers eux, un sourire carnassier sur ses lèvres , des yeux remplies de nouveau d'une envie de tuer; Fabrizio avait trouvé maintenant des alliés de la nuit.
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Dahud

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Dahud se releva et regarda flo dans les yeux.
Il avait failli tuer son capitaine et se sentait tres mal a l'aise.
Fab devait etre tres perturbé pour ne pas sentir la pointe de la lance fouiller ses cotes et prete à s'enfoncer pendant qui etait assis sur lui. Son envi dans découdre devait submerger sa conscience et le fait de penser uniquement occupé son esprit, occultant qu'il devait ausi se proteger des astuces des autres.
Flo aida dahud a se relever. Lui sentait encorre la lame de fab sur son cou.

Fab devrait savoir qu'un celte n'a pas peur de la mort, la mort n'est qu'un passage. CE soir il a fallut de peu pour 2 morts inutiles.

Il aurait du nous prévenir ou nous faire des signes.

Viens flo, rentrons au village et préparons nos affaires. S'il poursuit son adversaire nous n'avons plus rien a faire ici. Au moins le tueur ne reviendra pas ici de si tot avec fab a ses trousses.


flo entoura la nudité de dahud avec sa cape et lui posa un baisé sur les levres. dahud répondit avec pasion au baiser et sentit tout son amour pour elle le submerger.
il prit flo par la taille dans ses bras musclés et ils se dirigerent ensemble lentement vers le village, appreciant ce moment de quietude.

Le lendemain ils devaient se diriger vers d'autres lieux.

Domy

Domy n'avait même pas eu à aller jusqu'à la cabane...De loin elle avait vu la porte ouverte et savait déjà que Michka était partie...

Pas de temps à perdre...
Elle fit demi tour sans reprendre son souffle et repartit vers les dunes,là où la louve était sûrement retournée.
Elle devait sentir les traces de la veille et l'odeur de celui qui l'avait blessée était encore partout.

Il n'avait pas plu depuis trois jours ...La piste devait être facile à suivre....Et Wolf était peut être avec elle...

Domy repoussa au fond de son esprit les images qui s'imposaient à elle en approchant du lieu du drame, elle vit le sable remué ,creusé...
Elle sourit ...
Les traces évidentes de jeux ...
Michka avait donc bien retrouvé Wolf...

Domy se sentie soulagée avant que son inquiétude pour Edonice ne revienne l'assaillir .
Elle ramassa ses jupons et entrepris de traverser l'espace sableux qui la séparait de la ville...En coupant par les dunes elle serait plus vite chez Kaelle...
Pourvu que Edonice soit en sécurité...

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Edonice


Edonice parvint à sa cabane comme la neige tombait en tempête. Elle courait, ses petits pieds nus s'enfonçaient dans la neige, mais elle ne s'arrêta pas. Elle avait trop peur de rencontrer l'homme en noir.

Elle atteignit sa porte à bout de souffle, et s'écroula sur le sol de son abri. Edonice ferma alors les yeux, laissant couler ses larmes sur ses joues.

Une fois calmée, elle ferma sa porte, s'approcha de la cheminée et alluma une bougie. La lumière la réconforta un peu. Elle constata alors que la louve n'était plus là. Etrangement cela la rassura un peu. Elle ne savait pas si elle pouvait faire confiance à l'animal.

Edonice gagna alors sa cheminée, prit le bois que l'Ecossais lui avait mis de côté et s'alluma un grand feu. Elle avait besoin de lumière et de chaleur. La petite s'empara de la couverture qu'elle se jeta sur les épaules avant de s'asseoir en boule sur le sol, les genoux contre sa poitrine.

Elle était terrorisée et la neige qui tombait dehors faisait un bruit qui ne la rassurait plus. Elle n'avait pas le courage de se lever pour se faire à manger et se mit doucement à prier ce dieu auquel croyait sa mère :

"Z'vous en prie, Seigneur, Aristote et les autres, protézez moi cette nuit des méchants, du noir et de tout le mal."

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Caddwallon

Ils s'étaient séparés pour chercher l'enfant. Qu'un lapin disparaisse à la rigueur, que le vieil albert meurt, même si c'était difficile, il avait bien vécu. Mais une enfant c'était hors de question. Il sillonnait les rues depuis un moment sans aucun résultat. Il fut surprit par les premiers flocons de neige qui tombaient.

"Suis perdue, y'a quelqu'un ?"

La voix d'Edonice non loin ... il courut en direction de la voix, mais mit du temps à arriver dans la rue. L'enfant avait disparue. Le coeur de l'Ecossais manqua un battement, si jamais Il l'avait enlevée ? Pourtant, en regardant vers le sol il garda espoir. Des traces de petits pieds dans la neige fraiche. L'Ecossais courut en suivant les traces et vit l'enfant aux abords de la plage.

Edonice ! Toi attendre moi !

Le vent ne soufflait pas en sa faveur et l'enfant ne l'entendit pas, elle était trop loin. L'Ecossais fut rassurer, l'enfant rentrait chez elle il avait un peu de temps. Il ralentit le pas et rejoignit la cabane de la fillette.

"Z'vous en prie, Seigneur, Aristote et les autres, protézez moi cette nuit des méchants, du noir et de tout le mal."

L'Ecossais sourit tristement l'enfant avait peur. Il frappa doucement à la porte.

Edonice cela être moi ... non c'est moi. Tu vouloir manger avec moi ce soir ?

Edonice entendit frapper à la porte de sa cabane et releva lentement la tête. Elle tremblait de partout et ne bougea même pas quand on entra chez elle. La petite fille était prête à ce que sa vie finisse ce soir.

Lentement elle leva la tête en entendant l'accent horrible de l'Ecossais.

"Et on dit, tu veux manzer avec moi ce soir ?"

Elle avait besoin de se raccrocher au quotidien.

"Comme on est ici, c'est plutôt moi qui va t'inviter."

Edonice déjà se levait, quittant se couverture pour gagner son garde-manger.

"T'as d'la chance, les premiers légumes qu'z''ai planté en arrivant ici, ont donné. Z'ai des carottes avec le pain. Ca ira ?"

La fillette mettait déjà l'eau à chauffer dans le chaudron et prenait quelques carottes à peler. Ces simples tâches lui faisaient du bien, elle oubliait un instant le monstre, la disparition de l'autre fillette et de son lapin.

Domy11
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Les sabots de Caline s'enfonçaient dans le sable mou des dunes....
La pente glissait au fur et à mesure que Domy et sa monture avançaient en direction de la cabane d'Edonice...

Le vent glacé la pénétrait jusqu'aux os et elle talonna sa jument ,pressée d'arriver.

Le givre avait enrobé les oyas et les flaques laissées par la dernière marée étaient recouvertes déjà d'une fine couche de glace.

Cette fin d'année n"avait pas de pitié pour ceux qui n'avaient pas la chance d'avoir un lieu où se protèger,et Domy se demanda si la petite Edonice avait su se débrouiller pour avoir une température clémente dans sa misérable cabane.

En arrivant devant la petite construction elle vit aussitôt que celle ci était vide...
La cheminée éait éteinte et devant la porte,on distinguait encore de minuscules traces de pas qui partaient en direction de la ville..

Renonçant à demander quelque renseignement que ce soit au géant qui logeait tout près de là,Domy tourna vivement la bride de sa monture et ,la talonnant ,elle suivit la même direction que celle prise par la petite fille...

--Nabuchodonosor
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Il avait bien réfléchi à la suite de l'opération et s'était décidé pour gagner l'abri de la gamine. Elle y avait surement laissé des documents de valeurs ou au moins trouverait-il traces de documents officiels quant à l'héritage de la môme.

Après ce ne serait que quelques formalités et il avait déjà son idée sur la question. Mais pour cela il devait être sûr. Trouver l'acte de baptême de la môme ou celui d'un quelconque mariage entre ses parents. Celui-là il doutait qu'il exista. Cassandre était nonne et il aurait été prévenu si elle avait rompu officielement ses voeux et qu'elle s'était mariée.

Comme il traversait une plage déserte vu l'heure, il souriait. Il ne doutait pas que la petite fut une batarde et qu'elle ne pouvait donc revenir qu'aux Blayac. A lui la fortune et le titre de sa soeur.

Il laissa son destrier dans les dunes, personne n'avait besoin de le voir près de la cabane. Il sauta sur le sable froid et gravit à pieds encore une dune avant de voir la cabane de fortune.

Mais quelles idées ces gueux avaient-ils ! Faire vivre une enfant noble dans cette cabane à peine bonne pour les vagabonds. Des misérables. Juste bons à être jeter dans un bûcher pour faire une bonne flambée pour se réchauffer en cet hiver froid.

Il poussa la porte qui s'ouvrit. Comme il s'y attendait la petite n'était pas là. Une de ces âmes charitables avait dût la garder après l'incident. Le tour de la cabane serait vite fait. Il n'y avait qu'une petite table, et deux bancs, une paillasse, au moins avec des draps, une cheminée et son chaudron, et un coffre.

En deux enjambées, il traversa la cabane et ouvrit la malle. Il se mit à en fouiller méthodiquement le contenu. Il y avait un peu de linge de maison qui tomba sur ses bottes, une jupe qui suivit le même chemin et un petit coffre.

Son sourire s'élargit quand il le prit entre ses mains.

--Vanceslas
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Le gamin courait. Son coeur lui faisait mal dans la poitrine mais il savait que ce ne serait rien à côté des coups du maître s'il arrivait trop tard.

Il trouva la cabane de la gamine sans se tromper. C'était lui qui l'avait dénichée pour le maître quelques jours plus tôt. Il s'était dit que la petite avait de la chance de vivre seule et libre.

Mais cette fois, pas le temps de songer. Il ouvrit la porte sans frapper et resta un instant silencieux, le temps de reprendre son souffle. Le maître était bien là, au milieu de tissus répandus sur le sol.

Il avait un petit coffre entre les mains et le gamin avait appris à ne pas poser de questions.

"Maî... tre... Y'a... du monde... dans... l'maré... cage."

L'enfant n'osait pas relever les yeux. Il savait que la soumission était souvent la meilleure des solutions.

Il tenait fermement le petit coffre dans lequel il espérait trouver ses réponses lorsque le gamin fit irruption. Il faillit lâcher le précieux objet de surprise mais se ressaisit aussitôt.

"Qui ?"

Il posa le précieux coffre sur le sol et marcha droit sur le gamin le saisissant aux épaules pour le secouer.

"Parle !

- Une... sauvage... maître... Et un homme... grand, blond... et armé.

- Celle qui s'dit la tante d'la gamine et un de ses chiens fidèles."

Il s'arrêta un instant, prit le temps de la réflexion avant de donner ses ordres.

"Retourne auprès de ta grand-mère et gagne du temps. Retienez les au donjon aussi longtemps que vous pourrez. J'ai à faire."

Le gamin partait déjà en courant. Lui, prit le temps de prendre le coffre sous son bras et courut hors de la cabane. Le vent s'engouffra de sa cape et il n'avait pas le temps de faire marche arrière pour aller chercher son destrier.

Il se mit donc à courir sur le sable gelé vers Dunkerque, laissant le marécage derrière lui, comme le soleil se couchait sur la mer.

Edonice se mit à écrire maladroitement sa lettre pour Domy.

Citation :

"'Jour la Dame au loup,

J't'écri car j'vai pa bien. Tu sai l'méchan il a fai bocou de mal depui k't'è parti. Sai pa comen on di sa mai Kaelle vien d'être tuer. Le méchan c'est un oncle à moi et j'croi qu'tata est parti l'tuer ou mourir. J'ai peur. Vien vite me voir quand tu revien.

Bises,

Edo."

Elle la ferma et se dit que maintenant il lui fallait aller la porter. Mais le jour n'était pas encore levé et écrire lui fit du bien. Elle se rappela alors son amie de Montpensier et se décida pour une seconde lettre.

Citation :

"Bonjour Eleo.

Sa fai lontem. J'espère ke tu va bien. Sui arrivé à Dunkerque et m'y suis installé. Tata et tonton m'ont laissé là.

Me sui fai des ami mai y'a un méchan. J'ai apri ke c'étai un oncle à moi et il a fai plein d'mal. Il a tué mon lapin, taper sur plein d'gen qui ont trè mal et il a tué une dame trè genti qu'étai la tata qu'j'avai pas.

J'ai tou vu quand il la tuer et j'ai encor trè peur. Tata est parti la venger et j'sai pas si j'vai la revoir vivante.

Depui avec tou le san, je voi plu de couleur sauf le rouge. Personne ne sait.

A tu des nouvels de papa et maman ?

Bise,

Edonice."

Le jour se levait à peine comme le soleil se levait. La petite courut hors de sa cabane, porta la lettre chez Domy et l'autre au coursier pour Montpensier. Elle repartit aussitôt en courant pour son abri. Elle avait encore plus peur hors de ses murs de planches qu'ailleurs.

Citation :

mon edo, c'est vraiment pas bien ce que le méchant fait...
Faut que tu te caches qu'il te trouve jamais de chez jamais parce que moi je veux pas qu'il te fasses du mal ma belle petite soeur...Tu es bien loin de chez moi c'est dommage j'aurais demandé a des gens de venir vous aider sinon...
faut absolument que tu partes de la bas parce que c'est trop trop dangereux.

en tout cas ma belle edo sache que ton eléo est toujours avec toi dans ton coeur et tes pensées,défend toi quoi qu'il arrive pour qu'un jour on puisse se retrouver
en tout cas moi je prirais fort pour toi à l'église de montpensier et pi je t'écrirais le plus souvent possible pour t'encourager c'est promis!

tiens bon ma puce, tu es une puce très forte je le sais!
mais ne laisse personne te faire du mal.
tu sais,on m'a déja emprisonné deux fois dans ma vie et je suis sortie de la en pensant fort fort fort à tous les gens que j'aime et qui pensent à moi!
sa rend fort et après plus personne ne peux rien pour nous:car eux n'ont rien c'est juste des méchant mais nous on est beaucoup!
alors défend toi quoi qu'il arrive pour toi,pour moi et tous les autres dont ta maman et ton papa!

j'ai pas de nouvelles d'eux mais je continue mes recherches
pleins de courage pour toi ma belle
tiens bon et que le ciel et leur étoiles te protègent ma belle
pi file d'ici au plus vite!
ton eléonore qui t'aime fort!

la missive s'envola de montpensier à déca et termina dans la belle cabane d'Edonice

--La_mere_truc

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(suite du RP : Les rues de Dunkerque)

Le petit groupe était arrivé enfin à la cabane d’Edonice, elle s’entait l’impatience chez les deux jeunes qu’elle accompagnait...décidemment la jeunesse, elle aurait toujours du mal à la comprendre.
Tandis que Seblebeau aidait la jeune femme à descendre de cheval, elle alla frapper à la porte de la cabane, attendant patiemment qu’on ouvre.