Au creux des dunes, la cabane d'Edonice

Caddwallon



La porte s'ouvre avec fracas. Immédiatement, l'Ecossais ressent le danger. Il attrape Edonice et la cache derrière lui. La masse de muscles qui vient d'entrer ne voit que la mère de la petite. Il n'a pas encore fait attention à eux. Il s'adresse à elle en des termes peu élogieux.

Le cauchemar recommencerait-il? Un instant il se remémore sa douce Mary, mais ne peut rester ainsi. Cette fois, il sait se battre et il défendra l'enfant corps et âme. Une jeune mère est morte pour elle il y a un moment déjà, il ne faut pas que son sacrifice soit vain. Mais face à cet homme, il se demande s'il fera le poids, alors pour la première fois depuis la mort de Kaelle il prie afin qu'Aristote leur apporte une aide providentielle...

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[hrp]Avis aux assaillants : vous pouvez blesser Caddwallon mais ne pas le tuer. Il a encore un rôle à jouer merci. [/hrp]

Le_Maure



Le Maure avait perçu des signes entre la brute et le futé, signes qu'il était incapable de comprendre, il ne les connaissait pas. Ce qu'il avait saisit par contre c'est qu'aucun des deux ne le laisserait sans surveillance et qu'il allait devoir se placer entre les deux hommes. Aucun moyen de prendre la fuite si la situation ne lui plaisait pas.

Il entra dans la cabane à la suite de la brute et la scène l'horrifia : ils s'en prenaient à une innocente famille. Comment pouvaient-ils agir ainsi ? Certes il avait sauvé sa vie en acceptant de les suivre, mais là il ne pouvait supporter ce qui se passait. D'une façon ou d'une autre il fallait qu'il vienne en aide à ses personnes. Il reconnut l'enfant, tout le monde parlait d'elle dans la région. Soit comme porte parole, soit comme la petite fille qui malgré son jeune âge avait vécu de bien grands malheurs. Ce n'était pas la peine d'en rajouter un. Il lui fallait agir et vite.

Doucement, le maure tira son poignard à ligne courbe. Il était bien plus petit que la brute, et le futé était derrière lui, le geste qu'il entreprenait de faire allait lui couter la vie.

Dans un geste, il glissa le pied vers l'avant et frappa la brute à l'épaule. Il sentit la lame s'enfoncer dans la chair. Il poussa le poignard un peu plus loin. S'il pouvait gagner un peu de temps pour ces pauvres gens ...

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Le_maure



La douleur irradiait son bras, passant à l'épaule et au reste du corps. Il ne réussit pas à réagir lorsque la brute l'envoya vers le futé. Il en avait conscience, sa dernière heure avait sonné. Mais il ne pouvait laisser faire la brute. Il n'osait même pas imaginer ce qu'il avait prévu pour ces pauvres gens.

Le maure savait bien qu'il allait être torturé pour ce que les autres prenaient pour de la traitrise mais... il avait son honneur sauf. Avant que le futé ne s'occupe de lui il remplit ses poumons de toutes ses forces, espérant alerter quelqu'un, et se mit à hurler.

AAAAAA L'AIIIIIIIDDDDDDDDEEEEEEEEEE !

Il venait de signer son arrêt de mort, il le savait mais peut être que sa mort ne serait pas inutile...

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Tout c’est déroulé vite, il a Invidia à la main, sa lame, son amie, mais Jean-jean réagit plus vite…il avait raison de se méfier du Maure, maintenant il allait souffrir et mourir doucement comme un traitre doit mourir !

AAAAAA L'AIIIIIIIDDDDDDDDEEEEEEEEEE !

Instinctivement, Rifkin réagit et envoi une série de coups de pied dans le ventre du maure qui se pli en deux sous la douleur.

La ferme sal chien !

Il se penche vers lui, une lueur meurtrière dans le regard, écarte les armes du Maure et les ramasse près de lui, puis jette un coup d’œil sur les occupants de la cabane qu’il n’avait pas eu le temps de voir jusque là, la môme , la mère et le pécheur…Jean-Jean n’avait pas besoin de lui…

Il claque la porte de la cabane, empêchant toute fuite possible sans avoir quitté une seule fois Peau noire du regard, le maintenant au sol de son poids.

A nous deux maintenant ! Tu vas voir, tu vas avoir l’temps de souffrir avant de mourir.

Son rire sinistre raisonna dans la petite cabane partant rejoindre celui de Jean-jean, tandis qu’il arrache les vêtements couvrant le torse du traitre.

Le Maure s’agite, tente de hurler de nouveau, de s’échapper mais il lui envoie un coup avec le manche de sa lame lui brisant la mâchoire…

Tsss , il est interdit de crier, je déteste les cris sauf ceux des femmes quand je les prends !

Un regard vers la Cassandre, un sourire pleins de promesses, l’éclat dans ses yeux se fit plus intense, il reporte son attention sur le Maure et délicatement dans un sourire de satisfaction, enfonce Invidia dans le haut du torse de celui ci, juste assez pour faire mal et ne pas toucher un organe important…et doucement, très doucement, il fait descendre la lame, la laisse se délecter du sang de sa victime…il trace sa marque sur lui encore et encore…

Caddwallon



Il crut un instant que sa prière allait être exhaussée en voyant l'homme à la peau sombre s'attaquer au tas de muscles hideux. Le visage du colosse était déformé par un rictus de haine à chaque fois qu'il portait son regard sur Cassandre. Elle même ne semblait pas comprendre pourquoi il agissait ainsi et ... surtout ... elle semblait bien le connaitre.

Il croisa un instant le regard de la jeune mère et saisit ce qu'elle voulait qu'il fasse. Dans son dos, Edonice n'avait pas bouger. Oh comme il aurait aimé que cette soirée se passe autrement. Doucement, pas après pas, il fit reculer la fillette vers la fenêtre. Il savait qu'elle était à la bonne taille et que la petite passerait. Il n'espérait qu'une chose, que l'enfant puisse prendre la fuite avant que Jean-jean ne l'attrape.

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Caddwallon



La façon dont le colosse traitait Cassandre révolta Caddwallon qui ne sut plus vraiment comment se comporter. Il fallait qu'il protège Edonice, mais il ne pouvait laisser la brute épaisse faire ainsi du mal à la mère de la petite. Il était presque arrivés à la fenêtre lorsque la masse de muscle reporta son attention sur eux, lui intimant de ne plus bouger.

Il n'était pas un grand guerrier et face à cet homme rompu au combat semblait-il, il ne pouvait pas faire grand chose. Bien, il ne bougerait plus mais la fillette pouvait elle s'en aller. Après il verrait. Faisant rempart de son corps face au colosse, sans se retourner, sans bouger, Caddwallon s'adressa à l'enfant.

File Edonice ! par la fenêtre ! chercher de l'aide au village !

Il présageait déjà la réaction du colosse et s'apprêta à parer les coups qui allaient pleuvoir. Mais l'enfant devait sortir seine et sauve de ce traquenard.

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Le_Maure



Tout n'était plus que douleur, et son sacrifice allait être vain. Les occupants de la cabane n'avaient rien gagné. S'il s'était tenu sur ses gardes il aurait put réagir ... et si ... et si... A présent il était allongé au sol, il aurait voulu crier encore, mais l'homme qui 's'occupait' de lui l'en empêcha.

Tout n'était plus que douleur, la lame qui dessinait une ligne sur son torse l'aurait fait hurler s'il avait pu. Seul un gémissement sortit de sa gorge alors que son tortionnaire transformait son corps en 'oeuvre'.

Le froid remplace la douleur. Doucement, il se sent sombrer. Il aurait voulu que cela aille plus vite. Ses paupières clignent. Le froid et le noir l'envahissent, mais il reste conscient. Pourquoi fallait-il que son supplice dur ainsi ? Une prière pour l'aider ? Il ne s'en sentait pas capable, la douleur s'était emparée de son esprit. Le reflet sadique qu'il avait vu dans le regard de Rifkin lui laissait envisage une fin longue, lente et douloureuse.

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Edonice

La petite fille se taisait. Elle ne hurlait pas tétanisée par la peur. Elle revoyait la scène de la plage, l'agression de Cajoline et le meurtre de Kaelle. Edonice ne voyait que le sang du maure qui se répendait sur le plancher, comme celui de son amie sur la plage.

L'enfant comprenait vaguement que Caddwallon la protégeait, que sa mère tentait de gagner du temps pour la sauver. Tout le monde voulait toujours la protéger, et si tout finissait comme la dernière fois...

Edonice replongeait dans son monde de terreur, de son univers en noir et blanc où seule la couleur du sang était visible. La petite fille était ailleurs jusqu'à ce qu'elle entendit l'Ecossais lui parler :

"File Edonice ! par la fenêtre ! chercher de l'aide au village !"

Elle ouvrit de grands yeux, sortant alors de ses pensées. Elle commençait à comprendre la scène. Caddwallon allait rester pour tenter de défendre sa mère mais face aux guerriers il n'avait aucune chance. Tout d"pendrait de sa vitesse à elle pour trouver du secours.

Cette fois, elle pouvait changer le cours de l'histoire.

Elle pouvait sa mère, contrairement à l'ataque du bâteau, contrairement à Kaelle, contrairement à ses oncles. Cette fois, elle pouvait tout changer, elle, une petite fille. Il fallait juste qu'elle sorte de sa terreur et qu'elle redevienne Edonice. La petite peste du village à la langue trop bien pendue, la petite fille qui n'avait pas eu peur de devenir Conseillère.

Elle respira profondément, tentant de retrouver son calme afin de pouvoir être utile à tous. Elle devait laisser le sang des Rastignac l'envahir, être aussi courageuse que son père ou sa tante.

Le moment était venu.

Le calme s'était emparé d'elle. Elle n'aurait pas le temps d'ouvrir la fenêtre, elle le savait. Cachée par le dos de son amie, elle prit son tabouret, le jeta de toutes ses forces dans la fenêtre afin de se libérer un passage.

La petite fille se tassa alors sur elle-même, comme un chat, avant de bondir vers l'ouverture. Elle devait sortir. Pour elle, pour sa mère, pour Cadd, pour que l'histoire pour une fois finisse bien.

Edonice se jeta dans l'ouverture, se coupant de ce qui pouvait se passer dans la cabane. Elle devait s'enfuir pour pouvoir les sauver.

Une douleur la sortit de son rêve de gloire. Elle venait de s'égratigner les genoux en passant par l'ouverture et le gout du sable dans la bouche ne lui était pas des plus agréable. Mais l'enfant n'en tint pas compte. Elle se releva et courut le plus vite qu'elle pouvait sur la plage.



(Suite sur la plage)

Caddwallon



A la réaction de la masse de muscle, il sut que l'enfant était à l'abri au moins un moment à l'extérieur d'autant plus qu'il ne lachait pas son acolyte sur la fillette. Cours ma petite Edonice, file te mettre à l'abri. Cette pensée le hantait lorsqu'une douleur à l'épaule lui arracha un cri, le ramenant à la réalité de l'instant.

"T'as pas fini d'gueuler l'freluquet."

Ca il l'imaginait bien et il aurait voulu réagir, mais déjà le colosse était sur lui, prenant sa gorge dans sa main. Il cru, lorsqu'il le souleva que sa tête allait se détacher de son corps. Il sentit sa nuque craquer. Il recherchait de l'air alors que l'homme tournait sa dague dans sa blessure. Il aurait voulu crier pour atténuer la douleur, mais la main puissante écrasait sa gorge, l'étouffant et le rendant muet en même temps. Il avait l'impression de ressembler à un poisson hors de l'eau. D'être aussi ridicule qu'un hareng accroché à un hameçon.

"R'garde ta Blondeur comme l'est courageux. Faut croire qu't'ouvre les cuisses à n'import'quoi d'puis Guigui."

A quoi devait-il s'attendre ? Qu'est ce que s'imaginait se type. Il le souhaitait qu'une chose, qu'il le lache. Sa vision se troublait déjà. Doucement, le noir envahissait son champ de vision. Il était occupé à chercher de l'air lorsqu'une douleur vive lui vrilla l'entre jambe. Une grimace défigura le visage de Caddwallon.

"C'est pas prêt d'resservir, la fillette."

Au vu du traitement qu'on venait de lui infliger, il doutait effectivement qu'il arrive à pisser correctement dans les jours à venir, si jours à venir il y avait. Enfin l'étau qui resserrait sa gorge se desserra, le laissant en même temps choir sur le plancher. Nouvelle douleur lorsque l'impact se fit entre le sol et son bras blessé. Cette fois sa vue se troubla vraiment. Reprendre de l'air, il devait commencer à reprendre de l'air. Ne pas essayer de parler. Juste respirer...

"A nous deux, trainée."

La pauvre Cassandre, il devait réagir... La douleur propagée dans tout son corps l'empêcha de bouger à cet instant. L'air remplissait doucement ses poumons à nouveau. Sa respiration était sifflante, mais au moins il respirait. Il fallait reprendre le dessus et vite... Pourvu que la petite ait trouvé du secours...


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Rifkin



Rifkin laissait parcourir Invidia sur le torse du Maure traçant sa marque, coupé du reste de la cabane, du reste du monde, il ne voyait que son œuvre, son tracé, le sang qui se rependait, goutait avec plaisir la joie d’une telle réalisation, lorsqu’il fut tiré de sa transe, par un bruit de verre.
Relevant la tête, il eut le temps de voir la p’tite passé par l’ouverture de la fenêtre qu’elle venait de brisée…

"Continue avec l'noirot Riri. On aura l'temps d'retrouver la p'tite après. On est sûr qu'il lui arriv'ra rien."

Il n’aimait pas ça la p’tite allait réclamer de l’aide…un rapide calcul se fit dans la tête de Rifkin, le temps qu’elle tombe sur quelqu’un, qu’il rassure une petite effrayée, lui tire les vers du nez, et reviennent avec deux ou trois amis…oui ils avaient encore un peu de temps devant eux, mais pas trop non plus !
Ha comme il détestait se presser !

J’compte bien terminer c’que je commence …pense qu’la p’tite va prévenir du monde…

Jean-jean s’occupait du pécheur…Rifkin arqua un sourcil, son ami ne devait pas l’avoir entendu, il lui rappellerait les réalités après en avoir terminé avec le Maure…ils avaient encore le temps de s’amuser…il reporta son attention son occupation principale…

Alors Momo, qu’en penses tu ? C’est beau non ? – il partit d’un éclat de rire sadique – c’est vrai que tu peu plus rien dire…

Puis se penchant sur sa victime, enfonçant doucement sa lame dans le coté du Maure, il lui murmura…

Ca va être long , très long, tu vas souffrir et agoniser lentement, très lentement…j’vais te confier un p’tit secret Momo, j’sais que tu l’répétera pas…faire médecine ça aide…j’sais ou te faire mal sans te faire mourir d’suite…

Retirant sa lame, il l’enfonça à nouveau à de multiples endroits dans le corps du Maure, lui arrachant des gémissements de douleur, le sang coulait encore se rependant sur le sol de la cabane …

Il porta un instant son regard sur le visage de Momo, le moment était venu… doucement un éclat dément dans les yeux, il traça la marque ultime du bout de sa lame …le nez, les joues, les tempes, le front…sa lame passe partout n’oubliant aucun endroit du visage…

Enored

Ils s'approchaient de la cabane. A présent, ils pouvaient distinguer ce qui se disait à l'intérieur. La pirate avait laissé le doc légèrement en retrait derrière elle. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas confiance en lui, au contraire mais ... elle avait peur pour lui.

Puiser dans la peur pour trouver le courage.

"Pardonnez-moi Seigneur..."

Tiens donc ... la duchesse allait tenter une action répréhensible par sa religion. Elle devait être à peu près au milieu de la maisonnette Le dos collé à la paroi de la cabane la rouquine ne bougeait plus, retenant son souffle pour entendre ce qui se passait à l'intérieur. Si elle se souvenait bien de ce qu'elle avait vu, la porte était à sa gauche, la fenêtre à sa droite.

Si seulement le ou les autres pouvaient parler, elle saurait où ils étaient sans avoir à regarder par la fenêtre... Doucement, ses pieds glissaient dans le sable pour limiter le bruit. Elle n'était pas plus bruyante qu'une brise sur le sable fin. La lumière s'intensifiait, elle n'était plus qu'à un pas de la fenêtre sans de douter que juste en dessous se trouvait le corps du pêcheur.

Il lui fallait entendre d'autres voix pour savoir

Enored

"Tiens, après Sa Blondeur, v'là la Rouquine toujours à ses basques."

La remarque fit grimacer la rouquine. Elle aux basques de la duchesse... Déjà le colosse se relevait, même s'il avait hésité un instant, elle savait très bien qu'il lui en voulait à mort.

"Et maint'nant qu'est ce qu'on fait ?"

Ils savaient tous deux l'affrontement inévitable. Mais la rouquine voulait gagner du temps. A deux contre un ... elle aurait quelques difficultés.

La duchesse je m'en tape ! Mais fallait pas toucher à la môme de Guillaume ! j'ai vu la terreur dans ses yeux ! Qu'est ce que tu lui as fait ?

Elle se revoyait des années auparavant dans une autre cabane ... d'autres circonstances ... une blessure mal placée. Pourquoi fallait-il en arriver là ? Trop de questions en même temps. La pirate fit le vide dans son esprit.

Son regard fixé dans celui du colosse, les sens en alerte elle passa à l'attaque et porta le premier coup. Il fallait faire attention à l'autre, même si Henri était là en couverture. Le choc fut rude. Elle savait que le colosse ne lacherait rien. Mais la rouquine ne pouvait supporter qu'il ait touché à l'enfant. Les deux lames posées l'une contre l'autre, le regard des deux adversaires plongés l'un dans l'autre le temps semblait suspendu. La rouquine poussa de toutes ses forces avant de reculer brusquement. Cela n'avait en rien ébranlé le colosse, mais au moins elle pouvait à nouveau se mettre en garde.

Tu vas payer pour ce que tu as fait à Edonice et moi pour t'avoir abandonné c'est ça ? C'est vraiment utile ?

La rouquine connaissait Jean-jean par coeur, elle tentait de l'embrouiller. Elle n'avait pas envie de ce combat même si elle le savait inévitable.