Au creux des dunes, la cabane d'Edonice

Caline

(suite de : La Taverne du Camérier)

Les derniers mètres furent vitre franchis, ils arrivèrent à la plage, les dunes, la mer légèrement agitée, le vent froid de l’hiver, mais un temps magnifique, idéal pour des retrouvailles…La petite cabane était là devant eux…Caddwallon avait fait un joli travail en l’a construisant.

Cajoline s'arreta, souriant à Cassandre et d'une voie douce, elle désigna la cabane

"Voici la cabane de votre fille, Dame Cassandre. J'espère qu'elle est là..."

Cassandre n'avait plus que quelques mètres à franchir...

L'émotion de la jeune femme qui se tenait face à elle était palpable. La rouquine lança un regard appuyé à Cassandre, tant pour l'encourager à avancer que pour tenter de lui faire comprendre que quoiqu'il se passe elle serait là. Elle s'était juré de la protéger, elle le ferait.

Elle reporta son attention sur la tavernière et posa sa main sur l'avant-bras de la jeune femme. Les gestes de réconforts venant de sa part étaient rares, mais elle savait ce que c'était de perdre un être cher et pouvait comprendre.

Merci. On vous retrouvera à votre taverne.

La rouquine se tourna vers Henri, plongeant son regard dans le sien, elle aurait voulu sourire mais n'y arriva pas. Elle voulait lui demander de venir avec elle, aucun mot ne franchit la barrière de ses lèvres.

Merci pour tout Cajoline. A plus tard.

La rouquine entreprit de contourner la cabane et de prendre le chemin indiqué par Cajoline.

(suite sur la plage... laissons la maman et la fille se retrouver...)

Cajoline

Cajoline fut légèrement surprise de sentir la main de l’aventurière sur son bras, comme un signe de réconfort. Sous des aspects un peu rudes, la jeune femme était sensible, elle ne l’a connaissait pas et ce simple geste indiquait qu’elle comprenait, qu’elle avait senti son trouble…elle esquissa un sourire, elle dissimulait tellement mal ses sentiments…

Merci. On vous retrouvera à votre taverne.
Merci pour tout Cajoline. A plus tard.

Cajoline hocha la tête et regarde Enored contourner la cabane, puis Henri la suivre …une fois disparus derrière la cabane, elle reporta son attention sur Cassandre qui avançait doucement vers la cabane de la petite…Edonice allait être heureuse de retrouver sa mère....on n'avait plus besoin d'elle, elle pouvait rentrer.

Cajoline regarda un instant sans vraiment la voir la mer, les vagues sur la plage… le vent sur son visage, qu’elle ne sentait pas vraiment…ses pensées étaient loin du moment …perdues dans un passé qui était le sien…et qu’elle ne racontait pas ou peu, que par brides…

Elle regagna sa taverne, l’esprit occupé par ce passé et par tout ce qui en ce moment la bouleversait…

(la suite à la Taverne du Camérier pour Cajoline)

Ses petits doigts entourés dans la main de sa mère, Edonice suivait la femme qu'elle venait de retrouver. Elle imaginait ses longs cheveux blonds, reconnaissait maintenant quelques traits de son visage même si l'inquiétude et les chemins avaient creusé des rides précoces autour des yeux de la jeune femme.

L'enfant écoutait sa mère lui parler d'une époque où elle n'était pas encore née et comme elles arrivaient devant la porte de sa cabane, la petite fille posa la question qui lui brulait les lèvres :

"Il est où papa ? Pourquoi t'es toute seule ?"

Edonice scrutait sa mère de ce regard bleu qui était le même que le sien.

"Et l'bâteau, il lui est arrivé quoi ? Et pourquoi tu m'as pas trouvée plus tôt ? T'as vu tata ? Et ..."

La petite fille arrêta là son flot de questions.

Si sa mère avait vu Félina, le sujet des deux oncles étaient surement venu dans la conversation. Le méchant était le frère de Cassandre et lui rappeler son meurtre n'était surement pas ce qu'il y avait de mieux pour des retrouvailles.

Edonice tenta de détourner la conversation, un art qu'elle tentait d'exploiter souvent.

"Tu vois ma cabane est assez simple mais c'est un ami qui m'l'a faite et une dame très chère qui m'a donnée ..."

En songeant à Kaelle morte pour elle, le chagrin enfui d'Edonice remonta et elle explosa en pleurs dans les bras de sa mère.

La jeune femme venait d'entrer dans la modeste cabane et entendait les questions en se demandant comment elle allait pouvoir y répondre lorsque sa fille s'arrêta au milieu d'une phrase et se mit à pleurer dans ses bras.

Qui pouvait être cette femme ? Pourquoi Edonice pleurait-elle ?

Cassandre garda ses questions pour elle et entoura sa fille de cette douceur qu'elle n'avait pu prodiguer depuis près de 3 ans.

"Là... ma petite Edonice. Là ... doucement, calme-toi. Je suis là maintenant. Je vais te protéger. Ne t'inquiète plus."

La jeune femme serrait tendrement son enfant contre elle. Sa jupe mouillée trainant sur le sol poussiéreux de la cabane.

"Viens ma chérie."

Cassandre la prit dans ses bras, parvint à se lever avec sa fille qu'elle porta jusqu'à sa paillasse.

"Je crois qu'il serait plus raisonnable de te coucher. Nous parlerons demain."

La jeune femme sourit à sa fille, la posa doucement sur son lit et commença à lui enlever trendrement sa chemise pour la coucher.

La petite fille se laissa faire et trouva dans la douceur maternelle un sentiment enfoui depuis bien longtemps. Pour cette nuit, Edonice laissa Cassandre jouer les mamans douceur et elle se laissa coucher comme si elle n'avait que 5 ans.

Pourtant l'enfant trouva un profond réconfort, quand au milieu de la nuit ses cauchemars quotidiens la reprirent.

Comme toutes les nuits, Edonice revit cette scène horrible sur la plage où son oncle tuait sa chère Kaelle sous ses yeux. Elle revoyait le sang et cette couleur rouge qui était devenu depuis le choc la seule nuance qu'elle pouvait percevoir.

Comme toutes les nuits l'enfant se réveilla en hurlant, en sueur, le coeur battant la chamade. Mais pour la première fois elle sentit le secours de quelqu'un. Des paroles douces murmurées à son oreille pendant que des bras la reconfortait et que des baisers se posaient sur ses joues humides.

"Ne t'inquiète pas ma chéri. Maman est là. Je vais veiller sur toi mon ange."

Quelques caresses plus tard, Edonice se laissa recoucher par sa mère, dormant presque déjà d'un sommeil apaisé pour la première fois depuis la mort de Kaelle.

L'enfnat savait qu'il y aurait des conflits avec sa mère mais qu'il y avait aussi beaucoup de bon à ce qu'elles se soient retrouvées. Et dès demain elle demanderait des réponses à ses questions. Notamment sur ce qui était arrivé à son père.

Cassandre n'avait pas fermé l'oeil de la nuit. Elle regardait sa petite fille dormir comme elle l'avait rêvé si souvent. Pourtant la jeune mère ne s'était pas attendu à cela. Son Edonice avait le sommeil très perturbé. L'enfant avait remué une partie de la nuit jusqu'à ce que ses cauchemars la réveille en hurlant.

La mère avait retrouvé les gestes rassurants qui étaient parvenus à calmer la petite. Pourtant Cassandre n'était pas rassurée. Elle avait compris que sa fille avait assisté au meurtre de cette femme qui avait été si bonne et que celui qui l'avait tué était le "Méchant de Dunkerque", son oncle.

Cassandre serrait les poings se demandant ce qu'avait encore fait Félina et Devil. La famille de Guillaume ne valait rien et de savoir que sa fille avait pu passer des mois voire des années avec eux ne laissait rien présager de bon à la jeune mère.

Quand l'aube se leva sur la cabane, Cassandre sortit puiser de l'eau pour la toilette de sa fille. Apparemment Edonice n'aimait pas plus se laver que lorsqu'elle était petite, et si la mère voulait se montrer compréhensive, il y avait des sujets sur lesquels elle ne transigerait pas.

L'enfant avait rechigné au début mais encore sous l'émotion de la nuit passée, la petite porte-parole avait accepté facilement. Edonice habillée pour une fois de sa jupe plutôt que de ses braies demanda à sa mère sur la défensive :

"On va où m'man ?

- On dit, où allons-nous ? Et cesse de manger la moitié de tes syllabes. Je vois que question éducation, ta tante ne s'en est guère souciée. Nous allons nous rendre à la taverne du Camérier.

- J'veux pas m'y installer, j'suis bien ici ! C'est chez moi !"

Cassandre sourit à sa fille. Elle se rappelait qu'Edonice n'avait pas un caractère facile et se doutait que ces trois années passées seules ou du moins sans parent n'avait pas dû arranger les choses. L'ancienne Duchesse était trop finie mouche pour prendre sa fille de face sur tous les fronts.

"Je comptais juste y prendre des affaires pour pouvoir m'installer ici avec toi. Mais si tu préfères rester seule, j'y dormirai à l'avenir.

-Nan reste, c'est pas c'qu'j'ai voulu dire."

La mère grimaça en entendant parler sa fille mais ne la reprit pas cette fois-ci. Il allait lui falloir beaucoup de patience. Lorsqu'elle tendit la main en direction d'Edonice, celle-ci glissa sa menotte dans celle de sa mère et elles partirent toutes deux pour le centre de Dunkerque.




(suite à la taverne)

Enored



La rouquine sentait que son cheval fatiguait, mais la plage n'était plus loin. Cheveux au vent, collée contre le col de l'animal, elle ne se rendit pas compte que celui ci là menait vers la cabane de la fillette qui était censée être la fille de Cassandre. Elle passa à coté d'une mère et de sa fille, sans comprendre qui c'était. Le cheval dévala la dune, manquant de faire tomber sa cavalière, inquiet de la sentir ainsi, galopa vers la mer et ralentit enfin lorsque ses sabots atteignirent l'eau salée. Il se mit au trop, puis s'arrêta.

La rouquine se redressa, le bout de ses bottes touchait l'eau.

Hey me laisse pas là, Bran, avance !

Un coup de talon dans les flancs, l'animal ne réagit pas, la rouquine s'énerva, si elle descendait là, elle avait de l'eau au moins jusqu'à la taille ... si pas plus. Un nouveau coup de talon dans les flancs. Pas de réaction. Elle grogna, pesta, et fini par flatter l'encolure du cheval en riant.

Je t'en ai fait voir aujourd'hui ... s'cuse moi...

L'animal se remit en route et regagna la plage. La rouquine sauta de la croupe de l'animal. Lui caressa l'encolure et sourit

T'as bien travaillé. File, je rentrerai seule...ou pas

(suite à la plage)

Edonice.

Edonice sourit en entendant derrière elle son ami Ecossais accepter son invitation. Ce soir, elle ne serait pas seule avec sa mère et cela valait surement mieux. Peut être ainsi ne se disputerait-elle pas.

L'enfant entra chez elle et se mit à préparer son poisson. Elle ignorait même si sa mère aimait cela. La petite fille gagan le petit potager qu'elle possédait derrière sa masure et alla arracher quelques poireaux pour accompagner le tout.
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Caddwallon



L'Ecossais marchait à grand pas en chantonnant, ce qu'il vit en arrivant le fit sourire. Il devait être un petit peu en avance, Edonice revenait vers sa cabane des poireaux sous le bras. Elle était touchante cette fillette qui avait des gestes d'adultes. Depuis le premier jour où il l'avait rencontrée sur le port il aurait donné sa vie pour elle. D'autres l'avaient fait à sa place. Ces autres avaient une famille, lui pas ... c'était injuste. L'homme soupira, la fillette ne l'avait pas vu. Il se força à sourire et parcourut la distance qui le séparait de l'enfant.

As tu besoin d'un coup de main jeune fille ?

Il lui ouvrit la porte pour qu'elle puisse entrer sans lacher ce qu'elle avait en main.


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Edonice


Edonice releva la tête et sourit à l'Ecossais qui lui ouvrait la porte de sa cabane.

"T'es gentil, j'veux bien. Enfin si j'me souviens bien, maman sait pas faire la cuisine, elle a jamais dû apprendre. Moi, comme pour bien des choses, j'ai appris toute seule."

L'enfant posa ses poireaux sur la table et sortit la dague qu'elle portait à sa ceinture depuis que sa tante la lui avait offerte.

"Tu sais ma maman, elle est née noble. Pauvre mais ils avaient quand même quelqu'un pour faire ces choses. Pis après, elle a été enfermée dans un couvent, et là c'est à soigner qu'elle a appris. Et après, mon papa, il lui a jamais demandé d'être une femme comm'les autres. Faut dire qu'lui non plus l'était pas com'tout l'monde. Comme ma tata Félina mais en homme."

Edonice rit. Elle commençait à trouver un certain réconfort à parler des souvenirs qu'elle avait de sa famille.[u]

Caddwallon



L'Ecossais suivit la fillette dans sa cabane, il déposa le paquet qui contenait son cadeau sur une chaise près de la table. Il l'écouta parler de sa maman. Elle redevenait une petite adulte à ce moment là. Puis son rire cristallin éclata dans la petite demeure. Et l'Ecossais sourit. Il s'agissait bien là d'un rire d'enfant. Ce rire qui réchauffait le coeur du plus attristé des êtres humain. Le rire d'un enfant, de cette enfant était le meilleur baume à son âme blessée par le départ prochain de la fillette. Des gestes d'adulte, un rire d'enfant. Une lueur de malice dans le regard de l'enfant.

De son sac, Caddwallon tira la jolie miche dorée de la tavernière et la posa sur la table.

J'aime t'endendre rire petite Edonice.

Naturellement, l'Ecossais attrapa son couteau de pêcheur et prit quelques poireaux qu'il entreprit de préparer.

Tu être utile pour ta maman si tu savoir cuisiner alors, lui dit-il en lui adressant un clin d'oeil. Tu fais l'admiration de beaucoup de personnes ici, de moi en premier.

La gorge de l'Ecossais se serra, il ne voulait pas attrister l'enfant en lui parlant de son départ. Il était homme et se devait d'être fort. Une fois ses poireaux prêts, ils rejoignirent ceux préparés par Edonice, il n'y avait plus qu'à patienter. Il se rinça les main avant d'attraper le paquet laissé sur la chaise à ses côtés et le tendit à la petite.

Je... cela être utile pour toi bientôt.


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Caddwallon



L'Ecossais adressa un sourire à la femme qui entrait. Il ne savait vraiment comment se comporter et décida de rester simple. Il était là pour Edonice, cette fillette qui avait été pendant trois ans l'enfant qu'il n'aurait jamais...

Bonsoir dame. Je être heureux de vous voir. Edonice avoir souvent parlé de sa maman. Elle était certaine que vous pas morte sur le bateau après l'attaque que vous avoir subie. Je trop parler, je m'excuser. Venez vous asseoir.

L'Ecossais s'avança et tira une chaise pour Cassandre.

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Caddwallon



L'Ecossais sourit en écoutant la mère d'Edonice, il évite son regard. Il la trouve belle, séduisante. Mais il la sait mariée. Il chasse très vite ces penses. La pauvre Cassandre doit avoir les mêmes peurs que sa fille. Elles ne se connaissent plus. Doit-il insister devant les deux sur le fait qu'il leur faudra du temps pour se redécouvrir ? Il hésite. Qui est-il pour dire cela ? Personne... Il n'a fait que ce qu'il a cru être son devoir. Il regarde Cassandre tendre le panier à sa fille. Chaque geste de la jeune femme est gracieux. Il faut qu'il parle pour briser cet instant.

Votre fille a vécu beaucoup de choses pendant ces années. Elle être très courageuse, et obstinée surtout.

A cet instant il évite de croiser le regard de l'enfant et se recule pour éviter un coup de pied dans le tibia. Il la sait leste.

Cela être grâce à cela qu'elle avoir réussit ce qu'elle a fait. Je avoir surement plein de choses à vous raconter, mais cela être une longue histoire, surtout comment elle avoir tenté de m'apprendre à parler correctement. Mais je être très mauvais élève.

Il fait un clin d'oeil à la fillette en essayant de garder son sérieux. Il se rappelle ce qu'elle lui a confié sur la plage un peu plus tôt sur sa mère qui tente de lui apprendre à parler convenablement et espère que sa boutade ne froissera pas celle-ci. Il ne veut pas lui déplaire ... Il tient à la fillette, et ne voudrait pas être à l'origine d'une dispute quelconque entre Edonice et Cassandre.

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Le_Maure



Il avait mit du temps à arriver. Bien plus que les deux hommes à cheval. Il n'aimait pas forcément la violence. Il sentait bien que la brute n'avait pas apprécié son geste. Cela lui importait peu. La cabane de la fillette était en vue. S'il avait tout saisit, il voulait se débarrasser de la mère et d'autres éventuels gêneurs pour ramener l'enfant de la cabane à son père. Le maure se demanda un instant en quoi cet homme s'octroyait ce droit.

Il avait écouté les histoires qui se racontaient sur les parents de l'enfant. Il doutait que la stratégie de la brute pour récupérer le père de l'enfant était la bonne. Il n'attiserait que sa colère. Il avait pourtant décidé de les suivre, afin de sauver sa vie, et peut être d'autres. Il avait vu trop de sang couler inutilement.

Il savait qu'il risquait sa vie car la brute et le futé ne l'entendraient surement pas de cette oreille là. Il les avait enfin repérés. Allongés tous deux sur une dune, ils patientaient. Le maure se demanda un instant si les armes posées à côté de la brute lui étaient destinées. Il les avaient repérées grâce au soleil se reflétant sur un bout de la lame. La brute devait être plus prudente si elle voulait réussir son opération. Il se doutait bien que la prudence n'était pas la devise de cette masse de muscle et du freluquet qui l'accompagnait.

Il arrivait à présent à leurs côtés se demandant ce qui avait fait ce que ces deux là voyagent ainsi ensembles à la recherche de proies pour assouvir le gout de la violence qui brulait en eux. Discrètement, il s'installa à leurs côtés, attendant patiemment qu'un des deux face un signe pour passer à l'attaque de la cabane.

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Caddwallon



L'Ecossais sourit en voyant la réaction de la fillette. Il aimait ces moments où elle redevenait simplement une enfant. Il suivait ses tourbillons du regard, ne pouvant s'empêcher de rire. Il aimait la voir heureuse.

Domy avait décidé de confier un louveteau à l'enfant, c'était une bonne nouvelle. Elle serait ainsi plus en sécurité, surtout lorsqu'elle allait parcourir les routes avec sa mère. Non pas qu'il n'ait pas confiance en Cassandre pour la défendre, mais une sécurité de plus n'en était pas une de trop. A l'idée de la voir partir le coeur de l'Ecossais se serra. Il s'était beaucoup trop attaché à Edonice. Mais comment faire autrement ?


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