Au creux des dunes, la cabane d'Edonice

Caddwallon

Le bonjour Caddwallon ! comment allez vous ce matin ? Edonice m'a dit pour la cabane ... j'avoue je suis inquiète alors je suis venue voir.

L'Ecossais se retourna au son de la voix de Kaelle. Il l'appréciait toujours autant. Il arrêta un instant ses travaux.

Le bonjour à vous Dame Kaelle. Je être content de votre visite. Cela être vos jumeaux ? demanda-t-il en regardant le couffin. Vous pas devoir vous inquiéter la petite savoir se débrouiller comme une adulte. Malgré son jeune âge.

L'Ecossais attrapa les plans qu'il avait fait pour la cabane.

Que vous penser de mes plans ? Vous croire que cela plaire à l'enfant ?

L'Ecossais regarda Kaelle, se demandant pourquoi elle était aussi inquiète pour la fillette.

"Bonzour Dame Kaelle. Bonzour mon ami. C'est lui qui va faire ma cabane. Pourquoi t'es là ?"

Kaelle ne put s'empêcher de sourire en entendant la fillette.

Bonjour Edonice. As tu bien dormi cette nuit ? Tu dormais encore quand je suis partie je n'ai pas osé venir te réveiller. Elle s'accroupit pour être à la hauteur de la fillette. Je suis venue voir ton futur petit nid. J'avoue j'étais curieuse. Une fois fini, je te donnerai des couvertures et autres choses qui pourront t'être utiles tu es d'accord ?

[i]La jeune femme regarda la fillette, le sourire figé se transforma en vrai sourire. Ainsi c'était donc ce qu'elle voulait. L'idée de laisser cette enfant seule ici et sans défense l'angoissait au plus haut point. Mais que faire devant tant de détermination ? [/i

La petite fille souriait en entendant les bienfaits qu'on lui proposait.

"C'est zentil d'me donner tout ça. Faudra qu'ze te paye ? Car z'ai pas grand chose. A mon âge, ze toruve qu'les bêtes à garder. On m'donne zuste de quoi acheter mon pain et encore quand on me paie..."

L'enfant se souvenait d'un paysan, trois jours plus tôt qui au lieu d'un salaire, l'avait chassée d'une gifle après une journée de travail consciencieusement faite.

"Mais t'inquiète pas, z'arriverai à me nourrir à peu près tous les zours, et suis qu'une enfant, z'ai rien, z'intéresse pas les grands."

Edonice sourit à la jeune mère pour la réconforter. Elle sentait bien que Kaelle était réticente à l'idée que l'enfant s'installe seule dans sa cabane.

"Et y'aura lui pour veiller sur moi."

[i]La petite sourit alors à Caddwallon.[/i

Seb (qui s'est pas rendu compte que la maison n'était pas finie ... )

seb qui faisait son tour de garde , passa pres de la maison d'Edonice et surveilla les alentours pour voir si quelques brigands ne venaient pas embeter la petite...comme tout avait l'air d'aller pour le mieux , il decida de rester dans le coin et de faire une petite sieste sur la plage tranquilement...

Edonice suivit les instructions de Kaelle. Sa main sur les yeux, elle fit son entrée dans sa cabane, son futur chez elle.

"Surprise !"

La petite ouvrit les yeux. L'enfant resta un instant sans voix ce qui n'était pas très courant chez elle. Elle ne savait quer dire tant elle avait l'impression de rêver. Partout où ses yeux se posaient, tout lui plaisait.

"C'est à moi ?"

Elle avait fu mal à y croire tant c'était trop beau qu'il puisse lui arriver quelque chose de bien. Sa cabane était au moins trois fois plus grande que sa cabine sur le bateau de ses parents.

Face à la porte, une fenêtre qui donnait sur la mer. Dessus se trouvait une petite table avec trois tabourets aux mêmes dimensions. Dans l'angle, une cheminée avec un chaudron, quelques écuelle posées sur le manteau et des gobelets. De l'autre côté de la pièce, une paillasse avec des couvertures chaudes et le lit déjà fait. Aux pieds, un petit coffre.

L'enfant se retourna vers la jeune femme et lui sourit.

"Merci beaucoup."

Emue, elle s'approcha du lit, vit ses vêtements reprisés et propres ainsi que le linge pour la maison.

"Tu sais, ze viens zuste d'le prendre le bain. Maint'nant ça attendra cet été. Si tu veux tu peux t'asseoir."

Edonice était ravie de pouvoir jouer à l'hotesse avec cette femme qui l'avait accuillie pendant quelques jours sans rien lui demander en retour. La petite s'approcha de la table, et y vit un parchemin. Elle ne savait pas lire mais crut comprendre de quoi il s'agissait.

"Tiens, tu peux m'dire si c'est le truc qui fait d'moi la propriétaire d'la cabane ? Maintenant j'suis une habitante de Dunkerque. Hein c'est ça ?"

--Nabuchodonosor
Posté le: 27 Nov 2008 10:18
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L'ombre avançait lentement sur les sentiers, évitant tout contact avec les gens. Quand elle entraparcevait quelqu'un au loin, elle quittait le chemin et se dissimulait dans la végétation avant de reprendre sa route.

La forme ne faisait aucun bruit. Les bottes aux pieds étaient souples et ne faisaient pas même craquer les brindilles dur le sol. La cape sur le dos, ne laissait rien voir du corps si ce n'était ces bottes. Un grand cpauchon était rabattu sur le visage que même le vent ne parvenait à rabattre.

L'ombre tourna sur le chemin de la plage et gagna lentement les dunes. Ce n'était pas le premièr jour qu'elle venait. Elle savait qu'il fallait non seulement ne pas être visible de la cabane de la gamine mais aussi rester hors de portée de l'espèce de grand écossais qui habitait non loin de là et semblait veiller sur la petite.

La forme se mit à genoux avant de s'aplatir et de ramper sur les derniers mètres. Cachée dans le sable de dunes, personne ne pouvait la voir. La cabane de l'enfant avait bien avancée et elle devait être habitable. Elle vit la petite tenir la main de la femme blonde qui était souvent avec elle et entrer dans l'habitation.

Apparemment c'était la première fois que la gamine entrait dans sa cabane et alors l'ombre sourit. Eclat de dents blanches sur le sombre de la silhouette.




Cajoline22
Posté le: 27 Nov 2008 12:27

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Elle en avait parler avec Kaelle, venir voir régulièrement Edonice dans sa cabane...fallait encore qu'elle la trouve cette cabane...voyons voir que lui avait dit Edonice sur sa cabane...vue sur la mer, sur la dune...Cajoline regardait une à une toute les cabanes lorsqu'elle la vit....elle pensait trouver une construction en cours, et elle avait devant les yeux une adorable petite maison...

Il a fait rudement vite à la construire...chapeau ! Elle avait prononcé tout haut ce qu'elle pensait...cela lui arrivait de temps en temps...

Cajoline se rapprochait de la petite maison lorsqu'elle vit que Kaelle et Edonice étaient déjà là...ne voulant les déranger, elle repartit en se promettant de revenir ce soir avec du poisson pour la petite.

Une colombe se pose devant la porte de la cabane et roucoule, missive à la patte. Un message de Félina, qui, si elle ne s'est pas manifestée, et ce volontairement, à Edonice, a appris qu'elle s'était faite construire une cabane sur la plage.
Elle espère que quelqu'un saura lui lire ces quelques mots.

Citation :

Edonice,

Ton oncle et moi devons nous cacher, et ne pouvons venir te voir. Il serait trop dangereux pour toi de savoir où nous sommes, mais saches que nous pensons à toi et ne t'oublions pas. Nous ne sommes jamais loin, et prenons régulièrement de tes nouvelles. Tu as des amis fidèle à Dunkerque, reste avec eux, et nous serons bientôt là. Quant à ta folle idée de vivre sur la plage ... nous en reparlerons.

Ne fais pas trop de bêtise en notre absence, tu es une Rastignac ne l'oublie pas, reste discrète.

Félina.

Domy11 Posté le: 27 Nov 2008 20:05 Sujet du message:

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Une nuit qui s'était prolongée plus que de coutume avait permis à Domy de reprendre les forces que lui avait volé le voyage..
La matinée,quoique froide et venteuse,était illuminée par un soleil blanc, masqué épisodiquement par quelques nuages éfilochés...

"Michka!!!!"appela-t-elle en descendant le chemin qui menait à la plage.

Une tornade de poils gris la bouscula et la louve,heureuse de cette promenade inattendue,commença une folle sarabande dans le sable mouillé.
Derrière dressé...queue frétillante.....Oreilles au vent...Elle arrêtait son élan en dérapages incontrolés pour finir en folles roulades qui la laissaient mouillée et boueuse...
Ses yeux jaunes semblaient rire et elle sillonait la plage,langue pendante et nez au vent...

Domy se sentait heureuse....Libre....Ces lieux lui apportaient le calme dont elle avait été privée depuis trop longtemps....
Elle avançait,rêveuse,lorsqu'elle se retrouva devant une adorable cabane...
"Serait ce la cabane de cette petite fille dont on m'a tant parlé?"se demanda-t-elle en s'approchant de la maisonnette.

Rappelant sa louve d'un léger sifflement afin qu'elle n'effraye pas l'habitante des lieux,Domy vit une colombe se poser et eut juste le temps de retenir Michka .
"Non ma belle!!!!Cette fois tu ne touches pas!!!Tu as assez croqué de pigeons comme ça ces derniers jours!"
Puis, frappant doucement contre l'huis elle appela...
"ouhouh????Y'a quelqu'un????Je crois qu'un message est arrivé pour vous..."

Domy11
Posté le: 28 Nov 2008 19:59

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La colombe dans une main, l'autre posée sur le cou de Michka, Domy vit la porte s'entrebailler sur le minois adorable d'une fillette qui ,malgré un léger mouvement de recul à la vue de l'animal,la regarda bravement en lui demandant:
"T'es qui toi ?"

Puis,se ravisant:
"Excusez-moi. Z'vous souhaite la bonne zournée. Vous avez un message pour moi, z'êtes là pour ça ?"

Réprimant un sourire,Domy lui tendit la colombe.

"Je crois que c'est un message pour vous,je me suis permis de vous le donner....Ma louve,qui n'est pas méchante au demeurant,à la facheuse habitude de croquer tout animal à plumes qui passe à sa portée...
J'aurais été désolée qu'elle vous prive de nouvelles qui sont sans doute précieuses pour vous!!"

Puis , s'accroupissant aux côtés de Michka en lui passant un bras autours du cou, elle dit à la fillette dont le visage était maintenant à sa hauteur:

"Je m'appelle Domy....Elle c'est Michka...Elle est très douce...N'aie pas peur d'elle...Tu peux même la caresser si tu veux...
Je ne connais pas encore grand monde ici....Je viens d'arriver avec ......
Enfin...Bref, je viens d'arriver à Dunkerque et je compte y rester...Je vais me marier...
J'aime tant me promener sur cette plage....
Tu es seule ici??Comment t'appelles-tu?"

Que dire à cette enfant qui la regardait de ses grands yeux interrogatifs???
Domy se sentait un peu désemparée devant le silence sérieux qui accueillait ses paroles .Elle se dit qu'elle était bien maladroite......Le manque d'habitude sans doute...Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu à converser avec un enfant quel qu'il soit.

Se relevant elle s'appréta à se retirer sur une formule de politesse qui ne lui venait pas,lorsqu'elle aperçut derrière la fillette une jeune femme qu'il lui sembla reconnaître.
Elle avait croisé de nouveaux visages depuis son arrivée mais ils se fondaient tous en un vague brouillard...Trop de monde en peu de temps ...Trop de fatigue aussi les derniers jours...

"Je ne veux pas déranger...Je me sauve...Si tu veux venir voir Michka quand je la promènerai sur la plage,ça me fera plaisirs d'avoir ta compagnie...Et à elle aussi..Elle adore jouer..."
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--Nabuchodonosor
Posté le: 28 Nov 2008 21:48

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L'ombre ne voyait pour l'instant que des femmes autour de cette cabane. C'était typique des gueuses, une gamine toute seule et voilà le poulailler qui s'excitait autour de l'oeuf à couver. Décidément elles n'étaient bonnes qu'à torcher des momes et écarter les cuisses.

Il ne pouvait s'empêcher de sourire en songeant aux plaisirs qu'il allait prendre dans quelques jours. Décidémment, il était resté trop longtemps hors du monde. Il fallait qu'il s'amuse un peu.

L'ombre s'avança légèrement dans le sable, la petite enfin sortait de sa cabane pour accueillir une brunette avec son loup. Il n'aimait pas cette bête, il allait devoir partir avant qu'elle ne le renifle.

Il plissa les yeux pour tenter de mieux voir l'enfant. Etait-ce vraiment elle ? La question demeurait, c'était il y a tellement longtemps... Il était temps pour lui de se retirer avant que le fauve ne soit lâché.

Il réfléchit un instant puis songea à regagner son trou, lorsqu'il entraparçut la blonde dans la cabane. Son sourire alors devint plus large. Il savait chez qui il se rendrait lors de sa prochaine sortie.

L'ombre rampa lentement à reculons, suffisamment pour que ceux de la cabane ne le voit, puis elle se releva, épousseta le sable sur ses vêtements et marcha du pas tranquille du promeneur. Il prenait juste quelques précautions pour qu'on ne voit pas ses traits.