Chez Kaelle

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Avana

Avana avait mené tout le monde devant la demeure de kaelle, tous étaient à présent dans la maison...

elle vit la mère truc lui lancer un regard avant de descendre... mais elle n'avait pas trés envie de la suivre... elle se doutait de ce qu'il allait se passer... à quoi servirait-elle...

elle avait plus envie de retrouver ce monstre et de la venger que de regarder cette jeune femme agoniser...

elle descendit à son tour de la carriole et alla flatter l'encolure de sa jument...
tu as fait du bon travail ma belle... merci...
l'animal était en sueur et semblait épuisé...

la jeune femme avait besoin d'être seule, elle était triste de n'avoir pas été là, elle aurait peut-être pu faire quelque chose... elle savait son amie cajoline dans de bonnes mains, la mère truc l'avait soigné et guérie et elle en ferait autant pour son amie...

elle fit faire demi-tour à la carriole et prit par les petites ruelles, elle longea ensuite la plage et rentra chez elle à pied tenant sa jument à la main...
où te caches-tu sale lache...
je finierai bien par te trouver... tu vas payer, il faut que tu payes...

elle avait le visage fermé et les poings serrés, elle était en colère et emplie de haine...

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

[dans la rue]

Caddwallon

Il était plongé dans ses pensées lorsqu'il entendit un homme parler tout seul. Encore un poivrot se dit-il et pourtant ... cette voix ... il leva les yeux

oh et puis mince... j'serai pas d'une grande utilité , j'sais pas trop m'battre moi....j'vais aller boire un coup et j'les rejoins apres!!

Le sang de l'Ecossais se figea. Il avait face à lui l'époux de Kaelle.

Bonsoir. Vous être l'époux de Kaelle ? Il s'agissait là plus d'une affirmation que d'une question. L'Ecossais chercha ses mots, il avait la gorge serrée.

Messire vous devoir rentrer vite. Grand malheur être arrivé. Dame Kaelle être gravement blessée. Edonice et Cajoline l'être aussi. Elles être en sécurité chez vous et ... courrez hatez vous.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Seblebeau

Seb etait dans ses pensées quand l'celebre Caddwallon, su'il avait peu rencontré d'ici là vint à sa rencontre ...il avait l'air affolé et triste à un point tel qu'il n'avait jamais vu personne ainsi...

Messire vous devoir rentrer vite. Grand malheur être arrivé. Dame Kaelle être gravement blessée. Edonice et Cajoline l'être aussi. Elles être en sécurité chez vous et ... courrez hatez vous.

En entendant le mot Kaelle, le sang de seb le beau ne fit qu'un tour.... il oublia sa fatigue et sa faim et se precipita chez lui...jamais il n'avait courru aussi vite de sa vie....

Arrivé à la maison il se precipita dans sa chambre sans voir personne....nul n'avait plus d'importance que sa femme...il arriva donc au pied du lit fourbu , enervé mais en un morceau....

Le choc fut terrible...Seb ne pu tenir sur ses jambes...il s'ecroula au pied du lit....tomba à genou;les larmes coulaient toutes seules...il lui prit une main....essaya de relever le nez pour voir le peu de vie qu'il restait dans ses yeux...

Ma belle mon ange.... non ...non ..

essayant de vaincre la peur qui s'installait en lui il essaya de se ressaisir mais n'y arriva pas...c'etait trop dur...

non...

en voyant les blessure qu'avait sa femme , il comprit qu'elle avait plus beaucoup de temps à vivre....Seb embrassa sa main meurtrie,pleura à chaudes larmes entre ses mains...

je veux pas... je veux pas ...restes avec moi!!!tu peux pas partir sans moi!!!
j'peux pas vivre sans toi!!

Seb ne pouvait plus bouger...plus rien n'etait important,la vie n'avait plus de sens...le monde, son monde s'ecroulait!!!

mon ange....je t'aime....tu peux pas partir...je t'aime...

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Le trajet en charrette avait été plus que douloureux. Même si Avana menait l'équipée d'une main de maitre, chaque secousse faisait souffrir Kaelle. Elle trouvait un peu de réconfort dans les bras de son frère. Elle aurait voulu que tout s'arrête mais la douleur la tenait éveillée.

D'un coup, plus un seul mouvement. Si elle avait pu, elle aurait soupiré de soulagement, mais elle savait que cela aurait simplement provoqué une nouvelle douleur. Elle accrocha ses bras autour du cou de son frère lorsqu'il grimpa les escaliers. Sentir son lit sous elle était un vrai bonheur. Aussi, elle se laissa glisser à nouveau.

Ma belle mon ange.... non ...non ..

Seb ... était celui où rêvait-elle.

je veux pas... je veux pas ...restes avec moi!!!tu peux pas partir sans moi!!!
j'peux pas vivre sans toi!!

De toute ses forces Kaelle essaya de revenir.

mon ange....je t'aime....tu peux pas partir...je t'aime...

Je suis en bas, Seb, si vous avez besoin de moi.

La voix de son frère et de son époux mêlées. Il lui fallu encore un instant pour revenir. Kaelle serra la main qui la tenait et ouvrit son oeil valide.

Moi aussi je t'aime et je serai toujours à tes côtés à ma façon. Juste là.

La jeune femme posa une main sur le coeur de son époux et tenta un maigre sourire.

Prends moi dans tes bras.

La jeune femme grimaça lorsque Seb la prit dans ses bras. Elle s'y sentait bien. Elle repensa à leur rencontre et sourit. Une larme perla au bord de son oeil, une autre suivit, d'autres coulèrent à lui suite en silence.

J'aurai aimé voir grandir nos enfant... partir sur les routes avec eux... Et qui sait... faire d'autres enfants. Je ne veux pas qu'ils me voient comme ça même s'ils sont tout petits.

Elle posa sa tête contre le torse de son époux.

Je t'aime...

Kaelle avait résisté dans l'espoir de le revoir une dernière fois. Elle se laissa aller. Elle eut une pensée pour Felina partie aux marais ... peut-être qu'elle vivrait assez longtemps pour la voir. Mais le froid envahissait tout son corps. Un frisson la secoua. Elle aurait voulu ouvrir les yeux mais ne réussit pas. D'un coup, elle se détendit, la douleur s'effaça. Ses pensées s'effacèrent. Il n'y avait plus que le noir tout autour d'elle. Elle lacha un profond soupir. Il ne lui fit pas mal. Après ce soupir, une dernière respiration, un dernier souffle. Elle n'essaya pas d'en ajouter un autre. Elle n'avait plus conscience de rien. La main de Kaelle se détacha de celle de son époux. Elle venait de lâcher son dernier souffle dans les bras de celui qui avait réussit à lui faire dire oui.

Rastignac Messages : 402 Date d'inscription : 24/08/2008

Dans les rues en direction des darioles Épicées

La Féline a du mal à prendre conscience de ce qui l'entoure. Sur le cheval derrière Communard, elle se laisse pour une fois guider. Elle n'a même pas le courage de lui parler, de le remercier de son aide et de sa présence à ses côtés mais elle se repose un instant contre lui, fermant les yeux et essayant de reprendre ses esprits.

L'image de sa nièce, baignant dans son sang, agonisant et rendant son dernier souffle ne la quitte pas. Elle se sent si las, comme jamais elle ne l'a été.

Les deux cavaliers progressent rapidement dans les rues et se retrouve sur le seuil de la demeure de Kaelle et Seb.

C'est alors que Félina sort enfin de son mutisme. Elle saute au sol, jette un regard à Communard dans lequel il peut lire toute sa peur et sa colère mêlées. Elle se précipite à l'intérieur de la maison en criant :

Edonice !! Où est Edonice !!!

Elle n'imagine pas un instant qu'à cette seconde même; son amie Kaelle vient de rendre son dernier souffle dans les bras de son époux.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Seb

Seb essayait de se recroqueviller pres de sa femme lorsqu'il senti qu'elle faisait un mouvement.... par un effort surhumain elle s'etait reveillée quelques instants et lui avait dit quelques paroles qui resteraient gravées à jamais dans son coeur .

Moi aussi je t'aime et je serai toujours à tes côtés à ma façon. Juste là.

Seb se prit à esperer ;elle allait s'en sortir, il n'y avait pas de raison...il la prit dans ses bras tout en tenant toujours sa main meurtrie et il sentit!!!
Il sentit l'energie s'en aller de se corps....son souffle s'amenuiser...sa force s'en allait et elle se detendait tout contre lui....un dernier souffle, une respiration et.....

Seb la garda contre lui un long moment; il ne pouvait la lacher...ses larmes perlaient une à une sur ses joues...il gardait les yeux fermés pour ne pas avoir à se rendre compte qu'il n'y avait plus rien....que le neant avait pris place dans son corp....

NON j'veux pas que tu partes...... je t'aime

ce cri sortit de ses entrailles et il fondit en larmes toiut en serrant toujours sa femme morte dans ses bras....

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Edonice

La petite fille était restée en bas sans bouger, personne ne faisant vraiment attention à elle, tout le monde, comme elle, hors du temps, hors du monde, avec comme seules compagnes la souffrance et la peur.

L'enfant ne s'était pas assise, n'avait pas bougé de l'endroit où elle s'était mise après être entrée, subjuguée par cette tâche rouge sur ce sol gris. Elle ne voyait que cela dans ce décors de ténèbres. Edonice avait l'impression de ne voir que la couleur rouge sang.

Lorsque le Sieur au Lait descendit de la chambre de Kaelle, l'enfant leva son visage vers lui, espérant peut-être de cet homme si proche d'Aristote aurait une réponse à toutes ces questions.

Elle resta alors la bouche grande ouverte. Lui aussi, n'était comme le reste qu'en nuances de gris. Edonice reporta son regard sur le sol, et vit la tâche rouge de sang. Ne pouvait-elle plus voir que le couleur du sang ?

Une profonde angoisse lui noua la gorge lorsqu'elle entendit un hurlement venir de la chambre à l'étage. Le cri d'un homme blessé pour qui la vie un moment s'arrêtait.

Edonice comprit que Kaelle en haut avait dû cesser de vivre et l'enfant alors se sentit aspirée dans un trou noir. Tout tourna autour d'elle et l'instant d'après elle s'écroulait sur le sol.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

La mère truc

Elle ne pouvait pas s'attendrir et compatir, pour guérir et soigner convenablement, elle devait laisser tous les sentiments de coté, et aujourd'hui cela lui était plus difficile qu'elle ne l'aurait cru. Elle prit ses affaires et montât à l'étage pour s'occuper de la jeune Cajoline, qui avait besoin de ses soins et qui était la seule hélas pour qui elle pouvait quelque chose.

Elle ouvrit doucement la porte, et entra. Cajoline était encore inconsciente, elle pourrait ainsi la soigner sans trop la faire souffrir, la pauvre femme était couverte de coupures, de coups, son bras semblait bel et bien cassé tout comme son nez...

Elle prit un linge humide et s'attela à sa tache, nettoyant les plaies, mettant une pommade cicatrisante ...s'occupant de réparer les dégâts infligés par ce fou.

Elle terminait de soigner les plaies lorsqu'elle entendit ce cri de désespoir...elle s'arrêta ...et se signa et murmura...Dieu accueillez la femme qui vient vous rejoindre

LE cri semblait avoir réveillé de sa torpeur Cajoline, les larmes aux yeux elle la regardait fixement. Elle lui adressa un petit sourire pour essayer de la rassurer

Je suis la Mère Truc, je suis là pour vous soigner - elle voyait de nombreuses interrogations dans le regards de la jeune femme et de la peine aussi, mais le temps n'était ni à l'un ni à l'autre... - . Je vais devoir vous remettre votre bras en place et ca va vous faire mal. Préparez-vous j'y vais

Dans un craquement, et un cri de douleur le bras fut remis en place, replongeant dans l'inconscience Cajoline
Elle avait fait ce qu'elle pouvait pour la jeune femme, maintenant il ne lui restait plus qu'à se remettre.
Elle se leva et ferma doucement la porte avant de redescendre

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Communard

Sur le seuil

Communard est là, maintenant planté sur le pas de la porte...

Tout en accrochant son cheval à l'anneau mural il entendait la féline entrer et réclamer après sa nièce.
Il voyait combien cette petite comptait pour elle et se maudissait d'avoir douter des bons sentiments de celle-ci.

Le regard triste, perdu il observe la scène. Une atmosphère de mort emplie la demeure il y encore peu lieu de joie et de rires.

A présent ils sont tous là. Seb, Renoan, Avana, l'écossais, la vieille mère Truc qui montait à l'étage portant divers objets, et Edonice tapie dans un coin.

Edonice !!!

La petite est là, silencieuse dans un coin de la demeure.

Le forgeron entre et sourit, il rit même, il attrape la petite à la taille, la soulève, la repose.
Il se retourne et, dans une voix entremêlée de rires, il désigne la petite.
Crie comme si il avait retrouvé un trésor perdu depuis des siècles.

Edonice !!!!!

Elle est là.... vivante !!!!! S'tait dont point son sang....

Dieu...

Merci....

Félina !!!

Tout à sa joie, aux nerfs qui lâchent, et surtout à la résolution de cette attente....
Il pensait trouver le corps de la petite mutilée et la voilà debout, visiblement choquée mais vivante.

Communard pétille, il sourit, observe les visages, va de l'un à l'autre, lance quelques mots où l'on distingue, vivante, dieu, peur, des mots entremêlés pourtant....

Il ne comprend pas, est-il seul à être heureux ? Même Seb qui les avait accompagné au marais semble éteint....

Que s'est t-il passé sur cette plage ?

Un cri vient de déchirer l'atmosphère tel une dague entrant dans les chairs.
Les regards se tournent vers le haut de la demeure, tristes, lourds.

Que se passe t-il ici bon dieu ?

Rastignac Messages : 402 Date d'inscription : 24/08/2008

Tout s’enchaîne à une telle vitesse. Communard qui fonce vers la fillette, avant même que Félina ai pu l’apercevoir.

Edonice !!!!!

Elle est là.... vivante !!!!! S'tait dont point son sang....

Dieu...

Merci....

Félina !!!

Elle les regarde tous les deux, mais constate le mutisme d’Edonice qui ne réagit pas. Puis elle balaye du regard les personnes présentes ici, visages fermés, larmes … Contrairement à Communard, elle ne réagit pas, elle reste plantée là sans faire un geste, tous les muscles de son corps tendu à l’extrême.
Kaelle n’est pas là Cajoline non plus … et un silence de mort règne dans la pièce. Une vieille femme monte à l’étage, les bras chargés …
Félina, l’esprit embrumé tente de faire le vide et de clarifier ses idées. Sa nièce ne semble pas avoir de plaies ouvertes, ce sang sur la place n’est pas le sien. Les présents ici sont entiers, et ne semblent pas blessés.
Cajoline … Kaelle … Qui était la victime de ce boucher ?
Soudain un cri déchirant rompt le silence pesant et la sauvageonne reconnaît la voix de Seb, désespérée.

Peu à peu l’horrible vérité, la seule possible s’impose à elle … Kaelle … c’est Kaelle que Seb pleure à l’étage.

La mare de sang … Kaelle. Les deux images se superposent dans l’esprit de Félina et elle comprend enfin l'effroyable. La dunkerquoise est morte … massacrée par cet homme et elle est arrivée trop tard, n’a rien fait pour l’aider. Les sentiments se bousculent en elle, la ravageant de l’intérieur.

Désespoir, colère, tristesse, fureur, incompréhension ....

Elle frisonne, elle ferme les yeux pour ne pas défaillir, se sentant comme étouffée. Quelques secondes passent qui paraissent durer une éternité pour elle.

Puis un autre sentiment s’insinue en elle …

Culpabilité.

C’est sa faute … c’est elle … Elle n’a pensé qu’à Edonice, n’a pas réfléchit aux conséquences, elle a foncé tête baissée.
Elle a soudain le sentiment que le sol s’ouvre sous ses pieds, que le sol ne la porte plus. Elle recule, d’un pas, puis de deux chancelante. Elle voit trouble, tout tourne autour d’elle. Elle réalise quand même qu’Edonice vient de s’écrouler au sol, inconsciente … c’est sa faute à elle aussi … Cet homme la voulait … il est de son sang … Un de Blayac …

Elle ne fait pas un geste vers elle, et recule encore, prête à s’enfuir.
Elle répète sans cesse les mêmes mots …

Nan … ce n’est pas possible … nan ….

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Cajoline

[Dans une chambre à l'étage]

A moitié inconsciente, elle avait néanmoins sentie des mains, un linge humide se promener un peu partout sur son corps, réveillant petit à petit les douleurs des coups qu’elle avait reçu…elle était dans un lit, elle le sentait sous elle…tout son corps lui envoyait des informations de douleurs…elle avait mal…elle se réveillait…
Un cri lui fit ouvrir les yeux…elle reconnaissait la voix de Seb…il n’était pas loin…avec Kaelle…non, non, elle ne pouvait être partie, pas elle...
Elle se serait bien mise à pleurer si elle n’avait vu une vieille femme se penchée sur elle…l’avait-elle déjà vu…elle n’arrivait pas à se souvenirs…

Je suis la Mère Truc, je suis là pour vous soigner

Ainsi c’était elle, la fameuse Mère Truc…celle qui avait soigné son amie Avana…elle se souvenait maintenant en avoir parlé …

Je vais devoir vous remettre votre bras en place et ca va vous faire mal. Préparez-vous j'y vais

Son bras…elle eut à peine le temps de se préparer…elle ne sentit que la douleur telle une tornade parcourant tout son corps lorsqu’elle lui remit en place les os de son bras cassés…elle put à peine se retenir de crier…puis plus rien le trou noir….elle ne voit pas la Mère Truc, la recouvrir, lui panser une dernière fois le bras et sortir de la pièce pour descendre...

Allongée sur le lit de la chambre d’ami, elle rêve…elle revient ou elle vat à la plage ...elle ne sait pas trop...elle sait juste qu'elle est avec Edonice et Kaelle…elles ont passé un moment agréable…c’est étrange, elle a mal, chaque respiration lui fait mal…soudain il fait noir…pourtant il y avait du soleil…une ombre…menaçante…l’ombre avance encore et encore pour les englober toutes les trois…et elle ne peut rien faire…

Elle se réveille en sursaut pleine de sueur…ce…ce n’était pas un rêve…elle laisse couler doucement les larmes… elle se souvient…elle vient de perdre une amie…

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

Edonice n'avait pas été consciente de l'entrée de sa tante, de la joie de Communard qui l'avait prise dans ses bras. Elle était revenue à elle en sentant un peu de chaleur humaine contre son corps d'enfant.

Avant qu'elle n'ouvre les yeux, elle songea à ses parents mais c'est près de sa tante qu'elle pensait être lorsqu'elle revint vraiment à elle. Elle fut surprise de voir que c'était le grand ami blond de Félina qui lui prodigait autant de tendresse.

Lorsqu'il la reposa à terre, la petite s'élança vers sa tante. Elle l'entendait qui ne cessait de dire :

Nan … ce n’est pas possible … nan ….

L'enfant ne se jetta pas dans ses bras, mais elle s'écroula sur le sol aux pieds de sa tante :

"Pardonne-moi tata, ze sais qu'c'est d'ma faute. Sans moi l'aurait pas tué Kaelle. C''était ta seule amie. Pardonne-moi tata."

La petite s'effondra en larmes, s'accrochant aux bottes de Félina.

"Z'te promets qu'z'vais y aller. Mais pardonne moi..."

La petite ne parvenait plus à prononcer d'autres mots audibles tant ses pleurs enrouaient sa gorge.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Renoan

Le cri de Seb raisonna dans la tête de Renoan. Il ferma les yeux, se signa et laissa couler les larmes sur ses joues.

Seigneur, accueillez ma soeur.

Il ne put en dire plus, sa voix s'étranglait, sa gorge se serrait à un tel point qu'il crut étouffer.

Il rouvrit les yeux et vit l'enfant à terre et Felina

"Pardonne-moi tata, ze sais qu'c'est d'ma faute. Sans moi l'aurait pas tué Kaelle. C''était ta seule amie. Pardonne-moi tata."
"Z'te promets qu'z'vais y aller. Mais pardonne moi..."

Il s'avança vers elles, et s'agenouilla prenant l'enfant dans ses bras.

Ne dis pas ça Edonice, tu n'es en rien responsable de la folie de cet homme.
Ne rejoins pas cet homme, Edonice, sinon la mort de Kaelle n'aura servi à rien. Tu comprends ?

Il attendit à genoux à coté de l'enfant, avait-elle seulement compris ce qu'il venait de lui dire ?
Il était maculé du sang de sa soeur, il s'en rendit compte en voyant ses mains rougies qui tenaient la petite fille. Il se demandait s'il n'allait pas plus effrayer l'enfant que la rassurer. Kaelle lui aurait sans doute dit une boutade. En y pensant un nouveau sanglot monta, lui remplissant les yeux de larmes. Elle lui manquait déjà....

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Communard

Tandis qu'il essaie de comprendre ce qu'il se trame Communard voit la petite se diriger vers sa tante.

Il ne saisit toujours pas... Kaelle soigne visiblement quelqu'un à l'étage avec la Mère Truc, le cri en est la preuve mais l'attitude des présents le dérange.

Et ce cri n'était pas inconnu, c'était Seb.... qu'il avait entrevu bien portant il y a peu...

Et pourquoi Félina n'est pas heureuse de retrouver sa nièce...

Mais déjà la petite se met à parler à sa tante, le coeur de Communard semble s'arrêter quand la brume d'excitation qui noyait ses pensées se dissipe.

"Pardonne-moi tata, ze sais qu'c'est d'ma faute. Sans moi l'aurait pas tué Kaelle. C''était ta seule amie. Pardonne-moi tata."
"Z'te promets qu'z'vais y aller. Mais pardonne moi..."

Chaque mot est un poignard qui s'enfonce au plus profond de son coeur....
Chaque phrase creuse l'abime qui semble s'ouvrir sous lui, chaque son le ramène à une réalité qu'il voudrait niée.... qu'il ne peut penser....

Kaelle n'est plus...

Le solide forgeron manque alors de défaillir, mélange d'impuissance, de volonté de nier la vérité qui maintenant se lève devant lui telle une vague prête à l'engloutir.
Comment une telle chose est-elle possible... Pourquoi le bonheur a t-il choisi le malheur pour partenaire indissociable ?

Dans sa sagesse d'homme d'église Renoan s'en vient réconforter la petite, il sait trouver les paroles justes pour parler à l'enfant.

Ne dis pas ça Edonice, tu n'es en rien responsable de la folie de cet homme.
Ne rejoins pas cet homme, Edonice, sinon la mort de Kaelle n'aura servi à rien. Tu comprends ?

Cet homme.... le cavalier est donc la cause de la mort de son amie. L'once de tendres sentiments, de pensées naïves viennent d'être gommées en son âme.
Lui qui errait sans but véritable en a trouvé au moins un.... bien temporaire et sans nul doute dangereux.

Figé à quelques pas de Renoan et de la courageuse enfant il s'adresse à elle...

Renoan a raison p'tiote... ta place est ici, auprès d'gens qui t'aiment et qui ne diffusent pas la mort autour d'eux.

Communard a parlé vite, de peur que sa voix ne tremble.
Il a surtout tenté de ne pas trahir sa rage, de conserver un tant soi peu de sang froid et faire comprendre à la petite que dorénavant cette histoire devait être réglée.... entre adultes et au plus vite.

Ne pouvant soutenir le regard de cette enfant Communard tourne les talons et prend la direction de l'escalier.
Il monte rapidement les quelques marches de bois grinçant, arrive sur le palier et ouvre la porte d'un coup sec.... sans retenue... ni tact pour les présents....

Son regard a du mal à se détacher du corps de Kaelle mais il arrive à le poser sur Seb.

Au bout de quelques instants il prend la peine de parler, de demander la permission de se joindre à eux, un instant.

Seb.... je peux ? J'voulions juste lui dire....

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Seblebeau

Seb avait passé un long moment à tenir sa femme dans ses bras... il ne pouvait bouger, il voulait sentir la chaleur qui peu à peu la quittait...

Lorsque Communard monta , il ne l'entendit pas pour comencer et ne lui repondit pas puis il finit par comprendre qu'il devrait partager sa peine, laisser ses amis venir la voir... c'est donc à regret qu'il la reposa dans son lit; il remonta les draps jusqu'à sa poitrine de telle sorte qu'on ne vit plus la blessure... l'oeil ; il ne pouvait faire grand chose mais il se debrouilla pour le cacher quelquepeu avec l'oreiller....

ainsi arrangée , Kaelle semblait dormir et cela aurait pu berner ceux qui ne la connaissaient pas....ceci fait , Seb alla s'assoir sur le banc au fond de la chambre; il avait perdu toute force et c'est le seul endroit qu'il avait trouvé pour pouvoir se reccueilir seul tout en restant pres d'elle...

Sans une seule parole il fit comprendre à Communard qui etait resté sur le pas de la porte qu'il pouvait entrer et venir embrasser celle qui avait toujours été son amie...il savait bien que les autres ne tarderaient pas ...ils avaient bien l'droit apres tout, il etait pas l'seul à souffrir ...

C'est donc abbattu sur son banc qu'il regarda Communard s'approcher...

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Je n'ai plus accès aux fora ... pourriez vous poster ceci pour moi à dunkerque? j'ai oublié hier soir... (soit sur le rp en cours soit sur le hrp)

Je voulais dire un dernier merci à ceux qui ont participer au magnifique RP de départ de Kaelle.
Vous m'avez tous autant que vous êtes, émue jusqu'aux larmes. Bah vi j'suis sensible. Je suis vraiment touchée.

Un très grand merci à tous, s'il est vrai que vous allez me manquer, je ne pourrai jamais vous oublier.

N'ayant plus accès au fora, je ne peux venir le faire moi même. Merci à mon petit messager aussi.

Que le RP vive à Dunkerque

LJD Kaelle

Rastignac Messages : 402 Date d'inscription : 24/08/2008

fait

Communard

Le pas est lourd quand Communard s'approche du lit....

Pendant cet instant qui lui parut une éternité il a regardé Seb ajuster le drap sur le corps de son épouse.
Ce corps qui il y a quelques temps encore donnait la vie, le voilà maintenant inerte, victime de la barbarie d'un homme.

Communard ne doit pas flancher.... Seb aura 2 enfants à élever, à soutenir, auxquels il faudra expliquer, panser les plaies du coeur...

Lui n'aura pas cette charge et pourtant chaque pas le rapproche de cette vision d'horreur.

Communard regarde maintenant Kaelle... une larme s'en vient couler sur sa joue durcie par le froid et les épreuves de cette nuit.
D'un geste, il essuie ces sentiments qu'il ne veut montrer.

Il se baisse doucement, posant sa main sur celle de Kaelle... Cette main avec laquelle il a lancé des poissons, joué à la soule, porté des seaux d'eau, trinqué.
Tendrement, rapidement, il dépose un baiser sur le front de Kaelle.

Seuls quelques mots sortent de sa bouche.

Adieu mon amie...

Communard se relève maintenant et son regard se porte sur Seb.

Je n'ai pas de mots Seb.... J'srai toujours là......

Communard regarde une dernière fois ce corps sans vie....
Il n'a plus qu'une idée en tête.... vengeance.

Sans attendre de réponse il quitte la pièce.

Vengeance.

Rastignac Messages : 402 Date d'inscription : 24/08/2008

Le regard de la Féline passe d'Edonice, accrochée à ses bottes, lui demandant pardon à tous les présents de cette pièce.

Elle reste silencieuse, murée dans un mutisme effrayant, incapable de faire le moindre geste de tendresse envers la fillette en larmes à ses pieds. Soudain Renoan la prend dans ses bras et se charge de faire ce que la sauvageonne ne peut pas faire : la rassurer, la consoler.

Les mots du Diacre parviennent à peine jusqu'à Félina, glissant sur elle, comme tout le reste depuis qu'elle a compris l'affreuse réalité. Puis c'est Communard qui s'adresse à la petite, puis grimpe à l'étage, voir Kaelle ... lui faire ses adieux.

Félina n'a jamais manqué de courage, mais en cet instant, elle est incapable de faire comme le forgeron, elle ne veut pas la voir. Elle ne veut pas croiser le regard de Seb, elle est coupable, c'est de sa faute ... Elle n'a pas su, elle n'a pas pu la protéger.

Égoïste, elle n'a pensé qu'à sa famille, mais jamais à cette possibilité qu'il tue son amie, la belle Kaelle.

Une unique larme coule le long de la joue de la jeune femme, larme qu'elle balaye aussitôt d'un geste rageur de la main. Elle les regarde tous, ses lèvres remuent mais aucun son n'en franchit la barrière.

Puis elle recule de nouveau, se retourne et franchit les derniers mètres qui la sépare de la porte. Sans un geste ni un mot de réconfort pour sa nièce, la Féline prend la décision la plus lâche de toute sa vie, mais la seule qu'elle puisse prendre : la fuite.

Elle se précipite dehors, avec déjà une seule obsession : se venger. Elle va le tuer ... pour elle, pour Kaelle, pour la ville.

Vengeance !

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

Edonice ne trouva chez sa tante qu'une froide indifférence, qui, si elle n'avait été aussi choquée aurait encore valu à la Féline une scène mémorable de l'enfant. Mais là dans les bras de son Sieur au Lait, la petite fille reprenait un peu vie.

Tout autour d'elle avait toujours ces couleurs étranges mais elle sortait de la torpeur dans laquelle cette mort subite sous ses yeux l'avait plongée. Les douces paroles du diacre commençait à pénétrer son cerveau et elle commençait à se demander si elle devait ou non se rendre chez son oncle.

Tout le monde avait l'air de dire que ce n'était pas de sa faute, mais il ne savait pas le marché ignioble que son oncle venait de lui proposer. Il serait toujours temps plus tard. Il lui avait laissé jusqu'à la mise en terre de Kaelle pour venir le rejoindre.

Edonice leva son petit visage ravagé vers le diacre, et des larmes encore sur ses joues devenues pâles, elle lui demanda d'une toute petite voix, à peine plus forte qu'un murmure :

"Tu crois qu'z'ai droit d'aller lui dire au revoir ?"

L'enfant ne savait pas si elle le courage de voir Kaelle sans pleurer mais elle devait lui dire avant qu'elle ne puisse plus le faire qu'elle l'aimait. Elle n'avait pas pu le faire pour ses parents quand les pirates étaient venus, mais là, elle voulait prendre le temps de le lui souffler avant que son âme ne soit avec les anges.

"Maman m'disait qu'les anzes restent touzours avec nous une fois que les zens sont montés au ciel."

Pour la petite fille, Kaelle ne pouvait être qu'un ange. Elle avait trouvé auprès d'elle un peu de la douceur de sa mère et c'était la jeune morte qu'elle considérait bien plus comme sa tante que Félina qui venait de prendre la fuite.

Rastignac Messages : 402 Date d'inscription : 24/08/2008

Renoan

Renoan ne fut pas surpris de voir sortir Felina, elle était si bouleversée que cela était fort compréhensible.

"Tu crois qu'z'ai droit d'aller lui dire au revoir ?"
"Maman m'disait qu'les anzes restent touzours avec nous une fois que les zens sont montés au ciel."

Oh oui tu as bien raison Edonice, Kaelle est sans nul doute maintenant avec les anges. Elle va nous manquer et c'est normal, mais de là haut je suis sur qu'elle veillera sur nous. Je t'emmène auprès d'elle.

Il porta Edonice dans ses bras et monta l'escalier. Il portait l'enfant comme on porte un précieux trésor, sa soeur avait donné sa vie pour protéger cet enfant, elle était pour lui comme son bien le plus précieux, tout comme ses propres enfants.

Arrivé devant la porte il marqua un temps d'arrêt. Il frappa doucement, et entra.

Seb était assis, anéanti par le chagrin. Il avait paré le corps de Kaelle avec tant d'amour qu'elle était toujours aussi belle, malgré les blessures que ce démon lui avait infligées.

Il s'agenouilla pour poser l'enfant et se releva doucement, gardant la main de la petite fille dans la sienne.

Rastignac Messages : 402 Date d'inscription : 24/08/2008

"Seblebeau"

Seb avait vu lers amis de Kaelle arriver chacun à leur tour dans la chambre pour saluer une fois encore Kaelle...il n'avait pu soutenir leur regard, n'avais pu dire une seule parole; sa peine etait trop grande,ses forces l'avaient abandonné.Il avait passé un temps inconsiderer à regarder sa vie defiler;depuis qu'il l'avais rencontré , il etait l'homme le plus heureux du monde...cette année aupres d'elle , il l'avait passé dans la joie : la rencontre, le mariage, l'arrivée des jumeaux etaient des souvenirs qu'il ne pourait partager avec personne d'autre!!

Mais tout cela n'etait maintenant qu'un souvenir...tout ça aneanti par un seul homme!! il l'avait deja traqué en vain mais cela devait cesser...oh oui cela allait cesser.

Lorsqu'il avait vu Felina s'en aller si vite il avait compris ou elle allait;il savait qu'elle aussi souffrait et qu'elle avait bien plus de force interieur que lui; Seb etait trop vidé de tout pour la suivre au premier abbord mais les minutes, les heures passant , sa haine ruminait de plus en plus; la tristesse etait remplacée par un exces de fureur de plus en plus grand... le petit Seblebeau charmeur et gentil disparaissait pour laisser kla place à un etre dont il ne soupconait meme pas l'existance; la fureur etait en lui et ne partirait que lorsque celui qui avait tué sa femme perirait !!

Tout à coup donc, à la surprise de tout le monde, seb se leva de sa chaise. Il alla embrasser doucement sa femme; prit son epée à elle et s'en alla sans que personne eut le temps de reagir... il savait ou aller, il savait que Felina l'avait precedée, il savait qu'il arriverai peut etre trop tard mais meme si le nobliot etait deja mort , il lui prendrait son coeur et le jetterai aux cochons!!!

Je reviens...

Rastignac Messages : 402 Date d'inscription : 24/08/2008

Edonice

Edonice trouva un certain réconfort lorsque Renoan la porta dans ses bras pour monter l'escalier. La petit se blottit contre lui et en fermant le yeux, elle retrouva presque la chaleur et la force de son père.

Elle savait que son Sieur au Lait venait de perdre sa soeur et qu'il devait être triste, pourtant il restait digne dans sa douleur et elle l'admirait pour cela. Elle, elle ne faisiat que pleurer.

Lorsqu'il la déposa sur le sol, Edonice lui sourit :

"Mici beaucoup."

Elle se tourna alors vers le corps sur le lit et parvint à sêcher ses larmes d'un revers de la main pour pouvoir voir Kaelle une dernière fois. Elle était presque aussi belle que dans son souvenir. Sa blessure à l'oeil n'était presque plus visible et elle semblait dormir.

La petite fille se pencha alors sur le corps posa sa main sur les grands doigts de Kaelle en une dernière caresse. Ses lèvres vinrent presque toucher une oreille de la jeune femme et elle lui murmura :

"Z'voulais pas qu'i't'arrive du mal. Z't'aime et z'espère que des nuazes tu m'en voudras pas. Z'te promets d'veiller sur tes enfants et sur le chat qu'tu m'as donné. Sois heureuse et protèze nous."

Edonice se releva puis remit sa petite main dans celle chaude de Renoan.

"On peut redescendre maint'nant. On fait quoi pour la suite ?"

Rastignac Messages : 402 Date d'inscription : 24/08/2008

-La_Mere_Truc

Elle était redescendue, le silence dans la maison était pesant et lourd, la mort de Kaelle avait bouleversé tous ceux qui étaient là, et bouleverserait tout Dunkerque pendant longtemps.

Elle avait fait de son mieux pour soigner Cajoline, maintenant la jeune femme n'avait plus qu'à guérir, se serait long surtout pour son bras et ses cotes, le reste de ses blessures guériraient vite.

Elle réunit ses affaires, rangea un peu la pièce, tandis que la petite et le père Renoan étaient montés dire adieu.
Elle n'avait pas sa place ici, il était temps pour elle de quitter la maison.
Jetant un dernier regard dans la pièce, elle sortit, se promettant de revenir voir la jeune Cajoline, la Mère Truc ne laissait pas ses patients comme cela sans prendre de leur nouvelles de temps à autre.

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

Le décès de Kaelle semblait avoir plongé les derniers occupants de la maison dans une sorte de paralysie. La petitye fille laissa le frère avec la soeur et gagna la chambre à côté.

Cajoline était allongée sur un lit. Elle était en piteux état mais semblait vouloir vivre. Comme elle paraissait dormir, l'enfant n'osa pas s'approcher plus. Elle lui envoya un baiser du pas de la porte, se prmettant de venir la voir dès le lendemain.

Elle sortit discrètement de la chambre et gagna la dernière pièce. Les deux jumeaux dormaient à point fermés et la petite fille s'en approcha.

"Z'vous promets d'veiller sur vous tant qu'ze serai dans la même ville qu'vous."

Edonice donna un baiser sur le front de chacun des enfants et quitta l'étage.

Elle descendit tristement les escaliers, jeta un dernier regard autour d'elle où tout était toujours sans couleur, et sortit discrètement de la maison où le malheur régnait par sa faute.

» Chez Domy et Fabrizio