La plage de Dunkerque

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Edonice

Edonice sourit aux deux jeunes femmes. Elle avait trouvé auprès d'elle un peu de l'affection de sa mère. Comme deux grandes soeurs qui veillent sur la plus jeune.

Elle glissa une main dans chacune des paumes et elles prirent
toutes les trois le chemin des marécages. Au loin la plage s'avançait
vers elle comme le soleil disparaissait dans la mer.

L'enfant avait toujours aimé ce spectacle. Elle leva le visage vers les deux grandes et leur sourit.

"Mici d'être venue avec moi. Ze crois que sans vous, z'aurai eu du mal à arrêter tata et mon oncle. S'il l'est ..."

La petite gardait le secret espoir
que le Méchant ne soit pas celui qu'il prétendait être. Elle imaginait
difficilement sa mère, qui avait certes du caractère mais qui était
douce et dévouée aux autres, avoir un tel homme comme frère.

Elles étaient maintenant sur la plage et l'enfant plissa les yeux.
Il lui semblait qu'une silhouette venait vers elles. Qui donc pouvait
être de sorti par un temps pareil ?

Elle vit une mèche de cheveux blonds et lâcha la main des deux femmes. C'était surement l'ami de Félina.

"Sieur Communard ? Où est tata?"

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

"Mici d'être venue avec moi. Ze crois que sans vous, z'aurai eu du mal à arrêter tata et mon oncle. S'il l'est ..."

A présent, elles avançaient toutes trois vers la plage, bien loin des rues et des ruelles sécurisantes de la ville. La présence de Cajoline rassura Kaelle, la jeune femme ne serait pas de trop à leurs côtés. Edonice s'était calmée et ... leur lacha la main à l'approche d'une silhouette masculine.

"Sieur Communard ? Où est tata?"

Certes, l'homme était blond, mais ... Kaelle était certaine d'une chose, ce n'était pas Communard qui s'approchait d'elles...

Edonice ! reviens ici ! cria-t-elle avant de réaliser qu'il s'agissait peut être de son oncle et qu'elle jetait l'enfant dans ses bras. Le coeur de Kaelle accéléra, elle lança un regard à Cajoline et resserra sa prise sur la dague de Felina.

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

Cajoline22
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Cajoline tenait la main d’Edonice, elle était émue de sentir cette petite main dans la sienne.
Elle avait appris à l'aimer comme une petite sœur, elle qui n’en avait jamais eu, elle voulait la protéger comme elle aurait voulu qu'on l'a protege elle.

Elle ne put s’empêcher de sourire lorsque la petite leva le visage vers elle et Kaelle en souriant

"Mici d'être venue avec moi. Ze crois que sans vous, z'aurai eu du mal à arrêter tata et mon oncle. S'il l'est ..."

Elles étaient sur la plage, le soleil se couchait, et la silhouette d’un homme s’approchait, Edonice lui lâcha la main et se dirigea vers celle-ci.

"Sieur Communard ? Où est tata?"

La petite se dirigeait vers la silhouette croyant qu'il sagissait de Commuard, elle n'arrivait bien à voir qui cela était mais elle n'avait pas l'impression qu'il s'agissait de lui. Elle allait crier de revenir à Edonice mais déjà Kaelle le faisait

Edonice ! reviens ici !

Elle sentait le stress dans la voix de Kaelle, leur regards se croisèrent un instant, sa main se resserra sur sa propre dague et sa gorge se serra.

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

--Nabuchodonosor
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L'aubaine était trop belle et son sourire de hyène se dessina sur son visage aux traits pourtant agréables. Il espérait trouver la gamine en ville pendant que la "tante" était occupée chez lui et elle se jetait littéralement dans ses bras. Le destin était avec lui.

Elle le prenait pour un autre et elle ne le reconnut que trop tard. Il avait déjà étendu sa main sur elle et lui saisissait avec force l'épaule. A la grimace que fit la gamine, il se rapela que c'était celle qu'il lui avait démise et il appuya encore plus fort enfonçant profondément ses doigts dans l'omoplate.

Lorsque sa prise fut bien assurée, il projeta de toutes ses forces la petite derrière lui. Elle s'écrasa quelques pas plus loin sur le sable gelé, étourdie par ce qui venait de se passer.

Lui, se concentrait déjà sur les deux femmes. Deux blondes qu'il connaissait bien. Deux des âmes charitables qui couvent la gamine, la pêcheuse et la bourgeoise. Apparemment, elles ne comprennaient pas les leçons. Cette fois-ci elles allaient apprendre.

Il avait sa dague à gauche, son épée dans son baudrier à droite. Il ne sortit que la plus langue des deux lames et sourit aux deux femmes. Il savait qu'il n'aurait pas besoin de plus pour s'en débarrasser.

Il ne devait pas attendre qu'elles se regroupent. Il fonça sur Kaelle, lui envoyant son poing directement dans la machoire. La jeune femme s'écroula en arrière, engourdie sous le coup.

Il se retourna alors immédiatement vers la pêcheuse. Un simple regard lui suffit pour savoir que son épée lui serait d'une aide dérisoire. Elle n'avait pas dû prendre beaucoup de leçons. Il leva bien haut son arme et se mit à lutter contre la jeune femme en assenant de grands coups puissants.

Elle ne pouvait que reculer face à ces assauts de plus en plus puissants. Elle tenta bien une parade et il en profita pour lui envoyer son pied dans la hanche droite, la déséquilibrant.

Il porta alors un coup plus fort avec son épée, si puissant qu'elle dû la lâcher pour que son poignet ne se brisa pas. Elle avait perdu, elle le savait et face à son regard apeuré il sourit.

Il lui envoya alors un autre coup de pied, dans l'estomac cette fois, lui coupant le souffle. Elle s'agenouilla sur le sable, tentant de reprendre un peu d'air. Il leva son épée, prêt à la décapiter, lorsqu'un plaisir sadique lui vint en tête.

Il leva le genou et lui envoya un coup en plein visage, lui brisant le nez. Cajoline tomba en arrière, hurlant de douleur. Il s'approcha alors d'elle et fit pleuvoir sur la pauvre jeune femme des coups de pieds puissants. Il visa le ventre à plusieurs reprises sourit lorsqu'il entendit des côtes se briser.

Elle s'était recroquevillée, tentant de se protéger de ses bras et de ses jambes. Lorsqu'il lui brisa le bras, elle hurla avant de perdre connaissance. Ce cri inhumain venait de faire revenir à elle sa bourgeoise qui se mettait vaillamment sur ses pieds, sa dague à la main.

Il dû abandonner sa première proie et se tourna vers Kaelle, son épée à la main.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Tentant de se remettre du coup de poing à la mâchoire la jeune femme, un peu sonnée, rattrapa sa dague tombée non loin. Le cri de Cajoline la ramena à la réalité et elle se releva.

Une dague contre une épée, elle n'avait pas de grandes chances. Posant machinalement sa main à sa ceinture, elle réalisa qu'elle avait laissé sa propre épée à la maison. La maison, pourvu que Seb ait mit les jumeaux à l'abri et qu'il soit parti rejoindre Communard et Felina.

Le sourire carnassier de son adversaire ne lui faisait pas peur cette fois, il fallait sauver Edonice. Elle esquiva le premier coup d'épée se déportant sur le côté pour se mettre à l'abri. Un coup d'oeil vers Edonice, la fillette, non loin se réveillait doucement.

Cours au marécage Edonice ! va prévenir Felina ! file ! je le retiens file !

Qu'importe ce qui pouvait lui arriver, il fallait sauver l'enfant. L'homme déconcentré, se retourna vers la fillette, un geste qu'il aurait à regretter. Kaelle en profita pour lui porter un coup de dague au visage. Le cri de rage de l'homme la fit sourire. Elle savait qu'elle ne tiendrait pas longtemps, mais il fallait qu'elle tienne le plus longtemps possible.

A nous deux Blayac ! Moi vivante, tu n'auras jamais cette enfant !

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

Edonice courait vers l'homme. Elle se rendit compte trop tard que ce n'était pas l'ami de sa tante mais son oncle. Il lui saisit aussitôt l'épaule qui avait déjà tant souffert et l'envoya s'effondrer un peu plus loin dans le sable.

Il lui fallut le cri de désespoir de Cajoline pour revenir à elle. Elle tenait à peine sur ses pieds quand elle entendit Kaelle lui hurler de s'enfuir :

"Cours au marécage Edonice ! va prévenir Felina ! file ! je le retiens file !"

Courir et les laisser là ? Dans le marécage ? La petite se souvenait de l'odeur horrible, de tous les détours qu'elle pouvait faire sans retrouver son chemin. Elle avait été terrorisée alors qu'elle était avec le Sieur au Lait. Alors seule ...

Afin de cacher sa peur, elle fit mine d'avoir un geste de courage. Elle courut de ses petites jambes vers Cajoline, n'osant pas regarder les tas de sang à ses pieds. Elle ramassa l'épée de la jeune femme et fonça maldroitement sur son oncle.

Kaelle venait de le frapper au visage et il avait tout son attention sur elle. La petite voulait juste lui planter la lame dans le mollet mais elle se prit les pieds dans sa jupe et s'effondra dans le sable, se coupant elle-même avec l'épée dans le gras du bras.

Elle hurla de douleur, regardant sa chemise déchirée que le sang teintait déjà de rouge. La petite pleurait se tenant son bras en sang de sa main encore valide.

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

--Nabuchodonosor

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La bourgeoise hurlait à sa nièce de s'enfuir. Le temps qu'il porte les yeux sur la gamine elle venait de l'attaquer de sa dague. Elle avait fondu sur lui. Du coin de l'oeil, il avait vu une ombre et le temps qu'il bouge, elle venait de lui entailler toute la joue.

Il hurla plus de colère et de dépits que de douleur. La garce avait osé le blesser et peut être même le défigurer ! Elle ne le savait pas encore mais elle venait de signer son arrêt de mort.

Il la regardait droit dans les yeux, lorsque quelque chose s'effondra à ses pieds. La gamine venait de s'entailler le bras avec l'épée de la pêcheuse. Elle avait beau être courageuse, elle ne serait plus d'un grand secours à sa précieuse amie. Il prit le temps de lui envoyer un coup de pied dans le ventre en même temps qu'il faisait voltiger l'épée plus loin.

La bourgeoise maintenant... Elle allait payer.

Il fonça sur elle en courant. Profitant de son poids et de son adresse, il croisa son épée contre sa dague, appuyant de toutes ses forces. Elle tenta de résister, avant de tomber en arrière. Cette fois-ci, il suivit la chute de sa victime et s'effondra sur elle.

Il lâcha alors son épée avant d'arracher la dague de la jeune femme de sa main. Elle venait de lui entailler le doigt dans la bagarre. Il se vengea aussitôt. Appuyant un peu plus son corps sur elle pour l'immobiliser, il maintint la main de la jeune femme sur le sable froid, leva la dague et lui trancha l'auriculaire de la main gauche. L'alliance tomba du moignon qui restait roulant un peu plus loin que le doigt maintenant seul.

Il planta alors son regard dans celui de Kaelle et lui sourit tendrement :

« Tu n'as pas voulu écouter mon avertissement, tant pis pour toi. »

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

En voyant Edonice rouler plus loin à cause du coup de pied de celui qui se dit son oncle, la rage de Kaelle se décuple. Elle revoit sa fille entre les mains de ce fou sanguinaire. Il la charge, elle résiste aussi longtemps qu'elle peut, mais il est fort et il fini par la pousser au sol.

Il est sur elle à nouveau, mais cette fois la jeune femme ne tremble pas. Dans la chute, elle l'entaille. Elle s'accroche un peu plus au manche de sa dague, mais il finit par lui arracher. Elle sert les dents quand il lui tranche le doigt, elle ne criera pas. Elle ne veut pas lui faire ce plaisir mais ne peut s'empêcher de gémir à cause de la douleur.

« Tu n'as pas voulu écouter mon avertissement, tant pis pour toi. »

Le sourire de l'homme l'écoeure, elle lui crache au visage et répète.

Tu n'auras pas cette enfant !

Elle a juré de protéger Edonice, elle le fera. Elle sait de quoi elle est capable. Il faut qu'elle gagne du temps pour que Felina et Communard se rendent compte qu'il n'est pas dans sa tour et qu'ils partent à sa recherche... Il faut sauver Edonice de cette brute. Pour cela, Kaelle tiendra le temps qu'il faudra. Il est violent, mais de là à tuer...

Il la coince sous son corps, kaelle tente de bouger mais en vain, elle est prisonnière de cet homme beaucoup trop fort pour elle.

Mercenaire Messages : 81 Date d'inscription : 29/08/2008

--Nabuchodonosor
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Il ragea de ne pas l'entendre crier lorsqu'il lui coupa un doigt. Et elle venait même encore le défier en lui crachant au visage.

"Tu vas souffrir espèce de garce !"

Il hésita un instant. Et lorsqu'une idée de génie lui vint, son sourire revint sur ses lèvres. Il lui passa son bras libre sous la carotide, appuyant suffisamment dessus pour qu'elle ait du mal à respirer.

Il se pencha alors près de son oreille et lui murmura :

"Regarde la bien cette gosse, c'est la dernière chose que tu vas voir de tes deux yeux."

Il approcha alors la dague de la jeune femme de son oeil droit. Il lut cette fois de la terreur dans ses yeux mais toujours pas un cri. Il avança lentement, très lentement la lame. La paupière se ferma mais il sourit encore plus.

"Rien ne te protégera. Mais ne t'inquiète pas je vais y aller suffisamment doucement pour ne rien abîmer d'autre."

La dague maintenant touchait la peau. Il prit une profonde inspiration et enfonça encore un peu. Le sang gicla quand la lame traversa la paupière s'enfonçant dans l'oeil qui jamais plus ne verrait.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Cajoline

Sa pire crainte arrivait, la petite se précipitait vers ce fou sans s’en rendre compte, et il était maintenant trop tard, déjà il posait la main sur elle, lui broyant l’épaule qu’il lui avait démise puis la projetant derrière lui violement.

Elle sortit son épée, prêt à tout contre ce fou, il fallait faire quelque chose et elle ne comptait pas reculer même si la peur s’emparait légèrement d’elle lorsqu’elle aperçu dans son regard une lueur de folie.

Déjà il se précipita sur Kaelle, avec une rapidité étonnante, lui assenant un coup de poing dans la mâchoire qui la fit s’écrouler sous
le coup.

Elle n’eut pas le temps de se précipiter sur lui pour lui assener un
coup que déjà il se retournait vers elle et lui faisait face.

Le combat s’engagea entre eux, elle faisait de son mieux mais les
coups qu’il donnait étaient puissants et elle n’avait pas encore assez
de pratique dans le maniement de l’épée. Elle reculait encore et
encore, elle sentait bien qu’elle ne tiendrait pas longtemps, il était
bien plus aguerri au combat qu’elle.

Elle essaya le tout pour le tout et tenta une parade qu’elle avait
récemment apprise mais il l’esquiva et en profita pour lui assener un
coup de pied dans la hanche, la déséquilibrant. Elle tentait de le
retrouver, mais il profita de cet instant pour lui assener un coup bien plus puissant que les autres qui lui fit lâcher son épée.

Elle se recula la peur dans les yeux, il allait la tuer, elle le
voyait dans son regard et dans le sourire qu’il avait. Elle se
souvenait de ce qu’il avait fait à Avana, et à tous les autres, elle
avait peur mais elle ne mourrait pas sans lutter mais le pouvait-elle
vraiment ?

Il lui envoya un coup de pied dans l’estomac qu’elle ne put éviter,
sous le coup elle eut le souffle coupé et tomba sur le sol essayant de reprendre de l’air, elle eu à peine le temps de le faire qu’elle
ressenti une douleur atroce dans le nez qui la fit basculer en arrière.

Elle senti un gout de sang dans sa gorge et sur son visage, il lui
avait cassé le nez. Elle devait réagir se lever et l’affronter, mais
déjà elle sentait des coups pleuvoir sur tout son corps.

Elle se recroquevilla pour se protéger, comme elle l’avait si souvent fait avec son père, mais là les coups qu’elle recevait étaient
bien plus puissants que ceux de son enfance.

Elle sentit ses côtes se briser, la douleur était presque insurmontable, elle sentait sa dernière heure venir, bientôt il se
lasserait et utiliserait son épée pour la tuer. Elle ne voulait pas
mourir pas maintenant, pas comme cela, pas alors qu’elle était de
nouveau heureuse dans la vie…

Elle faisait de son mieux pour se protéger des coups, elle avait
mal partout, sur tout le corps, mais ce n’était encore rien comparé à la douleur qu’elle ressentit lorsque son bras se brisa.

Arrrrrrrhhhhhhh

La douleur était telle, qu’elle traversa tout son corps, lui arrachant un cri presque inhumain et lui faisant perdre connaissance, tandis que le drame continuait sur la plage

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Elle le voit enrager et elle sourit. Gagner du temps toujours et encore. Pour Edonice, pour que d'autres accourent attirés par le cri de Cajoline. La jeune femme est-elle encore en vie ? Elle espère que oui.

Kaelle écoute à peine ce que l'homme lui raconte. Elle doit tenir, elle respira mal alors qu'il lui écrase la gorge de son bras. Elle ne crie pas elle ne lui fera pas ce plaisir là. Elle étouffe, recherche son souffle. Un regard vers Edonice, elle croit voir l'enfant respirer doucement, c'est le plus important. Mais elle cède à la peur lorsque la dague se rapproche de son oeil.

Elle a peur mais ne criera pas elle ne lui fera pas ce plaisir là. Mais la lame se rapproche elle ferme les yeux sur le sourire sadique de l'homme. La jeune mère pense à ses enfants, sa gorge se serre, pas besoin du bras de l'homme cette fois. Elle serre les dents elle ne criera pas.

Le froid de la lame sur sa peau, elle serre les paupières encore plus fort, elle sait que ce n'est qu'une défense dérisoire face à l'acier acéré. Alors elle se prépare à la douleur. Ne pas crier ... mais la douleur est trop forte et la jeune femme lache un hurlement qui manque de l'étouffer. Elle crie aussi fort que le bras sur sa gorge le lui permet.

Elle tente de se calmer alors qu'elle sent le sang couler sur son visage. La douleur irradie sa tête. Elle tremble de rage et d'impuissance. Elle pense à ses enfants, son époux, son frère. Il faut qu'elle tienne. Du sang coule dans sa bouche entrouverte. Elle lui crache à nouveau au visage.

Tu ... n'auras pas ... Edonice... salopard dit-elle dans un souffle.

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

Elle poursuivait. Jusqu'à la fin, elle le défierait. Il n'en pouvait plus de voir cet oeil qui le défiait. Elle était tellement sure qu'il n'aurait jamais la gosse et son héritage.

Le sang ruisselait sur son visage qui en cet instant n'avait plus rien de beau, maculé de sang et ravagé par la douleur. Il pourrait la laisser vivre ainsi, laide et défigurée, mais il lui fallait la gosse.

Il se pencha une dernière fois sur son oreille et lui murmura :

"Une dernière pensée pour ton dernier souffle : la petite viendra d'elle-même une fois que tu seras enterrée. Mais ne t'inquiète pas, tu vas agoniser encore quelques jours."

Il prit la dague dans le creux de sa main, et se redressa légèrement. Il craignait que quelqu'un n'arrive et il prit seulement le temps de viser l'endroit. Il planta la lame dans l'estomac, l'enfonçant jusqu'à la garde avant de lui faire faire un quart de tour dans le ventre de la jeune femme.

"Personne ne pourra te soigner. Tes vicères vont pourrir de l'intérieur et dans quelques jours tu rendras ton dernier souffle."

Il se releva retirant la dague de l'estomac pour que le sang se répande. Il s'avança alors vers sa nièce, la releva par le col de sa chemise. Ses yeux étaient terrifiés et elle n'osait plus bouger.

"Si tu veux qu'elle vive un jour ou deux de plus, je te conseille d'aller appuyer sur sa blessure. Quand elle sera en terre, tu viendras de toi-même au donjon, dans le marécage, sinon j'en tuerai un autre chaque jour de retard."

Il ramassa son épée et le petit coffre, garda la dague en main, et courut vers le marécage. Il dépassa la cabane de l'enfant, retrouva son cheval et fonça vers son donjon. Une très belle nuit commençait.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

"Une dernière pensée pour ton dernier souffle : la petite viendra d'elle-même une fois que tu seras enterrée. Mais ne t'inquiète pas, tu vas agoniser encore quelques jours."

Elle le fixait toujours. Il n'aurait pas l'enfant ! Si elle n'était plus là pour la protéger les autres le seraient.

Non ! elle ne viendra pas tu l'auras pas !

Kaelle ne savait pas si elle l'avait dit ou non. L'homme se releva et enfonça la dague de Felina dans ses entrailles. La douleur lui donna la nausée, elle n'eut pas la force de crier. La douleur irradiait son corps. Elle se sentit trembler, elle avait froid.

"Personne ne pourra te soigner. Tes vicères vont pourrir de l'intérieur et dans quelques jours tu rendras ton dernier souffle."

Il ne pouvait pas avoir raison... Elle entendit ce qu'il dit à Edonice. La jeune femme posa ses mains sur son ventre appuyant du peu de forces qui lui restait elle se recroquevilla sur elle-même. Elle ferma son oeil valide puis le rouvrit. L'homme fuyait, Edonice approchait. Elle lui murmura

Ca va aller ma chérie ne t'inquiète pas. Crie, crie de toutes tes forces, il faut que les autres viennent. Ne t'en fais pas pour moi... ça va aller. N'écoute pas ses menaces. Ne vas pas le rejoindre appelle Feli...

Doucement, Kaelle se sentit glisser, elle perdit connaissance.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Edonice

Edonice avait entendu les derniers mots de son oncle avec horreur. Elle ne parvenait à bouger, dans sa tête, une seule phrase qu'elle se répétait en boucle : tout est de ta faute. Kaelle va mourrir à cause de toi.

L'enfant vint comme une somnambule vers Kaelle, étendue sur le sable gelée. Malgré la nuit qui tombait, la petite ne voyait que les traces de sang et cet oeil qui n'était plus là.

Elle entendit les dernières paroles de Kaelle mais pour l'instant, elle ne parvenait pas à réagir. La jeune femme venait de perdre connaissance et l'enfant la regardait incapable de quitter cet espace devenu vide où avant se trouvait un oeil.

La nausée vint au bord des lèvres et l'enfant ne put la retenir. Elle n'eut que le temps de se retourner et son estomac se souleva. Vomir lui fit le plus grand bien. Elle retrouva quelque peu ses esprits et se mit à hurler :

"Au secours ! A l'aide ! Quelqu'un !"

Elle courut vers Cajoline dont l'état n'était guère brillant et la secoua de son bras valide, l'autre saignant toujours.

"Caline debout ! Z'est b'soin d'toi ! Kaelle est en train d'mourir !"

Elle ignorait si la pauvre pêcheuse pouvait même se mettre debout mais elle retourna vers le coprs inerte de Kaelle. Elle appuya sur son épaule pour la remettre sur le dos et appuya de son bras valide sur sa plaie béante. Sa main s'enfonça dans les entrailles et si elle ne venait de vomir, son estomac se serait soulevé.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Cajoline

"Au secours ! A l'aide ! Quelqu'un !"

Dans le brouillard dans lequel elle évoluait depuis qu’elle avait perdu connaissance, elle entendit à peine la voix d’Edonice qui hurlait à l’aide. Son esprit revenait peu à peu à lui, et avec lui la douleur dans tout le corps, elle ne savait ou elle avait le plus mal. Elle osait à peine respirer, chaque inspiration lui causait une douleur terrible dans les côtes, son corps était tout endoloris et meurtri, elle devait saigner d’un peu partout, elle avait mal à son nez, à son bras…elle avait l’impression d’être passé sous les roues de plusieurs carrosses…

Soudain elle se senti secouer par de petites mains, cela la réveilla un peu plus, en même temps que de nouveau les douleurs, elle gémit.

Caline debout ! Z'est b'soin d'toi ! Kaelle est en train d'mourir !"
Son cerveau avait du mal à fonctionner, Kaelle en train de mourir…que s’était-il donc passé ?…elle ouvrit les yeux et essaya de s’assoir péniblement. La vision qu’elle eut était horrible, tout ce sang, et la petite sur le corps de Kaelle …

Edonice… - elle regarda la petite , elle semblait être la seule a n’avoir rien eu, mais elle l’a sentait terrifiée et apeurée…mon Dieu pensât-elle pourvu que Kaelle s’en sorte, elle voyait Edonice appuyer de toutes ses forces et le sang couler…elle ne pouvait rester là sans rien faire.
Malgré les nombreuses douleurs qui irradiaient dans tout son corps, elle serra les dents et suant sous l’effort que lui demandait un tel déplacement dans son état elle réussi à s’approcher, tenant son bras cassé de sa main valide.

Arrivé près de Kaelle et la petite, elle caressa doucement la joue ce cette dernière qui ne semblait pas l’avoir entendu.
Edonice, va chercher de l’aide, je vais appuyer sur la plaie de Kaelle – elle lui parlait doucement, pour tenter de la rassurer et de se rassurer elle-même, si jamais Kaelle venait à mourir, il fallait au moins épargner cela à la petite. –la cabane d’Avana est un peu plus haut, c’est la plus proche, vas y Edonice ! Et s’il y a personne file en ville cherchez de l’aide !
Elle prit le relais de la petite et appuya de toutes les forces, que lui permettait ses bras, pour arrêter l’hémorragie.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Les cris d'Edonice la rappelle à la douloureuse réalité. Elle sent les petites mains de l'enfant sur son ventre. Elle entend les paroles échangées entre Edonice et Cajoline. Elle est soulagée Cajoline est vivante.

La jeune femme ouvre son oeil intact, elle voit Edonice qui la fixe avec horreur, la petite est terrorisée, comment ne pas l'être à son age. Aussi, Kaelle met une meche de cheveux devant la plaie béante qui remplace son oeil et tente un maigre sourire. La pression effectuée par Cajoline la fait grimacer. Elle a le souffle court. La douleur est là présente, mais elle ne fait rien pour la chasser, au moins si elle a mal, elle est vivante. La jeune femme fixe son regard sur Cajoline et lui fait signe de se rapprocher.

Cajoline ... ma chatte a eut une portée... il y a un petit blanc... je voulais le donner à Edo... si jamais ...

Elle préfère se taire et ne rien rajouter. Elle tenta de bouger un peu mais la douleur lui arracha un gémissement. La blessure à l'oeil elle aurait pu s'en remettre mais celle au ventre ... la jeune femme se souvint alors d'un jeune bucheron qui, dans le village où elle était née, avait eut un geste malheureux et une blessure quasi identique... il avait souffert pendant plusieurs jours avant de mourir. Sa mère et sa grand mère n'avaient rien pu faire. Elle ferma son oeil à nouveau laissant couler une larme, pensant à tous les gens qu'elle aimait et qu'elle allait surement quitter.

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

Cajoline22
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Elle fait de son mieux dans son état pour exercer une pression suffisante sur la blessure de Kaelle . Elle voit bien que Kaelle souffre par la pression qu'elle exerce, mais elle n'a pas le choix, elle doit continuer d'appuyer aussi fort que possible.
Un léger vertige la prend, sa tête tambourine comme pour éclater, tout son corps la fait souffrir, mais ce n'est rien comparé a la douleur que lui cause son bras, et aux aiguilles qu'elle a l'impression qu'on lui enfonce dans le corps chaque fois qu'elle respire.
Elle doit faire de son mieux pour rester éveiller, il faut qu'elle tienne pour Kaelle et Edonice, après elle pourrait se laisser aller.

Kaelle lui fait signe de s'approcher, son souffle et court et elle doit tendre l'oreille pour l’entendre

Cajoline ... ma chatte a eut une portée... il y a un petit blanc... je voulais le donner à Edo... si jamais ...

Ne dit pas ça Kaelle...tu vas t'en sortir...
Elle ne veut pas, elle ne veut pas envisager que Kaelle puisse mourir, non cette pensée lui est insurmontable et lui amène les larmes aux yeux

Tu lui donneras toi même ce petit chat blanc...tu verras son joli sourire lorsque tu lui offriras..
Elle continu de lui parler , pour la garder éveiller, pour garder un espoir même s'il est si faible. Elle lui parle des jumeaux, de Seb, de tous ses amis, de tous ceux qui l'aime, qu'il faut qu'elle s'accroche qu'elle tienne...

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

La petite fille ne parvenaitt pas à détacher son regard des deux femmes. Une vision d'horreur dont elle était la seule responsable. Que pouvait-elle faire ? Plus rien ...

Et soudain, les mots de Cajoline commencèrent à pénétrer dans sa petite tête. Du secours. Elle devait trouver quelqu'un. Kaelle devrait être emmenée chez elle et Cajoline tenait à peine debout. Sa blessure au bras la faisait souffrir mais elle n'avait rien aux jambes.

"Caline, personne n'passe ! La nuit est tombée, j'pars chez Avana. Tiens bon j'arrive !"

Edonice lança un dernier regard aux deux femmes puis partit en courant. Elle ne les reverrait peut-être jamais mais elle n'avait pas le temps de leur faire des adieux. De la vitesse de ses petites jambes dépendraient peut-être leur survie.

"Allez Edo ! Cours plus vite ! Faut les sauver ! Tout est d'ta faute !"

L'enfant ne sentait pas la douleur à son bras, ne se rendit pas compte qu'elle pleurait tout en courant. Elle devait se rendre chez Avana. C'était la seule idée qu'elle devait retenir pour l'instant.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

[chez Avana]

La mère Truc

Elle était à la fenêtre, sa tisane à la main, ce mauvais pressentiment à l'esprit lorsqu'elle entendit un bruit sourd contre la porte, cela ne pouvait être Avana qui coupait du bois.

Posant sa tasse, sur la table, elle alla ouvrir la porte, qu'elle ne fut pas sa surprise de voir une petite fille affalée sur le sol. En un rapide coup d'œil elle aperçut le sang, elle se pencha sur la petite, et lui toucha doucement la joue.
La petite ouvrait les yeux, on y lisait la peur, la souffrance et la surprise de ne pas se trouver face à Avana, aussi elle lui adressa la parole d'une voix aussi douce et rassurante que possible

Je suis La Mère Truc petite, je suis une amie d’Avana. Viens dans mes bras, je vais te porter jusqu’au lit d’Avana, tu y seras mieux que là sur le sol

Elle prit la petite dans ses bras sans même lui laisser le temps de répondre, alla la poser dans le lit puis couru à la porte pour cirer de toutes ses forces

AVANAAAA

Sans attendre, le retour de la jeune femme, en bonne guérisseuse qu’elle était, elle mit de l’eau à chauffer sur le feu, partit chercher ses herbes, potions et baumes et revint auprès de la jeune fille

Avana va arriver, en attendant je vais te soigner.

D’expérience, elle savait qu’il ne servait a rien de demander à la petite si elle pouvait l’a soigner, s’était le plus souvent une perte de temps, aussi prit-elle d’autorité le bras de la petite. Elle avait une vilaine coupure qui perdait du sang mais rien de trop grave, ni de trop long à soigner. Elle prit un linge humide et commença à nettoyer la plaie.

Avana

Avana rentrait enfin de couper son bois, la nuit commençait à tomber, elle se demandait combien de temps elle était restée dehors... quoi qu'il en soit il n'y avait plus rien à couper...

elle fit le tour de la maison les bras chargés de bûches et soupira sous le poid de celles çi...

pfff marre de toutes ces corvées

elle se mit à ronchonner quand tout à coup, elle entendit la mère truc hurler

elle lacha son précieux chargement et se mit à courir entrant dans la maison puis se dirigea vers la chambre

qu'est-ce qu'il se passe...
édonice !!! mais ...
regardant la mère truc puis la petite elle s'aperçut qu'elle était couverte de sang de long de son bras...

édonice !!! qu'est ce qu'il se passe... d'où tu viens...

elle redoutait déjà la réponse ... ça ne pouvait être que l'autre fou qui s'en était prit à elle... mais que faisait-elle là toute seule...

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

La jeune femme s'accrochait à la voix de son amie. Elle ne sentait plus le froid du sable gelé. Elle tenta un maigre sourire à l'attention de Cajoline.

Merci ... d'être là. Ca va toi ? Kaelle respira un long moment. Caline, je sais que tu veux pas entendre ça mais ... j'ai déjà vu une blessure comme ça par le passé. J'aimerai ... la gorge de la jeune femme se serra. J'aimerai que ce soit toi qui reprenne le comité des fêtes après moi.

Elle vit que Cajoline allait protester mais posa un doigt sur ses lèvres.

Chuuut j'ai juste besoin de savoir que tu seras là. Et peut être que comme tu dis ... je vais m'en sortir.

Kaelle détourna la tête vers le chemin qu'Edonice avait prit, elle n'espérait qu'une chose, que la petite soit en sécurité. Le reste n'avait plus d'importance. Plusieurs fois, elle avait échappé à la mort par le passé... la jeune femme se dit que cette fois elle n'arriverait peut être pas à lui faire faux bond. Elle pensa alors à son frère qui aurait la lourde tache de faire son enterrement. Son frère qu'elle avait retrouvé il y a peu... Une larme perla au bord de son oeil.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Cajoline

Elle ne voulait pas entendre, mettre des mots sur ce qui risquait de se passer, cela lui faisait plus peur que lorsqu'elle avait du affronter l'oncle d'Edonice.

Son cœur se serra encore lorsqu'elle entendit Kaelle lui dire tous
ces mots, tous ces mots qu'elle ne voulait pas entendre, qui lui
faisaient si peur et si mal.

Une boule dans la gorge, et les larmes au bord des yeux, elle se
retenait de pleurer, elle devait à tout prix ce retenir, et elle avait
de plus en plus de mal à le faire, la souffrance que lui causait ces
mots...la perte d'une amie lui faisait si mal au cœur, que cela en
était bien plus terrible que toutes les douleurs dont souffrait son
corps.

Elle allait protester, dire à Kaelle que non, il ne fallait pas
qu'elle parle comme ça, qu'elle allait vivre, que non elle n'allait pas
mourir, qu'elle n'en avait pas le droit... mais déjà un doigt était sur
ses lèvres et Kaelle poursuivait

Chuuut j'ai juste besoin de savoir que tu seras là. Et peut être que comme tu dis ... je vais m'en sortir.

Elle prit forte inspiration qui lui tira une grimace, elle ne voulait pas pleurer…

Oui ...oui, je serais là Kaelle - sa voix tremblait, et ses larmes coulèrent doucement le long de ses joues, elle n'arrivait plus à les retenir.

Kaelle lui semblait si forte, si sereine, si calme alors qu'elle avait
l'impression que tout s'écroulait et que jamais plus rien ne serait
comme avant.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Renoan

Renoan était sorti de chez lui avec Cadwallon, à la recherche de la dépouille du vieil Albert, que le diacre n'imaginait pas abandonner aux charognards.

Ils avançaient silencieusement dans Dunkerque se dirigeant ver les marais.

Ils entendirent des cris venant de la plage, portés par le vent et les sabots d'un cheval lancé derrière eux.

Renoan se retourna, poussant de coté Cadwallon vers lequel le
cavalier poussait son cheval, et il le reconnut. Ce regard glacial, à
n'en pas douté, c'était ce monstre.

La plage ! les cris ! Ils se ruèrent à travers les rues de la ville.

Le spectacle qui s'offrait à leurs yeux leur glaça le sang.

Renoan se rua vers Kaelle, étendue, si pale sur le sable et se jeta à genoux à ses cotés.

Oh Kaelle ! Ma p'tite soeur, que t'a-t-il fait ?

Il lui caressa doucement les cheveux, sa paleur en disait long sur son état. Il regarda les blessures de sa soeur, il n'y avait aucun espoir, il leva son regard vers Cajoline qui pleurait doucement, puis revenant vers sa soeur il ne put retenir ses larmes.

Il la prit doucement dans ses bras.

Je suis là ma p'tite soeur, je suis là.
Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.
Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne
crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Caddwallon

L'Ecossais suivait de près. Les cris lui avaient glacé le sang. Ce qu'il vit arrivé sur la plage lui retourna les tripes et il se retourna juste à temps pour laisser ses boyaux déverser leur contenu sur le sable.

Il s'approcha de Cajoline, déposa sa cape sur les épaules de la jeune femme qui tremblait auprès de son amie. Le sang passait entre les doigts de Cajoline.

Cela va aller damoiselle ?

Il osa jeter un regard vers le diacre et sa soeur, la gorge de l'Ecossais se serra. Le malheur s'abattait sur cette ville qui pourtant était si paisible. Il ne put dire un mot de plus. Le diacre trouvait les mots justes. Des larmes coulaient sur les joues de Caddwallon, larmes en mémoire de sa douce qui était morte il y a longtemps maintenant, larme en mémoire d'une autre jeune femme qui s'en allait...

Rastignac Messages : 216 Date d'inscription : 25/08/2008

"V'nez !"

Puis elle repartit en courant pour retrouver les deux femmes sur la plage. Elle était sure que les autres la suivraient.

Edonice courait à nouveau aussi vite que ses petites jambes le lui permettait. De cette nuit de cauchemars, elle retiendrait plus tard surtout ses larmes et ces courses.

"Suivez-moi !"

Elle ne prenait pas le temps de vérifier que les deux femme suivaient. Elle n'était même pas sure que Kaelle et Cajoline soient encore vivantes.

"V'là, on y est !"

Elle était écarlate, son souffle était court et lorsqu'elle arriva elle reconnu de suite l'Ecossais et le Sieur au Lait. Elle se précipita vers Renoan en pleurant.

"L'est encore vivante ? Tout est d'ma faute."

Elle regardait la forme claire qu'était Kaelle dans l'opacité de la nuit.

"Faut qu'elle soit vivante."

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Avana.

Avana allertée par édonice avait dû prendre le temps d'atteler sa carriole, elle arriva au grand galop à peu prés en même temps que la petite...

elle descendit en toute hâte suivie de la mère truc...

cajoline... kaelle... nonnnnn

elle regarda la scène stupéfaite... kaelle était inerte dans les bras de son frère et cajoline...elle s'approcha de son amie

qu'est ce qu'il vous a fait .... ce monstre....

la jeune femme regardait tout le monde ne sachant pas vraiment quoi faire, ni quoi dire... elle vit enfin le visage de kaelle, écarquilla les yeux, puis détourna le regard...

j'ai ... il ne faut pas rester là... j'ai ma carriole ... il faut les transporter... les soigner... je ne sais pas...
mais il faut faire quelque chose !!!

la jeune femme s'énervait cette pourriture avait recommencé...

aidez moi à les monter sur la carriole... je ne vais pas y arriver seule...

la jeune femme regarda alentour si ce monstre n'était pas dans les parages... où était-il... cette fois il fallait en finir... il ne fallait pas qu'il puisse s'en tirer...

» Sur la plage de Dunkerque
» Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice
» [RP] Au 11 rue de la Plage
» La plage de Bertincourt
» Non loin de la plage une tombe anonyme