Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice

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Felina
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MessageSujet: Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice   Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice Icon_minitimeSam 3 Jan - 23:22

edonice :

"R'pars ! Z'ai pas b'soin d'toi !"

Et comme elle s'enfuyait dans les rues de Dunkerque, ses larmes coulaient sur ses joues. Elle repensait à tous ceux qui étaient devenus sa famille et courut encore un peu plus vite dans les ruelles enneigées.


--Nabuchodonosor

Dans la boutique où il attendait qu'on le serve, Nabuchodonosor commençait à perdre patience. Il avait vu dans la rue passer quelques gueux qui étaient entrés dans la maison des bourgeois. Il grimaça de contrariété. Sa proie ne devait pas être autant entourée.

Il commença à se diriger vers la sortie lorsqu'il vit la gamine sortir en courant en hurlant après quelqu'un dans la maison. Il retrouva alors son sourire et ses dents blanches de prédateurs.

Sans se presser pour ne pas éveiller les soupçons, il se dirigea vers la porte comme tout noble outragé de l'attente. Il savait qu'il ratrapperait la gamine surtout avec la trace de ses petits pieds dans la neige.

Sans proférer une parole il quitta la boutique, sans claquer la porte, prenant bien garde de ne pas éveiller l'attention sur lui. Calmement, il détacha son cheval aussi noir que la nuit et l'enfourcha avec l'habitude du soldat.

Un coup d'oeil vers la maison lui permit de constater que personne encore n'avait bougé chez les bourgeois et il lança son cheval au galop. La petite peste ne pouvait pas être loin. Il n'y avait qu'une seule trace de pas d'enfant allant dans l'autre sens et il les suivit aussitôt.

Il remonta toute la rue au galop, méprisant ouvertement la vieille commère qui se retrouva les jupes par dessus tête et le fessier dans le canniveau lorsqu'il la percuta du pied, son cheval toujours aussi rapide. La vieille s'était surement cassé un os ou deux et sa bonne humeur était revenue.

Sur la place, il renversa l'étal d'un marchand de légumes. Choux, navets et poireaux se retrouvèrent souillés dans la neige que son cheval piétina. Il rit alors de bon coeur.

Les pas tournaient dans une ruelle et il vit enfin le dos de l'enfant. Il talonna son destrier, rejoignit la gamine et la poussa violement de la main dans le dos. La petite s'écroula le nez dans la neige.

Il tira brutalement sur les rennes de son cheval et entama un demi-tour pour revenir vers l'enfant.



-Claire_de_Nuit

Claire revenait tranquillement chez elle après une nuit bien remplie lorsqu'elle vit un noble sur son cheval bousculer une fillette

Mais c'est qu'il est pas bien s'noblio- s'écria t elle

Ils savent vraiment plus quoi inventer, embetter une p'tite fillote...et l'autre qui l'aide meme pas à la relever....fo tout faire dans cette fichue ville...

Elle s'approcha en rallant de la gosse et l'aida à se relever

Ca vat la mome? Rien d'casser ?

Relevant la tête, et voyant le noble revenir au galot, elle bouscule un peu la p'tiote

dépeche toi donc la mome, il revient, c'est qu'il a l'air pressé en plus...mais c'est qu'il t'en voudrait presque....allez depeche toi...

Regardant l'autre dame à l'air bourgeois - vous devriez vous rentré ma bonne dame, parceque l'otre là sur sa monture vat pas s'arreter ...il vat vous passer d'ssu

S'appliquant a elle même les bons conseils prodigués à la bourgeoise, Claire chope la mome par le col et la tire hors de la trajectoire du noble et d'son cheval...

Edonice

La petite courait sous la neige. Elle avait longé la rue, tournée sur une place avant de gagner une ruelle qui, elle l'espérait, allait la mener dans la direction de la maison de la Dame au Loup ou vers l'Eglise.

Edonice reconnut bien le bruit d'un cheval derrière elle mais elle marchait à droite de la rue. Elle ne pouvait donc pas gêner le cavalier. Elle entendit la monture juste derrière son dos, s'attendait à le voir la dépasser et à faire attention à la neige qui risquait de l'éclabousser lorsqu'elle sentit une forte pression dans son dos.

L'enfant sentit une douleur violente au niveau de la clavicule, se demandant si son bras était encore attaché à son épaule lorsqu'elle s'écroula dans la neige, la tête la première.


Elle sentit son menton puis son nez s'effoncer dans la neige et toucher les pavés avant de s'étaler de tout son long dans la ruelle. Elle ignorait quelle partie de son corps la faisait la plus souffrir quand elle voulut se redresser.

Elle ne leva que les yeux pour voir l'homme stopper son cheval pour revenir vers elle. Une bourgeoise qui passait par là lui proposa de garder son lapin. L'enfant ne comprenait rien, lorsqu'une autre femme s'approcha vers elle.

Celle-là s'inquiéta de son état et l'aida à se relever alors que l'enfant encore sous le choc, ne comprenait pas encore vraiment ce qui se passait. La femme la bousculait et Edonice allait lui envoyer un coup de pied et une amabilité digne de sa tante lorsqu'elle ouvrit de grands yeux.

La cavalier venait de leur foncer à nouveau dessus et la femme l'avait sauvé d'une seconde agression.


"Mici m'dame. Vous savez qui c'est ?"

Edonice ne comprenait guère ce que lui voulait ce noble sur son cheval. Le nouvel amant de sa tante qui lui donnait une leçon ? Un mécontent de sa langue trop bien pendue.


Dernière édition par Felina le Sam 3 Jan - 23:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice   Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice Icon_minitimeSam 3 Jan - 23:26

--Claire_de_Nuit"

L'noblio sur son cheval leur avait foncé d'ssus, elle en avait d'la chance la mome qu'elle soit passé par là, sinon foi de Claire elle aurait pas donné cher d'la peau d'la petiote

"Mici m'dame. Vous savez qui c'est ?"

V'la qu'la ptiote l'apellait m'dame, et la regardait avec de grands yeux tous effrayés encore par son aventure, c'était bien une première por elle...m'dame

Non p'tiote, j'sais poa qui sait ce n'oblio sur son cheval, en tout cas foi de Claire, il est rud'ment pas bien dans sa tête, t'es qu'une gosse, pourqoi s'en esti pris à toi?

Regardant la p'tiote avec attention ca va t'as rien d'casser au moins?

Claire s'demandait bien pourquoi un noble se comportait comme ca, mais il est vrai qu'les nobles avaient toujours de droles de comportement, alors ca plus qu'autres choses...devait p'être s'ennuyer chez lui et trouvait drole de s'en prendre à une pauve gosse sans défense.

--Nabuchodonosor

Son cheval faisait demi-tour et il allait foncer sur la gamine avant qu'elle ne comprenne ce qui se passait lorsqu'il vit la vaine intervention d'une bourgeoise et celle plus musclée de la gueuse. Avec celle-là les choses allaient se compliquer. Pourtant l'occasion était trop belle, il fallait qu'il la saisisse.

Il lança son cheval à fond de train sur l'enfant et la gueuse, laissant la bourgeoise dans son coin. Il tendit son bras, voulut attraper la mioche, lorsqu'il sentit son gant se refermer sur le vide. La catin avait poussé suffisamment la peste pour qu'il la loupe encore.

Il tira aussitôt sur les brides de son cheval afin qu'il s'arrête au plus vite et lui fit faire demi-tour. Il devait les prendre de vitesse. Il éperonna son destrier qui partit au grand galop vers le couple.

La botte en avant, il parcuta la vilaine et arracha la gamine de sa protection en la tirant par un bras. Il la traîna sur quelques pas avant de stopper sa monture.

Il ne pourrait la hisser ainsi sans lui briser complètement l'épaule et la tirer risquait de la tuer. Il n'était pas encore temps...

Il passa prestement sa jambe par-dessus la selle de son cheval et sauta dans la neige souillée. Il souleva la gamine par le col de son vêtement prêt à la charger sur son destrier.


"Et toi la gueuse rentre dans ton trou avant que je ne perde patience."

--Ladronito

Maintenant qu'il était installé au chaud dans une grange et qu'on le laissait travailler au port Ladronito se sentait bien en cette ville.
Bien sûr il aimait toujours chaparder à droite à gauche mais le vol n'était maintenant pour lui qu'un plaisir, un jeu et non plus une nécessité.

Tandis qu'il trainaille en ville il aperçoit cette fille qui loge chez l'ancienne mairesse. Sa fille p'têtre bien, il n'a jamais trop compris.

Il aime bien cette donzelle à la langue bien pendue et qui ose s'opposer aux adultes.
D'un pas décidé il s'en va lui causer quand un cavalier arriver de par derrière et pousse la petite.

Il court alors et voit une bourgeoise ainsi qu'une gueuse tenter de protéger la fille.
Le cavalier revient, il manque tout d'abord sa prise puis finalement attrape Edonice par le bras mais il ne peut la mettre sur sa monture.
Il met pied à terre et s'apprête à attraper la jeune fille.

Ladronito sort du dessous de sa chemise son lance-pierres et fourre une petite dizaine de caillasse en ses poches.

Arrivé à 5 mètres du cavalier il tend les lanières de cuir et crie en direction de l'homme.


Toi l'grand LÂCHE LA TOUT DE SUITE !!!!! J'peux dégommer un coq en pleine course à 10 mètres alors une espèce d'énorme boeuf tout proche !!!!

Le gamin des rues tremble de tout son corps, il n'attend plus que la jeune fille soit relâchée pour lancer son premier trait et s'enfuir le plus vite possible...

Félina

La Féline, après être avoir rapidement pris congé de Kaelle et tout son p'tit monde, s'est lancé à la recherche de sa nièce dans les rues de Dunkerque. Elle serre les poings de colère en repensant à sa réaction quand elle l'a croisé. Il est temps d'avoir une discussion sérieuse avec elle. Si elle ne veut plus de sa famille à ses côtés, alors Félina se pliera à sa volonté et la laissera là, avant de repartir sur les routes, seule, ou avec son frère. Elle ne veut plus se battre contre la fillette, elle tient bien trop à sa propre liberté pour en priver sa nièce, et elle respectera son choix.
Mais avant il lui faut la retrouver, la fugueuse est douée pour se cacher et surtout pour s'attirer des ennuis.
Il fait froid et un épais manteau de neige recouvre le sol, rendant les recherches difficiles pour la sauvageonne qui déteste ce climat du Nord et ne parvient pas à s'y faire.

Soudain, au détour d'une ruelle, elle les voit : un homme qui tient Edonice par le bras, le regard apeuré de la fillette, une femme non loin d'eux qui n'en mène pas plus large, et un gamin à quelques pas, une fronde à la main et qui invective le cavalier :

Toi l'grand LÂCHE LA TOUT DE SUITE !!!!! J'peux dégommer un coq en pleine course à 10 mètres alors une espèce d'énorme boeuf tout proche !!!!


Courageux ou tout simplement inconscient ?

La Féline s'arrête, portant déjà la main à l'une de ses dagues, mais n'intervient pas pour le moment. Son regard ne quitte pas l'homme qui retient Edonice, se demandant qui il est, et ce qu'il veut à sa nièce. A la réaction de la fillette, elle ne semble pas vouloir le suivre, il n'est donc pas de ses nombreux amis qu'elle s'est fait ici. S'il la touche ou lui fait le moindre mal, la dague partira et atteindra sa cible.
La Féline ne manque jamais son coup, et s'en prendre à sa famille est la dernière chose à faire. Mais pour le moment, elle reste tapie dans l'ombre, ne signalant pas sa présence.


--Claire_de_Nuit

Elle a fait d’son mieux, mais n’obliot avait réussi à chopper la gosse, et il lui avait fait rud’ment mal le bougre, la douleur était terrible, et lancinante, mettant une main sur le coté, elle tenta de se relever en grimaçant, elle retomba sous la douleur, le salopio avait du lui fêler une côte. Elle essayait de nouveau lorsqu’elle entendit un môme hurler :

Toi l'grand LÂCHE LA TOUT DE SUITE !!!!! J'peux dégommer un coq en pleine course à 10 mètres alors une espèce d'énorme boeuf tout proche !!!!

Courageux l’petiot, téméraire mais pas suicidaire le v’la déjà qui fuit – elle se relève et se tient contre un mur le temps de se remettre lorsqu’un elle entend un couinement, il provient pas d’un rat celui là mais d’un p’tit bossu à la face de …elle a beau chercher même un rat est plus joli qu’lui…il vocifère, il hurle croyant qu’la rue est à lui, à croire qu’il est tout rassit de haine celui là, pour sur elle les reconnaît ces gens là, y a un truc qu’il a pu du pouvoir digérer…du coup passe sa colère sur les autres….pfff, l’imbécile pense t-elle…

Rhaaaaa, casse toi morue, tu prend toute la place avec ton arrière train.
Eh toi là-haut, fais pas de mal à cette chieuse, elle m'amuse beaucoup.
Rhaaaaaaaaaa, mais c'est pas vrai, c'est quoi tout ces bouffons dans MA ruelle!!!!! Cassez vous avant que je m'énerve!!!!!


Adossée contre l’mur, elle a repris son souffle, et la douleur s’est atténuée, elle va un peu mieux…elle sait que vu la situation, elle peut point trop faire grand-chose…d’un coté le noble qui tient la gosse, de l’autre un tout petit rassit d’haine qui s’est qu’hurler au lieu d’aider…mais avec un peu d’chance p’être que les hurlements vont alerter quelqu’un…

Ben me vl’a bien tien…-

Elle s’approche doucement et prudemment, un autre coup serait mal venu, la gosse se débat tant qu’elle peut…avec un peu d’chance va pourvoir la sortir d’la pense t elle…mais, mais vl’a qu’elle se reçoit une boule de neige maintenant…

mais t’es pas bien ma parole, va falloir te faire soigner…

Un peu stupéfaite, elle voit un rat gnaper le bossu puis l’noblio…ben les rats sont téméraires d’nos jours…avec un sourire aux lèvres, elle s’élance sur l’noblio bousculant au passage le bossu empli de haine…mais la gosse se débat, le noble aussi, et elle se reçoit un second coup qui la projette contre un mur la laissant étourdit…

--ladronito

[i]Les évènements s'accélèrent et entrainent la fonte du courage chez le jeune garçon.
Celui-ci voit la gueuse s'en aller à la rescousse de la fille, elle est complètement maboule se dit-il.

Il doit agir, il tend le cuir et vise !!!
Son bras tremble, la pierre part mais manque sa cible.
Le cavalier n'est pas touché, la pierre s'en va terminer sa course en plein dans les côtes de son canasson qui hénit de douleur.

Le gamin prend peur, l'homme l'a sans doute vu, peut être pas, rester / partir...
Aller chercher de l'aide !!!

Le gamin des rues s'en va en courant, il longe les maisons puis tourne à droite et.....

se retrouve le cul par terre !

Quand il relève le nez un grand gaillard le regarde d'un air de Tu pourrais p'têtre regarder d'vant toi non ?
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MessageSujet: Re: Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice   Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice Icon_minitimeSam 3 Jan - 23:28

Edonice :

Edonice n'eut pas le temps de réagir lorsque l'homme fit son troisième passage. Malgré l'aide de la femme qui l'avait protégée, il put l'enlever de ses bras, la tirant par la main.

La douleur qu'elle ressentit alors dans l'épaule, le bras et le poignet fut horrible. Le cri s'étouffa dans la neige lorsqu'il la traina sur plusieurs pas de sa haute monture. L'enfant pleurait mais ne se rendit pas compte. Elle était persuadée qu'elle était en train de mourir et que bientôt elle irait au ciel.

Puis alors qu'elle se laissait emporter par la douleur, à demi-inconsciente, elle entendait des voix qui tentaient de la sauver. Celle d'un jeune garçon et de la femme qui l'avait aidé, et soudain elle crut reconnaître les bottes de sa tante.

Edonice osa releevr un peu la tête. Si Félina était là, alors tout devenait possible. Elle l'avait déjà une fois sauvée des méchants, cette fois encore, l'enfant en était sure, elle la sauverait. Il le fallait.


"Tata ..."

La gorge de la petite se serra.

"Aidez-moi ..."

Elle espérait beaucoup de sa tante mais aussi de cette femme qui l'avait aidée au départ et en ce jeune garçon dotn elle n'avait pour l'instant entendu que la voix.

L'enfnat ferma les yeux, la douleur dans son bras était insupportable et l'homme pouvait le tuer s'il le désirait. Elle songea à une prière que sa mère lui avait apprise et songea alors à ses parents, voulant partir avec leur image dans sa tête.


Nabuchodonosor

Il tenait fermement la gamine par le bras et sentait qu'elle était en train de perdre connaissance. Ce ne serait pas plus mal. Celle-là moins elle bougerait, et plus ce serait facile. Il y avait déjà la bourgeoise et la gueuse à se méfier. Il les regardait de son regard clair comme l'acier lorsqu'il vit un troisième opposant lui faire face.

Celui là n'était pas bien haut mais il avait déjà le courage d'un homme. La gamine aurait-elle déjà un prétendant ? Un gamin des rues, sale et impertinent. Quelques coups de fouets lui feraient le plus grand bien pour lui apprendre à parler correctement à ses ainés. Il l'aurait amusé sans cette fronde qu'il savait redoutable entre des mains expertes. Mais le marmot était-il aussi doué qu'il le prétendait ?

Trois opposants. Enfin deux, la bourgeoise semblait évanouie. Il n'a pas vue la femme brune, tappie dans l'ombre qui attend le bon moment pour agir.

Le court laps de temps qu'il lui fallut pour faire le constat, un rat lui mordit la botte. Ses dents aiguisées traversèrent le cuir de ses bottes et il sentit une profonde douleur dans son pied. Il voulut lui écraser la tête du talon, comme au lapon de la gamine mais l'immonde bête étai déjà partie.

Son attention, un instant de trop s'est porté sur le quadripède. La gueuse en profite, elle leur sauta dessus. Elle avait du courage celle-là. Il s'en vengerait plus tard. Elle tenta de reprendre la môme. De son bras libre, il lui envoya son coude dans le visagen l'assomant à moitié. Elle s'effondra à leurs pieds. Il finirait bien de lui arranger le portrait, mais aura-t-il le temps ?

Il n'y avait plus que le gamin courageux. Lui le scrutait. L'enfant tendit le cuir de sa fronde et envoya la pierre. Il ne bougea pas, la pierre frolant sa joue avant de frapper les côtes de son cheval. Il hennit de douleur, se cabra mais ne s'enfuya pas. Il avait appris à craindre son maître. Le gamin, par contre prit la fuite après son geste de bravoure et lui sourit de ses belles dents blanches.

Il venait de gagner.

Il se pencha vers la môme qui reprenait légèrement ses esprits. Elle appella ses parents, supplia qu'on l'aide, mais il était trop tard. Il se pencha sur l'enfant et murmura :


"Il n'y a rien à attendre des gueux. Ce ne sont que des couards juste bons à pousser la charrue."

Elle perdit connaissance. Il scruta un instant son visage. Sans ses cheveux bruns, elle lui ressemblait tellement ainsi abandonnée. La gamine retrouvait la douceur des traits de sa mère et un instant il oublia presque la raison de tout ceci.

Il glissa un bras sous les jambes de l'enfant, un autre dans son dos, et se relèva en la portant. Comme il s'approchait de sa monture, il prononça ces quelques mots à qui voulait l'entendre :


"Nous rentrons à la maison. Tu vas apprendre qui tu es, Edonice de Blayac."

Félina



"Tata ..."

Félina frémit en l'entendant l'appeler à l''aide. Toujours dans l'ombre elle sent son sang bouillir quand cet homme emmène sa nièce. Elle pourrait décocher son tir, mais elle est trop loin et la fillette est endormie et elle risquerai de la toucher.

Alors elle sort de sa cache et s'élance rapidement vers l'inconnu, le visage fermé, un poing serré sur le manche de sa dague. L'homme est en train de la monter sur son cheval. Étrangement ses gestes semblent presque doux.

Nous rentrons à la maison. Tu vas apprendre qui tu es, Edonice de Blayac.


De Blayac ... ce nom sorti tout droit des profondeurs de l'outre tombe fait frissonner légèrement la Féline qui tente de ne pas montrer son trouble. Cassandre ...


Lâchez là tout de suite ... Edonice de Rastignac n'ira nul part avec vous.


Elle détache chacun de ses derniers mots, afin de lui faire comprendre sa détermination. Elle n'a pas peur de lui, et le tuera sans la moindre hésitation s'il fait le moindre mal à la petite. Son regard est sombre, une flamme danse dans ses prunelles, seul son côté mercenaire guide ses paroles et ses gestes en cet instant.

"Communard"

Communard marche le nez dans ses pensées. Ces deux petites cachent de lourds secrets, et Kaelle a déjà bien des soucis avec ses enfants et le fou qui sème le trouble en ville.
Il marche donc quand au détour d'une ruelle un gamin lui rentre dedans.


Bondiou gamin !!! Peux pas faire attention où tu cours dis ?

Le garçon n'a pas le regard de d'habitude, il n'a pas le regard d'un chenapan pris après une bêtise.... Ses yeux parlent pour lui, ils disent la peur qu'il ressent.
Communard saisit le gamin par les épaules et met un genou à terre pour se mettre à son niveau.


Calme toi... et raconte....

C'est l'fille !!! Edonice.... un cavalier.... il l'a attrapé, il lui veut du mal...

Dieu !!! Où ça ?

Là bas, dans l'rue... d'vant l'batisse du père Legrus !

Vache !!! J'y cours... toi va dont chercher l'milice !!!


Communard court de toutes ses jambes et découvre la scène.
Le cavalier tient la petite Edonice et envoie valdinguer une bourgeoise qui tentait de défendre la petite.

Communard dégaine son épée, qu'il a plus l'habitude de forger que de manier mais sa force, et les années aidant, son habileté lui permet de ne pas se couper et de parer les coups.

Alors qu'il part pour intervenir il reconnait Félina, celle-ci se lance vers le cavalier.
La sauvageonne semble prise de colère et de rage, Communard est surpris, il n'est pas dans les habitudes de cette femme de défendre la veuve et l'orphelin alors une petite à la langue pendue !!!
Non c'est sûr, il y a un lien entre la petite et Féli.

Les deux opposants sont proches, tandis qu'il court Communard entend que l'on s'admoneste !
Félina lance ses mots tel des avertissements.


Lâchez là tout de suite ... Edonice de Rastignac n'ira nul part avec vous.

Rastignac.... ce nom résonne en lui... mais où l'a t-il entendu ?
Communard n'est plus qu'à quelques pieds du cavalier.
Déjà il crie pour se signaler, espérant que l'homme dépose la petite et s'enfuit, pour la suite la milice s'en arrangera.


LACHEZ LA !!!! OU FOY DE MOI IL VOUS EN COUTERA !!!!

Communard n'a que Brennus, son épée, qu'il tient fermement à deux mains, il se place à l'opposé de Félina afin de bloquer l'autre voie de sortie du mystérieux cavalier.


--Nabuchodonosor"

Tout se passait bien, il allait mettre la gamine sur son cheval lorsqu'une autre gueuse sortit de l'ombre. Que lui voulait elle encore celle là ? Une catin de plus à pourfendre ? Pourtant quelque chose dans sa réponse :

Lâchez là tout de suite ... Edonice de Rastignac n'ira nul part avec vous.

Qui donc pouvait lui donner ce nom ?

Il allait poser la question à la gueuse lorsqu'il remarqua son arme et sa détermination. Elle avait plus l'air d'un bandit que d'une catin. Qui était-elle ? Jusqu'à quel bas-fond la môme avait elle traîné ses jupes ?

Il hésitait encore sur la suite des évènements lorsque surgit un homme armée d'une épée et dont le courage ne semblait plus à démontrer. Tous deux savaient se battre. Foncer avec son cheval sur l'un d'eux pouvait suffire pour gagner la partie...


Il se ressaisit, sourit aimablement de toutes ces dents et s'exprima avec l'élégance de sa caste.

"Ecartez vous, je vous prie. Je ramène ma nièce sur ses terres. Et comme vous pouvez le constater elle a besoin rapidement de soins."

Il hissa lentement la môme sur son cheval avant de leur signifier :

"Faites place !"

Il entendait les bruits du guet qui approchait et pour une fois, il n'était pas pressé de fuir. Il était dans son bon droit et les gueux allaient finir en prison. Son sourire s'élargit un peu plus.
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MessageSujet: Re: Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice   Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice Icon_minitimeSam 3 Jan - 23:31

--Claire_de_nuit"

Elle revenait a elle, par Aristote qu’est ce qu’elle avait mal, la douleur était terrible et lui arracha un petit cri lorsqu’elle se releva.
En un rapide coup d’œil, elle avait analysée la situation : c’fichu n’oblio et la petiote au milieu pas très loin d’elle et du garnement et à chaque bout d’la rue coupant toute retraite une personne armée…Avec ça, il allait avoir du mal à fuir…elle en aurait ben rit si elle n’avait point eu peur d’avoir mal…mais le v’la qui s’métait à parler


"Ecartez vous, je vous prie. Je ramène ma nièce sur ses terres. Et comme vous pouvez le constater elle a besoin rapidement de soins."


"Faites place !"


Claire comprenait plus très bien, sans doute le choc du aux coups qu’elle s’était mangée. La p’tiote était sa nièce, nondiouuu mais ca pove maman lui avait bien dit d’jamais se mêler des affaires des nobles, et vl’a qu’elle était en plein d’dans !

Et ben vous avez une drole d’facon traité votre nièce alors ! Vous d’vez être bien maboul j’pense parce que la frapper dans l’dos pour la faire tomber, puis lui revenir dessus au grand galot en manquant d’nous écraser…vous d’vez êtes bien maboul…

Claire s’arrêta là , d’un coup elle v’nait d’se rendre compte qu’elle s’adressait a un noble…et pas d’la façon dont il fallait, elle l’ouvrait toujours trop sa grande gueule , sa pove maman, dieu est son âme le lui avait bien souvent dit pourtant !
Elle resta là adossée a son mur, n’osant plus trop bouger…


"Communard"

Les mains sur son épée Communard était prêt à stopper le mystérieux, il s'attendait à ce que celui-ci tente de s'enfuir en lui fonçant quand le cavalier se releva et parla d'une voix forte et posée.

"Ecartez vous, je vous prie. Je ramène ma nièce sur ses terres. Et comme vous pouvez le constater elle a besoin rapidement de soins."

"Faites place !"


Communard en resta coi pendant un moment, sa nièce.... ils étaient donc dans l'erreur... mais pourtant il malmenait la petite.... Et Félina dans tout ça, pourquoi défendait-elle cette petite contre celui qui serait son oncle ?

Communard sentait que beaucoup d'éléments étaient flous, que cette petite devait être l'enjeu de bien des aventures et surtout que ni Félina ni le cavalier ne semblait prêt à la laisser à son adversaire.
Communard lance alors au cavalier :


Monseigneur !!!
Pisque vous dîtes cette enfant comme étant vot' nièce il n'est nul besoin de s'enfuir !!!

Mettez pied à terre et suivez moi jusqu'au guet ou tout autre lieu que tirions les choses au clair.
Si comme vous l'dîtes vous êtes dans vot' bon droit alors nous n'avons aucune raison de vous empêcher.

Mettez pied à terre et je rengaine.... sans quoi...


Communard avait lancé sa dernière carte, il savait qu'il lui serait difficile de stopper le cheval une fois partie, et même si il le touchait la petite serait en danger.
Comment Félina allait-elle réagit à sa proposition de conciliation...



"Edonice"

Edonice revint lentement à elle lorsque des bras puissants la saisir presque avec douceur. L'enfnat se crut sauvée lorsqu'elle ouvrit les yeux et qu'elle croisa le visage penchée sur elle. Aussitôt la peur lui tordit les tripes et une nausée lui vint aux lèvres.

Quelque chose dans le regard de l'homme, pourtant, l'apaisa et éloigna un instant le malaise. L'enfant crut reconnaïtre ses yeux bleus, les mêmes que les siens...

Mais ce n'était pas possible.

Et pourtant, cette phrase :


"Je ramène ma nièce sur ses terres."

L'enfant ne comprenait plus rien. L'autre frère de papa et tata ?

Elle tourna légèrement la tête et vit d'un côté sa tante, menaçante avec sa dague, de l'autre, le grand gars qu'elle avait vu chez la douce Kaelle. L'enfant ne comprenait plus rien.

Elle se sentit hisser sur le cheval de l'homme et sentit des larmes couler sur ses petites joues. Sa tante ne serrait pas encore contente qu'elle pleure. c'était pour les faibles et elle devait se comporter en toute circonstance en Rastignac.

Edonice se tourna vers le méchant et lui murmura :


"Z'êtes qui ? Vous allez m'faire du mal ? Z'avez pris mon lapin ?"

Même dans les pires moments, il fallait qu'Edonice parle. C'était sa façon à elle de se rassurer, si elle pouvait causer, c'est qu'elle était vivante.

"Cajoline22"

Elle revenait tranquillement chez elle après être passé glisser un mot sous la porte de son amie Mcsis, lorsque dans la ruelle d’à coté elle entendit des cris. Elle n’arrivait pas à comprendre ce qui se disait mais quelque chose se passait, et elle reconnaissait la voix de Commuard, et celle de Félina.
Arrivée dans la ruelle, sa main se crispa sur le manche de son épée. Edonice était dans les bras d’un homme qu’elle ne connaissait pas, Felina et Commuard semblaient prêt a bondir, et au milieu de la ruelle pas très loin du cheval, un gamin, une femme adossée contre un mur qui semblait ne pas être en bon état et une autre évanouie au sol.


Mais qu’est ce qui se passe donc ici ? – Marmonna t-elle en regardant l’homme qui tenait la pauvre petite avec attention…il lui disait quelque chose, ces yeux lui disait quelque chose, un frison la parcouru et elle sortit son épée, son agresseur, s’était son agresseur…

Mon Dieu, c’est vous ! C’est vous qui m’avez attaqué sur la plage ! Edonice !
Cajoline tremblait de rage, de peur aussi, mais tenait fermement son épée…Edonice devait être secourue.

Félina

Les évènements s’enchainent un peu trop vite pour la sauvageonne. Communard qu'elle avait quitté chez Kaelle un peu plus tôt vient en renfort et ne semble pas plus enclin à laisser cet homme partir avec la fillette qu'elle même.

LACHEZ LA !!!! OU FOY DE MOI IL VOUS EN COUTERA !!!!

Elle sourit légèrement, se remémorant la fois où il a risqué sa vie pour sauver la sienne et celle de sa cousine Sheilla. Décidément, le courage de cet homme égale son inconscience, mais elle le remercie d’un hochement de tête , ils ne seront pas trop de deux pour sortir Edonice de ce nid de guêpes. Mais l’inconnu ne semble pas le moins du monde impressionné et encore moins effrayé, pire que cela il leur sourit. Mais qui est donc cet homme ?
Rapidement il leur donne un indice sur son identité qui glace le sang de Félina.

"Ecartez vous, je vous prie. Je ramène ma nièce sur ses terres. Et comme vous pouvez le constater elle a besoin rapidement de soins."


Sa nièce … De Blayac …
La Féline comprend au fur et à mesure, reconstituant le puzzle.
Cassandre aurait un frère … Allons bon, voilà que l’affaire se corse, Félina et Devil ont toujours été persuadés d’être les derniers membres vivants de la famille d’Edonice. Et voilà qu'un homme surgit d'on ne sait où prétend l’emmener avec lui. Mais pour qui se prend il ?

"Faites place !"


Déjà il fait grimper la petite sur son cheval. S’il s’enfuit, Félina sait qu’ils n’auront plus aucune chance, ils n’ont pas de cheval, son Alezane se reposant dans une écurie à l'extérieur du village.
Que faire … décocher une dague sur cet homme qui se prétend de la famille de Cassandre ? Impossible. Elle est coincée, bel et bien prise au piège.

Soudain une femme, qui ne manque pas de cran s’adresse à lui, suivi du beau forgeron. Puis la fillette revient à elle, et comme à son habitude ne peut s’empêcher de l’ouvrir.

"Z'êtes qui ? Vous allez m'faire du mal ? Z'avez pris mon lapin ?"

Et elle reconnaît Cajoline qui arrive, cela fait bien trop de monde d'un coup au même endroit.
La Féline qui n’a pas bronché depuis lors se décide à parler, sans pour autant vers un geste vers le cavalier, pas encore. Sa voix est posée, mais son ton est glacial.


Cette petite n’ira nulle part … Elle est sous ma garde, et si vous voulez l’emmener, alors vous devrez d’abord me tuer Messire. Car moi vivante, je ne vous laisserai pas partir avec elle.
Je suis sa tante, Félina de Rastignac, la sœur de Guillaume de Rastignac, le père de cet enfant.
Comme vous l’a enjoint l’homme derrière vous, laissez là descendre et venez vous expliquer avec moi. Sans quoi je n'hésiterai pas à lancer ma dague et apprenez que je ne manque jamais ma cible.


Voilà qu’elle s’apprête à risquer sa propre vie pour cette gamine, mais la Féline est plus déterminée que jamais, oncle ou non, il ne la lui prendra pas. Ses doigts se crispent plus fort sur sa dague, et déjà elle avance vers lui, son regard rivé dans le regard azuré de sa nièce., comme pour lui indiquer de ne pas faire un geste malheureux et de ne pas s'inquiéter.
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MessageSujet: Re: Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice   Dans les rues de Dunkerque : l'enlevement d'Edonice Icon_minitimeSam 3 Jan - 23:34

"--Nabuchodonosor"

Les questions de la petite l'avaient distrait un instant de trop.

Sa jolie pêcheuse arrivait, l'homme armé devenait pressant et la tante une véritable fureur. Le frère devait lui ressembler. Pour enlever et violer une nonne, il n'y avait qu'une bête féroce. Il fallait croire que la soeur était de la même mauvaise graine.

Il savait qu'il avait perdu. Les gueux étaient bien capable de le tuer. Il récupèrerait la petite plus tard...

Il scruta les différents visages, les imprégnant dans sa mémoire : la gueuse, la mercenaire, l'homme armée et sa pêcheuse. Ceux-là lui rendraient justice plus tard.

La seule dangereuse à distance était la tante.


Il se pencha lentement sur la gamine lui murmurant à l'oreille :

"Je te retrouverai, Edonice de Blayac."

Puis il enserra le torse de l'enfant d'un bras, la portant sur le côté de son cheval, vers la tante. Il talonna sa monture et avança lentement vers elle. La môme lui servait de bouclier mais il savait que si personne ne bougeait, c'était parce que tout dans son attitude indiquait qu'il pliait.

Il n'avait pas le choix, et contrairement à ces gueux, il était doué de raison. Il trouverait un autre moyen de récupérer l'héritage.

Arrivé à deux pas de la tante, il lui jeta la gamine au visage avant de talonner sa monture à toute allure, écrasant à moitié la gueuse, laissant sa pêcheuse et l'homme dans son dos. Aucun ne pouvait lui lancer son épée dans son dos.

Le galop de son cheval le grisa. Il venait de connaître son premier échec, et il allait lui falloir expulser toute le colère qu'il avait en lui. Il lui fallait une victime avant de rentrer chez lui.

Il tournait au hasard des rues. Ils ne pourraient pas le retrouver, les traces de son cheval se mêlant avec celles des autres montures et des piétons.


"Communard"

Communard était prêt à bondir quand la voix de Félina s'éleva, non pas qu'elle soit forte mais sa détermination transpirait dans chacune de ses paroles.
Plus convaincante que sa propre présence les paroles de la guerrière firent mouche.
Le cavalier changea d'attitude sans pour autant se rabaisser ou montrer un quelconque signe de soumission.

Il murmura quelques mots à l'oreille de la petite puis talonna sa monture en direction de Félina et de la gueuse.

Communard le suivait à bonne distance afin d'éviter toute ruade du cheval mais également pour pouvoir réagir en cas de demi-tour impromptu.

Non... cette fois c'était la bonne, le cavalier lança la petite en direction de Félina et maintenant le cavalier partait au grand galop.

La milice n'était pas là une fois de plus et il pourrait sans problème s'enfuir par les ruelles, quelque chose résonnait en Communard comme quoi ce cavalier n'avait pas choisi sa cible au hasard et qu'à l'avenir il faudrait protéger la petite.

Rengainant son épée, il se dirigea vers Félina et s'adressa à elle d'un ton ferme empreint de colère.


Allons chez Kaelle !
M'est d'avis que tu as choses à nous conter et qu'tu en sais bin plus qu'nous sur s'curieux homme !


Communard avait lâché ça sous le coup de l'énervement et de la colère, il était maintenant persuadé que l'agresseur de Kaelle, de Cajoline (Commu n'a pas entendu Cajoline crier) était cet homme là.
Communard souhaitait protéger la petite mais il n'accepterait pas qu'elle soit source de malheur pour toute la ville. Ces choses là dépassaient sans doute l'entendement d'une jeune fille mais elles ne devaient pas échapper à une mercenaire telle que Félina.

L'avis du forgeron était tranché comme à son habitude. Elle devait maintenant faire un choix, être franche et les aider à capturer le cavalier ou quitter ces lieux en emmenant la petite et les dangers qui lui sont liés.


Félina

La Féline a attrapé comme elle a pu la petite, et a eu à peine le temps d'apercevoir le cavalier disparaître au coin de la ruelle que déjà Communard s'avance vers elle, le regard dur et lourd de reproche.
Elle ne peut l'en blâmer, à chaque fois que leurs routes se croisent, elle traîne le malheur avec elle.

Installant mieux la petite dans ses bras, Félina range sa dague et lui murmure d'une voix presque douce.


C'est finit Edo ... tout est fini, tu ne crains plus rien.



Allons chez Kaelle !
M'est d'avis que tu as choses à nous conter et qu'tu en sais bin plus qu'nous sur s'curieux homme


Elle soupire, non elle n'en sait pas beaucoup plus qu'eux, elle pourra juste leur expliquer qui il est, d'après ce qu'elle en a compris, mais elle ne le connait pas , ne l'avait jamais vu jusqu'à cet instant.
Intérieurement, elle ne peut s'empêcher de maudire Cassandre, qui même morte ne lui apporte que des ennuis : cette fillette qu'elle n'a pas demandé mais à qui elle s'est attachée malgré elle, cet homme qui menace sa nièce désormais. La Féline ne sait pas pour l'agression de Kaelle et d'autres, sans quoi n'aurait elle sûrement pas hésité à le tuer tout à l'heure.

Elle opine de la tête et la petite serrée dans ses bras suit le forgeron vers la maison de Kaelle. Elle ne doit plus quitter Edonice d'une semelle.

J'vous suis ... et je vous raconterai ce que je sais de cette sombre histoire ...

"Edonice"

Edonice était engourdie lorsqu'elle sentit le méchant la porter à bouts de bras vers sa tante qu'elle reconnaissait à travers ses larmes. Elle ne serait surement pas contente qu'elle pleure ainsi, mais l'enfant avait trop peur.

Lorsqu'elle sentit l'homme la lâcher et la jeter contre sa tante, l'enfant crut qu'elle allait se fracasser le crâne contre quelque chose, mais non, elle s'effondra seulement contre sa tante.

Même si elle savait que Félina aurait cela en horreur, elle passa aussitôt ses petits bras autour du cou de la jeune femme, pleurant contre son épaule. La petite n'osait rien dire et tressaillit lorsqu'elle entendit les paroles de la mercenaire :


C'est finit Edo ... tout est fini, tu ne crains plus rien.

Ces quelques mots était presque tendre et l'enfnat oublia en cet instant les rancunes qu'elle avait envers sa tante.

"Z'est eu si peur tata. 'reus'ment qu't'es arrivée."

Edonice tentait de se calmer, depuiser force et réconfort auprès de Félina.

Déjà on se levait, Edonice se blotissait contre sa tante comme ils gagnaient la maison de Kaelle. L'enfant se taisait, ce qui était rare, mais dans sa petite tête une foule de questions se bousulaient.

Qui était cet homme ? Etait-il le méchant qui terrorisait la ville ? Sa tante le connaissait-elle ? Etait-il comme elle avait pu le comprendre, son oncle ? Et pourquoi lui donnait-il ce nom ?


"--Claire_de_Nuit"

Claire profita du fait qu’noblio sur son cheval lance la gamine et que tous s’inquiète pour cette dernière pour filer en catimini. La p’tiote avait l’air en sécurité avec ces gens, et elle détestait les ennuis et puis d’façon on s’occupait pas d’elle, et pourquoi on l’ferrai d’ailleurs, elle n’était qu’une donneuse de plaisir… avec une grimace elle avança le long d’la rue, en direction d’chez la mère Truc, la guérisseuse, elle aurait bien b’soin de ses services.


"Cajoline22"

Tout s’était déroulé très vite, l’homme avait préféré la fuite en abandonnant Edonice plutôt que l’affrontement.
Elle rengaina son épée sachant bien qu’elle n’aurait pas été d’une très grande utilité, elle n’était pas assez aguerrie au combat, mais elle aimait cette petite et elle ne supportait pas ce qui lui était arrivé…

Déjà Commuard se dirigeait vers Félina et Edonice pour les aider, on sentait la rage contenu en lui, elle le voyait de dos mais elle devinait.


Allons chez Kaelle !
M'est d'avis que tu as choses à nous conter et qu'tu en sais bin plus qu'nous sur s'curieux homme !


Cajoline s’approcha à son tour inquiète pour l’état d’Edonice. Elle était soulagée, en observant la petite on se rendait compte qu’elle n’était pas au mieux de sa forme mais qu’elle n’avait rien de grave.

Elle emboita le pas à Commuard et Félina qui tenait la petite serrée dans ses bras, fermant ainsi la marche.
Elle en était certaine, le dénouement était proche, l’homme avait fait une erreur, maintenant, il n’y avait pas qu’elle a avoir vu son visage…et du peu qu’elle connaissait Félina, l’homme passerait surement un sal moment…



"Communard"

Communard regarda Félina parler à la petite, il était surpris de voir la tendresse qui se dégageait de la sauvageonne, celle-ci pouvait donc montrer quelques sentiments.

Ceci fait elle lui répondit :


J'vous suis ... et je vous raconterai ce que je sais de cette sombre histoire ...

Fort bien... allons donc chez Kaelle et Seb nous remettre de ces émotions...


Communard partit suivi de Félina portant la petite et de Cajoline.
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