Un campement au pied de la dune du Pilat

Posté par George le: Dim 18 Nov 2007 17:29 Sujet du message:

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Le Futé avait à peine parcouru une petite dizaine de mètre qu'une voix l'interpellait déjà mais il fit celui qui n'entendait rien et continua à avancer quand la voix d'un homme l'interpella.
Là Le Futé préféra se retourner afin de savoir s'il était ou non dans la ligne de tir de l'un des deux hommes.
Il écouta ce que l'homme avait à lui dire et réfléchit tout en reculant lentement...
Puis il se dit qu'il ferait mieux de jouer le tout pour le tout.
Derrière vous un ours !
Oui ce n'était la meilleure diversion qu'il soit mais George n'attendit pas la réaction de l'homme et se mit à courir aussi vite qu'il le pouvait et visiblement sa diversion avait du fonctionner puisqu'il n'entendait les pas de l'homme essayer de le rejoindre....
Mais Le Futé ne ralentit pas l'allure pour autant et continua sa course folle vers il ne savait quoi.

Posté par Georges le: Dim Nov 25, 2007 7:01 pm Sujet du message:

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[Dans la maison de Vyvianne.]

Peu après le retour de George dans la demeure il fut rejoint par Anne et Anselme qui semblaient avoir prit une décision pendant que Le Futé cherchait son arme...
Mais il n'y prêta pas plus d'attention on venait de lui dire qu'il devait obéir aux instructions du cousin de Vyvianne George sourit et hocha la tête avant de rougir sur l'effet du baiser d'Anne.
Ne vous inquiétez pas nous reviendront en un morceau et Vyvianne aussi !!
Sinon je vais faire un carnage !
Il fit tourner son bâton dans sa main puis se tourna vers Anselme.
Allons y !
Il pivota sur lui-même et se dirigea vers le lieu du crime sans perdre son sourire habituel.

[Les lieux du crime]

Ils arrivèrent tout les deux sur la plage et tout de suite George alla à l'endroit où se tenait la femme blessée.
Tout c'est passer ici !!!!

Posté par Anselme le: Lun Nov 26, 2007 8:37 pm Sujet du message:

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Anselme avait suivi Georges jusqu'au pied de la dune. il avait eu quelques remords de laisser Anne en arrière ,elle semblait si inquiète pour Vyvianne.
mais déjà savoirVvyvianne aux mains de bandits rendait fou Anselme, alors risquer la vie d'une autre femme il n'en était pas question.
A l'emplacement que lui montrait georges ,anselme s'accroupit et posa les mains sur le sol.
il y avait quelques traces de piétinements ,de raclement sur le sol, mais Anselme restait perplexe.
il était loin de son lieu de chasse . loin des traces de biches et de sangliers dans la foret. bien qu'excellent traqueur et braconnier, Anselme fronça les sourcils .
le sable était le plus doux des repaires car une simple brise pouvait en quelques heures faire disparaitre la moindre trace de pas .
Néanmoins il ne s'avoua pas vaincu, et regarda avec plus d'acuité, faisant abstraction des gesticulations de Georges qui ne tenait plus en place .
allons allons mon ami, rien ne sert de nous précipiter dans la gueule du loup encore faut il trouver sa cache et surveiller avant d'agir.
Anselme avançait dans le sable ,se déplaçant précautionneusement le nez au sol tout en continuant à converser avec Georges
mais dites moi êtes vous son amoureux à Vyviannes ?
Anselme voulait savoir ce qu'il en était de Georges .
et puis pouvez vous me décrire vraiment Vyvianne, je ne la connais que d'après ses descriptions en lettre et j'ai peur de me tromper.

Posté par Georges le: Lun Nov 26, 2007 10:07 pm Sujet du message:

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George Le Futé regarda Anselme renifler le sol à la recherche d'un indice mais cela prenait beaucoup trop de temps pour le Futé il ne cessa de gesticuler à droite et à gauche ne pensant même pas au fait qu'il pourrait effacer d'éventuels indices....
Après quelques instants de réflexions et de phrase que Le Futé ne comprit pas Anselme s'adressa à George et lui posa une question à laquelle il ne s'attendait pas....
Il ouvrit des yeux ronds et fit un ou deux pas en arrière avant de répondre.
Non je ne suis pas l'amoureux de Vyvianne je les ai rencontrées avec Anne hier soir dans une taverne donc je ne les connais que très peu.

Il réfléchit un instant quand Anselme lui demanda de décrire Vyvianne.

Bah elle est grande comme ça : Il leva son bras droit pour montrer approximativement la taille de Vyvianne. Ses cheveux sont assez clairs enfin bref vous la reconnaîtrez dès que vous la verrez c'est une femme peu ordinaire...

Il ferma subitement les yeux et plaqua ses mains des deux cotés de sa tête comme pour faire taire une voix dans sa tête...

Posté par Anselme le: Mar Nov 27, 2007 4:56 pm Sujet du message:

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Anselme fut content de la réponse de Georges, au moins Vyvianne était libre pour l'instant.
une femme peu ordinaire ,anselme se tourna vers georges
oui vous avez raison Vyvianne est tout sauf une femme ordinaire.
mais qu'avez vous?
Anselme vit Georges se tenir la tête .le jeune homme ne répondait pas .
Asseyez vous un instant Georges , ça doit être l'angoisse.
Anselme ne savait rien du passé de Georges ni de son amnésie .
je reviens je vais voir plus loin.
Anselme marchait calmement, suivant a présent un semblant de trainée ,ça et là sur le sable quelques indices .
on a du faire un brancard de fortune, pensa t' il je vois que le sable est tassé par ici ou vont donc les traces .
Anselme marchait plus vite le tracé semblait se diriger ver le coin de la plage ,en direction de la forêt de pin toute proche.
bien sur c'est évident , ils doivent être dans la forêt mais ils ont surement des chevaux , il va nous falloir marcher vite quoiqu'ils ont du mettre du temps avec la malade et la prisonnière.
Anselme revint près de georges qui semblait retrouver des couleurs .
est ce que cela va mieux , vous allez rester derrière moi , nous allons nous engager dans la forêt ne me perdez pas de vue et surtout ne faite rien d'inconsidéré c'est compris !!
Anselme avait élevé le ton, il ne tenait pas à mettre en danger leurs vies et surtout celle de Vyvianne pour un jeune écervelé trop hardi.

Posté par George le: Mar Nov 27, 2007 8:46 pm Sujet du message:

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George gardait ses mains plaquées des deux cotés de sa tête pour faire taire la voix qui lui disait de disparaître...
Le Futé tomba au sol et roula sur lui-même comme s'il était en train de se brûler.
Puis soudain plus rien...
Le corps de George ne bougeait plus il détendit tout les muscles de son corps puis il se releva lentement.
Il regarda étrangement Anselme qui s'adressait à lui comme s'il lui donnait des ordres....
George eut un sourire mauvais qui n'avait rien à voir avec son sourire habituel en fait tout le visage du Futé avait changer à présent il avait l'air froid et méprisant...
Il ramassa son bâton et s'adressa à Anselme sur un ton sec et sans équivoque.
Changement de plan maintenant c'est moi qui commande et vous qui me suivez je viens de me souvenir de l'endroit où se trouve le campement...
Je viens de me souvenir que je suis ici pour rejoindre Guillaume....
Donc je vais faire croire que vous espionniez le campement et que je vous ai fais prisonnier...
D'accord ?
Le Futé fit tourner son bâton dans sa main prêt à assommer Anselme s'il ne voulait pas être prisonnier volontaire...

Posté par anselme le: Jeu Nov 29, 2007 2:44 am Sujet du message:

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alors qu'Anselme s'apprêtait 0 passer devant,George devint très bizarre et sembla changer de personnalité.
il essaya d'infléchir le cours des choses mais Anselme faillit lui sauter dessus ?la hache à la main il lui fit face.
Ecoutez moi bien je ne sais pas a quel jeu vous jouez mais vous connaissiez l'emplacement du camp et le chef semble t' il depuis le début et vous vous foutez de moi , s'il est arrivé quelque chose à Vyviane je vous en tiendrais pour responsable est ce clair ?
Anselme rugissait ses yeux lançaient des éclairs c'était lui à présent le fauve et une étincelle aurait pu le faire surgir.
Anselme menaçant ne pensant qu'a Vyvianne, est prêt a lui éclater la tronche puis il se ravise.

Georges avec son simple baton ne faisait pas le poids , son visage était défiguré mais il resta la bouche close comme s'il réfléchissait , il finit par faire oui de la tête.
on va marcher cote à cote que cela vous plaise ou non guidez nous il est temps , mais si vous me livrez à ces brigands je vous jure sur la tête de ma fille Emma que je vous embroche et Anselme lève la hache d'une main et sort son couteau dans l'autre.
allons y montrez moi,on avisera lorsqu'on sera tout prêt, et ils s'enfoncèrent dans la forêt de pin

Posté par georges le: Jeu Nov 29, 2007 11:43 pm Sujet du message:

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George Le Futé regarda Anselme qui lui criait dessus mais Le Futé ne réagit pas et laissa l'homme se fatiguer inutilement lorsque l'homme lui posa une question George l'ignora complètement se demandant s'il devait l'assommer maintenant ou le laisser se faire tuer au campement...
La dernière proposition était intéressante mais Vyvianne risquait de voir que Le Futé ne ferait rien pour aider Anselme...
Voyant qu'Anselme attendait sa réponse Le Futé fit un léger oui de la tête avant de le suivre sur deux ou trois cent mètre puis soudain il s'arrêta.

Vous savez que le campement n'est pas dans cette direction ?
Et en plus je ne crois pas que mes amis soient franchement heureux de me voir débarqué avec un fermier je suis sûr qu'à l'heure qu'il est le campement doit être surpeuplé d'homme qui préfèreraient voir arriver des femmes plutôt qu'un homme qu'ils ne connaissent pas.
Donc si vous voulez me suivre vous êtes libre de le faire ou pas mais suivez moi à distance je ne veux pas risquer ma vie à cause d'un idiot !

Le Futé sourit et fit un pas en arrière pour prendre ses distances avec Anselme de façon à pouvoir voir venir toute éventuelle attaque.

Posté par Anselme le: Ven Nov 30, 2007 5:46 pm Sujet du message:

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anselme se demanda si georges avait toute sa tête en le voyant s'arrêter et lui parler étrangement.
la position défensive de georges lui fit prendre conscience qu'il ne pouvait lui faire confiance,mais il avait besoin de lui pour trouver le camp et il 'n'en avait rien à foutre des ordres de commandement ,alors pour apaiser georges
il lui dit en abaissant les armes.

Ecoute passe devant je te suis a bonne distance, ainsi tu pourras voir ce qui se passe dans le camp , je veux simplement sauver vyvianne qu'en est il de tes intentions?

Posté par Georges le: Ven Nov 30, 2007 7:06 pm Sujet du message:

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George Le Futé regarda Anselme en attendant que celui-ci approuve et une fois que ce fut fait un sourire amusé apparut rapidement sur le visage du Futé qui répondit tout en reprenant la route.

Moi je veux simplement sauver Vyvianne tout en m'en sortant idemne et si par la même occasion j'arrive à vous ramener pas trop amocher je ne m'en plaindrais pas....

Sur ce il se tut et accéléra l'allure ils avaient déjà perdu assez de temps comme ça et plus le temps passait moins il y avait de chance que Vyvianne soit toujours vivante...

Posté par Jean-jean le: Jeu 27 Déc 2007 12:59 Sujet du message:

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Jean-jean et les deux femmes sortaient enfin de la forêt. Le géant commençait à sentir des gouttes de sueur perler sur son front et la fatigue de sa blessure se faisait sentir.

A peine le sable atteint il laissa tomber lourdement la jeune femme qu'il portait sur l'épaule.

"Excuse soeurette, mais là j'pouvais plus."

L'instant d'après il lâchait Enored et s'écroulait la face dans le sable. Il en profita pour décrocher une bourse à sa ceinture et la lança à la guerrière encore consciente.

"D'quoi m'recoudre. Après on c'occupera d'toi et pour finir d'elle. Dans l'ordre des priorités pour la défense du groupe."

Posté par Enored le: Sam 29 Déc 2007 16:04 Sujet du message:

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Ils étaient enfin arrivés dans un coin loin des combats. Enored se sentit tomber sur le sable. Un voile noir passa devant ses yeux. Elle avait envie de se laisser empoter, le sable était tiède. Ses forces l'abandonnaient doucement.

"D'quoi m'recoudre. Après on c'occupera d'toi et pour finir d'elle. Dans l'ordre des priorités pour la défense du groupe."

Jean-Jean venait de jetter une bourse à coté d'elle. Elle reprit ses esprit. Il venait de lui sauver la vie, ce n'était pas le moment de l'abadonner.

Je vais voir ce que je peux faire. Approchez vous.

Enored ouvrit la bourse. Elle avait l'habitude de soigner ses frères mais là les blessures étaient profondes. Il aurait fallut du repos, et pas l'éventualité d'un combat proche. Enored se mit à recoudre le guerrier

Vous me faites penser à un de mes frères, j'ai aussi du le recoudre plein de fois... et malgré les entailles profondes, il tenait debout. Un vrai colosse come vous.

Enored fit un dernier noeud et soupira.

Vous devriez vous reposer... Vos blessures sont graves. J'ai fait de mon mieux mais il faudrait un médecin. A votre tour de faire de la couture!

Posté par Félina le: Sam 29 Déc 2007 18:33 Sujet du message:

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Elle sent qu'on la laisse lourdement tomber au sol. Elle ouvre les yeux. La tête lui tourne et lui fait mal. Elle passe une main sur son crâne, elle sent que le sang a séché. La blessure s'est donc refermé.

Elle s'assoit, incapable de se relever. Elle regarde autour d'elle, ne reconnaît pas l'endoit. Du sable à perte de vue, plus d'arbre, plus de combats.
A ses cotés, la guerrière rousse recoud le Géant.
Elle ne sait pas combien de temps elle est restée dans les vappes ni comment ils ont bien pu arriver ici tous les trois.
Un regard vers Jean Jean:

Où sommes nous ? Que s'est il passé ?

Posté par Jean-jean le: Dim 30 Déc 2007 00:42 Sujet du message:

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"C'sera parfait, la belle. L'méd'cin connait pas, m'en porte pas plus mal."

Jean-jean reprenait son matériel, prêt à recoudre l'irlandaise, lorsque l'autre femme se réveilla.

"Tiens la soeurette r'vient parmi nous. Où en est j'sais pas, j'ai pas r'garder sur une carte."

Rire avant d'ajouter :

"Ca n'aurait rien changé, j'sais pas lire. Et pour c'qui s'est passé ... T'as une dette envers moi la soeurette. J'aurai pu te laisser à Kanken. Le pauv' ..."

Jean jean se tut.

"Plus un mot les filles, que'que chose approche."

Malgré la douleur dans son dos, Jean jean se leva et s'empara de sa hache encore lourde, faisant un rempart de son corps aux deux femmes.

Posté par Franken le: Lun 31 Déc 2007 12:35 Sujet du message:

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Ha ben les vla au fond là bas, au pied d'la Dune, j'les ai retrouvés. Pas trop tôt. Tiens, qu'est ce qu'il font ? Y z'ont l'air bien occupés les uns preès des autres ! Mmmmm, ca ressemble pas à des râles de plaisir ... J'observe : Y s'recousent...

Ah voila, c'est fini. Je me remets à approcher. JeanJean sursaute et prend sa hache, y m'a pas r'connu !

Youhou JeanJean, c'est moi, Franken !

J'vois qu't'as réussi à rattrapper la gueuse. Bon alors, on partage comment, hein? Moi j'en ai un peu marre de courir dans les bois, maintenant j'veux ma part d'butin et qu'on rentre.

Posté par Enored le: Lun Déc 31, 2007 3:03 pm Sujet du message:

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Enored venait de tendre à Jean-Jean de quoi lui recoudre le bras et l'épaule lorsque celui ci percut une présence énemie. une fois de plus elle allait devoir attendre.
Tous ses sens en alerte, elle sortit son épée de son fourreau. Elle se mit en garde et vit la brute épaisse qui l'avait blessée arriver.
Une fois de plus il parlait de partage. Quand est ce qu'il comprendrait qu'elle ne faisaist pas partie du butin.
La jeune femme qui les accompagnait reprenait à peine ses esprit. Enored se mi devant elle l'épée dressée pour faire rempart à la brute en cotte de maille qui arrivait.

On ne fait pas partie du butin ! tu n'auras rien de nous ! rentre donc rejoindre ton chef et fiche nous la paix ou tu tateras de mon épée !

Posté par Franken le: Mar Jan 01, 2008 12:33 pm Sujet du message:

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Poulette, c'est pas toi qui décide si tu fais partie du butin, tout d'même.


Avec ses biscotaux de chevreau, va pas aller bien loin la donzelle. Mon bras droit est aussi épais que sa taille ...
J'enroule mon épée autour de la sienne, un coup sec, et hop ca vole. La pointe de ma lame sur son ventre J'la fais r'culer de trois pas, dos à un arbre. Le fléau toujours en main gauche, à tout hasard.


JeanJean, elle commence à m'agacer la rouquine, elle devrait faire attention, y'a aussi une prime pour les cadavres. Alors j'l'emmène et j'te laisse l'autre, ca te va ?


J'sens la touquine qui veut s'débattre, j'appuie un peu. Ptite pétale rouge sang sur sa blouse.

Posté par jean-jean le: Mar Jan 01, 2008 11:01 pm Sujet du message:

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Jean-jean repoussa Franken, protégeant Enored derrière lui.

"Ecoute l'ami, j'peux pas te laisser faire. Les deux donzelles sont d'mes hommes et j'dois les protéger. Mais j'crois qu'on peut s'arranger."

Jean-jean regarda le soldat dans les yeux en souriant.

"Qu'ce soit ces filles ou d'autres, c'est pareil. Et encore les ribaudes savent plus s'y prendre qu'deux pucelles. I m'reste encore pas mal d'pièces de mon saccage d'l'église d'Tulle. On attend Guigui pour s'occuper d'ces deux là, et on va s'prendre du bon temps. Entre hommes dans un bordel avec des ribaudes et de l'alcool à flots. Ca t'va ?"

Posté par Franken le: Mer Jan 02, 2008 12:41 am Sujet du message:

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Les traits délicats de JeanJean, si proches de moi maintenant, ne parviennent pas à me faire oublier l'énormité de qu'il vient de dire !

Les donzelles , de tes hommes ?? Mais tu m'prends pour un idiot ou quoi ? Depuis quand les donzelles sont des mercenaires ??? Alors arrête, j'en prends une, ca suffit maintenant. Va toi attraper la vérole en bordel, moi je ne partirai pas sans une pucelle sous le bras !

Posté par jean jean le: Ven Jan 04, 2008 1:36 am Sujet du message:

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"Euh pucelles ?"

Jean jean regarda les deux femmes avant de poursuivre :

"Mon Kanken, c'tait la nonne la pucelle et y'avait pas le droit d'la toucher. Sauf quand Guigui, comme y y'arrivait pas, il m'a dit de la violer pour de faux. Elle avait la peau douce ..."

Le guerrier s'égara un moment avant de reprendre :

"Et en plus la rouquine c'est celle qu'j'préfère ! Tu vas quand même pas dire qu'c'est pas un guerrier vu coment elle manie l'épée ! J'te croyais futé mais j'me d'mande si t'aurais pas un de mal aussi à tout comprendre. On va pas s'battre pour deux pas pucelles."

Posté par Guillaume le: Ven Jan 04, 2008 11:30 am Sujet du message:

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Guillaume était frustré de devoir conduire le charriot. Charriot dans lequel Don Guy était allongé, sur le ventre, incapacité à poser son postérieur obligeant.
" C'est pas de cul ce qui lui arrive" avait songé le brigand, s'abstenant de faire le commentaire à voix haute.
Armaggedon, qui avait accouru dès que les deux hommes avaient rejoint l'enclos à chevaux déserté chevauchait librement à leurs côtés, hennissant et s'ébrouant parfois, comme frustré de n'avoir pas de cavaliers.
Guillaume avait en outre récupéré deux autres montures, en sus de ceux qui tiraient leur véhicule.
A défaut, le charriot regorgeait de victuailles et consituait à lui seul une petite armurerie. Il avait de plus récupéré dans l'ancienne ente du comte Wilbur quelques vêtements, parchemins et autres objets divers. Parmi ceux-là, des menottes qui traînaient au milieu de l'élégante garde robe de la comtesse - garde robe qu'il avait gardée en songeant à la belle Cassandre. Les nobles ont d'étranges moeurs...

- Ho jongleur, je crois qu'on a retrouvé Jeanjean et les deux femmes. Sont d'ailleurs pas seuls, un de nos agresseurs est avec eux. Celui qui criait "Youhou Jeanjean! j'arrive..." quand je lui proposais de croiser le fer. Première fois que mon géant attire un homme que je sache. Semblent avoir la même disproportion entre l'épaisseur de leurs pectoraux et la petitesse de leurs occiputs. Au fait, comment se porte ton postérieur?

En discourant, Guillaume observait l'étrange troupe. Les hommes semblaient débattre d'un sujet important , la guerrière rousse et Félina n'avaient pas l'air en grande forme, pâles au point d'être translucides, blancheur accentuée par la rosée matinale et jour qui poignait. LE mercenaire songea que le destin des gamines devait être scellé. 25 000 écus. Il posa la main sur Saignemorte après avoir tiré sur les rênes.

- Prends les commandes. Mêm' si semble pas y avoir grand péril, je préfère arriver à cheval.

Armaggeddon frétilla des oreilles.
Bientôt, l'homme et le cheval ne firent qu'un, filant vers le quatuor.

Posté par Félina le: Ven Jan 04, 2008 11:51 am Sujet du message:

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La jeune fille essaye de rester concentrée malgré cette sourde douleur au crâne.
Le géant lui parle, mais elle n'écoute qu'à moitié, incapable de réagir, se sentant faible comme jamais.

T'as une dette envers moi la soeurette. J'aurai pu te laisser à Kanken. Le pauv' ..."

Elle sursaute quand le soldat qui les a attaqué les rejoignit. Ce doit être lui le "Kanken" dont parlait Jean Jean, une brute du même genre.
Il veut la rouquine ...
La jeune femme ne comprend rien à rien.
Alors que les deux hommes "devisent" sur le sort de la rouquine et d'elle même, un bruit de carriole attire son attention et elle tourne la tête dans cette direction. Au loin elle aperçoit son frère qui mene la carriole à un train d'enfer.

Un faible sourire sur ses lèvres :

Guillaume !!

Elle essaye de se lever mais retombe lourdement au sol, se tenant la tête de plus en plus douloureuse. La plaie est certe cicatrisée mais le mal es de plus en plus tenace, sa vision se trouble mais elle essaie de ne rien laisser paraître.

Ne pas perdre connaissance à nouveau, tenir, coûte que coûte

Posté par Don Guy le: Ven Jan 04, 2008 4:11 pm Sujet du message:

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Mon cul est un fromage à trous ! Faudrait pas que le furet s'en doute...

Il sourit alors que Guillaume freinait les montures pour enjamber Armageddon et rejoignait les autres au galop. Il n'eut même pas le temps de lui proposer son aide, bien qu'avec Jean-Jean ils devraient être assez de deux pour le colosse.

Prendre les rênes, l'est marrant lui... pestait-il... Je peux même pas m'asseoir...

Il se souvint de la famille Burnatini, qui faisait partie de sa troupe à l'époque. De grands dresseurs de chevaux. Leur fille, montait souvent debout sur deux montures en même temps. Il n'avait jamais osé essayer lui... Au pire une belle chute, au mieux une entrée fracassante. Les pulsions du spectacle allaient prendre le dessus.

Il stoppa les deux montures menant le charriot, raccourcit le harnais qui les attachait pour les rapprocher. Comme avant chaque numéro, un frisson de plaisir descendit de sa colonne vertébrale, pour être stoppé par son postérieur qui n'avait plus aucune sensibilité...

Pied droit à l'étrier, genou gauche sur le premier cheval, il se releva doucement pour ne pas effrayer les chevaux. Posant son pied droit sur l'autre cheval et tirant les rênes pour ne pas tomber, il sourit. Pas bien compliqué cette affaire !

Il s'accroupit pour donner une grosse claque sur la croupe des chevaux.

Tout doux...

Le mouvement le fit perdre l'équilibre, agrippant les rênes avec force pour ne pas tomber, ses deux pieds tenaient bons sur les chevaux, mais il devait avoir l'air d'un pantin désarticulé plutôt que d'un dresseur de chevaux...

Il parait que le ridicule ne tue pas. Ça, il en était sur, il aurait été mort depuis bien longtemps. Mais il s'amusait, c'était bien le principal...

Youhou !!!

Posté par Franken le: Ven Jan 04, 2008 4:44 pm Sujet du message:

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Pucelle ou pas pucelle, j'men fous, j'en veux une.

V'là qu'arrivent deux fous furieux, l'un à ch'val, l'autre debout sur l'attelage d'une chariotte. On croirait des saltimbanques. Tiens, j'reconnais celui à chval, c'est celui qui attaquait le Castel l'autre soir !

Là , ca risque de chauffer un peu. Enfin, on va rigoler !

Jean-Jean, désolé, faut trancher là.

Un coup d'fleau sur sa hache, il a l'air surpris autant que désarmé.

J'vais pas t'faire d'mal, JeanJean, mais juste une précaution, hein.

J'ai l'pied sur son arme. Epée en droite, fléau en gauche, face aux arrivants.


BAAAARRRONN ! J'ai r'trouvé vot' gaaars !

Posté par jeanjean le: Sam 05 Jan 2008 00:07 Sujet du message:

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Jean-jean vit arriver Guigui et Gonguy et comme il les saluait, il ne comprit trop commment, Kanken le désarma. Jean-jean resta un moment interdit.

Il avait deux choix : bondir sur le soldat qui lui faisait face ou attendre que les deux autres arrivent. Et là Jean jean était fatigué. Il en avait marre de tout ça. Il savait même plus pourquoi il se battait et si même Kanken le trahissait...

En même temps l'avait les mains bien pleine, l"ami".

Jean-jean fit un pas de recul, agrippa Enored par le bras comme il allait doucement vers Félina.

"Hey les Gui, y'a Kanken qui fait pas l'gentil. J'peux pas protéger les filles et tuer tout l'monde ! Va falloir m'aider un peu !"