Un campement au pied de la dune du Pilat

Posté par Enored le: Lun Jan 28, 2008 10:23 pm Sujet du message:

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Les yeux dans le vague, Enored regardait Don Guy ramasser dagues et autres choses qui pourraient leur être utiles plus tard. Elle tenait toujours Félina dans ses bras. Son attention se porta sur un murmure presque inaudible. Une voix roque chantait

Cá fhad é ó
Cá fhad é ó
Siúil tríd na ....stoirmeacha

Etait ce Don Guy ? Non ses lèvres ne bougeaient pas … Félina n’avait certainement pas une … ça venait de la charrette. Le Kraken … c’était lui. Comment cet homme si loin de son île pouvait il connaître cette chanson. Celle des soirs d’orage … chanson qui parlait si bien des tempêtes qui sur les cotes irlandaises si souvent faisaient rage…

Siúil tríd na stoirmeacha.
Dul tríd na stoirmeacha.
Cá fhad é ó
an tús don stoirm.
Cá fhad é ó
an tús go deireadh...

Enored arrêta de chanter et sourit, cette chanson la transporta loin des combats qui venaient de se dérouler. Loin de la peur de mourir dans ce pays qui n’était parmi des gens qu’elle ne connaissait pas. Elle ferma les yeux. La jeune femme se revit chevauchant avec ses frères… Cadwan... Mo ruin... …

Posté par Franken le: Mar Jan 29, 2008 6:07 pm Sujet du message:

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an tús go deireadh...

Oui, c'est bien çà ... Et celle là aussi que tu nous chantais, M'man, tu t'en souviens ?

Too-ra-loo.... -ra-loo-ral,
Too-ra-....loo-ra.....-li...,

Tu t'souviens , M'man ?

Posté par Enored le: Dim Fév 03, 2008 12:40 pm Sujet du message:

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Enored observa le Kraken du coin de l'oeil. Il continuait à l'appeler maman. Elle haussa les épaules et porta son attention sur la jeune femme qu'elle tenait dans les bras. Elle voyageait toujours entre la conscience et le néant qui tentait de l'emporter

Des questions lui revenaient sans cesse à l'esprit. Où était passé Jean-Jean ? Pourquoi Guillaume ne l'avait il pas retrouvé?

Elle porta son regard vers le talus et la pente qu'elle avait dévalée un peu plus tot, se demandant si elle verrait le géant remonté. Meme s'il avait des manières de ... géant elle l'aimait bien.

Posté pat Louiggi le: Dim Fév 03, 2008 3:13 pm Sujet du message:

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L'archer, en entendant les bruits, se cacha sous le couvert des buissons et approcha prudemment. Allongé sur le sol, il prit le temps de regarder ce qui se passait tout en positionnant une flèche dans l'arc qui ne le quittait guère.

Ainsi vous êtes là ...

Posté par Enored le: Dim Fév 03, 2008 4:28 pm Sujet du message:

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Alors qu'elle fixait la pente, espérant voir Jean-Jean remonter, Enored cru surprendre un mouvement sur le coté, peut être n'était ce que le vent dans les buissons ... peut être était ce autre chose. Avec précaution, elle allongea Félina afin de se dégager les bras. Elle posa la tête de la jeune femme sur sa cape roulée en boule.

Enored s'accroupit la main posée sur la paume de son épée. Peut être avait elle rêvé, mais ... au vu de ce qui s'était passé ces derniers jours mieux valait etre prudent.

Posté par Louiggi le: Lun 04 Fév 2008 11:55 Sujet du message:

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Il s'arrêta net, contractant tous les muscles de son corps pour ne plus faire un seul geste. Il avait vu une des jeunes femmes faire un geste vers son épée. L'aurait elle entendu ?

Il ne saurait le dire et lui ne pouvait tuer aisnis une femme. Il réfléchit à la situation, déposa ses épées sur le sol et ne garda que son arc au poing avant de sortir timidement du boisson.

Damoiselle ? Besoin d'un peu d'aide ?

Il lui adressa son sourire le plus charmeur.

Je me présente Louiggi di Vinci, chasseur à ses heures perdues.

Posté par Enored le: Lun 04 Fév 2008 22:37 Sujet du message:

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Enored vit un buisson bouger, elle se mit en garde. Son épaule la faisait toujours souffrir. Elle grimaça. Un homme sortit du buisson. Ainsi ses sens ne l'avaient pas trompée.

Damoiselle ? Besoin d'un peu d'aide ?

Hum Mòran taing, Messire, je crois que l'on s'en sort pas trop mal...

Enored n'arrivait pas à avoir confiance. Elle se méfia d'autant plus face à ce sourire qui se voulait charmeur, quelque chose n'allait pas dans tout cela.

Je me présente Louiggi di Vinci, chasseur à ses heures perdues.

Je me nomme Enored, chanteuse à mes heures perdues comme vous dites.

Ne rien dévoiler de suite, se méfier de cet homme à tout prix.

Posté par Don Guy le: Mar 05 Fév 2008 21:51 Sujet du message:

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Il avait ramassé toutes les plus belles armes, ainsi qu'un peu de nourriture et les avait attachées dans de grands sacs sur les chevaux.

Une voix d'homme... Il se retourna rapidement et vit un homme musclé, les cheveux roux, souriant...

Il ne put reconnaître en lui l'archer qui avait essayé de le tuer dans la pénombre du camp, mais il était trop malin pour ne pas penser à une embuscade.

Il s'approcha, deux dagues à la main, gardant ses distances et dit d'un ton ferme.

Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ? Que faites-vous là ? Connaissez-vous le baron ?

Les deux dagues étaient déjà montées au dessus de sa tête. Un seul mouvement suspect de sa part lui vaudrait d'être aveugle pour la fin de sa vie, si la vie daignait l'occuper encore...

Posté par Félina le: Mer 06 Fév 2008 18:01 Sujet du message:

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Elle ouvre un oeil, le plisse aveuglée par la lumière. S'habituant peu à peu, le noir devient flou, puis le flou devient clarté.
La sourde douleur dans son crâne est toujours là, elle n'est donc pas morte.

Elle distingue trois formes. Une silhouette féminine : la guerrière rousse, le saltimbanque dont elle reconnaît l'allure et la voix même s'il lui tourne le dos et un autre homme qu'elle n'a jamais vu qui est porte un arc à la main.

Elle porte d'instinct la main à sa ceinture, mais se rappelle qu'elle n'a plus de dague.
Elle se relève un peu, essayant de ne pas attirer l'attention sur elle, et de reprendre ses esprits.

Posté par Franken le: Mer 06 Fév 2008 23:41 Sujet du message:

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J'entends plus rien, j'sens plus rien, j'ai meme plus froid, j'vois plus qu'l'ombre du visage de M'man. Je tommmmbe ...........

Posté par Louiggi le: Mer 06 Fév 2008 23:47 Sujet du message:

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Il conserve un sourire franc sur le visage, préférant ne pas faire un pas de plus vers eux. Il ne faudrait pas qu'ils voient en lui un ennemi.

Je ne suis qu'un chasseur qui tente sa chance.

Puis baissant la voix :

Et je suis aussi à la recherche d'une jeune fille. Elle m'a boulevrsé le coeur et depuis j'espère la revoir en vain. Peut être l'avez vous vue ?

Puis il se tourne vers l'homme.

Quant au Baron, je n'en connais qu'un dans le coin. Le Baron de Rastiganc est le châtelain du castel que l'on distingue avec peine d'ici.

Posté par Don Guy le: Jeu 07 Fév 2008 22:59 Sujet du message:

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Un chasseur amoureux, il ne manquait plus que ça...

On n'a vu personne et on est pressé, continuez votre chemin.

Il se rapprocha de Felina qui s'était réveillée juste avant. Ne lâchant pas l'homme des yeux, il la ramassa doucement et la porta jusqu'au cheval.

S'adressant à Enored :

Monte sur le cheval et aide moi à l'installer devant toi.

Alors qu'elle s'exécutait il regardait l'homme qui ne les lâchait pas des yeux.

Passez votre chemin !!!

Il fit signe à Enored de se baisser pour qu'il lui chuchote :

Demi-tour, et au galop le plus rapidement possible vers le camp.

Il monta sur le cheval libre et prit les rènes de celui qui était chargé des armes. Lentement, il les fit faire demi-tour, se retrouvant face à l'homme.

Enored et Felina partaient devant, lui hésitait à donner un coup de pied dans le visage de ce chasseur qui n'en avait pas l'air...

Posté par Enored le: Ven 08 Fév 2008 22:51 Sujet du message:

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Enored monta sur le cheval et aida Félina à se hisser.

Accrochez vous à moi comme vous pouvez, ça va secouer et avec vos blessures ça risque d'être douloureux.

La jeune femme vit Don Guy lui faire signe. Il était presque aimable, elle s'en étonna.

Demi-tour, et au galop le plus rapidement possible vers le camp.

Z'etes marrant vous ! je sais pas bien où il est le camp moi !

Enored talonna le cheval en douceur, lui murmura quelques mots, l'animal parti au galop. Il semblait savoir où aller et elle le laissa les guider. Elle avait depuis toujours confiance en l'instinct des chevaux.

Posté par Louiggi le: Dim 10 Fév 2008 19:46 Sujet du message:

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Louiggi regarde les trois bandits monter sur leurs cheveux, méfiants envers lui. Il reprend calmement :

Je ne sais rien de vos histoires de Baron, ni pourquoi vous êtes tous blessés. Je cherche seulement une jeune femme que j'ai rencontré par ici un jour...

Puis il tourne la tête vers ce qui semblait être un chariot renversé sur un homme. Il ne lui faut qu'un coup d'oeil pour reconnaître l'idiot du Baron.

Et vous comptez laisser mourrir cet homme sous sa charette ? Mais qui êtes vous donc pour être aussi peu charitable et pour le laisser finir ainsi sa vie ?

Avec la non-chalance de l'homme innocent, il fait quelques pas en direction du chariot, puis se retourne vers le cheval portant les deux femmes :

Laisser mourir un homme est un souvenir impérissable, damoiselles. C'est comme le tuer, toute sa vie on le revoit dans ses pires cauchemars. Vous êtes bien jeunes pour déjà vous damner.

Posté par Enored le: Lun 11 Fév 2008 14:07 Sujet du message:

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Enored s’apprêtait à rejoindre le campement lorsqu’elle entendit l’homme leur parler.

Laisser mourir un homme est un souvenir impérissable, damoiselles. C'est comme le tuer, toute sa vie on le revoit dans ses pires cauchemars. Vous êtes bien jeunes pour déjà vous damner.

Elle secoua la tête, comment pouvait il être aussi naïf.

Tapadh leibh … Merci de vous préoccuper de nos âmes, mais des ennemis j’en ai déjà laissé mourir plus d’un, ne vous en faites pas pour mes nuits. Quand à ma compagne, elle voyage entre conscience et inconscience si vous n’aviez rien dit elle ne l’aurait même pas remarqué. Slan agat !

Enored fit claquer les rênes et le cheval partit au galop. Elle murmura à Félina : accrochez vous à moi il faut le distancer, il est trop gentil pour être honnête.

Posté par Félina le: Mar 12 Fév 2008 21:06 Sujet du message:

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Felina se laise hisser sur le cheval, lance un regard reconnaissant à Don_Guy puis s'accroche aux rênes tandis que la rouquine talonne leur monture.

Sa tête lui tourne mais elle essaie de garder les yeux ouverts pour ne pas perdre connaissance à nouveau. Elle se demande bien ce qu'elle est venue faire dans cette galère. Elle était venue trouver son frère, mais lui ne fait aucun cas d'elle, ne songeant qu'à batifoller avec la nonne.

Felina n'a plus qu'une envie, reprendre des forces, et fuir loin d'ici, loin de ce combat qu'elle ne comprend pas.
La route l'appelle à nouveau, vers un avenir qu'elle ne veut même pas connaître.
Elle écoute d'une oreille l'homme, puis Enored mais tout reste confus. Elle est présente mais son esprit est ailleurs, embrûmé.

Posté par Félina le: Mer 13 Fév 2008 19:16 Sujet du message:

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Le cheval répond à la moindre pression de ses talons, ils arrivent dans la foret, Enored ne fait plus qu'un avec lui. Felina est dans ses bras, elle la sent partir.

La jeune passe les renes autour d'un de ses poignets et de son bras libre retient Félina pour qu'elle ne tombe pas.

Encore un peu de courage jeune fille le camp est en vu vous allez pouvoir vous reposer, j'espère y trouver de quoi vous soigner.

Enored guide le cheval de ses genoux, il suit chacun de ses mouvements. Le campement apparait enfin. Elle tire sur les renes doucement, l'animal s'arrête.

Tout autour d'elles des traces de combats. Il ne lui reste plus qu'à attendre Don -Guy pour qu'il aide Félina à descendre. Enored touche le front de la jeune femme, il est chaud. Elle la voit lutter entre la conscience et l'inconscience. Battez vous, ne mourrez pas ici ! pas maintenant ! revenez à vous Félina. Les larmes aux yeux, Enored repense à son jeune frère mort dans ses bras ...

Posté par Don guy le: Jeu 14 Fév 2008 15:01 Sujet du message:

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Il avait failli mourir de rire aux mots du "chasseur" mais s'était retenu par respect pour celui qui allait mourir, on ne sait jamais avec Aristote.

Il avait demandé un grand galop à son cheval et s'était retourné au cas où le chasseur lui enverrait une flèche. Il n'en fût rien. Peut-être était-il un vrai chasseur après tout...

Le cheval sur lequel chevauchaient Enored et Felina connaissait la route, il les suivait à bonne distance en se rapprochant petit à petit. Elle l'a arrêté dans un coin tranquille, il les rejoint.

Comment va t-elle ? demanda-t-il à Enored en regardant Felina.

Il n'attendit pas la réponse et enchaîna :

Elle va mourir si on ne lui donne pas de soins suffisants. Il faut l'amener au village. J'en profiterai pour me faire soigner au dispensaire. Soit tu viens avec nous, soit tu attends les autres au campement.

Il ne lui dit pas tout de suite qu'il avait décidé de quitter les mercenaires. Le baron avait trop d'hommes et il réattaquerait bientôt avec des hommes neufs. Don_Guy était bien souvent inconscient du danger mais savait que seule la mort l'attendait ici, et rien d'autre.

Après tout ce n'était pas son histoire. L'argent des filles il ne le verrait pas. Il préfère repartir seul sur les routes, pour voler des miches de pain ou les mendier avec ses tours de lanceur de dagues.

Il attendait sa réponse, fatigué de n'avoir pas dormi, meurtri de ses blessures plus ou moins anciennes. La pression retombait lentement...
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Posté par Enored le: Jeu 14 Fév 2008 17:46 Sujet du message:

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Don-Guy arriva rapidement. Il semblait inquiet pour Félina, amoureux peut-être. Enored sécha ses larmes d'un revers de manche espérant qu'il n'ait rien vu.

Elle va mourir si on ne lui donne pas de soins suffisants. Il faut l'amener au village. J'en profiterai pour me faire soigner au dispensaire. Soit tu viens avec nous, soit tu attends les autres au campement.

La jeune femme fit une grimace à l'idée de retourner au village... on l'en avait chassée à coup de pierres... et sa cape était en lambeaux elle ne pourrait jamais se dissimuler au regard des autres.

Elle prit sa décision rapidement.

Emmenez Felina, prenez la avec vous, il faut faire vite. Son état m'inquiète. Montez donc à ma place.
Je ne ferai que vous ralentir ... et je suis indésirable là bas. J'attendrai le retour des autres ici.
Sauvez vous ! sauvez la ... moi je n'ai plus rien à perdre Tiaraidh an dràsda!

Enored descendit du cheval confiant Felina aux soins de Don-Guy.

(suite au campement je suppose)

Posté Don Guy le: Ven 15 Fév 2008 19:51 Sujet du message:

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Il prit place derrière Felina et fit un clin d'oeil à Enored qui partait déjà.

Au trot, aux aguets, il se dirigeait vers le village. A un embranchement, avec devant lui la porte du village de la teste de buch, il prit à droite, à l'opposé du soleil qui se couchait derrière lui...

Devant lui, la pénombre se profilait, comme à l'accoutumée. Il revivait...

Posté par Félina le: Ven 15 Fév 2008 23:46 Sujet du message:

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Elle sent qu'on la porte, qu'on la remue dans tous les sens. Elle se laisse faire, incapable de réagir.

Le temps passe, des minutes des heures elle n'en sait rien. Elle ouvre les yeux. Elle est sur un cheval, en pleine campagne,
Il y a un homme derrière elle, elle se retourne : Don_Guy ...
Le soleil se couche au loin, ils lui tournent le dos, ils galopent vite. Elle sourit, ferme les yeux et s'endort contre lui.

Liberté ...