Un campement au pied de la dune du Pilat

Posté par DonGuy le: Sam 05 Jan 2008 14:11 Sujet du message:

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Il avait peine à tenir debout sur ses montures mais jusque là, tout allait bien. Le plus dur, ce n'allait pas être la chute, mais l'atterrissage...

En face de lui, Guillaume sur Armageddon, devant lui, le colosse et Jean-Jean qui écarte Enored et Felina de lui après s'être fait desarmé. Felina a l'air salement amoché, il pourra la soigner peut-être...

Guillaume brandit déjà son épée en l'air et cache trop le colosse pour lui décocher une dague. De toute manière, s'il décoche, ça ricoche avec sa côte de mailles...

Il veut stopper les chevaux pour mettre pied à terre.

YAH !!!

Ho ho... Ce n'était pas le cri pour arrêter un cheval ça...

STOOOOOOPPPPP

Ca non plus... Les chevaux accéléraient progressivement et se rapprochaient dangereusement de Guillaume.

Guillaume !!! ATTENTION !!!!! J'arrive !!!

Posté par Félina le: Sam 05 Jan 2008 14:43 Sujet du message:

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Des cris, le saltimbanque qui arrive debout sur deux chevaux tirant la carriole, devant lui Guillaume sur sa monture au galop.

Un instant Felina se demande si elle n'est pas victime d'hallucinations. Elle ferme un instant les yeux, les ouvre mais non, les deux sont bien là et se rapprochent à une vitesse folle.

Jean Jean est désarmé, la jeune fille n'a rien vu venir. Il agrippe la jeune femme rousse par le bras e s'approche d'elle. Il faut fuir et vite, ils vont se faire écraser.

Essayant un moment d'oublier sa douleur au crâne, elle se relève et plonge le plus loin possible sur le côté, attérissant lourdement dans les buissons et roulant sur quelques mètre le long du talus en pente, s'écorchant bars et jamabes dans les épines.
Elle n'a pas vu si le Géant et la guerrière l'ont suivit mais pour le moment elle est hors de danger. Elle reste tapis dans les broussailles. Elle sait qu'elle devrait fuir, mais sa cheville blessée par la flèche lui fait tojours aussi mal et elle sait qu'elle n'est pas en état d'aller plus loin.
Elle reste là, silencieuse à observer la scène, se maudissant d'être impuissante.
Elle n'a même plus une seule arme pour se défendre.

Elle a vu Don Guy à l'oeuvre avec ses dagues et son frère avec son épée déjà. A deux contre le Kanken, ils ne peuvent que gagner

Posté par Jean jean le: Sam 05 Jan 2008 17:29 Sujet du message:

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Jean-jean voyait la carriole arriver beaucoup trop vite sur eux. Et comme il tournait la tête pour vois comment allait Félina, il la vit plonger dans les buissons. Le guerrier crut en une idée lumineuse, et plongea de l'autre côté, en entraînant Enored.

Jean-jean n'avais pas pris la peine de regarder avant de plonger l'état du terrain. Il descendait assez à pique mais il s'en rendit compte trop tard, lâchant la guerrière dans l'espoir de ne pas l'entraîner.

Il dévala la pente abrupte à toute vitesse, s'égratignant dans les fourrés, se cognant aux arbres, se déchirant la peau sur des pierres coupantes, mais finit par atterrir quelque part dans un sale état.

Il n'avait pas perdu connaissance mais différentes plaies et bosses peut être même une fracture, ;lui signifiait assez qu'il ne pourrait pas remonter la pente.

il regarda alors derrière lui, vit un la c paisible, une masure, un peu plus loin, et décida de s'y rendre comme il pouvait.



[suite dans la cabane d'Adelinda]

Posté par Enored le: Sam Jan 05, 2008 9:43 pm Sujet du message:

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Grand mal lui avait prit de se dresser face à la grande brute pour tenter de sauver sa vie et de protéger la jeune femme de sa convoitise. Il l’avait désarmée avec une telle violence qu’une douleur insoutenable lui vrillait le bras. Un nouveau voile noir passa devant ses yeux, le temps qu’elle reprenne conscience de ce qui se passait autour d’elle la brute lui pointait son épée dans le ventre. Enored voulut se débattre, il enfonça un peu plus la lame, lui arrachant une grimace de douleur.
Une fois de plus Jean-Jean se dressa entre elle et la brute, Kanken.
Au loin deux hommes s’approchaient. Le chef des mercenaires à cheval et l’imbécile qui l’avait traitée de folle.
Le Kanken en profita pour désarmer Jean-Jean. La situation se compliquait, que faire ? Avant qu’elle ne puisse réagir le géant la tirait par le bras, à l’abri d’un coup que la brute aurait pu porter. Une nouvelle douleur dans le bras. Non loin les chevaux de la charrette s’emballaient. Jean-Jean avait vu le danger, ils étaient sur le chemin de la charrette. Enored sentait ses forces la quitter petit à petit lorsqu’elle se sentit entraînée par la poigne du géant. Un terrain dur et chaotique les accueillit, ils roulaient vers une pente lorsque Jean-Jean la lâcha.
Enored roula un moment, agressée par les pierres, les buissons épineux déchirant chaque pouce de peau découvert. Puis sa chute fut arrêtée par une vieille souche. Tout n’était plus que douleur. Enored regarda autour d’elle. Elle semblait relativement à l’abris de Kanken en tout cas il ne viendrait pas la chercher au milieu de cette pente raide.
Enored voulu se relever, mais son bras lui faisait mal, impossible de prendre appui. Un nouveau vertige la saisit, plus fort que les autres, il l’emporta, cette fois elle perdit connaissance.

Posté par Guillaume le: Jeu Jan 10, 2008 2:07 am Sujet du message:

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Mais quel crétin! Il n'y a jamais la place pour un cheval et une carriole. Le fait d'être sur le cheval en question, et de constater que le rapport de poids était en leur défaveur, à Armaggeddon et à lui.


- Guillaume !!! ATTENTION !!!!! J'arrive !!!

- Crétin! Comme si j'avais pu ne pas te remarquer!

Heureusement que l'espèce chevaline préfère parfois agir plutôt que de pester contre ses contemporains. Sans atendre une quelconque injonction du cavalier, Armaggeddon s'élançait dans la pente du talus. Guillaume n'eut que le temps de s'agripper à sa monture.

Posté par Don Guy le: Jeu Jan 10, 2008 9:08 pm Sujet du message:

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Tout le monde s'écarte sur son passage, lui tente de tenir bon debout. Les chevaux accélèrent encore, pris de panique par les mouvements des hommes.

Un seul ne bouge pas d'un cil et se rapproche à grands pas. Le colosse lève ses armes en l'air.

Don_Guy entre les deux chevaux de tête, ne peut que sauter s'il ne veut pas se faire trancher une jambe...

"à droite...". Il atterrit dans le buisson, remarque Felina, sort ses dagues et se relève pendant que la carriole n'est plus qu'à quelques mètres de Kranken... Impuissant, il regarde la scène...

Posté par Enored le: Ven Jan 11, 2008 1:51 pm Sujet du message:

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Un bruit de sabots sortit Enored de sa torpeur. Ce bruit avait bercé son enfance, toute sa vie ... Les longues chevauchées dans les plaines irlandaises… que de souvenirs. Les sabots se rapprochaient.
Enored ouvrit les yeux, le cheval se rapprochait dangereusement. Il dévalait la pente dans sa direction. Elle s’appuya sur son bras. Une grimace de douleur se dessina sur son visage. Le cheval n’était plus qu’à quelques coudées. Avec un peu de chance il l’éviterait, elle ne se relèverait pas à temps. Plus qu’une chose à faire…

Attention je suis là ! Elle savait bien que si le cheval s’était emballé c’était inutile.

La jeune femme tenta de s’asseoir, ramena ses jambes contre elle et enfuit son visage dans ses genoux. Elle passa ses bras sur sa tête afin de la protéger. Elle se colla contre la souche qui l’avait arrêtée. L’animal sauterait peut être par-dessus…

Posté par Guillaume le: Sam Jan 12, 2008 7:10 pm Sujet du message:

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Guillaume avait vu la guerrière rousse, mais il était bien trop occupé à tenir en selle pour pouvoir faire quoi que cela. D'ailleurs, à quoi cela aurait-il servi?
Armaggeddon pris un élan subit et sauta.
Le chef mercenaire se souvint qu'il avait peu mangé, et s'en félicita tant son estomac se secouait.
A l'atterissage, il partit brutalement en avant, et s'accrocha ua cou de sa monture, sentant son fessiers'élever plus haut que sa tête.
Ledit fessier retomba finalement, mais la réception fut douloureuse pour son entrejambe.
Il n'eut le temps de maudire quiconque, la descente continuait. Mais la pente semblait moins raide, et l'allure baissait.
Guillaume regretta de ne pouvoir être spectateur de la rencontre entre le guerrier et la carriole...

Posté par Enored le: Dim Jan 13, 2008 7:42 pm Sujet du message:

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Enored était à l’écoute de chaque mouvement de l’animal qui se rapprochait. Le bruit du galop de plus en plus fort. L’animal prit son élan et sauta. Le souffle coupé, Enored s’attendit à prendre un coup de sabot.
L’animal passa et poursuivit sa route, dévalant la pente. La jeune femme soupira de soulagement, elle releva la tête.

Que faire à présent ? Du regard elle chercha Jean-Jean, il n’était nul part. Le chef des mercenaires le trouverait sûrement dans sa cavalcade.
Enored se releva péniblement et décida de remonter la pente. Arrivée à la hauteur du talus, elle se baissa pour observer ce qui se passait de l’autre côté.
Aucune trace de la jeune femme qui était avec elle il y peu. Enored l’avait vu se jeter dans un buisson.
Le Kraken était coincé sous ce qui restait de la charrette. Non loin celui qui l’avait traité de folle sortait d’un buisson avec deux dagues comme seules armes. Là c’était lui le fou, il voulait lutter contre le Kraken avec ses deux dagues… il était perdu d’avance.
Un sourire se dessina sur les lèvres d’Enored, Franken, Kraken c’était proche après tout. Et le Franken avait bien des allures de montre mythologique
Le soleil se levait doucement à l’horizon et se reflétait sur un objet au sol : son épée ! Elle était à quelques pas.
Enored passa le talus, le plus lentement possible. Elle s’approcha de son épée et la ramassa. Blessé le Kraken n’était que plus dangereux elle en était sur et Jean-Jean n’était pas là pour la secourir cette fois.
Enored s’élança et atterrit derrière le buisson le plus proche. Le choc la fit grimacer. Quelle idée elle avait eut, elle aurait mieux fait de dévaler la pente … non loin d’elle la jeune femme inconsciente, allongée au sol. Enored rampa jusqu’à elle, la prit par les épaules et la secoua juste assez pour la réveiller, enfin elle l'espérait.

Reveillez vous bon sang, Jean-Jean n’est plus là pour nous protéger de la brute épaisse ! Il faut filer d’ici et vite !

Posté par Félina le: Dim Jan 13, 2008 9:47 pm Sujet du message:

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Elle n’a plus mal, elle flotte elle ne sait trop où. Les combats ont cessé, tout est calme.

Puis de nouveau cette douleur au crâne, la jeune femme sent qu’on la secoue. Elle ouvre péniblement les yeux et voit la femme rousse et ne comprends pas ce qui s’est passé.

Reveillez vous bon sang, Jean-Jean n’est plus là pour nous protéger de la brute épaisse ! Il faut filer d’ici et vite !

Elle essaie de réagir, de rassembler ses idées malgré la douleur.

Filer ??

Elle secoue la tête. Sa cheville s’est remise à saigner de plus belle, la douleur dans la tête est de plus en plus vive. Elle sait qu’elle ne pourra pas faire un pas, ni même se mettre debout.

Elle regarde la guerrière :

Partez sans moi, je ne suis pas en état de fuir. Je ne ferai que vous ralentir. Laissez moi une dague pour me défendre et fuyez !!!

Son regard est déterminé, elle ne se laissera pas tuer sans résistance.

Posté par Guillaume le: Mar Jan 15, 2008 11:33 pm Sujet du message:

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Le ridicule ne tue pas. Guillaume l'a à maintes reprises expérimenté. Et ce n'était certes pas la première fois non plus qu'il se retrouvait sur un cheval le postérieur plus élevé que la tête.

Toujours mieux qu' d'avoir des souvenirs de flèche dansle cul! songea-t-il, s'ajoutant qu'il ne plaindrait pas le jongleur s'il finisait ses cabrioles dans un fourré.
Armaggeddon avait reprisle contrôle total de la situation, au plus grand soulagement de son cavalier.

- Désolé mon grand, on rattaque la côte dans l'autre sens...

Le cheval sombre hennit avant d'obtempérer.

Guillaume se pncha vers l'oreille de son hongre pour lui chuchoter quelque chose. C'était une habitude fréquente. Ses amis l'avaient surnommé l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux.

Posté par Franken le: Mer Jan 16, 2008 11:36 am Sujet du message:

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J'ai rien pu faire.

Le saltimbanque a lancé la chariotte sur moi. Pas pu l'éviter. Le ch'val de gauche m'a renversé, la chariotte m'a frappé, s'est éclatée sur moi. J'suis coincé d'sous maintenant. J'ai mal comme jamais. L'essieu cassé s'est planté dans ma panse. Tourneburne, comme j'ai mal. J'veux bouger, impossible. J'veux m'dégager d'l'essieu, ma main trouve un ruisseau de sang. Bourrechatte, j'suis mal parti, c'te fois. Un goût d'métal dans ma bouche, du sang, j'crache du sang. Faut m'dégager d'là. L'Baron, j'sais pas où il est. Y' plus qu'mon pote JeanJean, p'têt ...

JeanJean ! Aide moi !


J'gargouille quand j'parle, j'me fais peur. Et tournechibre, qu'est-c'qu'j'ai mal...

Posté par Don Guy le: Mer Jan 16, 2008 9:50 pm Sujet du message:

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Il entendit un bruit énorme, les chevaux hennissaient sans discontinuer, il se leva. A sa droite, Felina, mal en point, devant lui, la folle qui criait avant d'avoir mal.

Il observa la scène en se rapprochant. De la carriole il ne restait rien, une roue tournait encore lentement dans le vide. A l'autre bout de l'essieu, le colosse, qui appelait Jean-Jean.

Il s'approcha encore, peu fier de ce qu'il venait de faire. Mais au moins, le colosse n'en menait pas large. Il se pencha au dessus de lui et sourit légèrement.

Tu dois avoir un mal de chien ! Ou de cheval ! Si on t'avait dit que tu mourrais comme ça, tu ne l'aurais pas cru hein ?

Le regard noir qui suivit fit tout de même peur à Don_Guy. Mais sans pitié contre les hommes du Baron, Il tourna autour du corps pour détacher un à un les chevaux et les mener ailleurs. L'essieu semblait transpercer le sol... et le corps de Franken.

Des bruits de sabot montaient de la butte, toujours dagues en mains, il se cacha derrière les restes de la carriole, prêt à décocher.

Posté par Enored le: Mer Jan 16, 2008 10:37 pm Sujet du message:

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Filer ??

Enored lit de la détermination sur le visage de la jeune femme.

Partez sans moi, je ne suis pas en état de fuir. Je ne ferai que vous ralentir. Laissez moi une dague pour me défendre et fuyez !!!

Ce regard, Enored avait le même quelques heures au par avant, elle n’allait pas l’abandonner maintenant. Elle devait se reprendre.
Enored sortit son épée de son fourreau et tendit la dague qu’elle avait à la ceinture à la jeune femme dont elle ignorait le nom.

Je ne vous laisserai pas mourir seule ici et encore moins finir dans les bras de l'autre brute ! Je m’appelle Enored et je reste avec vous. Vous pouvez vous relever ?

osté par Franken le: Ven Jan 18, 2008 12:29 pm Sujet du message:

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L'cochon d'acrobate m'tourne autour, f'rait rien pour m'aider celui là....

Qu'jai mal ........ ma têt me tourne, je m'vide de tout...

JeanJean répond pas ......

JeanJean !!

Baron !!

Aidez moi !!

Posté par Félina le: Ven Jan 18, 2008 1:33 pm Sujet du message:

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Je ne vous laisserai pas mourir seule ici et encore moins finir dans les bras de l'autre brute ! Je m’appelle Enored et je reste avec vous. Vous pouvez vous relever ?

La jeune femme esquisse une grimace, essaie de se relever, se tient quelques secondes sur sa jambe valide mais retombe lourdement sur le sol.

J'suis désolée ... Enored. La tête me tourne dès que je mets debout, et ma cheville me fait atrocement soufrir.

Elle serre les poings, frustrée d'être si impuissante. Elle est reconnaissante envers la guerrière mais elle sait qu'elle ne pourra pas l'aider à marcher, elle serait un trop lourd poids pour elle. Elle la regarde, elle a compris qu'elle ne partira pas.

Puis son regard se dirige vers le chemin plus haut. Felina distingue Don Guy , puis entend les sabots d'un cheval, Guillaume sûrement.

Vous voyez ce qui se passe, la brute est morte? Et mon frère et Don Guy comment vont ils ? Et Jean Jean où est il ?

La jeune femme ne comprend plus rien, elle voudrait que tout cela cesse, ferme les yeux, dormir, ne plus avoir si mal.
Elle essaie une dernière fois de se lever mais la douleur lui arrache un cri et elle retombe une dernière fois, sombrant cette fois ci dans l'inconscience.

Posté par Enored le: Ven Jan 18, 2008 6:51 pm Sujet du message:

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J'suis désolée ... Enored. La tête me tourne dès que je mets debout, et ma cheville me fait atrocement soufrir.

Enored vit les efforts de la jeune femme et sourit. Elle l’aurait bien aidée, mais son épaule et son bras lui faisaient mal à elle aussi.
Elle vit la jeune femme tourner son regard vers le chemin

Vous voyez ce qui se passe, la brute est morte? Et mon frère et Don Guy comment vont ils ? Et Jean Jean où est il ?

Enored suivit son regard et vit Don Guy tourner autour de la charrette.

La brute est coincée sous la charrette, je ne sais pas s’il est mort. Don Guy tourne autour de la charrette allez savoir pourquoi. Ha non il se cache … votre frère ? Enored se rappela que Jean Jean appelait la jeune femme la soeurette ou quelque chose comme ça. Il vient de passer la bute ou Jean Jean et moi on a dégringolé, mais sans Jean-Jean il n’a pas du le trouver.
Et vous quel est votre nom ?

Enored se tourna vers la jeune femme lorsque celle-ci cria.

Ne vous relevez pas ! vous êtes à l’abris ici…

Ces mots étaient inutiles. La jeune femme était retombée et avait perdu connaissance.
Enored défit ce qu'il restait de sa cape la roula en boule, s'accroupit et la posa sous la tête de la jeune femme, puis elle se dirigeant vers la charrette, elle rejoignit Don Guy, elle voulait savoir ce qu'il en était du Kraken

Posté par Franken le: Lun Jan 21, 2008 1:43 pm Sujet du message:

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J'peux plus ouvrir les yeux.

J'ai froid

J'flotte dans ma tête.

D'un coup j'vois l'visage d'Maman, juste devant moi. Maman ! Ma Maman!

Elle m'parle, elle m'caresse, Maman, comme c'est bien qu'tu sois là ...
T'es belle, Maman, t'es la plus belle, j'avais pas oublié ton r'gard, ton r'gard d'femme courageuse, qui f'sait tout pour nous, même si Ppa t'cassait la gueule,
ton r'gard clair comme l'eau du ruisseau , j'avais pas oublié tes joues aussi M'man, deux p'tits coussins ...
et ta bouche M'man, ta bouche qui criait souvent, mais ta bouche qui nous embrassait toujours l'soir...
Maman, tu m'embrasses, j'ai mal Maman, très mal, j'sais pas c'qu'y s'passe, c'est v'nu d'un coup, mais tu m'consoles maman, tu m'as manqué tu sais, tu m'as manqué d'puis qu't'es partie, on m'a dit qu't'étais morte , mais j'savais qu'étais toujours là pas loin d'moi, pas loin d'ton p'tit...
Faut qu'j te raconte tout, M'man, tout c'qu'ton p'tit garçon a fait d'puis qu'Ppa t'a défoncé l'crâne l'jour d'mes 6 ans, t'as vu, j'sus dev'nu fort, hein? Et j'lance les dagues, Mman, si tu savais comme j'les lance bien ... Et les bagarres quj'ai gagné, à un contre six ...
Y'a même un Baron qui m'a pris dans sa garde, M'man, t'entends çà ? Un Baron, Maman !

Tu m'écoutes , Maman ?

Maman ?

J'ai mal Mman, pars pas, reste avec moi maint'nant... Non ..!! Pars pas !! Maman!!!!!


Maman!!!!!

Posté par Enored le: Jeu Jan 24, 2008 6:55 pm Sujet du message:

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Enored se rapproche de la charrette, l’épée brandie, elle tremble de fatigue, de douleur peut être aussi un peu de peur. La brute ne la rassure pas bien au contraire, même blessé il est dangereux.
Il a les yeux fermés, il divague. Il dit des mots incompréhensibles. Puis il crie un Maman!!!!!.
Enored sursaute et pousse un cri. Mais elle voit la flaque sombre qui s’agrandit à côté de la brute. Le Kraken a l’air mortellement blessé.

Au loin les bruits de sabots se rapprochent. Ami ou ennemi ? Elle sait que le chef des mercenaires a descendu la pente. A-t-il retrouvé Jean Jean ?

Par précaution Enored décide de se cacher derrière la charrette. Elle se retrouve côte à côte avec Don Guy ce qui n’est pas pour lui plaire.

Posté par Guillaume le: Ven Jan 25, 2008 12:48 am Sujet du message:

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Amaggeddon rejoignit le sommet du tertre à ce moment précis...

Des rares fois où il avait entendu le colosse s'exprimer il n'avait guère entendu que "Youhou, Jeanjean j'arrive" et "Maman". Jeanjean faisait érudit à côté.
Il estima que la situation ne m'ériatiat pas d'attention particulière, pas plus que les étranges circonvolutions du jongleur. On n'avait assiurément pas besoin de lui.
Il saisit l'une de ses bourses - l'homme a deux bourses en général, quoi de surprenant - et la jeta à sa soeur:

- Retournez au campement, faites le tri de ce qui peut-être récupéré. Voyez s'i un agonisant n'a pas seulement failli agonir. Je vais roder près du castel, ça ne servira surement à rien, mais je préfère quelque chose d'inutile plutôt que de ne rien faire. Si tu vois Eudes, dis lui qu'il m'attende. Qu'il se renseigne quant à Gypsis et...

Il s'interrompit.

- Il comprendra.

Il ne laissa pas à sa soeur le temps de répondre ou de commenter, le hongre s'élançait déjà. Guillaume espérait croiser Jeanjean sur son chemin. Ce n'était pas une obsession non plus. Sans plan préconçu, il voulait être plus près de Cassandre. Son instinct plus que la logique lui disait qu'il n'avait plus rien à échanger au baron.
Il préférait agir inutilement plutôt que de ne rien faire.

Posté par Enored le: Ven Jan 25, 2008 3:31 pm Sujet du message:

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Cachée derrière la charrette Enored vit le chef des mercenaires approcher. C’était lui qui remontait la pente mais …sans Jean-Jean.
Guillaume s’adressa à sa sœur et lui jeta une bourse et …

-Retournez au campement, faites le tri de ce qui peut-être récupéré. Voyez s'i un agonisant n'a pas seulement failli agonir. Je vais roder près du castel, ça ne servira surement à rien, mais je préfère quelque chose d'inutile plutôt que de ne rien faire. Si tu vois Eudes, dis lui qu'il m'attende. Qu'il se renseigne quant à Gypsis et... Il comprendra.

Enored se demanda ce qui lui prenait de parler ainsi dans le vide. N’avait il pas vu que sa sœur était évanouie ? Déjà il partait vers ce qui semblait être la direction du château.

Attendez ! Qu’est ce qui vous prend ! vous ne voyez pas qu’elle n’est pas en état de vous répondre ! Et Jean-Jean où est-il ? Vous ne l’avez pas vu plus bas dans la pente ? Mais attendez donc !

C’était peine perdue… le cheval filait au loin. Mais qu’est ce qui lui prenait à celui là ? Enored soupira … restait plus qu’elle et l’autre … Don machin…

Gabh mo leisgeul Don guy… qu’est ce qu’on fait ? La sœur de Guillaume n’est pas en état de marcher et … et arrêtez de me regarder comme ça quand il m’arrive de parler ma langue natale bon sang !

Posté par Félina le: Ven Jan 25, 2008 3:59 pm Sujet du message:

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Elle n'a plus mal. Elle galope sur l'Alezane les cheveux aux vents. Elle est libre, heureuse, elle rit. L'air est chaud, odorant. Cette odeur de foin et de fleurs sauvages que la sauvageonne affectionne tant.
A ses cotés galopent ses quatres frères, Guillaume en tête. Il lui sourit, la couvre de son regard protecteur. Rien ne semble pouvoir troubler ce bonheur quand tout à coup, le sol se déchirre sous les sabots de leurs montures, une brèche immense se creuse, emportant les quatres hommes dans les abîmes. L'Alezane se cabre, faisant tomber Felina au sol.

Sourde douleur dans la tête, du sang, des cris qui lui parviennent de tous les côtés. L'orage qui gronde au loin.

La vagabonde hurle :

Nooooooooonnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!

Posté par don Guy le: Ven Jan 25, 2008 4:54 pm Sujet du message:

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Il sortit de sa cachette, entendit Guillaume, la mine grave. L'autre folle s'était planqué près de lui et lui avait parlé dans son langage de dingue. Il la regardait presque avec pitié...la pauvre n'avait plus toute sa tête...

Votre langue natale... Mouais mouais... Qu'est-ce qu'on fait ? N'avez-vous pas entendu les ordres ?

On amasse tout ce qu'on peut sur les chevaux, la charette est hors d'état de conduire, et on file au camp.

La bourse était tombée sur la tête de Felina, ce qui la fit hurler. Ca faisait mal à ce point une bourse ? Elle devait être bien remplie, un bon indicateur des histoires amoureuses de son porteur...

Il se dirigea vers elle, s'agenouilla alors qu'elle peinait à ouvrir les yeux. Prenant ses mains dans les siennes :

Felina, tu dois tenir. On n'est pas en sécurité ici. La folle va rester auprès de toi pendant que je ramasse les meilleures armes. Nous te mettrons ensuite sur un cheval et marcherons doucement vers le camp.

Tiens bon...

Il regarda la folle qui était bouche bée...

Prends soin d'elle, mon cul attendra...

Il marcha vers le colosse, toujours en vie, mais de moins en moins en vie... et entama de ramasser ce qui pouvait l'être, pour les mettre dans une malle.

Il porterait bien sur plus attention aux dagues pour refaire son stock...[/i]

Posté par Enored le: Sam Jan 26, 2008 1:10 pm Sujet du message:

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Les armes les ordres il n’avait que ça à la bouche. Finalement il ne valait pas mieux que le Kraken qui était en train d’agoniser. C’est à ce moment là qu’il fut capable de l’étonner.
Il était capable de douceur et de gentillesse. Enored ne l’en aurait jamais crut capable.

Je m’occupe d’elle occupez vous d’vos … d’ranger Enored reteint la phrase qui lui brûlait les lèvres. Elle s’accroupit de la jeune femme. Elle savait son prénom à présent.
Enored prit Félina dans ses bras. Elle avait vu tellement de détermination sur ce visage qui à présent semblait si jeune et surtout si fragile. Elle lui chanta la berceuse qui … elle ne préféra pas y penser et se mit à fredonner.

Ag amharc trí m’óige,
Is mé ‘bhí sámh,
Gan eolas marbh
Bhí mé óg gan am,
Anois, táim buartha,
’s fad ar shiúil an lá.
Ochón ’s ochón ó.
Na laetha geal m’óige
Bhí siad lán de dhóchas
An bealach mór a bhí romham anonn
Bhí sé i ndán domh go mbéinn, slán, slán.
Anois, táim buartha,
’s fad ar shiúil an lá.
Ochón ’s ochón ó.
Na laetha geal m’óige
Bhí siad lán de dhóchas
An bealach mór a bhí romham anonn
Bhí sé i ndán domh go mbéinn, slán, slán.
Anois, táim buartha,
’s fad’ ar shiúil an lá.
Ochón ’s ochón ó.


Emue plus qu'elle ne l'aurait voulu Enored écrasa la larme qui roulait sur sa joue ... Elle baissa son regard vers Felina qui n'avait pas l'air de savoir si elle voulait ou non se réveiller

Posté par Franken le: Dim Jan 27, 2008 11:50 pm Sujet du message:

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T'es revenue, Maman ... Quand t'es là, j'ai moins mal ...

C'est pas ta voix, mais j'reconnais une chanson qu'tu m'chantais et que ton père t'avait apprise ...

Anois, táim buartha,
’s fad’ ar shiúil an lá.
Ochón ’s ochón ó.


T'es douce, M'man, c'est gentil de me chanter çà quand j'suis bien dans la peine ...

C'est vrai qu'le jour est passé d'puis longtemps ... Ochon ...

J'te réponds ....en gargouillant ... avec ta chanson préférée d'quand tu préparais l'ragoût les soirs d'orage

Cá fhad é ó
Cá fhad é ó
Siúil tríd na ....stoirmeacha