Un campement au pied de la dune du Pilat

Posté par Cassandre le: Lun 05 Nov 2007 01:09 Sujet du message:

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Cassandre descendait de la dune précautionneusement. Une chute pouvait lui être fatale et elle ne comptait pas rejoindre Aristote aussi tôt.

Elle descendait méthodiquement le long de la dune, lorsqu'elle crut discerner un campement.

Des amis possibles ? Des mercenaires ? Des voleurs ?

Cassandre hésitait à s'approcher encore plus. Son épaule la faisait encore souffrir, elle ne savait pas se battre. Elle fit donc la seule chose qu'elle était habitué à faire, elle pria en poursuivant sa descente, pria pour que cette fois, elle croise des gens honnêtes.

Posté par le Furet le: Lun 05 Nov 2007 02:02 Sujet du message:

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L'inconvénient, dans les zones où la visibilté est grande, c'est que si l'on y voit facilement, on s'y cache difficilement.
Une carriole, du feu, l'asile rêvé pour une nonne en fuite.
En plissant les yeux, il distingue Cassandre qui s'en approche d'une démarche épuisée.
Ils sont trop loin pour qu'il distingue le nombre de voyageurs. Malepeste, sans eux ils auraient pu fondre sur elle comme la vérole sur le bas clergé, et la cueillir.

-"Je doute qu'ils lui offrent d'office un cheval en lui dizant de fuir. Dans ce cas, je ne ssais ssi la nonne monte aussi bien que toi. Je propose qu'on passse par la pinède. Petit détour, mais ensuite je sserai dans le camp ssans que personne ne remarque rien. Et l'on ssera à portée de flèche."

Le furet boit un gorgée. Il n'a pas dormi depuis cette nuit où il a tué cinq hommes. Trois d'un flèche, deux égorgés. La fatigue est temporairement oubliée.

Posté par Testie le: Lun 05 Nov 2007 13:56 Sujet du message:

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Testie terminait de nourrir Lou-Ann lorsqu'elle remarqua l'impatience de Rapho, cela la fit sourire.

Voila, voila, ne soit pas si impatient, j'arrive, on a terminé... tu n'as qu'à prendre ta fille dans tes bras et c'est bon on peut y aller...

Elle donna sa fille à son mari et tous ensemble ils prirent la direction de la dune, suivit par Pimpon qui était très en forme ce matin, il faisait des allers retours entre ses maitres et le campement.

Tout en discutant et rigolant ils arrivèrent au bas du monticule de sable, alors qu'ils commençaient l'ascension ils virent une femme descendre vers la pinède, celle-ci avait l'air très affaiblie, le pas mal assuré, Testie la regarda, regarda Rapho puis lisant dans les yeux de son mari la même chose à laquelle elle pensait, elle se dirigea vers la femme


Bonjour, je m'apelle Testie et voila mon mari Rapho et notre fille Lou-Ann, vous semblez ne pas être en grande forme, pouvons nous vous aider ?

Sans attendre de réponse, Testie saisi le bras de la femme pour l'aider à marcher, la dirigeant instinctivement vers le campement.

Posté par Rapho le: Lun 05 Nov 2007 15:19 Sujet du message:

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Rapho était content, il partait enfin voir la mer, ce n'était que la deuxième fois qu'il allait pouvoir observer cette immense étendue d'eau et sa femme était très enthousiaste à l'idée de revoir le paysage qu'elle avait déjà vu ce matin avant son réveil.

Alors qu'il s'apprêtait à monter la dune ils virent une femme affaiblie qui la descendait dans leur direction. Ils allèrent donc a sa rencontre et l'aidèrent à descendre la dune jusqu'à leur campement, un sourire rassurant flottant sur ses lèvres.

Rapho se demandait pourquoi elle allait si mal. Il espérait qu'elle n'avait pas été agressée même si c'était fort probable. Ou, en tous cas, que son éventuel agresseur n'était pas présent.

Arrivés dans le campement, ils la firent s'assoir près du feu...

Posté le: Lun 05 Nov 2007 17:10 Sujet du message:

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Cassandre sourit à ces deux personnes qui venaient vers elle, lui tendant la main spontanément. Ils avaient l'air de gens biens, et c'est avec soulagement qu'elle leur fit spontanément confiance, songeant qu'Aristote ne l'avait peut être pas complètement abandonnée.

Lorsque Cassnadre fut assise, près du feu, regardant avec un sourire triste la petite fille, elle répondit à leur question.

"Bonjour à vous, et je vous remercie de m'aider. Je me nomme, Cassandre de Bla.... Cassandre, seulement Cassandre."

Elle regarda le couple, près d'elle et leur sourit. Elle espéra qu'ils ne chercheraient pas trop. Mais comment pourraient ils comprendre que la nonne enlévée sur les routes, avait découvert le goût de la liberté et qu'elle ne voulait plus rentrer dans son couvent ?

"Je... j'ai connu... quelques désagréments..."

La jeune femme savait qu'elle avait les cheveux en bataille, l'air perdu, le vêtement déchiré pour avoir soigné sa blessure à l'épaule. Une marque de strangulation au cou et le visage tuméfié, toutes les traces des violences que Guillaume, le marcenaire, lui avait infligé depuis qu'il l'avait enlevée.

"Je... Je ne voudrai pas vous causer de torts. Si vous aviez un peu d'eau... Je vous en serai très reconnaissante."

Posté par Testie le: Lun 05 Nov 2007 18:00 Sujet du message:

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Testie regarda avec plus d'attention la femme, elle semblait apeurée, et on pouvait discerner des traces de coups sur son visage et son cou, mais celle-ci semblait ne pas vouloir s'expliquer, cherchant certainement à cacher son histoire, donc elle respecta son choix et ne posa pas de questions.

Tenez, voici de l'eau, mais peu être voudriez vous autre chose, un fruit ou un morceau de pain ? il ne faut pas vous sentir gênée, si nous pouvons vous aider, nous le ferons avec plaisir.

Elle lui tendit un verre d'eau et lui posa une couverture sur les épaules, puis elle s'assit près d'elle, prenant sa fille sur ses genoux.

La petite gazouillait curieuse de voir une nouvelle venue, cherchant à la toucher avec sa main.

Posté par Cassandre le: Mar 06 Nov 2007 01:00 Sujet du message:

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Cassandre prit le verre d'eau, reconnaissante envers ces gens qui ne la connaissaient pas et lui faisaient spontanément la charité.

"Vous êtes vraiment très aimable."

La jeune femme sourit en serrant la couverture sur ses épaules, regardant la petite fille, qui semblait heureuse de vivre. Elle scruta un instant l'horizon, ne vit rien venir de la dune, et osa :

"Je vous prendrai bien également un peu de pain, s'il vous plait. Je... me suis... égarée hors de la ville. Je suis une... vagabonde."

L'étoffe des vêtemnts contredisait ses dires, ainsi que ses manières mais Cassandre voulait protéger ces gens.

"Si j'osais... je me suis égratignée l'épaule avec... une branche. Pouvez vous regarder ?"

Comment leur dire qu'on lui avit tiré dessus avec une flèche alors qu'elle s'échappait d'un camp de bandits qui venait de prendre d'assaut le château de son cousin.

Posté par Brisenuque le: Mar 06 Nov 2007 10:13 Sujet du message:

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Sans grands efforts le Fureteur suit la piste, celle ci mène vers un petit campement au pied de la dune.
Pour sur que cette peste de None à trouvé refuge là.
Difficile de savoir combien sont ils, mais visiblement pas nombreux.

Oui ce serait bien le diable quand même qu'ils donnent un cheval à une inconnue. Mais peut être par contre ne vont ils pas être d'accords pour qu'on embarque la drôlesse.
Sont pour rien dans cette histoire si on pouvait éviter de trop les maltraiter ce serait pas mal.

Il descend de cheval, afin d'avancer plus discrètement vers le campement à travers la pinède. Il n'a pas une grande confiance dans le Fureteur, trop calculateur celui ci à son goût, mais l'homme connaît bien son affaire.
A eux deux cela devrait se passer sans trop de problèmes.

On laisse les chevaux là, je te propose la chose suivante, j'y vais pour récupérer la none avant qu'elle ne commence à trop en raconter, toi tu te met en embuscade pas loin avec ton arc et tu me couvre.
S'ils renâclent, la vue de ma hache et quelques flèches pas très loin de leurs miches devraient sûrement suffire à leur faire entendre raison.

Au pire tu vise le bras droit histoire de les empêcher de tenir une arme, mais pas plus d'accord?

Posté le: Mar 06 Nov 2007 12:01 Sujet du message:

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Testie avait remarqué que Cassandre avait l'air inquiète, plusieurs fois elle avait vu la jeune femme regarder aux alentours guettant quelque chose, mais quoi ?

Cassandre accepta un morceau de pain et lui demanda si elle pouvait regarder sa plaie, la jeune femme c'était blessé avec une branche d'arbre.

Testie donna Lou-Ann à son père et alla chercher un morceau de pain qu'elle donna à Cassandre

Tenez, ce n'est pas grand chose, mais cela vous fera du bien,
Votre blessure n'a pas l'air trop grave mais je vais quand même regarder.

Elle dégagea l'épaule blessée des vêtements puis regarda celle-ci avec attention. Testie ne fût pas dupe longtemps ce n'était pas une branche qui avait occasionné cette plaie, un dague ou une flèche oui, mais pas une branche... mais elle ne dit rien. Elle regarda Rapho qui l'observait, lorsque leurs regards se croisèrent, elle comprit qu'il pensait la même chose qu'elle.

La plaie n'a pas l'air infectée, mais elle n'est pas très propre, je vais vous la nettoyer et je pense qu'il serait sage de la couvrir, pour éviter l'infection.

Testie alla chercher un linge propre et le trempa dans l'eau, puis commença à nettoyer les chairs meurtries, délicatement pour éviter de faire souffrir la jeune femme. Lorsque la plaie fût propre elle étala dessus un onguent cicatrisant et désinfectant, puis recouvrit celle-ci d'un bout de tissu propre quel fixa avec un léger bandage de fortune. Elle replaça tant bien que mal le vêtement déchiré de la jeune femme.

Voila, je pense que cela ira...

Puis interrogeant Cassandre du regard

On ne peut vraiment rien faire d'autre pour vous ?

Posté par Rapho le: Mar 06 Nov 2007 14:08 Sujet du message:

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Rapho avait bien remarqué l'inquiétude de Cassandre et ses regards aux alentours lui faisaient penser qu'ils seraient bientôt plus nombreux... Et la blessure qui manifestement était dû à une flèche lui apprenait que les nouveaux venus ne seraient pas amicaux.

Lou Ann s'était endormie et il la déposa délicatement dans son couffin avec un regard plein de tendresse et d'amour, puis il alla la mettre dans la carriole où il resta quelques minutes... Il en sortit avec une épée au côté et un arc et un carquois rempli de flèches à la main.

Lorsqu'il se rassit à côté de sa femme, il déposa ces derniers devant sa femme avec un regard entendu. Puis il tourna son regard vers l'inconnue et rivant ses yeux à ceux de la blessée, il prit un ton ferme et lui dit :

Je sais que vous n'avez pas vraiment envie de nous raconter votre histoire mais j'ai besoin de plus de renseignements pour décider quoi faire lorsque vos poursuivants arriveront. Alors dites-nous en plus qu'on sache à quoi s'attendre et qu'on puisse vous aider au mieux.

Rapho prit la main de sa femme dans la sienne mais ne quitta pas les yeux de Cassandre du regard, attendant qu'elle réponde.

Posté par le furet le: Mar 06 Nov 2007 17:24 Sujet du message:

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Le furet hausse les épaules. Il imagine que le colosse a une idée derrière la tête, lui c'est du genre à s'embarasser de principes.
Une nonne, des brigands philanthropes, décidément Guillaume s'encombre étrangement en ce moment.
Il réfléchit. Que lui a dit Brise?

Au pire tu vise le bras droit histoire de les empêcher de tenir une arme, mais pas plus d'accord?

Eudes a opiné du chef d'un air entendu.
Etant entendu qu'à cette distance, il est difficile d'être très précis...
Le Furet n'aime pas laisser de témoins derrière lui.
Mais il a entendu des babillements d'enfant, n'aime pas tuer ceux-ci, et sait qu'il est périlleux de laisser des orphelins.
Il vérifie son attirail guerrier tandis que Brisenuque s'éloigne en direction du campement.
Comme lui, il est au bas de sa monture, qu'il tient par les rênes. Il attache la bête à un a un épineux, et vient s'allonger sur un talus.
Il sont deux en plus de la nonne apparemment, la femme n'a pas l'air d'une guerrière. L'homme a sorti épée et arc.
Eudes pourrait l'ajuster de suite.
A regret, il choisit d'attendre, enduisant de poix deux flèches. S'il le faut il n'hésitera pas à enflamer la carriole. Si l'enfant est dedans, le père oubliera vite son épée et ses intentions belliqueuses.

Posté par Cassandre le: Mar 06 Nov 2007 17:51 Sujet du message:

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Cassandre vit l'homme sortir des armes et elle trembla pour lui.

"Messire je vous en prie, ne vous causez pas tant de peine."

La jeune femme baissa la tête comme des larmes perlent à ses yeux.

"Je ne suis pas digne de votre soutien, je suis une nonne en fuite."

Cassandre reprit une bouchée de pain avant de poursuivre.

"J'ai été enfermée dans mon couvent à 8 ans. J'en ai été sorti il y a quelques semaines après 14 années par mon cousin, le baron de Rastignac pour élever ses filles après le décès de sa femmme. La troupe a été attaquée par un mercenaire, Guillaume, qui voulait une rançon pour moi."

Nouvelle bouchée, toujours sans lever les yeux puis, elle reprit son récit.

"Je vous passe les aventures, mais pendant l'attaque du château de mon cousin je me suis enfuie, et maintenant que je connais le gout de la liberté, que j'ai goutté pour la première fois à un baiser..."

Cassandre devient rouge écarlate.

"Je veux vivre parmi les hommes et non en recluse dans une église. je n'ai jamais choisi de prononcer mes voeux, vous voyez je ne suis pas digne que vous m'aidiez."

L'ancienne nonne se leva.

"Mais je ne mérite pas non plus d'assouvir les vices de ces soudards. Je vous remercie pour votre aide, il vaut mieux que je parte avant qu'on ne nous voie ensemble. Votre famille est si belle..."

Posté le: Mar 06 Nov 2007 19:36 Sujet du message:

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Le cheval est attaché à un arbre un peu plus loin. Le fureteur lui a marqué son assentiment, il n'est pas bien sur qu'il l'écoutera, mais il n'a pas trop le choix.
Doucement il avance vers le camp, sans sortir sa hache, peut être n'aura t'il pas besoin d'user de la force.
Après tout il veut juste éviter que la none n'aille donner la localisation du camp, il ne lui veut pas de mal.

Sans être aussi furtif que pourrait l'être le fureteur, il sait avancer sans trop faire de bruit, seule sa taille l'handicape réellement, le faisant souvent repérer.

A quelques pas du campement les chevaux le sente et renâclent, avant que personne ne réagisse il franchit les deniers mètres qui le sépare du feu.

Bonjour la compagnie

L'homme a l'arme sortit, mais est suffisamment loin pour qu'il puisse sortir la sienne en cas de besoin, les deux femmes ne sont pas armées.

Pas de bêtises l'ami et tout se passera bien, nous ne voulons pas d'affrontement juste récupérer cette charmante personne.

Du menton il désigne la none qui le regarde l'air mi furieux mi inquiet.

Posté par Rapho le: Mar 06 Nov 2007 20:38 Sujet du message:

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Rapho ne quitta pas Cassandre du regard et lui répondit :

Je pense plutôt que c'est à nous de décider si vous êtes digne de notre aide. Et pour ma part, je pense que tout le monde à le droit à l'erreur, ça ne justifie pas d'être maltraité par des brigands pour quelque raison que ce soit. De plus, ni ma femme, ni moi n'avons jamais abandonné quelqu'un dans le besoin.

Alors qu'il allait lui demander des précisions sur ses poursuivants, Pimpon se redressa et se mit à grogner sourdement tandis qu'un inconnu arriva soudainement dans le campement. Rapho tourna son regard vers le nouvel arrivant. L'inconnu n'était, dans un premier temps, pas agressif mais Rapho resta méfiant. Et ses paroles ne le mirent pas en confiance.

D'abord j'aimerais bien savoir de quel droit vous voulez emmener cette jeune femme car rien qu'au regard qu'elle vous lance j'ai pas l'impression qu'elle aie envie de vous suivre or un être humain n'appartient à personne donc je ne vois pas pourquoi je vous laisserais l'emmener. D'autant plus que rien ne me prouve que je peux avoir confiance en vous.

Soutenant son regard, il attendit la réaction de l'inconnu et pour montrer sa détermination, il posa sa main sur la poignée de son épée prêt à la levée au moindre signe d'agressivité.

Posté par le furet le: Mar 06 Nov 2007 20:43 Sujet du message:

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Il a le doigt sur la corde tendue.
Plisse des yeux, prêt à réagir au moindre mouvement suspect.
Eudes espère que la nonne va s'enfuir. Il tourne un instant le regard, histoire d'être sûr qu'il n'y a pas un Emile ou quelqu'un derrière lui.
Si Cassandre fait le mauvais choix, il se fera un plaisir de voir couler un sang vermillon sur sa peau blanche.
Guillaume sera fâché, mais Eudes est persuadé qu'il agit dans son intérêt.
Judith était une guerrière, une meneuse autant qu'une croqueuse d'hommes.
Il e dit, amer, qu'il doit être le seul de la troupe à ne pas avoir connu ses bras, sa bouche et sa couche.
Il crache par terre. La luxure flétrit les hommes.
Mais une nonne, vite effarouchée, soyons sérieux!
L'homme a l'air tendu. S'il veut affronter Brisenuque, et bien il laissera faire. Peu probable qu'il s'en sorte, et dans ce cas le Furet aura tôt fait de l'ajuster.
Ensuite, deux femmes dont une enceinte contre un arc et deux dagues, la chose est courue.
Sans l'enfant, la chose l'amuserait.
Le furet fouille sa mémoire. Il n'a jamais tué de femme enceinte.
Cela doit avoir son charme...

Posté par testie le: Mar 06 Nov 2007 21:31 Sujet du message:

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Alors qu'ils conversaient avec Cassandre, le chien avait grogné, et en un court instant un homme était arrivé au campement.

Il voulait "récupérer" Cassandre, Testie se demanda de quel droit on pouvait décider de la vie de quelqu'un, chacun avait le droit pour elle de faire ses propres choix...

L'homme ne lui inspirait pas confiance et malgré les efforts faits pour paraitre pacifique, elle n'était pas dupe, de plus il était peu probable que c'est homme soit venu à pieds, un complice devait se tenir non loin. Elle porta machinalement sa main à sa ceinture, vérifiant que sa dague si trouvait, faible réconfort face à un homme armé d'une hache. L'arc aussi n'était pas loin mais pour le moment elle ne jugeait pas utile de s'en saisir.

Elle regarda Cassandre, guettant sa réaction, allait-elle fuire ou allait-elle suivre l'homme, quoi qu'il en soit elle avait peu de chance face à un tel homme. Son regard délaissa la jeune femme pour se poser sur son mari...
la peur la tenaillait mais elle ne voulait rien laisser paraître, mais son corps tout entier tremblait à l'idée que Rapho puisse être blessé car elle ne savait pas les intentions réelles de l'inconnu.

Pimpon continuait de grogner, hérissant les poils de son dos, Testie ne voulant pas aggraver la situation lui ordonna de se coucher, le chien obéit a contre coeur.

Posté par Cassandre le: Mer 07 Nov 2007 02:32 Sujet du message:

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Cassandre frissonna en voyant s'approcher le mercenaire. Il était de loin, celui qu'elle préfèrait, se rapelant encore le goût de ses lèvres, mais c'était le sadique qu'elle cherchait des yeux. Elle savait qu'il devait être caché pas loin, et que lui était capable d'un jeu de massacre.

Elle regarda brièvement le couple, prêt à se battre pour elle, les remercia d'un sourire chaleureux, puis murmura à Brise en se relevant.

"Je vous en prie, messire, vous à qui j'ai donné mon premier baiser, ne me ramenez pas au campement. Vous savez que votre compagne et Eudes veulent me tuer, Guillaume aussi surement. Pouvez-vous me condamner à la mort ?"

Elle l'implorait du regard, le suppliait de l'aider.

"Je ne suis point votre ennemie, je vous demande seulement de me laisser vivre. Est-ce si grave à vos yeux, pour que je mérite encore de souffrir avant de trépasser ? Je ne veux que fuir et vivre, messire. Jamais je ne parlerai, je vous le jure sur ce premier baiser que je vous ai donné. Laissez moi m'enfuir..."

Elle était maintenant debout, les yeux trop brillants de retenir ses larmes, les mains presque jointes en un signe de désespoir, ses lèvres murmurant encore sa supplique.

Posté par Brisenuque le: Mer 07 Nov 2007 17:08 Sujet du message:

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L'homme porte sa main sur le pommeau de son épée, la femme sur celle de sa dague. Il aimerait que tout se passe en douceur, car il subodore que le Fureteur risque fort de ne pas faire trop de détails.

Tout doux l'ami, ne te mêle pas de ca, ta mignonne est pas en état pour une bagarre et j'ai plusieurs hommes en embuscade dont les arcs sont braqués sur vous.
Je voudrais éviter de faire de ta fille une orpheline.

La femme apaise le chien, tant mieux il n'aura pas à égorger la bête.

"Je ne suis point votre ennemie, je vous demande seulement de me laisser vivre. Est-ce si grave à vos yeux, pour que je mérite encore de souffrir avant de trépasser ? Je ne veux que fuir et vivre, messire. Jamais je ne parlerai, je vous le jure sur ce premier baiser que je vous ai donné. Laissez moi m'enfuir..."

Il reste quelques secondes interdit, il s'attendait à tout sauf à cela. Il observe la jeune femme cherchant dans son regard la duplicité, la petite étincelle qui indiquerait qu'elle ne cherche qu'a l'endormir.
Il ne sait toujours pas pourquoi elle l'a embrassé au pieds de la muraille, mais elle parle a nouveau de ce baiser, qui lui semble si important.

Crois moi ma belle je fais cela justement pour te sauver la vie, j'en connais un qui ne rêve que d'une chose te coller une flèche entre tes deux jolis yeux.

Sans brusquerie il s'approche de la jeune none, pestant contre lui même de prendre tant de risques au lieu de laisser faire le Fureteur.

Posté par Cassandre le: Mer 07 Nov 2007 23:53 Sujet du message:

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Cassandre se doutait bien qu'Eudes était là quelque part, l'arc bandé, prêt à lui envoyer cette flèche qui ne l'avait qu'effleurée dans la rivière. Si elle refusait, le campement risquait de se transformer en bain de sang et en repensant à la petite fille, Cassandre frémit.

Elle voulait pour une fois être égoïste, simplement suivre une fois ce qu'elle avait envie de faire, mais pouvait-elle sacrifier des vies pour le faire ?

Même si elle ne se considérait plus comme une nonne, elle serait toute sa vie une Aristotéicienne, protégeant la vie, et encore plus celle des enfants. Le mercenaire promettait de lui sauver la vie en l'obligeant à le suivre, elle savait qu'elle avançait vers la mort.

Elle le laissa avancer jusqu'à elle, avant de lui répondre :

"Très bien messire, puisqu'il me faut vous suivre, je n'ai guère le choix. Sachez que vous aurez ma mort sur la conscience lorsque votre compagne ou l'autre pervers me tueront avec delectation."

Elle posa sa main douce sur le bras de Brise, comme s'il était un Seigneur, lui souriant tristement.

"Au moins, je marcherai vers la mort en plaisante compagnie."

Elle le scruta, fixant son candide regard claire dans celui du mercenaire, rosissant de son audace.

Posté par Rapho le: Jeu 08 Nov 2007 12:52 Sujet du message:

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Rapho fut surpris par la réaction de la jeune femme et il lâcha le pommeau de son épée avant de se lever et de s'approcher tranquillement d'elle, posant sa main sur son frêle avant-bras. Puis la regardant dans les yeux il lui posa la question, même si il se doutait de sa réponse.

Etes-vous sur de votre choix?

Si elle répondait comme il s'y attendait, il ne pourrait malheureusement plus rien faire pour elle. Il ne se faisait pas d'illusion il n'aurait pu que ralentir le colosse qui était venu la chercher, juste assez pour lui laisser une chance d'atteindre la ville avant qu'il ne mette la main sur elle. Mais bien sur, il faut pour ça qu'elle soit déterminée à s'enfuir.

Posté par Brisenuque le: Jeu 08 Nov 2007 17:34 Sujet du message:

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Elle ne tente pas de s'échapper à son approche, ce qui le rassure, il n'a guère envie qu'elle finisse avec une flèche entre les deux omoplates.
Sa main douce se pose sur son avant bras de façon presque théatrale,ses yeux limpides et ingénus se lève vers lui.
Elle ne les baisse pas quand il la fixe en retour se contentant de rosir.

Je ne veux pas ta mort, personne ne te tuera tu en a ma parole.

A cet instant l'homme s'approche à son tour, posant une main sur la jeune femme, le regard interrogateur, mais la main éloignée du pommeau de l'épée ce qui lui évite déjà quelques désagréments immédiats.

Etes-vous sur de votre choix?

Il soupire , c'est bien leur veine, voila qu'ils sont tombé sur un nobliau au coeur tendre , prêt à risquer sa vie pour une jolie dame en détresse.

Il serre doucement la main de la jeune femme, tentant de lui faire comprendre qu'elle ne dois pas donner la mauvaise réponse, que cela serait vain. Il sent sa main qui tremple légérement dans la sienne.
Puis a voix plus basse à l'homme.

Ne joue pas à cela l'ami, crois moi, tu a une femme, une fille et bientôt un second enfant, ils auront plus besoin d'un père vivant que d'un héros mort.

Posté le: Jeu 08 Nov 2007 19:02 Sujet du message:

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Sur sa butte, le furet s'impatiente...
Il soupçonne la nonne de tenter une manoeuvre de diversion.
Elle est dans son champ de visée, tenant le bras de Brisenuque.
Eudes se dit que cela sera plus simple ainsi,Guillaume lui envoudra peut-être avant d'admettre que c'était la meilleure des choses.
La corde est tendue, la respiration coupée.
Le brigand prend alors la main de la nonne et semble s'adresser à elle. Intentionnel ou pas, le mouvement fait que le tir est plus risqué.

La flèche s'envole.
Fend l'air.
Eudes avolontairement opté pour une courbe large et haute. La pointe vient se ficher dansle bois de la carrriole.
Ils sont au moins deux à savoir que ce n'est pas maladresse s'il n'atouché personne.

Posté par Testie le: Jeu 08 Nov 2007 19:35 Sujet du message:

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Testie avait regardé l'homme s'avancer vers la jeune femme, il ne lui voulait pas de mal ? lui peu être mais vu les traces que Cassandre avait sur le visage, il y avait forcément quelqu'un qui lui en voulait et lorsqu'elle entendit celle-ci dire qu'elle allait suivre cet homme, elle ne comprit pas trop comment elle pouvait se résoudre à se laisser emmener, cette femme devait être désespérée pour agir ainsi, ou bien avait elle peur que ces brutes sans prenne à eux.

Elle craignait la réaction de son mari qui n'aimait pas qu'on face usage de la force pour obliger les personnes à agir contre leur gré, quand elle le vit se levé elle eut envie de le retenir, mais il ne lui aurait pas pardonné ce geste, elle le laissa donc faire, espérant que l'inconnu ne se méprendrait pas sur ses intentions.

Alors que son regard allait de l'un à l'autre guettant les réactions de chacun, un sifflement suivit d'un bruit sourd la fit tressauter, une flêche venait de se figer dans la carriole passant non loin d'elle... si elle avait bougé cette fléche aurait pu la toucher, mais elle pensa tout de suite à Lou-Ann qui dormait paisiblement à l'intérieur de la charrette, cette fléche aurait pu, elle aussi, la toucher, que pouvait-elle faire ? la petite était malgré tout probablement plus en sureté ou elle se trouvait, mais son coeur de mère s'inquiétait pour sa fille, il ne fallait surtout pas qu'elle se réveille, les pleurs d'un bébé ne feraient que rendre la situation plus tendue.

Elle resta immobile, priant intérieurement pour la situation dans laquelle ils se trouvaient s'arrange, car elle en était persuadé maintenant, ces hommes ne plaisantaient pas, ils étaient dangereux...

Posté par cassandre le: Jeu 08 Nov 2007 23:00 Sujet du message:

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Cassandre était là, hésitante. Et si le mercenaire était seul, et si elle lui sautait dessus, l'homme aurait le temps de sortir son épée, et si... Lorsque le voyageur lui posa la question :

"Etes-vous sur de votre choix?"

Cassandre manqua de sauter sur le mercenaire, de tenter le tout pour le tout, mais il fut plus rapide qu'elle, il lui serra la main dans la sienne. Elle trembla à ce contact de peur, d'autre chose aussi peut être...

Et puis les menaces. Les menaces pour ce couple qui n'a eu que le malheur d'être sur sa route, de vouloir l'aider. Pouvait-elle leur faire prendre des risques ?

Elle hésita une fraction de seconde de trop, et vit passer une flèche qui se planta dans la carriole. La petite ! Son coeur se serra, elle ne put prendre de risque pour eux.

S'il n'y avait que le grand, elle l'aurait peut-être pris ce risque, il n'est pas méchant, il n'est pas comme les autres. Mais le petit pervers, caché quelque part, elle le connaissait.

Il prendrait plaisir à envoyer la prochaine flèche dans l'homme ou dans la femme. Pour voir le détresse de l'autre, pour voir ses remords à elle. Elle se tourna vers le couple, les larmes coulant sur son doux visage.

"Oubliez ce qui vient de se passer. Je vous remercie pour votre aide, mais je ne veux pas être responsable d'un carnage."

Ravalant ses dernières larmes, elle parvint à afficher un sourire sur ses lèvres, avant d'ajouter :

"Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien."

Elle n'y croyait pas, elle était même persuadée que sa mort ne serait pas rapide. Entre Eudes, Guillaume, son cousin et Blondie, elle se demandait lequel lui ferait la grâce du moins de souffrance. Guillaume peut être ?

Elle soupira, se tourna vers le mercenaire et baissa la tête en signe de soumission.

Posté par Malanguise le: Ven 09 Nov 2007 19:19 Sujet du message:

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Après de longues minutes d'une course éffrénée à travers les dunes et la pinède qui les bordait, elle ralentit le pas , cherchant alentours un signe de la présence de Brise et du Furet .
Soudain,elle tombe sur les chevaux , immobiles , docilement attachés à un bouquet d'épineux .
Elle s'approche d'eux et leur flatte le museau pour les calmer et priant pour qu'ils ne la fassent remarquer .
Ils ne doivent pas être loin...aucun bruit cependant.

ont ils repérés la nonne ? ...
Forcément , cela fait trop longtemps qu'ils sont partis .
Pourtant , pas de cris ni pleurs ni gémissement.
la donzelle serait elle devenue docile à son tour ?

Elle continue d'avancer doucement sur la butte , se faufilant entre les buissons, penchée , presque accroupie , aperçoit le furet ,
arc bandé puis un sifflement et la flèche qui vole ..
son coeur bondit
Brise ?
où est il ?
sur qui a t il tiré , l'espèce de renard ?

sort sa dague et la tient bien fermement , se redresse doucement en écartant les branches pour voir la direction prise par la flèche .
Elle s'est fiché dans une carriole , Brise est là ...avec la nonne qui lui tient le bras...........