Un campement au pied de la dune du Pilat

Posté par Cassandre le: Jeu 15 Nov 2007 16:00 Sujet du message:

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Trou noir. Aucune sensation. Rien, sauf lorsque l'esprit remonte à la surface.

Cassandre est à nouveau sur la plage. Elle entend le bruit des vagues, le chant des mouettes, le vent salé qui s'engouffre dans ses longs cheveux blonds.

Elle est étendue sur le sable tiède qui la réchauffe. Elle se redresse légèrement, et revoit l'homme près de la pinède. Cette fois il la regarde et elle lui sourit. Elle est heureuse.

Elle cherche à changer de position pour mieux le voir, le soleil dans le dos de l'homme l'empêchant de voir son visage.

Elle se redresse légèrement et aussitîot une douleur fulgurante remonte de son ventre.

La jeune fille sur la plage tente de se relever mais un liquide chaud se répand sur ses cuisses. Elle pose ses doigts sur son ventre et constate qu'ils sont couverts de sang.

"Aide moi."

Paroles à peine murmurées.

Cris vers l'homme près des pins. Il arrive en courant en entendant son appel. Elle va bientôt le voir distinctement. Elle bouge légèrement pour mieux apercevoir ses traiits.

Douleur fulgurante. Pointe au coeur. Elle tombe à nouveau sans connaissance.

Posté par le furet le: Jeu 15 Nov 2007 16:08 Sujet du message:

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Il regarde le colosse s'éloigner à vive allure. Pas le sens de la plaisanterie, lui. Il le payera.
Eudes essuie de la manche le sang qui s'écoule sur son visage.
Il maudit le contexte qui fait qu'il se retrouve sans pouvoir prévenir Guillaume.
Maudit cette nonne qui pourrit sa vie en s'accrochant à la sienne.
Il ignore délibérément Malanguise; il a failli lui lancer:

" Maladroite, quand on poignarde quelqu'un on ne le laisssse pas à moitié agonizant "

La nonne se vide.
Eudes se dit que cette fois elle pourrait enfin y passer.
Elle se redresse légèrement.

" Aide moi "

Il sourit.
Elle a près d'elle les deux dernières personnes qui ont tenté de la tuer. On peut espérer mieux comme aide...

Posté par Vyvianne le: Jeu 15 Nov 2007 17:07 Sujet du message:

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Vyvianne suit tant bien que mal Brise et Georges à travers les rues de la Teste… le temps presse et vu l’air inquiet qu’avait Brise, la femme doit être mal en point…

Les dernières maisons et déjà le sable fait place à la Teste…

Enfin, ils arrivent vers un attroupement, 2 personnes sont là, proches d’un corps étendu par terre.

Vyvianne jette à peine un coup d’œil aux 2 personnes près du corps : elle reconnaît la jeune femme croisée en taverne… malan… malan…ah oui, malanguise, la compagne de Brise, quant à l’autre, elle l’a jamais vue…

Mais se poser des questions ? Elle n’a pas le temps, vu l’état du corps, elle doit faire vite…

Elle s’assoit près du corps, c’est une jeune femme blonde qui ne semble pas plus âgée qu’elle… Elle la touche, le corps est chaud mais en tâtant le pouls, elle le semble faible.

Elle examine le corps, sur le ventre, un chiffon ensanglanté est posé sur celui-ci… Elle l’enlève délicatement… et là, ne pas penser que c’est une femme qu’elle a en face d’elle, ne pas penser qu’une vie est en train de partir sans doute… ne pas réfléchir, ne pas regarder… De là blessure, coule beaucoup de sang… Elle prend la bouteille mise dans le sac… Anne ne lui en voudra surement pas d’avoir pris la bouteille d’absinthe… certes, elles ne l’avaient pas encore dégusté mais c’est un excellent antiseptique… elle s’en asperge sur les mains puis en verse sur la plaie…

Le corps réagit et trésaille légèrement… elle prend les draps et entreprends de nettoyer la plaie… certes, la plaie est profonde mais elle est nette et propre, pas de boucherie… une coupure sans doute… L’opération faite, elle prend des feuilles fraiches de petite pervenche qu’elle applique sur la plaie ouverte….afin de coaguler le sang…

Pendant tout ce temps, elle ne s’est pas rendue compte que plein de sang s’était répandu sur les mains et sur sa robe…

Posté par Brisenuque le: Jeu 15 Nov 2007 17:28 Sujet du message:

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Ils sont revenus en hâte à la dune, sa propre blessure commence à le tirer un peu, le sang a maculé le bas du dos de sa chemise. Mais il s'en occupera plus tard, il n'en mourra pas c'est certain.

Vyviane se précipite sans attendre vers Cassandre, regarde, observe, commence les soins.
Elle semble connaître son affaire ce qui le rassure un peu.

La none est très pale, elle a perdu beaucoup de sang , il suffit de regarder sa robe et le tissus mis pour arrêter l'hémorragie pour s'en rendre compte.
Il se sent un peu responsable de ce qu'il est arrivé, il voudrait qu'elle s'en sorte, se sent particulièrement impuissant et inutile sur l'instant.

La question lui brûler les lévres, il voudrait la poser à Vyviane, va t'elle s'en sortir, mais ce n'est pas le moment , il doit laisser celle ci oeuvrer tranquillement.

Si tu a besoin d'aide Vyviane dis le nous.

Malanguise est assise un peu plus loin , jouant avec un bâtonnet de bois pour se donner une contenance.
Il la rejoint s'assied à ses cotés et sans un mot passe son bras autour de ses épaules, la serre contre lui.
Doucement pour que personne n'entende

Ca va?

Posté par Malanguise le: Jeu 15 Nov 2007 18:16 Sujet du message:

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Tout se précipite soudain , la nonne qui s'effondre . Malanguise retient un juron .....regarde sa main rougie du sang de Cassandre.
Le furet qui rapplique , voudrait l'achever .
Brise lance un regard bizarre à Malanguise ,réprobation ou incompréhension , difficile de dire .
Elle hausse les épaules , marmonne :

Je sais pas avec quoi on les nourrit au couvent les nonnes , mais en tout , elles ont la carne sacrément tendre ....Tudieu , c'est rentré tout seul.

Malanguise regarde la plaie se vider doucement , sans mot dire puis Brise lui demande de veiller elle .
Pas le temps de maugréer qu'après tout elle n'en a rien à faire de la donzelle , peut mourrir , elle lui manquera pas , mais Brise est parti au pas de course et reviens quelques temps plus tard accompagné de Vyvianne.
Malanguise va s'assoir dans l'herbe , un peu plus loin .
Etrange sentiment qui l'habite , à la fois le plus profond dédain pour ce corps inanimé , qui se noye dans une flaque de plus en plus large .....
et en même temps désarroi , d'avoir lu ce qu'elle y a vu dans les yeux de Brise .
Vyvianne , s'affaire , panse la plaie puis Brise la rejoint .

ça va ?

Elle hausse de nouveau les épaules ,
lui jette un oeil désabusé

bein oui , pourquoi ça irait pas ?

lui tend sa dague , dont elle a nettoyé la lame sur ses vêtements.

tiens .....faudra que tu me dises où tu l'a faite aiguiser.

Elle continue de jouer avec la branche qu'elle a ramassé .
dessine des arabesques entre ses jambes , voudrait lever les yeux vers lui mais ne veut plus y lire ce qu'elle a vu tout à l'heure.
Pourtant , elle le sent tout contre elle , sa chaleur la traverse , elle voudrait se réfugier dans ses bras , s'y lover , s'y fondre , l'entendre dire qu'il l'aime , mais ....
Elle lève les yeux , croise son regard , le soutient :

bein quoi ? .....elle l'a cherché non ?

les yeux de Brise
Ces yeux là ....disent tant de choses sans que ses lèvres ne frémissent
alors elle se lève brusquement ,en soupirant et s'approche de Vyvianne , lui pose une main sur l'épaule :

t'as besoin d'aide ? j'ai quelques notions...

Posté par Vyvianne le: Jeu 15 Nov 2007 19:09 Sujet du message:

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Vyvianne est tellement absorbée dans ce qu’elle fait qu’elle n’entend pas Brise lui proposer son aide…

Elle sait qu’il faut faire vite, que la moindre goutte de sang qui s’échappe de la jeune femme à terre, c’est un peu de sa vie qui la quitte… surtout qu’autour d’elles deux, tout est rouge, le sable, le corps de la jeune femme, les mains de Vyvianne, son front, elle chasse de sa main ses mèches blondes qui viennent gêner son regard et sa robe…Les gestes sont précis même si au fond d’elle, elle a peur de ne pas y arriver…d’être impuissante devant cela… même avec toutes ses connaissances.

Elle ne connaît pas cette femme et pourtant elle est prête à tout pour la sauver, une vie est une vie, quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise…

Et pendant qu’elle la soigne, milles questions arrivent à son esprit :
Que fait cette jeune femme sur cette plage ?
Pourquoi Brise est mêlé à cela ?
Qui est cet homme qui est avec Malanguise et Brise ?
Comment cette jeune femme …

Elle est interrompue dans ses pensées par une main qui vient toucher son épaule, elle relève la tête et son regard vient rencontrer celui de Malanguise…

t'as besoin d'aide ? j'ai quelques notions...

La remercier, est-ce bien le lieu ? Vyvianne sonde le regard.

Esquisser un sourire ? elle en a pas la force devant la vie qui s’en va sous ses yeux…

Alors dans un souffle monocorde, tout en essayant de faire passer dans son regard qu’elle apprécie ce geste…

Oui, attrapes les draps et éponges le sang autour de la plaie, j’ai du mal à voir où appliquer toutes les autres feuilles, je voie que du rouge, alors que c’est du vert que je devrais voir… toute la plaie doit être couverte de feuilles pour arrêter l’hémorragie…

Elle attrape ses cheveux qui la gênent y mettant encore plus de sang et retourne à la tâche… Ne surtout pas penser, faire abstraction de tout ce sang… se dire que c’est autre chose et pas du sang… que c’est pas un corps qui est là sans mouvement…

Posté par Malanguise le: Jeu 15 Nov 2007 19:45 Sujet du message:

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C'est bien à contre coeur qu'elle se penche vers le corps dont la vie semble s'échapper doucement au fil des gouttes qui jaillissent de la plaie béante .
Malanguise croit lire une certaine émotion contenue dans les yeux de la Vyvianne , elle craint le pire , c'est évident .
Mais ses gestes sont plutot précis , rapides .
Devant son acharnement à la sauver , Malanguise joint ses gestes aux siens .
Elle atrappe d'une main ferme , les linges déjà bien imbibés et doucement les passent sur le corps inerte de Cassandre pour essayer de dégager la plaie.
Mais les vêtements de la nonne collent à sa peau,la gêne. Le sang ne cesse de couler . Elle ne voit rien .
Malanguise souffle en ronchonnant , puis soudain balance le linge derrière elle , sous les yeux réprobateurs de Vyvianne .
la regarde fixement :

quoi ? qu'est ce qui y a ? .....je fais faire le nettoyage moi , tu vas voir ...c'est quoi ce chipotage là ...tu veux la sauver oui ou non ?

Alors Malanguise se redresse et sort sa dague de nouveau , et la montre à Vyvianne en disant

pousse toi ....je risque de te blesser ....

sourire ironique
Puis d'un geste rapide et efficace, elle lacère les vetements de la nonne , pour dégager largement son abdomen , dont la blancheur laiteuse jaillit soudain aux yeux de tous .
Finissant de reduire en charpie ce qu'il reste du linge de la nonne , elle expose enfin la plaie qu'elle s'empresse de comprimer avec les lambeaux de chemise roulés en boule.
se tourne vers Vyvianne .

vas y ..prépare ton emplatre ,pendant que je contiens l'hémorragie . Dès que j'enlève la main , tu le colle dessus ...et j'appuye à nouveau , ça te va ?

Posté par Brisenuque le: Jeu 15 Nov 2007 19:54 Sujet du message:

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Elle hausse les épaules, lui rend sa dague, qu'il range d'un geste machinal, les mots sonnent faux, elle ne le regarde pas, dessine dans le sable devant elle.
Il voulait la réconforter mais ne parvient pas à ce qu'il souhaiterait, ce peut il qu'elle est vraiment cru qu'il y avait quelques chose entre Cassandre et lui.
Ce peut il qu'elle ne lui fasse pas totalement confiance.

Quand elle léve les yeux vers lui c'est cette interrogation sûrement qu'elle dois y lire.

bein quoi ? .....elle l'a cherché non ?

Il ne veut pas lui dire que cela ne méritait sûrement pas la mort pour si peu, mais avant qu'il ne parle elle a lu dans ses yeux, il ne sait pas lui cacher et ne le veut pas le chemin de ses pensées. Elle sait désormais lire en lui comme en un livre ouvert.
Elle se lève brusquement en soupirant.
Il va pour prendre sa main mais déjà elle est près de Vyviane qui s'affaire lui propose son aide.

La main retombe lentement comme à regret. Pour se donner une contenance il va jusqu'à l'eau assez proche , ôte sa chemise en grimaçant un peu.
Prend un peu d'eau pour laver la plaie, grimace de plus belle , le sel sur la blessure le brûle, mais il le sent à peine, accaparé par ses pensées.

Il voudrait courir la prendre dans ses bras lui dire combien il l'aime, il tourne la tête , va pour la rejoindre, mais elle est maintenant affairée aux cotés de vyviane.
D'un coup de pied rageur il envoie voler au loin un coquillage, trouvant tout cela stupide, se trouvant stupide .

Il revient lentement vers le groupe.

Posté par George le: Ven 16 Nov 2007 01:04 Sujet du message:

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George Le Futé avait courut dans la ville aussi vite que l'homme qui était venu chercher Vyvianne.
Le Futé ne le montrait peut être pas mais c'était à contre coeur qu'il les suivait parce que quelque chose au fond de lui l'avertissait qu'il ne supportait pas la vue du sang...
Une fois arriver il resta donc un peu en retrait en essayant de se faire oublier...
Il n'aimait vraiment pas le sang....
Il jetait tout de même un regard de temps en temps afin de pouvoir aider s'il le fallait...
Mais visiblement les personnes qui étaient avec Vyvianne savaient s'y faire Le Futé s'assit à même le sol en faisant une petite prière à il ne savait quel dieu afin que la blessée survive...

Posté par Vyvianna le: Ven 16 Nov 2007 01:19 Sujet du message:

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Avec l’aide de Malanguise, Vyvianne tente tant bien que mal de soigner la plaie mais trop de sang s’échappe…

La jeune femme sent que cela exaspère Malanguise : ses ronchonnements, son geste de révolte en lançant le linge… Vyvianne fronce les sourcils, elle va se retrouver à nouveau seule… seule face au sang, face à l’impuissance sans doute… à cette plaie ouverte…

Puis Malanguise s’énerve… que faire ? Qu’entends-t-elle par nettoyage ? chipotage, Vyvianne ne chipote pas sinon y’a bien longtemps qu’elle aurait tourné de l’œil et puis la dague qui sort…

Vyvianne se recule un peu surprise… et si elle était tombée dans un traquenard… non, c’est pas possible, Brise est son ami… et l’ami d’Anne par la même occasion, il ne permettrait pas cela… mais et Manlanguise ? Finalement, elle ne connait pas cette femme… et si elle était jalouse d’elle… pourquoi, d’ailleurs ??? Elle se pose plein de questions… regarde autour d’elle mais personne semble réagir et puis la dague, c’est pour, en fin de compte, déchirer plus facilement les vêtements de la jeune femme…

En effet, la plaie apparait mieux, Vyvianne pousse un soupir de soulagement… serait prête même à en rire, mais l’instant est mal choisi… elle en rira sans doute plus tard en y repensant si la jeune femme s’en sort…

La jeune femme écoute Malanguise puis approuve faiblement par un oui… Il s’agirait pas de l’énerver… elle a l’impression que cette dernière est plus qu’à fleur de peau...

Alors, elle tente d’oublier l’incident se reconcentrant sur ses plantes, et elle confectionne de ses mains un emplâtre à base de feuilles de pervenche…

Bien, ca y est, tu es prête… je compte jusqu’à 3 et à 3 tu enlève ta main et je mets mon emplâtre…

1….2….3….

Malanguise enlève sa main, Vyvianne met dans la plaie son emplâtre, le faisant rentrer tant qu’elle peut puis enlève ses mains et d’un geste de la tête, fait signe à Malanguise qu’elle peut appuyer de nouveau…

Bien, gardes un moment mais pas trop… l’hémorragie ne devrait pas tarder à s’arrêter… Y’a plus qu’à attendre, pour l’instant, on peut rien faire de plus… si je recouds avant la fin de l’hémorragie, elle risque une infection… Attendons…

Et là, Vyvianne relâche tous ses nerfs et s’assoit dans le sable… pour souffler… Elle observe Malanguise à la dérobée… la brusquerie de cette dernière et son entêtement ont sans doute réussi à sauver la jeune femme… aux mêmes titres que ses soins à elle... Elle la regarde alors, elle est toujours inconsciente, elle est si jeune…

Elle ferme les yeux pour se détendre : ont-elles réussi à elles deux à la sauver ? et l’hémorragie ?

Posté par Cassandre le: Ven 16 Nov 2007 23:42 Sujet du message:

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La plage.

Le soleil est haut dans le ciel et se refléte dans ses cheveux d'or, les faisant briller. La mer lui lèche les orteilles, et elle se sent bien. Paisilble. Elle est en paix avec elle même.

On l'appelle, elle se retourne et il approche vers elle. Elle sourit. Elle se sent si bien, si lègère, qu'elle à l'impression qu'elle pourrait flotter, gagner les nuages, et alors que tout s'arrêterait...

Tout quoi...

La douleur. Souffrancr intense qui lui vient de son ventre. Elle ne veut plus avoir mal.

... mais alors elle quitterait défintivement cette plage. L'homme est arrivé. Il tend les bras au ciel dans sa direction. Il lui attrappe la main, noue ses doigts dans les siens, tente de la retenir.

Il serait si facile de se laisser porter par le vent.

Son coeur ralentit, ralentit, la vie est en train de la quitter.

Posté par Malanguise le: Sam 17 Nov 2007 10:57 Sujet du message:

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Comme prévu Malanguise a vite levé la main et Vyvianne a collé l'emplâtre sur la plaie de Cassandre .
Puis elle a reposé ses mains sur les linges afin de comprimer .
Elles attendent . ......
Les secondes, les minutes s'égrènent , elles ont toutes les deux , les yeux rivés sur le ventre de Cassandre qui se soulève à peine par intermittence .
Puis Vyvianne va s'assoir un peu en retrait . Malanguise voit du coin de l'oeil Brise qui se rapproche .Il semble tourner en rond comme une âme en peine , ne sachant quoi faire de ses mains , de sa carcasse .

Malanguise appuye toujours , ses mains crispées blanchissent aux jointures .
Elle remue la tête par moment pour détendre la crampe qui vient saisir son cou , penché sur Cassandre .

jette un oeil en grimaçant à Vyvianne derrière elle , un peu interrogateur .....
revient se pencher sur Cassandre , colle son oreille près de sa bouche , puis sa joue juste contre ses lèvres
nouveau regard à Vyvianne :

elle respire , on dirait bien quand même .....

Mais elle est si pâle , si pâle ....elle a perdu beaucoup de sang ...
Malanguise relève la tête, ses genoux lui font mal mais elle ne les sent pas .
Elle s'énerve , voudrait que Vyvianne revienne , que Brise vienne
Que cette satanée nonne réagisse , elle voudrait appeller .....mais qui ? qui peut encore faire quelque chose pour la nonne ...
y aurait bien Aristote , mais Malanguise sait pas faire ça , parler à Aristote , c'est pas son langage .
Elle regarde Vyvianne :

fais donc une prière si tu sais faire , moi je sais pas ....parait que ça sert des fois .....

Puis elle se repenche vers la nonne , doucement , glisse une main sous sa tête , approche sa bouche de son oreille et murmure

Nonnette , t'as interet a bien vite revenir à toi , sinon je te jure que je te le ferai payer en enfer quand je t'y retrouverai .
Qu'une fille aussi gironde que toi parte déjà ,c'est pas normal. Y a plein de lascars qui demanderaient qu'à faire un bout de chemin avec toi et je suis sur qu'Aristote il est pas d'accord pour que tu les laisses tomber comme ça ...
Il nous a donné l'amour,c'est pour qu'on en profite et t'as pas le droit d'aller le retrouver sans y avoir gouté avant , t'as pigé ? Sinon tu va te faire engueuler à peine arriver là haut .....Alors bouge toi un peu le popotin et fait un effort .....

Elle se redresse , l'air un peu couillon, voire génée des mots qu'elle a prononcé mais ils sont sortis de ce qui lui sert de coeur .
Malanguise regarde autour d'elle , en se disant : pourvu que personne n' ai entendu ...tudieu ....
La main qu'elle a laissé sur le ventre de la nonne a laché un peu la compression , mais l'hémorragie semble stoppée ....
Elle appelle Brise

Heyy, viens voir si son coeur bat encore ...sinon c'est pas la peine de se casser la tête .....

Posté par Brisenuque le: Sam 17 Nov 2007 12:34 Sujet du message:

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Il retourne vers le groupe ou les deux femmes ont uni leurs forces pour sauver Cassandre.
Vyviane visiblement exténuée par la tension qu'elle vient de subir, s'est assise pour récupérer.
Au passage il croise le sourire méprisant d'Eudes , message clair sur le sauvetage de la jeune none. Celui là semble encore mijoter quelques choses.
Sa question reste en suspens car Malanguise s'adresse à lui.

Heyy, viens voir si son coeur bat encore ...sinon c'est pas la peine de se casser la tête .....

Oui cela il sait faire, combien de fois à t'il vérifier la mort ou la vie d'un ennemi ou d'un camarade à la fin d'un combat.
En quelques pas il est près d'elles s'agenouille, pose un doigt sur la gorge là ou passe l'artère, celle ci pulse, doucement, mais régulièrement.
Bien qu'extrémement pâle et faible , la jeune femme semble tirée d'affaire.
Accroche toi pense t'il pour lui même.

Elle semble très faible , mais elle vit, bravo les filles.
Merci Vyviane.

Il prend doucement la main de Malanguise, la presse, lève les yeux vers elle.
Pâle sourire, mais dans lequel passe sa reconnaissance et tout l'amour qu'il a pour elle.
Merci de l'avoir sauvé murmure t'il.
Il voudrait pouvoir passer quelques instants près d'elle,la retrouver la serrer dans ses bras, mais le temps leur fait défaut.
A regret il quitte son regard pour s'adresser à Vyviane.

Crois tu qu'elle soit transportable, nous ne pouvons rester ici. Il faut aussi sûrement la recoudre, mais l'endroit ne s'y prête guère .
Qu'en penses tu?

Ils doivent partir, c'est clair avant que le couple ne donne l'alerte et que l'ost ne réplique, retourner au campement de Guillaume, c'est la seule solution évidente. Mais comment transporter Cassandre sans la tuer, il va devoir entraîner son amie Vyviane malgré elle dans cette histoire.

Posté par Cassandre le: Sam 17 Nov 2007 13:12 Sujet du message:

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Elle se sent happée, par cette lumière rassurante, et pourtant, sa main la retient. Il ne veut pas la laisser partir, pourtant elle serait si bien près d'Aristote. Il lui a pardonné son envie de vivre.

Et puis il lui parle, paroles tendre pour qu'elle reste. Avec le ressac elle ne disctingue pas tout, n'identifie pas sa voix, mais les mots agissent sur elle.

"vite revenir à toi ... quand je t'y retrouverai ."

Il serait prèt à donner sa vie pour elle et cela elle ne le peut. Il ne mérite pas de mourrir parce qu'elle a peur de vivre.

"'à faire un bout de chemin avec toi...
Il nous a donné l'amour,c'est pour qu'on en profite et t'as pas le droit d'aller le retrouver sans y avoir gouté avant"

L'avenir. Elle l'entrevoit avec lui. Cassandre devine, les baisers, les caresses, les mots tendres murmuérs, tout ce qu'elle veut découvrir.

"fait un effort ..."

Elle se raccroche à sa main. Lutte maintenant contre le vent qui veut l'emporter près d'Aristote. Elle veut vire. Vivre près de lui, vivre pour lui. Elle fait l'effort de se battre. Elle souffre, mais elle revient vers lui, vers la plage.

Elle reprend connaissance un instant, sent sa chaleur d'homme contre elle, sa caresse dans son cou, elle voudrait parler mais elle n'a pas la force. Cette fois elle ne s'évanouitpas, s'endort seulement comme la fièvre s'empare d'elle.

Posté par Vyvianne le: Sam 17 Nov 2007 15:55 Sujet du message:

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vyvianne a rouvert les yeux : Malanguise murmure des mots à l'oreille de la jeune femme allongée, Brise est maintenant penchée sur celle-ci pour vérifier son coeur... puis parle à sa compagne avant de s'adresser à elle :

la transporter ? attends...

Elle se lève et va vérifier, la jeune femme ouvre alors les yeux juste un temps, lueur d'espoir... elle observe son regard, pas de douleur, un brin d'apaisement peut-être... Vyvianne aimerait l'interroger... mais les yeux se referme déjà...

Angoisse, Vyvianne va voir sa respiration, cherche le pouls... tâte... puis se relâche un peu... la respiration est faible certes, mais régulière... avec une tendance à repartir...

Elle regarde les autres...

Elle s'est assoupie...

Vyvianne s'approche du ventre de la jeune femme, regarde Malanguise, lui esquisse un maigre sourire... histoire de détendre l'atmosphère lourde...

Aristote et moi, on n'est pas franchement des grands copains...

Elle se penche vers le corps, regarde l'emplâtre comprimé... pas de trace de sang ne s'en échappe... soupir de soulagement...

L'hémorragie s'est arrêtée, merci de ton aide, Malanguise... j'y serais pas arrivée seule.

Puis se tournant vers Brise...

Elle est transportable, oui, je dois en effet la recoudre mais c'est trop tôt... si j'enlève l'emplâtre maintenant, l'hémorragie risque de reprendre et je n'ai pas envie de courir ce risque...

Vyvianne regarde autour d'elle... comme découragée.

et puis avec tous ce sable, si il y en a dans sa plaie, elle risque l'infection...

Son regard se porte à nouveau sur Brise... puis sur Georges et l'autre homme présent...

Je peux la recoudre à la maison, mais j'ai besoin que vous la transportiez...

Posté le: Sam 17 Nov 2007 16:54 Sujet du message:

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Jusque là, il atenté de se faire oublier. Il a espéré, sans trop y croire, que la nonne trépasserait, mais l'ivraie ne s'affaiblit pas si facilement. Enfin, elle faiblit mais ne meurt pas.
Au moins, le grand dadais énamouré lui a lâché un peu les chausses.
Le furet aurait bien récupéré son arc, mais l'autre a quand même pensé à le mettre en sécurité.
Il lui reste toutefois...
Il compte et s'arrête à la cinquième dague.
Cela suffira.

"Je la veux morte ou vive mais au campement. Et pour une fois, je pensse que le bellâtre et sa dame ssseront de mon avis. Hors de quesstion qu'on la laisse retourner en ville, la maréchaussée pourrait s'intéresser à l'origine de sa blessure"

Coup d'oeil entendu à Malanguise... Puis à Brisenuque.

"Entendons-nous, toubib... la sseule choze qui compte conssernant la nonette, c'est qu'elle sse taize. Je veux bien me rendre aux arguments du ssieur issi présent...

Regard à Brisenuque, de nouveau, haineux cette fois....

" Pas de mort inutile, ss'est entendu... Mais pas de rissque inutile non plus!"

Pfuit...

La dague a sifflé, on l'a à peine vu sortir, elle est fichée dans une souche, à un demi pied de Vivyanne.

" Ssi j'avais voulu, toubib, elle sserait dans ton genou. Ou dans ta jolie poitrine. Ou dans la ssienne..."

Il désigne Brisenuque du menton.

"Bref toubib, ta vie ne compte pas. Tu n'es pas une alliée - sssa, ssa sse resspecte - ni une persssonne à surveiller. Tu viens au campement avec nous. Guillaume ssait être généreux. On a... une jolie ssomme à récupérer."

Il s'avance vers Brisenuque, l'air affable...

"Je peux récupérer mon arc? Je ne le dirigerais pas contre la nonne... Ni contre vous..."

Rictus prolongé par un éclat de rire...

"Contre toi la toubib, je ne ssais pas encore... ça dépendra de ta coopération... Tu viens avec nous, donc. Mais sseule... Et faudra nous garantir ton ssilence sur l'endroit où on va!"

Eudes craint la réaction de Brisenuque. C'est une amie à eux, semble-t-il. Mais le bon sens devrait lui dicter la conduite à tenir. Elle doit aller au campement. Pour plein de raisons.

Posté par Vyvianne le: Sam 17 Nov 2007 17:25 Sujet du message:

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Vyviane n'a pas eu le temps de voir partir la dague, et elle vient se mettre dans une souche... à quelques centimètres d'elle...

Elle recule, blêmit...
Qui est cet homme ?
Pourquoi Brise et Malanguise le connaissent ?

Elle l'ignore, ce qu'elle sait, c'est qu'elle veut vivre, elle ne veut pas que sa vie s'arrête ici à cette dune... qu'elle subisse le même sort que la jeune femme étendue...

La peur se lit sur son visage mais l'envie de vivre est plus forte alors elle acquiesce... en tremblant d'abord puis se reprenant d'un ton qui se veut sure...

Je ne dirais rien...

Un regard à Georges pour lui dire de ne rien faire, lui transmettre que tout va bien... il en va de leur vie à tous les deux...

Un regard à Brise et Malanguise pour leur demander de la protéger... pour y puiser son énergie...

Je vous suis... on y va ?

Posté par Brisenuque le: Sam 17 Nov 2007 17:49 Sujet du message:

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Le petit fourbe se réveille, réclamant un départ pour le campement, pour une fois il est du même avis sur ce point, pas le moment d'aller traîner à La Teste pour l'instant , trop risqué.

Avant qu'il ai eu le temps de répondre, une dague est partie se plantant non loin de Vyviane, puis des menaces . Décidément celui là n'est qu'une poche de haine ,incapable de faire quoi que ce soit sans fiel ni violence.

Vyviane visiblement inquiète accepte de les accompagner. Demandant à l'autre homme de retourner à la ville.

Arrête donc un peu de menacer à tord et à travers toi. Je suis sur qu'en lui demandant Vyviane nous aurait accompagner de la même manière.

Ton arc? Ha oui tient le voilà.

Il prend l'arme qu'il avait gardé avec lui, la tend devant lui ,puis au moment ou Eudes va s'en saisir il la brise un sourire aux lévres, sans quitter les mains du Fureteur des yeux.

Mince fragile ce truc, je me suis toujours dis que c'était un truc de lâche de toute façon.

Bon faut faire un brancard, même si elle ne semble pas bien lourde je me vois mal la porter dans mes bras jusqu'au campement.
On l'attachera à un cheval.

Il s'approche de Vyviane et Malanguise pour leur parler à voix basse de manière à ne pas être entendu par le fureteur.
Maly ne le quitte pas des yeux celui là, il va nous faire un tour à sa façon avant longtemps.
Vyviane désolé de t'embringuer dans ce truc, ce n'était vraiment pas ce que je voulais crois moi.

Cassandre semble dormir d'un profond sommeil, mais à repris un tout petit peu de couleurs, elle vivra, il en est sur maintenant.

Posté par George le: Sam 17 Nov 2007 17:55 Sujet du message:

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George Le Futé regarda Vyvianne et l'autre femme se pencher pour essayer de soigner la femme blessée.
Mais il était impossible de dire -du moins pour George- si cela avait marcher ou si la femme était morte....
Comme pour répondre à la question du Futé la femme qui avait aider Vyvianne appela l'un des deux hommes afin qu'il vérifie si la blessée vivait encore....
Un lourd silence flotta dans l'air tandis que tous attendait le verdict de l'homme...
Qui répondit que la femme était faible mais vivante Le Futé soupira et s'allongea en attendant qu'on lui dise ce qu'il faudrait faire....
Il n'eut pas longtemps à attendre puisque Vyvianne le regarda pour lui faire comprendre qu'il devait aider les deux autres à transporter la blessée.
George se leva en grimaçant rien qu'a y penser mais avant que George n'ai put faire quoique ce soit l'homme qui n'avait pas fait un geste jusqu'a maintenant parla Le Futé écouta attentivement et vit subitement une dague apparaître dans une souche non loin du pied de Vyvianne....
Le Futé déglutit et se leva lentement pour essayer de bondir sur l'homme qui avait lancer le projectile sur Vyvianne mais un regard de celle-ci le dissuada de faire quoi que ce soit....
Le Futé hocha la tête en croyant comprendre il tourna sur lui-même et tenta de s'éloigner le plus discrètement possible.
Il fallait qu'il trouve des armes afin de sauver Vyvianne !

Posté par Malanguise le: Sam 17 Nov 2007 18:21 Sujet du message:

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Décidemment le Furet est toujours là pour mettre la pagaille .
Mais Malanguise sait bien qu'il ne fait que "son travail" .
Elle voit Brise d'une main réduire en miette son arc .
Fichtre , cela va l'énerver encore plus .

c'est bon on va se débrouiller pour la porter au camp , Furet .

Malanguise aperçoit soudain un homme auquel elle n'avait pas fait attention jusqu'à lors qui semble vouloir s'éclipser au moment mêm où la tesnion est palpable entre les protagonistes

heyyyyyy toi là bas ....où va tu et que fais tu par ici?

se tourne vers Brise

il va rameuter du monde celui là , le laisse pas partir
Vyvianne aide moi, on va couper de jeunes pins pour faire un truc pour la transporter .

et elle ressort sa propre dague de sa ceinture et commence a couper avec vigueur une jeune pousse de pins . Bien décidée à garder l'oeil sur le Furet , elle lui lance :

Furet , trouve un truc comme un manteau ou une planche qu'on mettra sur les branches ...

Posté par le furet le: Sam 17 Nov 2007 23:22 Sujet du message:

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L'arc a craqué sous la poigne du colosse.

"Mince fragile ce truc, je me suis toujours dis que c'était un truc de lâche de toute façon".

Des arcs il en a d'autres. Mais Eudes ne pardonnera pas pour autant le geste. Il soupèse un poignard dans sa manche. Il a d'autres armes de lâche...

"Furet , trouve un truc comme un manteau ou une planche qu'on mettra sur les branches ..."

C'est elle. Ils ne le lâcheront pas d'une semelle. Il manque de lui dire qu'elle n'a rien à lui ordonner, mais elle est déjà affairée à constituer le brancard. Il se défait de son propre manteau. Autant hâter la chose, l'endroit est trop à découvert, le couple des voyageurs pourrait faire des rencontres et parler. Il faut déguerpir au plus vite.
Que la nonne meure en chemin ne l'incommoderait pas outre mesure. L'important est qu'on soit en chemin. Pas qu'elle vive.
Malanguise taille vite et droit.
Le furet se dirige vers ses fontes, en extrait de la corde de chanvre. Le brancard sera vite prêt.
Les femmes sont silencieuses le temps d'assembler les branches élaguées. Le confort est surement moyen, mais l'ensemble solide. Il laisse à Malanguise le soin de tendre son manteau,un cuir épais et pas trop tanné. Déjà il est prêt de la nonne, attendant de l'aide pour la déplacer

Posté par brisenuque
le: Dim 18 Nov 2007 12:58 Sujet du message:

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L'homme qui avait accompagné vyviane, oui il l'avait oublié celui ci, Malanguise le lui rappelle.
Il est déjà en train de s'éloigner d'eux en tentant d'être discret. Sur qu'il va aller porter le pet .
Pendant que les deux femmes et le Fureteur confectionne le brancard, il se dirige d'un pas assuré vers lui, l'homme n'est pas armé, il le maîtrisera facilement .

Heyyyy toi si tu ne fait pas de problèmes je t'assure qu'il ne t'arrivera rien.

L'ami de Vyviane s'est retourné ennuyé qu'on ai découvert sa tentative de s'échapper, semble jauger la situation, les chances qu'il a de pouvoir prendre la fuite.
Comprenant que s'il reste il va sûrement finir assommé ou au mieux ligoté, il tente sa chance, partant en courant vers le village, sans se retourner.

Pas le temps de lui courir après, il pourrait d'une dague ........mais c'est à priori un ami de Vyviane, donc tant pis, qu'il sauve sa peau, le temps qu'il arrive au village, ameute la garde ils seront loin.

Laissant le fuyard courir, il va chercher les deux chevaux pendant que le brancard se termine.
Quand il revient Maly finit de tendre le manteau d'Eudes sur deux morceaux de bois.

Eudes semble attendre de l'aide pour y installer Cassandre. Il s'approche, regarde si la plaie ne saigne toujours plus, se penche pour prendre délicatement la jeune femme dans ses bras.
Elle est légère, il la souléve quasiment sans effort, la dépose le plus doucement qu'il le peut, sur le brancard de fortune.

Plus qu'a attacher celui ci à un cheval et ils seront prés à partir.

Vyviane c'est bon ? Elle supportera le voyage?

Posté par Cassandre le: Dim 18 Nov 2007 13:45 Sujet du message:

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La fièvre gagne.

Elle est toujours sur cette plage. Son envolée vers les nuages est finie. Cassandre a refusé la main que lui tendait Aristote pour quelques paroles susurrées à son oreille.

Elle entend la mer tout près. Elle sent un léger soleil d'automne sur sa joue. Elle a chaud pourtant.

Cassandre regarde partout et elle ne le voit pas. L'aurait il abandonnée ?

Elle tente de se redresséer légèrement pour le chercher des yeux, mais une douleur fulgurante lui vient de son bas ventre.

"Hhhhhuuuuuummmmm."

Très faible râle à peine audible.

Elle retombe sur le sable, ferme les yeux un instant. Il l'a abandonnée...

Elle sent alors des bras la soulever du sol.

Il est revenu. Il la porte avec délicatesse comme elle se blottit un peu plus contre son torse.

Elle sent sa chaleur contre elle, la douceur de ses gestes pour ne pas réveiller la douleur.

Cassandre voudrait ouvrir les yeux, lui sourir, le remercier. Mais elle ne le peut pas encore. Elle sent qu'il la pose à nouveau, mais plus sur le sable.

Elle tente de se relever mais une main douce et ferme l'en empêche.

"Repose toi. Je serai près de toi lorsque tu te reveilleras."

La fièvre brouille à nouveau tout et elle replonge dans ses cauchemars.

Posté par le furet le: Dim 18 Nov 2007 15:07 Sujet du message:

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Il a surveillé les faits et gestes de Brisenuque. A son avis, il aurait mieux valu porter la nonne à deux, mais le colosse - incapacité à résister à l'envie de porter une femme, manque de jugeote, don pour s'attirer les ennuis? - a préféré agir seule.

Lui n'attend pas l'approbation de Vyvianne et installe délà le brancard où Cassandre a été déposée. Il sort des sangles de ses fontes, et prend la peine de fixer les bras de la nonne et son torse, veillant à ce que les jambes ne traînent pas. Il lui glisse àl'oreille:

- Tu as une chanssse inssolente, Cassssandre. Tu devrais être morte depuis longtemps. Mais sse n'est qu'une trève... Guillaume tient trop à toi, je ne sais pourquoi et sse n'est pas bon. On parle trop d'amour en sse moment. Ne gâche pas ta chansse, tu en as déjà abuzé. Je ne ssuis pas de ceux qui dizent que connaître l'amour est important.

Il monte à cheval, interroge malgré tout la toubib du regard avant de partir à petite allure.
Cassandre gémit, mais ce semble être plus un rêve qu'une douleur.
Il ne prend pas la peine d'essayer de discerner ses propos.
Sa tête dodeline au pas lancinant du cheval. Mais ses sens restent en éveil.

Posté par Félina le: Dim 18 Nov 2007 15:40 Sujet du message:

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[au camp des mercenaires]

Ils tournèrent tous les deux la tête vers l’origine de l’agitation.

La jeune femme distingua un homme en selle, traînant une sorte de brancard. De là où elle était elle ne voyait pas qui se trouvait dessus.
Un autre homme tenait sa monture par la bride et deux femmes les suivaient l’une d’elle paraissant effrayée.

Un regard vers Guillaume :

Qui sont ces gens ? Des hommes à toi mon frère ?