Un campement au pied de la dune du Pilat

Posté par Cassandre le: Ven 09 Nov 2007 22:35 Sujet du message:

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Lentement elle tourna le dos au couple qui l'avait accueillie et lui avait rappelé la bonté sur terre, pour redescendre vers les bassesses des pires créatures d'Aristote. Ainsi l'avait Il désiré, elle mourrait en victime.

Comme elle entamait son premier pas, elle se rapprocha du mercenaire, puisqu'elle allait mourrir, autant y aller agréablement. Sa hanche le frôla, sa main se fit caressante sur son bras, et elle leva sur lui ses yeux pleins de candeur.

Elle allait mourrir, surement avant que le soleil, ne soit couché, elle avait vu l'océan pour la première fois mais elle ne connîtrait l'amour. De qui pouvait elle espérer un geste ?

De celui près de qui elle marchait ? Accroché comme il était à sa furie, à cette diablesse qui avait une de ces toisons posée sur la tête !
Du petit sadique qui les surveillait des arbres ? Il ne devait aimer aucune femme, rougissant en songeant où allait ses désirs.
De Jean-jean ? Qui ne connaissait des femmes que la violence de les prendre.
De Guillaume ? Toujours accroché à sa ribaude comme si elle était la seule femme au monde.

Elle n'aurait pas le temps d'aimer.

Elle soupira, songeant comment elle pourrait à nouveau s'échapper dès qu'ils ne seraient plus en vue du campement de la petite famille.

Posté par le furet le: Sam 10 Nov 2007 01:10 Sujet du message:

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Enfin ils décampent...
Pour un peu , le Furet regretterait que la situation n'ait pas dégénéré. Il suit du regrad le jeune couple, qui les laisse prtir sans broncher apparemment. La flèche dans la carriole a dû leur faire froid dans le dos.
Cassandre s'accroche au brigand, encore une ruse, Eudes en est persuadé. Nonne, elle? Diablesse, oui!
Il songeà Guillaume, qui dit souvent que la femme ne mèneau paradis que quand elle a le diable au corps.

Posté par Testie le: Sam 10 Nov 2007 11:54 Sujet du message:

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Testie s'était levée et rapprochée de Rapho, elle regarda la jeune femme, elle aurait tant aimé pouvoir l'aider, mais que pouvaient ils faire devant ces mercenaires, et puis ils ne pouvaient risquer qu'il arrive quelque chose à Lou-Ann.

Si Cassandre avait voulu fuire ils auraient peu être pu retarder un peu ses poursuivants mais rien n'était moins sur.

Le regard de cette femme était désespéré, elle savait le peu de chance qu'elle avait de survivre mais elle n'avait pas d'autre choix que de suivre l'homme qui était venu la chercher.

Alors que Cassandre s'avançait vers le mercenaire Testie lui sourit, essayant de lui apporter u peu de réconfort, de courage, que pouvait elle faire d'autre...

Posté par Brisenuque le: Sam 10 Nov 2007 17:12 Sujet du message:

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Elle semble résignée ,mais pourtant au fond de son regard brille une petite flamme qui jure le contraire.

Ils s'apprêtent à partir, elle le suit sans rechigner, frôlement, main légère et douce sur son bras, duplicité ou sincérité?
Il ne saurait le dire, sans savoir pourquoi il lui sourit, prend doucement son bras, pour la remercier peut être de ne pas l'avoir forcé à user de la force.

Sa candeur est touchante, jeune fille qui devient femme ,dans des circonstances difficiles, mais qui par son envie de vivre, de connaître, force l'admiration.

Le couple les regarde semble avoir compris l'ampleur du danger, surtout quand la flèche est venue se planter dans le bois de la carriole, passant pas loin de lui d'ailleurs, ce Eudes il faudra qu'il s'en méfie comme de la peste, prévenir aussi Maly de s'en méfier.

Allons y ma belle, plus nous attendons et plus cela est dangereux pour toi.

Posté par cassandre le: Sam Nov 10, 2007 10:40 pm Sujet du message:

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Dernier regard pour ceux qui l'avaient aidée si spontanément. Derniers mots aussi pour ceux qu'elle ne reverra surement jamais.

"Merci beaucoup pour votre aide. Aristote vous le rendra."

Du moins l'espérait-elle. Puis bougeant les lèvres sans faire de son, elle mima le mot : "Fuyez". Avaient-ils compris ? Elle ne le saurait sans doute jamais.

Elle reporta les yeux sur le mercenaire, et il lui sourit, prenant doucement son bras. Dans ses yeux, elle ne lit aucune animosité, et comme il la regardait intensément, elle sentit un frisson la parcourir. Peut être la protégera-t-il, peut être même...

Cassandre rougit alors, baissant les yeux lorsqu'il l'appella "ma belle", sentant son coeur battre plus fort dans sa poitrine. Elle a envie de mots tendres murmurés aux creux de son oreille, de douces caresses sur son corps qui n'a connu que les rigueurs du couvent.

Comme ils commencèrent à avancer vers la pinède, elle lui murmura :

"Puis je au moins savoir votre nom ?"

Posté par Brisenuque le: Dim Nov 11, 2007 12:01 pm Sujet du message:

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Alors qu'ils s'éloignent ,il jettent un dernier regard au couple, qui les laissent visiblement partir à regret.
Ils ont fait le bon choix, pour eux pour leurs enfants. Il sait pertinemment que Le Fureteur n'aurait pas hésité une seconde à tirer.

Il surprend un échange entre la none et la femme, mais n'arrive pas à lire sur ses lévres les mots muets.
Jette un oeil dans la direction ou il sait Eudes embusqué. Ne pas lui donner l'occasion qu'il attend de la tuer.

Le regard de la jeune femme est troublé, elle le baisse en rougissant, le prenant au dépourvu quand elle lui demande son nom.
Comme s'ils venaient de se rencontrer et qu'il la raccompagnait à sa porte.
Quelques secondes de surprise avant de répondre.

Mes amis m'appellent Brise.

Un peu déconcerté par la tournure que prennent les événements il ne trouve rien d'autre à répondre que.

Et toi ma belle comment te prénomme tu? Si je dois t'empêcher d'être tuée qu'au moins je sache le nom de celle à qui je sauve la vie.
Je ne vais pas t'appeler la none quand même.

Ils avancent cote à cote ,très proche l'un de l'autre, en souriant il lui prend le bras comme s'il s'agissait d'une promenade bucolique.

Posté par Cassandre le: Dim Nov 11, 2007 2:55 pm Sujet du message:

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Il lui prite bras, le soleil se lèvasur la mer, le vent s'engouffradans ses cheveux, elle relèvala tête, lui sourit avec sincérité, une lueur de joie dans ses grands yeux bleus.

"Je me prénomme Soeur Cassandre de Bla... Cassandre. Seulement Cassandre."

Ils firent un pas de plus, lentement, comme si l'un et l'autre ne voulaient arriver vers les chevaux, vers cet instant qui prendrait alors fin.

Pour la prmière fois depuis 15 ans qu'elle était enfermée dans un couvent, quelqu'un s'ntéressait à elle, prenait le temps de se demander qui est Cassandre. Elle se rapprocha encore un peu plus au pas suivant, cherchant sa chaleur qui lui permettrait d'aller au devant de la mort avec dignité.

Elle savait le sort que lui réservait Guillaume. Cette nuit elle sera livrée aux mercenaires. Elle rêve d'amour, elle connaitra les pires humiliations. Et si Aristote ne lui accordait la mort, le Chef des mercenaires la vendra au pire des tripots de la teste.

Cassandre frémit en y songeant, butta contre une racine, volontairement ou pas... et se raccrocha à Brise. Une main sur son bras, l'autre sur son torse pour qu'elle ne tombe pas, elle tendit vers lui son visage, espérant un geste qui la rendrait plus forte.

Posté par Brisenuque le: Dim Nov 11, 2007 6:02 pm Sujet du message:

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Drole d'endroit pour faire connaissance, mais choisit on toujours ? Cinq minutes avant il était passé a deux doigts de devoir se battre et maintenant ils échangeaient leurs prénoms en avançant d'un pas de promenade lente.

Alors ce sera cassandre tout court , soeur c'est peut être un peu trop m'en demander.

Il s'interroge sur ce qui a put la faire renoncer à ses voeux, mais quel-qu'en soit la raison, elle lui parait bonne. Un joli brin de fille comme elle, n'est pas fait pour se dessécher au fond d'un couvent.

Quand elle lève vers lui son regard clair il en est doublement convaincu, mais ne regardant plus ou elle marche,elle bute, manque de tomber, se raccroche à lui.
Il la recueille dans ses bras pour lui éviter de tomber, peut être à tord il ne se méfie plus d'elle, petite être fragile ballottée par les événements qui la dépassent.

Pas de mal ma belle?

Posté le: Dim Nov 11, 2007 6:31 pm Sujet du message:

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Toujours planquée derrière le buisson , elle voit les choses se précipiter .., jette un oeil au Furet qui ne semble pas recharger son arme .
Ses yeux reviennent à la nonne , elle ne la quitte pas des yeux .
La none se serre contre Brise en même temps que les poings de Malanguise se serrent sur eux même.
Mais le coup du Furet semble avoir réussit . Brise et la nonne s'éloignent du camp.
Malanguise les suit des yeux , serrant toujours convulsivement son arme . Petite voix dans sa tête qui lui sussure de ne pas bouger

retiens toi ma fille ...si tu jaillis maintenant tout va flamber et Dieu sait ce que le Furet est capable de faire , Brise est bien trop exposé , sa carcasse est une cible de choix , même pas besoin de savoir viser pour l'atteindre.

mais ils sont proches ....si proches ..
main de la nonne sur son bras
main de Malanguise crispée
sourire de la nonne , Brise qui lui prend le bras
grimace furieuse qui apparait sur le visage de Malanguise

A quoi joue t il ? a t il besoin de cela pour récupérer la garce ?

Malanguise trépigne mais la petite voix est toujours là

t'inquiètes pas , il doit la convaincre de ne pas chercher à fuir , il est bon , et ne veut pas qu'elle soit tuée ...attends .....

Ils avancent à pas lent , reviennent vers le Furet et les chevaux ..
Elle distingue leurs visages , ils parlent , sourient

Les yeux de Malanguise s'agrandissent au fur et à mesure que Brise et la nonne approchent
C'en est trop , il ....lui prend le bras ...on les croierait presqu'en promenade .

a quoi joue t il ?

regard au Furet ...immobile ....
Soudain elle trébuche , elle est dans ses bras ......
La petite voix se transforme

pas ça ...pas elle ..là...nonnnnnnn

Posté par Cassandre le: Lun Nov 12, 2007 12:08 am Sujet du message:

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Elle manqua de tomber, il la ratrappa. Contact rassurant de ses bras autour d'elle. Un instant elle se demanda que faire, profiter de la situation pour lui voler la dague à sa ceinture, tendre ses lèvres pour un autre baiser...

Et ces quelques mots :

"Pas de mal ma belle ?"

Pour ce simple petit nom, il ne saura jamais qu'elle ne tentera pas une dernière fois sa chance de s'enfuir. Elle préfèra cet instant, où leur deux corps sont colés, où elle le touche, où il l'enlace. Instant magique qui dura...

Qui dura jusqu'à ce cri :

"pas ça ...pas elle ..là...nonnnnnnn"

Cassandre n'eut pas besoin de se retourner pour savoir que c'était la furie blonde qui criait après son mâle. La jeune femme ne prit pas le temps de se retourner. Elle lèva les yeux sur Brise, lui murmura :

"Pardonnez moi... "

Cassandre lui arrachait sa dague à la ceinture. Elle la lui planta aussitôt dans les côtes, protégée de la pinède et de Eudes par la grande carcasse de Brise. Elle appuya légèrement la dague dans les chairs, faisant jaillir un peu de sang qui commençait à tâcher la chemise.

Voix plus assurée, regard dur, lèvres pincées, Cassandre joue sa dernière carte:

"On avance lentement vers les cheveux, sans mouvement brusque pour ne pas attirer le pervers. Quant à votre compagne, à la vue de la lame dans vos côtes, elle devrait se calmer. Compris ?"

Posté par Brisenuque le: Lun Nov 12, 2007 10:38 am Sujet du message:

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Elle reste quelques secondes dans ses bras, jusqu'à ce qu'un cri résonne venant de la pinède.
Elle lève à nouveau son regard clair vers lui, le regard candide change en une fraction de secondes,mais les mots semblent sincères.

"Pardonnez moi... "

Il comprend mais trop tard, sa propre dague s'enfonce déjà dans son flanc à peine remis de sa précédente blessure, faisant couler son sang.
Il fulmine intérieurement, pas contre elle qui tente désespérément d'échapper à un sort incertain, mais contre lui qui n'a pas sut prendre suffisamment de précautions, s'est laissé un peu trop allé à la compréhension.

Elle passe rapidement dans son dos mettant son corps entre elle et Le Fureteur qui dois pester comme un beau diable de ne pouvoir agir désormais.
En est il si sur, il serait bien capable de l'abattre celui là rien que pour dégager le chemin.
La voix de Cassandre s'est affermie, mais sa main tremble, ce doit être la première fois de sa vie qu'elle fait couler le sang, tuer un homme de sang froid n'est pas chose aisée, elle a du cran, mais sûrement pas jusque là.

Il voit du coin de l'oeil Malanguise arriver en courant vers eux, dague sortie, le regard brûlant de rage. Il guette la pinède pour lui le danger vient de la bas.
Réfléchir, vite, Le fureteur ne la laissera pas fuir c'est une certitude ,malgré ce qu'elle vient de faire , il ne tient toujours pas à ce qu'elle meure, mais son petit chat sauvage aussi risque d'être en danger, si Le fureteur l'abat lui, il est suffisamment intelligent pour savoir qu'il doit l'abattre elle aussi.
Cette pensée lui noue le ventre, la vie de celle qu'il aime est en jeu.
Il respire un grand coup, fait le vide dans sa tête , puis d'une voix calme.

Que crois tu faire ma belle ? Tu n'a aucune carte maîtresse en main, si tu me tue , je ne te donne pas quinze secondes pour te retrouver une flèche planter dans la poitrine,là ou bat ton coeur.
Et s'il te loupe,ce qui est peu probable c'est Malanguise qui te tuera.

Tu ne peut t'échapper, les dés en sont jetés, rends toi à l'évidence, ne te retourne pas contre le seul qui ne te veut pas de mal.

Posté par Cassandre le: Lun Nov 12, 2007 8:40 pm Sujet du message:

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Cassandre était perdue elle ne savait plus vers qui se tourner, que faire ?

Elle ne voulais pas mourrir, et elle tenait une dague sur effectivement le seul homme qui ne lui voulait pas de mal.

Eudes, elle le connaissait, l'ancienne nonne avait eu le temps de le découvrir pendant ces semaines de voyages. Petit, discret, presque effacé, mais sadique au combat, une dévotion pour Guillaume qui le rendait aussi jaloux qu'une damoiselle.

Le grand vide dans son esprit. Que faire ?

Elle était tremblante, hésitante, sa main n'était pas ferme. Elle avait enfoncé un peu la dague, le sang coulait, mais pourrait elle tuer ? Dans un combat, elle s'y était réslue, mais là l'abattre froidement, le pourrait-elle ?

Et surtout en quoi cela l'aiderait-il ?

Une idée rapide, elle lui souffla :

"Avancez rapidement vers les chevaux, dès que je serai en selle vous serez libre."

Posté par Brisenuque le: Mar Nov 13, 2007 2:37 pm Sujet du message:

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Il sent ses hésitations son questionnement, il pourrait tenter sa chance, sans élan elle ne pourra guère enfoncer la dague beaucoup plus loin s'il fait vite.
Mais l'autre est toujours en embuscade ,il a déjà du repérer le manège , n'attend qu'une occasion pour lâcher sa ou ses flèches.

Malanguise s'approche plus lentement, l'oeil exercé à déjà repéré la dague, jauge la situation.
Il la sent prête à bondir à la moindre ouverture, retenue seulement pas la crainte que la none ne le blesse sérieusement.
Leurs regards se sont croisés quelques secondes, miroir des craintes respectives pour l'autre.

Il avance un peu dans la direction prétendue des chevaux, ne cherchant en fait qu'a mettre Malanguise hors de l'arc de tir d'Eudes.
Puis s'arrête net, retenant un gémissement quand la dague le perce un petit peu plus.

Décide toi ma belle , car je n'irais pas plus loin, de toute façon je ne connais aucun cheval plus rapide qu'une flèche. Abandonne avant qu'il ne soit trop tard.
J'ai lu dans tes yeux l'envie de vivre, l'envie d'ai............enfin bref de profiter de la vie, ne gâche pas tout.

Posté par le furet le: Mar Nov 13, 2007 5:59 pm Sujet du message:

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Il fait un signe de la main là où il pense que Malanguise se trouve. La fieffée, elle sait se masquer.
Pose son doigt sur sa bouche.
Décoche lentement une flèche, l'ajuste, inclinant bien trop haut l'arc, pour indiquer qu'il ne vise personne.
Puis, advienne que pourra, ajuste sa visée.
Il murmure ppour lui-même.

"Vazzy, Casssandre, vazzy! Je préfère te ramener morte que vive. Laissse là donc sss'enfuir. Je ne me ssouviens pas avoir deux fois manqué une sssible vivante."

Paradoxalement c'estl aprésence de l'autre,la compagne du colosse, qui retient son bras. sans cela, il ne craindrait pas deux victimes.
Mais elle le voit et lui non. Le furet n'aime pas ces situations. Si la nonne est entre leurs mains, et toujours vivante, il se promet de tout faire pour offrir un face-à-face entre les deux femmes. Il appréciera sûrement plus que Brisenuque la confrontation...

La flèche vole.
Siffle longuemet dans l'air.
Se fiche dans la carrole à nouveau, à quelques pouces de la première.
Un peu plus près du carreau encore.

Posté par Testie le: Mar Nov 13, 2007 6:12 pm Sujet du message:

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Testie s'était rapprochée de Rapho et lui avait prit le bras, ils avaient regardé tout les deux le mercenaire emmener Cassandre, elle savait que son mari s'en voulait de n'avoir pu aider la jeune femme, mais les forces étaient inégales et il n'était pas question de risquer la vie de Lou-Ann.

Alors qu'ils ne distinguaient presque plus Cassandre, et qu'ils s'aprétaient à reprendre le cours de leur vie, un nouveau sifflement se fît entendre suivit d'un bruit sourd. Une nouvelle flèche s'était figé dans le bois de la carriole, cette fois s'en était trop, ne sachant si le tir de cette flèche était volontaire ou pas, Testie prit peur et demanda à Rapho de partir sur le champ.

Mon coeur, partons, je ne veux pas rester une minute de plus, ces hommes sont des brutes et je ne voudrais pas qu'ils reviennent.
Ramassons nos affaires et partons, nous nous arrêterons plus loin pour voir ce que nous étions venus voir à la base... la mer ...

Sans attendre de réponse, elle commence à ramasser le peu d'affaires qui restaient dehors et les mit dans la carriole.

Posté par Rapho le: Mar Nov 13, 2007 7:25 pm Sujet du message:

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Rapho était perdu dans ses pensées, il se sentait coupable de ne rien avoir pu faire. Seulement il y avait Testie et Lou Ann, il ne pouvait risquer leurs vies et puis elles avaient besoin de lui.

Et soudain, un sifflement, suivis d'un bruit sourd, un choc sur la carriole, il se tourna et vit une flèche plantée dans le bois. Rapho eu du mal à ne pas partir donner son point de vue au tireur.

Tu as raison chérie, partons d'ici avant que l'un de nous ne sois blessé.

Puis il aida son épouse à ranger leur affaires et ils partirent se mettre à l'abri.

Posté par Malanguise le: Mar Nov 13, 2007 7:55 pm Sujet du message:

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Ils l'ont entendu , plus la peine de se masquer. Le cri a jaillit du coeur sans même qu'elle s'en aperçoive .
Elle rumine ...fulmine
pas bon ça ..pas bon...
Même le Furet a tourné la tête dans sa direction et lui fais signe de se taire ....Elle est furieuse ..satanée jalousie qui lui joue des tours et risque de le mettre en danger,
mais....la nonne ....et lui ...
ça lui tourne les sangs .

Du coup , elle se redresse , juste le temps de voir la seconde flèche du furet s'envoler , mais ses yeux sont sur la nonne , son bras , sa main et la dague .
La dague ...la lame fine , plantée dans son dos ...
image fugitive et sourire inopportun ...souvenir d'une autre lame , la sienne plantée dans son flanc.
Sa propre main glisse sur son ventre , le dessin .. t'e souviens tu Brise ?
sourire , surprenant en cet instant.

Elle s'est levée complètement
s'approche d'eux ...regard fixé sur la lame ...

La colère revient, gronde, mais elle croise les yeux de Brise , esquisse une grimace qui se voudrait rassurante.

la lame fine ..collée à sa peau .
La sienne est sortie , prête , tendue , tenue d'une main ferme .

aura t elle le temps ?

hey nonette ...regarde ta menotte , elle tremble ..crois moi ..sa carne est si dure que si tu forces un peu, c'est ta paume qui va glisser sur la lame et c'est ton sang qui va jaillir , pas le sien .

En parlant elle s'approche , à peine deux pas la séparent de la nonne .

Posté par Cassandre le: Mar Nov 13, 2007 9:59 pm Sujet du message:

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Cassandre ne savait plus où donner de la tête.

Brise s'arrêta brutalement après seulement deux pas. Il la prenait vraiment pour une idiote s'il croyait qu'elle ne savait pas qu'une flèche allait plus vite qu'un cheval.

"Profitez de la vie, elle lui cracha les mots. Vous êtes stupide ou vous le faites exprès. Pour m'être échappée, je vais distraire les hommes ce soir avant d'être vendue dans un bordel. Ne me demandez pas d'être ravie de ce destin."

Elle aurait voulu être forte et ne pas pleurer sur son propre sort, mais elle ne pouvait empêcher ses larmes de couler sur ses douces joues.

Une flèche passa.

Elle se ficha dans la carriole. La peau de cassandre frémit, elle blémit. Et si la petite fille... L'autre sadique irait bien tuer toute la famille pour seulement la reprendre.

Et ses paroles, cette menace. Non seulement il la haïssait mais en plus elle avait échappé une fois par miracle à son funeste tir.

Cassandre commençait à paniquer comme elle aperevait la compagne de Brise avancer vers elle. La panique la prit à la gorge.

Le camp dans son dos, Brise qui la protégeait du furet devant, la blonde qui n'était plus qu'à deux pas d'elle. Que faire ?

Personne ne croyait qu'elle pourrait tuer Brise, elle ne pouvait s'en sortir. Elle allait être reprise, battue, souillée, tuée... Rien de bon ne l'attendait.

"Qu'Aristote me perdonne..."

Elle retira la lame du flanc de Brise et la retourna contre elle.

"Donne moi le courage de mourrir..."

Posté par Cassandre le: Mer 14 Nov 2007 11:31 Sujet du message:

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Les mots ont dû agir , la lame a quitté le contact avec Brise .
Malanguise esquisse un sourire , soupire de soulagement
avant de voir la lame revenir vers la nonne , qui se l'applique sur le ventre , ses mains tremblent tellement.
Stupeur ....

Donne moi le courage de mourrir...

Elle n'en croit pas ses yeux ...la nonne aura t'elle le courage ?
Malanguise baisse sa garde , éclate de rire :

Tu as raison nonette , vas 'y , tu m'évitera d'avoir a nettoyer ma lame . Ta peau , tu veux qu'on la ramène à qui ? au Baron ou à Guillaume ?

jette un oeil à Brise , sait qu'il a trop de coeur pour vouloir la mort de la nonne mais à choisir ......le sien n'hésite pas .
Alors elle s'approche un peu plus de la nonne ,
remonte à hauteur du visage livide de Cassandre sa propre main droite qui tient fermement la dague,
à la façon des désosseurs qu'elle a vu si souvent à la Grande Boucherie , là bas à Paris .....

et sans la quitter des yeux , pose la main gauche sur celle de la nonne, qui tremble sur le manche du fin poignard, et appuye .......

Posté par Cassandre le: Mer 14 Nov 2007 14:13 Sujet du message:

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Cassandre avait retourné l'arme contre elle.

Aurait-elle eu le courage d'aller jusqu'au bout de son geste ? Jamais elle ne le saura.

Malanguise fit les deux bonds qui les séparaient, et comme l'ancienne nonne était terrorisée par la lame près de son visage, elle ne comprit que trop tard ce que faisait la compagne de Brise.

Elle sentit sa main sur la sienne, appuyer dessus, puis une douleur dans son ventre.

Cassandre ferma un instant les yeux comme la lame pénètrait en son ventre. Lorsqu'elle les rouvrit, la douleur avait cessé, elle lâcha l'arme comme elle sentit un gouffre s'ouvrir sous ses pieds.

Un dernier regard au soleil, le bruit des vagues qui se fit plus intense à ses oreilles avant de devenir un bourdonnement.

Elle n'entendit alors plus les bruits autour d'elle, sa vue se troubla, ses jambes se dérobèrent. Elle ne sentait plus que le sang qui se répandait de son ventre sur ses cuisses, avant de s'effondrer en arrière dans le sable, sans connaissance.

Posté par Brisenuque le: Mer 14 Nov 2007 14:34 Sujet du message:

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Profitez de la vie, elle lui cracha les mots. Vous êtes stupide ou vous le faites exprès. Pour m'être échappée, je vais distraire les hommes ce soir avant d'être vendue dans un bordel. Ne me demandez pas d'être ravie de ce destin."

Il n'a pas le temps de répondre, que jamais il ne laissera faire cela, qu'il a déjà faillit mourir par le passé en empêchant une telle chose que la lame quitte soudainement sa blessure.
Il sourit, la none a enfin compris qu'elle ne pouvais gagner à ce jeu.

Donne moi le courage de mourir..."

Mais il n'est pas question.......

Il va pour se retourner quand il voit Malanguise se précipiter, il tourne la tête pour voir la dague sur la gorge de Cassandre et la main de Malanguise qui enfonce la dague que la none avait posé sur son ventre.

Maly nonnnnnnnnnn

Il bondit mais c'est déjà trop tard, les yeux de la jeune femme s'agrandisse ,elle lâche l'arme qui tombe dans le sable. Il a juste le temps de la rattraper. Mais déjà elle a perdu conscience.

Se tournant surpris vers Malanguise.
Maly pourquoi a tu fais cela mon amour?

Regard étonné vers sa compagne, lit dans ses yeux en un instant le motif de son acte, il pâlit, il a comprit, ce qui vient d'arriver est en partie de sa faute.
Comment pourrait il lui en vouloir, alors que son acte n'est dicté que par son amour.

Aide moi il lui faut des soins, sinon elle va se vider de son sang et mourir.

Posté par le furet le: Mer 14 Nov 2007 17:14 Sujet du message:

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Il n' a pas tardé à les rejoidre. A entendu les derniers mots de Brisenuque.

"Aide moi il lui faut des soins, sinon elle va se vider de son sang et mourir."

Le furet sourit, c'est plus fort que lui. Se disant - avec une pointe d'admiration - que la nonne est telle la pire des ivraies qui ne veut pas trépasser. Depuis le temps qu'elle devrait ne plus être de ce monde...

" Dans sson état, la meilleure chose à faire sserait assssurément de l'achever. Mais j'étais ssûr que ce ne sserait pas votre idée."

IL s'agenouille auprès de la jeune fille sans connaissance, dégage du tranchant d'une lame fine le linge ensanglanté.

"Pas possssible d'esstimer la profondeur de la blessure. Mais la ssang ss'écoule bien. ET plusss, y'avait pas trop de graisse pour freiner. Pas dit qu'on la ramène. C'est pas de mes compétences en tout cas, c'est pas du raccomodage qu'il faut, ici, mais de la haute couture "

Il soupire.

"La seule choze que je peux pas faire, ss'est la laissser agonizer issi. Je dois revenir Guillaume avec la nonne ou la ssertitude de ssa mort."

Eudes tâte le pouls, qu'il a du mal à trouver, de la nonne.

"Hors de quesstion de la laissser ici. Pas chez les couards, qui nous pourriraient lavie. On peut pas non plus la transporter sur un cheval. Il faut construire des brancards et une civière, et la traîner jusqu'à Guillaume. Je sserai d'avis que l'un d'entre nous aille le prévenir. Enfin, l'un d'entre vous. Moi je reste près d'elle."

IL découpe dans le jupe de Cassandre un large bout de tissu, le roule en boule et fait compression. Vain effort semble-t-il, tant le pansement improvisé rougit vite.

"Mais le temps presssse. Cela dit, ssi vous répugnez à l'étrangler ou l'égorger, ça ne me poze pas de problème de consssiensse. Sse sserait plus ssimple, non? "

Posté par Brisenuque le: Mer 14 Nov 2007 18:28 Sujet du message:

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Ses connaissances en médecine étant bien pauvres, il laisse a contrecoeur Le Fureteur regarder la plaie de la none.

"Mais le temps presssse. Cela dit, ssi vous répugnez à l'étrangler ou l'égorger, ça ne me poze pas de problème de consssiensse. Sse sserait plus ssimple, non? "

Depuis déjà un moment il serre les dents pour ne pas frapper Eudes, mais là s'en est trop. Il attrape l'homme par le col, le retourne d'un geste pour lui envoyer son poing en pleine face.

Tu n'égorge personne, c'est toi qui va prévenir Guillaume .

En deux pas il pose son pieds sur l'arc que Le Fureteur avait posé au sol pour soigner la none.Ses yeux sont durs, défiant l'homme de tenter quelques chose, la main est prête a sortir la grande hache à la moindre alerte.

Et ca on te le rapportera.

Je connais quelqu'un en ville qui pourrait peut être nous aider, Vyviane a des compétences solides dans tout ce qui est herboristerie. Si elle peut pas la recoudre au moins elle aura de quoi arrêter l'hémorragie, car si on la transporte ainsi, elle est morte à coup sur.

Posté par Cassandre le: Jeu 15 Nov 2007 12:29 Sujet du message:

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Cassandre est sur la plage.

Elle escalade peiniblement une petite dune et parvient enfin en son sommet. Elle regarde le sable qui s'étend à ses pieds jusuqu'à la mer.

Là elle voit un homme assis près des premières vagues qui regarde le soleil se coucher. Il semble attendre patiemment, quelque chose, ou quelqu'un.

Son coeur à elle bat plus vite lorsqu'elle reconnait cette haute stature, penchée sur les vagues. Elle connait cet homme. Elle l'a déjà vu. Elle doit le rejoindre.

Cassandre s'élance prête à courrir, mais s'effondre.

Douleur dans le ventre qui la fait gémir. Elle a mal, elle voudrait que tout s'arrête.

Mais il y a cette homme près de la mer. Elle doit le rejoindre, mais elle ne peut se relever.

Elle lève légèrement une main tendue vers le vide.

"Attends moi."

A nouveau perte de connaissance.

Posté par Brisenuque le: Jeu 15 Nov 2007 14:42 Sujet du message:

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Les deux hommes s'affrontent du regard, il sait que désormais il n'a plus intérêt à tourner le dos à celui ci.
La tension est presque palpable, les mains se crispent sur les armes prêtent à être sorties.

Gémissement paroles inaudibles ou presque, Cassandre semble revenir à elle.
Le temps qu'il se retourne , qu'il se penche , elle a de nouveau perdu connaissance, ses mouvements ayant fait couler un peu plus de sang.
S'ils ne réagissent pas immédiatement c'est un cadavre qu'ils vont ramener au camp.

Bon on ne peut plus attendre Maly s'il te plaît veille sur elle je vais chercher Vyviane en espérant qu'elle pourra quelques choses.

La demande peut paraître hors de propos, mais a qui peut il demander cela d'autre certainement pas à Eudes qui les regardent un mauvais sourire aux lévres.

Il enlace Malanguise , plonge son regard dans le sien, pour qu'elle puisse y lire tout l'amour qu'il a pour elle.

S'il te plaît fait le.

Un rapide baiser et déjà il part en courant vers La Teste en espérant trouver Vyviane rapidement.