La Taverne du Camérier

Admin Messages : 587 Date d'inscription : 30/01/2008

Rifkin
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Rifkin jusque là n’avait pas dit grand-chose, il avait jamais été un grand causeur et Jean-jean s’en accommodait bien, son truc à lui était d’observer, de juger, de calculer ou, quand, comment agir et qui frapper….l’imprévu faisait pas parti de ses plans, mais d’puis qu’il était avec Jean-jean , il y en avait d’plus en plus dans sa vie…il eut un p’tit sourire carnassier en se souvenant du dernier imprévu....une magnifique jeune fille tout juste sortie de l’adolescence qu’ils avaient croisés au détour d’un chemin…

Jean-jean s’amusait, et lui admirait le spectacle en sirotant tranquillement son vin, il est vrai que la donzelle était à son gout, et elle s’emblait avoir du caractère et un brin de cervelle vu la façon dont elle avait répondu …oui s’ils avaient le temps, p’etre qu’il s’amuserait avec…en attendant, ils avaient d’autres proies en vues…et s’ils voulaient avoir les renseignements ou du moins espérer en avoir …ils allaient devoir pas trop effrayer la donzelle, car derrière son comptoir elle devait en voir passer du monde et en savoir des secrets d’ivrognes...

Il hocha la tête saluant ainsi l'homme qui venait d'entrer, puis reporta son attention sur la tavernière.

Jolie tavernière, ramenez nous aussi une autre cruche de vin

Se la mettre dans la poche, en lui parlant gentiement, avec un ou deux compliments...

Peau sombre refusait l'vin offert par Jean-jean, il hocha la tête , il comprenait...il le regarda dans les yeux, ils allaient vite savoir dans quel camp se trouvait le gaillard...

Vous r'fusez l'vin offert par mon ami, soit ! Mais v'nez donc partager notre table !

Admin Messages : 587 Date d'inscription : 30/01/2008

Henri.Saint.Segnan

Henri avait vu la volte face d'Enored et s'en étonna. On aurait dit qu'elle avait vu le diable en personne.

Il alla s'assoir, lui courrir après n'aurait servi à rien, autant en savoir un peu plus sur ceux qui avaient semble-t-il effrayés sa belle. Faut dire qu'il y avait de quoi.

Il attendit donc dans un coin de la salle, tranquillement attablé, sa commande, tout en souriant à Cajoline.

Admin Messages : 587 Date d'inscription : 30/01/2008

Le_Maure
La Taverne du Camérier - Page 3 91141365

Vous r'fusez l'vin offert par mon ami, soit ! Mais v'nez donc partager notre table !

Le Maure se leva, trainant une chaise de la table voisine à celle du colosse et de son compagnon de route.

Cette offre là, je ne la refuse pas. Je mange seul depuis de trop longues années. Rares sont ceux qui m'invitent à leur table. Seul celui qui m'a sauvé la vie m'y acceptait.

Le Maure s'assit sur la chaise, observant les deux hommes face à lui. Faire un bout de route avec eux n'était pas pour lui déplaire.

Messages : 218 Date d'inscription : 17/03/2009

Cajoline derrière son comptoir terminait de préparer les commandes de ses clients et remarqua du coin de l’œil, l'étranger aller à la table des deux autres voyageurs.

La présence d’Henri, même si elle le connaissait peu, la rassurait légèrement…
Elle se dirigea vers lui et lui servit avec un sourire son jambon ainsi qu’une chope de bière.

Voilà pour vous, bon appétit

Puis elle se dirigea vers la tablée des voyageurs avec leurs assiettes, qu’elle déposa devant chacun d’eux.

Voilà pour vous, j’reviens avec le vin et l’eau

Elle retourna à son comptoir prit la cruche d’eau et celle de vin et alla les poser à la tablée du colosse.

Voilà, bon appétit !

Elle ne demanda pas son reste et retourna derrière son comptoir

Messages : 97 Date d'inscription : 17/03/2009

Henri.Saint.Segnan

Voilà pour vous, bon appétit

Merci Damoiselle. Lui répondit-il dans un sourire. C'était amusant de voir sous l'apparence fragile un caractère si fort. La jeune femme s'en sortira sans aucun doute.

Il mangea son jambon et avala sa bière sans trop se presser. Puis se levant, il se dirigea vers la porte.

Une petite promenade me fera le plus grand bien, à tout à l'heure Damoiselle. La bonne soirée Messires.

Maintenant il lui fallait retrouver Enored. Il alla prendre son cheval à l'écurie et se dirigea vers l'endroit le plus évident, la petite crique.

Messages : 97 Date d'inscription : 17/03/2009

Fabrizio05"

La porte s'ouvrit en grand devant lui, dans l'embrasure une silhouette , dos courbé en avant et se tenant par une main sur le chambranle se tenait là dans la pénombre.De l'autre sa dextre tenait un long paquet entouré d'un voile blanc douteux.

Fabrizio s'avança en titubant dans la taverne du camérier un regard niais sur ses lèvres , ses yeux bleues et rieurs;Apparaissant ainsi au regard de tous dans la lueurs des bougies;Vêtu d'une cape blanche, d'un tabard noir moucheté de taches de vin à peine sec, des auréoles bien visibles.Puant l'alcool à plein nez.

C'est dans des pas incertain, en retenant de temps en temps par une main malhabile, agrippant le bord du comptoir afin de pas tombé à terre que Fabrizio s'en vint vers la tavernière et dans de mauvais gestes , s'accouda dessus, torse pencher en avant et dis à la tavernière.

B'soir Line... j'ai soif, tu peux m'aidez ?. Se retenant aussitôt de rire en pensant à son état bien avancer , il ne put que baragouiner des mots incompréhensibles tout en fouillant dans son tabard pour en ressortir un oignon cru qu'il s'empressa de croquer.

Son regard se porta derrière lui, mais il ne prit garde, les yeux mi-clos et vitreux par l'alcool, Fabrizio attendait sa chopine de bière avec impatience, en tapotant sur le comptoir du plat de sa main il espérait ainsi que son alcool lui soit versé comme tous les soirs.

Sa main vint sur son habit et il se mit à se gratter le nombril au travers de son tissus, un léger éclat bleuté se fit très discrètement sur lui, celui d'une maille de fer bien caché au regard de tous.
Fabrizio se mit à roter bruyamment à la première gorgée de sa bière donné par une tavernière bien palote et nerveuse , à en voir le tremblement de ses mains,Il se mit à rire et ne pouvant se retenir au comptoir et de mettre sa main devant sa bouche, tournant le dos à Line .

Fabrizio se mit à parcourir la salle de ses yeux bleus, donnant des petits signes de son menton pour les salués, il se tenait là coude en arrière , en appuis mais dans un rire qui s'éternisait , un visage remplit d'alcool, une tenue de son corps titubant sur place.

Fabrizio les regardaient dans leurs manières, dans leurs silence ou dans la crainte que deux hommes inspiraient surtout, mais lui prit par l'alcool , il ne percevait rien de la menace à peine visible, d'ailleurs il avait soif et qui s'en pendrait à lui si ce n'est que pour lui payé une tournée.

Personne sauf si , ses trois hommes pouvaient lire en lui, savoir le calme et la froideur qui prenait possession de lui, son cerveau marchait très vite, soupesant les hommes présents,cherchant et devinant les points forts ou faibles , détaillants dans ses grimaces d'homme bourré ,le détails de leurs armes.

Un homme retint son attention celui d'un mauresque;Serait il celui que le destin m'envoie pour me punir de mon passé ?.A t'il un quelconque lien avec le Calif de Tanger ?. pensa t'il.
Et ses deux hommes, bien plus fort qu'en Berry dans cette taverne alors rajoutant cet homme et alors pour moi c'est Noël.

Alors jouant la comédie encore jusqu'à qu'il se lasse,Fabrizio se tenait là titubant face à eux, puis de ses entrailles une voix se fit entendre,alors doucement D'Arkhenn refit surface en lui et prit possession du corps de Fabrizio. Mais il était là pour savoir pourquoi ses hommes se trouvaient à Dunkerque et ce avant tout enchas de sa part.Savoir et comprendre, voilà le pourquoi de sa venu.Et puis si il pouvait faire sortir la vacelle avant que ça se déchaine....

Messages : 97 Date d'inscription : 17/03/2009

Cette offre là, je ne la refuse pas. Je mange seul depuis de trop longues années. Rares sont ceux qui m'invitent à leur table. Seul celui qui m'a sauvé la vie m'y acceptait.

Bien bien , pensait Rifkin, « peau noire », en peut de mots ,il avait dit l’essentiel de ce qu’il voulait connaître de l’homme…il était seul, pas d’attaches…
Il le regarda de ses yeux noirs essayant de percer l’homme, de savoir s’ils pouvaient lui proposer de ce joindre à eux…il aimait prendre son temps, et là encore il verrait, rien n’pressait, il faisait toujours la part des choses avant de prendre des décisions , tout ‘contraire de Jean-jean qui agissait avant d’réféchir…

Moi c’est Rifkin, l’ami, et mon compagnon Jean-jean !

Il s’arrête un instant, l’autre homme s’en allait, il ne restait plus qu’eux trois dans la taverne avec la jolie tavernière, il eut un éclat sadique dans les yeux ! Dommage que ce n’était pas l’moment , vraiment dommage !

Et toi l’ami ?

Un homme sortait et un autre prenait sa place, il lui jeta un vague coup d’œil, celui là était déjà bien fait, titubant sur ses pieds, la tavernière s’en occupait, elle paraissait le connaître, ce qui l’intriguait c’était le long paquet blanc qu’il semblait tenir à la main…Rifkin était loin d’être bête, un simple coup d’œil lui avait suffit pour ne pas sentir l’homme qui venait d’entrer…faudrait pas qu’il vienne les chercher…il regarda ses compagnons de tablée, puis gouta son repas…

Messages : 97 Date d'inscription : 17/03/2009

Jean.jean

Le maure prenait place à leur table comme la serveuse leur apportait le repas. Jean-jean se contenta de lui sourire, pour le moment ils avaient mieux à faire que de s'amuser avec elle.

"B'soir l'ami, on dirait qu'tu viens d'plus loin qu'nous encore."

Le colosse remarqua le départ de l'homme qui avait mangé rapidement, comme pressé de retrouver quelqu'un.

"Moi tu vois j'bois pour la raison inverse d'toi. On a jamais réussi à m'saouler.Une force d'la nature. Pas faute d'avoir essayé quand c'te garce est partie..."

Un autre homme entrait complètement ivre. Surement un pilier de cette taverne qui semblait acceuillir toute la ville, du gamin à l'ivrogne en passant par les honnêtes voyageurs.

"Alors l'ami, comment t'appelle-t-on et d'puis quand es-tu ici ?"

Le colosse engloutissait tout ce que la serveuse venait de leur apporter. Son instinct lui disait que si l'étranger avait les réponses à ses questions, il aurait plus de réponses qu'avec la blonde avec qui ils venaient de jouer. Avec elle la partie ne faisait que commencer.

Jean-jean savait maintenant déceler une certaine étincelle dans le regard de son ami Rifkin et s'ils arrivaient à la coincer, il ne donnait pas cher de sa peau mais il était sûr de passer un bon moment avant que l'autre ne finisse.

Messages : 97 Date d'inscription : 17/03/2009

Le_Maure
La Taverne du Camérier - Page 3 91141365

Le Maure dévisagea les deux acolytes alcooliques tout en buvant un grand verre d'eau. Ils le testaient, il en était certain. Il comprenait, lui même tentait de savoir s'il pouvait se fier à eux. Rifkin, Jean-jean, deux noms qui passaient partout. Son nom, il ne l'avait plus prononcé depuis qu'il avait quitté son pays.

Dans mon pays je l'appelais Moawiya Tarik ben Ahmad . Moawiya est mon prénom, Tarik celui de mon grand père, Ahmad celui de mon père. Ici on m'appelle le Maure, ou l'étranger... d'autres noms encore que je préfère ne pas retenir. J'ai longtemps vécu auprès de l'homme qui m'a sauvé la vie. Beaucoup plus au sud. J'ai voyagé ensuite. Cela fait quelques temps maintenant que je suis arrivé dans cette ville.

Il baissa d'un ton.

J'y ai observé les gens vivre avant de venir jusqu'en ville.

Le Maure sentait qu'il devait jouer franc jeu avec ces deux là s'il voulait qu'ils lui fassent confiance.

Messages : 97 Date d'inscription : 17/03/2009

Cajoline
Cajoline avaient servi les voyageurs et n'avait pas eu d'autre remarque désobligeante, juste un sourire de la part du géant et un regard qu’elle n’arrivait pas à déchiffrer de la part de l’autre.

Finalement pensait-elle, la soirée allait peut être, être calme, à peine eut-elle le temps de penser cela qu’elle vit Fabrizio débarquer… il tanguait et se rattrapa à son comptoir plus qu’il s’y accouda…les vapeurs d’alcool venaient jusqu’à ses narines…il était ivre !

B'soir Line... j'ai soif, tu peux m'aidez ?

Elle le regarda, décidément cette journée ne serait vraiment pas comme les autres !

Bonsoir Fab ! Si je peu t’aider ? Hummm je sais pas trop, tu sembles avoir trop profité des bières dans les autres tavernes de la ville !

Elle lui sourit et voulait plaisanter un peu, mais elle se rendait compte que Fab n’était vraiment pas comme à son habitude, il mangeait un oignon cru….venait de roter et il ne lui répondit même pas !

Elle haussa les épaules et lui tendit tout de même une chope de bière….du moment qu’il n’avait pas l’alcool agressif et qu’il laissait tranquille ses autres clients cela ne lui posait pas de soucis…

Messages : 97 Date d'inscription : 17/03/2009

Cassandre_de_Blayac

Cassandre tenait doucement mais fermement la main de sa fille. Elles avaient quitté la cabane, avaient traversé la plage où la jeune mère avait cru reconnaître Enored. Elle savait qu'elle devrait s'excuser pour ce qu'elle lui avait dit mais pour l'instant elle devait gérer quelques détails pour l'avenir de sa fille.

Cette séparation lui avait prouvé qu'elle avait laissé trop de choses sans réponse. Edonice n'était pas baptisée, elle n'avait pas de tuteur désigné, ni d'argent de côté. Tout ceci Cassandre voulait le régler au plus vite.

Bientôt elles furent en ville.

"Il faudrait que tu me guides à la taverne du Camérier, ma chérie. Tu connais beaucoup mieux les rues de Dunkerque que moi.

- Bien sûr, suis moi ... maman."

Cassandre avait noté l'hésitation de sa fille et un pincement au coeur se fit aussitôt sentir. Elle savait qu'il lui faudrait du temps pour que le lien se refasse.

Elles marchèrent un instant en silence dans les rues de la ville. Arrivée devant la taverne, Edonice s'arrêta et sourit à sa mère.

"Marrant qu't'aies choisi la taverne du Sieur au Lait. L'diacre c'est un d'mes amis. C'est l'fère d'Kaelle."

Cassandre entendit la gorge de sa fille se serrer à ce seul nom et elle préféra éviter de parler de cette Kaelle dans la rue devant une taverne. Il faudrait aussi qu'elles voient toutes les souffrances que l'enfant avaient vécues.

"Viens Edo. Nous allons prendre bien vite mes affaires et après nous parlerons au calme de tout ça. Tu es d'accord ?"

La jeune femme entra dans la taverne, n'accorda aucun regard aux clients. Elle fonça avec Edonice vers les esclaiers et salua seulement rapidement Cajoline.

"Bonjour à vous jeune Dame. Je prends mes affaires. Pouvez-vous me préparer ma note. Je vous remercie."

La mère et la fille étaient déjà sur le palier et la porte de leur chambre claquait sur elles.

Messages : 218 Date d'inscription : 17/03/2009

Jean.jean

"Pour moi c's'ra Momo, l'ami et ..."

Jean-jean manqua s'étouffer lorsqu'une femme blonde et une enfant pénétrèrent en trombe dans la taverne et montèrent l'escalier qui menait aux chambres.

"T'as vu Riri, la blonde..."

Le colosse scruta le Maure en face d'eux. Pouvait-il lui faire confiance ? Il fallait être prudent et ne rien dire de compromettant.

"J'crois bien qu'c'est la Cassandre. Faudrait en être sûr et faudrait pas qu'elle m'voit quand elle va descendre. Suis pas sûr d'pouvoir m'contrôler si elle s'approche d'moi avec son sourire d'vierge."

Jean-jean baissa encore d'un ton.

"Qu'est-ce qu'on fait ?"

La tactique n'était pas le point fort du géant et il hésitait sur la meilleur manière de mener leur affaire. Mais la chance leur souriait. Ils avaient bien fait de remonter la piste de cet édit écrit par une certaine Edonice de Rastignac.

Messages : 218 Date d'inscription : 17/03/2009

Rifkin

La Taverne du Camérier - Page 3 Avatar918_5

Une femme entra accompagnée d’une gosse…elle était pas mal foutue aussi...il eut de nouveau cet éclat intense dans les yeux, ça le démangeait de plus en plus, le dernier plaisir qu’il s’était fait remontait à une semaine…les dunkerquoises étaient intéressantes, s’ils restaient quelques temps par ici il s’occuperait de donner des « moments de bonheur » à quelques unes d’entre elles…

"Pour moi c's'ra Momo, l'ami et ..."

Jean-jean manquait de s'étouffer…il savait que son ami appréciait les belles femmes, mais il n’avait pas pour habitude de réagir ainsi, sans aucun doute il devait la connaître …

"T'as vu Riri, la blonde...J'crois bien qu'c'est la Cassandre..."

Il hoche la tête…ainsi s’était elle la Cassandre ! Belle plante, bien roulée et bien foutue, intéressant….son esprit tourne à toute vitesse, la piste de l’édit était la bonne…bon maintenant ne pas se faire repérer…l’autre doit pas être loin…il réfléchit vite, c’est lui le cerveau, il sait que Jean-jean vat lui demander quoi faire dans pas longtemps…c’est comme cela qu’ils fonctionnent tous les deux !

"Qu'est-ce qu'on fait ?"

Il regarda Le Maure puis fixe Jean-jean pour un échange muet…peuvent-ils lui faire confiance ? Ils se sont posés tous les deux la question….pour sa part Le Maure avait joué franc jeu…cela lui plaisait, mais sa confiance il ne l’accordait pas à n’importe qui, ni trop vite…il verrait avec un peu d’temps…

Oui ça nous aiderait pas que tu lui en colles une de suite….faut rester discret pour le moment et savoir ou elle crèche, avec qui elle est…tu vas sortir et nous trouver un endroit discret pour la nuit en dehors de la ville…- il regarde un instant le Maure - tu as un endroit à nous conseiller Momo ?
Quant à moi... j’vais payer les r’pas et suivre Cassandre et la gosse quand elles sortiront…

Un sourire passe sur son visage, ils regardent ses compagnons de tablée…le jeu commençait…

Messages : 218 Date d'inscription : 17/03/2009

Fabrizio05

Les yeux des clients attablés s'attardaient un moment sur lui, titubant encore , il fit pas attention de ce qui lui disait Line ou de ce qui se disaient devant lui à quelques tablées.

Se retenant à peine de ses deux mains, il manqua encore une fois de s'étaler à terre au pied du comptoir mais riant encore plus d'une façon niaiseuse.,Fabrizio reprit tant bien que mal le contrôle de son corps, il se retourna pour faire face à la tavernière et dans un râle où expirait des relents de vinasse et d'oignon.

Prenant d'une main tremblotante sa choppe et porta un regard dessus;Hésitant dessus longtemps,Fabrizio ne put savoir comment à la porter à ses lèvres, de dépit il la reposa bruyamment sur la table, quand tout d'un coup une femme entra accompagnée de sa fille.
Il la reconnu de suite...Cassandre et sa fille Edonice.

Elles ne l'avaient point remarqué; pensa t'il.S'excluant de pousser un soupir de soulagement, sa position contre le comptoir et ce manque de visibilité sur son visage sans doute ,ne l'avait point fait remarqué.D'ailleurs qui s'arrêteraient pour parler à un ivrogne.

Fabrizio reporta de nouveau son regard sur sa choppe,la titillant du bout des doigts et puis doucement , il leva ses yeux sur la tavernière et dans des mots emprunt de vin et de bière , il s'inquiéta de sa santé mais à la vérité ses yeux bleus en devinrent plus froids que jamais, des prunelles vides de toute âme en lui.

Prenant son temps entre deux rôts,Fabrizio lui dit.
Dis moi..Line..che crois que je v'ais.... pas pouvoi rentré chez foi....Tu peux... me m'tre une chaise... contre c' mur... tu sais c'lui près des... escaliers ?.

Messages : 218 Date d'inscription : 17/03/2009

Cajoline avait préparé la note pour la chambre de Cassandre, la mère et la petite étaient passées toutes les deux...Cassandre devait aller s'installer chez Edonice...elle révassait sur le bonheur d'avoir une mère...la sienne était morte tellement tôt...sous les coups.....elle fut tirée de sa réverie par Farizio...

Dis moi..Line..che crois que je v'ais.... pas pouvoi rentré chez foi....Tu peux... me m'tre une chaise... contre c' mur... tu sais c'lui près des... escaliers ?.

[i]Cajoline n'en revenait pas, elle n'avait jamais vu Fabrizio dans un état pareil, boire un peu oui, mais se mettre dans un tel état....là elle avait du mal à comprendre ce qui avait pu le pousser à boire à en perdre à ce point là le contrôle de lui même...une pensée pour Domy, si elle le voyait dans cet état...

Une chaise, tu veu pas plutôt un lit là haut, j'ai une chambre qui se libére?

Messages : 218 Date d'inscription : 17/03/2009

Jean.jean

L'idée de devoir patienter ne plaisait guère à Jean-jean mais il savait que c'était la meilleure chose à faire. Le colosse se leva et se pencha sur Riri.

"J'aime pas la flotte mais près d'la plage, quand on est arrivé, on est passé près d'tombes. Là-bas, avec la nuit qui tombe, personnne va v'nir m'déranger. Bien dommage..."

Le géant avala les derniers restes du repas avec la fin d'un pichet et se tourna vers la tavernière. Il lança un écu sur le comptoir.

"Voilà d'quoi payer pour nous trois la gueuse. Au plaisir d't'revoir. J'suis sûr qu'on arriv'ra à s'entendre."

Jean-jean éclata de son rire sinistre en adressant un clin d'oeil à la jeune tavernière.Il s'approcha de la porte, fit un signe de tête à son complice et au Maure avant de sortir de la taverne.

(Suite "Non loin de la plage, une tombe anonyme")

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

Le Maure

Le colosse et son compagnon étaient donc là pour une raison précise. Le Maure comprit que le dénommé Jean-jean ne lui faisait pas totalement confiance. Il comprenait. Aussi le Maure décida de regagner sa cabane.

Si vous ne voulez pas passer la nuit à la belle étoile, il y a ma cabane. Elle est pas trop près de la mer. Elle est à la sortie de la ville en direction de Bruges. Il y a un petit champ à côté. Vous la reconnaitrez facilement, c'est la plus délabrée. A vous de voir.

Il s'adresse à Jean-jean.

Merci pour le repas l'ami. Si t'as besoin de moi, tu sais maintenant où me trouver.

Il regarda le colosse s'éloigner. Il n'avait plus qu'à rentrer chez lui et à attendre.

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

Fabrizio

Line s'était adresser à lui et dans un brouillard de vin et de bière il baragouina qu'il ne désirait point de chambre mais plus tôt une chaise.
Fabrizio entendit une chaise raclée le sol et se en allant en arrière.

Aussitôt ses mains agrippèrent sa toile blanche douteuse, un pouce dans un petit mouvement sec poussa en avant un élément instinctivement.Ses yeux bleues quittèrent la tavernière du regard et se portèrent sur la salle.

Retenant son souffle , Fabrizio s'attendait au pire, mais le colosse passa devant lui sans rien dire suivit plus tard du dernier client.Un sourire de satisfaction se fit sur le visage de Fabrizio et dans un brusque élan se mit debout.

Fier comme un paon , il lui dit.
Allons point d'inquiétude comme ça Line , je vais très bien ...d'ailleurs je me suis jamais sentit aussi bien.

Prenant à bout de bras sa toile, il en défit le paquet qui l'entourait , et Venin apparut à ses yeux.D'un ton hilare Fabrizio parla.

Ben Line faut pas faire cette teste et puis tu sais bien que je n'aime point l'alcool...Ta pas honte de me servir ?.Goguenard,Fabrizio sortit dans la nuit, se retenant de rire et ce après avoir déposer une piécette sur le comptoir.

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

Rifkin

Rifkin tourna la tête vers le Maure, celui-ci s’en allait aussi, non sans lui dire avant ou avec Jean-jean ils pourraient le trouver, il hocha la tête.

Oui j’sais ou te trouver maintenant, on se reverra l’ami !

Il regarda Momo s’en aller puis reporta son attention sur le reste de la taverne tout en buvant une lampée de bière adossé au mur…il ne restait plus grand monde….la jolie tavernière…et l’ivrogne du coin…qui ne semblait pas l’être au final…la tavernière semblait avoir fait les frais d’une vilaine blague du bougre…qui s'en allait déjà !

Il haussa les épaules, certains passait leur temps à des choses bien futiles à ses yeux…lui la tavernière, il savait très bien comment il occuperait son temps avec elle…et ce ne serait pas à plaisanter…un léger sourire, un éclat dans les yeux passa….dommage, il attendait que la Cassandre descende avec la mioche…les amusements seraient pour une autre fois…il savait être patient !

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

Cassandre

Dans sa chambre, Cassandre fit asseoir Edonice sur son lit et se mit à lui parler comme elle regroupait ces quelques affaires.

" Ecoute ma chérie, après nous allons nous occuper de ton baptême.

- Hein, quoi ?

- Pendant toute cette période où nous avons été séparées, je n'ai cessé d'y penser. S'il t'était arrivé malheur, je n'aurai même ps pu te retrouver dans l'autre monde. Tout ça parce que j'étais faible à cause de ton père ...

-Bah justement, l'est où papa ?"

La jeune femme enfermait rageusement ses vêtements dans le grand drap dans lequel elle avait transporté ses quelques effets durant ces années sur les routes.

" Ton père... Il est... peut-être... quelque part... dans le Sud."

Cassandre avait de plus en plus de mal à se contrôler et à ne pas pleurer dans les bras de sa fille.

"Comment ça ? T'sais pas où il est ? Qu'est c'qui s'est passé ?

- Nous avons été attaqués sur une plage dans les environs de La Teste... Ton père nous a tous sauvé... Mais nous ne l'avons pas retrouvé... Et il a fallu faire un choix... Nous sommes partis à ta recherche..."

La jeune femme voyait bien que sa fille commençait à comprendre et que le regard d'Edonice commençait à comprendre. Cassandre s'agenouilla aux pieds de l'enfant et lui passa tendrement la main dans les cheveux.

"Ne t'inquiète pas ma chérie. Ton père est fort, je suis sure qu'il ne lui est rien arrivé. Sinon je le saurai. Comme pour toi..."

Cassandre sourit tristement à la petite.

"Je sais que nous le retrouverons. Aristote ne peut permettre qu'il en soit autrement.

- On va partir quand ?

- Dès que tu pourras ma chérie. Je ne te brusquerai pas. Et puis j'aimerai que tu sois baptisée avant que nous reprenions la route. On ne sait jamais..."

La jeune femme ne put retenir plus longumement ses larmes qui se mirent à couler silencieusement sur ses joues. Edonice regarda sa mère, lui prit la main et émit doucement :

"Si ça peut t'faire plaisir, j'veux bien qu'le Sieur au Lait m'baptise.

- Merci."

Cassandre se releva, finit de ranger ses affaires et s'installa à une petite table.

"Je vais écrire à une amie, Adrienne. J'accepte qu'elle acceptera de venir. J'aimerai qu'elle soit ta marraine. Pour ton parrain, nous n'aurons que quelques pas à faire. Je connais quelqu'un de très bien ici.

-L'mari d'la Dame au Loup ?"

La jeune femme sourit à sa fille et écrivit à son amie.

[rp]"Ma chère Adrienne,

Je voulais vous annoncer que j'ai enfin retrouvé ma petite fille, en Flandres. Vous aviez raison de m'engager à garder espoir. Nous sommes à Dunkerque où j'espère vous voir rapidement pour la baptême de ma fille.

J'aimerai que vous me fassiez l'honneur d'être sa marraine. Nous repartirons avec vous vers votre Normandie pour gagner le Sud en espérant retrouver Guillaume.

J'attends avec impatience de vos nouvelles.

Votre amie,

Cassandre de Blayac."[/rp]

La jeune femme scella le parchemin, se leva et tendit la main à sa fille.

"Nous y allons ma puce ?"

Edonice se leva du lit, prit la main de sa mère et quitta avec elle la chambre.

Cassandre s'approcha de Cajoline et lui sourit :

'Pouvez-vous faire envoyer ce courrier à Bayeux ? Je vous remercie."

La jeune femme fouilla dans sa bourse.

"Combien vous dois-je ?"

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

Cajoline

Cajoline n'avait pas du tout compris le manège de Fabrizio, il jouait à être ivre mais ne l'étais pas, commandait une bière mais ne l'a buvait pas...elle aimait franchement pas être prise pour une imbécile et là elle avait vraiment l'impression qu'il l'avait prise pour cela ce soir...

Elle allait lui répondre vertement avant qu'il ne sorte lorsque Cassandre descendit avec Edonice et s'adressa a elle, elle laissa donc tomber les paroles acerbes qui lui venaient

Pouvez-vous faire envoyer ce courrier à Bayeux ? Je vous remercie." "Combien vous dois-je ?"

Cajoline prit le pli que lui tendit Cassandre, et sourit en regardant la mère et la fille enfin ensemble

Oui bien sur, ca partira pour Bayeux rapidement...pour la chambre et le repas deux écus ca vous ferra

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

Blandine

Blandine avait promis à la bohémienne de parler d'elle. Une femme si gentille ne pouvait pas être mauvaise. Aussi, la jeune fille poussa la porte de la première taverne qu'elle trouva et se dirigea vers le comptoir. Devant elle se tenaient de femmes et une fillette. Elle ne savait pas par où commencer et attendit qu'on s'aperçoive de sa présence, se tordant les mains de timidité.

Messages : 97 Date d'inscription : 17/03/2009

Rifkin avait l’air perdu les yeux dans le vague dégustant la fin de sa bière… mais quiconque le connaissait pouvait savoir qu’il ne perdait rien de ce qui se passait en taverne notant avec attention tout ce qui s’y déroulait….de la Cassandre qui était enfin descendue et payait sa chambre…à la femme qui venait d’entrer et avait l’air d’une pauvre petite chose timide…en passant par la tavernière…

Petite ébauche d’un sourire, fin de la bière, chope sur la table, il attendait plus que le signal de départ …la Cassandre et la môme…

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

La Taverne du Camérier - Page 3 A8bb7f460f1ff4851

Passant d'un pied sur l'autre nerveusement, se tortillant de plus en plus les mains, Blandine observait la dame qui tenait la petite fille par la main. Elle ne pouvait qu'être une femme noble. Si elle ne l'était pas, c'est comme ça que Blandine s'imaginait une femme noble. Doucement, elle baissa le regard en rougissant, en se disant que ce n'était pas convenable de dévisager une grande dame ainsi. Elle avait entendu la noble parler à la tavernière, jamais elle ne saurait parler ainsi. Elle soupira tant de déception sur sa pauvre vie que par impatience.

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

Edonice a écrit:: Edonice suivait sa mère sans rien dire. Apparemment dans quelques jours elle serait baptisée. Il fallait qu'elle retienne qu'avec Cassandre, une fois les choses décidées tout allait vite. La politiuqe ne devait pas attendre autant en Guyenne à son époque qu'en Flandres où tout semblait dormir dans un ennui prfond depuis que l'enfant était là.

La petite fille se demandait si elle allait devoir faire des devoirs pour pouvoir être baptisée lorsque Cassandre payait Cajoline.

"Mici mémére. A plus tard !

- Edonice ! Tu ne dois pas parler ainsi aux gens. Tu dois à cette Damoiselle le respect dû à tes aînés !"

Edonice vit sa mère lui faire les gros yeux avant de se retourner vers la tavernière, de lui sourire et de payer. Puis elle sentit une main douce prendre fermement ses petits doigts avant de gagner la sortie.

"Nous allons nous rendre chez Fabrizio et sa jeune épouse dont je ne me souviens plus du nom.

- La Dame au loup," maugréa Edonice entre ses dents. "Enfin Domy. Après les titre pompeux, j'm'en ..."

Le regard de colère de sa mère suffit à faire taire la petite fille comme elle menait Cassandre à travers les rues de Dunkerque.

(suite : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=14706367&sid=VsBaIUU2FrwgSS42Hrqr7SdN6#14706367 )