Rastignac: le RP
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.

Aller en bas 
3 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
AuteurMessage
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 13:57

Caddwallon

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090324101325774938

Caddwallon se sentit perdu face à la détresse d'Edonice, perdu et impuissant, incapable de réagir, il ne pu que la laisser partir. Il savait bien que cela ne servait à rien de la retenir. Il vit tant de choses dans le regard de la fillette quand il se posa sur lui qu'il en frémit.

Cadwallon, allez quérir une cuvette d’eau chaude et du vinaigre, je vous prie.

Henri ramena l'Ecossais à la réalité. Il s'exécuta faisant confiance au médecin. Il revint rapidement. Ce n'est pas qu'il ne faisait pas confiance au médecin mais ... qui disait qu'il était vraiment médecin. Il était le compagnon de la pirate ... et il ne pourrait jamais leur faire entièrement confiance.

C’est une potion qui va la calmer, je pourrais mieux m’occuper d’elle ainsi.

L'Ecossais hocha la tête, continuant à observer chaque mouvement. Le doc était doux dans ses gestes et la pauvre Cassandre ne réagissait toujours pas. Ils étaient tous très patients avec la jeune femme mais ... quoique tous ... apparemment Edonice avait tenté de secouer sa mère et si on laissait la pirate s'approcher elle ferait surement pire. Il sentait bien que l'état de Cassandre l'agaçait au plus haut point.

Elle devrait dormir un peu, ou tout au moins s’assoupir. En attendant que la petite revienne, mieux vaudrait que vous restiez là pour veiller sur elle. La pression de la main de sa fille sur son poignet a fait ressurgir un souvenir, qui n’est qu’une sensation pour le moment mais si tout lui revenait, le choc serait assez violent.

Une fois de plus l'Ecossais hocha la tête, il approcha une chaise du lit remerciant Henri.


Je rester tant qu'il faudra. Edonice avoir besoin d'un peu de calme. C'est pas à une fille de veiller sur sa maman. Cela être le contraire.

L'Ecossais s'assit sur la chaise à côté du lit, il avait sommeil, mais qu'importait. Il se reposerait là assis à côté de la jeune femme meurtrie, dont, il devait se l'avouer, il était en train de tomber amoureux. Avec beaucoup de douceur, il caressa le bord du visage de Cassandre dégageant ainsi une mèche qui cachait une partie de sa figure. Puis il prit la main de Cassandre dans la sienne et la caressa doucement alors qu'elle s'endormait. Il soupira doucement, en quelques minutes il s'était sentit plus impuissant que jamais. Comme quand son convoit avait été attaqué par les brigands il y a si longtemps maintenant. Impuissant face à la détresse d'Edonice, détresse mêlée de colère, impuissant face à l'état de Cassandre. Il l'avait trouvée séduisante, intelligente, et n'avait qu'une envie, la découvrir un peu mieux, mais là ...nouveau soupire. Sans s'en rendre compte, l'Ecossais s'endormit, la main de Cassandre blottie dans la sienne.

_________________
Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090324101513756491
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 13:59

Blandine

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090407104724223799

Blandine sursauta en entendant Cassandre crier et se recroquevilla dans un coin de la pièce complètement prostrée. Ce cri en rappelait un autre ... celui de sa mère dans sa plus tendre enfance. La blondinette resta un long moment ainsi. Sans rien dire, le regard perdu au loin dans des souvenirs qu'elle avait voulu oublier, mais qui lui revenait en pleine figure.

Lorsqu'elle revint à elle, son corps était ankylosé d'être resté trop longtemps dans la même position. Dans la chambre il n'y avait plus que le beau prince charmant qui tenait la main de Cassandre. On aurait dit une princesse endormie. L'Ecossais dormait. Aussi, sans faire de bruit, la blondinette sortit de la pièce pour descendre dans la grande salle de l'auberge. Elle aurait voulu y croiser des visages connus, mais il n'y avait personne de leur petit groupe. La jeune fille sortit dans la rue. Le soleil printanier l'éblouit. Elle soupira. Où donc était passé le reste de la bande ?

Soudain un papillon voleta devant elle. Elle ne se posa plus la question de savoir qui était où et suivit le frele animal dans sa course folle à travers les rues de la ville. Blandine marchait au rythme du papillon, allant à gauche, puis à droite puis ... l'insecte partit trop haut, bien trop haut pour elle. Et elle réalisa enfin... La jeune fille soupira. C'était bien beau d'avoir suivit le papillon ! mais le vilain était parti avant même de lui indiquer son chemin pour rentrer. Bah rentrer où ? Elle n'avait plus de maison. Blandine décida de faire comme le papillon et marcher au hasard. Elle tourna sur elle même, fit quelques pas en arrière pour tenter de se repérer avec le soleil et le soleil lui fit mal aux yeux si bien qu'elle recula encore. Une voix derrière elle.

Koc'h ! Kollet on !* C’est pas vrai, fallait que ça m’arrive maintenant !

La blondinette ne fit pas attention, elle trouvait drôle de marcher en arrière lorsqu'elle percuta quelqu'un.


Ooups heu pardon m'dame c'est la faute au papillon et ... oh ben Cajoline ! vous aussi vous avez suivit un papillon ? C'est que j'en ai vu un en sortant de la taverne et il m'a emmené jusqu'ici avant de disparaitre. Il est vilain hein ? de disparaitre comme ça c'est pas gentil...
_____________________
Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090421084018459604
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 14:00

Cajoline


Elle avait toujours eu le chic pour se perdre et immanquablement lorsqu’elle se perdait elle prenait toujours le chemin le plus long pour revenir chez elle, qu’elle aille à droite et c’est à gauche qu’elle aurait du aller, qu’elle fasse marche arrière et au final la bonne direction aurait été d’aller devant. Fichu défaut qu’elle avait là ! Elle connaissait dunkerque et ne se perdait plus, mais au début ca avait été terrible et le temps qu’il lui fallait à chaque fois pour se rendre d’un endroit à un autre ! Mais là, elle n’était pas à Dunkerque !

Heureusement qu’elle n’était pas à la tête de leur petit groupe, pensait-elle en souriant, sinon à coup sur, ils seraient encore en train de tourner en Flandres !
Elle était là de ses pensées, lorsqu’elle se rattrapa, afin de ne pas tomber, à la personne qui venait de la percuter.


Ooups heu pardon m'dame c'est la faute au papillon et ... oh ben Cajoline ! vous aussi vous avez suivit un papillon ? C'est que j'en ai vu un en sortant de la taverne et il m'a emmené jusqu'ici avant de disparaitre. Il est vilain hein ? de disparaitre comme ça c'est pas gentil...
Oui effectivement ce n’est pas gentil…

Un vrai sourire se fit sur son visage, plus celui ironique et plein d’auto dérision qu’elle avait deux secondes plus tôt mais un vrai sourire. Elle était contente de voir Blandine, il n’y avait qu’elle pour suivre un papillon et venir ensuite tomber dans ses bras, chassant par là même toutes ses pensées sombres. La jeune femme avait ce don précieux, cette petite touche d’innocence, ce regard sur le monde bien à elle, qui lui plaisait : elle voyait des bons génies, des sorcières, des magiciens et suivait les papillons dans la rue.
Elle mit son bras sous celui de Blandine et la regarda en souriant.


D’un autre coté, c’est un gentil papillon, il t’a conduit jusqu’à moi. Dis moi Blandine, tu sais par ou se trouve la taverne ? Parce que là, je suis un peu perdue.

Elle avait un léger espoir, très léger que Blandine est plus le sens de l’orientation qu’elle.
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 14:02

Blandine

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090407104724223799

D’un autre coté, c’est un gentil papillon, il t’a conduit jusqu’à moi. Dis moi Blandine, tu sais par ou se trouve la taverne ? Parce que là, je suis un peu perdue.

A cet instant, Blandine se rendit compte qu'elle n'était plus à Dunkerque, mais bien dans une autre ville, elle l'avait oublié le temps de sa promenade avec le papillon. La jeune fille haussa les épaules en souriant. Quelle question, bien sur qu'elle savait retourner à la taverne.


Ben oui qu'je sais ... j'ai pas semé de cailloux, parce que les cailloux tous seuls par terre ben ils ont peur. Mais j'sais rentrer enfin je crois il suffit de prendre le chemin en sens inverse. C'est que j'ai suivit le papillon, mais j'ai aussi regardé les maison. Alors p't'être qu'on arrivera à rentrer mais ce ne sera peut être pas le chemin le plus court et ... et on y va.

La jeune fille était fière d'avoir la gentille tavernière à son bras. C'est vrai qu'elle semblait perdue. Il fallait bien se l'avouer, Blandine aussi ne savait pas trop où elle était, mais elle se souvenait toujours du chemin qu'elle parcourait se repérant aux indices.

Elle tira Cajoline par le bras pour l'emmener dans une ruelle ensoleillée bordée de maisons à colombages rouges et bleues, elle savait qu'au bout de la rue, elle avait tourné à droite en venant à la maison violette, elle s'arrêta devant la maison violette ...


Alors en venant j'ai tourné vers là donc faut tourner dans l'autre sens. A heu gauche hein c'est ça .? oui oui c'est bien ça. P't'être que le papillon était un elfe après tout vous en pensez quoi ?

Après de longs zig zag à travers la ville durant lesquelles Blandine racontait son périple avec le papillon-elfe, agrémentant d'un conte de fée de sa grand mère, les deux jeunes femmes arrivèrent enfin à la taverne. Blandine s'arrêta devant la porte inquiète.

Tu ... vous croyez que Cassandre s'est calmée ? Elle m'a fait peur. J'ai cru entendre le cri de ma... et de mon ... non rien...

Chasser cette pensée triste vite vite vite voilà ce qu'elle devait faire ne pas penser à sa maman. Le jour où son père l'avait battue à mort, elle avait hurlé et la pauvre Blandine n'avait rien pu faire, elle n'avait que 7 ans, c'est ce jour là où elle avait cessé de grandir, s'enfermant dans les contes de fées que sa grand mère lui racontait pour la consoler de la dure vie qui l'attendrait... Blandine s'était enfermée dans son monde de conte de fées pour ne pas devenir folle jusqu'au jour où elle n'avait plus supporter de vivre ainsi et avait finit par assommer son père d'un coup un peu trop fort alors qu'il revenait ivre de la taverne et qu'elle avait frappé un peu trop fort, il ne s'était jamais réveillé...

__________________________
Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090421084018459604
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 14:03

Alteaultima

Altéa regarda Enored passer comme si de rien n'était d'une potentielle ennemie maniant la dague à une jeune femme attentive aux pleurs d'une enfant.
Elle sourit en contemplant l'une et l'autre.


M'dame prévôt, j'crois que cette jeune demoiselle a besoin d'un peu d'air, mais ce n'est que partie remise pour la chope promis.

Curieux comme une étrangère pouvait vous renvoyer dans le passé sans qu'elle le sache, sans s'en douter... curieux comme son estomac jouait la valse en cet instant. Passé Présent se mêlant et lui rappelant qu'elle avait fait un choix... celui de passer de l'autre coté du miroir.
La prévôt eut alors une réaction spontanée mais que surement la rouquine comme la petite jugeraient bizarre.
S'agenouillant à hauteur de l'enfant, elle sortit une dague de sa botte droite. La dague de l'irlandais... Jouant avec celle-ci dont tant la lame que le manche étaient ouvragées, elle commença à parler sans regarder l'enfant avant de plonger ses opales dans les yeux de la fillette.

Tiens fillette, c'est une dague avec une histoire tu sais !
Elle vient de loin ! D'irlande c'est au-delà de la mer ...
Je l'ai gagné un jour parce que j'ai défié son propriétaire à un jeux... comment dire... dangereux.
Je te la donne pour qu'elle brise tes larmes si elles devaient revenir.


Sans savoir vraiment ce qui lui prenait, elle se releva et murmura à l'attention d'Enored.

Faites attention, la lame est coupante... très coupante... je sais c'est pas un jouet d'enfant... mais vos amis et vous semblez avoir besoin de ce type de jouets...
Si sa mère est contre, gardez la dague jusqu'à ce que la fillette soit plus grande.


Relevant la voix :

Bonne chance pour la suite Dame ! et je comprends pour la chopine !

Rheanne vous venez avec moi ? ou vous continuez vos courses ?
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 14:06

Cajoline

Blandine l’emmena à travers les rues, elle savait comment rentrer à la taverne, elle avait fait attention. Le poids qu’elle avait sur les épaules s’envola, pour une fois, elle rentrerait sans se perdre plus !

Les cailloux tous seuls…ils ont peur… Le sourire de Cajoline s'étira. Le petit monde de Blandine ! – Tu as bien eu raison pour les cailloux, et ce n'est pas grave si le chemin de retour n’est pas le plus court, le tout c’est de rentrer à la taverne !

Elles passèrent devant des maisons d’un peu toutes les couleurs, elles marchaient bras dessus, bras dessous, Blandine lui racontant comment elle avait suivi le papillon elfe. Elle parlait, racontait des histoires de comte de fée, Cajoline écoutait tranquillement, se laissant guider par Blandine.

Elles finirent par arriver devant la taverne. Elle poussa un soupire de soulagement, elle ne pensait pas que Blandine trouverait le chemin, elle était si souvent perdu dans son monde ! Mais au final, c’était elle qui l’avait ramené à la taverne. Il faudrait sérieusement qu’elle fasse attention la prochaine fois qu’elle sortirait faire un tour.

Tu ... vous croyez que Cassandre s'est calmée ? Elle m'a fait peur. J'ai cru entendre le cri de ma... et de mon ... non rien...

Elle n’avait pas perçu l’inquiétude de la jeune femme jusqu’à ce que celle-ci lui pose la question.

Oui je pense que Caddwallon, Henri se sont occupés d’elle, j’en suis sure même que maintenant elle est calmée.

Elle s’arrêta le temps de regarder plus attentivement Blandine. Une impression bizarre.... peut -être se trompait-elle.

Tu as cru entendre le cri de qui Blandine ?
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 14:13

Enored

La rouquine ouvre grand les yeux en voyant le prévôt confier une dague à Edonice, tant pas à cause du geste, c'était l'objet en question qui l'éberluait. Il n'y avait qu'un forgeron pour faire de tels objets ... les entrelacs sur la lame, sur le manche sur ... un peut être pas mais les dessins ressemblaient tant à ceux de sa propre lame, celle qui avait appartenu à sa mère. Voilà la rouquine plongée en un instant dans son passé, dans ses souvenirs d'enfance. Elle a du mal à les chasser, à revenir à l'instant présent.

Au prix d'un effort important, elle reporte son attention sur ce que vient de dire la prévôte, elle a défié un Irlandais... elle doit être inconsciente ... où très forte dans son domaine. Elle l'écoute murmurer et hoche la tête. La jeune femme l'intrigue il lui faudra absolument la recroiser. Elle sourit franchement quand elle reparle de la chope promise.

Je pense, m'dame prévôt que ... vous qu'avez connu quelqu'un d'chez moi ... que vous savez nos promesses ne sont jamais en l'air. J'vous rejoindrais en taverne un peu plus tard. Enfin si z'avez l'temps. Vous m'direz c'que vous avez apprit du propriétaire de la lame et moi j'vous raconterai mon pays qu'est l'même.

La rouquine baissa son regard vers Edonice, l'interrogeant en silence pour savoir si elle voulait où non la suivre. Depuis leur première rencontre à Dunkerque la rouquine avait apprécié l'enfant et voulait avoir un moment seule avec elle pour pouvoir lui parler. Elles en avaient l'occasion à présent.

La pirate ne savait pas comment s'y prendre avec les enfants, mais celle-ci l'intriguait, elle avant des gestes d'adultes, des mots d'adultes dans un corps d'enfant, ce qui lui facilitait la tâche. Elle considérait la fillette d'égal à égal surtout quand, dans son regard il lui semblait croiser celui de Guillaume, où qu'elle voyait les expressions de Cassandre sur son visage ... de la Cassandre combattante qu'elle avait connu avant ... qu'elle soit ce qu'elle était à présent.
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 14:15

Blandine

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090407104724223799

La blondinette savait bien qu'Henri et Caddwallon s'étaient occupés de Cassandre, mais Henri avait bien dit que ça risquait de se compliquer. Et c'est cela qui lui faisait peur. Mais elle fit oui de la tête comme si elle tentait de se convaincre que Cajoline avait raison. C'était tellement plus simple de fuir la réalité.

Tu as cru entendre le cri de qui Blandine ?

Non non non non surtout ne pas y penser non non non non surtout oublier. Oublier le cri de sa mère qu'elle avait poussé quand ... non surtout ne pas revivre cela. Et pourtant dire cela à Cajoline lui ferait peut-être du bien. La jeune fille piétinait sur place, dansant d'un pied sur l'autre. Elle lacha le bras de Cajoline, joignit ses mains qu'elle tordit nerveusement. La jeune fille se transforma en fillette apeurée qui avait assisté à l'assassina sauvage de sa mère, mélangeant passé et présent, mélangeant Cassandre, sa mère, son père, Edonice ...


C'est ma maman qu'a crié comme ça y'a longtemps. J'ai tout vu. J'étais dans un coin de la chambre et personne ne ma vue. J'ai eut peur, très peur. Cassandre elle a crié comme maman. Et personne n'a vu que j'étais là. Il l'a frappée fort, très fort à la tête. Et moi j'ai ... eut très peur. Très très peur oui oui ! Le même cri tout pareil.


La blondinette soupira, elle avait failli dire qu'elle avait fait pareil à son père mais elle penserait quoi d'elle la gentille tavernière après ça ? qu'elle était méchante et elle ne voudrait plus d'elle. Mais elle avait aussi envie de lui parler. Mais que dire ? Qu'elle avait frappé encore et encore ? Comme son père avait fait. D'ailleurs elle ne savait plus si elle avait frappé beaucoup ou juste une fois, elle ne savait plus si le sang sur le plancher c'était celui de son père ou celui de sa mère. Elle confondait tout. Elle se souvenait l'avoir trainé jusqu'à la brouette au petit matin ... ou était-ce une charrette? et d'avoir mit le corps dans une barque dont elle avait cassé une planche du fond. Comme il avait fait avec sa mère. Blandine sombrait doucement dans ses souvenirs lorsqu'une douleur à la ramena à l'instant présent. Elle avait serré ses mains tellement fort l'une contre l'autre que ses ongles s'étaient enfoncés dans sa peau et qu'elle saignait à présent.

Si on montait se reposer hein ? dormir ça fait du bien, oui ça fait du bien.

_________________________
Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090421084018459604
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 14:17

Cajoline

Elle avait posé une simple question, mais cela mettait Blandine dans tous ses états. Elle avait l’impression de la revoir la première fois qu’elle avait passé la porte de sa taverne, elle en gardait encore le souvenir en elle, le souvenir d’une jeune femme timide, perdue, craintive. Qu’est ce qui avait pu lui arriver, pour que cette simple question la rende dans cet état.

Elle allait lui dire que ce n’était pas grave, qu’elle n’était pas obligé de répondre, lorsque Blandine lâcha ses mots…


C'est ma maman qu'a crié comme ça y'a longtemps. J'ai tout vu. J'étais dans un coin de la chambre et personne ne ma vue. J'ai eut peur, très peur. Cassandre elle a crié comme maman. Et personne n'a vu que j'étais là. Il l'a frappée fort, très fort à la tête. Et moi j'ai ... eut très peur. Très très peur oui oui ! Le même cri tout pareil.

Les mots de Blandine. Une boule dans sa gorge qui se forme, ses yeux qui se fixent sur elle au fur et à mesure que les mots prennent un sens.

Je comprend…

Sa voix s’étrangle…dire quelque chose d’autre, ne pas rester comme ça …mais que dire d’autre ?
Les mots défilent en bouclent, la renvoyant à son propre passé, sa propre histoire… « maman qu’à crié »…. « il l’a frappée fort, très fort.. »…et les sombres pensées qui avaient été les siennes avant sa rencontre inopinée avec blandine refaisaient surface, ramenant avec elle le poids de la culpabilité, de la douleur et de la honte….

Non ! Elle ne veut pas se souvenir, elle l’avait assez fait pour aujourd’hui, elle s’était assez mentalement flagellé pour ce qui était arrivé dans son passé. Non ! Assez ! Penser à autre chose ! Ces souvenirs appartenaient à une autre qu’elle, à une autre qu’elle n’était plus. Personne ne saurait, elle n’en parlait pas.

Respirez lentement pour se calmer, pour revenir au présent. Un regard sur Blandine …


Si on montait se reposer hein ? dormir ça fait du bien, oui ça fait du bien.

Oui allons dormir, nous en avons besoin Elle pose une main sur la porte pour l’ouvrir et ses yeux se posent sur les mains de Blandine et sur le sang Tes mains Blandine, tu saignes ! Viens, entre, je vais te soigner ça avant d’aller dormir

Une main sur sa besace, tandis qu’elle entre dans la taverne derrière Blandine. Besace qu’elle ne quitte pas, là se trouve son matériel d’infirmière, et des pages de souvenirs...
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:00

Edonice

Edonice courrait comme à son habitude sans faire attention aux autres. Alors que le gout de la vengeance venait encore à ses lèvres, elle rencontra la rouquine. Elle pensait à sa tante, à Félina qui pourrait l'aider et ce fut la pirate qu'elle trouva sur son chemin.

La femme lui faisait toujours un peu peur en même temps qu'elle la facinait. Elle sentait en elle une grande force, comme sa tante mais aussi la même solitude que l'enfant ne voulait pas connaitre. Edonice jugeait sa mère faible par rapport à ces femmes mais Cassandre savait se faire aimer partout où elle passait, contrairement aux deux guerrières.

La petite fille écouta Enored et ne toruve rien à lui répondre. Elle était encore sous le choc, intimidée et la pirate était accompagnée de personnes qu'elle ne connaissait pas.


A la grande surprise, une des inconnue donna à l'enfant une dague. Elle qui ne pensanit qu'à la vengeance, on lui apportait une seconde arme. Edonice avait grandi ans la culture d'Aristote et depuis qu'elle avait reçu le baptême par Renoan, elle voyait en Lui quelqu'un qui pouvait l'aider à trouver sa destinée.

L'enfant alors se mit à sourire à la femme et retrouva les manières que sa mère tentait tant de lui inculquer.


"J'vous remercie M'dame, pour c'beau présent. J'sais qu'une telle lame a beaucoup d'valeur. Ma tante m'l'a appris."

Edonice prit la lame que Félina lui avait offerte pour ses huit ans et regarda les deux armes, une expression étrange sur le visage. Son avenir était scellé. Aristote lui avait envoyé un signe par le biais de cette inconnue.

"J'oublierai jamais votre geste. Qu'Aristote veille sur vous."

L'enfant croisa alors le ragrde interrogateur de la pirate, et poursuivant le cours de ses pensées, elle lui demanda abruptement :

"Tu pourras m'apprendre à m'en servir ? J'crois qu'ça m'sera utile pour la suite."
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:01

Rheanne

Le babillage et les taquineries de la blonde avait fini par détendre l'atmosphère entre les trois femmes. Et il était temps, la ruelle aurait certainement été trop étroite si elles avaient dû en venir au main, entre les canassons, les 3 femmes et surtout les restes du festin du destrier de la Prévôte qui à coup sûr auraient mis quelques séants à terre.

Par contre j'veille mieux sur eux qu'vous sur votre panier dam'zelle !

Et à la remarque de la rouquine sur le soin que Rheanne apportait à veiller sur ses courses, la brune rougit à ne plus savoir où se mettre. C'est qu'elle appréciait mal être pris à défaut. Il était de notoriété publique dans son ancien village qu'elle n'était qu'une piètre guerrière mais là en l'espace de quelques minutes, la réputation que Rheanne aurait aimé se bâtir d'effondrait à son grand dam. Elle chercha à rattraper son coup par une quelconque excuse bidon dont elle avait le secret.

Ne vous ai-je point dit que c'était présentement le repas que je concoctais pour ce dit canasson ??

Elle prit un sourire de circonstance légèrement crispé et lança regard noir vers Flèche qu'Altea avait bien sûr repéré (rien ne pouvait lui échapper !!). Et voilà la Prévôt qui renchérit...

Rhéanne cessez de regarder Flèche avec cet oeil noir. Il aime vos légumes car il vous aime !
vous voulez pas lui faire un petite tape amicale ??


Non mais bon sang !!! Elle voulait sa tête la Prévôte ou quoi ! Rheanne bifurqua le regard vers la blonde et prenant courage à deux mains (enfin à une, l'autre toujours agrippée au panier délesté), dirigea une main raide (tout autant que son sourire) vers l'encolure de la Bête toujours machonnant heureuse de son repas manifestement. L'échange fut bref, ce n'était pas son truc les êtres à quatre patte et surtout quand ils vous regardaient de haut.

Voilà Voila. Gentil Flèche. Bien mangé ??

et lui murmurant.

Profites en bien. Tu me le paieras... Va pas me faire tourner en bourrique, ta maitresse le fait assez comme ça.

Pendant sa conversation à sens unique avec le destrier, le trio blond, brun,roux fut rejoint par une petite tornade aux yeux humides. Cela eut pour effet de couper net la fureur de Rheanne pour l'allègement de son panier.

Si il était bien autre chose que Rheanne connaissait peu et dont elle n'avait pas l'habitude (à part les équins), c'était bien les enfants. Son compagnon avait bien un fils, une vraie petite tornade soit dit en passant, et il lui en avait fait voir de toutes les couleurs par le passé. Elle repensa furtivement au petit Nathanael parti au loin avec sa mère et surtout à tous les tours qu'il avait pu lui jouer.
Elle se reconcentra sur le moment présent et écouta les deux femmes converser avec la petite.

Altea en bon défenseur n'avait pas trouvé d'autre idée que d'offrir une dague à la fillette. Mais cela ne l'étonnait pas tant que ça, la prévôte n'était pas du genre à offrir des poupées de chiffon.


Oui ne sait-on jamais, cela pourrait servir ! Et rien qu'à voir la lame, je suis certaine que les vilains s'enfuieraient à toute jambe.

Mais ses paroles lui parurent déplacées lorsqu'elle vit la fillette sortir une autre dague et contemplait chacune des armes dans ses petites mains d'un air qui lui fit froid dans le dos. Par Aristote, que cette troupe était étrange où les enfants jonglaient avec des dagues.

Elle fut sortie de ses pensées par la remarque d'Altea qui s'inquiétait pour ses courses.


Quoi recommencer le périple du marché ?! Non merci, j'irais me restaurer en taverne. Je pense que Flèche a ainsi épargné les entrailles d'Ada.

Elle retrouva un sourire un peu plus serein, l'épisode du panier percé était digéré. C'était fou ce que la blonde arrivait à lui faire oublier ou accepter...

Souriant à la rouquine et à l'enfant,


Puisque vous n'avez point encore soif pour l'instant, il n'en est pas de même pour nous. Mais peut-être nous reverrons nous plus tard autour d'un verre, Dame la Prévôte a une excellent théorie sur l'équilibrage de chope que je vous conseille d'écouter...

Je vous suis Altea et par pitié, ne me parlez plus jamais de courses !!!
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:02

Enored

"J'vous remercie M'dame, pour c'beau présent. J'sais qu'une telle lame a beaucoup d'valeur. Ma tante m'l'a appris."

La rouquine haussa un sourcil d'étonnement, depuis qu'elle connaissait Edonice, elle ne l'avait jamais entendu parler de Felina. Elle l'écouta remercier la prévôte, et la regarda montrer la dague offerte par sa tante.

"Tu pourras m'apprendre à m'en servir ? J'crois qu'ça m'sera utile pour la suite."

La pirate sortit de ses pensées et considéra la fillette. Hum fillette ... elle n'avait, à cet instant là, rien d'une enfant. Ce regard ... elle le connaissait, elle l'avait déjà vu dans les yeux de la môme. La petite Rastignac criait vengeance et Enored comprenait. Si jamais Cassandre reprenait ses esprits elle lui en voudrait à mort ... elle se demanda un instant s'il était possible qu'elle lui en veuille plus que ce qu'elle ne lui en voulait déjà...


J't'apprendrai, t'as raison ça s'ra utile pour la suite. Il vaut mieux qu'tu saches te défendre, on sait jamais sur les routes. Mais on f"ra pas ça aujourd'hui jeune fille. J'ais b'soin de me reposer un peu et trouver des dagues ... quoique c'est pas pressé les dagues, faut d'abord que j'vois c'que valent les forgerons du coin. On va rester ici quelqu'jours on en a tous b'soin de repos. J'en profiterai pour t'donner des leçons. Qu'en penses tu ? qu'as tu envie de faire ?

La rouquine se rendit compte qu'elle venait de parler à la fillette comme à une adulte, qu'elle lui demandait son avis sur la suite des évènements alors que depuis Dunkerque elle n'avait requis les conseils de personne, même pas d'Henri. Mais à cet instant, elle avait besoin que la petite Rastignac lui fasse confiance, qu'elle arrête d'avoir peur d'elle.

La pirate plongea son regard dans celui d'Edonice se demandant si ... pourtant elle ne l'avait pas vue sur le bateau de ses parents trop occupée à se battre contre le peu d'équipage qui le composait se pouvait-il que l'enfant sache ? que comme sa mère elle lui en veuille ? Mais pourquoi se posait-elle autant de questions ... où alors Félina lui avait-elle dit qui elle était après qu'elle ait eut son courrier lui annonçant qu'elle montait en Flandres avec Cassandre ? Lui avait-elle fait lire ? D'un geste, elle chassa ses pensées. Décidément, elle avait bien trop fréquenté l'ancienne duchesse durant ces dernières années. Ce n'était pas dans ses habitudes de regretter quoique ce soit ... surtout pas l'attaque d'un bateau, même si ce bateau n'était pas n'importe quel bateau...
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:03

--Blandine

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090407104724223799

Tes mains Blandine, tu saignes ! Viens, entre, je vais te soigner ça avant d’aller dormir


La blondinette fit oui de la tête et se laissa conduire à l'intérieur de la taverne où elle se laissa soigner par Cajoline. La jeune fille était perdue, tout se mélangeait entre ce qui s'était passé dans la chambre quelques instant plus tot et ce qui s'était passé bien avant. Elle lacha un soupire quand elle vit que Cajoline avait terminé. Plongée dans son monde comme elle savait si bien le faire, elle n'avait même pas senti ce que l'infirmière avait fait sur ses mains.

Redevenant elle, elle déposa un baiser sur la joue de Cajoline sur la joue en lui promettant de lui raconter la suite des aventures de l'elfe papillon quand elles en aurait le temps. Doucement, elle poussa la porte qui menait à la chambre où elle, Cassandre et Edonice avaient élu domicile pour un temps.

Assis sur sa chaise, le grand Ecossais dormait toujours, veillant sur le sommeil de Cassandre qui semblait apaisée. Sur la pointe des pieds, la jeune fille rejoignit son lit, elle s'y allongea et s'endormit bien vite...


Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090421084018459604
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:04

Renoan

Dès qu’il entra dans la chambre, les petits se retournèrent comme un seul homme. C’estqu’il en était fier de ses enfants, Renoan. P’tit Louis qu’il avait adopté alors qu’il n’était qu’un gamin, était en train de devenir un homme, un fin duvet commençait à recouvrir son menton. Il était timide mais réfléchi et prudent, qualités qu’il lui serait bien utiles plus tard.

Mélisende, sa fille dont les cheveux roux-blonds lui rappelaient son ancienne épouse Lafred, qui était bien loin maintenant, maîtresse sans titre d’un ancien comte flamand égoïste et envers lequel Renoan entretenait une haine qu’il n’arrivait pas à endiguer.

Et ses petits, Barthélémy et Bartholomé, blonds comme lui, n’ayant pris de leur mère, Lafred, que ses yeux verts. Barthélémy était intrépide, alors que Bartholomé était toujours discret, voir effacé encore plus depuis le départ de leur mère.

Renoan était fatigué. Et comme d’habitude, il boitait lorsque la fatigue était trop grande, sa jambe brisée lors d’un accident avec une charrette, lui faisait souffrir le martyr.

Il posa sa cape, et son épée sur une chaise, avant de s’asseoir sur le lit, bien vite rejoint par sa petite tribu. P’tit Louis l’aida à oter ses bottes, alors que les petits se jetaient dans ses bras.


Houlà doucement mes agneaux. Merci Louis, tu peux te reposer mon fils, je m’occupe de ces petites terreurs.

P’tit Louis était fier lorsque son père enlevait le p’tit de son nom, il ne se fit pas prier et alla s’allonger sur la paillasse que l’aubergiste avait installée dans la chambre.

Bon, mes canailles, il faut dormir un peu !

Il s’allongea, sur le lit, avec dans ses bras, Mélisende à droite et les jumeaux à gauche.

Allons laissez votre frère se reposer, je vais vous conter l’histoire d’une princesse, qui un jour rencontra un beau prince. C’était il y a longtemps, dans un pays où les loups et les agneaux étaient amis. Un jour une princesse du nom de Bertille, se promenait dans la forêt ….

Les enfants écoutaient leur père l’un suçant son pouce, l’autre jouant avec un coin de la couverture, l’autre encore s’amusant avec le lacet de la chemise de Renoan, ils étaient passionnés par le récit.

Mais terrassé de fatigue, le conteur ne parvint pas au bout du récit et s’endormit, doucement, en marmonnant encore quelques mots. Les enfants médusés, incertains, décidèrent de rester calés sagement dans les bras de leur père et d’attendre qu’il se réveille pour connaître la suite du conte…
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:05

Cajoline

Assise à la table ou elle l’avait soigné, Cajoline, pensive, regardait Blandine quitter la grande salle de la taverne puis monter l’escalier pour se diriger vers sa chambre.

Le temps qu’avait duré les soins, elle avait concentré son attention sur sa tache, et avait ainsi fait le vide de tout : de ses inquiétudes, de ses doutes, de sa culpabilité, des bruits de la taverne. Depuis qu’elle était jeune, il lui suffisait de se concentrer sur une chose, sur une tache et tout ce qui était autour s’effaçaient, la laissant dans une bulle de calme et de tranquillité l’espace d’un instant.
Puis tout revenait.

A son tour, elle se dirigea vers sa chambre, une bonne nuit ou plutôt journée de sommeil dans un lit, et surtout dans les bras de Renoan, lui ferrait du bien. La fatigue lui minait le moral.

Ses pas la guidaient, sas réfléchir, inconsciemment elle savait ou le trouver. Arrivée devant la chambre, elle en ouvrit doucement la porte et la referma avec la même douceur, souriant, un doigt sur la bouche dans un « Chut » muet. Devant elle, sur le lit, Renoan paisiblement endormi, entouré des enfants, Mélisende à sa droite et les jumeaux à sa gauche, tous les trois biens réveillés. Tandis que dans un coin sur une paillasse P’tit Louis dormait lui aussi, épuisé.

A son entré, les petits et Mélisende s’étaient redressés, et ils avaient tus leur accueille lorsqu’elle leur avait du doigt indiqué de ne pas faire de bruit, un instant, elle avait même cru qu'ils avaient réveillés leur père. Elle ota ses chausses, sa cape et se dirigea pied nus vers le lit, ou elle s’assit doucement à coté de Mélisende qui n'y tenant plus chuchota de sa petite voix :


"Tu connais l’histoi’ de la princess’ Be’tille. Tu connais l’histoi’e ? "

L’histoire de la princesse Betille ? ca ne lui disait rien, elle avait beau chercher dans sa mémoire, elle ne se rappelait pas de princesse Betille, de la tête elle fit non à la petite et lui chuchota :

"Par contre je sais comment les princes réveillent les princesses endormies"

Et joignant le geste à la parole, elle se pencha et déposa un baiser sur les lèvres de Renoan, elle n’avait pas pu résister, la tentation avait été trop grande.

Papa est pas une p’incesse, ça marchea pas.

La petite avait prit un ton très sérieux pour lui dire ça, tandis que ses frères assistaient à tout cela sans un mot, intrigués.

Ne pas rire, surtout ne pas rire pour ne pas réveiller Renoan et P’tit Louis, elle caressa les cheveux de la petite tandis que ses épaules tressautaient sous un fou rire muet qu'elle ne pouvait contenir et qui finallement lui faisait un bien fou.
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:06

Renoan

Renoan sortit peu à peu du sommeil en sentant les enfants bouger auprès de lui. Le contact délicieux des lèvres de Cajoline sur les siennes le sortit de sa torpeur. Il n’ouvrit pas les yeux de suite, l’impression que deux enclumes reposaient sur ses paupières lui était des plus désagréables. Mais ainsi il put entendre la réponse de Mélisende à Cajoline, ça le fit sourire.

Réussissant enfin à ouvrir les yeux, il put contempler le doux spectacle de Mélisende et Cajoline, tentant de ne pas rire. Il leva la main et caressa doucement les cheveux de sa fille.


Un prince se réveille aussi de cette façon ma petite princesse.

L’enfant se jeta à son cou, lui murmurant : et elle a fait quoi Bertille ?

Bertille ? Oh oui Bertille.

Il regarda Cajoline, lui sourit et se redressa pour s’asseoir adossé à la tête de lit.

il me faut finir le conte de Bertille.

"Alors Bertille s’en alla dans la forêt pour s’y promener et trouver des myrtilles. En chemin elle rencontra un vilain crapaud qui boitait et qui sautait tout de travers.

Elle s’écarta en poussant un cri.

Renoan prit une voix haut perchée :
Oh vilain crapaud, tu me fais peur ! Vas-t’en !

Reprenant sa voix normale

Mais le crapaud la suivit, boitillant et l’appelant : Princesse, croaaaaa, Princesse croaaaaaa!

Les enfants le dévorait des yeux.

La princesse Bertille lui jeta son panier et partit en courant

De sa voix de fausset : « Oh vas-t’en, vas-t’en. !

Mais dame Chouette du haut de son chêne la vit passer et l’appela hououuu Bertille, attends houuuuuhouuuu

Bertille s’arrêta, connaissant bien Dame Chouette;

Ne m’arrêtez pas Dame ! Regardez le monstre qui me suit !

Mais ce n’est pas un monstre, regarde, hououuu houuuu, c’était un prince, la sorcière la transformé en crapaud et seule toi peu le délivrer, en lui donnant un baiser.

Bertille s’arrêta net.


Un baiser ? Mais vous n’y pensez point ! Il est hideux !

Elle se retourna vers le vilain gros crapaud boiteux.

Mais à cet instant elle vit dans le regard du crapaud, comme quelque chose de doux et de gentil.

Intriguée elle s’approcha de lui, il s’était arrêté, honteux et confus de son apparence, face à une si belle princesse.


Elle se pencha vers lui, prit ses petites pates entre ses mains et déposa sur la grande et large bouche un baiser.

Tout à coup, un éclair zébra le ciel, le tonnerre gronda et devant Bertille, apparut un prince grand et beau, il s’avança en boitillant vers Bertille qui avait reculé de frayeur.

Ma belle princesse vous m’avez sauvé d’un sort affreux.

Bertille le regardait, impressionnée : Mais vous boitez toujours, le sort est encore là !

Non ma belle princesse, on m’a donné un coup de pied un jour que j’étais au bord d’une marre, depuis je boite.

Bertille sauta dans les bras du prince et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.

Renoan prit dans ses bras ses petits, qu'il serra contre son cœur.

Plein de petits enfants comme vous mes agneaux. Allez maintenant il faut dormir, comme p’tit Louis.

Il se leva et coucha les enfants dans le grand lit, ils ne furent pas long à s’endormir, et Renoan put prendre sa princesse par la main et l’emmener, boitillant vers leurs chambre.
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:07

Cajoline

Renoan s’était réveillé et Mélisende s’était jeté dans ses bras pour la fin de l’histoire de la princesse Bertille. Son fou rire muet terminé, elle s’installa et écouta avec les enfants la fin de l’histoire de la princesse et de son prince le crapaud.

L’histoire terminée, les enfants une fois couchés s'endormirent rapidement et ils gagnèrent leur chambre main dans la main, Renoan boitillant, comme le prince crapaud de l’histoire. En passant ils récupérèrent leurs affaires : l’épée, leurs capes, les bottes de Renoan et ses chausses.

Arrivés dans leur chambre, elle ferma la porte de communication, tandis que Renoan déposait leurs affaires sur la chaise avant de se retourner vers elle avec un sourire empli de fatigue.

"Mon prince a encore envie de dormir, je n’aurais pas du le réveiller d’un baiser."

Elle le regardait d’un air malicieux, elle oubliait tout en sa présence, même la fatigue s’envolait ou presque.

Dos appuyé contre la porte, elle laissa errer son regard, appréciant chaque courbe, chaque ombre sur le corps de Renoan qui petit à petit se dévoilait sous ses yeux tandis qu’il se déshabillait pour entreprendre une toilette rapide.
Elle ne se lasserait jamais de l’admirer.

Puis se détachant de la porte, elle avança vers lui, ôtant à son tour ses affaires, avant de prendre la place de son bien aimé devant le baquet.
Une fois ses ablutions terminées, elle se retourna vers lui qui l’attendait assit sur le lit.


Prêt pour un petit massage ?

Elle le regarda en mettant un peu de baume sur ses mains, avec ce petit sourire qui traduisait autant la fatigue qu’elle éprouvait que l’amour et le désir qu’elle avait pour lui. Elle avait bien vu qu’il avait mal à la jambe, elle était d’ailleurs heureuse qu’il n’essaie plus de lui cacher sa douleur comme au début.
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:09

La.crapule

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Bartymadness

Oh elle avait marché La Crapule, beaucoup marché et fini par user ses chausses jusqu'à la dernière lamelle de corde. Elle avait fini pieds nus. Elle n'en pouvait plus La Crapule. Jour après jours, elle avait sentit la corne pousser sous sa voute plantaire, bénissant un printemps clément. Elle s'était arrêté dans certaines villes, passant inaperçue au milieu de la foule. Faut dire que ses cheveux longs cachaient la folie qui se lisait sur son visage. C'est qu'elle avait trouvé un homme dont les bottes lui plaisaient, et elle en était sure la crapule qu'elle trouverait un moment pour les lui voler ses bottes.

Puis un jour La Crapule avait changé de plan. Le mieux c'était de voler des bourses pour se payer de belles bottes. En Normandie elle avait dégoté les bourses rêvées. A présent elle était bien habillée La Crapule. Des bottes neuves, des braies neuves, une cape neuve ... seule chose qui dénotait sous ces vêtements propres : La Crapule elle même, sale comme un cochon qui s'était roulé dans la boue quelques jours auparavant et laissé la boue sécher sur sa peau. Il avait de longs cheveux crasseux, des ongles longs et noirs, des dents jaunes, pour celles qui restaient en tout cas. C'est à cause de cela qu'on se méfiait de La Crapule.

La Crapule avait passé de nombreux comtés et duchés, elle ne se souvenait même plus du nom, d'ailleurs La Crapule ne se souvenait même plus de son propre nom, alors les lieux qu'elle traversait ... Ce matin là, c'est un jeune homme sale mais bien vêtu qui avait suivit discrètement une drôle de troupe qui avait pénétré en ville au petit matin. Ils avaient tous l'air épuisés il serait facile de les dupés et de voler les bourses attachées aux ceintures.

La Crapule se mêla à la foule du petit matin, puis aux clients de l'auberge où la troupe s'était arrêté. Quand la fillette était sortie en courant, il voulu d'abord la suivre, l'enlever, demander une rançon, mais il ne savait pas écrire. Aussi, la crapule attendit un moment en buvant une bière. Il vit deux blondes, elles faisaient parti des voyageurs. L'une s'occupa de l'autre, et toutes deux montèrent enfin, elles semblaient épuisées. La Crapule prit son mal en patience.

Quand il estima que les voyageurs s'étaient endormis, il observa les faits et geste du tavernier. Quand celui ci sortit de la pièce principale La Crapule se précipita au premier étage. Il posa son oreille sur la première porte. Un léger ronflement. Il devait y avoir un homme. Doucement, il tourna la poignée et la porte s'ouvrit. Un rapide coup d'oeil dans la pièce. Une besace et une épée abandonnés sur une chaise. Dans un grand lit, un homme dormait ... seul. La crapule grimaça. Peut-être que quelqu'un devait le rejoindre, peut être pas. Autant tenter sa chance. Alors la La Crapule entra et se dirigea doucement vers la besace abandonnée sur la chaise ...
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:10

henri.saint.segnan

Henri s’était endormi comme une masse, puis ses sens se mirent en veille. Depuis qu’il suivait Enored, son cerveau s’était habitué à ne jamais vraiment dormir et à rester aux aguets.

Aussi, il entendit la porte s’ouvrir doucement. Eno sans doute. Mais le pas sur le plancher n’était pas celui de la pirate, celui-là voulait se dissimuler. Il entrouvrit les paupières et vit un homme se diriger vers la chaise où il avait déposé ses affaires.

Immobile comme une pierre tombale, Henri attendit que l’homme s’intéresse de plus prêt à son butin. Lorsqu’il le vit absorbé par le contenu de la sacoche, il se leva d’un bond, lui passa le bras en clé autour du cou, lui tordit le bras et le bascula en arrière, libérant l’accès à son épée qu’il empoigna avant de la poser sur la gorge du voleur.


Et bien ! On fait les poches des honnêtes gens ?

Rien que de dire cette phrase faillit faire rire Henri, mais il garda son sérieux et jeta un regard rempli de haine et de colère à son voleur.

Comment t’appelles-tu ? Avant que je te tranche la gorge, autant que je sache à qui j’ote la vie.

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090412010156868852
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:11

La.crapule

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Bartymadness

Absorbée par sa fouille discrète de la sacoche, la crapule n'entendit pas l'homme se lever et encore moins s'approcher de lui ce ne fut que lorsque l'air lui manqua que La Crapule comprit que le ronfleur ne ronflait pas tellement que ça ... Quelques secondes après, la crapule sentit la froideur d'une lame sur sa gorge et cru bien que sa dernière heure était arrivée.

Et bien ! On fait les poches des honnêtes gens ?

La Crapule déglutit difficilement, bien sur qu'il volait les honnêtes gens ! Elle n'était pas assez forte pour s'en prendre aux voleurs ni aux brigands la crapule ! sauf que cette fois, elle s'était faite avoir.

Comment t’appelles-tu ? Avant que je te tranche la gorge, autant que je sache à qui j’ote la vie.

La Crapule grimaça, que répondre à cette question ? Il tenta à nouveau de déglutir mais le froid de la lame sur sa gorge l'en empêcha, il l'imaginait déjà pénétrer sa chaire ... sa voix éraillée le fit sursauter. Il pensait ne pas avoir la force de répondre.


La Crapule ! on m'appelle la Crapule depuis si longtemps que j'sais plus comment je m'appelle. Piiiittiiiééééé ne me tuez pas ... personne veut jamais m'embaucher. Je suis trop louche pour les honnêtes gens comme vous. Ils veulent pas de moi faut bien que je vole pour survivre m'sieur. Piittiiiéééé m'sieur ! en plus j'ai rien prit dans votre sac étrange.

Si elle mourait maintenant, la Crapule aurait au moins essayé de sauver sa peau.
Revenir en haut Aller en bas
Rifkin

Rifkin


Messages : 97
Date d'inscription : 17/03/2009

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Juin - 16:12

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 090407124456548263441407

[Dans un campement sur la route menant à Mayenne]

Ils pourchassaient. Ils les retrouveraient. Ils les tueraient tous.

Ils arrivaient.

L’heure était proche ou ils se retrouveraient, ou il ferrait payé à la guerrière rousse son audace. Il caressa doucement son genou douloureux, il se souvenait encore de la douleur lorsqu’elle y avait enfoncé sa lame, sa propre lame, sa chère Invidia. Rage, il n'était que rage, elle le lui paierait.

Un regard au colosse qui dormait de l’autre coté du feu de camp. Il lui enviait un peu la façon dont il avait de s’endormir comme une masse d’un coup comme s’il venait de se faire assommer. Mais il ne s’y trompait, il savait que Jean-jean gardait constamment ses sens en éveil, même lorsqu’il dormait.
Dormir, y arriverait-il ? Ils étaient si proches, ils avaient presque l’impression qu’il pouvait les toucher, il s’agita serrant sa lame chérie dans sa main, il s’imaginait déjà…


Dort Riri ! Demain ils seront à nous !

Jean-jean venait de faire claquer les mots. Malgré ses yeux toujours clos et son apparente immobilité, il avait senti son excitation, son énervement. Pour une fois ce n’était pas sa petite voix qui l’avait rappelé à l’ordre.

Oui, j’dort déjà !

Il s’allongea, ferma les yeux et se força à ne plus bouger, tandis que son esprit encore en ébullition continuait toujours d’imaginer les délices et tourment qu’il leur ferrait endurer…
….


……..

Elle était à sa merci, la guerrière rousse était à sa merci. Allongée sur le sol, les mains liés dans le dos, elle le regardait avec colère, mépris, et rage tandis qu’il s’avançait serrant sa lame dans sa main. Il adorait cet instant. Cet instant juste avant. Ce moment ou tout était encore possible. Ce moment ou il imaginait ce qu’il allait faire, comment il allait le faire. Ce moment ou il visualisait sur le corps les lignes qu’il tracerait avec sa lame, après l’avoir fait sienne.

Nous voici enfin réunis, toi et moi… -son sourire s’étira encore tandis qu’il avançait vers elle sa lame dans la main- Tu vas voir ma jolie, je vais bien m’occuper de toi. Il s'arreta un instant, deshabillant du regard la guerrière, avec un petit sourire en coin - C'est que je n'ai pas oublié notre dernière rencontre, j'ai du plaisir à te rendre, c'est la moindre des politesses .

Il éclata de rire, d’un rire dément, la prunelle de ses yeux se fit plus noire, plus sombre rendant encore plus terrible l’éclat démoniaque qui brillait dans ses yeux à cet instant.

La rouquine ne pouvait rien dire, le bâillon sur sa bouche l’empêchait de parler, mais vu l’éclat de rage qui brillait dans ses yeux, il était facile de deviner ce qu’elle lui aurait dit…


Mon Rifkin, elle n’est pas encore à toi *murmure à peine entendu de sa petite voix*
Elle va l’être bientôt. * sourire carnassier, sadique*
Oui bientôt mon Rifkin, mais pas maintenant ! *voix apaisante, plus réelle mais inquiète *
Comment pas maintenant ? Regarde elle est là devant moi les pieds et poings liés. *explosion pleine de rage et d’incompréhension*
Ce n'est pas aussi simple mon Rifkin. Mais ça se passera peut être ainsi… * murmure plein de sous entendus et de promesses*

Il n’eut pas le temps de répliquer à sa petite voix, la guerrière rousse, venait de lui donner un coup de pied dans le mollet. Il avait détourné un instant son esprit de la rouquine et elle en avait profité…
…..
…..
Aieeeeeee !
….
….
Il se redressa de l’endroit ou un instant plus tôt allongé en se tenant le mollet. Ou était-il ? Le feu, Jean-jean, les chevaux…il reprenait pied avec la réalité !

Pionce ou j’te bâillonne !

Le coup de pied venait d’un Jean-jean perdant patience, en essayant tant bien que mal, de prendre du repos près d’un Rifkin qui passait son temps à marmonner et à bouger dans son sommeil…

Tu rêvais Mon Rifkin…j’ai essayé de te le dire *murmure apaisant de sa petite voix*
Je rêvais…*déception dans la voix tandis qu’il se rallongeait*
Dort mon Rifkin, ton rêve se réalisera.*murmure doux, envoutant *
Oh oui. Je l'aurais un jour. Je l'aurais...

Et cette fois, il s’endormit dans un sommeil sans rêve, un sourire aux lèvres en sachant que l’instant des retrouvailles arrivait.

Ils pourchassaient. Ils les retrouveraient. Ils les tueraient tous.
Revenir en haut Aller en bas
Enored
Mercenaire
Mercenaire
Enored


Messages : 542
Date d'inscription : 25/08/2008

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Juin - 13:52

La rouquine marchait aux côtés de la petite fille brune qui avait fini par la suivre. Le vent soufflait en brises légères autour d'elles. Étrangement, sans comprendre pourquoi ni comment, la pirate apprécia ce moment. Peut-être parce qu'en Edonice elle retrouvait des gens qu'elle appréciait, des gens auprès desquels elle avait combattu par le passé. En Edonice elle voyait par moments Guillaume, à d'autres Félina et le bleu métallique de Cassandre quand elle était en colère.

Cassandre ... la rouquine serra les poings, elle n'avait qu'une envie briser cet patience et cet amour dégoulinant dont tout le monde l'entourait et lui mettre une bonne paire de claque. Stoirmeacha ! la tempête est là, elle veille, elle sommeille et se réveille. Coup de vent plus violent. Réveil de l'instinct. Le danger est là, pas loin. Plus le temps d'attendre. La pirate prend la main de la fillette et s'engouffre dans l'échoppe d'un forgeron qui la regarde avec des yeux ronds.


M'sire forgeron va m'falloir plusieurs choses et vite : d'abord tester vos lames.

Elle attrapa une dague, regarda autour d'elle et ficha l'arme dans une poutre. La lame passa à quelques centimètres de l'oreille de l'artisan.

Très bon matériel. J'vous la prend. Il m'en faut deux autres comme celle ci. Et ... Un regard vers Edonice à qui la pirate sourit. J'crois qu'ta mère va m'en vouloir à mort ... enfin ... pour l'éternité ce s'rait plus juste elle m'en veut déjà à mort La pirate regarde le forgeron et plonge ses yeux verts dans les siens. Il me faut une épée courte, solide, légère pour la jeune fille ici. Me r'gardez pas comme ça c'est une question d'vie ou d'mort. Pour vous surtout. J'vous laisse une heure. Dans une heure, elle sera prête, et ... vous s'rez largement payé, pour votre ouvrage et votre silence.

La rouquine attrapa les trois dagues, en glissa deux à sa ceinture et une dans sa botte. Se dirigeant vers la sortie de l'échoppe, elle se retourna une dernière fois.

Au travail ! j'suis de retour dans une heure ... non finalement ... vous avez une arrière court ?

Signe affirmatif de l'homme qui désigne une porte du menton. La rouquine entraine la fillette dans l'arrière court et referme la porte derrière elles.

Prête pour ta première leçon petite Rastignac ?

Au fur et à mesure de la leçon, la pirate s'étonna de l'adresse de la fillette, adresse alimentée par la rage envers celui qui avait rendu sa mère telle qu'elle était. Elle avait l'instinct de Guillaume et Félina mélangés au côté réfléchit de Cassandre. Si elle restait à ses côtés, Enored savait qu'elle pourrait faire de l'enfant une guerrière redoutable.

Quand le forgeron poussa la porte qui menait de son établis à la court, ce fut Edonice qui réagit et la dague de l'enfant se planta juste à coté de l'épaule de l'homme, le frôlant au passage. La rouquine applaudit tout en s'excusant auprès du pauvre forgeron. Elle lui lança une bourse bien rebondie et il leur permit de rester le temps qu'il faudrait. La rouquine le remercia d'un signe de tête en prenant l'épée qu'il venait de terminer, se tourna vers Edonice. En quelques mouvements de poignet elle testa l'arme qui semblait solide


Il faut qu'on te trouve un petit baudrier pour l'attacher. La rouquine s'agenouilla devant l'enfant et tendit la lame à l'enfant Veille sur elle comme sur ta propre vie et elle saura être ton amie la plus fidèle. Les dagues, les batons c'est utile, mais l'épée c'est le prolongement de toi même. C'est ma mère qui m'a donné son épée à sa mort, j'doute que la tienne fasse de même un jour. Elle est différente et ne peut te protéger en ce moment comme elle le devrait. Alors accepte celle-ci de moi comme ça tu sauras te défendre et ... venger ta maman.
Revenir en haut Aller en bas
Enored
Mercenaire
Mercenaire
Enored


Messages : 542
Date d'inscription : 25/08/2008

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Juin - 13:53

Renoan

Renoan se laissa soigner, regardant pensivement Cajoline à ses genoux. Il était heureux avec elle, il l’aimait, elle s’occupait de lui, de ses enfants, la vie aurait été si belle sans les brutes qu’ils fuyaient.
Cajoline réussissait à calmer le caractère emporté de Renoan, elle l’apaisait.

Lorsqu’elle eut terminé, elle leva son visage vers lui, il lui prit entre les mains et, se penchant posa son front contre le sien pour lui murmurer :
« Merci mon amour, je t’aime. » Avant de déposer sur ses lèvres un doux baiser, bientôt suivi d’autres plus passionnés, ébauche d’une étreinte qui les emmena sur une vague de plaisir dont ils goutaient chaque instant.

Repu d’amour, ivre de plaisir, Renoan sombra doucement dans un sommeil réparateur, tenant sa bien-aimée serrée dans ses bras.
Revenir en haut Aller en bas
Enored
Mercenaire
Mercenaire
Enored


Messages : 542
Date d'inscription : 25/08/2008

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Juin - 13:54

Henri

Henri écouta les explications de la Crapule. Un simple petit voleur terrorisé. Bien entendu qu’il n’allait pas le tuer, pas pour ça. Son épaule, blessée lors du combat avec Jeanjean commençait à lui faire mal et il ne pourrait longtemps garder cette position bien longtemps.

Il n’eut pas d’autre choix.


La Crapule, c’est pas un nom ça !

N’attendant pas la réponse de son voleur, il lui décocha un coup sur la nuque avec la garde de son épée.

Assommé, la Crapule glissa à terre, comme un sac de chiffons.

Henri lui détacha sa ceinture et lui lia les mains dans le dos, avant de l'attacher solidement au pied du lit.

Bon je sais pas ce que je vais faire de toi, mais pour le moment, faut que je dorme, alors tu bougeras pas et si Eno rentre, ben t’as intérêt à t’expliquer vite.

Il se recoucha, le sourire aux lèvres, en pensant à la réaction de sa belle, lorsqu’elle verrait la crapule.


Dernière édition par Enored le Lun 29 Juin - 13:56, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Enored
Mercenaire
Mercenaire
Enored


Messages : 542
Date d'inscription : 25/08/2008

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Juin - 13:55

La Crapule

Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Bartymadness

[i]La Crapule, c’est pas un nom ça !

Bien sur que c'était pas un nom mais il savait plus le sien et ... plus rien. Une douleur dans la nuque et plus rien. Elle l'avait pas sentie venir la Crapule. Pas senti venir le coup. C'est vrai qu'elle était fatiguée la Crapule, fatiguée de voler.

Et puis plus rien jusqu'à ce que la crapule soit réveillée par des ronflements. Elle avait l'impression d'avoir du plomb sur les paupières la crapule et la tête prise dans un étau. La crapule essaya de bouger, mais elle était attachée au pied d'un lit. D'habitude c'est elle qui ficelait les gens pour les voler et le voilà lui attaché ... Une phrase lui revint en tête.

Bon je sais pas ce que je vais faire de toi, mais pour le moment, faut que je dorme, alors tu bougeras pas et si Eno rentre, ben t’as intérêt à t’expliquer vite.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.
Revenir en haut 
Page 2 sur 7Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
 Sujets similaires
-
» Etape normande, quand les Rastignac prennent leur temps

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Rastignac: le RP :: Le Domaine des Rastignac :: La vie de la famille Rastignac :: Rp forum liés à l'IG :: A Dunkerque-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser