Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.

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Cajoline

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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Aoû - 0:31

Elle écarquilla les yeux sous l’annonce qu’il venait de lui faire, pour être radical, il l’était. Que dire ? Il y a peu il lui demandait d’être patiente, et là il prenait une telle décision…elle se sentait un peu perdue. Bien sur, elle était d’accord avec lui, le passé ne devait pas empêcher d’avancer dans la vie, de se construire un avenir mais de là à l’effacer, à tirer un trait définitivement dessus. Elle n’était pas la mieux placé pour lui dire ce qu’il convenait de faire ou pas, elle, elle avait fuit sans pour autant tirer un trait dessus – pas qu’elle n’aurait pas voulu, mais son passé la poursuivait jusque dans ses cauchemars et oublier tout c’était oublier aussi les bons moments qu’elle avait passé avec sa pauvre mère. Elle ne pouvait pas. Mais pour Renoan, cela semblait être la solution, il était radical, pour lui, pour les enfants, pour eux, pour leur permettre d’avoir un avenir ou la haine ne serait pas toujours présente en arrière plan.
Alors qu’il déposait un baiser léger comme un souffle sur ses lèvres, elle le regarda, il semblait plus détendu – à moins que ce ne soit un effet de son imagination, elle était encore un peu secouée pour bien savoir.


Effectivement, tu es radical, cruel, non tu ne l’es pas, ce n’est pas dans ta nature. elle lui souriait doucementTu prends juste la décision qui te parait être la mieux pour toi, pour les enfants…

Elle hésitait, elle ne voulait pas le vexer, mais autant dire les choses, avant sans doute n'aurait-elle rien dit, elle avait trop fréquentée Enored et son franc parler. Un sourire intérieur, la guerrière lui manquait.

Mon amour, tu sais que j’aime tes enfants, mais, je ne suis pas leur mère, et je ne veux pas me faire passer pour ce que je ne suis pas elle venait de poser sa main sur son bras pour l’apaiser et aussi pour qu’il l’a laisse continuer de parler Nous éviterons de leur parler de Lafred dans l’avenir puisque c’est ta décision, mais elle reste toute de même leur mère, et si un jour ils nous posent des questions, s’ils te posent des questions, pour savoir tout simplement, il faudra bien leur répondre. Peut être que cela n’arrivera jamais … mais il faudra bien te préparer à faire face à cette éventualité…et si tu ne souhaites pas le faire, je le ferrais...pour eux.

Le jour ou ça arriverait, et ça arriverait, s’il refusait de répondre aux enfants, s'il lui interdisait de le faire, elle le ferrait tout de même, quoique cela implique pour elle par la suite, la vérité même cruelle lui semblait bien meilleur que le mensonge ou les non dits. Elle le regardait, le fixait des ses yeux bleus, faisant tourner la bague symbole de son amour pour elle, avec la nette impression qu’elle venait de gâcher leurs retrouvailles…
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Cajoline

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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Aoû - 0:32

Renoan

Elle disait vrai, bien sur qu’elle disait vrai. Et de crever l’abcès elle en avait totalement le droit et même le devoir. La main posée sur son bras lui annonçant qu’elle allait être désagréable l’amusa plus que cela ne le fâcha.

Il prit le temps de lui répondre, de lui dire ce qu’il ressentait.


Tu sais, tu n’as pas à t’inquiéter, je sais parfaitement qui est leur mère. S’ils veulent un jour que je leur en parle je le ferais. Mais je n’enjoliverai rien, je leur dirai qui est réellement leur mère et qu’elle a préféré sa carrière politique à ses enfants. Il sauront la vérité et rassures-toi je n’en rajouterai pas. Ils ne sauront rien de la haine que j’ai ressenti, c’est mon histoire pas la leur.

Il la regarda intensément :

Tu n’es pas leur mère mais tu leur donnes plus qu’elle ne leur a jamais donné. Tu m’aides à les élever et je t’en serais toujours reconnaissant.

Au même moment un mouvement dans l’escalier au dessus d’eux lui fit lever la tête. Entre deux barreaux de la rambarde une frimousse les regardait, Mélisende.

Et en parlant des enfants, je pense qu’une petite visite à l’étage s’impose.

Il prit ses bagages d’une main, la main de Cajoline de l’autre et monta l’escalier, boitillant un peu plus que d’habitude après cette rude journée de voyage.
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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Aoû - 21:37

Ils avaient discuté et clos le sujet de Lafred, elle était soulagée de savoir qu’il ne laisserait jamais transparaitre devant ses enfants la haine qu’il avait éprouvé pour leur mère. Désormais, elle n’aborderait plus ce sujet avec lui, elle avait eu une belle frayeur, et même si le calme était revenu, elle ne tenait pas à renouveler l’expérience.

Et en parlant des enfants, je pense qu’une petite visite à l’étage s’impose.


Elle jeta un rapide coup d’œil et aperçu une petite bouille qui les regardait à travers les rideaux, elle espérait qu’elle n’avait rien vu de la colère de son père.

Ha oui effectivement, cette petite coquine devrait être au lit...


En montant l’escalier pour rejoindre la petite coquine de Mélisende, elle adressa un rapide coup d’œil à Hubert, qui derrière son comptoir se doutait bien qu’elle ne resterait pas à servir les clients ce soir, il lui adressa même un clin d’œil.
Arrivée en haut, elle attrapa la fillette dans ses bras en souriant.


Tu devrais être en train de faire de beaux rêves, jeune fille. Allez viens, je vais te mettre au lit et ton papa va poser ses affaires avant de venir te faire une petite bise.

Elle adressa un sourire à Renoan et ouvrit la porte de la chambre des enfants, tandis que son bien aimé déposait ses affaires dans leur chambre. Elle entra doucement pour ne pas réveiller les jumeaux qui dormaient déjà, tout comme leur frère Louis, et allongea la petite sous les couvertures en lui chuchotant :

Te revoilà au lit petite coquine, et cette fois ci on ne se relève plus jusqu’à demain matin.


Demain les enfants profiteraient à fond du retour de leur père et ne lui laisseraient aucun instant de libre, quant à elle , elle les laisserait ensemble et écrirait à sa filleule, et à Enored. En attendant ce soir, elle avait bien l'intention de profiter du retour de Renoan, pour lui montrer qu’elle l’aimait avec autant d’éclats que la bague qu’il venait de lui offrir et qui scintillait à son doigt.
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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Aoû - 21:38

Renoan

Il regarda Cajoline prendre sa fille dans ses bras. Il ne s’était pas trompé sur la relation de la jeune femme avec ses enfants. Elle n’était pas leur mère mais elle leur donnait tout l’amour dont ils avaient besoin.

Il laissa donc sa compagne recoucher Mélisende et gagna leur chambre. Allumant une chandelle il se fit une rapide toilette pour se dépoussiérer du voyage et les rejoignit.

Ses garçons dormaient profondément, il leur passa la main sur la tête, d’un geste empli d’amour. Ils allaient bien et il n’oublierait pas de remercier le Très Haut de les lui garder en bonne santé.

Il s’agenouilla non sans grimaçant un peu auprès du lit de sa fille. La petite jetant un rapide coup d’œil à Cajoline, se releva pour passer ses petits bras autour du cou de son père.


Renoan la serra contre lui.

Alors ma princesse on ne dormait pas ?

Z’avais peur du méssant et t’étais pas là.

Le méchant est parti, très loin. Tu n’as pas à avoir peur. Et je suis là maintenant. Mais il me faut me reposer et dormir, alors au lit damoiselle.

Après avoir embrassé et recouché l’enfant, il se releva non sans peine et prenant Cajoline par la taille ils sortirent pour rejoindre leur chambre, qui, pour ce soir ne serait pas qu’un lieu de repos, mais également un lieu de plaisir des retrouvailles.
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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeVen 14 Aoû - 21:41

La porte de leur chambre se referma sur eux, ils étaient seuls, elle aimait ses moments ou ils se retrouvaient enfin tous les deux dans la quiétude de leur chambre, et ce soir là encore plus que d’habitude après sa longue absence.

Elle l’admira alors qu’il avançait dans la chambre, détaillant la moindre parcelle de son corps tandis qu’il se déshabillait - le désir qu’elle avait de lui se réveillait, exigeant et intense - cette nuit, elle allait l’aimer pleinement, totalement et pendant toutes celles qui suivraient, tant qu’il voudrait d’elle en fait.

En souriant, elle s’approcha de son bien aimé, un pas puis l’autre, un peu de baume sur les mains, un sourire complice, un regard intense, elle ne sut pas quand le massage de sa jambe se transforma en caresse, mais les caresses en appelant d’autres, ils se retrouvèrent bientôt nus, dans un voluptueux corps à corps, ou leurs lèvres se joignaient, ou leurs mains fébriles allaient à la rencontre du corps de l’autre pour d’intenses sensations partagées. Le résultat fut explosif, intense et voluptueux, les amenant jusqu’aux cimes des cieux, les laissant pantelants et comblés, et dans les bras l’un de l’autre, heureux de s’être retrouvés, ils s’endormirent jusqu’au matin, d’un sommeil sans rêves ni cauchemars.

La sensation d’une main caressant son ventre la réveilla, ouvrant les yeux, elle croisa le regard de Renoan.


Bonjour

Elle souriait et sa voix était encore pleine de sommeil, dehors le soleil était déjà levé éclairant doucement leur chambre.
L’instant de calme ne dura pas longtemps, la porte de communication s’ouvrit laissant passer en ordre de marche Mélisende, Barthélémy et Barthomolé qui impatients de retrouvés leur père, se mirent à courir pour se jeter sur lui. Louis suivait et avait bien essayé de les retenir, mais peine perdue.

La vie reprenait son cours.

Plus tard, revenant de faire quelques courses, la jeune femme remontait tranquillement en sifflant la route qui menait à la taverne, elle rejoignait pour le repas de midi, Renoan et les enfants qui avaient passés la matinée ensemble. Elle avait prétexté quelques petites choses à faire pour les laisser ensemble et profiter les uns des autres sans elle, et égoïstement aussi pour se retrouver un peu seule aussi.
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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeSam 15 Aoû - 1:06

Renoan

Renoan s’éveilla à l’aube, encore engourdi de bonheur. Sa compagne l’avait magnifiquement comblé, il la regardait dormir, appuyé sur son coude. Elle était blottie, son dos arrondi contre lui. Le soleil jouait avec les reflets des mèches blondes de sa belle.

Il posa instinctivement la main sur le ventre de sa compagne, espérant sans doute qu’un jour elle lui donne un enfant. Ce geste la réveilla, elle se tourna vers lui, aussi belle qu’une rose à peine éclose. Il répondit à son bonjour et déposa sur ses lèvres un baiser brûlant comme la braise de leur passion.


Mais des petits pas pressés, un coup vite frappé à la porte et déjà Mélisende pointait le bout de son nez, escortée de ses frères. Ils grimpèrent sur le lit embrassant Cajoline et sautant sur leur père qui ne se fit pas prier pour les chahuter, les faire sauter en l’air, tellement heureux d’entendre leurs rires cristallins.

Louis, plus en retrait alla embrasser son père et Cajoline, avant de retourner dans la chambre, il devenait plus secret en grandissant, mais savait toujours trouver un moment pour se confier à son père.


Cajoline devant faire des courses, Renoan entreprit de commencer les bagages avec ses enfants.

Ce ne fut pas une mince affaire, les jumeaux étant plus au jeu qu’au rangement.

Mais finalement, avant midi, tous les bagages furent prêts.


Allons maintenant à l’écurie préparer les chariots !

En passant sur le palier il prévint Cadwallon, Edonice, Cassandre et Blandine de son retour et que le départ était proche.

Arrivé à l’écurie, il mit les enfants dans la charrette, afin de les protéger des manœuvres avec les chevaux.

Louis l’aida à harnacher les bêtes. Il savait s’y prendre et Renoan était fier de son garçon. Il pourrait sans doute, s’il le voulait, entrer chez un seigneur pour s’occuper des chevaux, il en était capable.


Renoan passa derrière sa vieille jument Pimprenelle avec son harnais, mais la bête, sentant qu’on allait l’harnacher, donna un violent coup de pied. Il le prit en pleine poitrine et alla voler dans la paille, le souffle coupé.

Louis se rua vers son père.


Papa ! Ca va ?

Oh satanée bestiole, si j’en avais pas autant besoin, elle aurait fini depuis longtemps à la boucherie !

Il se tenait la poitrine, reprenant son souffle prudemment.

Aide-moi à m’asseoir s’il te plait, mon fils. Ca va aller, c’est pas grave.

Le jeune homme le releva prudemment et cala une botte de paille derrière son dos.

Dans la charrette, les enfants apeurés s’étaient tus et regardaient la scène, les yeux emplis d’effroi.[u]
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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeSam 15 Aoû - 1:07

Elle s’attendait à trouver Renoan et les enfants dans la taverne, déjà attablés mais non personne, elle monta tranquillement à l’étage, ils devaient être dans les chambres, tant mieux, elle en profiterait pour y poser les achats qu’elle avait fait.
Petit signe de tête à Hubert le tavernier, avant de monter les escaliers d’un pas léger et d’ouvrit la porte de leur chambre, personne, pas de quoi s’inquiéter, ils devaient être à coté. Elle posa ses achats dans un coin et passa dans la chambre des enfants tout en les appelant « mon cœur, les enfants ? »
Rien, ils n’étaient pas là non plus, ou pouvaient-ils tous être ? Peut être avec Blandine ? Un peu inquiète, elle passa dans les chambres et demanda à Blandine, Caddwallon, Edonice et même Cassandre s’ils avaient vu Renoan et s’ils savaient ou il pouvait être. Tous lui firent la même réponse, ils l’avaient vu mais ne savait pas ou il était.
Non pas de raison de s’inquiéter, il ne leur était rien arrivé, ils devaient être surement dehors et elle n’avait qu’à les attendre en bas, ils n’allaient pas tarder.

Aussitôt fait, aussitôt dit, elle se retrouva vite accoudée au comptoir de la taverne saluant Hubert en souriant.


Salut Hubert, alors comment tu vas aujourd’hui ?

J’va ben ma belle, t’va pas rejoindre ton homme et tes mômes dans l’étable ? T’veux une choppe ?

Quelle imbécile elle faisait, ils allaient bientôt prendre la route, il était parti préparer les chariots. Hubert la regardait en souriant, presque moqueur, il voyait à sa tête qu’elle n’avait pas songé à ça.

La choppe s’ra pour plus tard, j’file les rejoindre !

Elle laissa en plan Hubert, et partis d’un pas rapide vers l’étable, ce qu’elle trouva la laissa abasourdi un instant : Renoan assit une main sur son torse, Louis a ses cotés inquiet, et les petits dans la charrette apeurés.

Qu’est ce qui s’est passé ?

Elle s’approchait de Renoan, un regard vers pimprenelle qui venait de bouger, et la lumière se fit…sale bête pensa-t-elle !

Comment te sens tu mon amour ?

Elle était désormais à ses cotés.
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Enored
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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeSam 15 Aoû - 14:04

[Dans une taverne à Joinville] (HRP : ou quand l'ig dévie un peu du RP mais on a l'habitude ...)

La rouquine avait découvert cette taverne 'au hasard' en se promenant dans les rues de Joinville. Le nom lui avait plu : "l'rade de la méduse" et la pancarte d'accueil encore plus.
Citation :
Bodega et Armurerie,

mercenaires, libertaires, revolutionnaires, republicains, et autres raclures d'grand ch'min, z'êtes les bienv'nus, les autres... cassez vous

En poussant la porte, elle avait comprit que les membres de la Zoko Ad Eternam s'y réunissaient régulièrement. Elle espérait y croiser Félina quand elle apprit qu'elle y était tavernière. Ce matin là, elle vint s'y poser pour boire une bière et surtout rassurer Cajoline à sa manière. Elle prit une plume et un parchemin et se mit à écrire.


Citation :
Caline,

Nous suivons toujours les traces de Jean-jean, les nuits de chevauchées étant épuisantes, nous avons fait une pause un peu plus longue que prévue en rase campagne pour récupérer un peu. Les rumeurs vont bon train dans la région. Le colosse ne laisse personne indifférent. Par contre, il semblerait bien que Guillaume soit passé par là il y a quelques temps déjà. La description que les gens m'en donnent semblerait être la bonne.

On se retrouvera à Lyon. Tiens moi au courant de l'avancée de votre parcours et surtout, par dessus tout, soyez prudents.

Enored

La rouquine se relu et attacha le mot à la patte de son corbeau qu'elle envoya vers le Maine, espérant qu'ils trouve rapidement Cajoline. La troupe ne saurait jamais qu'ils avaient fait un crochet par Joinville. Pour les autres, Félina devait être considérée pour morte. C'était le souhait de son amie. Secrètement, la pirate souhaitait plus que tout qu'elle se remette un jour de cette terrible aventure.


(hrp: Caline, pas besoin de publier le texte du RP en gargotte, mais tu peux, si tu veux, insérer la copie de la lettre dans un de tes RP histoire de rassurer toute la troupe)
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Cajoline

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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeDim 16 Aoû - 10:50

Renoan

Renoan vit arriver Cajoline avec un certain soulagement. Lorsqu’elle fut à ses cotés il lui prit la main.

Oh dieu du ciel mon ange, ce que je peux être idiot parfois !

De sa main libre il délaça sa chemise. En plein milieu de sa poitrine, une marque ronde en forme de fer à cheval se dessinait en bleu-noir.

Elle ne m’a pas loupé la vieille carne !

Son souffle était difficile.

Pourtant…. Ce n’est pas la première fois qu’elle me fait ce coup là.

Il était assis, le torse en avant, tenant de comprimer la douleur qui survenait à chaque souffle d'air qui entrait dans ses poumons.

Ne vous inquiétez pas, le temps de reprendre mon souffle et je suis debout.
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Cajoline

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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeDim 16 Aoû - 10:50

Ne vous inquiétez pas, le temps de reprendre mon souffle et je suis debout.

Juste reprendre son souffle…il devait juste reprendre son souffle, mais qu’est ce qui avait bien pu lui prendre de passer derrière la jument sans faire attention, il le savait pourtant qu’elle était vicieuse, ce n’était pas la première fois….Rester calme, elle devait rester calme pour ne pas effrayer les enfants, chose bien difficile alors que sa première réaction, face à la peur qu’elle ressentait devant l’énorme tache noir qui se dessinait sur son torse, était plutôt de le traiter d’idiot , d’imbécile, de….elle n'avait aucune envie de le perdre d’une manière aussi stupide, tout bêtement.

Ne vous inquiétez pas, je suis certaine que votre père va vite sans remettre.


Elle essayait d’être rassurante pour les enfants, tandis que ses mains tâtaient délicatement le torse de son bien aimé à la recherche d’une éventuelle fracture.


Tu me dis si ça te fait mal, j’essaye de savoir si tu as des cotes de cassées ou pire.... –
et pire, c'était l'hémorragie interne, mais ça elle préférait éviter de le dire devant les enfants. Tandis que Renoan acquiesçait, Cajoline s'adressa à Louis qui se tenait là sans trop savoir que faire - Louis tu vas ramener les enfants à l’auberge et les confier à Blandine, et ensuite me ramener ma sacoche qui se trouve dans ma chambre.

Le garçon acquiesça et rapidement prit la direction de l’auberge avec les petits, Cajoline ne disait toujours rien, elle promenait ses mains d’infirmière sur le coté droit lorsque Renoan grimaça plus fortement. Un cote de cassée ou simplement fêlée ? Elle tâta encore, elle lui faisait mal mais il fallait savoir absolument….


Fêlée ! Une cote de fêlée. Tu t’en sors plutôt bien mon amour. - Elle n’y pouvait rien, sa voix était un peu dure, mais elle avait franchement eut peur pour luime refais plus ça, j’ai pas envie de te perdre bêtement à cause d’un coup de cette vieille carne.

Louis revenait à toute allure, un peu essoufflé, il lui jetait-tendait sa sacoche.

Merci Louis, tu as fait vite c’est bien.


Elle farfouilla quelques instants et trouva ce qu’elle cherchait, un baume, encore un aurait dit sa mère…un voil de tristesse passa rapidement, elle en prit un peu dans ses mains et massa doucement le torse de son bien aimé.

Ca va pas guérir ta côte, y a que le temps pour ça, mais c’est juste pour que la jolie tâche que tu as là elle montrait le fer à cheval imprimé en bleu-noir sur son torse- ne s’étende pas trop et ne gonfle plus. Par contre pour la douleur, j'ai rien à te proposer de vraiment utile sauf un ou deux verres de gnôle...
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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeDim 16 Aoû - 10:51

Renoan

Il ferma les yeux lorsque Cajoline l’ausculta, afin de contenir la douleur lancinante qu’elle lui infligeait en appuyant sur l’hématome, mais d’un seul coup la douleur fut plus vive, elle le transperça et il retint un cri de douleur.

Cajoline était en colère contre lui et il le méritait bien. Son inattention lui valait cher, il aurait pu y rester.

Lorsqu’elle eut passé le baume, il la regarda un peu penaud.


Tu as raison mon amour, j’ai été plus que négligent. Il me reste du Calva, ça m’aidera pour le voyage.

Il lui caressa doucement la joue et passant la main derrière la nuque de sa douce, l’approcha de lui pour l’embrasser.

A la prochaine occasion je me débarrasse de cette jument. Elle est bien trop dangereuse.

Il n’osait imaginer ce qui aurait pu se passer si un de ses enfants ou Cajoline avait pris le même coup.

Aidez-moi à me relever, j’suis fin prêt.

Il passa un bras sur les épaules de Cajoline et un bras sur les épaules de Louis et ne pouvant réprimer un gémissement de douleur il se releva grâce à eux.

Ils rentrèrent à l’auberge, Renoan plié un peu en avant, soutenu par sa bien aimé et son fils ainé, sous le regard surpris du tavernier.
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MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeDim 16 Aoû - 12:28

Le soleil était levé depuis peu, éclairant Laval de ses premiers rayons, la découpant sur l’horizon, lui donnant un peu plus de majesté. La ville avait beau avoir un semblant de majesté apporté par le soleil qui l’éclairait de mille feux, Cajoline qui finissait de mettre les affaires dans les charrettes avec Caddwallon était bien heureuse de quitter la ville, cela faisait trop longtemps qu’ils s’étaient arrêtés.

Voilà c’est prêt de mon coté
un regard vers Caddwallon qui lui confirma que du sien aussi, puis se dirigea avec lui dans la taverne on fait comme on a dit, tu t’occupes d’une charrette et moi de l’autre et on attache ton cheval derrière une des deux.

Après l’accident, hier elle avait réfléchi à la répartition des personnes dans les charrettes, Renoan ne pouvant plus conduire sans avoir mal, il fallait une personne pour tenir les rênes de l’autre charrette, l’écossais était venu la rejoindre et ils avaient trouvé la solution : il s’occuperait d’une charrette avec à son bord, Edonice, Blandine et Cassandre et elle, elle prendrait l’autre ou se trouverait toute sa petite famille.

Elle allait ouvrir la taverne lorsqu’un volatile ailé vient se poser près d’elle, lui retirant le message de la pate, elle le déplia tout en entrant dans la salle ou tout leur petit groupe les attendait.
Elle parcourra le message des yeux :


Citation :
Caline,

Nous suivons toujours les traces de Jean-jean, les nuits de chevauchées étant épuisantes, nous avons fait une pause un peu plus longue que prévue en rase campagne pour récupérer un peu. Les rumeurs vont bon train dans la région. Le colosse ne laisse personne indifférent. Par contre, il semblerait bien que Guillaume soit passé par là il y a quelques temps déjà. La description que les gens m'en donnent semblerait être la bonne.

On se retrouvera à Lyon. Tiens moi au courant de l'avancée de votre parcours et surtout, par dessus tout, soyez prudents.

Enored

Elle croisa le regard et la question muette de Renoan,en souriant elle s'adressa à tous …

Je viens de recevoir des nouvelles d’Enored rien qu’à l’évocation de la guerrière l’écossais se renfrognait il semble bien que votre mari, que ton père Guillaume soit passé par là - elle venait de se tourner vers Cassandre et Edonice - il y a donc de fortes chances qu’il soit sur Lyon, on s’y retrouve d’ailleurs là bas, elle nous y attendra avec Henri. Et si on y allait maintenant ?

Cassandre se leva aidée de Blandine, et tous suivirent vers les charrettes, en passant près d’elle, elle arrêta Renoan un instant et lui chuchota « Je réponds à Enored rapidement et je dis au revoir à Hubert et j’arrive ».
Elle s’installa sur le bord du comptoir, et rapidement écrivit une réponse à Enored, en fait il lui suffisait de compléter la lettre qu’elle avait déjà écrite et pas encore envoyé.

Citation :
Eno,

Cette fois ci, nous sommes sur le départ, tu peux savoir comme j’ai hâte, cette impression de tourner en rond à Laval devient insupportable.
Vous avancez vite, le voyage doit etre fatiguant, pensez à vous reposer et faites attention à vous...voilà que je parle comme un vrai maman poule maintenant !

A dans pas longtemps mon amie.

Caline.

Petit rajout de dernière minute, cette fois ci, c’est le départ, enfin ! On se retrouve sur Lyon . Je te donnerais des nouvelles de notre avancé au fut et à mesure. Faites attention vous aussi.
Caline . Laval, le 16 aout 1457

Elle replia son message et l'attacha à la pate de son pigeon, elle l'enverrait rejoindre Enored en sortant de la taverne. Elle se tourna vers le tavernier, celui qui lui avait fait passer le temps avec plus de légèreté pendant l'absence de Renoan.

Au revoir Hubert, et merci pour l'acceuil.


D'rien p'tite blonde, reviens m'voir si un jour t'en a mare d'ton homme!

La jeune femme le regarda en souriant, la main sur la porte, tandis qu'il éclatait de rire, si sa Germaine apprenait ce qu'il venait de lui dire, pour sur il en aurait mal aux oreilles le soir....son rire alla rejoindre le sien, aucun risque qu'elle revienne, non aucun...elle sortit et referma la porte derrière elle.

C'est le sourire aux lèvres, qu'elle monta dans la charrette et fit claquer les rênes, ils partaient enfin.
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Rifkin

Rifkin


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Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.   Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin. - Page 7 Icon_minitimeLun 17 Aoû - 22:59

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Après avoir fuit en ayant laissé Jean-jean seul, après sa mémorable cuite dans la vieille cabane à moitié déglinguer d’un vieux - cabane assez proche de Laval sans l’être trop pour éviter les curieux - Rifkin s’était réveillé le lendemain, vers la fin de matinée, avec un mal de crane épouvantable, pour donner un ordre d’idée sur l’intensité de la douleur, c’était un peu comme si toutes les cloches de plusieurs cathédrales réunies sonnaient toutes en même temps dans sa tête, et cela dès qu’il essayait de faire le moindre mouvement.

Crénon de Diou…- il plongea sa tête dans ses mains sous la douleur qu’il venait de ressentir, il avait eu l’impression d’hurler, sa voix avait résonné dans la tête, la lui vrillant comme des milliers d’aiguilles. Et voilà que pour rajouter à la déchéance qu’il éprouvait, il avait même le plus grand mal à se souvenir de ce qu’il avait fait la veille au soir, un voile noir était tombé sur une partie de sa mémoire. Mais qu’avait-il pu faire? Il avait bu, ça c’était certain vu son mal de crane, il avait tué, vu le cadavre qui gisait sur le sol, cadavre à moitié recouvert de bric et de broc…sans doute une des nombreuses piles de tout et de rien, qui se trouvait là, et dont le but unique dans l’existence était d’atteindre le plafond – Allons donc, comme si une pile de babioles pouvait avoir un but dans la vie ! Mais bien sur que non …- donc une pile instable avait du s’écrouler sur la dépouille du pauvre vieux. Oui et après, avait-il fait autre chose ? Réfléchi, réfléchi Rifkin…rien à faire, il ne se souvenait pas, trop mal au crane pour ça, et sa petite voix qui d’ordinaire si bavarde semblait avoir disparu… "Jamais là quand j’ai besoin "

Encore trop embrumé par les vapeurs d’alcool, encore trop mal au dos – blessure faite par la rousse pour pas changer – pour voyager, pour se venger, pour prendre du plaisir, bref il n’était pas en état de faire quoique ce soit. Il décida donc notre « bon » Rifkin de passer dans cette hébergement tout confort, délicieusement offert par le vieux – vieux qu’il avait fini par remiser dans une armoire vidée de ses effets, comme on remise un objet devenu inutile – il avait donc décidé d’y passer une bonne semaine, qu’il passa à boire, à se soigner, à faire l’inventaire des quelques objets qui pourraient lui servir, à oublier, à se faire oublier, à ruminer sa vengeance, à y réfléchir....

Et enfin, après cette semaine d’isolement, il en sortit. Il se sentait mieux, vigoureux, presque remis à neuf – il n’était pas bête au point de penser qu’une semaine le guérirait de ses différentes blessures – et le retour de sa petite voix était la cerise sur le gâteau, c’est qu’elle lui avait manqué pendant les quelques jours ou il ne l’avait pas entendu - comme quoi on s’attache parfois.
Bref, il sortait de nouveau et reprenait sa place dans le vaste monde, ils avaient bataillé dur, lui et sa petite voix, sur ce qu’ils allaient faire, pour finalement arrivé à un statut quo : il observerait de loin le groupe qu’il avait pisté avec le colosse et s’il voyait l’occasion de se venger de la rousse, et des autres il l’a saisirait !

En ville, se fut un jeu d’enfant d’obtenir des renseignements, quelques sourires par ci, quelques mots aimables par là et il avait eu ce qu’il voulait, désormais, il savait que le colosse était parti, que la rousse et son compagnon l'avaient suivi de peu, le reste du groupe était resté et venait juste de partir pour Mayenne.


Ça va être un jeu d’enfant mon Rifkin * petit rire de sa petite voix*
Oh oui ! *sourire carnassier, et lueur de folie dans le regard* Et je compte bien profiter des donzelles que je croiserais en cours de route !
*éclat de rire* Je te retrouve enfin !
Attention le monde nous voila ! Je suis de retour !

Quittant Laval, une ombre noire sur son cheval partait au galop, dans un éclat de rire démoniaque, quiconque croiserait sa route pourrait faire ses prières…
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Etape du Maine, ou quand la troupe s'arrête enfin.
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