Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 Castel des Rastignac

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Felina
Rastignac
Rastignac
Felina


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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:43

---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mar 08 Jan 2008 19:30 Sujet du message:

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Quand elle cherche a cacher ses charmes, un peu tard se dit il en souriant. Sourire qui quitte bien vite son visage quand il lit la colère dans les yeux de la jeune femme.
Elle n'a donc pas compris visiblement, que le Baron même s'il mettait les formes, n'avait qu'un seul but, la mettre dans son lit.

Je vais enlever ma main mais ne crie pas, je te dirais ce pourquoi je suis là et ensuite tu décidera.

Il plonge son regard dans celui de la jeune femme, tentant d'y déceler ses intentions, hausse les épaules et doucement enlève sa main.
Pourquoi donc se mêle t'il de cela , dieu seul le sait, il risque gros pour une femme qu'il a vu simplement quelques minutes............
Mais il ne supporte pas l'idée que le Baron puisse la prendre de force.
De force tout à coup un doute s'installe, peut être serait elle consentante après tout.
Il poursuit malgré tout.

Je vient te proposer mon aide pour fuir d'ici avant que ne le puisse plus, je connais bien le Baron, crois moi tu sera sienne que tu le veuille ou non.
Si tu veut éviter cela habille toi vite , je te fais sortir du château.

Le regard fixant toujours celui de Vyviane il attend sa réponse.

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Mar 08 Jan 2008 19:50 Sujet du message:

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Il la regarde aller et venir en réfléchissant . Il relève la tête en entendant son cri ,mais trop tard elle est trop loin il ne peut la rattraper, quand elle chute lourdement.

Il se précipite ,mais déjà la robe se teinte de rouge, aucun doute la chute brutale a ré ouvert la blessure.

Sacrebleu ma cousine, cela va t'il?

Question qui reste sans réponse puisque celle ci à perdu connaissance. Quelques secondes d'hésitations, il connaît quelques rudiments de soin, mais rien de suffisant pour une telle blessure.

Il souléve le plus doucement possible la jeune femme, pour l'allonger sur le lit, sans prendre garde au sang qui macule les draps et la robe qui y était étalé.
Il faut un médecin au plus vite, il faut en faire quérir un au village sans délais..........

Tout à coup il se souvient que c'était Vyviane qui avait soigné précédemment sa cousine, par chance elle est a quelques pas de là.
Laissant la jeune femme inconsciente il se précipite vers la chambre pour y chercher Vyviane.

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Mar 08 Jan 2008 22:57 Sujet du message:

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La main sur sa bouche part et elle peut à nouveau parler, mais elle se tait... pour l'écouter.

De la colère, le regard se calme en l'écoutant, il se veut maintenant interrogateur et au fur à mesure, qu'il lui parle, vyvianne ne fronce plus ses sourcils et c'est plutôt de la surprise qu'il doit y lire...

M'aider à m'enfuir ?

Comme il décrit le baron, elle ne peut y croire, ce dernier l'a traité comme rarement un homme ne l'avait traitée jusqu'à maintenant... comme une jeune femme méritant tous les égards.

Et pourquoi vous-je ferais confiance ?
Pourquoi vouloir maintenant m'aider à fuir et pas au camps ?
Pourquoi m'avoir attachée sur cet arbre au lieu de m'avoir mise à l'abri si vous saviez ce que le baron me voulait ?
Dans quoi voulez-vous m'embarquez ?

Elle a beau vouloir être libre, elle ne le veut pas à n'importe quel prix, le regard sur elle de cet homme ne lui plait guère... elle n'aime pas être vue ainsi...

Tournez-vous donc que je sorte, mon bain se refroidit, vous m'expliquerez pendant ce temps-là... je doute que vous vouliez m'attendre dehors...

bien sûr, on ne vous pas appris à frapper avant d'entrer...

Elle aurait du fermer cette porte à clé avant de se glisser dans le bain, mais y-a-t-il seulement une clé sur la porte.

Attendant qu'il se retourne, elle le regarde mi-souriante, mi-air de défi...

Ça y est, j'y suis, vous êtes jaloux... Le baron serait-il content qu'un de ses hommes le trahisse ainsi... qui vous dis que j'ai envie de vous suivre ? ou alors, mieux, le baron vous envoie pour me tester...

Elle n'a que peu confiance en lui... et se demande vraiment le pourquoi de cette aide...

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mer 09 Jan 2008 15:59 Sujet du message:

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C'est a son tour de froncer les sourcils, il vient l'aider et la voilà qui le prend presque de haut comme dans la tente, mais cette fois il n'a pas envie de la menacer, il n'est pas là pour cela.

Ne compare pas les deux situations, nous étions en plein combat, je ne te connaissais pas, ne savait pas si j'avais a faire à un ami ou un ennemi.

Se retourner, il a eut tout loisir d'admirer les courbes ravissantes ,enfin.......il consent a le faire, se mettant face à la porte .
Il devrait partir la laisser, que diable s'occupe t'il de cette affaire, il risque sa vie en est elle consciente?

Arrête de supposer et dépêche toi, si l'on me surprend ici, tu n'aura plus personne sur qui compter .
Bien sur que je ne peut te prouver ma bonne foi, hormis par le fait que je prend un risque énorme pour toi.

Il surveille la porte, jouant machinalement avec une dague a sa ceinture, visiblement sur ses gardes.

A moins que tu ne préfère devenir la maîtresse de Rastignac.

Il a presque craché les derniers mots.

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Mer 09 Jan 2008 19:39 Sujet du message:

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A peine a-t-il tourner le dos qu'elle se lève, sort de son bain et prend rapidement 2 linges, un pour se sécher le corps, qu'elle noue ensuite autour de sa poitrine et un autre qu'elle met en turban sur sa tête pour sécher ses cheveux....

Puis, elle va finir de se sécher devant la cheminée... pendant, elle pense à ce qu'il vient de lui dire... mais elle ne le connait pas cet homme et pourquoi lui faire confiance ?

Vous prenez un risque pour moi ? et moi, en vous suivant, je prend pas un risque peut-être... Soyons réaliste, le baron m'attends surement en bas pour le diner et je n'ai que peu de temps...

si vous vouliez me faire échapper, il aurait fallu que vous vous y preniez en pleine nuit...

Elle réfléchit un instant avant de reprendre.

he, non, pas possible, d'après vos dires, je ne serais pas seule... le baron...

Elle aspire qu'à de la tranquillité, elle ne peut imaginer le baron dans la peau d'un monstre comme il l'entends, c'est avant tout un père qui doit souffrir de l'enlèvement de ses filles... et puis Cassandre, elle ne peut la laisser ainsi... Elle s'est promis à elle-même de passer la voir pour examiner sa cicatrice...

Enfin séchée, elle va prendre la robe en soie or et bleue posée sur le lit et l'enfile sur son corps... La robe glisse et épouse parfaitement son corps svelte comme si elle avait été faite pour elle... Elle noue le lacet de la robe, puis glisse ses pieds dans de ravissants escarpins de satin.

Puis les cheveux dénoués, elle achève de les sécher près du feu et va ensuite à la coiffeuse pour finir de se préparer...

En passant à côté de lui, elle le pousse doucement pour pouvoir passer...

Enfin, installée à la coiffeuse, elle entreprends de démêler ses longs cheveux avec un peigne en ivoire incrusté de pierre..

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Jeu 10 Jan 2008 19:41 Sujet du message:

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Elle tergiverse et cela comment à l'agacer.
Quand elle continue de s'habiller tranquillement comme si de rien n'était les sourcils se froncent.
Elle ne le croit pas visiblement, pense le Baron un galant homme, galant il le sera tant qu'il aura ce qu'il désire, sinon comme il l'a toujours fait il le prendra .
Quand elle le pousse doucement pour passer , il se retient pour ne pas la gifler à la volée.

Il s'est trompé sur celle ci, il l'a cru différente , ce n'est qu'en fait une péronnelle ,intéressé par le luxe et la vie de château.
Son sourire narquois revient sur ses lévres.

Comme tu voudra ma belle, remarque d'habitude quand il se lasse d'une femme il en fait souvent cadeau......... tu a intérêt à te montrer experte pour retenir son attention.

Sans attendre la réponse,il se dirige rapidement vers la porte, mais s'arrête net en entendant un pas pressé dans le couloir.
Pas besoin d'un dessein il s'agit du Baron qui revient .

Sa retraite est coupée, il n'a plus le temps de fuir par la fenêtre.
Alors qu'il se cache derrière un des lourds rideaux de la fenêtre la porte s'ouvre .........................
Ses dagues sont sorties, prêt a frapper, s'il est découvert, l'amitié ne suffira pas, il devra tuer ou être tué.

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1181
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Ven 11 Jan 2008 11:05 Sujet du message:

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Cassandre revint lentement à elle, comme sortie d'un rêve. Elle sentit le moelleux d'un lit sous elle et ouvrit les yeux.

Elle était dans une chambre... Il lui fallut quelques instants, pour se souvenir. L'attaque du campement, le Baron son cousin, le Castel, la glissade et cette douleur...

La jeune femme se relèva légèrement juste pour voir son ventre et la tache de sang qui s'y érait répendue. Lentement, en évitant le moindre geste inutile, elle défit une manche de sa robe, puis l'autre, et descendit le tissu jusqu'à la taille. Elle lèva ensuite sa chemise, la coinça sous son menton et regarda sa blessure.

Elle s'empara d'une taie d'oreiller près d'elle et passa le linge sur le sang qui avait jailli.

"Bordel !"

Cassandre rougit aussitôt après avoir prononcé le mot.

"Et voilà quelques mois avec des bandits, et je me mets à parler comme il ne sied guère à mon rang."

La jeune femme serra les dents en se relevant un peu plus pour voir les dégats.

"Seulement deux points qui ont cédé et avec un peu de courage je pourrai me le faire moi même."

Cassandre se laissa retomber en arrière avant d'hurler :

"AU SECOURS ! A L'AIDE !"

Elle avait seulement besoin qu'on lui nettoie la plaie et d'un fil et d'une aiguille. N'était elle pas infirmière ? Le courage, il allait lui falloir le puiser en elle.
_________________

Pseudo IG : Farena

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Ven 11 Jan 2008 16:44 Sujet du message:

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Vyvianne a froissé Garett, elle s'en veut presque, il a l'air sincère mais elle a peur, qui croire ? En qui peut-elle avoir confiance ? en cet homme ? en Enguerrand, ce père qui doit souffrir par l'enlèvement de ses filles...

Ses dernières paroles dites la choquent... il en fait souvent cadeau, mais à qui ?

L'interroger, elle en a pas le temps, Garett a entendu des pas dans le couloir et il est parti se cacher... Apeurée, Elle se lève alors, laissant le peigne sur la coiffeuse, et se dirige vers la porte...

Au passage, elle remet en place le rideau, permettant ainsi à Garett d'être moins visible et se dirige vers la porte qui s'ouvre...

Son corps cache la vue des rideaux...

Le baron est là devant elle... Son regard à elle se fait interrogateur...

Le baron lui explique la situation...

Affolée, elle ne le laisse pas le temps au baron de réagir, ayant peur pour Cassandre et peur pour ce que le baron pourrait découvrir dans sa chambre...

Et si Garett lui disait la vérité ?

Elle prends le bras du baron pour s'appuyer dessus afin de marcher plus aisément avec sa cheville blessée et elle l'entraine pour qu'il la conduise auprès de Cassandre.

L'appel à l'aide de Cassandre les font se hâter et bien vite, ils arrivent tous les 2 dans sa chambre...

Cassandre est allongée sur le lit, sa chemise est relevée, du sang coule de sa cicatrice...

Vyvianne lâche le bras du baron et se précipite vers elle... elle regarde et comprend la situation...

Enguerrand, faites quérir de quoi nettoyer cette plaie, de l'alcool, du fil et une aiguille... s'il vous plait...
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Felina
Rastignac
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Felina


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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:44

fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Ven 11 Jan 2008 20:00 Sujet du message:

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Quand elle ouvre la porte il est frappé par sa beauté que met parfaitement en valeur la robe qui laisse les épaules nues et un décolleté très révélateur.Il félicitera Fanchon elle a parfaitement choisie la robe.
Une bouffée de désir l'envahit qu'il contient à grand peine, si sa cousine n'était pas en danger..........

D'ailleurs un gémissement de douleur le lui rappelle, en quelques mots il dresse le tableau de la situation, les voilà en quelques instants dans la chambre ou l'assurance professionnelle de la guérisseuse prend immédiatement le pas.

Hélant un serviteur il fait quérir les demandes de Vyviane.

Malgré la situation , il ne peut détacher son regard de la jeune femme, la détaillant avec soin. Il l'avait trouvé pleine de charme , désormais il la trouve éminemment désirable.

Laissez moi vous aider madame, merci à nouveau de votre aide, je saurais vous en être grès.

Il s'approche du lit a son tour .

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1181
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Dim 13 Jan 2008 18:56 Sujet du message:

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A ses cris, Cassandre vit arriver son cousin et la jeune femme qui l'avait secourue la première fois. La nonne n'aurait pas de grand moment de bravoure, et elle respira beaucoup mieux.

"Je suis heureuse de vous voir, Damoiselle."

Cassandre ne put s'empêcher d'insisiter sur le dernier terme, tant les regards de son cousin sur la jeune femme la surprirent. Et si Guillaume avait raison ...

"J'ai rouvert la plaie, d'une maladresse lors de mon bain. Je crois que deux points ont sauté."

Cassandre ferma les yeux, se rallongeant dans les draps avant de reprendre :

"Mon cousin, un petit verre de quelque chose de fort serait le bienvenu. Cette fois, je serai bien consciente."
_________________

Pseudo IG : Farena

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Dim 13 Jan 2008 20:45 Sujet du message:

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L'incident semble bien moins grave qu'il n'aurait pensé dans un premier temps, même si la blessure est ré ouverte, sa cousine semble déjà reprendre un peu le dessus.

Il sursaute presque quand elle lui adresse la parole, tout absorbé qu'il était a observé l'autre jeune femme.

Pardon ma cousine, un alcool fort oui bien sur , si vous me laisser deux minutes je vous amène cela.

Sans attendre il sort pour aller quérir dans sa chambre à quelques pas de là une vieille bouteille d'armagnac .
Il prend un verre, puis se ravise, en prend trois au final.

Après les péripéties des derniers jours un petit remontant fera du bien a tout le monde.
En retournant vers la chambre de sa cousine , il se demande ou en sont la guerrière et le serpent, ses filles ne devraient plus tardées à lui être ramenées désormais.

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Dim 13 Jan 2008 21:41 Sujet du message:

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Le baron répond à sa demande et envoie un serviteur chercher tous ce dont elle a besoin.

Etant complètement absorbée dans ce qu'elle fait, elle ne voit même pas le regard insistant du baron sur elle et entends à peine ses paroles.

Cassandre lui parle après le bref examen qu'elle a fait... Vyvianne esquisse un maigre sourire lui faisant signe de se laisser faire.

Ne bougez pas, je m'en occupe...

Et lorsque le baron s'en va pour quérir un remontant pour Cassandre, elle en profite pour se pencher vers elle et lui dit tout bas et assez rapidement.

Merci de n'avoir rien dit à votre cousin pour l'origine de la plaie, je ne sais pas ce qu'il s'est passé avant mon arrivée au camp et...

En dire plus, elle ne veut pas se faire surprendre par le baron, aussi elle se tait, lui adressant un large sourire pour la réconforter.

Ne vous en faites pas, tout ira bien. je vais vous soigner.

Le serviteur revient avec ce qu'elle a demandé, elle nettoie la plaie avec l'alcool et du tissu, faisant ainsi une plaie propre lui permettant de pouvoir recoudre dès que Cassandre aura le verre demandé.

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---fromFRlouiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007
Messages: 66

Posté le: Dim 13 Jan 2008 23:07 Sujet du message:

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Louiggi errait dans le château sans trop savoir que faire. Il avait vu la fameuse cousine et la prisonnière entrer dans le Castel, et depuis toute l'agitation tournait autour de ces deux là. Il avait croisé Fanchon qui remontait des géôles et quelque chose lui disait de se méfier de la gouvernante.

Et, pour avoir écouté en de nombreuses circonstances son instinct, Louiggi savait qu'il éviterait de croiser la route de la bonne. Mathurin était apparemment sauvé, mais quelqu'un manquait à l'appel, quelqu'un dont personne ne se préoccupait.

Le guerrier gagna à nouveau les écuries et annonça à un lad :

Je repars pour le campement des mercenaires. Il y avait avec nous une jeune fille brune, perdue dès le début, je vais tâcher de la retrouver.

L'instant d'après, l'archer, armé, quittait le château pour tenter de retrouver Adelinda.

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1181
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Lun 14 Jan 2008 21:21 Sujet du message:

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A sa requête, Cassandre vit partir son cousin à la recherche d'un quelconque alcool. Elle allait en profiter pour faire part de ses doutes à l'herboriste mais celle-ci plus rapide commença, avant de la rassurer sur son état.

"Je vous fait entièrement confiance pour la plaie. Sans cet incident, elle ne se serait pas ouverte."

La jeune femme lança un coup d'oeil vers la porte, par laquelle Rastignac n'était pas encore réapparu.

Cassandre en profita pour saisir la main de Vyvianne qui nettoyait sa plaie.

"Ecoutez-moi, nous n'aurons peut-être pas d'autre occasion de nous parler. Je ne connais pas mon cousin. Il m'a faite sortir du couvent après la mort de sa femme pour élever ses filles."

La nonne parla vite, ne laissant pas le temps à son interlocutrice de répondre.

"J'ignore le genre d'homme qu'il est. Mais les brigands qui nous ont enlevées prétendent qu'il vaut encore moins qu'eux et qu'il aurait fait subir les pires traitements à une certaine Judith dont le corps serait quelque part dans ce Castel, sans avoir reçu de sépulture."

Cassandre se tut, craignant d'entendre la porte s'ouvrir sur son cousin, mais personne encore n'entra.

"Méfiez vous ..."
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Pseudo IG : Farena

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Lun 14 Jan 2008 22:31 Sujet du message:

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Vyvianne, sentant sa main saisie, arrête de nettoyer la plaie et regarde Cassandre. Au fur et à mesure qu'elle lui parle, cette dernière blêmit... Deux personnes qui la mettent en garde contre le baron...

Ainsi donc Garett disait vrai, pourquoi ne l'a-t-elle pas écouté ? Si, elle sait, le baron lui ayant paru quelqu'un de sensible, d'attachant, surtout avec ses airs protectrices vis-à-vis d'elle...

Elle tremble quelque peu... Garett - Cassandre, est-ce une coïncidence ou est-ce la réalité ?

Fuir cette pièce pour retrouver Garett et s'enfuir si telle est la réalité, elle ne le peut, le baron va revenir et surtout, Il y a Cassandre, Cassandre qu'il faut soigner, et recoudre...

Face à ces paroles, elle ne peut qu'acquiescer, et lui répondre calmement et surtout une phrase banale pour ne pas éveiller les soupçons du baron si celui-ci venait à entrer dans la chambre mais compréhensible d'elles seules...

Ne vous en faites pas, vous pouvez me faire confiance.

La voix se veut rassurante mais elle a peur au fond d'elle même ne voulant finir comme cette Judith.

Et pour se donner du courage et rassurer Cassandre sur la suite des opérations, elle serre fort sa main.

Dès que votre cousin sera là, je vous recoudrais.

Et dans sa tête, elle espère pouvoir revenir plus tard dans sa chambre ou tout au moins voir Garett et lui demander s’il en est encore temps pour qu'il veille sur sa protection, à défaut de la fuite. La peur est non seulement pour elle mais aussi pour Cassandre... Les deux femmes doivent s'entraider pour ne pas faiblir...
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Felina
Rastignac
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:44

---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Mar 15 Jan 2008 19:11 Sujet du message:

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Cassandrde eut l'impression que Vyvianne la comprenait.

Ainsi, l'herboriste aussi aurait des doutes sur les intentions de son cousin. S'il était le monstre que Guillaume avait tenté de lui expliquer, Cassandre savait qu'elles étaient en danger.

Elle avait beau être naïve, elle devinait que Vyvianne passerait dans le lit de son cousin, de gré de préférance, de force sans beaucoup d'importance. Et elle ?

Avait-il suelement pour but de lui faire élever ses filles ?

Cassandre frisonna, non de douleur mais de peur.

"Vous devez sortir de ce château sous un prétexte ou un autre. Pour ma part, il est mon cousin ..."

La nonne ne s'imaginait pas prendre la fuite face à son cousin. Il était sa famille et s'enfuir serait renier Cassandre de Blayac, son rang, son propre sang.

"Avez vous de la famille ? Vous pourriez avoir à rassurer quelqu'un ?"


Cassandre espéra que sa compagne d'infortune n'était pas aussi dénuée d'amis et de parents qu'elle. Qui à l'heure actuelle pouvait s'inquiéter d'elle ? Guillaume peut-être ...

Un doux sourire apparut alors sur son visage.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Mer 16 Jan 2008 22:23 Sujet du message:

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Rapide passage dans la chambre pour récupérer l'alcool et il est de retour, il pénètre dans la chambre sans frapper.
Pose la bouteille et les trois verres sur un petit guéridon proche du lit.
Il surprend sur les lévres de sa cousine un sourire fugace qu'elle s'empresse d'estomper.

Et bien ma cousine je vois à votre air réjouis que vous allez déjà mieux.

Pourtant la blessure est encore à refermer, il ne comprend guère le pourquoi de ce sourire angélique qu'il a surpris aux lévres de la jeune femme.

Bien j'ai porté trois verre je pense que nous avons tous besoin de remontant .
Ensuite je vous aidrai chére Vyviane si vous le souhaitez.

Joignant le geste à la parole il emplis les verres et en tend un a chacune.

A notre victoire sur ses brigands, au retour prochain de mes filles et ............un fin sourire vient à ses lévres, à votre beauté et votre grâce mesdames.

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Jeu 17 Jan 2008 00:06 Sujet du message:

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Vyvianne est sur le point de répondre à Cassandre lui dire qu'elle ne peut sortir comme cela sans éveiller le moindre soupçon, pas maintenant mais que dès qu'elle le pourra, elle le fera... et surtout, elle ne le peut le faire seule et a besoin d'un allié...

Mais elle n'a pas le temps d'ouvrir la bouche et heureusement surtout, car le baron revient dans la pièce avec le remontant demandé.

Il semble quelque peu s'étonner du sourire de Cassandre.

Je réconforte votre cousine, avant que je ne lui fasse mal en la recousant.

Il lui propose son aide, d'une manière poli et charmante... Comment cet homme peut-il être l'homme horrible que Garett et Cassandre, d'après les brigands, disent être ? Elle a du mal à croire tout ceci...

Elle ne sait plus trop où elle en est... Garett, Cassandre, ou le baron, qui dit la vérité ? Qui croire ?

Elle ne connaissait aucun, il y a seulement 2 jours, cela va un peu trop vite pour elle et pour se donner le courage de continuer, elle prend le verre que lui tends le baron, le lève pour trinquer avec lui et boit cul sec...

Ne pas lui déplaire, elle se souvient des paroles de Garett...

Elle regarde tour à tour, Cassandre et son cousin...

Merci de votre proposition d'aide, Enguerrand, j'en ai grand besoin en effet, la fatigue des derniers évènements me pousse à l'accepter. Donnez quelque chose à votre cousine à mordre pendant que je la recouds et surtout empêcher là de bouger.

Joignant la paroles aux actes, elle prend du fil et une aiguille et passe cette dernière dans le fil.

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1181
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Jeu 17 Jan 2008 11:00 Sujet du message:

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Cassandre frissonna légèrement à l'entrée de son cousin.

Il était toujours aussi aimable et pourtant, quelque chose la faisait le craindre. Peut-être était ce simplement les paroles trop souvent répétées de Guillaume ?

La jeune femme prit le verre qu'on lui tendait, en souriant aimablement :

"Je vous remercie mon cousin pour cette attention."

Comme elle trempait ses lèvres dans la boisson, Cassandre fixa son regard bleu dans celui du Baron. Etait-il un homme outragé, qu'une maîtresse avait trahi et dont on a enlevé les enfants, ou un véritable monstre qui n'a que ce qu'il mérite.

Cassandre voit Vyvianne tout préparer et alors que l'aiguille s'approche de sa peau, l'idée lui vint.

Judith !

Elle était la clé du mystère. Il fallait trouver son corps ou sa sépulture, et Cassandre avait une idée sur qui pourrait bien la renseigner.
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Pseudo IG : Farena

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Jeu 17 Jan 2008 16:27 Sujet du message:

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Fanchon avait entendu les cris de la cousine, elle s'était précipitée des géôles mais elle avait vu l'herboriste, suivie du baron, être plus rapide qu'elle.

La gouvernante s'était plaquée contre le mur, dans un renfoncement, personne ne l'avait vue. Elle souleva alors une tenture et se faufila par un étroit passage. Le baron et elle aimaient beaucoup ce passage étroit qui permettait d'entendre tout ce qui se passait dans les chambres.

Et si les débuts de la conversation la lassèrent vite, l'entretien entre les deux femmes fut des plus intéressant.

"Tiens donc les mignonnes, on aurait des doutes... On devrait pouvoir s'arranger, sinon ..."

La gouvernante reporta sa main sur la fiole dans sa poche avant de se concentrer à nouveau sur ce qui se passait dans la chambre. Elle devait rencontrer une des deux femmes seule à seule.

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Dim 20 Jan 2008 16:21 Sujet du message:

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Les deux jeunes femmes acceptent avec un plaisir visible le verre d'alcool réconfortant.
Comme lui elles ont peu dormis ces derniers temps.
Les stigmates des deux derniers jours commencent à se voir sur les traits des jeunes femmes, la fatigue , la tension, la peur........Mais malgré tout elles font encore face , sans faiblir.

Enguerrand, il sursaute presque à son nom prononcé par Vyviane, cela fait si longtemps que personne ne l'appelle plus ainsi.
Sensation étrange qu'il a du mal à définir, agréable et irritante à la fois.
Mais la jeune femme à besoin de ses services pour recoudre sa cousine, il n'est pas l'heure aux rêvasseries.

Un rapide coup d'oeil dans la pièce et il s'empare d'un morceau de cuir épais , il vient s'asseoir pres de Cassandre, prend la tête de sa cousine sur ses genoux et lui glisse délicatement le morceau de cuir entre les dents.
Il sait qu'elle ne crierait pas même sans cela, ils sont du même sang, de la même race, il l'a vu de suite dans les yeux de la jeune femme.

Je suis prêt Vyviane quand vous voulez.
N'hésitez pas a serrer ma cousine si vous en éprouvez le besoin.

Sans attendre il s'empare de ses mains pour les maintenir afin que la guérisseuse puisse agir en toute quiétude.
Pendant que Vyviane opère, il porte son regard de l'une à l'autre, différentes certes, mais rivalisant de charme et de beauté. Difficile de déterminer laquelle de ces deux femmes lui plaît le plus.

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---fromFRgarett



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Posté le: Dim 20 Jan 2008 17:44 Sujet du message:

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L'arrivée du Baron a coupé court à l'explication, il serre sa dague prêt à agir s'il est découvert, mais si elle ne semble pas l'avoir crut elle ne semble pas non plus vouloir le dénoncer.
Pourquoi ne pas l'avoir trahi d'ailleurs alors qu'elle ne voulait l'écouter, les femmes décidément sont parfois bien difficile a suivre .

Rapidement la jeune femme et le Baron quittent la pièce, la cousine encore blessée apparemment.
Il attend quelques instant pour s'assurer que la voie est libre, va pour sortir, se ravise, peut être devrait il rester caché ici, il parierait sa fortune qu'à un moment ou un autre ces deux là vont revenir ici.

Mais que fera t'il si la jeune femme est consentante et se donne au Baron de son plein gré?
On ne peut sauver les gens malgré eux non plus.

Il sort de la pièce rapidement, s'éloigne dans les couloirs, il va continuer à veiller , il connaît le Baron, il a vu dans son regard l'intérêt qu'il portait à cette femme. Il la fera sienne de gré ou de force.

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Vyviane



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Posté le: Lun 21 Jan 2008 15:59 Sujet du message:

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Vyvianne voit à peine le sursautement que fait le baron... étant très préoccupée par les révélations de Cassandre...

Elle observe ce dernier préparer tout ce qu'il faut pour aider sa cousine à passer ce douloureux moment...

Dernier regard à Cassandre, dernier sourire pour lui dire que tout va bien...

2 points et c'est tout, ça devrait aller vite...

Dernier regard au baron, regard plongé dans son regard, le remerciant de son aide et lui demandant d'une simple interrogation par les yeux si elle peut y aller...

Ayant fait tout ce qu'il y a lieu d'être, elle s'assit au bord du lit, s'approchant de Cassandre, de sa main gauche, elle resserre les deux peaux pour faciliter les points...

Puis, en même qu'elle respire un grand coup, elle plante fermement son aiguille de la main droite dans la première peau, puis dans la seconde, avant de tirer sur le fil pour refermer la plaie... quelques gouttes de sang apparaissent sur la peau...

Elle répète l'opération préférant ne pas regarder Cassandre pour ne pas voir sa douleur...

Puis, les deux points faits, elle coupe le fil... prend un linge pour effacer le sang qui s'est échappé de la plaie...

Regard qui se lève vers Cassandre, elle approche sa main de la sienne pour la réconforter et lui sourit...

Voilà, c'est fait, désolé de vous avoir fait mal.... reposez-vous maintenant...

Elle sourit au baron, lui faisant signe qu'elle a terminé avec sa cousine... Puis, elle s'essuie les mains tâchés par endroit de sang... ce rouge que depuis 2 jours, elle voit... La tension se relâche...

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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: Lun 21 Jan 2008 23:16 Sujet du message:

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Cassandre était là, attendant la douleur qu'elle savait bientôt ressentir.

Sa tête sur les genoux de son cousin, le cuir entre les dents, elle sentit avec appréhension les doigts de Vyvianne se poser sur elle.

Elle ne voulait pas pleurer, ou encore moins hurler sa douleur. Un sang noble coulant dans ses veines, et elle saurait s'en montrer digne. Elle mordit un peu plus dans le cuir, à s'arracher la mâchoire, mais un faible gémissement seulement s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle sentit l'aiguille s'enfoncer dans sa chair.

Au deuxième point, elle devint plus pâle que les draps sur lesquels elle était étendue. S'il y avait eu un troisième point, elle se serait évanouie mais Cassandre ne cria pas.

Comme Vyvianne la rassurait, la jeune femme blessée lui adressa un timide sourire.

"Je vous remercie de vous donner tant de mal pour moi."

Puis se tournant vers le Baron :

"Je suis désolée de vous causer autant de soucis mon cousin. Décidément la vie hors du couvent, n'est point de tout repos."
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---fromFRFanchon



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Posté le: Mar 22 Jan 2008 14:53 Sujet du message:

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Fanchon sortait maintenant discrètement de sa cachette.

Le Baron et la guérisseuse ne tarderaient plus guère à quitter la chambre de la cousine et elle devait profiter de l'instant pour convaincre la nonne de quitter le château.

Puisque les deux femmes avaient des doutes sur l'honneur de son Baron, elle allait leur donner les preuves. Que l'herboriste devienne la future maîtresse ne faisait que titiller sa jalousie, mais que l'autre puisse lui donner un héritier ...

Fanchon n'avait pas fait exécuter les quatre gamines pour rien. Marion deviendra l'héritière, elle se l'était promis.

Et comme elle descendait précautionneusement l'escalier qui menait aux géôles, la gouvernante se demanda où en était la guerrière et si les gamines respiraient encore.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:44

---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Mer 23 Jan 2008 22:05 Sujet du message:

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Vyviane fait merveille sur une blessure encore si récente elle arrive à reprendre presque de façon invisible la nouvelle déchirure.
Il sent les mains de sa cousine se serrer fortement sur les siennes ,elle gémit légèrement mais ne perd pas conscience, malgré que la douleur déchire son regard candide.
Elle a du chien , du caractère ,il admire son courage.

La guérisseuse son travail fini lui sourit , s'essuie les mains tant bien que mal sur un tissu propre apporté pour cela.
Elle respire lentement pour calmer la tension de l'intervention .

Du soucis ma cousine, mais fi donc voyons, c'est moi qui vous doit des excuses, ces brigands vous ont enlever pour me nuire, je suis donc en partie responsable des malheurs qui vous arrivent.
Mais n'ayez crainte il le paieront et vous n'aurez pas à faire à un ingrat.¨
Pour l'instant nous allons vous laisser vous reposer quelque peu, si vous le voulez je vous ferais porter votre repas dans la chambre , si vous vous sentez trop faible pour venir le partager avec Vyviane et moi même.

Se tournant vers la jeune femme.
A nouveau merci ma chére , vos talents nous ont été de la plus grande utilité.
Je pense qu'un brin de toilette s'avère à nouveau nécessaire hélas, peut être même devriez vous passer une autre robe.
Venez laissons ma cousine prendre quelque repos.

Après un salut de la tête à sa cousine, il entraîne la jeune femme à nouveau vers sa chambre ,la prenant délicatement par le bras.

Chére Vyviane qu'aurions nous fait sans vous, décidément je vous dois beaucoup, demandez moi une faveur je vous l'accorde .........suspendant ces paroles il reprend en souriant , non j'ai trouvé laissez moi vous faire un cadeau qui je pense vous plaiera et vous ira à merveille.

Laissant la jeune femme à la porte de sa chambre.

Je revient dans quelques minutes , le temps pour vous de vous rafraîchir.

A grands pas il gagne sa propre chambre distante de quelques pas.

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Jeu 24 Jan 2008 12:18 Sujet du message:

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Sa tâche accomplie, le regard de Vyvianne va du baron à Cassandre, l'un et l'autre semblent fort : l'un parce que son visage est impassible malgré l'enlèvement de ses filles et l'autre parce que elle a à peine gémit lorsque Vyvianne l'a recousu... et puis, pour elle, même si elle avait gémit, elle n'aurait pas pris cela pour un signe de faiblesse... c'est humain et elle préfère cette réaction plutôt que celle qu'a eu la brute epaisse, jean jean, pas de réaction alors qu'elle a tout fait pour qu'il en ait une...

Le baron parle de repas, c'est vrai qu'il est bien loin son dernier repas à elle et même si elle voudrait que Cassandre les rejoigne pour ce dernier afin d'éviter d'être seule avec lui, Vyvianne sait parfaitement que le plus raisonnable pour Cassandre, c'est qu'elle reste allongée à se reposer.

Au pire, Vyvianne pourra toujours dire que cette dernière doit être veillée... enfin, elle verra bien comment la situation va évoluer, pour l'instant, elle est calme, appréciant les remerciements du baron.

Mais c'est tout à fait normal, je n'allais pas laisser votre cousine ainsi.

La toilette nécessaire ? elle regarde l'état de la robe...

oui, je verrais cela alors.

Avant de quitter la pièce, elle se tourne vers Cassandre.

Reposez-vous, je reviens vous voir plus tard.

Elle prend à nouveau appui sur le baron pour se déplacer et rougit légèrement en entendant ses paroles.

Ce que vous auriez fait sans moi ? Enguerrand, vous l'auriez recousu, vous m'avez dit que vous aviez quelques notions de soins...

Elle lui sourit, il lui propose de lui accorder une faveur, elle va pour le lui dire ce qu'elle veut : qu'on prévienne Anne de l'endroit où elle se trouve, cette dernière devant être inquiète pour elle, mais il lui en laisse pas le temps que déjà il a trouvé une idée pour la remercier, il s'en va, la quittant un instant pour lui permettre de se rafraichir.

Elle pénètre dans la chambre et sa première réaction une fois la porte refermée est d'aller voir si Garett est toujours derrière le rideau, mais rien, il a quitté la chambre. Elle soupire, elle le croisera surement dans les couloirs et lui demandera de veiller sur elle alors.

Elle ne sait vraiment plus qui croire, quoi croire. Le baron, un monstre, non, il adorable avec elle, prévenant, reconnaissant... mais d'un autre côté, deux personnes l'ont mise en garde.

Profitant de ces instants de solitude, elle s'enlève le sang qu'elle avait sur les mains puis la robe étant tachée, elle va ouvrir l'armoire pour trouver autre chose.

Et là, devant elle, sont suspendues des robes toutes plus belles les unes que les autres, faites dans de riches tissus aux couleurs chatoyantes...

Elle en choisit une à son convenance, elle l'aurait bien voulu plus simple, mais cela n'existe pas dans ce castel apparemment ...

Elle change de robe et achève de boutonner cette dernière quand elle entends à nouveau des pas dans le couloir...et que l'on frappe à sa porte.

Entrez

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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: Jeu 24 Jan 2008 23:37 Sujet du message:

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Le Baron et Vyvianne avaient quitté sa chambre, et Cassandre put se laisser aller dans le lit. Maintenant qu'elle était seule, elle laissa couler quelques larmes sur ses joues.

Quelques pleurs de douleur pour les chairs qui tiraient son ventre grâce au fils que l'herboriste avait à nouveau tendu.

Quelques larmes aussi pour cette tension qui ne la quittait plus guère. Elle ne savait plus de quel côté était la vérité et qui elle devait croire. Si son cousin était réellement un brave Baron, accepterait-il qu'elle quitte les ordres ? Et Guillaume, l'aiderait il vraiment à être une femme libre ?

Marquée par toutes ses années de couvent, Cassandre en appela tout de même à Aristote :

"Aidez moi Seigneur à emprunter la bonne voie, celle de la sagesse et de la justice. Je sais parfaitement que je veux quitter le rang de vos servantes mais je crois toujours en votre puissance et en votre amour. Montrez moi le chemin, Seigneur."

La jeune femme, resta là un instant, attendant que quelque chose se produise ...
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Sam 26 Jan 2008 16:10 Sujet du message:

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A peine quelques minutes pour trouver ce qu'il cherche dans sa chambre, un écrin de satin.
Il le glisse dans son pourpoint et regagne à grands pas , la chambre voisine.
Il va pour entrer mais arrête son geste, son absence a été trop courte pour qu'elle est eut le temps de se changer, il pourrait entrer et profiter de l'occasion, mais pour une fois il a envie de prendre son temps, ne rien brusquer.

Il patiente quelques minutes le temps qu'il juge nécessaire à la jeune femme pour se nettoyer et changer de robe.
Frappe et entre au moment ou elle répond.

Elle finit à peine de boutonner la nouvelle robe qu'elle vient de passer, plus simple que la précédente mais dont la couleur s'harmonise au mieux avec ses cheveux blonds et sa peau claire.

Vous êtes ravissante chére vyviane , cette robe vous va à ravir, elle est désormais votre ....

Il s'approche sourire aux lévres, regard appréciateur, la prend doucement par la main pour l'amener devant le grand miroir .Passe derrière elle.

Je vais vous demander de fermer quelques secondes les yeux.

Il lit la surprise dans son regard dans la glace, mais au bout de quelques secondes d'hésitation elle ferme les yeux.
Il prend l'écrin dans son pourpoint en sort un collier d'or et de rubis, en défait le fermoir, avant de le passer délicatement au cou de la jeune femme, laissant glisser ses doigts sur la peau tendre du cou un peu plus que de nécessaire.

Ouvrez les yeux ma chére.
Quel magnifique écrin que votre peau pour ce bijoux, on le croirait créé pour vous.

Il guette dans le miroir le regard de la jeune femme.

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Sam 26 Jan 2008 18:22 Sujet du message:

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La porte s'ouvre et c'est le baron qui entre... un regard de celui-ci et une simple phrase lui prouve que Vyvianne a fait le bon choix quant à sa tenue...

Elle rougit un peu en esquissant un sourire, et a à peine le temps de le remercier que déjà, il l'entraine doucement vers le miroir, lui demandant de fermer les yeux.

Vyvianne fronce les sourcils se demandant bien pourquoi mais ne pose aucune question, bien qu'elle en serait tentée et ferme les yeux tout en réfléchissant.

Elle sent sur son cou ses mains qui s'activent et qui glissent une chaine froide autour de celui-ci avant de s'attarder sur son cou... Elle frémit sous le contraste entre la chaleur des mains et la froideur de la chaine.

Puis, à sa demande, elle ouvre les yeux, regardant dans le miroir le changement opéré... Elle écarquille les yeux étonnés de voir ce qu'elle a autour de son cou... Elle a du mal à réaliser, elle va toucher le somptueux bijou pour s'assurer de sa présence... même dans ses rêves les plus fous, elle n'aurait jamais pensé porter un jour un tel bijou... Elle le détaille, touche les pierres rouges, précieuses sans aucun doute...

Puis, son regard d'azur vient se poser sur le baron par le biais de la glace... Elle ne sait que dire, on ne lui a jamais offert un tel cadeau même pour la remercier de soins qu'elle a fait... A ce moment-là, elle ne peut croire que le baron est le monstre que lui a dépeint Garett... une question néanmoins lui brule les lèvres : qui est Judith ? sa bouche s'ouvre pour la poser mais elle se ravise, la referme...

Mais, ne voulant qu'il se doute de quelque chose et surtout qu'il change d'humeur face à elle... Elle prononce les mots suivants mêlés d'émotion, de gratitude, d'hésitation...

Mer...ci..., mais c'est trop... je ne méritais pas autant pour avoir soigné votre cousine... je ne peux accepter.

Mais en prononçant ces derniers mots, elle dit plus cela pour la forme qu'autre chose, elle a beau être simple, elle sait bien qu'on ne peut refuser un tel bijou surtout après les mots qu'il lui a dit. Elle ne cesse de caresser le bijou mais avec précaution, comme si celui-ci allait s'enflammer sous le contact de sa main, tout en lui souriant.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:45

---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
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Posté le: Dim 27 Jan 2008 10:51 Sujet du message:

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Fanchon venait de voir le Baron entrer chez Vivyanne. Tel qu'elle le connaissait, ils en avaient pour un certain temps. Elle profita de l'aubaine pour gagner la chambre de la cousine. Affaiblie, celle ci serait sûrement plus conciliante.

Fanchon, frappa à la porte, puis entra sans attendre de réponse.

Cassandre était là, étendue sur son lit. La courtepointe rouge, aux couleurs trop vives, accentuait la blancheur de sa peau. Elle était affaiblie, elle devait souffrir, elle se savait prise au piège, et pourtant son regard ne trahissait aucune peur.

Fanchon fixait ses yeux aussi bleu que ceux du baron était sombre, pourtant elle y lisait cette même expression fière et décidée. Décidément cette nonne était bien surprenante et Aristote ne devait pas être des mieux servis avec une telle épouse.

"Que voulez vous ?"

Fanchon sursauta. La voix était faible mais ferme.

La gouvernante approcha lentement de la nonne, elle voulait l'impressionner un peu mais elle savait que la chose ne serait pas aisée. Elle se pencha alors sur la jeune femme, colla presque ses lèvres à son oreille, et lui murmura :

"J'sais où est Judith."

Puis elle se redressa lentement, fixant ses yeux dans ceux de la chère cousine.

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---fromFRzarhal



Inscrit le: 23 Nov 2007
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Posté le: Dim 27 Jan 2008 16:58 Sujet du message:

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Zarhal était de retour de l'île.
Epuisée par toutes ces aventures, la guerrière aspirait désormais à un peu de repos. Elle allait récupérer la récompense promise pour le meurtre des quatres filles du baron puis irait se reposer et se saouler dans une auberge avant de reprendre les routes.
Elle avait retrouvé son cheval, après avoir retraversé la Gironde dans une petit bâteau de pêcheur trouvée sur l'île et elle arrivait au grand galop devant la porte du château.
La discrétion n'ayant jamais été son fort elle entra comme une furie et cria :

Ohé du château !! Y a quelqu'un ... La servante où qu'elle est ??

Dans sa besace, les quatres majeurs des jeunes filles, preuve de son acte et gage de la récompense assurée.
_________________
~A l'épée défend sa vie ou prend celle d'autrui, massacreuse de Boulet-Nours~

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---fromFR*Cassandre*



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Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Dim 27 Jan 2008 17:25 Sujet du message:

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Cassandre regardait approcher la bonne. Elle était persuadée que la gouvernante était venue pour la tuer et elle la laissait approcher sans faire le moindre geste.

Ces derniers temps, chaque jour elle voyait la mort de bien trop près pour la craindre encore. A croire qu'Aristote ne voulait pas d'elle près de lui.

"Que voulez vous ?"

Cassandre ne fit aucun geste lorsque la bonne se pencha sur elle mais elle ne put cacher sa surprise à sa réponse.

"Judith ? Vous savez où elle est ? Serait-elle encore vivante ?"

A sa grande surrpise une certaine appréhension se lut sur le visage de Cassandre en imaginant qu'elle pourrait se retrouver face à cette Judith qu'elle avait d'abord détester car elle était la cause de son enlèvement puis qu'elle craignait maintenant pour l'emprise qu'elle avait sur le coeur de Guillaume.

Cassnadre se redressa sur son lit en grimaçant, avant de reprendre :

"Je veux la voir, il faut que je lui parle."
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Dim 27 Jan 2008 21:06 Sujet du message:

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Elle ouvre les yeux, il voit sa surprise, en est content. Malgré les mots de refus il lit dans son regard le plaisir qu'elle éprouve à porter ce bijou, son sourire est un peu différent des précédents.
Du bout des doigts elle effleure chaque pierre qui à la lumière des bougies lancent des feux rougeoyants.

Il n'a pas bougé de derrière la jeune femme, il se serre un peu plus contre elle, pose ses mains sur les épaules nues que la robe met en valeur.
Il répond à son regard à son sourire. Les doigts effleurent la peau, glissent lentement ...............quand.

Ohé du château !! Y a quelqu'un ... La servante où qu'elle est ??

Il tend l'oreille un peu agacé, qui vient hurler ainsi aux à ses portes? Il va vers la fenêtre après avoir effleurer du bout des lévres l'épaule de la jeune femme.
Il fait sombre dehors, il ouvre la croisée pour mieux voir, déjà un serviteur s'approche de la cavalière. Il reconnaît alors la guerrière partit à la recherche de ses filles. Seule...............

Perplexe il referme l'air dubitatif la fenêtre, se dirige vers Vyviane , visiblement contrarié d'avoir à devoir interrompre le moment agréable...........

Ma chére, il me faut aller voir, celle qui devait me ramener mes filles vient d'arriver au château, mais seule, je dois savoir sans délais ce qu'il en retourne.
Pardonnez moi de vous laissez aussi rapidement, croyez que je le regrette...........

Un sourire , il passe le bout du doigt sur le collier puis sur la peau nue.

Accepter ma chére vraiment il a été fait pour vous.

A grand pas il sort de la chambre, dévale l'escalier pour aller interroger zarhal.

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
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Posté le: Dim 27 Jan 2008 23:27 Sujet du message:

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Fanchon souriait.

La cousine n'avait pas menti, elle voulait vraiment connaître l'histoire de Judith et la gouvernante n'allait lui épargner aucun des détails sordides de la fin de la vie de la pauvre femme.

Même pour son coeur desséché, Fanchon avait été émue et avait pleuré pour Judith qu'elle avait entendu hurler pendant des jours. Après les humiliations, il y avait eu la torture puis l'agonie.

Lorsqu'enfin son calvaire c'était fini, elle avait payé le curé du village pour qu'il fasse dire une messe pour le repos de l'âme de celle qui ne reposait toujours que dans le fond d'une cellule.

Et puis soudain ce cri de la niaise à qui elle avait confié cette terrible mission. Pourquoi criait-elle ainsi ? Le sang de Fanchon se glaça sur place. Elle devait vite la faire taire sinon elle irait rejoindre Judith.

Elle courait déjà vers la porte, et ne prit que le temps de se retourner à peine vers Cassandre.

"Judith est dans la dernière des cellules, au sous sol."

Elle jeta alors sur la courtepointe sombre la clé dont la nonne aurait besoin et partit en courant vers les cris. Zarhal était au milieu du hall à beugler et Fanchon ne donnait pas cher de sa vie.

Elle courut dans la cuisine, remplit un verre de vin, ouvrit la fiole qui ne quittait plus la poche de sa robe, en versa quelques gouttes dans le hanap et revint tranquillement vers la guerrière avec l'étrange mixture.

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 29 Jan 2008 10:33 Sujet du message:

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"Est-elle en vie ?"

Cassandre cria sa question mais déjà la porte claquait sur la servante.

Judith était là, tout prêt d'elle dans un cachot infâme. La nonne devinait le pouvoir de cette femme sur Guillaume. N'avait-il pas lutté contre son cousin pour la revoir ? Elle devait être belle, très belle et elle savait sûrement s'y prendre avec les hommes.

Cassandre se surprit à être jalouse de cette femme, une ribaude qui croupissait dans une prison.

"Et la charité aristotélicienne, tu en fais quoi ?"

Cassandre savait qu'elle devait aller dans cette prison, sauver Judith si elle était encore en vie, et l'aider à retrouver Guillaume.

Elle serra les dents, posa un pied sur le sol, laissant tomber une larme sur sa joue. De douleur ? De jalousie ? Cassandre ferma les yeux un instant, puis comme elle s'avançait pour faire un second pas, une prière monta de ses lèvres :

"Je vous en prie Seigneur, donnez moi la force de parvenir jusqu'à ces prisons."
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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
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Posté le: Mar 29 Jan 2008 21:39 Sujet du message:

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L'était toujours accroché aux basques de la petite Marion , le môme et il trempait ses doigts morveux un peu dans tous les plats ..

pour les gouter m'zelle Marion , voir si c'est assez gouteux pour l' Baron.

Puis un jour , il entendit des cris dans la cour. Son sang se glaça un peu. Ca lui rappelait bien des mauvais souvenirs.
Sa pommette gardait encore la trace de ses aventures avec les brigands.

La voix qui résonnait dans la cour le fit frémir ...va t'en savoir pourquoi.
Il regarda autour de lui.
tâta un peu ses côtes qu'il ne sentait plus à travers l'étoffe de sa chemise, regarda ses pieds qui avaient bien cicatrisés grâce aux sabots que lui avaient dénichés Marion.
Son baluchon n'avait pas bougé du coin de la cheminée de la cuisine.
Sans plus réfléchir, poussé par une pulsion qu'il avait peine à comprendre, il saisit son baton, s'approcha de Marion qui touillait encore et encore une soupe bien épaisse, lui pose une bise sur la joue en fermant les yeux et en reniflant son parfum de fille .
Pas souvent qu'il pouvait se frotter à une fille , le môme ....la peau douce et rose, ya pas à dire ...c'était bon.

Aurevoir m'zelle Marion ..m'en vais vadrouiller un peu ...besoin de voir du pays, repasserai surement un de ces jours. Merci pour les sabots

et avec un petit sourire , un brin triste ...il prend son baluchon et quitte le castel, en évitant avec soin la cour et la dame qui criait si fort.

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Mer 30 Jan 2008 11:35 Sujet du message:

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Vyviane, absorbée par la contemplation du bijou remarque à peine les mains posées sur ses épaules, si ce n'est qu'elle frissonne légèment...

Elle va pour lui redire combien ce geste la touche mais elle n'en pas le temps qu'une voix féminine se fait entendre dehors...

Elle détourne son regard et le reporte vers la fenêtre, intriguée par sa réaction, frémissement sous le baiser effleuré sur ses épaules...

Puis, elle devient inquiète pour lui, quand il lui parle de ses filles, espérant sincèrement que cette femme lui apportera de bonnes nouvelles.

Pardon accepté... allez vite voir... vos filles sont plus importantes que moi.

Elle esquisse un maigre sourire pour le soutenir.

Elle croit de moins en moins au fait qu'il soit un monstre, un monstre serait resté avec elle, ne serait pas parti s'enquérir du devenir de ses filles... Elle le comprends, se replongeant quelques années en arrière, elle revoit l'inquiétude de son père quand Vyviane avait fuguer de la maison suite à une dispute entre eux deux, il s'en était voulu, et il avait manqué mourir si elle n'était pas revenue...

Elle pose une main sur son bras pour le réconforter, et remarque à peine la caresse sur sa peau...

La pensée du collier fait en cadeau est loin, la seule chose qui l'importe c'est le fait de savoir si le baron va revoir ses filles ou non...

Je vous attends...

Et déjà, il quitte la chambre, la laissant seule debout devant ce miroir. L'inquiétude est là, mais une douleur la rappelle à la réalité...

Sa cheville la lance, le fait d'être debout n'arrange rien, elle va donc s'assoir sur le lit pour réfléchir, pour reposer cette cheville... puis, elle s'allonge, soulageant ainsi sa cheville...

Aller voir l'état de Cassandre ? elle le fera avec le baron, elle se sent incapable de marcher seule...

Manger ? son désir de manger s'éloigne...

Si elle était croyante, elle prierait à ce moment-là pour les filles du baron, oui, mais voilà, elle n'y croit pas...

Etant seule avec ses pensées, l'attente risque d'être longue, elle ferme les yeux...
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:45

---fromFR*Cassandre*



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Posté le: Mer 30 Jan 2008 23:47 Sujet du message:

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Cassnadre atteignit la porte de sa chambre au prix d'un effroyable effort.

La sueuer dégoulinait de son front sur son visage, collait sa chemise à sa peau, brouillait ses yeux, mais elle devait descendre dans les entrailles du château. Elle voulait savoir ce qu'il en était réellement.

"Allez avance ! Plus tu restes dans les couloirs, et plus tu risques de te faire prendre."

Elle longea le couloir jusqu'à l'escalier de service, tendit l'oreille afin de s'assurer la voie libre. Personne ne semblait arriver.

Malgré la douleur lorsqu'elle posa un premier pied sur une marche elle poursuivit sa lente descente.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Sam 02 Fév 2008 16:22 Sujet du message:

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Après avoir pris congés de Vyviane ,il descend les marches avec précipitation, le vestibule , la porte ....d'un pas rapide il avance vers la guerrière qui déjà se désaltère d'un verre de vin.

Malgré son impatience il la laisse terminer son verre avant de s'adresser à elle.

Tu es seule et mes filles ou sont elles? Tu devais me les ramener , qu'en est il?

Le sourcil se lève sous le manque de rapidité de la réponse. Il avance d'un pas pour prendre fermement le bras de la femme.

Parle bon sang ou son mes filles ?

Le ton est monté, il crie presque ,les yeux s'étrécissent, la mâchoire se crispe. Fanchon qui connaît bien ses signes avant coureur d'une rage qui monte , recule de quelques pas.

Il fait visiblement un énorme effort de volonté pour se maîtriser, mais sa main s'ouvre et se ferme à un rythme de plus en plus rapide.
Aux cris du baron , les hommes d'armes commencent à approcher.

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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: Sam 02 Fév 2008 23:19 Sujet du message:

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Cassandre, au prix d'un gros effort, était parvenue à descendre les escaliers jusqu'à l'entrée. Elle entendait maintenant nettement son cousin crier sur quelqu'un à propos de ses filles.

Le sang de la jeune femme se glaça un instant dans ses veines. Et s'il était advenu quelque chose à Guillaume ? Et à ces pauvres enfants dont elle devait s'occuper ?

Cassandre hésita un instant entre entendre la suite ou poursuivre sa route vers les geôles.

"Si je pouvais savoir ce qui s'est passé depuis mon départ ... "

Mais les yeux de Cassandre étaient fixés sur la porte qui descendait sous le sol dans les geôles. La jeune femme tremblait rien qu'en regardait l'accès. Elle avait horreur du noir et encore plus des lieux confinés sous la terre.

Son cousin continuait de hurler, et tous les hommes étaient occupés à l'écouter.

"Allez ma grande, du courage. Il faut savoir ce qui s'est passé."

Cassandre prit une profonde respiration, épongea la sueur sur son front et gagna d'un pas hésitant, la porte des geôles.
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---fromFRzarhal



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Posté le: Dim 03 Fév 2008 12:58 Sujet du message:

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La guerrière pris la coupe de vin que lui tendit Fanchon, en bu une grande rasade et s'apprêtait à lui dire qu'elle avait rempli sa mission quand le Baron déboula devant elle.

Parle bon sang où sont mes filles ?

Le baron hurlait plus qu'il ne parlait et semblait comme fou. Mais il en fallait bien plus que cela pour impressionner la guerrière.
Elle repensa un moment aux derniers instants des fillettes dans la grotte.

Vos filles Baron ... Mais n'vous en faîtes donc point, j'vous les ai ramenées.
Elles sont bien au chaud dans ... ce p'tit sac ...

Prononçant ses paroles vides de sens elle tendit le baluchon sale et ensanglanté au baron, qui contenait les 4 doigts ornés de leurs chevalières.
Comme le visage du Baron se déformait, Zarhal portait déjà la main au pommeau de son épée, secouant la tête alors qu'un petit vertige la prenait.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Dim 03 Fév 2008 13:46 Sujet du message:

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Il reste sans réaction quelques secondes aux mots de la femme, examine le sac ensanglanté, puis lentement tend la main pour le prendre.
Il ne voit pas ou celle ci veut en venir, n'arrive pas à lire dans ce regard inexpressif, mais remarque la main qui se dirige sur le pommeau de son arme.

Il ouvre le petit sac , se fait amener une torche pour en discerner le contenu. Un hoquet de surprise quand il voit les doigts mais surtout les bagues .
Ses yeux s'ouvrent en grand d'effarement, ses mains lâche le sac.
Celui ci n'a pas encore touché le sol que son poing fermé est parti en direction du visage de la femme.

Sans attendre de savoir si le coup à convenablement porté il se rue sur elle les mains en avant vers sa gorge, la réponse incompréhensible de la guerrière prend subitement tournure dans son esprit.


Parle charogne, qu'a tu fais, ou sont elles? Si tu pense obtenir rançon, tu va le regretter , je vais t'arracher la peau lambeau par lambeau jusqu'à ce que tu avoue.

Une fureur indicible se lit dans les yeux du Baron au point que ses propres hommes mettent un temps à réagir.

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Vyviane



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Posté le: Dim 03 Fév 2008 16:37 Sujet du message:

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Ses yeux sont à peine clos, qu'elle entends une voix qui hurle...

D'instinct, Vyvianne se redresse sur le lit et tends l'oreille... mais en vain, elle ne comprends rien mais la voix est terrible, la glaçant au fond de ses entrailles...

Avec précaution, elle se lève et tant bien que mal, veut voir de quoi il en retourne... Elle s'approche de la porte qu'elle ouvre...

En claudiquant, elle s'éloigne de sa chambre et se dirige vers celle de Cassandre...

Celle-ci est vide... où est-elle ?

son cœur bat à toute allure.

En bas, la voix se fait dure, elle croit reconnaitre celle du baron, pourquoi hurle-t-il ?

Puis, elle s'adosse au mur du couloir, se rappelant pourquoi il était en bas, elle frémit... Que sont devenues ses filles ?

Crie-t-il parce qu'il a aucune nouvelle d'elles ou pire ? Elle n'ose imaginer le pire... Elle est blême, et serait bien allée voir de quoi il en retourne mais les escaliers l'en empêchent à cause de l'entorse à sa cheville...

Elle maudit la brute épaisse qui lui a fait cela... elle est impuissante et elle n'aime pas cela...

La seule chose qui lui reste à faire, c'est de rejoindre sa chambre et attendre, mais impossible pour elle, elle veut savoir... Elle erre dans le couloir à la recherche d'une personne pour lui dire ce qu'il se passe actuellement en bas.

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---fromFRhommes_de_main



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Posté le: Dim 03 Fév 2008 17:02 Sujet du message:

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Elle a pris un peu d'avance sur lui , vite vite, ne pas arriver trop tard, il faut qu'il dise au Baron ce qu'il a vu, il aura encore une récompense.....

Mais pourquoi à t'elle tué les filles, vivantes elles valaient une fortune, morte valent plus rien.
Cela sent le coup fourré, peut être doit il se méfier, ne pas dire de suite , attendre de voir.

Il arrive essoufflé dans la cour du château , ou le Baron hurle comme un diable après la guerrière. Sait il déjà? Pas possible , comment aurait il put savoir.
Il reste dans l'ombre, dissimulé comme il sait si bien le faire, attendre et voir, ne pas intervenir trop vite et risquer le courroux du Baron.

Le serpent observe écoute, prêt à intervenir en cas de besoin.
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Gloire à Rastignac
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:45

---fromFRwilbur



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Posté le: Lun 04 Fév 2008 16:42 Sujet du message:

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(A L’EXTERIEUR DU CASTEL)

Les hommes étaient trois d'abord. Ils avaient passé la herse, qui s'était rabattue aussitôt.

Puis l'un deux s'était attardé. Une envie de se soulager. Mauvaise idée...

Guillaume était tapi dans l'herbe, et le soldat manqua de lui pisser dessus, avant d'opter pour un arbre plus épais – pas très loin de là où Jeanjean se trouvait. Il commençait à se délester quand Guillaume se releva et interrompit son action avant la fin prévue. Une dague sous sa gorge avait coupé toute envie à l’homme du baron.

- Confisqué ce que tu as dans la main, mon p'tit gars. Et si tu tiens à la vie, j’ te conseille de t’ faire discret. Appelle tes copains et ce souffle sera le dernier.

L'homme ne dit mot, le mercenaire, sans le lâcher, reprit.

- Bien je veux tout savoir de ce qui se passe là-dedans, tâche d'être convaincant.

Le soldat ne se fit pas prier. D'une voix hâtive, il relata l'essentiel de ce que son agresseur voulait savoir. Cassandre était en les murs. La guerrière état revenue, mais sans les filles.
Le reste, Guillaume n'avait besoin de personne pour le deviner.

- Il y a un mot de passe pour rentrer?
- Gloi... gloire à Rastignac.
- Ben voyons... Sans bafouiller, je suppose ?

Il n'attendit pas la réponse.
Les os avaient craqué. Le bruit résonna, mais les deux autres étaient loin déjà. Guillaume avait dû faire cette entorse à la discrétion pour éviter de tacher de sang le haut de l'uniforme.
Vite l'homme fut presque nu, et son corps tiré dans les futaies. Le brigand se dévêtit en hâte, et enfila les nouvelles affaires.

- L’est un peu plus petit qu’ toi, ça va t’mouler les joyeuses.

C’était Jeanjean qui se gaussait, son éternel sourire juvénile comme collé à la figure, mais qui restait sous le couvert boisé.

Le chef des mercenaires, lui, grimaça au moment d'enfiler un vêtement portant les armoiries du baron.

- Ni Aristote ni suzerain… se chuchota-t-il, comme pour conjurer un funeste sort.

Il se repassa de la boue dans les cheveux en espérant les foncer un peu, sur le visage, masquant ses traits. Mais il ne faudrait pas être vu en pleine lumière par quelqu’un en mesure de l'identifier. Les artifices ne feraient pas long feu. Il roula ses propres affaires en boule, qu'il maintint à l'aide sa ceinture. Le fourreau originel de Saignemorte dénotait trop, il devait se contenter de celui du soldat. A regret, il déposa le tout près d’une souche, prenant le soin de le recouvrir d’un peu de verdure.

Quelques instants plus tard, sans enthousiasme, il annonçait, la voix plus rauque qu'à l'accoutumée:

- Gloire à Rastignac

Guillaume imaginait Jeanjean, tapi non loin, qui ricanait sans doute en attendant le signal convenu.
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---fromFRJean-jean



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Posté le: Mar 05 Fév 2008 10:08 Sujet du message:

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Jean-jean était caché dans son buisson et voyait Guigui entrer dans le château. Tout se passait comme il se devait lorsque la brute eut un doute.

Guillaume lui avait demandé de le suivre ou pas ?

Il ne savait plus.

Dans quelques instants, il serait trop tard, il ne pourrait plus suivre son Chef. Jean-jean sortit alors de ses buissons, courant à toute jambe pour passer à temps dans la cour où il ratrappa Guillaume.

"J'savais p'us... Je dois rester caché ou te suivre ?"

Regard interrogateur du guerrier qui croit lire de la colère dans le regard de Guillaume.
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---fromFRFanchon



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Posté le: Mar 05 Fév 2008 10:25 Sujet du message:

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Fanchon était là, retirée, légèrement en retrait, un sourire sur les lèvres depuis qu'elle avait vu les quatre doigts. La guerrière avait dû tuer les filles à moins que ...

A moins que ce ne soit que pour faire monter les enchères. Et l'idiote allait avoir le temps de parler avant que le poison qui devait être foudroyant ne fasse son effet. Elle n'avait pas dû en mettre assez.

La gouvernante perdait un peu de sa superbe, craignant que Zarhal n'avoue qui lui a commandé ce crime.

Une seule solution, le Baron devait la tuer...

"Seigneur, elle a coupé un odigt à vos quatre anges ! Mais c'est horrible !"

Fanchon se mit à crier :

"Elle a tué vos filles, Seigneur ! Des enfants ! Quelle cruauté !"

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---fromFRwilbur



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Posté le: Mar 05 Fév 2008 10:51 Sujet du message:

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La herse s'était levée...
Guillaume avait craint un instant que le mot de passe ne soit pas le bon. Tout se passait à merveille, les gardes ne se méfiaient pas, quand:

- J'savais p'us... Je dois rester caché ou te suivre ?

C'était Jeanjean qui venait de jaillir dans la cour, justa avant que la grille ne se referme.

- Crétin! Demeuré...

Guillaume invectivait son ami les dents serrrées, s'attendant à ce que l'alerte fût donnée à l'instant.

- C'est qui lui? Il me rappelle ...

Le vigile ne termina pas sa phrase, Saignemorte lui fouillait les entrailles. L'autre homme de guet avait lui tâté du poing de Jeanjean.

Une fois d eplus l'intervention de Jeanjean, pour stupide qu'elle était en apparence leur avait gagner du temps.

- On devrait confier une armée à JJ. Il serait tellement imprévisible qu'aucun stratège ne saurait l'anticiper, songea le chef mercenaire.

Il envoya une accolade à son ami. L'entreprise était insensée. mais avec Jeanjean, ensemble tout est possible.

- Tu saurai sretrouver les geôles? On n'a pas trop intérêt à se montrer dans la salle principale et atendre qu'on nous amène à manger.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Mar 05 Fév 2008 21:56 Sujet du message:

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Tué ses filles, il avait bien reconnu les bagues bien évidement mais pourquoi aurait elle fait cela, dans quel but?

La femme le regardait sans émotion aucune, de quel bois était elle donc fait?
Son manque de réponse ne faisait qu'aviver sa colère.

Mais parle traînée ,va tu parler oui.

Une nouvelle gifle pour faire réagir la jeune femme, qui titube un peu en reculant, la main prête à sortir son arme.

Les hommes approchent rapidement armes au clair prêt à obéir au moindre ordre du Baron.
Ils les arrêtent d'un geste vif.

Laissez la moi, je vais lui faire cracher la vérité en même temps que ses dents et ses tripes.

La fureur se lit sur son visage, faisant prendre à se cicatrice une teinte carmin foncé.

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---fromFRzarhal



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Posté le: Mar 05 Fév 2008 22:11 Sujet du message:

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Mais parle traînée ,vas tu parler oui.

Une nouvelle gifle qui la fit réagir ... Plus que la douleur des coups auxquels elle a l'habitude, ses entrailles la brulaient. Elle se sentait étouffer sans comprendre.

Un regard vers la servante qui l'a mandé pour ce quadruple assassinat. Là voilà qui la dénonçait.
La guerrière a compris, pas de récompense promise, la voilà trahie ...
Une seule chose à faire, sauver sa peau mais comment.
Elle essayait de rester debout malgré son état, la main sur son épée qu'elle se sentait impossible de sortir.

Vos filles ... Elles z'étaient mortes quand j'suis arrivée, froides depuis des lustres. Et moi on m'a pas demandé de ramener des cadavres, alors v'là tout ce que j'ai pu vous ramener.

Elle lui crachait ses paroles au visage, dernier espoir de survie s'il la croyait et elle le savait.
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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: Mar 05 Fév 2008 22:47 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Cassandre était parvenue à descendre les escaliers sans trop de dommage. Les points n'avaient pas sauté et elle était parvenue à ne pas se faire repérer. Il fallait dire que les hurlements de son cousin l'avait aidée.

Elle croyait comprendre qu'on lui ramenait quatre doigts de ses filles, et préférait ne pas trop y songer, pour avoir le courage de gagner les prisons.

Elle traversa tout aussi discrètement le couloir, atteignit la porte des géoles, qui s'ouvrit sous sa poussée.
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---fromFRJean-jean



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Posté le: Jeu 07 Fév 2008 11:11 Sujet du message:

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"Les prisons ? J'y ai fait un tour, y'a pas longtemps. J'pourrai t'les r'trouver mais j'suis passé par la grande porte avec l'furet. D'là faut aller sur ..."

Jean-jean désignait la gauche de la main.

"Par là quoi. Au fond y'a une grosse porte et c'est là. Mais j'sais pas si Judith y'est..."

Le guerrier se frappa la tête de la main.

"Qu'j'sjuis bête ! C'est la nonne qu'tu cherches ! C'est quand qu'j'aurai ma part ? L'avait la peau douce."
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:46

---fromFRwilbur



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Posté le: Jeu 07 Fév 2008 20:58 Sujet du message:

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- Mais j'sais pas si Judith y'est...

L'évocation de Judith lui fit un choc.
Guillaume était entré la première fois dans lecastel afin d'y récupérer le corps d'une morte.
Il y revenait une seconde fois, mais espérant retrouver une femme bien vivante cette fois.

- Qu'j'sjuis bête ! C'est la nonne qu'tu cherches ! C'est quand qu'j'aurai ma part ? L'avait la peau douce

Il faudrait qu'il apporte quelques précisions à Jeanjean. Celui ci n'avait manifestemet pas tout compris. Le contraire aurait été stupéfiant.

- Non andouille, la nonne tu n'auras sa peau douce, on en a déjà discuté.

Il vit les sourcils du géant qui se fronçaient.Coment lui expliquer, même si l'on a toujours procédé ainsi, que parfois, des femmes ne se partagent pas...

- Tu auras une compensation, promis...Bon on va peut-être essayer de la récupérer?

Du monde arrivait, et il n'avait aucune envie qu'on s'intéresse trop à eux. Il s'élança dans la direction indiquée par Jeanjean, et fut ravi de constater la présence de la porte annoncée.
Qui d'ailleurs venait d'être refermée à l'instant.
Guillaume ralentit l'allure. Il ignorait tout de l'identité de celui ou ceux qui les avaient précédé.
Il passa prudemment la tête.

Cassandre...

C'était elle, et seule.
Qui se rendait dans les geôles?
IL retint son envie de l'appeler - la résonnace était déraisonnable avec des murs aussi épais et partit à sa poursuite, à petites fouées rapides qui voulaient être le plus discètes possible.
Mais il lui semblait qu'on n'entendait que battre son coeur.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Sam 09 Fév 2008 18:08 Sujet du message:

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Ses quatres filles mortes, à coup sur une vengeance de ce bâtard de Guillaume.
Mélange de fureur et d'abattement.
Il lâche le bras de la femme , la pousse très brutalement en arrière en crachant à son tour.

Tu mériterais que je t'égorge pour ton incompétence.

Il est à deux doigts de le faire ,mais pas avant qu'elle n'ai dis tout ce qu'elle sait.

Explique toi , n'oublie aucun détail et soit convaincante si tu veux sauver ta malheureuse vie.
Et enlève ta main du pommeau de ton arme ou je t'arrache le bras.

Le regard meurtrier il attend la réponse de la femme, la respiration rapide, les mains s'ouvrant et se fermant dans un geste machinal, pour tenter de maîtriser sa colère.

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---fromFRhommes_de_main



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Posté le: Sam 09 Fév 2008 18:21 Sujet du message:

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Toujours tapi dans les ombres il écoute l'échange entre le Baron et la guerrière. Celle ci cherche visiblement à sauver sa peau par un mensonge.

Oui oui oui c'est le moment , le serpent doit dire ce qu'il a vu, faire punir cette raclure qui lui a fait perdre tout les bons écus.
Peut être le Baron lui laissera la tuer lui même........oui oui sentir sa peur, sa terreur avant qu'elle ne meure, l'odeur de la peur oui il aime.
Mais c'est une dure à cuire, il va falloir être imaginatif, mais dans ce domaine il déborde d'imagination.

Sortant de l'ombre rapidement et avançant vers l'attroupement il hausse la voix.

MENTEUSEEEEEEEEEE

Il ne faut pas la croire mon bon maître, non non c'est elle qui les a tués au moins la plus grande à la sortie de la grotte, je l'ai vue de mes yeux vu, trancher la gorge , elle a fait.
A mort l'assassin , faut qu'elle paye.
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Gloire à Rastignac

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---fromFRzarhal



Inscrit le: 23 Nov 2007
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Posté le: Mer 13 Fév 2008 20:10 Sujet du message:

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Alors qu'elle s'aprétait à répondre un homme sortit de l'ombre en hurlant et en la dénonçant.
La guerrière grimaça, tant à cause de ses entrailles qui la brûlaient de plus en plus que par le constat qu'elle était prise au piège.
Sourde colère qui la prit tout d'un coup ...
Sans écouter le baron qui lui demandait de lacher son arme, elle se rua épée en avant vers l'homme qui venait d'arriver et lui planta sa lame droit dans l'estomac avant de le regarder s'écrouler au sol.
En un éclair elle se retourna et se remit en garde, sachant le combat inévitable avec le baron.
Un regard aux autres hommes en armes pour leur signifier qu'elle désirait un mano à mano.

En voilà un qui va rejoindre tes filles en enfer Baron ...
Quant à moi, une place m'y est déjà toute réservée mais je ne quitterai pas ce monde sans t'avoir saigné comme l'immonde pourceau que tu es.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Sam 16 Fév 2008 13:04 Sujet du message:

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Le serpent sort de l'ombre , dénonçant la guerrière, la réaction de celle ci ne laisse aucun doute sur la véracité des propos de l'homme qui gît désormais dans son sang.

Le combat est inévitable, aussi la claymore sort elle à son tour de son fourreau.
Quelques secondes d'hésitations, il n'a qu'un geste à faire pour que ses hommes se jettent sur la femme et la capture.
Il pourra ensuite à loisir la faire avouer les buts de son crime et lui faire regretter amèrement son forfait.
Il connaît bien des manières pour cela .........

Mais son honneur est en jeu, celle ci s'en est pris directement à la chair de sa chair en tuant ses filles.
Il veut qu'elle périsse de sa propre main, aussi confirme t'il d'un geste aux soldats que l'affaire va se régler entre eux deux.

Salle chienne, ne crois pas que tu va mourir si vite, ce serait un sort bien trop doux pour une catin de ton espèce.
C'est lentement que tu va périr, tu auras ainsi tout le temps de regretter ton erreur.
Je vais t'ouvrir le ventre et mes chiens viendront se repaitre de tes tripes avant que tu ne rejoigne les enfers, tu en aura d'abord un avant gout .

Alors qu'un homme s'empresse d'aller secourir le serpent ,il commence un lent ballet autour de la femme, guerrière expérimentée , mais il a tout son temps pour en venir à bout.
Sa colère s'est transformée en rage froide comme chaque fois qu'il faut se battre pour sa vie.

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---fromFRzarhal



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Posté le: Sam 16 Fév 2008 15:28 Sujet du message:

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Le baron semblait accepter de l'affronter seule. "Enfin un adversaire" à ma hauteur songeait la guerrière.

Mais Zarhal était diminuée par le poison qui s'infiltrait dans son sang peu à peu. Jamais son épée ne lui avait paru si lourde et elle devait cette fois ci la tenir à deux mains ce qui la gênait dans ses mouvements.
Son adversaire tentait de l'intimider par ses menaces mais il en fallait bien plus pour faire flancher la tueuse. Essayant de lutter contre la douleur dans ses entrailles elle l'observait tourner autour d'elle.
Elle ne porterai pas le premier assaut, mais attendrait qu'il se décide à l'attaquer. Il lui fallait s'économiser, elle commençait à sentir que son état n'était pas normal et repensait au vin offert par la servante.
Elle laissa échapper faiblement

Du poison ...

Elle allait mourir quoiqu'il arrive mais pas sans emporter le baron avec elle dans sa descente aux enfers.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Sam 16 Fév 2008 19:36 Sujet du message:

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Elle s'était mise en garde, mais quelque chose clochait, elle tenait son arme à deux mains, elle était pale, grimaçait comme si quelque chose la faisait souffrir.
Il cherche une éventuelle blessure, un peu de sang qui indiquerait l'endroit ,afin de profiter de cette faiblesse.
Il ne comprend pas ce qu'elle murmure.

Premier coup porté au visage , enchaîné à la jambe, mais sans appuyer ,juste pour tester, pas de risques pas encore. Elle ne se laisse pas surprendre, mais la parade n'est pas aussi franche qu'attendue.

Que bredouille tu salle chienne, demanderait tu à ce que je t'épargne.

La femme le regarde avec haine, pas grande chance qu'elle avoue la raison de son méfait, pourtant il donnerait cher pour savoir ce qu'il s'est passé et pourquoi. Elle n'est que l'exécutante, qui est le cerveau de tout cela.

Mais ce n'est guère le moment de réfléchir, le combat se poursuit.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:46

---fromFRzarhal



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Posté le: Mar 19 Fév 2008 11:04 Sujet du message:

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Que bredouille tu sale chienne, demanderais tu à ce que je t'épargne.

L'épargner ... comme si elle allait lui demander une telle chose. De toute façon elle se savait condamné, le poison coulait dans ses veines. Sa respirations devenait de plus en plus difficile.
Elle voulut lui répondre mais ne réussit qu'à émettre un grognement.
Son épée lui avait effleuré la jambe sans la blesser.
La guerrière avait perdu de sa force mais elle pouvait encore compter sur sa vitesse.
Elle recula de quelques pas pour le faire venir à elle, puis le contourna d'un quart de tour très rapidement pour lui porter une attaque.
Le coup porta et sa lame entra en contact avec l'épaule gauche du baron, le tissu se rougissant déjà montrant que la blessure n'était pas anodine.

La guerrière avait déjà reculé, tout son corps la brûlait. Elle toussa de nombreuses fois et constata qu'elle crachait du sang.
C'était presque fini...
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Jeu 21 Fév 2008 22:02 Sujet du message:

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Il a un peu trop pris confiance, elle le ramène à de plus juste considérations par une blessure à l'épaule.
Le pourpoint a amorti le coup, mais la chair est atteinte, pas suffisamment heureusement pour handicaper sérieusement.

Pendant qu'il se recule pour jauger la situation , revoir sa stratégie, il voit apparaître du sang dans la main de son adversaire dont la toux mauvaise la secoue profondément.
Le teint cireux, le geste moins fort ,moins précis, maintenant du sang dans la bouche, il se passe quelques chose , c'est certain.
Elle perd visiblement des forces à chaque échange, il n'a qu'a patienter et il cueillera sa vie sans effort.

Mais l'adrénaline et la passion du combat ont raison de sa patience et puis malgré ses méfaits elle mérite de mourir comme elle a vécu en guerrier.
A son tour il attaque en feinte, la tête d'abord, puis le flanc, pour finir par une passe rapide au niveau de la cuisse, entaillant profondément le tissu grossier et la chair.

Il se remet en parade , la fixe.

Dis moi qui t'a payé pour ta forfaiture et je te promet une mort rapide et honorable.

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---fromFRzarhal



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Posté le: Lun 25 Fév 2008 18:50 Sujet du message:

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La lame du Baron lui entailla profondément la cuisse. Cri de douleur qu'elle n'essaya même plus de retenir.
Le sang coulait déjà abondamment, la guérrière mit un genou au sol sous la douleur, épée en garde devant elle.

Dis moi qui t'a payé pour ta forfaiture et je te promet une mort rapide et honorable.

Elle grimaça ...

Jamais ... charogne ...

Jamais elle ne trahirait la servante qui l'avait pourtant trahie. La guerrière avait ses défauts mais un sens de l'honneur irréprochable. De plus l'idée que le Baron puisse continuer à ignorer qu'il comptait dans ses rangs, dans ses proches des traîtres lui était fort agréable.
Ses dernières forces l'abandonnaient alors que le sang coulait et que le poison finnissait son oeuvre.
Dans un ultime effort desespéré la guerrière se releva. Elle fixa le Baron de son regard vert émeraude et le chargea, épée en avant, ne se protégeant plus mais cherchant seulement à le transpercer dans un dernier assaut.

Meurs fils de chien !!!!!!!!!!!!!!!!!
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Mar 26 Fév 2008 21:32 Sujet du message:

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Il s'en doutait elle n'avouera pas, sens de l'honneur, dernière fanfaronnade........il ne le saura jamais sûrement, car les gouttes de sueurs ruissellent sur le front de la jeune femme, qui le charge dans une dernière attaque visiblement désespérée.

Le regard émeraude croise son regard noir deux secondes pas plus, il y lit le défi, la haine, un mélange de sentiment mais aucune peur.
Dommage qu'elle ait choisit de le trahir, voila un soldat comme il les aiment.

Mais déjà elle approche rapidement, mais handicapé par on ne sait quel mal, beaucoup moins qu'au début du combat.
Un grand pas de coté pour se mettre hors de portée, il ne cherche pas à parer juste à la laisser s'épuiser en donnant de grands coups dans le vide, de moins en moins puissants, de moins en moins rapides.

Des larmes coulent sur les joues de la jeune femme, de dépit, de ne pouvoir l'emporter avec elle dans un trépas qui maintenant parait inéluctable.
Alors qu'elle souléve difficilement son épée pour porter un nouveau coup, il bondit pour s'approcher suffisamment d'elle afin que l'arme devienne inopérante.
La saisit à la gorge d'une poigne puissante et rapide, serre sans ménagements aucun la gorge déjà sûrement en feu par l'essoufflement.

C'est toi qui va crever, dommage....................

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---fromFRwilbur



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Posté le: Mer 27 Fév 2008 01:44 Sujet du message:

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De rares gardes les avaient laissé passer comme si rien n'était plus normal que de poser un coutel sous la gorge de la cousine, et que cela constituait le meilleur des passe-droit.
Guillaume se dit que si le baron lançait ses hommes sur eux, faisant fi de la vie de Cassandre, Jeanjean et lui seraient vite condamnés.
Mais il savait une chose. Dans la situation inverse, entuoré de ses homes, il n'aurait laissé à persone le soin d'étriper Rastignac.

Arrivé dans la grande salle, il réalisa qu'un évement avait dû se produire, qui monopolisait l'atention de tous.

- Diantre, glissa le mercenaire à Jeanjean: j'ai pillé son butin, laissé sa demeure sans dessus dessous et à moitié incendiée, causé la mort de ses quatre filles, pris deux fois sa couisine en otage, et personne ne se soucie de moi. Mais que faut-il donc faire pour attirer son attetion?
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---fromFRzarhal



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Posté le: Mer 27 Fév 2008 12:08 Sujet du message:

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Son assaut fut vain, le baron esquiva sans un effort. La guerrière épuisée tenta tant bien que mal de lui porter un coup qu'elle aurait voulu fatal mais son épée était bien trop lourde. Elle était sans aucune force, ne se reconnaissait pas.
Furieuse de se sentir diminuée et incapable de le tuer, la guerrière laissa échapper des larmes de dépit. Son corps entier n'était que douleurs, elle prenait feu de l'intérieur. Elle criait sa rage en lançant des coups d'épées.

Le baron parvînt sans mal à la désarmer et la saisit à la gorge.

C'est toi qui va crever, dommage....................

Déjà ses pieds ne touchaient plus le sol. Dans un dernier effort elle se saisit de sa main pour tenter de lui faire déserrer son étreinte, en vain.

Aaaarghhhh ...

Elle suffoquait, donnait des coups de pieds désespérés dans le vide. Rien n'y faisait, l'air lui manquait.
Elle ne pût empécher ses yeux de se fermer.

Le noir total, le silence .... La vie abandonnait le corps de la guerrière.
Elle n'avait plus mal, ne ressentait plus ni haine ni colère mais un bien être jamais connu.

De la lumière ...
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---fromFRwilbur



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Posté le: Jeu 28 Fév 2008 01:04 Sujet du message:

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Quand il saisit la situation, Guillaume faillit d'élancer en criant: " Hé laissez le moi !"
Mais il réalisa bien vite que le baron était hors de danger.

C'est toujours triste de voir mourir un combattant.

Le mercenaire songea à Eudes, qu'il avait vu pour la dernière fois à proximité de celle qui pousserait biientôt son dernier soupir, si ce n'était fait.
Il songea qu'il avait déjà lutté contre le baron, et qu'aucun d'entre eux n'était reparti avec un avantage ne serait-ce que psychologique.
Tous deux avaient accumulé de la haine depuis.

De la...haine?

Guillaume comprit qu'à ce jeu il serait perdant. Le baron avait perdu quatre filles à cause de lui. Lui une maîtresse dont les souvenirs le laissaient froid.
Le brigand sut alors qu'il ne se battrait pas seulement pour enterrer l'avenir. Il se battait pour un avenir.

Un soldat les dévisageait, il assura son emprise autour de la gorge de Cassandre, et y appuya sa lame.

- Je t'aime lui glissa-t-il à l'oreille.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Sam 01 Mar 2008 16:25 Sujet du message:

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Elle se débat, meurtrit ses genoux de coups de pieds, tente de desserrer l'étreinte mais sans succès.
Petit à petit les gestes se font saccadés, moins précis ,moins fort.....
Les regards sont rivés l'un a l'autre, défi contre fureur et c'est cette dernière qui remporte la victoire, le corps de la jeune femme se fait soudain mou, lourd.

Pour s'assurer que ce n'est pas une ruse il serre encore quelques secondes , sentant le cartilage céder sous ses doigts.
Un sourire mauvais qui se fige quand il entend une voix s'élever.

" Hé laissez le moi !"

Aucun doute sur l'origine , celle du bâtard.
Il laisse lentement tomber sa main ,par là même laissant descendre au sol le corps de sa victime, découvrant son pire ennemi qui comble de tout menace sa cousine.
Comment est il arrivé là, comment à t'il put prendre la jeune femme en otage? Les coupables seront durement chatiés,mais pour l'instant il y a plus urgent à faire, régler définitivement le probléme.

Tout les enfant de putain se sont donc donnés rendez vous, lâche là et vient régler ce différent d'homme à homme.

Déjà il repousse violemment le corps de la guerrière, n'y portant plus aucun intérêt, pour se concentrer sur l'affrontement à venir.
Il sait que son adversaire est un combattant à sa hauteur , mais la vengeance guide son bras , il est certain que Guillaume est la cause de l'assassinat de ses filles, il va le lui faire payer de son sang.

La claymore bien en main , il attend que son adversaire lâche son otage, il ne tient pas à ce que sa cousine soit blessée.

Alors bâtard aurait tu peur?
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:47

---fromFRwilbur



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Posté le: Sam 01 Mar 2008 17:24 Sujet du message:

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- J'espère pour toi que tu as quelques bâtards qui traînent... car sur ce que je crois savoir, tu es en rupture d'héritière en ce moment...

Une dernière caresse qui se veut discrète dans le cou de Cassandre: c'est peut-être la denière fois qu'il la frôle.

Guillaume se déporta subitement, sans lâcher le poignet de la jeune femme, qu'il propulsa vers Jeanjean sans ménagement. Elle était sensée être leur otage.
L'étreinte du géant était d'ailleurs très convaincante.

- Je te la confie, compagnon. Veille à ce que le combat soit équitable. Tu sais comme moi que ce baron n'a pas d'honneur. A la moindre incartade, tranche et tue-là. Si cela se termine mal pour moi, sors du castel avec elle, puis relache la avant de t'en aller. Partage mes biens à parts égales entre les hommes.

Le regard qu'il envoya ensuite à Cassandre signifiait plein d'autre chose.
Guillaume avait découvert la peur il y a peu. Celle de perdre l'autre. Ce combat il le gagnerait, non pour venger Judith, mais pour retrouver Cassandre.

Son corps était parcouru de frétillements: l'énergie s'accumulait en lui, il allait devoir la contrôler.

Un moment il fut complètement immobile, le temps d'une denière algarade:

- Peur? Tes filles ont elles eu peur quand elles ont su qu'elles allaient mourir? Tout cela parc que tu as préféré assouvir ta vengeance plutôt que de payer. C'est toi le véritable assassin de tes filles.

L'instant d'après il était lancé, main gauche enserrée sur une dague rustique, mais bigrement affutée, l'autre brandissant Saignemorte.
L'élan était terrible, mais le mercenaire ne doutais pas que ce ne serait qu'un coup de boutoir.
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Vyviane



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Posté le: Sam 01 Mar 2008 18:12 Sujet du message:

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Vyvianne erre dans les couloirs du castel mais sans succès... Aucune âme dans ces murs, juste des courants d'air parfois qui la font frissonner.

En désespoir de cause, elle regagne sa chambre, la chambre, au moins est chauffée, et puis elle pourra surement voir et entendre tout ce qui se passe en bas.

Arrivée dans la chambre, elle se poste près de la fenêtre qu'elle entrebâille pour avoir des nouvelles. Ce qu'elle voit et entends dépasse son imagination, ainsi donc les filles du baron ont été tuées par une femme... Quelle femme est-elle pour tuer des enfants sans défense ? une femme sans cœur, sans aucun doute...

Elle frémit rien que d'y penser, puis cette femme s'écroule à terre et elle voit apparaitre Guillaume qui a pris en otage Cassandre...

S'il y a Guillaume, il doit y avoir la brute épaisse non loin de lui alors... En effet, Jean-Jean est là, et elle recule apeurée, se souvenant de ce qu'il s'est passé la dernière fois qu'elle a croisé sa route. Cet être a bien failli porté atteinte à sa vertu.

Elle, qui se croyait en sureté entre les murs de ce castel, il n'en est rien... pourquoi n'a-t-elle pas fuit lorsqu'elle en avait l'occasion...

Elle entends les paroles de Guillaume proférés contre le baron... si le baron est un monstre, alors lui aussi en est un... accuser le baron d'être l'assassin de ses filles, comment un père pourrait tuer ses enfants ?

Elle regarde la scène apeurée, souhaitant que le baron sorte vainqueur de cette joute...

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Dim 02 Mar 2008 17:15 Sujet du message:

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Guillaume pousse sa cousine vers son âme damné Jeanjean, donnant ses instructions au géant qui par miracle semble les saisir.
Ses hommes hésitent un instant ne sachant que faire, attaquer ,attendre....Garett est invisible, ou est donc son intendant, il doit donc donner lui même ses instructions.

Vous autre cernez moi ce gaillard hors de question qu'il parte avec ma cousine. S'il la tue , massacrez le qu'il n'en reste que de la bouillie sanguinolente.

L'ordre est clair , la dizaine d'hommes d'armes présent s'exécutent rapidement, encerclant l'homme qui tient son otage au plus près. Certains prennent déjà leurs arcs , trop content de ne pas avoir à l'affronter en face à face.

Satisfait il peut se tourner vers le bâtard en souriant. Celui ci s'avance déjà rapidement pour en découdre, mais son regard est différent de la fois précédente, certes on peut y lire l'envie de tuer, mais la haine du dernier affrontement à laissé la place à autre chose.
Pas le temps pour l'analyse, il doit déjà parer le premier coup.

Enchaînement de coups et de parades , les deux adversaires se testent, ils savent qu'ils sont de valeur équivalente, c'est la motivation qui fera la différence.
De son coté, la haine ,la fureur, la vengeance........ mais il n'est plus très sur de la motivation de son adversaire, subtil changement, mais qu'il perçoit ,habitué comme il l'est de juger les hommes.

Premier échange rapide avant qu'ils ne se séparent.

Ma descendance je m'en occuperait une fois t'avoir fait taire à jamais, mais la tienne est morte aussi ,le savais tu, judith portait ton enfant, ou peut être le mien va savoir.

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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: Dim 02 Mar 2008 18:45 Sujet du message:

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Cassandre resta un instant tétanisée, tant par la situation, otage consentante entre les mains de Guillaume que par les derniers mots qu'il lui avait murmurés. Elle était presque certaine qu'il avait été sincère.

Elle était maintenant entre les bras de Jean-jean qui la serrait un peu fort mais sans geste déplacé. Celui là savait obéir, du moment que les ordres soient à sa portée.

Malgré le corps mutilé de Judith, Cassandre avait encore un doute sur son cousin, et si c'était ses hommes qui lui avait fait cela. Mais lorsqu'il se venta de sa mort alors qu'elle portait un enfant, la jeune femme fut scandalisée :

"Mon cousin, auriez vous, dans le meilleur des cas, laissez mourir une femme qui portait un don d'Aristote ? Un enfant ? Et de vous ?"

Cassandre, malgré sa naïveté, commençait à deviner quel homme était son cousin et ce qu'avaient dû être les derniers jours de la pauvre Judith. Même la dernière des ribaudes ne méritait pas une telle mort.
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Pseudo IG : Farena

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---fromFRwilbur



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Posté le: Lun 03 Mar 2008 01:26 Sujet du message:

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Les premiers échanges n'avaient été qu'une passe d'armes.
Guillaume avait noté que cette fois il était le plus frais, le baron ayant trempé sa chemise.
Il reprenait son souffle quand les mots lui furent assénés:

- Ma descendance je m'en occuperait une fois t'avoir fait taire à jamais, mais la tienne est morte aussi, le savais tu, Judith portait ton enfant, ou peut être le mien va savoir.

Tout chavira autour de lui.
Judith portant un enfant?
De lui?

Il s'apprêtait à vomir des insultes, à bondir au mépris de toute prudence, à abandonner toute réflexion... la voix de Cassandre le sortit de son maelstrom ténébreux.

- Mon cousin, auriez vous, dans le meilleur des cas, laissez mourir une femme qui portait un don d'Aristote ? Un enfant ? Et de vous

Il en fut le premier surpris, mais Guillaume rit. Peu importait que la chose fût vraie ou pas, peu importait que Judith eût porté son enfant. Il ne saurait jamais la vérité, et n'allait pas perdre la guerre des mots... I lne tomberait pas dans un piège aussi grossier.

Il revit une vision qu'il avait eue, Cassandre tenant un enfant dans ses bras, une fille, et radieuse de bonheur. Mais il n'avait pu discerner le visage d'un père qu'il devinait tout aussi heureux à ses côtés.
Pour cette fille il devait vivre.
Pour cette fille il devait tuer. Le rire s'éteint, et lavoix était posée, moqueuse, quand le mercenaire reprit la parole:


- C'était le tien d'enfant, Rase tignasse. Judith prenait ses précautions, on n'avait pas vocation à élever de la marmaille.

Un regard précis, qui visait tant à défier l'autre du regard qu' à examiner sa garde, deviner ses réactions, guetter une attaque.

- Tu as tué un autre de tes enfants. Ta semence est maudite pour tes méfaits, condamnée à périr par ta faute. Qui sait c'était un garçon celui-là? A moins que tes burnes ne puissent produire que des filles?
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---fromFRJean-jean



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Posté le: Lun 03 Mar 2008 11:35 Sujet du message:

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Le guerrier venait de recevoir Cassandre contre lui comme les gardes du Baron les encerclaient.

"L'premier qui bouge va tâter d'mon poing puis d'mon épée pour lui trancher la gorge. Alors les couilles molles, y'en a un qu'en un peu plus dans les braies qu'les autres ?"

Il tenait toujours Cassandre fermement contre lui, afin de se prémunir des flèches. Des lâches, il connaissait leur manière de faire.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Jeu 06 Mar 2008 22:04 Sujet du message:

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Pendant que les hommes encerclent le géant, gardant pour l'instant leurs distance, les deux adversaires se tournent autour, s'épient, se surveillent ,guettent.
Il y a une chose dont ils sont sur tout deux, l'un d'eux n'en rechapera pas, pas de fuite cette fois, pas de match nul, il y aura un vainqueur et un vaincu et celui qui perdra y laissera la vie.

Il écoute d'une oreille distraite sa cousine qui ne semble guère inquiète pour lui, il lui semblait avoir surpris un regard, mais n'osait le croire, ce pourrait il que ..............plus tard , se concentrer sur le combat.

Guillaume a faillit tomber dans le piège tendu par la provocation, il a vu la crispation de sa main sur la garde, mais quelque chose ou quelqu'un l'en a empêché.

Ma progéniture qu'a cela ne tienne, demain je verrais encore le jour pour donner un héritier à ce domaine, pendant que tes tripes sécheront au soleil ainsi que celle de ton ami.

Feinte sur la gauche, coup sur la droite un peu plus appuyé , pour tester la réaction, entamer le mortel ballet. Facilement paré, mais il ne s'attendait pas à moins, la contre attaque est plus violente, mais pas plus dangereuse que sa propre attaque.
Il va falloir attendre que la fatigue fasse son effet pour que l'un ou l'autre montre une faille.

Judith des précautions dis tu, pourtant elle pleurait et implorait ton nom aux moments les plus difficiles, quand elle a payé ses turpitudes et ses bassesses, comme tu paiera les tiennes.
C'était presque touchant, Guillaume mon amour délivre moi de cette douleur atroce, je t'assure si je n'avais pas su sa traîtrise, j'aurais mis fin à ses souffrances.
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeDim 7 Sep - 0:16

---fromFRwilbur



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Posté le: 13 Mar 2008 14:41 Sujet du message:

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Guillaume n'entendait rien que le sang qui battait à ses tempes...

Le baron ne ferait que mentir pour le décontenancer, il préférait sourire à son adversaire.

A chaque coup porté il répondait avec une violence augmentée. Les deux bretteurs n'en étaient qu'à s'étalonner, lui-même sentait de la retenue encore dans son bras.

Le baron s'attendait sans doute à un combat long. Leur précédent assaut ne les avait pas départagés.
Après avoir paré une énième attaque, Guillaume ne réagit pas, laissant l'initiative à son adversaire, au risque de se faire acculer.
L'invitant même à cela en esquivant une attaque d'un bond latéral légèrement ver l'arrière.
Il songeait à la botte dite du baron noir, qui ne portait le nom de son inventeur, mais de sa plus célèbre victime.
Le fameux condottiere avait péri lors d'un duel anodin, mais contre un qui ne payait pas de mine. Baptiste Finot, avait inventé une passe risquée, mais souvent efficace. Elle consistait à attaquer d'estoc atéralement, au niveau de la hanche. Coup peu dangereux, facile à parer, mais auquel on ne ripostait pas face à une garde haute.
Comme Finot, Guillaume y reviendrait une seconde fois: même coup d'estoc, mais asséné plus violemment, suivi à nouveau d'une garde haute.
Au troisième coup, la violence décroîtrait, signe apparent de fatigue, rupture de tension. Lors de ces trois coups, Guillaume se déplacerait insensiblement vers la gauche de son adversaire. Sa garde serait basse alors après cette attaque molle, et le baron aurait deux initiatives: attendre une nouvelle attaque, ou s'engouffrer vers le poitrail découvert.
Le baron noir avait choisi de s'engouffrer, son adversaire avait pivoté sur lui même, se retrouvant accolé à son adversaire, mais avec l'avantage d'avoir anticipé la chose. Une lame dans sa main gauche ornait le flanc du condottiere, qui s'était écroulé peu après.

Guillaume tâta le manche de son propre poignard. S'il manquait son coup à ce moment-là, c'en serait fait lui, tout comme s'il n'était pas assez preste pour esquiver l'attaque de Rastignac.
En admettant que celui-ci opte pour la voie de l'audace. S'il ne réagissait pas comme guillaume l'escomptait, le duel durerait encore.

Guillaume frappa.
Estoc, Garde haute.
Estoc, plus violent, garde haute.
Le baron à chaque fois, avait paré sans broncher.
Estoc émoussé.
Garde basse.

Qu'allait faire le baron?

Guillaume n'entendait rien que le sang qui battait à ses tempes...
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: 16 Mar 2008 15:49 Sujet du message:

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Le combat se poursuit, qu'attendre d'autre de deux adversaires du même niveau................

Estoc, Garde haute.
Estoc, plus violent, garde haute.
Le baron à chaque fois, avait paré sans broncher.
Estoc émoussé.
Garde basse.

Un sourcil qui se lève , le bâtard le prend pour un escrimeur débutant, la botte du baron noir, un classique des salles d'escrime, ou a bien pu apprendre cette botte ce brigand?
Peu importe visiblement il la connaît, mais ne se doute pas que lui même la connaisse également.

Un sourire se forme sur ses lévres laissant croire à Guillaume qu'il va tomber dans son piège le croyant fatigué.
Il s'engouffre dans l'ouverture, mais sachant ce que son adversaire va faire, prêt donc à bloquer la dague qui va tenter de percer son flanc.

En avançant il croise une fraction de seconde le regard de sa cousine, y lit l'inquiétude, pas pour lui donc puisque pour une personne ne connaissant rien à l'escrime , c'est le brigand qui est en difficulté.
C'est donc bien cela son propre sang semble le trahir.
La seconde d'hésitation que provoque cette découverte , lui fait rater un pas, ouvrant une opportunité différente à Guillaume ,mais tout aussi meurtrière.

Va t'il s'en apercevoir ou continuer sa botte?

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---fromFRwilbur



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Posté le: 19 Mar 2008 14:44 Sujet du message:

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Tout semblait fonctionner, jusqu'au sourire escompté...
Mais quelque part, un signal d'alarme fut agité.
Guillaume savait par expérience que si son sixième sens n'était pas infaillible, il l'avait l'avait néamoins toujours écouté au combat, et sans le regretter à ce jour.
Au troisième estoc, il s'était demandé si le baron n'attendait pas son coup. Son adversaire avait souri avant d'être surpris, c'est l'inverse qui aurait dû se produire.
Les pensées volaient, semblaient se téléscoper.
Rastignac avait saisi sa faille, mais sans s'y engouffrer avec l'ardeur de celui qui espère être décisif.
L'ouverture vint où elle ne devait pas.
Si c'était un piège...
Guillaume n'eut le temps de terminer sa pensée, son bras avait agi avant qu'il ne lui intime un mouvement. Saignemorte s'était tendue, il trébucha vers l'avant emporté par son propre élan.
Du sang gicla dans ses yeux, l'aveuglant.
Guillaume ne comprenait pas ce qui avait pu proviquer une telle erreur. Si c'était un piège...
Il avait touché quelque part, sans pouvoir estimer la gravité de la blessure, et savait son flanc ouvert à l'arme courte du baron.
Le mercenaire préféra se laisser rouler sur le côté. Ce n'était certes pas élégant, et risquait de le placer en position délicate. Son épaule le fit souffrir au moment du choc, il ne prit le temps de crier sa douleur, se relevait déjà, faisant siffler Saignemorte à l'aveuglée devant lui.
Le sang du baron, mêlé à sa propre sueur, glissait sur son visage.
Il recouvra l'usage partiel de sa vue d'un revers de manche, qu'il porta à sa bouche, avant de cracher, fielleux.

- Sale goût que le sang pourri des Rastignac... Mais je veux qu'il coule encore!
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: 22 Mar 2008 14:12 Sujet du message:

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Qu'attendre d'autre d'un bretteur aguerri bien sur, Guillaume change immédiatement de stratégie et utilise l'ouverture involontaire qu'il lui a laissé.
Douleur sourde dans le coté, la lame perce le cuir épais les vêtements la chair, glisse sur une cote , pour s'enfoncer encore.
Le sang gicle, il se mord la lèvre pour ne pas laisser échapper sa douleur, il ne lui fera pas ce plaisir.

Dans un sursaut il se dégage, la lame ressort du coté ou elle s'était enfoncée, il tente sa dernière chance porte un coup, mais déjà le bâtard fait un roulé boulé pour s'éloigner de lui, se relève le visage couvert de sang, qui lui donne un air encore plus sauvage.
Il l'essuie avant de lui cracher à la face.

Sale goût que le sang pourri des Rastignac... Mais je veux qu'il coule encore!

Il plaque sa main à son coté, laissant tomber la claymore devenue inutilisable, il a encore la force de manier l'épée courte mais plus pour très longtemps.

Vient le chercher alors bâtard il insiste sur le dernier mot, avec une connotation différente de celles précédemment utilisés, pas de haine cette fois , seulement de l'ironie. Malgré la douleur il arrive à sourire, un sourire narquois de celui qui sait ce que l'autre ne sait pas.

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---fromFRwilbur



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Posté le: 23 Mar 2008 00:21 Sujet du message:

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Le sourire du baron était crispé. Guillaume se doutait que ce genre de douleur faisait mal. L'autre ne pipait cri.

La voix avait changé. Quelque chose dans l'expression aussi, un air narquois, surprenant au vu de la situation.

Guillaume frappa et ferma son esprit. Il craignait le chant du cygne du baron, un coup d'éclat qu i leur serait fatal à tous deux.

Il voulait vivre et frappa encore.
Et encore.
Et encore.
Ses coups ne se voulaient pas dangereux, ils ne visaient qu'à faire se déplacer Rastignac. A le faire encaisser des chocs. A fatiquer son bras.
A faire couler plus vite encore son sang.

Le chasseur qu'il avait été savait que le sanglier blessé au flanc n'en est que plus dangereux.

Guillaume frappait à deux mains pour donner plus de violence à ses coups, mais en allongeant autant que possible ses coups.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: 23 Mar 2008 17:27 Sujet du message:

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Il devait s'y attendre, Guillaume en fin tacticien , ne prend aucun risque , se contentant de le forcer à parer, sachant que la blessure l'affaiblit de minute en minute.
Déjà par moment des étoiles dansent devant ses yeux.

Mais toujours ce sourire ironique qui ne quitte ses lévres, malgré la douleur qui se fait plus pressante.
Il sait désormais qu'il a perdu, au mieux il peut entraîner le bâtard avec lui.
Mais il songe à une vengeance bien plus redoutable .

Il attend une attaque un peu moins appuyée et lâchant son flanc se précipite au contact de son adversaire.
Chacun empoigne l'arme de l'autre pour éviter un mauvais coup.
Lentement jetant ses dernières forces il approche son visage de celui de son Guillaume, son sourire s'accentuant il lui murmure à la face.

Vois tu ce sang qui couvre ton visage et celui qui coule de mon flanc.................le même coule dans tes veines, bâtard

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---fromFRwilbur



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Posté le: 23 Mar 2008 21:27 Sujet du message:

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Il n'avait su fermer son esprit...
Au sourire du baron, il devinait que celui savait - ou croyait savoir - des choses que lui même ignorait.
Guillaume repoussa avec force son adversaire. Frappa avec violence, entaillant le bras du baron, et, sans lui laisser de répit, frappant encore.
Le brigand avait abandonné toute prudence - l'autre avait peine à répliquer, fut encore touché, et boîtillant, continuait à sourire.
Guillaume n'en avait cure, et le baron eût-il été son père, il l'eput saigné avec la même avidité.

Deux fois, il eut la faille qui devait être fatale. Deux fois, il préféra attaquer de tranchant avec une violence gratuite.

- Un ultime mensonge ne sauvera pas ta vie, charognard!

Mais le doute s'était emparé de son esprit. Il repensait à ses frères qui se ressemblaient tant entre eux, mais pas à lui. A l'autorité qu'il avait acquise sur eux, y compris leur aîné. Aux murmures sur son passage, quand enfants, ils vivaient encore au village ave leurs parents.

- Parle et j'écourterai ton supplice.

Il dit, mais rien n'était moins sûr. Il attendait.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: 24 Mar 2008 18:01 Sujet du message:

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Les attaques sont sauvages, violentes, mais ne cherchent pas à clore rapidement le combat.
Signe que quelques part une brèche s'est ouverte dans l'esprit de Guillaume, que sans le vouloir il vient de saisir le sens de ses paroles.

Il éclate de rire en voyant le mélange de haine et de question dans le regard de son adversaire.

Mon agonie, j'ai toujours sut que je mourrais les armes à la main, je n'ai pas peur tu devrais le savoir, dans ma situation tu n'aurais pas peur non plus, n'est ce pas?

Il se tait quelques secondes laissant lentement les mots faire son chemin dans l'esprit de Guillaume.

Ne comprend tu pas, le même goût pour le combat, un penchant pour les mêmes femmes, la même haine et la même violence dans nos regards........
Pourquoi croit tu que je t'appelle le bâtard...............mon frère.

Il recule , baisse sa garde , reprend son souffle, le sang coule abondamment de la plaie, la vie le quitte au rythme de ce sang qui s'écoule.
Mais le regard est toujours aussi brûlant et le sourire n'a pas quitté ses lévres.

Lentement il répète les derniers mots.

Mon frère...................
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeDim 7 Sep - 0:18

---fromFR*Cassandre*



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Posté le: 24 Mar 2008 22:48 Sujet du message:

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Cassandre, comme le reste de l'assistance, ne bougeait plus depuis quelques minutes, suivant le combat avec une angoisse grandissante.

Si au départ, elle avait encore quelques doutes sur son cousin, les échanges verbaux étaient assez éloquents pour la nonne même naïve ne se fasse plus d'illusion, le Baron était sûrement l'homme cruel que Guillaume lui avait dépeint.

La jeune femme soutenait dans le fond de son coeur le bandit, lorsque son cousin porta un coup qui ébranla la nonne au point qu'elle sortit de sa réserve, s'agrippant au bras de Jean-jean pour ne pas défaillir.

"Son frère ?"

Elle s'étrangla sur ce mot, leur trouvant d'un coup une ressemblance qu'elle n'avait jamais voulu voir. Ce même regard farouche, cette même volonté de ne jamais abandonner, une certaine barbarie identique avec des manières parfois doucereuses, et aussi le même goût des femmes.

"Son frère ?"

L'idée commençait à s'incruster dans son esprit, avant de devenir toute égoïste :

"Mon cousin ?"

Pourquoi pas ? Les hommes de sa famille avaient toujours été les plus cruels avec elle. Guillaume n'aurait rien à renier aux autres.
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---fromFRwilbur



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Posté le: 29 Mar 2008 20:39 Sujet du message:

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- Mon frère...

Guillaume n'en pouvait supporter plus.
Le baron avait su trouver les arguments pour abréger sa mort.

- Si je suis l'un des tiens, l'on me considèrera comme le renégat, celui qui a abattu la branche mère...

Saignemorte fit une volte complète, et vint entailler le cou du baron sur une épaiseur de presque deux pouces. Un instant, l'on put croire que la tête allait se détacher du corps, elle vacilla en arrière qu'un mouvement de retour vînt la repositionner comme à l'accoutumée.
Sauf qu'à l'accoutumée, il n'y avait se foulard rubicond d'où jailissait un épais liquide.

- Celui qui a fait disparaître des quartiers de noblesse le nom des Rastignac. Je ne puis être des vôtres.

Il poussa du pied le corps du baron, qui tomba en faisant un bruit mat, se retourna ensuite vers l'ancienne nonne.

- Regarde moi Cassandre, regarde-moi, et dis moi si je suis le même monstre que cette engeance...

Il tomba à genoux.

- Je suis le fils de l'homme qui m'a éduqué et aimé, de celui que j'ai appelé mon père. Personne ne m'enlèvera jamais mon père.

Le brigand se releva, et s'adressa cette fois à la foule.

- Tous ici, vous êtes témoins que le baron a fait de moi son héritier. Alors que ma volonté soit faite.

Vers Fanchon, mais audible de tous:

-Fais moi livrer quarante millle écus, pour moi et mes hommes. Plus quatre mille écus pour Cassandre, le baron aurait bien songé à l'aider à s'installer. Peut-être aurait-il été plus généreux. Moi je veux juste qu'elle puisse s'acheter un lopin de terre avec bicoque, quelques acres arables, une échoppe en ville. Moi je souhaite qu'elle fasse l'expérience d'une femme libre, mais qui travaille pour se nourrir, qui ne donne ni reçoit d'ordres. Ensuite je te signerai une déclaration comme quoi les propos du baron n'étaient qu'affabulation, et que je renonce à toute succession qui se ferait au prix d'un mensonge. Tu régenteras les biens qui reviendront à ta fille en attendant sa majorité. Pleure désormais ton maître qui n'est plus, et chéris ton enfant. Plus que quiconque elle a besoin d'amour.
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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: 16 Avr 2008 17:57 Sujet du message:

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Elle était restée dans un coin, ne quittant pas des yeux le combat.

Que se passerait-il si le Baron gagnait ? Trouverait-il que c'était elle qui avait fait assassiner ses filles ? Elle le devait, pour sa fille, pour sa petite Marion condamnée à une vie de servante alors qu'elle était l'aînée de ses enfants.

Et d'un seul coup, ce coup mortel que Guillaume porta...

Fanchon ne vit plus rien, n'entendit plus rien, elle ne voyait que son bourreau qui mourait, son amant qui disparaissait.

Et alors, sans même qu'elle réfléchisse, elle s'élança vers le corps étendu sur le sol. Des larmes baignaient ses joues comme elle prenaient le Rastignac entre ses bras.

"Non !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Tu peux pas mourir ...."

Elle n'entendait pas les paroles de Guillaumes, guettant seulement une trace de vie sur le visage de celui qu'elle avait tout de même aimé.

"Mais sauvez le ! Z'êtes sa cousine !"

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: 26 Avr 2008 09:30 Sujet du message:

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Les paroles ont portées, il l'a lut dans les yeux du bâtard , ses forces le quitte, il a utilisé les dernières pour ce face à face qu'il sait le dernier.
Alors quand avec une violence inouïe, issue de la colère de ce qu'il vient d'apprendre ,Guillaume dans un mouvement tournant vient attaquer la gorge, il tente d'esquiver plus par réflexe .
Cela lui évite la décapitation, mais pas une blessure très profonde à la gorge, le sang coule abondamment, la tête tourne, il se sent pousser au sol.

Dans un brouillard il entend les dénégations du bâtard, qu'il se défende ainsi du sang qui coule dans ses veines, signifie que le poison est inoculé.
Léger sourire dans la demi conscience, les exigences suivent, l'argent réclamé ...........trivial, différence entre les deux éducations.
Batard il est bâtard il restera .

Puis il est pris dans des bras , des bras de femmes, la voix il la reconnaît , la supplique de celle qui n'a pas toujours bien traité, à qui il a fait un enfant, mais qu'il a toujours gardé prés de lui malgré les années qui se sont écoulés, relation ambiguë que la leur.
Il ouvre les yeux , la voix est désespérée, mais la main sur sa jour est douce, alors il fait deux choses qu'il n'a jamais fait, il sourit tendrement à Fanchon et embrasse cette main qui vient apaiser sa souffrance.

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1181
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: 26 Avr 2008 12:46 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Elle restait là tétanisée par la peur et le spectacle qui s'étalait à ses yeux.

Le combat s'achevait dans une mare de sang et ce n'était pas celui de Guillaume. Heureusement ...

Cassandre s'en voulut aussitôt de cette pensée. C'était alors son cousin qui mourait sous ses yeux et ce n'était qu'aux cris de Fanchon qu'elle réalisa. Qu'elle comprit aussi que ce bourreau pouvait compter pour une femme ... Comment la servante pouvait-elle aimer cette brute ?

Et si elle même était aussi aveugle avec Guillaume ?

Le geste de tendresse du baron sortit Cassandre de sa torpeur. Malgré son dégoût pour le sang qui se répandait, elle s'approcha de lui. Un simple regard lui suffit pour savoir que sa mort était inéluctable et elle préféra le laisser dans les bras de celle qui l'avait tout de même aimé, plutôt que de poursuivre cette vie de quelques minutes.

Elle ne savait s'il l'entendait encore, mais elle commença à prier pour le salut de son âme, qui elle n'en doutait pas, devait avoir plus d'un pêché à se faire pardonner.

"Ayez pitié de mon cousin, Seigneur. Accordez lui le repos éternel près de Vous ..."
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---fromFRwilbur



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Messages: 2571
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Posté le: 30 Avr 2008 21:36 Sujet du message:

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Guillaume avait tous les sens en éveil.

Il craignait un lieutenant qui voudrait profiter de la situation, et chercha Jeanjean du regard.

Mais la foule silencieuse ne semblait pas remettre en cause ce qu'il avait décidé. Elle assistait aux derniers instants du baron, à un geste de tendresse qui devait en surprendre plus d'un.

Le mercenaire pensait qu'il éprouverait plus d'exultation au moment de sa victoire. Mais les pseudos révélations de Rastignac l'avaient émoussé autant que les dernières journées et nuits, les chevauchées, les combats, les blessures.

Etrange relation que celle tissée entre le baron et sa servante. Ambitions opposées, dévotion... amour? haine?

- Est-ce la fin qui m'attend? J'ai toujours souhaité mourir les armes à la main.... Les brigands finissent rarement dans leur lit, un soir d'une retraite paisible entamée depuis nombreuses années. Qu'est ce qu ipourra me dévier de mon destin?

Les mots avaient été prononcés faiblement, dans l'espoir que seule Cassandre les entendrait.

Il se souvint qu'il sétait juré de couper les bourses du baron. A pareille heure, cela aurait été malvenu.
Finalement, il rengaina Saignemorte dans son fourreau sans même l'essuyer.

- Viens Jeanjean, allons en cuisine. J'ai faim, soif, et ma noblesse toute récente ne m edonne pas envie de fréquenter les sallesà manger dispendieuses. Quant à toi, Fanchon, ne tarde pas à me faire parvenir mon dû. J'ai une fâcheuse tendance à exterminer les descendants de Ratignac ces derniers temps. Ta fille ne doit sa vie qu'à sa bâtardise.

Bâtardise. Le mot tournoyait dans sa tête...
Il ne pensait pas vraiment ce qu'il disait, mais avait le sentiment que c'était son rôle.
Dernier regard à celui qu'il avaittant haï, dont il avait tant souhaité la mort, et qui s'avérait être peut-être son demi-frère.
Un page était tournée, mais la romance n'était pas terminée.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: 01 Mai 2008 11:23 Sujet du message:

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Sa cousine prie pour le repos de son âme, il en rierait presque, mais peut être à t'elle raison, a t'il pris trop de liberté avec le tout puissant et celui ci en a pris ombrage, accordant la victoire à son ennemi.
Peu importe les raisons il se meurt, sa vie coule de son corps au rythme du sang qui s'en échappe rapidement.
Il ne lui reste que peu de temps à vivre .

Fanchon les joues baignées de larmes avait dans un premier temps réclamé de l'aide , puis se rendant compte de l'inutilité de la chose, se contentait de le serrer dans ses bras .

Pale sourire en sa direction, il glisse sa main sous le pourpoint pendant que le bâtard et son acolyte s'éloigne en fanfaronnant, arrache la clé pendue à son cou pour la glisser ensuite dans la main de Fanchon.
Il l'attire ensuite vers lui pour lui glisser quelques mots qu'elle seule peut entendre.

Dans le passage secret , l'essentiel de mon trésor y est caché, il est pour toi, pour vous, prends soin de ma, de notre fille et élève là avec le rang qui est le sien.
Je t'ai aimé, mal à ma manière .......

Il retombe à bout de force, c'est la fin dans quelques minutes il aura rejoint le ciel ou l'enfer selon ..
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Cassandre
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Cassandre


Messages : 587
Date d'inscription : 30/01/2008

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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitimeDim 7 Sep - 0:20

---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 01 Mai 2008 12:58 Sujet du message:

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Il avait regardé le combat d'un oeil distrait, non pas parce qu'il ne s'y intéressait pas mais parce que le géant veillait à ce que les soldats ne bougent pas d'un pouce. Il ne faisait aucun doute pour Jean-jean que Guillaume gagne.

Des échanges de paroles, il n'était pas sûr et lorsque son chef l'entraîna vers les cuisines, le guerrier demanda :

"L'Baron c'est ton frère ? Et Devil ? Et ta soeur ? Comme pour changer j'comprends rien. Et la nonne, c'est ta cousine ?"

Jean-jean cessa son questionnement en entrant dans la cuisine.

"Et Judith ? Moi j'suis venu pour elle. J'veux pas qu'elle reste dans c'trou !"
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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: 19 Mai 2008 18:46 Sujet du message:

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Une ombre flottait dans le recoin de la cuisine ... elle reconnut une voix familière, une voix amie ...



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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: 28 Mai 2008 13:20 Sujet du message:

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Fanchon avait la clé chaude dans le creux de la main alors que la pâleur de la mort s'emparait du visage de celui qu'elle avait tant aimé. Entre deux crises de larmes, elle lui murmura :

"Marion sera la Baronne de Rastignac je t'en fais le serment."

N'avait-elle pas déjà tout sacrifié pour l'avenir de sa fille ? Elle n'était pas à un meurtre de plus...

Mais ce n'était pas le moment. Elle sentait le pouls de plus en plus fuyant du Baron et elle savait que la fin était proche. Bientôt il faudrait penser aux funérailles et à cet héritage ...

Une fille bâtarde, un demi-frère pas reconnue, et cette cousine, elle de sang direct. Ce serait sûrement par là que la liste des décès allait devoir commencer.

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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: 19 Juin 2008 17:22 Sujet du message:

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Rastignac aura t'il une succession ? Telle est la question ...
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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: 11 Juil 2008 19:27 Sujet du message:

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La rumeur grossit désormais ....
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 3 Icon_minitime

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