Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 Castel des Rastignac

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Felina
Rastignac
Rastignac
Felina


Messages : 402
Date d'inscription : 24/08/2008

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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:14

---fromFRErratum



Inscrit le: 09 Jan 2006
Messages: 42

Posté le: Mer 17 Oct 2007 20:31 Sujet du message:

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A l'extérieur de l'enceinte

La lueur des torches éclairait à cinq pas à la ronde. Tancrède P. finissait la mise en place de son dispositif. La baliste était prête à tirer, la verge tendue, il lui restait à déposer l'obus de son choix dans la cuiller. Il décrocha une grosse outre du dos de son baudet pour l'amener près de son engin de tir léger.

PfffFFff...

L'effort était presque trop pour lui. Sans reprendre son souffle, il sortit un paquet de panses de moutons soigneusement pliées sous la baliste, en prit une en main et essaya de la gonfler de ses poumons.

Hhhhhhhhhhhhi !

Impossible de gonfler le ballon ! Tancrède tentait de reprendre son souffle, adossé à la baliste. Un bruit se fit entendre à l'arrière du convoi...
_________________


Dernière édition par ---fromFRErratum le Jeu 18 Oct 2007 11:32; édité 2 fois

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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Mer 17 Oct 2007 22:07 Sujet du message:

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Whaaaaaaaaa
l'était content le môme. Voilà que la blonde il l'aimait tout d'un coup . Il se frotte le bout du nez et part en courrant rejoindre celle qui s'appele Gypsis .
Elle a attachée les deux plus jeunes filles du baron avec un lien qu'elle tend à Emile .

Tiens gamin et surveille les bien. je vais surveiller et attacher les grandes moi.

Soudain, un bruit sourd derrière lui , il se retourne c'est la femme qu'il avait vu au camp .
Il lance une regard à Gypsis

heyy dis , la blonde elle as dit que tu m'donnerai une narme ..tu me la donne dis ?

Mais Gypsis s'occuppe des deux grandes , laissant à Malanguise le soin d'accueillir la none. Il tient la cordelette avec conviction ,regarde les petites , sourit puis essaye de prendre un air méchant et leur montre ses dents

grrrrrrr, je suis méchant moi , t'ention hein ...

Les gamines sont serrées l'une contre l'autres , les yeux gonflés , menton tremblant.
Emile s'assoit par terre , tire la corde, leur sourit :

allez copines , asseyez vous avec moi , on joue ?

et il sort des osselet de sa poche
leur montre dans la paume de sa main bien à plat , les petits os brillants :

savez jouez à ça ?..c'est un jeu d'homme ça ...allez , je vous apprends ....

C'est à ce moment qu'arrive l'homme , celui qui siffle en parlant , Emile l'aime pas lui non plus . Il l'oblige à se lever.

rhooooo, pfffff...dis m'sieur ..on peut pas finir not'partie .....? steplait

Mais le regard de l'homme lui fait baisser les yeux ne laissant aucune place à la discussion , alors Emile se lève , sourit en grimaçant aux filles et s'avance vers les chevaux que Gypsis a amené .
Il souffle et traîne les pieds

Je veux plus jouer moi, c'est même plus drôle .


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---fromFRwilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Messages: 2572
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mer 17 Oct 2007 23:31 Sujet du message:

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- J'accepte ton marché le bâtard , mes filles contre 25000 écus, à une condition, qu'une fois l'échange effectué on en finisse d'homme à homme.
Si par contre tu touche à un cheveux de mes filles, toi ou n'importe lequel de tes hommes , je te promet que tu ne dormira plus jamais tranquille de ta vie.
Je deviendrais ton pire cauchemar, tuant de la plus atroce des manières tout celles ou ceux qui ont de la valeur à tes yeux et je t'assure que dans ce domaine mon imagination peut être fertile.

Contemplant les lèvres éclatées du baron, reprenant son souffle, Guillaume réfléchissait.
Son corps implorait l'action, son âme criait vengeance.
Un instant de griserie pouvait être fatal.

- Je t'ai donné mes conditions, elles ne sont pas négociables. Tu n'es pas en position d'exiger quoi que ce soit. Meurs ou paye.

Il frappa. De taille par deux fois, puis d'estoc, enchainant tirs directs et coups portés à deux mains.

- Tes filles sont en mes mains et le seront quoi qu'il arrive.

Il rit comme il frappait encore.
Etait-ce 'épée, un dieu païen qu il'investissait tout à coup?
Il voyait Judith, heureuse dans ses bras, , il revivait le baiser arraché à la nonne, il entendait Judith hurlant son agonie.IL revit sa mère, le jour où elle fut égorgée pardes merceniarespis quelui, il eut la vision fugace de cassandre tenant, radieuse un enfant dans ses bras.
Au nom du passé, au nom du futur, il ne pouvait que vaincre.
Le baron contra, il dut reculer sous la violence de l'assaut.

Guillaume hésitait. Devait -il laisser abonder en lui les images de haine, ou celles d'amour?

Une brûlure à l'épaule décida pour lui.

Rastignac souriait, fier du coup porté.
Un rictus se forma sur son visage quand son genou reçut le pied de Guillaume.
_________________


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---fromFRHernani



Inscrit le: 07 Oct 2007
Messages: 27

Posté le: Jeu 18 Oct 2007 10:12 Sujet du message:

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A l'extérieur de l'enceinte

Le vieux s'escrimait à faire marcher sa machine étrange. Je n'avais jamais vu une chose pareille, de mes années de combats. Même quand j'habitais Florence, où l'on aimait les arts et l'invention, je n'avais pas vu chose semblable.

Maintenant le vieux soufflait à s'en éclater les poumons dans une panse de mouton. Pauvre gars. Je ne savais pas ce qu'il faisait là, ni dans quel but, avec son attirail étrange, mais j'avais bien l'impression qu'il n'était pas dangereux, pas pour moi en tous cas. La guerrière elle avait l'air calme.

Je décidai de sortir. De toute façon, le chariot n'avancait pas, je n'allais pas passer la soirée là.

Glissant comme un chat, je sortis par derrière, m'annoncai d'un toussotement, m'approchai et proposa :

Voulez vous de mon aide, Grand-Père ?
_________________
Hernani

Coeur généreux, Bras combattant
Ame droite, et dix-huit ans.

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---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
Messages: 1445

Posté le: Jeu 18 Oct 2007 11:44 Sujet du message:

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A l'étage dans le couloir.

Le garde après un bref regard vers ses comparses qui gisent dans leur résiné, prend la décision de tourner les talons et de fuir.
Il pourrait le stopper d'une dague au milieu des omoplates, mais ce n'est pas son genre, qu'il aille au diable ,de toute façon la peur dans les yeux du gaillard était gage qu'il ne reviendrait pas à la charge.

Il écoute quelques secondes la course qui décroît dans l'escalier de pierre , puis revient à la porte de la chambre ou des les deux furieux règlent des contentieux qui doivent être fort lourds au vu de l'ardeur qu'ils y mettent.

Impossible de dire si Guillaume va accepter l'offre pourtant 25000 écus c'est une somme, il connaît bien des gens qui tueraient père et mère pour moins que cela.
Il hésite un bref instant sur que faire, puis la solution lui parait évidente, rejoindre Malanguise, c'est la seule chose vraiment qui lui importe dans cette histoire.

Il profite d'une brève accalmie pour faire un signe à son compère lui indiquant qu'il rejoint les autres.
Gravit rapidement les marches , la corde est toujours là il entend en bas des voix sans comprendre ce qu'il se dit, des mouvements un peu brusques, des gardes les auraient ils surpris.

Il peste contre cette echauguette qui le retarde, se contorsionne pour la franchir tout en tenant la corde, s'extrait un peu plus vite que prévu et plonge dans le vide.

Nom de dieu.......

Rude secousse dans le bras, il n'a heureusement pas lâché la corde, mais le voilà suspendu a plus de 10m du sol par un aileron, le dos collé au mur .
_________________
Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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---fromFRErratum



Inscrit le: 09 Jan 2006
Messages: 42

Posté le: Jeu 18 Oct 2007 11:46 Sujet du message:

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A l'extérieur de l'enceinte

Le passager se décidait à sortir, ce qui rassurait Tancrède. Il l'avait remarqué bien avant qu'il ne grimpe sur son chariot, l'ouïe de ce vieil homme étant ce qui lui restait de plus fin ! A ce moment là, Tancrède n'ayant pas de temps à perdre, il décida de feindre l'homme caché à l'arrière du véhicule qu'il tirait, ne pouvant de toute façon mener un combat au corps à corps.
Maintenant que l'homme se montrait et lui proposait même de l'aide, il pouvait peut-être tourner la situation à son avantage.

AAaaaééégniii !

Tancrède tendit la panse de mouton qu'il essayait de gonfler à l'inconnu. Il gonfla les joues en montrant le ballon pour lui faire comprendre ce qu'il voulait. Il allait enfin connaître les intentions du passager.
_________________


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---fromFRHernani



Inscrit le: 07 Oct 2007
Messages: 27

Posté le: Jeu 18 Oct 2007 11:51 Sujet du message:

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Le Grand Père fit un drôle de bruit, je n'ai pas compris ce qu'il voulait me dire.

Mais il me tendait une panse, je lui pris, la gonfla, lui rendit, en pris une seconde, la gonfla aussi, lui tendit :

"Encore, Grand-Père ?"

Soudain, je vois au castel une silhouette sauter d'une muraille, mais rester suspendue à 30 pieds du sol !

"Regarde, Grand-Père !!"


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Hernani

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Jeu 18 Oct 2007 12:07 Sujet du message:

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RDC Hall d'entrée.

La porte cède sous les coups, du monde entre, derrière le colosse, ce qu'il escomptait arrive, celui est distrait une seconde.
La dague part , les réflexes plus rapides que le cerveau, vers la gorge. Chance ou instinct , le géant bouge au dernier moment, évite de pire mais se retrouve avec la dague enfoncée dans l'épaule.

Rapide coup d'oeil dans la place pour se rendre compte de la situation, la brune vient d'assommer le dernier garde et celle qui entre tient Fanchon.
A sa surprise son adversaire file vers la porte du sous sol, la franchit et la barricade derrière lui. Il le laisse filer, bien trop à faire ici.

Une autre dague est apparue dans sa main, il hésite une seconde secourir Fanchon ou la brunette? La décision est rapidement prise, ceux qui arrivent ignorent tout encore, les laisser dans l'indécision reste le meilleur choix.

En deux enjambées il est sur la jeune femme qui vient d'assommer le soldat, qui s'apprête a se mettre en garde.
Adversaire moins redoutable, il peut tenter un lancer sans grand risques, la dague part en direction de la jambe, l'immobiliser ensuite il avisera.

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---fromFRErratum



Inscrit le: 09 Jan 2006
Messages: 42

Posté le: Jeu 18 Oct 2007 12:22 Sujet du message:

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A l'extérieur de l'enceinte

Le jeune homme semblait coopératif. Il avait gonflé deux baudruches en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Bien qu'il semblait distrait par les péripéties d'un des combattants du château au loin, il pouvait donner un sérieux coup de main pour parvenir enfin à réaliser le plan de Tancrède. Le vieil homme lui rendit un large sourire en hochant la tête.

AAAaéé... aaaaéée..

Tancrède prit le tas de panses de moutons et les fourga dans les bras du cadet, sans même se soucier de son accord. Il saisit ensuite la première panse gonflée et l'approcha de la grosse outre qu'il avait ramenée précédement. Il en débouchonna le goulet et versa délicatement du précieux liquide un peu épais dans la panse assouplie. Celle-ci à moitié remplie, il l'arrondit en un seul souffle, puis attacha son extrémité. La boule avait la taille de deux poings. Il décrocha ensuite une torche munie de deux crochets, fixa deux oeillets de sa boule au flambeau et déposa enfin la torche "chargée" sur la cuiller de son engin, prêt à tirer.
Avant de faire quoi que ce soit, il se tourna vers son nouvel assistant en passant la main sur son front.
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Felina
Rastignac
Rastignac
Felina


Messages : 402
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:15

---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Jeu 18 Oct 2007 12:30 Sujet du message:

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Etage chambre du Baron.

Meurs ou paye.

Il enrage, il sait qu'il n'a pas le choix, en tous cas s'il veut revoir ses filles vivantes, elles doivent déjà être hors des murs sous bonne garde, il ne peut que négocier, mais dieu que cela lui fait mal au ventre.

Guillaume semble avoir une seconde d'inattention, la fatigue qui commence à se faire sentir sans doute, sans hésitation, il se fend plongeant la pointe de sa lame dans l'épaule.

Le sang coule a sa grande satisfaction , sang pour sang il a rétablit l'équilibre.
Sourire de satisfaction qui se fige sur ses lévres quand dans un geste réflexe guillaume porte un violent coup au genoux.

D'un bond il se met hors de portée, serrant les dents de douleur. Les voila tous deux amochés, la situation se complique, il boite et Guillaume se tient l'épaule.

Je paierais bâtard, puisque tu n'a pas d'honneur et que tu ne sait que t'en prendre a des jeunes filles pour laver ce que tu prend pour ton honneur.

Pas d'autres choix car même s'il vient à bout de lui, il ne reverra pas ses filles vivantes, la mort dans l'âme il accepte le marchandage.

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---fromFRHernani



Inscrit le: 07 Oct 2007
Messages: 27

Posté le: Jeu 18 Oct 2007 17:37 Sujet du message:

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Pas très bavard le Grand Père. Je ne comprends rien à ce qu'il fait, mais il m'intrigue.

Il m'a flanqué une pile de panses à gonfler. Je m'exécute, en observant du coin de l'oeil le gaillard gigoter sur sa muraille.

Entre deux panses je vérifie machinalement ma dague, ma châine et mon épée. J'ai appris que quand on ne comprend rien à une situation, c'est que le danger est tapi près de soi.

Une dernière panse... Au milieu des panses gonflées j'ai l'impression d'être à la kermesse.
_________________
Hernani

Coeur généreux, Bras combattant
Ame droite, et dix-huit ans.

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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 6604

Posté le: Jeu 18 Oct 2007 18:01 Sujet du message:

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Elle s'approche méfiante de la nonne , bien lui en prend car elle la charge avec son épée , mais Malanguise est leste et l'évite de justesse , en est quitte pour un morceau de jupon et une estafilade à la cuisse .
La none se redresse tremblante et lui propose aussitôt un marché , le visage couvert de larmes .

J'ai ma croix en or, avec ses rubis et trois bagues. Ce sont des bijoux de famille. Je vous les donne contre les filles. Je vous en prie..."

Sur ces entrefaits , le furet annonce le départ et fait amener les chevaux par Gypsis ...le môme traîne la savate .
Malanguise attrappe l'épée plantée dans le sol la lance au môme qui a tout juste le temps de tendre les mains et de s'affaller sous son poids .
Puis s'approche de la nonne , menaçante :

dis donc nonette , tu essaye de me pourfendre et tu voudrai que je cause avec toi ? sors là ta pacotille ..que je vois ce que ça vaut ...dépeche toi ..le furet nous attend ...

Au fond d'elle , elle cherche à gagner du temps, veut attendre Brise .
jette un oeil au machicoulis ..va t il enfin revenir ...Elle s'inquiète , elle entend les cris , le fracas des lames qui s'entrechoquent . La peur se mue en colère irraisonnée

allez la nonne , file moi tes breloques dépeche toi ..

et elle lui pose la pointe de sa dague juste sous la pointe du menton ....

dis moi tu as déjà une belle estafilade , là ...la mienne risque de laisser plus de traces ....

Elle se laisserait presque tenter par le marché de la nonne mais les affaires sont les affaires , son corsage est dejà bien rempli...mais il ya encore de la place pour deux ou trois bricoles .
Soudain un bruit au dessus de leur tête , Brise qui passe le trou du machicoulis , et manque de tomber , il se retient d'un bras ...Malanguise se précipite ...mais que peut elle faire , la corde est la seule qu'ils aient ...

allez raccroche toi .... vite ..

sont les seuls mots qu'elle peut lancer le coeur battant...les yeux rivés sur lui ...s'il tombe, pour sur, il se casse les reins ....

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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 162

Posté le: Jeu 18 Oct 2007 20:05 Sujet du message:

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Rez-de chaussée

Fanchon a écrit:
"Vous voyez les deux hommes en train d'se battre, et ben l'entrée de la cave est derrière eux. L'gros tente d'y entrer. Maint'nant vous me lâcher pour qu'je tente de sauver ma fille qu'est dans la cuisine ou j'crie à la garde."


Pendant que Lilas interrogeait la domestique, le géant, blessé par son adversaire s'est réfugié dans les escaliers menant à la cave et a refermée la porte derrière lui... Moment de flottement où tous s'observent...

Ayant eu les renseignements désirés, Lilas lâche la servante: Après tout, elle n'y est pour rien!
- Retrouve ta fille et quittez cet endroit au + vite!

L'adversaire du géant s'est retourné vers la femme brune, victorieuse de son combat... Lilas et Filéas ont donc champ libre pour tenter d'ouvrir la porte du sous-sol...

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 89

Posté le: Ven 19 Oct 2007 00:26 Sujet du message:

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Toujours dans le hall, mais a bougé de quelques pas quand même

Après s'être occupée du soldat, Adye avait récupéré son épée.
A présent armée de deux armes blanches, elle faisait face à l'homme qui avait combattu Jean-Jean.
Celui-ci ne semblait pas de la trempe de l'homme qui gisait à terre. Son regard était celui d'un homme qui connaissait l'art de la guerre, habitué aux combats.
Elle... Elle ne savait même pas si elle l'était. Mais là, pas le temps de se poser des questions. Se débarrasser de l'homme qui lui fait face. Sans cela elle ne pourra pas franchir la porte en chêne. Si la hache posée là où il ne fallait pas pouvait être déplacée.

De derrière l'homme elle peut apercevoir les gens entrés il y a peu s'activer auprès de l'arme si encombrante. Avec un peu de chance une fois son combat fini, si elle s'en sort victorieuse, elle n'aura même pas besoin d'user de la force de ses biceps pour déplacer cette maudite hache qui obstrue l'entrée aux geôles.

A peine a-t-elle le temps de se mettre en garde qu'une dague est lancée. Adye réussit à éviter de se faire blesser gravement à la jambe en se jetant sur le côté, mais pas suffisamment pour éviter le projectile de rencontrer sa chair. Peu profondément, fort heureusement. A peine le combat commencé qu'une estafilade orne sa cuisse droite.
L'homme est rapide, elle ne doit en aucun cas le sous-estimer. Combien d'armes possède-t-il à présent? Comment les manie-t-il?

Affermissant sa poigne sur le pommeau de son épée courte, elle se met en position de défense. Les premiers coups vont servir à mesurer la capacité de l'ennemi à combattre. Ensuite elle pourra attaquer...
_________________

Fille de Kabotine et Gmat
Tel père telle fille, telle mère telle fille

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1182
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Ven 19 Oct 2007 09:29 Sujet du message:

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A l'extérieur


Cassandre avait peur. Elle savait que proposer un marché après avoir attaqué ne la mettait pas dans une position favorable. Elle venait de tenter de tuer la femme et lui proposait ensuite ses quelques bijoux.

Comme la brigande la menace de sa dague :

"dis moi tu as déjà une belle estafilade , là ...la mienne risque de laisser plus de traces .... "

Cassandre ne savait plus que faire. Des larmes viennaient à ses yeux, elle était vaincue, inutile à la cause des petites et elle devrait régler ses comptes avec Guillaume. Autant donner à cette femme mes bijoux, pensa-t-elle, lorsque la blonde, baissa son arme sans raison, les yeux rivés vers le mur du castel.

La nonne suit son regard et vit alors le compagnon de la belle, suepndu dans le vide, retenu par la seul force de ses bras. Son propre coeur manqua un battement, en imaginant la chute mortelle qu'il ferait. Lorsque son regard se posa sur la jeune fmme, Cassandre sentit la pique de la jalousie envahir son coeur.

Il suffisait de voir l'angoisse de Malanguise pour savoir qu'ils étaient tout l'un pour l'autre. En un instant, la nopnne se mit à la place du mercenaire au dessus du vide, et sut qu'il n'y aurait personne en bas pour s'inquiéter d'elle.

Ses parents ne ce souciaient plus d'elle depuis qu'elle était au couvent, ses frères étaient pour la plupart mort à la guerre, sa soeur ainée l'ignorait, la seconde était encore plus malheurse qu'elle dans son mariage et la dernière, contrairement à elle, avait troué la foi dans son couvent.

Cassandre était seule, inutile et la seule chose qu'elle faisait sur cette terre, elle le faisait mal. Elle ne serait jamais une bonne nonne.

Elle oublia alors sa première idée qui était de profiter de la situation pour s'enfuuir et se demanda comment elle pourrait les aider. Elle ne trouva rien d'autre que les prières, pour qu'Aristote sauve le géant d'une part mais aussi pour qu'il accueille son âme si jamis...

Elle se mit alors à genoux et commença sa mélopée.

"Je vous en prie Seigneur..."
_________________

Pseudo IG : Farena

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Ven 19 Oct 2007 13:09 Sujet du message:

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A l'extérieur - devant la porte, au dessus des geôles

Une piqûre d'frelon. Au début, ça n'fait pas plus mal. C't'en mirant mon épaule gauche qu'j'ai vu l'sang gicler sous ma tunique. J'sais pas c'qui s'est passé à vrai dire. J'me suis retourné...personne ! J'savais pas si j'avais touché l'garde, j'savais pas si l'diacre vivait encore, j'savais pas qui s'battait derrière la lourde porte, blottit contre le mur, j'savais plus.
L'clebs m'léchait l'épaule et la douleur commençait à m'lancer vach'ment.

Crevure, j'me tiens à l'écart d'leur baston et v'là qu'je suis mourant !

Je r'chargeais mon arbalète à main, du rouge plein les mains. J'sentais plus l'froid, ni la peur, ça d'vait être plutôt d'l'instinct à c'moment là. J'récapitulais pour la enième fois :

D'abord l'Adelinde avec l'Jean-Jean, puis la soldat et l'jeune discret derrière. Sont tous passés derrière c'te porte, pis j'en ai vu aucun ressortir jusqu'à maint'nant. L'pov' diacre, il gueule plus, il parle même plus.

A c'moment là j'ai pigé l'truc en voyant l'couteau. Il v'nait d'la cave. Ca voulait dire 2 choses. J'avais raté mon coup, pis maint'nant j'étais repéré. L'désavantage d'ma position c'est qu'on n'y voit trop rien dans c'te geôle, pis qu'moi, j'dois être visible comme un épouvantail ! J'essayais à tout hasard, sans vraiment réfléchir...

HE !!! DIACRE, T'ES VIVANT ?

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---fromFRErratum



Inscrit le: 09 Jan 2006
Messages: 42

Posté le: Ven 19 Oct 2007 14:37 Sujet du message:

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A l'extérieur de l'enceinte

Tancrède en était à sa deuxième panse de mouton remplie de graisse et accrochée à une torche. Cela représentait autant de munitions pour son engin balistique. Il s'interrogea de ne plus entendre son cadet gonfler ses poumons et, se retournait en riant du manque de souffle du jeune homme. Le sol était jonché de petites baudruches, le cadet ayant fini son travail s'amusait d'un pendu à l'intérieur de l'enceinte. Tancrède se laissa distraire par l'homme balançant au bout de cette corde.
Le vieil homme pensait qu'avec son échelle téléscopique, il pourrait facilement sauver la vie de ce soldat. Mais là n'était pas la priorité puisqu'il y avait un homme d'Eglise à sauver, ce qui lui ouvrirait les portes de tous les paradis.
Encore quatorze projectiles à assembler et Tancrède pourrait commencer l'assaut.

EEééaaaéééee !

Dit-il en montrant l'outre, lourde de graisse à son cadet. Avec son index, il indiqua ensuite l'orifice d'une panse qu'il tenait en main. Le temps était compté!
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Felina
Rastignac
Rastignac
Felina


Messages : 402
Date d'inscription : 24/08/2008

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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:15

---fromFRHernani



Inscrit le: 07 Oct 2007
Messages: 27

Posté le: Ven 19 Oct 2007 18:23 Sujet du message:

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A l'extérieur de l'enceinte

Je ne comprends toujours rien de ce que me dit le Grand-Père. Il doit etre muet. Pas gâteux, ses gestes sont précis, il a un plan, c'est sûr. Cette machine prend un air inquiétant, un vague chariot se transformant peu à peu en machine de guerre infernale.

Lors de mes études militaires à Bologne j'avais étudié les machines romaines, mais je n'ai jamais rien vu de pareil.

Il me montre l'outre pleine de graisse, semble impatient. Fasciné par cette rencontre étrange et ce plan incroyable, je m'exécute. De temps à autres je jette un coup d'oeil par derrière, nous sommes trop à découvert pour être en parfaite sécurité.
_________________
Hernani

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---fromFRLe Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007
Messages: 60

Posté le: Ven 19 Oct 2007 22:39 Sujet du message:

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A l'extérieur de l'enceinte

Il ignore complètement les deux femmes, jette un oeil à Brisenuque qui pourait bien se briser le cou.
Le furet hausse les épaules. Il ne peut rien faire, et le pourrait-il qu'il préfèrerait sans doute se soucier des gamines.
Gypsis en a pris deux avec lui sur son cheval, les plus jeunes, lui même en prend une en charge après avoir installé la plus grande seule sur une monture. Il lui a liassé les mains libres, mais une corde autour de son cou devrait éliminer toute vélléité de fuite.
Dernier coup d'oeil sur les deux femmes, qui ont apparemment d'autres préoccupations.
Dernier coup d'oeil aux fenêtres.
Eudes aimerait voir le visage de Guilaume poindre.
N'entend que des coups d'épée.
Il prierait bien pour le salut de son ami, mais ne sait à quel dieu s'adresser.
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Eudes de son prénom, aussi appelé Eudes le furet, ou le Fureteur. Ombre parmi les ombres.

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---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
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Posté le: Sam 20 Oct 2007 11:05 Sujet du message:

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Haut du donjon au dessus du vide.

Encombré par sa lourde hache, la position n'est pas la meilleure pour retrouver une prise.
Il tient fermement la corde, mais sait que s'il n'agit pas rapidement ,celle ci finira par lui échapper des doigts et qu'il finira dix mètres plus bas.

allez raccroche toi .... vite ..

Une supplique presqu'un cri, recelant une sourde angoisse, il jette un oeil rapide en bas, elle est au pied du donjon , les yeux tournés vers lui, impuissante à l'aider.
La none quelques mètres plus loin a genoux semble prier.

Il ne va pas finir ainsi, pas aussi bêtement , pas s'écraser au sol sous les yeux de celle qu'il aime. La main commence déjà à glisser un peu.
Lache pas mon gars, pense à elle. Petite voix intérieure qui lui parle.
Une énergie sauvage l'envahit, elle,il serre les dents, sans écouter son corps et ses muscles douloureux, il pousse de ses jambes , un coup de rein désespéré , le voilà face à la paroi.
D'un geste rapide son autre main vient saisir la corde. Soupir de soulagement.
IL reste quelques secondes a récupérer, puis s'aidant de ses jambes contre le mur, descend rapidement pour atteindre enfin le sol.
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Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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---fromFR*Cassandre*



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Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Sam 20 Oct 2007 11:32 Sujet du message:

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A l'extérieur


Cassandre poursuivit sa prière, regardant tous les mouvements de l'homme suspendu au dessus du sol. Elle avait peur pour lui, mais en même temps un sentiment étrange l'envahit.

Elle souhaitait tellement que quelqu'un pense à elle si elle était en danger, qu'elle se mit à vouloir qu'il soit sauvé pour avoir une chance d'être aimée. Elle pensa un instant qu'il était le seul à pouvoir le faire. Elle voulut alors être à la place de la blonde, inquiète auprès d'elle.

Aussi quand le mercenaire toucha enfin le sol, elle prit la femme de vitesse et se précipita dans ses bras. Elle sentit sa chaleur contre elle et un frisson la parcourut. L'espace d'un instant, elle oublia qui elle était et le lieu, et avant même qu'il ne puisse réagir, elle posa ses lèvres sur celle du mercenaire. Elle embrassait pour la première fois.
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Pseudo IG : Farena

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---fromFRErratum



Inscrit le: 09 Jan 2006
Messages: 42

Posté le: Sam 20 Oct 2007 11:40 Sujet du message:

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A l'extérieur de l'enceinte

Tancrède et Hernani terminèrent rapidement à remplir les poches de graisse, les gonfler et les attacher aux torches. Le cadet était appliqué, plutôt rapide et assez adroit, ce qui n'était pas le cas du vieil homme qui se sentait fatigué. Ils se relevèrent et Tancrède poussa un long soupir en souriant à Hernani. Il avait remarqué que le jeune homme mettait souvent la main sur sa ceinture et se retournait comme s'il entendait du bruit à des moments improbables.
Tancrède P. savait qu'il pouvait faire confiance à ses deux oreilles pour le prévenir en cas de danger. Il s'approcha alors de la baliste qui était déjà chargée. 15 projectiles de feu étaient disponibles à proximité, fixés sur des portes flambeaux. Il actionna une manivelle sur le côté de l'engin, ce qui fit pivoter l'axe de la verge. Il s'arrêta, se mit dans l'alignement de la cuiller dans laquelle était déposé le premier projectile et plissa un oeil, tourna d'un quart de tour encore la manivelle et se releva en disant :

Aaaé !

Le coup parti tout seul, faisant sursauter le cadet, la verge s'est soulevée brusquement, envoyant le ballon de feu en l'air, enjambant l'enceinte. Un éclair apparut un peu à gauche du donjon, où se situait l'homme suspendu il y a quelques instants. Tancrède tapa un grand coup dans l'épaule de Hernani en rigolant bruyamment. Il mit de suite son index sur la bouche et la main autour de son oreille tendue pour entendre les effets de son tir.[/

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Sam 20 Oct 2007 12:04 Sujet du message:

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Etage chambre du Baron.

Les deux hommes se faisaient face, blessés tout deux, reprenant leurs souffles après les passes d'armes violentes.

Guillaume semblait hésiter, la haine brillait dans ses yeux, satisfaction pour le Baron, qui éprouvait l'exact même sentiment à son égard.

Alors Batard tu te décide, j'ai l'impression que tes complices ont tous foutu le camp.
Les rats commencent à quitter le navire.

Le combat ayant pour l'instant cessé, il entendait désormais distinctement des bruits de lutte deux étages plus bas.
D'autres comparses certainement, il fallait s'en occuper bien vite, mais il faisait toute confiance en gontrand, cet homme ne l'avait jamais déçu.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Sam 20 Oct 2007 12:28 Sujet du message:

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RDC hall d'entrée

Les deux arrivant s'affairent sur la porte de l'escalier menant aux geôles qui ne saurait tarder à leur livrer passage.
A priori ils viennent sûrement pour le diacre, pas une bonne idée que celle du Baron de l'emprisonner, fallait s'attendre à ce que cela rameute la populace.

Fanchon a disparut pour retrouver sa fille.

Reste la brunette, qui a réussis à ne pas être trop blessée par sa dague, il a péché par excès de confiance, il ne recommencera plus. La voilà en garde a quelques mètres de lui.

Une nouvelle dague en main il la toise, courageuse, elle ne fuira pas, elle lorgne vers la porte ,à priori encore une venue secourir ce fichu diacre ou la pucelle qui est avec lui.

Un fin sourire se dessine sur ses lévres, qu'il fait disparaître aussitôt. Il recule un peu vers la cuisine , temporise, regardant l'avancée de l'ouverture de la porte menant aux sous sols.

Se demande une fraction de seconde ou en est le Baron la haut, faudrait pas que celui ci se fasse occire , sinon là c'est pour le coup qu'il faudrait décamper rapidement.
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Felina
Rastignac
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Felina


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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:15

Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 89

Posté le: Sam 20 Oct 2007 18:40 Sujet du message:

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Dans le hall

Cette fois cet homme n'use pas de la technique du combat oral.
Tant mieux, elle-même n'est pas de ces gens qui font fuser les mots, mais plus de ceux qui aiment faire parler leurs armes.
Les secondes s'égrennent lentement, Adye essaye de comprendre la façon de se battre de l'adversaire. Quelle armes il utilise, à quelle vitesse, comment...
Une autre dague apparaît dans sa main.
L'homme doit alors être expert dans les combats qui ne nécessitent pas forcément de corps à corps avec des armes longues.

Adye repense à sa propre dague.
Entre les mains du diacre. Elle espère pouvoir la retrouver en même temps que le cureton. Cette dague la suit depuis longtemps. Son nom y est même gravé sur le manche. Grâce à celà qu'elle connait son nom d'ailleurs. A moins qu'elle l'avait volée à quelqu'un d'autre...

Son épée courte dans sa main droite, elle s'apprête à attaquer, vu que lui reste immobile. Mais ne pas faire d'erreur. Une seule faute et c'est le paradis d'Aristote ou l'enfer lunaire qui l'attend. Et cela elle voudrait le voir le plus tard possible. Et elle doit récupérer sa dague!

L'homme recule doucement vers une issue non loin de celle qu'Adye veut prendre. Que fait-il donc?
Et voilà le moment qu'elle attendait! Il porte son attention sur la porte en chêne! Délaissant Adye l'espace d'une seconde, une seconde qu'elle met à profit! Sans attendre qu'il ne repose son regard sur elle, elle fonce sur l'homme, faisant fi de la douleur à sa cuisse. En un rien de temps elle est sur son advesraire, et frappe au niveau de son bras droit. Si elle arrive à le rendre incapable de tenir au moins une des ses armes, elle aura déjà marqué un bon point.
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Fille de Kabotine et Gmat
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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Sam 20 Oct 2007 19:20 Sujet du message:

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A l'extérieur - devant la porte, au dessus des geôles

Aucune réponse ! L'diacre était cuit ou alors l'gardien attendait patiemment qu'je montre ma goule enfarinée dans l'soupirail pour m'balancer un d'ses pointus dans la tronche.
J'enlevais ma ch'mise, enfin c'qui m'servait d'chemise, disons mon linge, pis j'l'enfilais à Umberto qui s'délectait d'ma plaie juteuse. Ensuite, j'poussais l'clebs devant l'ouverture de la cave, espérant susciter une réaction.

OH MON DIEU ! NE ME DIS PAS QU'T'ES MORT...

Un éclair de lumière apparu dans l'ciel à c'moment, oui, juste au moment où j'dis mort en parlant du diacre. C'ta c'moment là qu'j'ai commencé à m'dire que ces bondieuseries qu'ils nous servent avec de la piquette l'dimanche, ben c'était p'tête pas qu'des conneries.

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---fromFRwilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Messages: 2572
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Sam 20 Oct 2007 23:55 Sujet du message:

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Non, il ne voulait pas négocier...
Puisqu'il voulait la peau du baron, jamais peut-être il en retrouverait pareille occasion.
Guillaume enchaînait les coups, oubliant la douleur qui taraudait son épaule et son bras, pas celui sur lequel reposait le gros du poids de Saignemorte. Fort heureusement.
Il sentait que le baron, plus massif et donc plus lourd, fatiguait. Son château se faisait attaquer, ses filles étaient captives, le moal se devait d'être en berne.
Même ses insultes se faisaient moins convaincues.
Le brigand, quant à lui, s'il assénait avec force, ne voulait pas forcer la décision.

- Tu es gras l'éjaculateur hâtif. Mais ne me parle pas d'honneur, pas toi. Tu salis ce mot rien qu'en le prononçant. Tiens, voilà ce que tu mérites!

Guillaume avait noté la présence d'un pot de chabre non vidé près d'un lit. Il s'en saisit et le jeta à la tête du baron, l'éclaboussant allègrement.
Lui riait.

- Voilà parfum qui te va bien.

Rastignac se rua vers lui dans un élan déséspéré. C'était signe de faiblesse. Guillaume s'écarta, tenta en vain un croche-pied qui eût été fatal.
L'homme était à sa merci, il évitait de savourer son triomphe à l'avance, sachant que la moindre inattention pouvait lui être fatidique.
Saignemorte recommença sa danse lascive.

Des cris, des gens qui couraient...
La feinte du brigand fut vaine, l'espoir renaissait chez le baron.
Guillaume chargea, sans espoir de trouver la faille, mais de se créer un espace vers la porte.
Comme il le craignait, c'étaient des hommes de la maisonnée.
Il fila à regret vers la fenêtre espérant que grapin et corde seraient toujours en place.
Il se félicita d'avoir songé aux gants, remercia la mémoire du comte d'Harlegnan.

- On se reverra baron de mes deux! tu me dois 25 000 écus et un corps.

Quelques instants plus tard, il avait glissé au bas du mur.
Surpris, il vit un peu plus loin Malanguise qui foudroyait du regard la nonne, Brisnuque qui semblait mal à l'aise.
Il entendit la flèche siffler après qu'elle l'eût manqué de peu.
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 6604

Posté le: Dim 21 Oct 2007 14:43 Sujet du message:

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A l'extérieur


Malanguise ne le quitte pas des yeux . Elle le voit grimacer là haut. Elle ne voit plus que lui.....en serrant les poings. Son coeur s'affole, sa respiration est coupée par l'angoisse .
..........
Soudain il se hisse d'un coup de rein puissant et arrive à ratrapper la corde de sa main libre . Puis il redescend doucement jusqu'au sol. Elle sourit , soulagée , tremblante après coup , de la peur terrible qui l'a saisit . Ses jambes sciées ont du mal à aller vers lui . Elle ferme les yeux un instant, pour s'assurer qu'elle ne rêve pas en les ouvrant à nouveau . Et que voit elle alors ?
La nonne qui se précipite dans les bras de Brise , se serre contre lui et ....l'embrasse.

Brise reste là , bras écartés, saisit par la fougue de la nonne .
Malanguise reste aussi figée , les yeux écarquillés , tentant de comprendre ce qui se passe ...ses yeux vont de Brise à la nonne , de la nonne à Brise

et doucement .....
...................
très doucement ....
gonfle au fond d'elle la rage ....
ses yeux vont et viennent, elle ne bouge pas
la vague monte , envahit son ventre qui se serre
ses jambes tremblent encore mais de colère

Sa main droite vient saisir sa dague et elle avance vers la jeune femme
La vague bouillonne, remonte à sa gorge qu'elle noue , l'empechant de hurler ...
elle avance à pas lents ....jusqu'à eux.

En quelques fractions de seconde elle a glissé un bras entre leur deux corps , et repousse violement la nonne qui retombe en arrière , dos au sol.
Malanguise se jette sur elle , empoigne sa chevelure d'une main et de l'autre porte la lame de sa dague à son cou ......
son visage frôle celui de la nonne.

La rage est là ....sur son visage , dans sa tête , envahit sa raison et tout son être..
elle ne sent plus les trépidations de son coeur ,
elle ne voit plus rien d'autre que cette bouche veloutée qui s'est posé sur celle de Brise ....
Elle se penche vers elle.
La lame appuye sur la gorge de la nonne qui hoquète sous la pression , commence à se débattre .

Malanguise pose un genou sur sa poitrine ,
pèse de tout son poids sur elle
et fait glisser la lame de sa dague jusqu'à la bouche de la nonne.
De la pointe, elle en caresse doucement le contour des lèvres blanchies de terreur puis glisse dans sa bouche jusqu'à frôler sa langue,
la ressort , humide,
et la pose fermement,
pointe à la commissures des lèvres , plaquée contre sa joue.

et la bouche collée à celle de la nonne , elle murmure dans un rictus:

tu mériterais que je t'arrache la langue avec mes propres dents , vipère ....
approche le encore de moins d'une perche et je te jure que tu n'embrassera plus jamais personne ...

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---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
Messages: 1445

Posté le: Dim 21 Oct 2007 15:12 Sujet du message:

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Exterieur cour du chateau.

Il pose les pieds au sol, respire un grand coup de soulagement, a peine le temps de se retourner, qu'elle l'enlace , l'embrasse.
Il commence à rendre le baiser puis s'arrête brutalement en sentant que ce n'est pas Malanguise mais la jeune none qui est entre ses bras.
Pas le temps de comprendre ce qu'il se passe,pourquoi ce baiser donné.
Une main se glisse entre eux et envoie la jeune femme à quelques pas, folle de rage Malanguise est déjà dague au clair sur Cassandre.

La provoque de la pointe de sa dague ,les yeux meurtriers. Joue de la terreur de la jeune femme, avant de lui murmurer une menace.

Il n'a pas encore réagis totalement stupéfait par ce qu'il vient de se passer. Du coin de l'oeil il perçoit une silhouette qui s'échappe par une fenêtre et glisse rapidement vers le sol, Guillaume à coup sur.

Il commence à approcher des deux femmes , éberlué par la violence de son petit chat sauvage qui cette fois à sortit bien plus que ses griffes.
Il comprend les raisons, se dis qu'il aurait peut être même pas laissé une chance si la situation avait inverse.
Mais veut s'assurer qu'elle n'ira pas jusqu'à la tuer.

Maly arréte.....
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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1182
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Dim 21 Oct 2007 16:29 Sujet du message:

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A l'extérieur


Cassandre sentait la chaleur du mercenaire contre elle. Comme elle posait ses lèvres sur les sienne, novice dans l'art du baiser, lui, s'emparait de sa bouche avec une habitude à laquelle elle tenta de répondre.

Ainsi c'était cela un baiser. Elle en avait souvent rêvé dans le lit de sa cellule, le soir. Elle savait depuis des années qu'elle n'était pas une bonne nonne. Elle était pieuse, certes, mais elle n'ignorait pas qu'elle avait des pensées à la prière qui n'était guère tournées vers Aristote.

Comme elle sentait un trouble s'emparer du mercenaire, surement lorsqu'il comprit qu'elle n'étais pas son aimée, elle se retrouva happée en arrière et bousculer sur le sol avec force.

Guillaume ? Son cousin ?

Non ce n'était que la blonde en colère, que la rage rendait plus forte qu'un homme. Cassandre voulut se relever, s'enfuir, mais déjà une dague était sur sa gorge comme une poigne implaccable lui tirait les cheveux en arrière,l'obligeant à exposer à la lame son cou blanc.

Ne pas pleurer, ne pas montrer à son ennemi la peur qui la tenaillait, qui lui nouait le ventre.

La voleuse rafermit sa prise, son genoux sur sa poitrine, son visage près du sien, son poignard sur ses lèvres.

Ne pas pleurer, ne pas pleurer.

Toujours se répéter ses mots, mais en vain. Elle avait peur. Et losrqu'elle sentit le poignard sur ses lèvres puis qui entra dans sa bouche, elle craqua. Les larmes s'échappèrent de ses yeux, sa gorge se noua, son coeur palpita de manière irrégulière, elle allait perdre connaissance de terreur avant de mourrir.

Non, la lame est ressortie, elle ne traversera donc pas sa gorge. Malanguise obta pour des menaces.

Des menaces, Cassandre alors pouvait respirer. Elles étaient pour elle signe de vie.

La nonne entendit de très loin la voix de Brise.

Ses nerfs lâchèrent, dans sa tête un bourdonnement. Mélange de soulagement et de fureur. Sa main droite gratta le sol, ramassant une poignée de terre. Si la voleuse ne se relèvait pas, elle défendrait cher le prix de sa vie.

Maintenant elle savait pourquoi elle voulait vivre.
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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Dim 21 Oct 2007 17:40 Sujet du message:

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A l'extérieur

Emile restait impassible devant le spectacle qui se déroulait sous ses yeux . enfin ...près de lui. Car ses yeux étaient posés sur la grosse épée qui avait aterrie entre ses mains lancée par la blonde.
Il essayait tant bien que mal de la soulever, tenant le pommeau tour à tour d'une main puis de l'autre. Tournant autour de la lame, de droite, de gauche. à deux mains , poussant de toute la force de ses jambes pour essayer de l'extirper du sol. rien à faire.
Il souffle, commence à s'énerver.
Il s'arqueboute sur la longue lame toujours plantée dans le sol.
Et elle cède soudain et le voilà les quatres fers en l'air l'épée volant à nouveau dans les airs pour retomber un peu plus loin.
furieux il se relève et se précipite vers la lame mais il aperçoit alors la blonde couchée sur la nonne, furieuse .
Il s'approche , regarde la blonde en penchant la tête un peu de côté :

...tu veux que je t'aide ? elle est méchante , elle ?

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Felina
Rastignac
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:16

---fromFRwilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Messages: 2572
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Dim 21 Oct 2007 19:05 Sujet du message:

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L'Emile fut poussé comme un sac de soule, et n'eut le temps de comprendre qu'il était quate fers en l'air
Guillaume happa Malanguise par lescheveux, et tira d'un coup sec. Un soufflet monumental suivit. La fille vola.

- Mais tu es impossible toi! On manque de tout perdre parce que madame a envie d' etrois bijoux de pacotille enplus. 25 000 écus qu'elles valent les quatre fillettes que je t'ai confiées. Et du coup j'ai failli y laisser la vie. Et j'y tiens à cette gueuse.

Guillaume se retourna, sentant que Brisenuque n'allait pas ester indifférent. Il avait dégainé Saignemorte.

- Toi pas de commentaires. Pour l'instant, vous deux avec votre morale à trois deniers et vos ambitions de 150 écus vous me pourrissez la vie. Alors on file, et vous remettez votre scène de ménage à plus tard.

Il était ivre de fureur.

- Quant à toi la nonne...

Il hésita. Le plus simple était de l'empêcher de les rejoindre. Sa seule présence poserait des problèmes.
Mais elle connaissait l'emplacement du camp.

- Tu viens avec nous, mais n'imagine pas que tu vas sauteraux bras de tous les mâles. Encore un incident de ce genre et tu envieras les filles de garnison tant à côté tu trouveras qu'elles subissent peu d'assaut. Jeanjean t'inaugurera.

Il s'appocha de Cassandre qui se relevait à peine.

- Je devrais te tuer. Tu es devenue un danger. Le furet me reprochera de ne pas l'avoir fait. Ne titille pas ma clém... FOUTREDIEU!

Une flèche s'était plantée dans son avant bras gauche. D'autres fusaient.
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---fromFRHernani



Inscrit le: 07 Oct 2007
Messages: 27

Posté le: Dim 21 Oct 2007 19:06 Sujet du message:

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Le Grand Père jubile, il donne un grand coup dans l'épaule d'Hernani. Au loin l'huile enflammée échappée de l'outre se répand sur la paroi, coule vers une ouverture d'où flotte un rideau pourpre.

Si le rideau s'enflamme, si le château s'enflamme, c'en est fini du dessein qui l'a conduit ici. Ce qu'il est venu chercher, il ne le trouverai pas dans un tas de ruines. Le mécanisme doit rester intact !

Hernani se retourne, demande au Grand Père d'attendre quelques instants avant de continuer, qu'il doit absolument récupérer quelque chose à l'intérieur, juste quelques instants de répit Grand Père, il peut recommencer avant son retour, mais s'il vous plaît, ne tirez plus au moins tant que je ne suis pas à l'intérieur.

Sans attendre la réponse, Hernani court vers l'entrée du castel, arrive dans la cour, voit qu'il n'y a plus de résistance, seulement deux très belles femmes en étrange posture, l'une par dessus l'autre et semblant s'embrasser, sous le regard d'un enfant et de son père. Etrange scène , mais Hernani n'a plus le temps de réfléchir, le rideau en haut s'est enflammé. Si le rideau est surplombé d'un plancher, l'incendie est certain. Un deuxième homme intervient, sépare furieusement les femmes, peut-être est-ce le diacre, choqué de ces amours saphiques, des flèches commencent à siffler, Hernani entre en trombe dans l'entrée.
_________________
Hernani

Coeur généreux, Bras combattant
Ame droite, et dix-huit ans.

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---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
Messages: 1445

Posté le: Dim 21 Oct 2007 19:50 Sujet du message:

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Exterieur cour du chateau.

Il s'approche pour calmer la situation, mais est pris de court une nouvelle fois.
Cette fois c'est Guillaume qui rejette sans ménagement et gifle à la volée Malanguise, peste jure , s'en prend à tous les présents .

Il le regarde un instant , froid, glacial, avance sur l'homme , qui menace la none maintenant.
Les poings se sont serrés les jointures blanchisses, les dents grincent tellement il les serrent.

L'affrontement est inévitable , Guillaume a dégainé son épée, la hache devient indispensable.
Plus que deux pas et les deux hommes vont en venir au sang.

Tu n'aurais jamais du faire cela, jamaissssssssssssssssssssss entends tu .

Il hurle , hors de lui, la haine dans les yeux, la fureur ayant fait exploser les digues de sa raison.

FOUTREDIEU

Un cri de douleur, il ne l'a pas pourtant encore touché, il lui faut deux secondes pour réaliser qu'on leur tire dessus du haut du donjon et qu'une flèche vient de transpercer le bras de Guillaume.

Les réflexes de mercenaires reprennent le dessus, sur la sourde colère qui demandait réparation.
Le regard qu'il lance alors à l'homme en dis long sur le dépit qu'il ressent à ne pas venger l'affront fait à Malanguise.

Ne t'avise jamais plus à lever la main sur elle , ou l'un de nous d'eux ne passera pas l'heure suivante.

Sans attendre de réponse ,il saisit la none par le bras pour qu'elle ne soit plus a porter de l'épée de Guillaume , l'entraîne vers Malanguise qui déjà se relève.

Il lui prend doucement le bras, son regard étant redevenu plus doux.

Ca va mon amour? Il lit dans ses yeux une colére égale à la sienne, la suite risque d'être houleuse désormais, avec le brigand.

On file l'endroit devient malsain.

Poussant doucement la none et Malanguise devant lui, il se place en écran entre elles et les tireurs.
_________________
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---fromFRwilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Messages: 2572
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Lun 22 Oct 2007 00:09 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

La douleur fit monter le sans à son cerveau, qui n'en manquait pourtantpas. Un instant, il crut qu'il allait chavirer.
La flèche avait traversé le seul muscle, sans toucher d'os, sa pointe dépassait.
il trouva

- Qu'est ce que vous avez toius à vouloir en découdre avec moi aujourd'hui. Vois avec ta compagne, je ne couvre pas les arrières de quelqu'un pour qu'il aile faire de sfonds de tiroir et perdre 4 otages. Car elle les avait perdues. J'ai failli me retrouver à 1 contre 5 et me voilà avec un flèche dans l'avant bras alors qu'on devrait être parti depuis belle lurette.

Posant son avant -bras sur sa cuisse, il tâta l'arrière de la flèche, esquissa un mouvement pour briser un bout qui l'encombrait, réalisa vite que c'était impossible. Le sang avait jailli, fontaine soudaine, ses forces l'avaient abadonné un moment.
Une grimace déformait son visage.

- Quelqu'un pourrait ...me casser ... un morceau de ce bois? Assez loin de mon bras... deux pouces au moins.

Pour l'instant le sang ne sortait pas trop, la flèche l'en empêchait.
_________________


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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Lun 22 Oct 2007 14:20 Sujet du message:

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Etage chambre du baron.

Encore quelques passes d'armes,mais il voit que Guillaume cherche la faille, pas pour le tuer, pour s'éclipser.
Lentement il lui laisse le passage, il ne peut hélas le tuer sans risquer de ne jamais revoir ses filles.

Dernière bravade du brigand qui tente de l'asperger d'un vase de nuit.

Que croit il que cela va lui faire perdre suffisamment son sang froid pour le poursuivre en pleine nuit.
Trop arrogant ce gredin, voila son point faible il saura s'en souvenir.

Des bruits dans le couloir au moment ou Guillaume se rue par la fenêtre et disparaît dans la nuit.

File batard on se retrouvera j'en fais le serment. Murmure t'il.

Il s'essuie avant que ses hommes n'entrent dans la pièce arc en main, ne se précipitent à la fenêtre pour arroser à l'aveuglette les silhouettes qu'ils peuvent percevoir.

Du plat de l'arme il inflige un grand cou dans les reins de celui le plus proche.

Bandes d'abrutis , cessez de suite, il y a sûrement mes filles en bas.

Filez donc plutôt en bas aider Gontrand qui doit avoir fort à faire.

Un coup d'oeil par la fenêtre , il voit des silhouettes s'éloigner et se perdre dans la nuit.
Plus rien a faire ici, mais peut être pourra t'il attraper ceux qui sont encore en bas.
Il descend rapidement l'escalier pour le hall d'entrée.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
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Posté le: Lun 22 Oct 2007 14:48 Sujet du message:

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RDC Hall d'entrée.

Du coin de l'oeil il la surveille, tout en regardant ou en sont ceux qui tentent de débloquer la porte.
Encore un instant et ils disparaîtront dans l'escalier.

Un mouvement qu'il perçoit du coin de l'oeil, la jeune femme passe à l'attaque.
Un coup rapide vers son bras gauche ,il le retire mais un peu tard, fort heureusement le pourpoint de cuir encaisse l'essentiel, la lame ne mordant que légèrement dans le bras.

Il évite bien évidement la charge tournant sur lui même pour laisser passer l'attaquante, tentant ainsi de se retrouver dans son dos afin d'y planter sa dague.
Mais elle connaît aussi son affaire , ne lui laissant pas cette occasion.
Il regarde sa blessure rapidement, puis relève les yeux vers elle en souriant.

Pas mal , pas mal, ca a bien faillit payer, tu te défends bien, pour une jeune donzelle. Dommage que tu ai choisit l'autre camp, nous aurions put nous entendre.

Son idée trotte toujours dans sa tête, la porte du sous sol va bientôt céder.

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Lun 22 Oct 2007 14:59 Sujet du message:

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Dans la cuisine


Fanchon était parvenue à atteindre la cuisine. Elle y avait retrouvé sa fille cachée sous la table, tremblant de tous ses membres. Fanchon l'avait prise dans ses bras, la cajolant en murmurant :

"La... ma toute belle, la..."

Elle berce sa patite Marion comme si elle était encore un bébé, réfléchissant à toute vitesse.

"La... ma petite fille, la... Bientôt tout sera fini et tu seras... la maîtresse de se château."

Fanchon ne songeait plus qu'à cela depuis que les petites avaient été enlevées et que le Baron avait reconnu sa fille. Que sa petite Marion devienne l'héritière de son père.

Par n'importequel moyen, la situation devait rester telle qu'elle était. Les quatre autres filles ne devaient jamais revenir à Rastignac.

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---fromFRHernani



Inscrit le: 07 Oct 2007
Messages: 27

Posté le: Lun 22 Oct 2007 16:06 Sujet du message:

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Dans l’entrée, deux groupes : un homme et une femme en combat, et deux silhouettes cherchant à ouvrir une porte. Mon commanditaire m’a dit que la cuisine est à droite, la voie est libre, je bifurque. Je ne sais même pas si on m’a vu.

Long corridor. La cuisine. Dans un coin, une domestique qui console une enfant. Je lui adresse un sourire, en mettant l'index sur ma bouche en signe de silence.

La grande table en chêne au centre, une odeur de ragoût, une grande cheminée de château où se consume encore le feu du dernier repas. Une grosse marmite au coin du feu. La clef derrière le linteau de la cheminée. Je ressors par le corridor qui m'a mené ici, en répétant le signe et le sourire à la domestique et l'enfant.

Ici s’arrêtent les indications du Sire Clovin Destouches. Il y a trois portes, je dois trouver la bonne. Il était bien informé, Sire Clovin, sur les risques de pillage, et il s’en est fallu de peu que je n’arrive trop tard. J’avais sous estimé les capacités incendiaires du Grand-Père, et m’en voulais.

Un quart serait pour moi, selon l’acte passé à Florence. La part de mon camarade occis lors de la traversée de la Savoie me revenait de droit. Les trois quarts pour Sire Clovin. D’abord parce que c’est notre accord, ensuite parce qu’il me donnera en échange de l’information que je cherche depuis aussi longtemps que j’ai des souvenirs.

La première porte est ouverte, elle monte aux étages, un escalier de service probablement. La seconde est fermée. La clef l’ouvre. Un escalier en colimaçon descend. C’est bon ! La salle aux jambons est en bas.

Mon cœur bat, je suis presque au but, mais peut-être aussi au seuil de l’échec, si le mécanisme ne fonctionne pas. Je tâte dans ma ceinture, la clef en étoile est toujours là. Depuis Florence … Depuis le mois d’Août, deux mois maintenant que Sire Clovin Destouches, arrivé de Genève, me l’avait confiée devant notaire. C’était dix jours à peine après qu’il m’ait retrouvé dans le petit hôtel sur les rives de l’Arno ou je dépensais mes gages de l’expédition autrichienne, dans les bras d’une belle Salzburgeoise blonde à la poitrine avantageuse, rendue encore plus appétissante par ces lingeries autrichiennes inventées par la Marquise Von der Bra….

Cela avait été une grande surprise de le retrouver, Sire Clovin. Son père avait été mon premier patron, qui m’avait pris à 14 ans dans sa garde personnelle à Genève. Le plus jeune des 12 gardes, mais comme il aimait le dire, pas le plus faible. C’était mon premier travail, mon début dans le métier des armes. Convoyages d’or et de lettres de créances, principalement, entre Genève, Zurich, Francfort et les diamantaires d’Anvers. Rudes expériences au contact des autres gardes, qui me regardaient de haut, ou pour certains fascinés par ma blondeur et ma jeunesse, me regardaient du milieu.

Le milieu avait résisté à tous les assauts, même le plus violent sur les collines de Bad Godesberg. J’avais dû, à 14 ans 1/2 , faire couler pour la première fois le sang en poignardant Ruthard.

J’arrive dans la salle aux jambons, grand garde-manger souterrain. Soudain, j’entends une respiration dans la pénombre ! Je m’arrête, je me plaque silencieusement contre le mur, tire ma dague, et j’attends. La respiration est régulière, aucun mouvement. Elle n’est pas très forte non plus. Un enfant, ou une femme, qui dort ?

(suite dans les geôles ......)


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Hernani

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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:17

---fromFRAnonymous



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Posté le: Lun 22 Oct 2007 18:03 Sujet du message:

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Brise la relève , sa joue la cuit. Son cuir chevelu lui fait mal ...Pas le temps de se retourner et de bondir sur Guillaume que Brise lui prend le bras et l'éloigne en compagnie de cassandre à l'abri des carreaux qui volent .Elle regarde la nonne qui fait piètre figure et dont les yeux brillent d'une lueur étrange.

La rage est toujours là ...ancrée dans son ventre.
Ces yeux là brillent trop , beaucoup trop .....

Malanguise renâcle , résiste à la poigne de Brise qui la pousse en avant , se jetterait bien à nouveau à la gorge de la nonne . Celle ci a déjà été bien malmenée par Guillaume.
Et lui, il appelle soudain, la voix un peu cassée .
Malanguise se retourne , ses machoires se serrent, ses yeux lanceraient des éclairs s'ils pouvaient. Ils ne quittent plus Guillaume, ses lèvres se pincent , ses narines palpitent cherchant desesperemment l'air que ses poumons ont du mal à trouver tellement ses muscles sont tendus , prêts à bondir.
D'un mouvement sec du bras , elle fait lâcher prise à la main de Brise
et le regarde droit dans les yeux , ce qu'il y voit pour une fois n'est pas de l'amour .
Elle sourit pourtant , mais d'un sourire différent:

Lâche moi , je vais m'occupper de son bras ....ne me retiens pas, tu ne pourrais pas de toute façon

Brise n'a pas le temps de répondre, elle retourne près de Guillaume ignorant les traits qui sifflent , se penche sur son bras , empoigne le fût de la flèche et fixe son regard troublé par la douleur :

Alors , je tire ou je pousse ?

Elle vrille le fût d'une poigne assurée, se penche vers Guillaume et d'une voix douce soudain, lui chuchote à l'oreille :

Remercie le ciel que cette flêche t'ai saigné comme un goret que tu es, j'attendrai que tu te sois refais une santé pour te planter ma dague entre les deux yeux, et prends soin d'éviter les prochaines ,je regretterai tellement de ne pas te tuer moi même . tu peux me croire sur parole ..

et d'un coup sec du poignet ,sans quitter Guillaume des yeux, elle casse le bout de bois qui dépassait de la chair,le jette un peu plus loin puis repart en courrant se mettre à l'abri derrière les quelques arbres qui entourent le chateau .

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---fromFRwilbur



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Posté le: Mar 23 Oct 2007 00:13 Sujet du message:

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Il resta quelques brefs instants - mais qui lui parurent une éternité - accrouppi, à taire sa souffrance. Des flèches fusèrent, il en aurait presque accueilli une avec gratitude.
Puis les lancées dans son bras s'espacèrent. Il put penser.En quelques bonds Guillaume avait rejoint l'abri de fortune.

- Aux chevaux. Quand je serai rétabli je crois qu'il faudra faire un tirage au sort, il y a trop de candidats sur les rangs. Tout le monde veut me tuer décidément.

Il réfléchit à toute allure. Ils étaient 5 pour trois chevaux restants. Il ne pouvait confier la nonne ni à Malanguise ni à Brisenuque. LI devait la prendre charge, alors que chevaucher serait déjà un supplice. Restait-il un collet dans ses fontes? IL s'approcha de la nonne et, dague jaillie de nulle part en main, tailla dans le bas de sa robe deux larges échancrures.

- Hors de question que tu montes en amazone. Je t eprendrai derrière moi. Brise tu te charges du piot Emile. Malanguise, tu ne tues personne pour le moment. On a 25 000 écus à récupérer.

Il s'approcha de Malanguise et lui murmura, réussissant presque à sourire:

- Merci pour le bris de la flèche, même si je sais que tu l'as aussi fait pour me faire mal. Tu devrais songer à m'embrasser pltôt que de me crever l'occiput. Il verrait ce que ça fait, ton hommme.

A peine les mots prononcés, le brigand était vers Cassandre, et la traina brutalement de son bras valide.
Alors qu'il 'avait relâché l'étreinte à l'approche d'Armageddon, et comme elle posait un pied dans l'étrier, il l'attira à lui, embrassa le bas de son cou, qu'il lècha suavement avant de remonter à son oreille, caressant un lobe du bout de la langue. Puis il lui murmura:

- Un conseil, si tu en chaleur, évite les hommes pris.
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---fromFRErratum



Inscrit le: 09 Jan 2006
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Posté le: Mar 23 Oct 2007 09:31 Sujet du message:

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A l'extérieur de l'enceinte

Aucun bruit après l'envoi d'une boule de feu sur le donjon ne lui semblait satisfaisant, alors Tancrède réajusta son angle de tir en tournant la manivelle de sa baliste de deux tours et demi. Le cadet semblait surpris et lui demanda d'attendre quelques instants avant de continuer à enflammer le Castel. Il s'en alla aussitôt et disparu vers le château de Rastignac.
Tancrède ne connaissant pas le jeune homme, et connaissant le diacre de longue date, n'eut pas à réfléchir trop longtemps. Deux boules de feux étaient déjà partie en direction de la cour intérieure. Les flammes se faisaient voir de l'extérieur à présent et le bruit des chevaux lui confirmait qu'il avait enfin réussi à atteindre l'écurie.
Tancrède P. envoya une dernière salve dans la même direction, trois boules de graisses accompagnées d'une torche pour propager l'incendie. Il était temps à présent de se retirer de cet endroit jugé trop dangereux à présent. Il détacha son baudet et grimpa dessus bien difficilement.
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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 162

Posté le: Mar 23 Oct 2007 09:44 Sujet du message:

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RDC

Lilas tentait toujours d'ouvrir la porte récalcitrante menant à la cave. Elle cognait, soulevait, ... Rien n'y faisait! Il lui fallait trouver une autre solution... Soudain, une odeur: un incendie se propageait dans le Château... Mais bien sûr!

Pendant que l'homme et la femme continuait à se jauger... Elle retraversa le Hall, l'épée toujours à la main... Arrivée à la porte, elle héla l'homme rester dehors:

Eh! Machin! Apporte-moi du feu! Viiiiiiiiite!

Après un regard circulaire dans la cour, elle lui désigna un coin du Château en feu! Le combat faisait toujours rage à l'intérieur, et çà risquait d'empirer, au vu des bruits dans l'escalier lui parvenant...

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 89

Posté le: Mar 23 Oct 2007 13:31 Sujet du message:

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Dans le hall, va y planter sa tente

L'épée siffle dans les airs, pour venir à la rencontre du bras ennemi.
Il faut qu'elle le désarme, sans ça elle aura plus de difficultés à le vaincre. Et il faut qu'elle gagne...

L'arme a atteint son but, mais pas de la manière espérée. L'homme s'est retiré à temps, le bras n'est que peu blessé. Pas suffisament pour l'empêcher de tenir la dague. Adye fulmine. En plus ainsi elle lui tourne le dos. Avant de ne pouvoir lui donner le temps de lui planter son arme entre les omoplates, elle fait demi-tour prestamment, mettant ses deux épées devant elle.

Cet adversaire n'est pas comme le soldat. Elle aura beaucoup plus de difficultés à l'emporter.

Ses yeux ne le quittent pas, son coeur battant la chamade dans sa poitrine. Ce combat lui fait retrouver des sensations connues, refoulées jusque là dans sa mémoire. La peur de perdre, mais cette sensation d'ivresse... Un sourire se dessine sur ses lèvres.

Elle a choisit son camp... Oui, et seulement pour un homme... qui a sa dague.

Je te retourne le compliment. Je ne sais comment ce combat va finir.

Elle ne bouge plus. Il ne l'attaque pas au corps à corps. Alors il faut qu'elle le fasse se débarasser de ses dagues. Position de défense.
Du coin de l'oeil elle peut voir les deux personnes s'activer sur la porte, sans résultat. Maudit Jean Jean! Sans lui elle serait peut-être déjà en bas! Mais aurait loupé une belle occasion de se prouver sa valeur dans un combat...

Puis soudain une odeur de brûlé se fait sentir. Un incendie... manquait plus que ça...
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Fille de Kabotine et Gmat
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Mar 23 Oct 2007 15:00 Sujet du message:

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Dans les esclaiers puis dans le hall d'entrée.

Il descend en courant quand une odeur de brûlé vient lui titiller les narines.
Coup d'oeil rapide par une meurtrière pour s'apercevoir d'un début d'incendie.
Il jure, en plus voila que ces démons mettent le feu au château.
Il arrive en bas en même temps que ses hommes, se précipite dans la cuisine pour y donner ses ordres.

Dépêchez vous allez chercher tous les domestiques et éteignez moi ce feu, morbleu avant que le château ne soit la proie des flammes.

Les hommes qui l'accompagnaient ne se le font pas dire deux fois, bousculent un peu les boniches et laquais pour qu'il participe à l'extinction du brasier.
Alors qu'ils se dirigent vers Fanchon.

Non pas elle.
Emmène ta fille allez vous réfugier dans les étages ,vous ne risquerez plus rien la haut.

Puis quand elle passe près de lui en murmure.

Prends bien soin de vous.

Ce problème en cours de résolution , maintenant s'occuper de ceux qui combattent encore en bas.
Il retourne vers le hall, il a entra-perçut deux soldats de la ville en train de s'affairer sur la porte des geôles, il doit absolument leur parler.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mar 23 Oct 2007 15:12 Sujet du message:

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RDC Hall d'entrée.

Elle est revenue en garde, semble avoir compris qu'il éviterait au maximum le corps à corps, il s'y défend parfaitement, mais son art ce sont ses deux dagues de lancer ,précises et meurtrières.

Voila que la femme soldat semble vouloir mettre le feu à la porte maintenant, justement il renifle une odeur de brûlé.
Sourire quand il voit le Baron et quelques gardes déboucher des escaliers, le combat à l'étage semble finis, les renforts vont lui donner une victoire facile.
Petit regret il aurait bien aimer voir ce qu'elle avait dans le ventre la donzelle.

A son grand étonnement tout le monde file en cuisine, les ordres du Baron claquent, tout le monde part en tous sens , le feu voila bien ce qu'il avait senti.

Gagnez du temps , des hommes ne tarderont plus a venir, la jeune donzelle a être vite en infériorité numérique.

Tout doux ma jolie, peut être pourrions nous trouver arrangement, le Baron est fort riche, il saurait te récompenser comme il se doit, si tu te rangeais à mes cotés.

Il recommence a tourner autour d'elle, cherchant maintenant à la faire venir dos à la cuisine. Tente quelques feintes de tir, pour tester, ses réflexes. Ce sont ses dernières deux dagues, il ne les lancera qu'a coup sur. Après il ne lui reste que l'épée courte et le corps à corps.
Il ne serait pas contre avec cette beauté, mais pas les armes à la main alors.
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Felina
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Felina


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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:17

---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
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Posté le: Mer 24 Oct 2007 09:33 Sujet du message:

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A l'extérieur - devant la porte, au dessus des geôles

C't'éclair de lumière pis maint'nant j'entendais la voix du diacre résonner dans mes oreilles, il prononçait mon nom. L'saint esprit v'nait m'causer en personne. J'sentais plus la douleur d'ma blessure à l'épaule, j'étais comme absent d'moi même, comme guidé par quelq'chose de plus grand qu'moi. On entendait les chevaux au loin qui henissaient, doivent sentir la présence divine ces bestiaux, pis l'cabot grognait en r'luquant la lourde porte qui f'sait disparaître les gens. J'regardais l'ciel. Des paillettes lumineuses rougeoyantes dansaient au dessus de moi. J'flottais dans un état d'inconscience.

D'accord ! J'vas v'nir vous chercher l'diacre. Priez encore, j'crois là haut, ils ont trouvé l'gars qui va v'nir vous sortir de là...

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Mer 24 Oct 2007 09:50 Sujet du message:

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Dans le hall

Au moment où j'allais mettre un coup d'pied dans la porte, v'là qu'elle s'ouvre. J'ai tendu mon arbalète et tiré sans réfléchir. Bordellerie, c'était la soldate qui rev'nait du royaume des morts ! Elle m'reluqua en disant :

Eh! Machin! Apporte-moi du feu! Viiiiiiiiite!

Pis j'ta un coup d'oeil dans la cour et s'aperçu enfin qu'j'lui avait planté un carreau dans son plastron. Derrière elle, un gaillard de dos menaçait l'Adelinde avec un couteau dans chaque main. La soldate me r'gardait fix'ment, les sourcils froncés. Un moment d'panique, j'ai tout lâché pour lui montrer qu'c'était juste une p'tite erreur. L'arbalète tomba à terre. J'en oubliais l'cabot qui r'pris sa liberté. Il aboya avant d's'en aller croquer du mollet d'ceux qui arrivaient d'en haut par les escaliers. J'levais les mains en l'air avec mon air ahuri...

J'ai pas d'feu m'oiselle !

Dernière édition par ---fromFRVebtomène Pamploulpe le Jeu 25 Oct 2007 17:24; édité 1 fois

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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 162

Posté le: Mer 24 Oct 2007 13:57 Sujet du message:

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A la porte du donjon:

Vebtomène Pamploulpe a écrit:
J'ai pas d'feu m'oiselle !


Il n'y an avait qu'un... et elle l'avait trouvé!
Non seulement, il tirait en dépit du bon sens, mais en plus il n'avait même pas remarqué l'incendie qui commencait à ravager le Château... Il fallait faire vite si on voulait sauver le diacre...

J'ai laissé un vieil homme à l'extérieur des remparts! Je pense que c'est son oeuvre! dit-elle en désignant le coin du Château en feu.

Kaï Kaï Kaï...

D'un coup de pied, les personnes venant des escaliers avaient renvoyé le chien à l'autre bout du Hall! Lilas se mit en garde...

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 89

Posté le: Mer 24 Oct 2007 15:03 Sujet du message:

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Ca vaut la peine que je répète que c'est dans le hall?

Les sens aux aguet, Adye ne quitte pas l'adversaire des yeux.
En réalité ce combat est une épreuve de vitesse. Elle l'a enfin compris. Saura-t-elle éviter les dagues sifflant dans les airs? Elle a réussi avec la première, mais il lui faudra recommencer. Elle est agile, cela lui donne un point. Mais une fraction de seconde d'inattention, et elle va saluer le père Aristote ou le Sans Nom dans son royaume lunaire...

Du bruit dans les escaliers. Mince... sûrement pas des alliés. L'espace d'une seconde elle se demande même si elle en a, des alliés... Pfff elle risque sa vie pour un homme qu'elle ne connait quasiment pas, se jetant dans la gueule du loup alors qu'elle n'a presque aucune chance de s'en sortir indemne... Elle est folle à lier...

C'est bien elle ça... On agit, on réfléchit ensuite. Et maintenant qu'elle réfléchit, elle ne voit pas son avenir d'un bon oeil. Les seuls qui pourraient lui venir en aide sont...

...

...

Jean-Jean...

...

Machin...

...


Wé, elle va mourir...

A moins que le feu ne lui donne une chance de s'en sortir...

L'homme joue de ses deux dague, Adye réplique en ne le quittant pas des yeux. Son coeur bat la chamade dans sa poitrine.
Puis arrive la phrase. Elle ne s'y attendait pas. Pourquoi lui donner une chance de s'en sortir alors que dans quelques instants il est sûr de remporter la victoire, l'écrasant par le nombre. Elle fronce les sourcils. Un piège? Sa voix résonne alors dans le hall.

Je n'appartient à aucun camps. Tout ce que je veux, c'est récupérer le diacre... il possède ma précieuse dague, ajoute-t-elle à mi voix. Si tu veux abandonner le combat, laisse moi passer dans les geôles. Je ne veux pas de l'argent de ton baron. Je ne veux pas forcément te tuer. Tu es juste en travers de mon chemin. Si tu me laisses passer, alors je ne tenterai rien contre toi...

Elle attend le coeur battant...
_________________

Fille de Kabotine et Gmat
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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
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Posté le: Jeu 25 Oct 2007 17:23 Sujet du message:

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Dans le hall

La dame soldat n'paraissait pas vraiment étonnée d'ma stupidité, mais j'n'avais pas encore dit mon dernier mot. J'vis Umberto s'prendre un coup d'pied sur la droite, avec un morceau d'étoffe dans la goule. Il bombait l'dos en aboyant pis r'pris son élan pour sauter à la gorge du fou qui avait fait ça. Sait pas c'qu'il a attrappé comme gibier l'gars qui a osé lui foutre l'panard dans l'derche. En tous les cas, j'ai vu le soldat qui v'nait d'l'escalier tomber comme un sac, pis s'est mis à gueuler l'pov'.
A gauche, j'vois l'Adelinde. Ca sentait pas l'thym dans c'te cagibi. J'transpirais, les gouttes m'tombaient dans les yeux. J'entendais encore des voix prononcer mon nom.... pis j'crois qu'elle m'a fait un clin d'oeil. J'ai pris l'madrier qui servait à sceller la porte en travers, devait faire 3 pas de long, j'le levais péniblement et dès qu'il décolla du sol je fonçais sur l'gaillard que j'voyais de dos en face à l'Adelinde.

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Jeu 25 Oct 2007 18:20 Sujet du message:

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Les ordres donnés pour sauvegarder le chateau et Fanchon partie se refugier dans les étages, l'épéé à la main il retourne dans le hall.

Coup d'oeil rapide, une femme , une villageoise visiblement affronte son intendant qui semble avoir envie de jouer au chat et à la souris.
Il aime trop les femmes celui là cela le perdra un jour.

Une autre femme en tenue de soldat en garde devant la porte réclame à un homme qu'il ne voit pas .
Un autre s'affaire sur la porte des geoles. Un chien qui poursuit dans les escaliers ses soldats.
Fugace pensée qu'il ne pourra surement prendre le pucelage de la belle brunette.
Il avance l'arme baissée.

Savez vous que ce que vous faites actuellement est punie de la peine de mort?
Voulez vous tous mourrir pendus?
Je vous somme de ranger immédiatement vos armes et de vous expliquer.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Sam 27 Oct 2007 16:00 Sujet du message:

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Toujours en face à face avec la brunette qui attend l'ouverture .Il va répondre à sa proposition quand il est heurté violemment dans le dos , propulsé en avant.

Juste au moment ou le Baron entre tentant de reprendre l'initiative sur les villageois présents.

Bordel de dieu jure t'il avant de partir en avant ,se rapprochant un peu trop près de la jeune femme.Afin de ne pas finir à plat ventre il effectue un roulé boulé, tentant de dévier la trajectoire sur la droite vers l'endroit ou se trouve le Baron , afin de ne pas se retrouver à la merci de la femme.

Pas une grande réussite ,mais au moins n'a t'il pas lâché ses dagues. Voila cela lui apprendra à vouloir jouer, plus fort que lui, bien dangereux, mais si plaisant.
Il se retrouve debout a moins de deux pas de la brunette toujours en garde.
Pas le temps de regarder qui a pu l'attaquer de dos, mais celui là s'il en a l'occasion il lui fera regretter le jour se son baptéme.

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 89

Posté le: Dim 28 Oct 2007 00:17 Sujet du message:

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Dans les geôles.... Non, vous y avez cru? Toujours dans le hall

Elle reste toujours en position de défense, prête à éviter les armes de jet à tout moment. L'homme lui a parlé d'une sorte de trève si elle accepte, elle a proposé un autre arrangement.
De derrière son adversaire elle voit Machin, qui approche avec une arme improvisée dans les mains, chargeant Garett. Si il arrive à au moins l'assomer, elle pourra entrer dans le geôles... C'est pourquoi elle ne dit rien.
Alors que le coup porte, une voix derrière son dos à elle surgit. Adye se retourne vivement, pour faire face à un homme qu'elle n'a pas encore vu.
Les traits durs, le visage marqué par le combat, il porte des traces sur le visage permettant de dire que lui aussi avait combattu.
Elle comprend enfin qui il est. Elle a en face d'elle le baron de la raze tignasse.
Les paroles de Jean Jean lui reviennent en mémoire. Un homme sans honneur d'après lui.
C'est lui l'homme qui a fait enfermer le diacre et la femme. Une erreur? Elle veut bien lui laisser le bénéfice du doute.
Elle jette un regard à l'homme qu'elle affrontait à peine quelques secondes auparavant, puis reporte son attention sur le baron, qui attend les explications. La situation se complique...

Sans baisser ses armes, sait-on jamais... elle réplique alors:

Séquestrer un diacre vaut-il mieux que ce que nous faisons? Nous sommes ici pour le libérer, lui et l'innocente que vous avez enfermés. Voilà ce que nous faisons ici. S'en prendre à un homme d'église... Je ne suis pas certaine, mais je pense également que vous risquez quelque chose pour ceci... A moins que tout ceci ne soit qu'un horrible malentendu. Auquel cas vous nous permettez de le libérer, lui et la femme qui est une de nos amies, et alors nous oublierons tout.

Adye restait toujours sur ses gardes. L'homme aux dagues possédait toujours ses deux armes de jet...
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:18

fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Dim 28 Oct 2007 17:40 Sujet du message:

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Il se place de manière à protéger son intendant lui laissant ainsi le temps de se récupérer.
Il réfléchit à toute allure , il n'a rien a gagné à affronter ceux là, tant pis pour la pucelle s'il doit la libérer, il aurait aimer la faire crier mais le risque est trop important.

Comment cela un diacre, vous voulez dire que ce fou furieux qui est venu hurler à ma porte qu'il voulait me combattre est le diacre du village.
Quand à l'innocente comment voulez vous que je sache qu'il ne s'agit pas d'une espionne à la solde des bandits.

Personne ne semble vouloir trop en découdre pour l'instant et gondrand qui a saisit ce qu'il voulait , s'est mis un peu à l'écart mais il le sait ses dagues prêtent à voler en cas de problèmes.
Il rengaine donc son arme.

Comment diantre voulez vous que dans ce chaos je sache qui est mon ami de qui est mon ennemi.
Ces lâches s'en sont pris à mes filles qu'ils ont enlevés, le temps n'est donc pas à tergiverser.
De plus l'un d'entre eux est en bas, il me le faut vivant pour qu'il avoue ou se cachent ses complices.

Vous pourrez récupérer le diacre si vous êtes sur que c'est de lui dont il s'agit ainsi que la jeune femme. En échange je demande votre aide et assistance pour capturer ce gredin.
J'ai offert récompense de 200 écus par tête , elle vous est acquise si nous nous emparons de lui.

Un sourire mauvais lui vient aux lévres, quand il voit de larges traces de sang au sol qui se perdent derrière la porte qui mène aux geôles. L'homme en plus est blessé et dans une souricière.
Petite consolation a tout ce qu'il vient de subir.

Sommes nous d'accord?

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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
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Posté le: Dim 28 Oct 2007 18:44 Sujet du message:

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Remontant des geôles ...


En haut de l'escalier, la porte est bloquée. Mais Franken entend la voix du Baron de l'autre côté. Il dit un truc trop compliqué, le Baron, une histoire de diacre, de demoiselle, de gredin. Il comprend rien, Franken. Ah si, il comprend qu'il y a une récompense. Mais il a pas bien compris pourquoi.

Hé Baron, vous m'entendez ? C'est moi, c'est Franken. Vous inquiétez pas tout va bien en bas. J'ai même trouvé un gars pour remplacer Arnvald, il a l'air de bien aimer rigoler ce gars, on va bien s'entendre. Parce qu'Arnvald il est mort. Le diacre, je crois, qui l'a tué. Pas grave, hein, il était déjà réduit de moitié, Arnvald ! ha ha ha !

Par contre ca sent le brûlé, Baron. Alors je venais voir.

Bon, vous m'ouvrez, ou je casse la porte ?


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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
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Posté le: Lun 29 Oct 2007 14:12 Sujet du message:

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Dans le hall

On ne s'improvise pas au combat, j'peux en témoigner.
J'ai percuté l'filou qui défiait l'Adelinde, mais un roulé-boulé plus tard, il était campé sur un g'nou, les deux dagues tendues. Moi, pris par mon élan, j'me suis tout bonnement ramassé contre la porte au fond du couloir, pis j'crois qu'c'était du chêne. J'me r'trouvais à terre, au pied d'l'Adelinde.

Di dju, j'm'en vas t'faire bouffer la poutrelle bandit !

Un large gaillard déboula des escaliers, crachant d'abord quelques menaces. L'oiselle qui sentait l'thym au d'sus d'moi l'remit vite à sa place en parlant du curé qui logeait dans ses caves. Chacun paraissait r'prendre son souffle un cours instant, l'combat suspendu. Y a juste l'chien qui grognait encore en arrachant la cuisse d'un garde inerte et silencieux dans l'coin d'la pièce.
Le large reprit son boniment, moi j'pris une dague dans la main en m'rel'vant. Celle qu'le corniaud qui terrorisait l'diacre m'avait planté dans l'épaule.

De plus l'un d'entre eux est en bas, il me le faut vivant pour qu'il avoue ou se cachent ses complices....
J'ai offert récompense de 200 écus par tête , elle vous est acquise si nous nous emparons de lui.


Sa silhouette à contrejour remplissait l'ouverture d'cet escalier. Une lueur particulière semblait danser derrière lui. Une odeur de brulé commençait à piquer l'nez.

J'suis votre homme m'sieur, ouvrez c'te porte et j'vous ramène l'gaillard emailloté !

J'étais fort en goule. Ah ça, j'avais du talent. J'voulais pas combattre, pis c'était l'meilleur moyen d'ouvrir c'te porte sans verser d'sang par ici. Pour la suite, ben j'y avais pas encore réfléchit.
M'berto, se mit à r'nifler sous la porte en chêne, on entendait à peine un gars causer de derrière, sans doute celui qu'le baron cherchait. J'repris la corde pour t'nir l'cabot pis j'empoignais fermement la dague en attendant qu'le pov' ouvre la porte.

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---fromFRgarett



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Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Lun 29 Oct 2007 15:18 Sujet du message:

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L'arrivée du Baron lui a permis de se redresser avant que quiconque ne profite de la situation.
L'autre merdeux s'est vautré comme une fiente aux pieds de la brunette , il lui ferait bien payer avec les intérêts , la douleur qui le lance dans les reins à ce corniaud.
Mais le Baron tente de calmer le jeu et coller une dague entre les deux yeux de l'autre risquerait de relancer les hostilités.

Comme tout le monde semble hésiter sur la suite a donner, il entend une voix à travers la porte menant aux geôles. S'approche, reconnait celle d'un des gardes du bas.

Fieffe cornichon, elle est bloqué de ton coté la porte l'arbalète. Enléve ce qui gène que l'on puisse passer.
Ce n'a jamais été une lumière celui là se dit il.
Sait tu ou es passé le grand balèze qui est descendu? Notre Baron le souhaite vivant.

L'odeur de brûlé est toujours présente, mais ne progresse plus, les hommes envoyés par le Baron on dut arriver a arrêter le pire, tous sauf un qui est en train de lutter comme un beau diable pour ne pas se faire dévorer par un molosse venu d'on ne sais ou.
Il aurait bien régler son compte à ce corniaud, mais il ne lui reste que ces deux dagues, tant pis pour le soldat.....

Le regard en mouvement permanent il surveille les protagonistes, une fois pas deux le coup de la poutre dans le cul. Son regard s'attarde un peu plus sur la donzelle , se refera pas ..........

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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: Lun 29 Oct 2007 23:13 Sujet du message:

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C'est pas le Baron qui me répond, c'est Garett. J'l'aime pas trop, Garett. Toujours à faire le plus intéressant. C'est pas qu'il est pas courageux, ah non, ni qu'il soit manche avec ses armes, pour sûr non. Mais toujours à faire remarquer qu'il est plus malin que les autres. En tous cas, que moi.

Fieffe cornichon, elle est bloqué de ton coté la porte l'arbalète. Enléve ce qui gène que l'on puisse passer.


Tiens, je vous l'avais dit. J’vais lui rabattre son caquet moi :

Moossire Garett,

Le Baron me paye pour lui obéir, courir ,détruire, occire, ravir, cuire, écrouir, bouillir, circoncire, confire, contrevenir, rôtir,

MAIS PAS REFLECHIR !

Baron, j'ouvre ou pas ?



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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 162

Posté le: Lun 29 Oct 2007 23:33 Sujet du message:

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La femme brune avait été plus rapide à répondre qu'elle... Tiens, elle était également là pour le diacre? Il y avait un autre personne innocente dans les geôles?

Et maintenant l'homme qui parlait proposait 200 écus pour la capture d'un seul homme... C'était bien louche, tout çà!...

Lilas baissa son épée, mais se campa au devant du maitre des lieux et essaya de prendre une voix assurée (qui ne traduisse pas ses doutes)!

Je suis soldat de l'Ost. A cet instant la Loi, c moi!
Le diacre de La Teste est enfermée dans VOS geôles. Je veux bien croire que c'est un malheureux concours de circonstance, mais n'agraver pas votre cas en essayant de me soudoyer.

Un regard noir en direction du froussard et les oreilles à l'écoute de la conversation à travers la porte:

Dites à votre homme d'ouvrir cette porte et je partirais avec le diacre et tous autres villageois... J'espère pour vous, qu'il est encore en vie!

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---fromFRHernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007
Messages: 32

Posté le: Mar 30 Oct 2007 00:17 Sujet du message:

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Remontant de la cave à jambons

Hernani porte la belle inconnue sur ses épaules; il l'entend haleter doucement, sous l'effet de la fièvre. Il est arrivé dans le corridor qui mène de la cuisine à l'entrée. Le tumulte dans l'entrée est trop grand, il n'a aucune chance de pouvoir mener combat s'il le faut, avec la jeune femme sur lui.

Il se dirige donc vers la cuisine, aussi discrètement que possible. La bonne y est toujours, dans son coin, à consoler l'enfant tant qu'elle peut. Il sait que son irruption ne va pas rassurer:

Bonjour ...

Ne vos inquiétez pas, je me nomme Hernani, je ne vous veux pas de mal. Je veux simplement sortir du castel au plus vite, pour sauver cette jeune femme très souffrante.

Vous devriez fuir vous aussi, il y a un incendie. Venez avec nous, si vous le voulez. Je ne ferai pas un grand bretteur avec cette demoiselle à porter, mais au moins je suis armé.

Ne connaissez vous pas une sortie dérobée, quelque porte de derrière, quelque issue de service, une fenêtre même par laquelle partir ?


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Hernani

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Mar 30 Oct 2007 12:49 Sujet du message:

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Baron, j'ouvre ou pas ?

Il fulmine a croire qu'il est entouré de crétins. Il aime bien l'arbalète , mais par Aristote qu'il peut être bête parfois.

Débloque moi cette bon dieu de porte oui et assure toi que celui qui est descendu ne sa sauve pas.

Et maintenant voilà que c'est la soldatesque qui veut faire du zèle, il respire une grande goulée d'air pour ne pas lui faire avaler sa morgue avec ses dents avant de la jeter en pâture a ses soldats.

Tudieu ou te crois tu pour venir me dire en ma demeure ce que je dois faire, tu es la loi en ville, sur mes terres j'ai le droit de haute et basse justice et n'ai de compte a rendre qu'a mon suzerain la duchesse de Guyenne.
Prend le et va au diable avec ton diacre que veut tu donc que j'en fasse?

S'il ne devait pas faire vite pour faire avouer au géant ou se trouve le campement du bâtard et de sa chienne de cousine , il les auraient réduit en bouillis tous tant qu'ils sont.

Quand aux 200 écus ouvre un peu tes oreilles, c'est la récompense que j'offre pour un brigand, a moins que vous ne vouliez protéger ce gueux ,il est également de votre devoir de mettre cet homme hors d'état de nuire.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:18

---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
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Posté le: Mar 30 Oct 2007 13:49 Sujet du message:

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Débloque moi cette bon dieu de porte oui et assure toi que celui qui est descendu ne sa sauve pas.

Bien Baron.

Franken débloque la porte. Houla, y'en a du monde. Ils le regardent tous, un peu figés. Ben quoi, c'est juste lui, Franken .

Hé, Baron, celui qui est descendu, Louis-Louis ou un truc comme çà, je l'ai bouclé dans la geôle. Pas si bête, hein, le Franken ! (regard noir vers Garett) Y voulait trouver un cadavre... j'ai pas compris, mais y'avait l'Arnvald saigné dans la geôle. Alors hop.

Il est avec le Diacre aussi, j'espère juste qu'il va pas se tromper, le Diacre l'est pas loin d'être un cadavre, aussi ! Hahaha !

Eh, Baron, ca sent pas un peu le brûlé, là ?

L'Arbalète découvre alors un pauvre gars pissant le sang de l'épaule, avec sa dague à lui, Franken, à la main! Un éclair, la lame de son épée est sur le cou du gars:

Rends moi Lucette tout de suite !



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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
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Posté le: Mar 30 Oct 2007 14:09 Sujet du message:

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J'sais pas c'qui lui a pris à m'empoigner comme ça et m'foutre son tranchant sous la glotte. Il m'a pris par surprise l'bougre, pis commençait à m'parler d'une oiselle, pis j'me souvenais pas d'elle.
Dans la panique, j'ai lâché la corde qui ret'nait l'clebs, qui lui a croqué l'entrejambe, d'un seul coup, net.
J'm'en voulais d'le voir se tortiller sur lui même en gueulant comme ça...

J'te jure gamin, j'l'ai pas couché ta Lucette, j'm'en souviendrais ça.... ou alors y'a longtemps !

M'BERTO.... suffit..... allez..... TRANQUILLE !

L'chien était plutôt énervé, n'écoutant qu'sa colère, j'sentais la pression sur mes épaules, les regards sur moi, les mains des soldats posées sur leurs armes, j'ai préféré fuir. J'descendais quatre à quatre les escaliers du sous-sol en criant mon innocence, me demandant de quelle poule il pouvait s'agir.



(suite dans les geôles)

Dernière édition par ---fromFRVebtomène Pamploulpe le Mer 31 Oct 2007 11:52; édité 1 fois

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
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Posté le: Mar 30 Oct 2007 15:22 Sujet du message:

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Fanchon, sa petite Marion dans les bras, attendait, que le hall d'entrée se libère pour aller se cacher avec sa fille et la bourse comme le lui avait demandé le baron.

Le jeune homme qu'elle avait vu passer une fois, revint du garde-mangé, une jeune fille entre les bras. La pucelle du baron.

Partagée entre la fidélité à Rastignac et sa jalousie première de femme, elle ne donna pas l'alerte. Que cette gamine s'en aille aussi, elle aurait pu éloigner Rastignac d'elle.

"J'irai point avec vous messire. Suis la gouvernante du château. Et l'incendie j'va aider à l'eteindre dès que ça se cognera plus d'sus."

Fanchon écarta sa fille d'elle pour toiser le jeune homme.

"En revanche, si vous vous v'lez partir sans être vu, y'a la p'tite fenêtre, là."

La servante designait une petite ouverture haute et étroite.

"Z'êtes frêle et la ptiote aussi. En poussant la table dessous puis en mettant une chaise, vous devriez y'arriver. Ca vous f'ra une chute en bas."

Fanchon riait comme elle reprenait sa fille entre ses bras, attendant que Garett ou Rastignac n'entre.

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---fromFRHernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007
Messages: 32

Posté le: Mar 30 Oct 2007 23:27 Sujet du message:

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Par ce fenestron, là haut ? Cette femme se moque de lui. Il ne va pas jeter la belle inconnue inanimée par une fenêtre si haute, elle se rompra le cou.

Puisque cette femme est la gouvernante, et qu'elle semble fort aise de le rester, c'est qu'elle est dans l'estime du maître des lieux. Ce maître visiblement a voulu du mal à la belle qu'il porte, donc cette servante est une ennemie.

Elle rit d'ailleurs maintenant, un rire trop franc, qui témoigne qu'il est en danger.

Il faut se mettre en position de combattre.

"Bien, merci de l'indication, bonne femme! Je vais commencer par poser cette demoiselle... "

Il dépose doucement la belle sur la table. Il se retourne en souriant vers la servante , s'approche d'elle, sort sa dague et la saisit brusquement , bousculant la gamine :

"Je vais te faire passer le gôut de rire, maraude. C'est toi qui va porter cette femme dehors, par l'entrée. Tu vas passer devant moi. Au moindre faux mouvement, à la moindre traîtrise, je te tue. Je n'hésiterai pas. J'ai déjà beaucoup tué. "

Pointant sa dague dans son dos :

"ALLEZ, tout de suite !"
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Hernani

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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: Mer 31 Oct 2007 00:02 Sujet du message:

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C'que Franken avait pas compris, c'est que le clébard que tenait le petit gars, l'était vraiment méchant... D'un coup il le mord à l'arbalète ! L'est pas plus malin que le Franken, le chien, mordre à travers une cotte de mailles, ira pas ben loin ...

L'a quand même des crocs longs comme les dagues de Franken, le chien, et ca fait mal! Mais la pov bête peut plus se détacher, les crocs sont coincés, comme la dague du curaillon tout à l'heure dans les geôles.

Il fuit, le p'tit gars, il me dit qu'il a jamais vu Lucette, alors qu'il l'a en mains! Tourneb... non Tournerien du tout, oublions cette partie du corps, Franken. Et le nain qui file vers les geôles !

Faut d'abord se débarasser du chien. Premère dague venue, tiens, celle du cureton, l'Adelinda qu'il l'appellait. Direct dans l'oeil droit du chien, petit jet de cervelle. Mort. Décroche le clébard. Coup d'oeil au Baron, qui ouvre de grands yeux. L'a du croire qu'on avait fait à Franken le même coup qu'a Arnvald, le raccourcissement du mauvais endroit.

Zinquiétez pas, Baron, suis au complet.

Coup d'oeil a Garett. L'a l'air presqie déçu, lui.

T'réjouis pas Garett, suis au complet

Coup d'oeil à la fille. Elle fait un drôle d'air à voir la dague enfoncée dans le crâne du chien.

Hébé fillette, t'a jamais vu une lame entrer dans un trou ?? Hahaha ! Reste donc un peu avec nous, on va t'montrer, avec le Baron, pas vrai hein Baron ??

Coup d'oeil au fond du corridor de la cuisine, y'a du drôle de mouvement là bas. Peux pas s'occuper de tout, hein Franken, lui il garde les geôles, et il y a un loustic dans les geôles qui devrait pas s'y trouver. Il file dans l'escalier, galope, retrouve le morveux errant dans les couloirs.

Alors mon gars, on veut faire des misères à Franken ? Et on veut lui voler sa dague Lucette, en plus ?? Sais tu ce que ca fait de goûter des tripes à la mode de Rastignac ? On t'ouvre le ventre, juste un peu tu sais, on débobine le tout, et hummm !!







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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
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Posté le: Mer 31 Oct 2007 00:26 Sujet du message:

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Fanchon avait la dague, dans son dos et le jeune blanc bec lui demandait d'avancer en portant la jeune fille. La gouverannt commença par rassurer sa fille, blottie dans un coin dans la cuisine.

"Ne t'inquiète pas ma puce tout va bien se passer. Le méchant monsieur finira comm'les autres, au bout d'une dague du Baron ou d'Garett."

Pui se retournant légèrement vers le jeune homme :

"En tout cas si vous avez d'jà tué, vous d'vez pas beaucoup réfléchir comm'not'e Franken vous. J' vois pas comment j'va porter 120 livres de chairs mortes. A part la trainer dans le hall, j'suis qu'une femme."

Fanchon souriait. C'était beau la jeunesse, mais il fallait que ça se forme.

"On fait quoi alors, messire."

Elle appuya ironiquement sur le dernier mot, attendant un ordre.

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---fromFRHernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007
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Posté le: Mer 31 Oct 2007 11:44 Sujet du message:

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Hernani retourne la femme brusquement. Elle est face à lui maintenant, la dague pointée sur le ventre, un regard de défi dans les yeux. Elle elle brave cette femme. Pas peur de la mort. En tous cas, pas de la sienne.

Sans la quitter des yeux, Hernani s'adresse à la petite :

Ecoute petite, je ne te veux pas de mal . Mais je dois sortir cette femme malade du chateau. Si je sors avec elle, il ne vous sera fait aucun mal.

S'adressant à la servante :

Mais pour la sortir je suis prêt à tuer tous ceux que je pourrai, si je n'ai pas le choix.

Il l'observa. Quel âge ? Même pas trente ans sans doute, le genre de femme à avoir été vendue à son maître à l'adolescence et engrossée la lune suivante. Elle avait la musculature robuste des servantes de castel. Elle pouvait bien porter l'inconnue.

Ecoute moi, toi. Ne fais pas la fière. Tu as du courage, mais tu as une enfant. Aide moi, et tout ira bien. Résiste, et elle verra ce que tu ne voudrais pas qu'elle voie.

Donc tu vas prendre la femme, qui fait à peine 90 livres, sous ses épaules, et ta fille va prendre ses pieds. Elle est robuste ta fille, je suis sûr qu'elle aide déjà bien à charrier piles de draps et seaux d'eau. A vous deux, ca ira.

Et tiens, je vais t'alléger un peu ...

Il saisit la lourde bourse. Pui il fit se retourner la servante, toujours la dague dans le dos, la fit avancer vers la table, et dit à la fille :

"Allez, viens, n'aies pas peur, viens aider ta maman. Tu vois, c'est juste m'aider à sortir une dame malade".

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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:21

---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
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Posté le: Mer 31 Oct 2007 12:33 Sujet du message:

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"Viens ma chérie, le baron fera payer à ce Monsieur le mal qu'il te fait."

Fanchon se pencha sur le corps, le prit par les épaules comme Marion prenait les pieds.

"Fais bien 120 livres ! P't'être même 130 !"

La mère et la fille traversèrent la cuisine avant de laisse retomber lourdement la corps devant la porte. Fanchon ouvrit la porte, la coinça de son pied et commença à sortir dans le hall en reportant le corps.

Elle pivota pour que Marion puisse sorti en tenant les pieds puis hurla à sa fille :

"Lâche tout ! Rejoins le Baron !"

La petite, habituée à obéir sans broncher, laissa tomber les pieds et courut à perdre haleine vers son père. Fanchon se retourna vers le jeune homme en laissant tomber le corps sur le sol, un grand sourire sur les lèvres, lorsque Marion atteignit Rastignac.

"Et vous faites quoi maint'nant ?"

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Mer 31 Oct 2007 13:00 Sujet du message:

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La porte est enfin ouverte certains commencent déjà à se précipiter vers les geôles.
Les deux femmes semblent encore indécises sur la marche à suivre.
Gondrand toujours aux aguets près de la porte attend de voir l'évolution de la situation.

Soudain on tire sur ses pantalons, il se retourne vivement pour voir la petite Marion qui lui montre la cuisine.

Vite un vilain mossieur veut faire du mal à Maman.

Gondrand devrait se débrouiller de toute façon le diacre étant en bas ,il y a fort a parier qu'ils vont tous vouloir aller le chercher.
Il se précipite vers la cuisine arme en main, Fanchon sur le pas de la porte bloque le corps de la pucelle.
Il jure a voix basse, comment a t'elle trouvé le passage celle ci?

Pas le temps de réfléchir plus avant que Fanchon vient se retrancher derrière lui , lui glissant.

Attention il y a un homme qui cherche à s'enfuir, il m'a délesté de votre bourse seigneur.

D'un coup de pied il ouvre la porte l'envoyant cogner dans le mur au cas ou l'autre aurait eut l'idée de se cacher derrière.

Un homme est là dague dans une main et la bourse qu'il avait donné à Fanchon dans l'autre.

Tu sort d'où maraud? Tu comptais me voler à priori, jette ton arme et rend la bourse et tire toi, tu a de la chance j'ai d'autres chats à fouetter pour l'instant.

Si l'homme a deux sous de jugeote il doit bien voir qu'avec une malheureuse dague contre une arme longue maniée par un expert il n'a aucune chance.
Mais son regard va sans cesse du Baron à la jeune femme allongée au sol.

Un fin sourire se dessine sur le visage du Baron, il pose la pointe de l'épée sur la poitrine de la jeune femme inconsciente.

A moins que tu préfère que je ne la tue sous tes yeux?

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 89

Posté le: Mer 31 Oct 2007 18:37 Sujet du message:

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Adye avait écouté le nobliau lui parler des bandits. Alors comme ça ils ont enlevé les filles... Qu'on s'en prenne aux adultes, tant pis pour eux si ils ne savent pas se défendre tout seuls, mais des enfants...
Et la somme est alléchante. Bien que se mettre du côté de cet homme ne l'enchante guère. Mais les écus...
Mais cela veut dire trahir Jean Jean...
Pourquoi trahir? Elle n'a jamais été vraiment de son côté. Comme elle l'avait dit un peu plus tôt, elle n'appartenait à aucun camps. Et ce n'est pas parce que le géant lui fait ressurgir quelques bribes de sa mémoire qu'il est un de ses alliés. Si elle lui pose problème, aucun doute qu'il n'hésitera pas à la tuer.

Son choix est fait. Et de toute façon, elle n'en a guère à vrai dire. Si elle refuse, pas sûr du tout qu'on la laisse repartir vivante.

Abaissant ses lames, elle acquiesse silencieusement de la tête.

Adye pose son regard sur la porte en chêne menant aux geôles, après s'être assurée que Machin ne s'était pas blessé. Elle s'en voulait de l'avoir mené jusqu'ici. Mais pour un homme qui ne s'était jamais battu, il s'en était plutôt bien sorti. Il avait même réussi à faire mieux qu'elle en envoyant bouler son adversaire... Bon c'est vrai que lui aussi s'est retrouvé à ses pieds, mais en occultant ce passage, il s'en sortait très bien.
Son ancien adversaire s'adresse alors à un homme qui se trouve derrière la porte convoitée. Si la situation l'avait permis, elle en aurait bien ri. Mais là, le coeur n'y est pas.
L'homme sans cervelle, d'après ce qu'elle avait compris, allait ouvrir cette fichue porte. Enfin elle allait pouvoir avancer. Elle attendit alors que l'issue soit débloquée, esquissant un sourire en entendant la soldate donner des ordres au baron.

Enfin la porte s'ouvre, et pendant une fraction de seconde elle croit voir Jean Jean apparaître. L'homme est aussi massif que lui, sauf qu'il ne possède pas de hache immense.

Machin file vers les geôles après avoir eu un petit échange avec l'homme à l'arbalette, Adye veut le suivre quand soudain elle voit le géant sortir une dague pour la plonger dans le crâne du chien. Elle cligne des paupières, histoir d'être certaine de ne pas rêver. Sa dague! C'est sa dague qu'il a utilisé! D'un coup elle se demande dans quel état le diacre était. Si cet homme avait pris sa dague, c'est qu'il s'était bien occupé de l'homme d'église... Arf, il se pouvait bien qu'elle soit à la recherche d'un cadavre maintenant.
Le géant sot lui adresse la parole, elle n'a pas le temps de répondre qu'il part à la poursuite de Machin. Elle récupére son arme, essuit les morceaux de cervelle sur le corps sans vie du chien, la range dans sa botte et suit l'homme dans l'escalier menant au sous-sol. A présent, elle a Machin à retrouver, le corps du diacre, et peut être Jean Jean. Dans l'escalier, elle entend du bruit venant du hall. Et cette odeur de brûler...
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Fille de Kabotine et Gmat
Tel père telle fille, telle mère telle fille

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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Jeu 01 Nov 2007 02:53 Sujet du message:

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Baron_de_Rastignac a écrit:
Tudieu ou te crois tu pour venir me dire en ma demeure ce que je dois faire, tu es la loi en ville, sur mes terres j'ai le droit de haute et basse justice et n'ai de compte a rendre qu'a mon suzerain la duchesse de Guyenne.


Le droit de Haute et Basse justice ne vous donne pas le droit d'enfermer et de torturer arbitrairement les villageois de la Teste en l'absence de jugement... Et en tant que soldat de l'Ost, donc sous les ordres indirects de la Duchesse de Guyenne, je suis habilité à intervenir ici si j'estime que la situation le nécessite... Par contre, loin de moi, l'idée de vous juger...
Je vérifie l'état du diacre, je prend vos témoignages si plainte contre lui ou contre ces bandits qui aurait kidnapper vos filles, c cela? Vous souhaitez faire intervenir l'Ost?

Pendant qu'elle parlait, le froussard et la brune s'était précipité dans les escaliers, pendant que le garde avait transpercé le crane du pauvre chien... Lilas essaya de ne pas regarder une telle horreur... Elle avait beau être soldat, un tel degré de violence lui était difficilement concevable...
Tout ces morts des 2? 3? camps qui s'amoncelaient lui promettait un rapport des plus long... un difficulté pour qqun maitrisant très peu l'écriture... Il fallait que çà cesse![/b]

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Jeu 01 Nov 2007 15:42 Sujet du message:

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La petite Marion vient chercher le Baron, qui la suit precipitamment en cuisine, ou un autre homme semble avoir profité de la confusion pour se glisser.
La brunette a disparu dans l'escalier, le soldat de l'ost semble vouloir faire régner la loi dans le chaos général.

Le Baron semblant occuper je vais te narrer rapidement les choses ma jolie.
La villageoise dont tu parle je l'ai surprise a roder autour du château, comme on attendait l'attaque de Guillaume et sa bande , on l'a prise pour une espionne et mis au cachot en attendant mieux.
Quand au diacre , ben je peut te dire qu'il a jamais dis être diacre , mais est arrivé en beuglant voulant en découdre avec le Baron.
Alors on l'a filé au cachot aussi pour qu'il se calme.
Persone a été torturé, je dis pas que le furieux il n'ait pas fallut lui mettre un coup ou deux sur la tête pour le calmer, mais rien de plus.

Rien ne prouve d'ailleurs que ces deux là ne sont pas de mèche avec les autres, car pendant qu'ils faisait du raffut ton diacre, ben les autres en ont profité pour se glisser dans le château et enlever les filles du Baron.

Voila ,maintenant je pense qu'en tant que représentant de l'Ost tu ne peut laisser impuni l'enlèvement de quatres fillettes.
Alors en bas y'a un de la bande , celui là le Baron le veut pour savoir ou on été emmené ses filles.
Les autres si tu crois qu'il est de ton devoir de les libérer pour qu'ils soient jugés libre à toi.

Passe devant je te suis .

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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 162

Posté le: Dim 04 Nov 2007 14:00 Sujet du message:

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Lilas hésitait à répondre favorablement à cette "invitation", tant tous ici semblaient avoir des choses à cacher, jusqu'à ce qu'elle entende un horrible appel à l'aide:

Adelinda a écrit:
Dépêchez-vous nom d'un chien! Cet homme est complètement taré! Il s'est même pas rendu compte qu'je venais pour rattrapper le bandit!


Persone n'est torturé, n'est-ce pas?
Elle se précipita dans les escaliers.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Dim 04 Nov 2007 17:49 Sujet du message:

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La soldate se décide enfin à descendre vers les geôles. Il souffle.

Bon quand même .

Un sourire satisfait sur les lévres, il sort de sa poche un trousseau de clefs et boucle à double tour la solide porte menant aux geôles.
Bon pour l'instant nous voilà tranquille ils sont tous bouclés en bas avec cet abruti de Franklen.

On va voir comment il s'en sort cet andouille éclate t'il de rire.

Les choses commencent à s'arranger un peu, mais maintenant il faut les reprendre complètement en main.
Il va jusqu'aux escaliers et rameutent les gardes qui sont dans les étages organisant l'extinction de l'incendie par les serviteurs.

Ramenez votre fraise ici au galop, laissez les serviteurs se démerder.

Quelques secondes plus tard les quatre ruffian sont là.

Nous vla chef.

Bon vous vous postez là avec vos arcs, le premier qui fait mine de franchir cette porte sans mon autorisation ou celle du baron, vous me le transformer en pelote à aiguilles compris.

Les gardes opinent du chef et se mettent en place .

Bon maintenant la cuisine pour voir ce qu'il se passe avec le Baron.

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Mer 07 Nov 2007 01:54 Sujet du message:

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Fanchon était restée un instant tétanisée. La scène s'était comme arrêtée, comme le Baron et le jeune freluquet se dévisageaient. Manon était partie aider à éteindre l'incendie et elle ne risqu'ait plus rien.

La gouvernante, forte du regard de Rastignac et de sa lame sur le cou de la jeune femme, s'avança vers le jeune guerrier, toujours immobile. Elle lui arracha la bourse qu'il lui avait volé quelques instants auparavant, toute souriante.

"J'reprends mon bien, jeune homme... Bien mal acquis, n'profite jamais."

Elle refit quelques pas en arrière puis regardant le Baron.

"Seigneur, j'crois qu'les géôles pour être entré chez vous ou la sortie pour avoir la paix serait l'plus simple."

Fanchon souriait à Rastignac en revenant près de lui, sa bourse bien pleine entre les mains.

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---fromFRHernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007
Messages: 32

Posté le: Mer 07 Nov 2007 12:09 Sujet du message:

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Le Baron avait fait une erreur.

Peut être la première de sa longue carrière de combattant émérite. Il avait exposé son arme de flanc,, n’ayant pas vu qu’Hernani portait une chaîne de bretteur, type d’étoile du matin destinée à désarmer plutôt que frapper, manche court, chaîne longue de 5 pieds et masselotte en bout.

Baron,

Si je vous laisse reprendre votre or, c’est que je ne suis poinct venu ici pour vous dérober.

Si je n’ai pas tué votre servante ou sa fille, c’est que je ne suis poinct venu ici pour tuer, non plus.

Ce qui compte maintenant pour moi, c’est de sortir cette femme d’ici. Je préfère mourir plutôt que de la laisser ici . Et ce ne vous sera pas facile de me tuer, je ne suis pas jeune godelureau puceau des armes, ne vous y trompez pas. Vous avez le nombre pour vous, et finirez bien par m’occire. Mais pour cela vous devrez dégarnir vos rangs, alors que votre castel est sous attaque, et alors qu’il brûle. Et, qui sait, je vous aurai peut-être occis avant, je n’ai jamais perdu de combat, Baron.

Je ne sais pourquoi on vous attaque, et ne suis poinct concerné par ceci.

Alors voici ce que que je vous propose. Laissez moi sortir en sûreté avec cette jeune femme. Laissez moi la conduire dehors, qu’ elle soit sauvée de l’incendie. Sa vie sera le prix de mon engagement à vos côtés pour ce combat. Laissez nous sortir, et je fais serment devant Dieu de revenir sans délai vous assister dans la défense de votre Castel, et vous faire juger de la qualité de combattant d’un jeune ancien sous-officier des Gardes Suisses, mercenaire chevronné.

En gage de mon serment...

Il sortit vivement son Etoile du Matin.

...voyez que j’aurais pu vous désarmer, Baron, en un instant. Vous étiez à ma merci.

Jetant sa chaîne aux pieds du Baron

Je vous la laisse, jusqu’à ce que je sois revenu me battre à vos côtés.

Il dégaina son épée à flamberge.

Le choix est le vostre, Baron. Me combattre ou m’engager.



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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:22

fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Mer 07 Nov 2007 17:36 Sujet du message:

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Fanchon récupère la bourse , il se tend la lame prêt à égorger la jeune femme si l'autre tente quelque chose contre elle.
Mais l'inconnu semble vouloir négocier plutôt que de chercher un affrontement dont il ne connaît l'issue.

La jeunesse à ses pieds gémit un peu, petit regret ,il ne la possédera pas celle ci. Mais l'autre n'a pas totalement tord, ce n'est pas l'instant de prendre des risques pour cueillir la fleur d'une jouvencelle.

Marché conclut, va la mettre en sécurité et revient, je t'engage.
Mais pas d'entour-loupe sinon je te jure que c'est elle qui paiera l'addition.

La lame quitte lentement la gorge de la jeune femme laissant un très léger filet de sang, sans danger pour sa vie.
Il s'écarte de l'entrée de la cuisine, protégeant par la même occasion Fanchon au cas ou l'homme tenterait un coup tordu.

File et rappelle toi ta promesse et surtout la mienne.

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---fromFRHernani-



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Messages: 32

Posté le: Mer 07 Nov 2007 19:20 Sujet du message:

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Hernani rengaina son épée.

Je suis des vostres, Baron.

Et n'ayez crainte. J'ai fait serment devant Dieu. Et ... oncques ne vit mercenaire suisse trahir son client, Baron.

D'ailleurs voyez, je m'expose, vous aurez à l'instant tout loisir de m'occire, s'il vous prend l'envie d'occire votre mercenaire.

Il s'agenouilla près de la belle inconnue, rangea sa dague, pris sur son épaule gauche la jeune femme enfiévrée, constata qu'elle ne pesait bien que 90 livres, quoiqu'en dise la jalousie féminine, reprit sa dague de la main droite, et se tourna vers le Baron :

Vous préférerez que je vous précède, je suppose ? N'oubliez pas mon étoile du matin, je ne voudrais pas que quelque félon s'en empare. Et avertissez vos hommes de bien vouloir protéger ma sortie, je vous prie.

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Hernani

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---fromFRErratum



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Posté le: Jeu 08 Nov 2007 15:08 Sujet du message:

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Devant la porte du Castel

Bom Bom Bom

Tancrède frappa trois coups avec sa canne métallique cerclée d'or sur la lourde de porte du château du Baron. Il jetta un coup d'oeil dans la cour, gardes et domestiques s'affairaient à éteindre le feu dans l'écurie et récupérer quelques montures effrayées.
Il fit un sourire complice à son âne qui l'accompagnait.
Le feu avait, telle était son intention, complètement désorganisé les tours de garde du Castel.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Ven 09 Nov 2007 17:41 Sujet du message:

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Les deux hommes semblent d'accord, le passage est dégagé . L'inconnu charge la donzelle sur ses épaules et franchit la porte du Hall.

S'arrête net quand les quatre arcs se pointent sur lui et qu'a quelques pas , Garett dagues de lancé à la main le regarde un fin sourire aux lévres.

Il a suivi quelques pas derrière l'homme et son fardeau. Sourit à son tour, l'occasion est belle de faire tuer le prétentieux et de récupérer la donzelle.

Salle temps mon gars là je crois. Tu disais n'avoir jamais perdu un combat , je crois que tu viens de perdre le premier.

Partant d'un grand éclat de rire devant l'oeil haineux de l'homme, il fait un signe discret à son intendant, qui à regret s'écarte.
Celui là aurait bien passer ses nerfs il en est sur en égorgeant sans autre forme de procès le jeunot.

Laissez le partir, j'ai donné ma parole, j espère qu'il tiendra la sienne sinon...............

Les arcs se baissent les soldats reportent à nouveau leur attention vers la porte des geôles, on entend de grands bruits en bas, l'arbaléte doit passer un sale quart d'heure, fin comme il l'est il a du encore se mettre dans de beaux draps.

L'homme et la femme vont franchir la porte quand de grands coups résonnent sur celle ci.

Froncement de sourcils du Baron.

Mais ils ne me laisseront aucun répit cette nuit ventrebleu.
Ouvrez moi cette porte que celui la sorte et voyez ce que c'est .

Gondrand s'exécute laissant les gardes à leur surveillance.

Que veut tu l'ancien, c'est pas le moment de venir nous faire braire.

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---fromFRHernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007
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Posté le: Ven 09 Nov 2007 20:21 Sujet du message:

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Les arcs se sont baissés. Il va tenir parole. Hernani s'avance vers la sortie.

On cogne à la porte, le Baron fait ouvrir, c'est le Grand-Père qui se trouve là! Il l'avait oublié, cet homme. Mais que vient il donc faire ici ?

Grand-Père, croyez moi, ce n'est pas un endroit pour vous ici. On y combat férocement, et si vous êtes fort vert encore, je crains toutefois que vos forces et votre agilité ne soient pas à la hauteur.

Maintenant, pardonnez moi Grand Père, j'ai un contrat à honorer.

A tout à l'heure, Baron

Hernani sort, traverse la cour, se retourne pour constater que l'incendie progresse lentement, et vérifier ce qu'il advient du Grand Père.
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Hernani

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Dim 11 Nov 2007 19:00 Sujet du message:

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L'homme est sortit emportant la jeunette dans ses bras.

Refermez moi cette putain de porte, surveillez moi celle des geôles, si le grand dépendeur d'andouilles s'enfuit, je vous fait fouetter jusqu'à ce que la peau de votre dos n'existe plus.

Gontrand n'attend pas la fin de la phrase pour refermer la porte au nez du pépé qui se tenait derrière.
Replace la barre .

Rien ne va décidément comme il veut depuis quelques heures, il a hâte de mettre la main sur le géant, il aura intérêt à parler et vite celui là, sinon il va souffrir comme jamais il n'a souffert.

Si les villageois se contente de ramasser le diacre et de foutre le camps sans trop insister cela devrait aller, dans le cas contraire il risque fort d'y avoir de la casse.
Il n'est plus trop d'humeur à discutailler avec qui que ce soit, il a trop accepter de choses pour un bon moment.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:22

---fromFRErratum



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Posté le: Dim 11 Nov 2007 21:54 Sujet du message:

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Devant l'entrée (bis)

Alors que Tancrède P. écrivait sur son calepin, l'impatience avait gagné l'homme qui lui avait ouvert. La porte se ferma brutalement. Après avoir terminé son mot, Tancrède répéta la manoeuvre, imaginant que peut être cette porte ne s'ouvrirait plus jamais.
BOM BOM BOM

Tancrède se tenait prêt cette fois à ne pas louper sa chance, un papier tendu vers la porte, en espérant que quelqu'un vienne le cueillir.
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---fromFRDon-Guy



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Posté le: Dim 11 Nov 2007 22:48 Sujet du message:

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Don_Guy portait sa longue mallette à bout de bras, longeant le castel des Rastignac. On lui avait dit en taverne que peut-être, le baron accepterait un saltimbanque pour amuser la galerie.

Au fur et à mesure qu'il marchait, la mine triste comme à l'accoutumée, capable de s'éveiller à la vue d'une belle dague ou d'un public, il percevait des bruits étranges dans la cour intérieure.

"Bon dieu mais c'est la fête là dedans ?" pensa t-il. Des cris, des hurlements, des ordres. "De bien drôles manières de s'amuser apparemment... J'en ai vu des nobliaux, ils sont capables du pire...".

Devant lui, à 10 mètres, devant l'entrée, un vieil homme frappait comme un sourd à la porte. S'approchant doucement, il distinguait de mieux en mieux les bruits provenant de l'intérieur. "C'est p'tet pas une bonne idée d'être venu ici... Mais bon, faut bien manger !"

Hé le vieux ! Va pas t'abîmer les mains, elles pourront te servir encore un jour !

Il se retourna, et le regarda avec la sagesse qui était celle des gens d'âge avancé, sans surprise.

Don_Guy posa sa mallette à ses pieds.

BOM BOM BOM BOM BOM BOM BOM

Ca fait longtemps que vous attendez ?

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---fromFRHernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007
Messages: 32

Posté le: Lun 12 Nov 2007 13:44 Sujet du message:

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Le Grand Père s'était fait claquer la porte au nez. Hernani repartit, la jeune femme enfiévrée sur l'épaule. La grille passée, en sécurité, il rangea sa dague, posa la jeune femme au sol avec précaution, et nettoya l'estafilade faite par le Baron. Puis il la prit dans une position plus confortable pour elle et pour lui, lovée dans ses bras.

Il reprit son chemin dans la nuit, vers les rares lumières du village au loin. Au loin justement il distingua une silhouette : ami ou ennemi ? Incapable de bien combattre dans cet équipage, Hernani se cacha pour le laisser passer. L'homme portait un long étui, marchait d'un pas mélancolique vers le Castel.

Hernani put repartir. La jeune femme dans ses bras dormait toujours, agitée parfois de grands frissons, qu'il sentait à travers le mantel dans laquelle elle était enveloppée. Il se perdait dans la beauté de ce visage, s'arrêtait souvent pour mieux la contempler. Il sentait à travers l'étoffe la pureté de ses formes, et le souvenir prégnant de la rencontre de leurs corps nus dans la cave chatoyait dans sa mémoire.

Elle s'agita, sembla murmurer quelque chose, un bref spasme la sacoua. Elle retomba dans le sommeil.

Sa coiffure coupée sauvagement l'impressionnait: par quelle épreuve était elle passée? Sacrée femme, comme jamais il n'en avait rencontré. Il savait qu'il plongeait dans un fleuve puissant, vertigineux, dont il ne connaissait que la force tumultueuse. Il savait qu'il y avait un obstacle majeur à ce que ce fleuve le mêne là où déjà il voulait se rendre, car elle en aimait un autre. Il décida dans cet instant, alors qu'il approchait des premières masures endormies, qu'il se battrait pour cet amour, qui serait le combat de sa vie. Il avait tout à l'heure risqué sa vie pour elle, ce n'était pas qu'un coup de tête.

Il était maintenant au centre du village. Il se rendit dans l'église, lieu de paix et de protection, elle y serait en sécurité. Il posa délicatement la belle dans la tiédeur de la sacristie, un coussin de messe en velours vert en guise d'oreiller, le mantel en couverture. Sa fièvre semblait partie, son sommeil plus léger. Il la contempla, l'admira, lui murmura


Belle endormie, de vous je ne connais
Que votre peau, sa blancheur, sa douceur.
Dans cette nuit, de combat, de fureur
Dans mon coeur un bel et doux amour naît,

Mystérieux, anonyme, et déjà si fort...
Il n'a, ce soir, offert que réconfort,
Mais il brûle déjà et n'a de cesse
De faire de vous ma sublime princesse.


Il était temps maintenant d'honorer son engagement. Il se redressa, souffla un baiser à la belle, et repartit vivement vers le Castel.
_________________
Hernani

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Mar 13 Nov 2007 10:16 Sujet du message:

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BOM BOM BOM BOMMMMMM

De nouveaux coups frappés cette fois avec plus de vigueur. Les yeux du Baron virent au noir.
En quelques pas il est à la porte , fait sauter la barre qui la ferme d'un coup enragé.
Ouvre à la volée .

Fout moi le camp de là vieux croûton avant que je ne ...........

La phrase reste en suspend, un homme se tient devant lui qu'il n'a encore jamais vu.La surprise fait baisser la colère d'une demi mesure, mais le ton reste peu amène.

Encore un autre et tu veut quoi toi ? Si c'est pour l'embauche tu entre sinon tu va te faire voir avec l'ancetre .

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---fromFRErratum



Inscrit le: 09 Jan 2006
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Posté le: Mar 13 Nov 2007 11:13 Sujet du message:

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Devant l'entrée (tris)

Tancrède avait enfin obtenu ce qu'il désirait, voir le Baron en personne. Il le reconnut, le visage plus froncé que jamais et gueulait toujours autant. Le vieil homme pointa ses yeux dans les siens et tendit la lettre au maître des lieux en disant :

Aaaéééu...




Citation:
Messire le Baron de Rastignac,

Je connais les troubles qui envahissent votre château en cette nuit et vous fais part d'une proposition d'échange pour en finir avec une partie de vos problèmes. Les gardes épiscopaux s'organisent en ce moment en l'Eglise de La Teste de Buch pour vous rencontrer avec quelques gens d'armes et forces de l'Ost. Jamais ils ne pourront accepter la capture et l'emprisonement d'un homme d'Eglise, vous le savez.
Les bruits ne font que courir à cette heure, mais dès l'aube les autorités tenteront de tirer cette affaire au clair, cherchant des évidences et des témoignages menant à votre Castel. Tout noble que vous soyez, on ne badine pas avec la Sainte Eglise, vous le savez.
Je vous propose donc d'acheter votre "invité", le diacre Arnulf, contre une caisse remplie de 2470 écus, somme que j'ai pu réunir en cette soirée, prête à vous être délivrée en échange de cet homme en vie.
Ceci est la seule issue qui pourrait vous permettre de ne pas finir dans les flammes d'un bûcher, celles de votre Castel et celles de l'enfer.
Avant de me mettre aux fers, réfléchissez donc deux fois. L'aube approche.

Tancrède Pamploulpe

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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Messages: 135

Posté le: Mar 13 Nov 2007 14:25 Sujet du message:

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Le vieux le regarde fixement, il cherche mais ne semble pas le connaître le papi, en bafouillant quelques mots incompréhensibles, il lui tend un parchemin.

Il lui arrache des mains , le déroule , le lit, devient tout rouge. Quelques secondes il s'interroge sur lequel des deux il va passer au fil de l'épée pour le plaisir, juste pour se calmer les nerfs misent à rude épreuve ses dernières heures. Il rêve quelques secondes à l'envolée d'une tête ôtée de son corps par le tranchant de sa claymore.

Voilà maintenant que la garde épiscopale voudrait se mêler de ses affaires, à cause d'un foutu diacre braillard qui croit encore à l'esprit chevaleresque.
Il regrette de ne pas l'avoir égorgé de suite et donner à manger à ses chiens, ce diacre maudis.

Voilà ce que c'est que de vouloir faire un peu de sentiment. Bon il aurait du dans ce cas étrangler la pucelle par la même occasion, mais de toute façon il n'a même pas put prendre son plaisir avec elle.
Putain de journée sacrebleu.

Le vieil homme toussote le tirant de ses pensées assassines.

Bon ca marche le vieux, je vais vous le rendre ce Diacre, si l'arbalète lui a pas encore fendu le crane du moins.

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---fromFRDon-Guy



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Posté le: Mar 13 Nov 2007 20:24 Sujet du message:

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Sourire aux lèvres à la vue de la porte qui s'ouvre. Sourire qui s'éteint bien vite à la vue de ce braillard.

L'embauche ? Sans doute quelqu'un lui avait rapporté qu'il voulait vendre ses talents au baron... Et il acceptait ?

Plongeant ses yeux dans son regard, ne détournant jamais les yeux, il répondit après que le baron ait répondu au vieux.

Un ton plus bas l'ami ! On vous a donc déjà dit que je venais vous offrir mes talents de saltimbanque ! C'est déjà un beau bordel à l'intérieur à ce que je vois ! Je vais vous animer tout ça un peu plus ! Et je prends pas trop cher vous verrez...

Sur de lui et sans attendre la réponse du baron, il entama sa marche dans la cour intérieure du castel en ajoutant :

Salut le vieux !
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:23

---fromFRErratum



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Posté le: Mer 14 Nov 2007 01:03 Sujet du message:

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Sur le pas de la porte

Aaaaééé !

Tancrède n'en croyait pas ses oreilles. Le baron avait accepté son offre, méfiance. La seule chance qu'il lui restait de mener à bien l'échange était de ne pas divulguer l'emplacement du petit magot tout de suite. Le vieux attacha sa mule puis entra à l'invitation du maître et attendit poliment dans le hall que les ordres du Baron furent exécutés. Il toisa l'inconnu qui l'accompagnait, haussant le ton sur le maître des lieux et ne tarderait certainement pas à finir à la place du diacre.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Mer 14 Nov 2007 12:25 Sujet du message:

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Il reste interdit quelques secondes le temps que les deux hommes entrent dans le hall du château.
Il a bien entendu, le saltimbanque lui demande de baisser d'un ton, l'appelle l'ami? Pénètre dans son château comme s'il était un prince en visite .
Le temps qu'il réalise ce qu'il vient de se passer et il explose .

Foutre dieu, tu te crois ou et tu te prend pour qui pour me parler ainsi bougre de merdaillon?

Avant que l'homme ne se soit retourné le pied du baron l'a cueilli au creux des reins et d'une puissante poussée l'expédie plus vite que prévu vers le centre de la grande pièce.

Dans un coin gondrand le sourire aux lévres prépare déjà ses dagues au cas ou l'imprudent aurait la mauvaise idée de regimber.

Un sourire carnassier fendant son visage le baron avance à grands pas vers l'homme qui vient de lui fournir une excuse pour passer ses nerfs, personne le connaît celui là, on viendra pas lui chercher des poux dans la tête s'il l'occi proprement.

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---fromFRDon-Guy



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Posté le: Mer 14 Nov 2007 20:43 Sujet du message:

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Il fut projeté avec violence en avant. S'évertuant à ne pas tomber, il n'eut pas le temps de voir l'homme armé à quelques mètres prêt à lui fendre le crâne en deux.

Sa longue mallette tomba trois mètres devant lui. Par réflexe, sa main attrapait une dague dans sa poche mais la laissait à l'intérieur pour ne pas éveiller plus de fougue.

Houla mais c'est pas la fête en vérité !

Il se retourna en souriant alors que le baron fondait sur lui avec les yeux d'un homme prêt à le trucider sur place.

Non mais euh...moi...je venais pour vous amuser... Je suis moins drôle avec un bras en moins...pour sur !

Son sourire se dissipa bien vite alors que l'homme approchait. Sans doute avait-il des problèmes de couple ou quelque chose comme ça...

Puis il observa plus attentivement la grande pièce. Ca et là des traces de sang jonchaient le sol. Au loin, un homme tenait une dague médiocre en main.

Comment avait-il pu ne pas s'en douter, ce n'était pas la fête, mais un carnaval sanguinaire qui se déroulait en ce moment...

Tous les hommes devaient être sur les nerfs.

D'un côté il ne fallait plus faire le mariole...De l'autre il aurait du avoir cette pensée avant que de dire...

Y'a des gros animaux en chaleur ici ?

Trop tard... Il allait passer un sale quart d'heure...Et la présence de l'autre homme ne permettait pas de tuer celui qui se présentait devant lui...
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---fromFRHernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007
Messages: 32

Posté le: Jeu 15 Nov 2007 14:19 Sujet du message:

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Hernani arrivait au Castel. Le vieux n'était plus à la porte, seulement sa mule. La porte était restée ouverte, il entra. Le Grand Père est là, à attendre, quatre archers visent mais surtout Hernani voit le Baron prêt à trucider l'homme à la malette entrevu sur le chemin. Il s'approche, claque des talons, au garde à vous.

A vos ordres Baron.


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Hernani

Coeur généreux, Bras combattant
Ame droite, et dix-huit ans.

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Jeu 15 Nov 2007 18:20 Sujet du message:

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Il avance sur l'homme qui a réussis à rétablir son équilibre, il sait qu'il lui faut éviter de sortir son épée ou la tête de l'amuseur va aller rejoindre les cadavres déjà présent.

Y'a des gros animaux en chaleur ici ?

Il manque de s'étrangler de colère , à la nouvelle provocation de linconnu. Serre les poings pour en abattre un sur le museau de l'énergumène.

Un mouvement derrière lui, il tourne la tête. Claquement de talon.

A vos ordres Baron.

Tient celui là est revenu, il aurait pourtant parié le contraire, décidément rien ne se passe comme prévu aujourd'hui.

Maintenant une beuglante provenant des geôles, la voix de Franken , reconnaissable entre cent.

Hohéééé, Barooon ! V'nez voir, j'ai b'soin d'vous, j'ai une question pour vous !

L'envie de rouer de coup l'autre hurluberlu est toujours aussi vivace, mais en bas il y a le seul élément qui peur lui permettre de retrouver ses filles, à regret il s'adresse à hernani.

Tu tombe bien en effet, ligote moi cet abruti qui se croit ici comme au spectacle.
Je m'en occuperais plus tard.
Serre bien les liens et s'il fait mine de résister ne lésine pas sur les mandales.

S'approchant de la porte sans l'ouvrir il hausse la voix.

Qu'est ce qu'il y a l'arbalète? Je t'écoute.

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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: Ven 16 Nov 2007 14:43 Sujet du message:

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Mon Baron,

Judith, c'est ben l'cadavre qu'a été laissé au fond d'la cave à saumure ?


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Franken QUI PORTE UNE COTTE DE MAILLES, Tourneburne de Bourremoulasse !
Garde dévoué du Baron, Dit "l'Arbalète",
Réputé pour la puissance et la précision de son lancer de dague,
pour la lenteur et la pauvreté des actions au dessus du cervelet

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Ven 16 Nov 2007 16:54 Sujet du message:

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Il reste sans voix quelques secondes se demandant ce qu'il a bien put faire à Aristote aujourd'hui pour être entouré de tant de bêtise.
Il se passe les mains dans les cheveux, tentant de conserver son calme, heureusement il tourne le dos aux personnes présentes qui ne peuvent pas voir son embarras.

A voix basse il bougonne pour lui même.

Abruti crie le encore plus fort , au duché ils n'ont pas du entendre.

Un ange passe pendant le laps de temps ou il ne répond pas, trouve l'endroit peu accueillant et s'envole à tire d'ailes.

Qu'est ce que tu me raconte , quel cadavre, tu crois que je m'occupe de ce qui se passe en bas. C'est toi qui t'occupe des geôles crétin, s'il y a un cadavre quelques part c'est que tu l'y a mis ou ton acolyte.
Il est ou celui là d'abord?

Un gaillard physiquement l'arbalète, solide comme un roc, fidèle, mais intellectuellement quel crétin finis.
Le Baron croise les doigts pour que sa réponse le perturbe suffisamment pour lui faire fermer son clapet, mais avec l'arbalète on n'est jamais sur de rien.

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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: Ven 16 Nov 2007 22:26 Sujet du message:

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Mon accolite ? c'est quoi un accolite ??

Ah oui, l'alcoolique, mon ancien pote Arnvald, la demi-portion !!

Il est mort, mon Baron, le diacre l'a saigné comme un cochon ! Et moi y m'ont ficelé comme un saucisson !! Une vraie charcuterie ici !! Haha, elle est bonne, hein, Baron !

Mais le cadavre, vous vous trompez hein, c'est vous qui l'avez mis dans la cave à saumure. Mais le Diacre y veut bien vous en débarrasser. D'accord, mon Baron?



Faut tout lui expliquer au Baron, et il oublie tout, y s'fait vieux. On viole, on viole, et après on a plus d'énergie à son âge.


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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:23

---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Sam 17 Nov 2007 13:11 Sujet du message:

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Faudra qu'il lui explique deux trois choses à l'arbalète une fois cette histoire terminée. Parce que comme crétin des alpes ,celui ci se pose là.

Bon c'est pas le sujet du moment de toute façon . Ce qui est important, c'est que tout le monde sorte de là, sauf le grand baléze celui là je le veut vivant pour qu'il me dise ou sont mes filles.

Prévient les qu'il y a quatre arcs pointés sur la porte et que si je veut bien laisser partir tout le monde , c'est à la seule condition de récupérer celui qui s'appelle Jeanjean.
C'est pas négociable, la vie de mes filles dépend de sa capture.

Si ce n'était que lui il aurait fait tuer tout le monde, sauf le JeanJean, au moins cela aurait simplifié les choses. Mais bon trop de monde est maintenant au courant de qui est là. Donc il ne peut que les laisser filer.

Tu a bien compris cette fois l'arbalète. Dis leur aussi de te détacher sacrebleu, pourquoi t'on t'il ligoté?

Il secoue la tête se demandant ce qu'il a bien put se passer en bas.

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---fromFRDon-Guy



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Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Sam 17 Nov 2007 15:15 Sujet du message:

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Il se retrouva seul au milieu de la grande pièce. Il avait échappé de peu à une belle raclée dans les règles de l'art.

Devant lui, un soldat le regardait. Le baron lui avait murmuré quelque chose. Il ne connaissait pas exactement la teneur du discours mais se doutait que ça lui était destiné.

A sa gauche, un autre homme, dague en main, scrutait ses moindres faits et gestes.

Il n'était venu là que pour amuser la galerie, et il allait peut-être bientôt mourir pour quelque raison inconnue. Tant qu'à mourir, autant utiliser une dernière fois ses dagues, mais cette fois sur des personnes mouvantes. C'était plus difficile mais autrement plus drôle aussi.

Le baron se dirigea vers une porte et disparut de son regard. L'homme en face de lui était toujours au garde à vous. Sans doute un de ces soldats à qui on a besoin de répéter trois fois la même chose avant qu'il comprenne.

Peu de choix se présentaient à lui. Soit il bougeait et allait surement essuyer le tir de l'homme à la dague, soit il restait là, immobile, et risquait de devoir se battre avec le soldat.

Jean-Jean. Il voulait jean-Jean. Il ne savait qui il était mais il allait lui venir en secours s'il le pouvait. De toute façon, vu comment il avait été réçu, il ferait tout pour emmerder le baron un peu plus.

Ses armes étaient dans sa mallette. Peut-être seraient-ils assez abrutis pour le regarder faire. Le spectacle amadouait les coeurs de pierre...

Il leva doucement sa mallette sur son ventre et l'ouvrit délicatement. En regardant, l'homme à la dague, puis le soldat, il ajouta :

Un petit tour pour détendre l'atmosphère Messires ? je suis sur que vous avez eu une dure journée ! Pas de panique, je prends des balles de jonglage !

Il ne manquerait pas de viser entre les yeux d'un ami du baron s'il arrivait à les tromper.

Don_Guy, saltimbanque ! Pour vous servir !

En leur parlant, il avait glissé subrepticement deux dagues dans sa poche et deux dans sa manche droite. Il sortit rapidement trois boules de jonglages en cuir remplies de grains.

Que le spectacle commence !

Jongler avec trois balles était simple pour lui. Il n'avait même pas besoin de regarder ses balles et observait la réaction des deux autres, un grand sourire forcé au visage, leurs regards déjà ahuris.
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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
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Posté le: Sam 17 Nov 2007 15:40 Sujet du message:

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Jean-jean a un certain respect pour le baron, au moins quand il parle, il le comprend. Et là il se met à rire.

"Rase Tignasse ! Ton Kankren il est qu'avec moi et j'vais pas t'le libérer comme ça ! Et tes filles avant de t'les rendre, faut qu'j'm'amuse un peu !"

Jean jean remonte les escaliers jusqu'à la porte, beuglant un peu plus.

"La plus jeune, elle est tellement petite que je m'demande si je vais pas devoir la saigner pour rentrer. Et après j'la laisserai se vider. La plus grande, on devrait pouvoir la dresser. Elle f'ra une sacrée ribaude."

Grand coup de pied dans la porte qui tremble.

"Alors barounnet ? Toujours autant de couille qu'le bâtard qu't'as pas su faire ! Tu la défonces ta porte ! "
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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
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Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Sam 17 Nov 2007 15:50 Sujet du message:

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Il observe le saltimbanque et le vieux du coin de l'oeil, deux dagues pretent à transpercer la gorge de l'un ou de l'autre s'ils s'avisaient a jouer aux héros.

L'homme qui avait emporté la pucelle de retour est toujours au garde à vous malgré les ordres clairs du Baron.
Les yeux un peu dans le vague comme s'il pensait à quelques chose d'autre.

Encore une recrue foireuse décidément le Baron n'était pas dans sa période de veine sur les embauches.
Voilà que l'autre décide de leur faire son numéro de jonglage, comme si c'était le moment, il a surpris un geste suspect de l'homme quand il a fouillé dans sa mallette ,sans vraiment voir.
Trop habile celui ci pour n'être qu'un simple amuseur. De plus tout en jonglant il ne le quitte pas des yeux, pas bon signe, il connaît les hommes celui ci n'est pas à négliger.

Le baron occupé , l'autre zozo sur son petit nuage, il lui appartient de réagir.
Dans un claquement de doigt il attire l'attention des deux archers proches de lui.

Le baron a demandé à ce que l'on mette au frais l'amuseur, s'il bouge vous me le loupez pas, le temps que je l'attache.

Toi lâche moi tes balles et met tes mains bien en évidence si tu tient à ta peau, que l'on te saucissonne proprement.

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Sam 17 Nov 2007 16:04 Sujet du message:

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Autre beuglement à travers la porte, ce n'est plus l'arbalète, il ne connaît pas la voix, mais vu la finesse des termes employés, il n'a guère de difficulté à deviner celui qui s'adresse à lui.

Aussi finot que l'arbalète celui là. Gros muscles et rien dans le chou.

Des coups dans la porte, mais celle ci est solide, elle ne cédera pas avant un moment.

Pour l'instant tu ne va pas faire grand chose mon lascar. Continue ainsi et je te promet que quand je te relâcherais tu ne pourra plus fourrer autre chose que tes gros doigts dans ton nez.

Relâche l'arbalète, que l'on fasse sortir tout ceux qui n'ont plus rien à faire ici et ensuite on va discuter tous les deux.
J'ai pas réussis a tuer ton bâtard de chef, mais là crois moi j'ai les cartes en main ,toi si tu insiste je ne vais pas te louper.

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
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Posté le: Sam 17 Nov 2007 16:11 Sujet du message:

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Fanchon est dans le hall et oublie un instant ce qui s'y passe, à la recherche de sa petite Manon. Il faut qu'elle la protège. Si les quatre cruches ne reviennent pas...

Elle entend brailler Jean-jean derrière la porte. Celui là il faudrait qu'elle lui parle. sans les petites, Mariopn devient l'héritière et Fanchon pourrait payer bien plus que le baron pour la mort des gamines.

Marion est là, elle descend l'escalier un seau d'eau entre les mains, pour finir d'éteindre l'incendie. Fanchon l'attrape par le bras et l'enlace.

"Ne prends pas d'risque ma chérie. Tu es l'héritière.
-Mais, l'incendie...
-Les valets et les servantes sont là pour ça. Nous, nous avons d'autr'choses à prévoir."

Fanchon voit déjà sa fille dans de belles robes, un mariage digne de sa naissance, et peu lui importe les quatre cadavres que cette image couterait.

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---fromFRDon-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
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Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Sam 17 Nov 2007 16:34 Sujet du message:

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Il laissa tomber une balle, puis l'autre, et la dernière. Se tournant doucement sur lui même, il se mit en face de l'homme aux deux dagues, rejoints par deux archers pointant leurs arcs sur lui.

Et m... murmura t-il.

Encore deux choix...

Deux archers devant lui, à 10 mètres, proies faciles mais il doit les tuer avant qu'ils n'aient le temps de décocher...

En se laissant faire, on allait sûrement le fouiller et le déposséder de ses armes, surtout qu'ils n'hésiteraient pas à regarder sa mallette.

Il ne pouvait pas se séparer aussi facilement de ces dagues, elles étaient son gagne pain en tavernes et dans les cours royales ou comtales.

De toute façon, il ne tenait plus beaucoup à la vie depuis l'incendie ayant calciné sa troupe. Il veut se venger, mais la mort serait aussi une délivrance pour son âme en peine perpétuelle.

Sa main gauche glissa doucement dans sa poche. Son poignet droit remonta un peu pour laisser tomber le manche d'une dague dans sa paume.

En un éclair, les deux dagues sifflèrent simultanément en direction des deux archers.

Bruit presque métallique à l'entrée des dagues dans leur crâne.

Fin filet de sang qui coule de leur front.

Yeux écarquillés.

Flèches qui tombent.

Corps qui tombent.

Entraînant son poids en avant, Don_Guy appuya une main au sol pour faire une roue, non pas qu'il voulait amuser la galerie, mais que cela lui laissait une main libre pour mettre une dague dans sa botte, sans que personne n'eut le temps de le voir. S'ils le ne tuaient pas tout de suite, il lui resterait peut-être une arme.

Ils formaient desormais un triangle entre l'homme aux dagues et le soldat penaud.

Sa main glissait une nouvelle fois dans sa poche pour décocher...
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:24

---fromFRgarett



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Posté le: Sam 17 Nov 2007 18:16 Sujet du message:

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Les balles tombent une à une au sol, quand la troisième quitte la main , il voit dans les yeux de l'homme qu'il va tenter quelques chose. Il s'en doutait, il aurait du agir le premier.

Tirezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

Trop tard les ruffians n'ont pas réagis assez vite, ils viennent de prendre chacun une dague en plein front, les tuant sur le coup.

Une dague à déjà quitté sa main ,mais le saltimbanque l'a évité d'une pirouette acrobatique.
Au moment ou il se rétablit, ne pouvant donc plus guère esquiver cette fois, la seconde vole à son tour, en direction de l'aine .
Un endroit qui s'il n'est pas mortel handicape provisoirement grandement un ennemi.

Les deux autres gardes se sont à leur tour retourné prêt à lâcher leurs flèches, au moindre nouveau geste suspect.

A plat ventre toi c'est ta dernière chance ou tu es un homme mort.

Deux nouvelles dagues en main, il est prêt également , le moindre nouveau mouvement sera fatal.

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---fromFRHernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007
Messages: 32

Posté le: Sam 17 Nov 2007 20:19 Sujet du message:

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J'étais stupéfait en découvrant son visage de près. Je crois avoir déjà rencontré ce pseudo saltimbanque, mais où ?

Je suis resté à l'observer, trop au goût du Baron, qui envoie deux archers. Mais pourquoi l'a t'on laissé entrer, ce ménestrel de pacotille ? Pendant son numéro je passe lentement derrière lui. L'instant d'après les archers sont morts. Un autre s'approche, dagues en mains. Le saltimbanque m'a oublié. Ma dague est sur son cou.


Mort ou vif, Baron ?
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Hernani

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---fromFRDon-Guy



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Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Sam 17 Nov 2007 21:32 Sujet du message:

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Une douleur aigue, qu'il n'avait jamais connu auparavant.

Haaaaaaaaaaaa

Il se plia en deux. La dague tomba à ses pieds. Sans doute avait-elle cogné contre son os et était ressorti. Le sang commençait à colorer ses braies.

On lui ordonnait de s'allonger mais déjà il sentait la fraîcheur de l'acier sur son cou. Ce soldat de pacotille avait enfin établi une liaison entre les deux neurones présents dans son crâne pour réussir à bouger. Et pour bouger vite, il bougeait vite...

Trop près de lui, beaucoup trop près...

Sa main gauche tenait toujours le manche de sa troisième dague.

Le soldat ne savait pas une chose, c'est que Don_Guy ne supportait plus qu'on attaque les gens dans le dos. Cette lâcheté le mettait hors de lui.

Ainsi plié en deux, il entendit l'homme parler au baron. Quand on parle, on n'est pas concentré à autre chose, son maître d'armes lui avait répété maintes fois.

Il se releva brusquement en levant sa main droite pour bloquer son bras s'il venait à se rapprocher de son cou. De l'arrière du crane, il écrasa le nez du pauvre soldat trop proche, beaucoup trop proche...

Un craquement sinistre pendant que de sa main gauche, il enroulait le dos du soldat pour lui enfoncer sa dague dans le flanc.

La dague enfoncée, le soldat se tordant de douleur derrière lui, il leva les deux mains au ciel, se mit à genoux, puis s'allongea, en croyant bon d'ajouter :

Désolé...réflexe...

Une mare de sang commençait à se répandre doucement sous lui. Il ferma les yeux. La douleur était atroce...
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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: Sam 17 Nov 2007 23:26 Sujet du message:

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"Mon barounnet, pour l'instant tu peux pas exiger grand chose ! J'peux tuer ton Kankren puis l'diacre et sa clique et tout ça sur ton dos, mon gros."

Grand éclat de rire.

"J'crois pas qu'tu peux négocier ma grande. Tu m'donnes vite Judith ou j'te les écorge tous comme des procelets."

Jean jean songe à la gamine, et comme sa cicatrice lui fait mal en tentant de retrouver d'où il pouvait la connaître, il savait qu'elle il n'y toucherait pas. C'était un peu comme sa fille.

Sa fille ?

Elle devait avoir dans les 16 ans, lui dans les 30... Elle pourrait bien un de ses nombreux bâtards, résultat de ses viols mais il est sûr qu'il la connait, et ses mômes, c'est pas le cas.

Coup d'oeil sur Kankren, avant de reprendre.

"Alors mon barounnet, t'as fini d't'chier d'sus. Tu m'la rends Judith ?"
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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Dim 18 Nov 2007 15:32 Sujet du message:

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Elle s'approcha du Rastignac, ne quitant pas sa fille des yeux et lui murmura :

"Seigneur, le jour s'lève. L'village sans son diacre, va s'inquiéter. Dites au bandit qu'Judith est dans l'donjon. L'abruti sortira et alors tout rentrera dans l'orde."

Comme elle énonçait son conseil, Fanchon voyait déjà la brute en prison, le contrat qu'elle passerait avec lui pour la mort des quatre gamines, puis l'avenir...

Sa petite Marion en belles robes, seule héritière de la fortune du Baron. Une autre vie qui allait pouvoir commencer. Elle se permit à nouveau :

"Seigneur, il n'doit pas mourrir, nous ne pourrions retrouver vos filles qu'en payant."

Elle n'aurait surtout plus d'assassin sous la main pour réaliser son plan. Dix ans qu'elle attendait.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Dim 18 Nov 2007 16:52 Sujet du message:

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Enfin le soldat se réveille, avec vivacité il vient glisser sa dague sous la gorge de l'enragé.
Celui a encaissé la dague exactement là ou il le désirait, il sourit connaissant bien la douleur engendrée par cette blessure, pas mortelle au demeurant, mais qui touchant un endroit sensible est terriblement handicapante.

Aussi c'est avec le plus grand étonnement qu'il voit le saltimbanque disposer d'assez de ressources pour réagir violemment à l'attaque.
Coup de tête à l'envers, bruit de nez écrasé, garett grimace pour l'autre , douloureux aussi comme blessure.
Il va lancer une nouvelle dague pour en finir , quand dans un réflexe de bon sens bienvenu, l'homme se couche enfin comme on le lui a ordonné.

Il ne peut s'empêcher d'une dernière bravade. Il a de la chance que l'autre ne semble pas rancunier, à sa place il lui aurait fait largement regretter son geste..........

En deux pas il est au dessus de l'homme pose sa botte sur sa nuque et sa dague dans son dos au niveau du coeur, l'autre a montrer trop de ressources pour prendre le moindre risque.
Il fait signe à l'un des deux gardes restant.

Ligote moi celui là, mains dans le dos attachés à ses chevilles et n'hésite pas a serrer plutôt deux fois qu'une.

Le ruffian s'exécute avec un plaisir évident , profitant même pour bourrer au passage les cotes du troubadour de quelques bons coups de pieds bien sentit marmonnant.

Ca c'est pour mes deux potes charogne.

La blessure pisse le sang mais cela s'arrêtera rapidement, il le sait, les soins attendront un peu. L'homme est traîné dans un coin, fouillé pour lui ôter les dernières dagues qu'il dissimulait.

Garett peut enfin reporter son attention vers le Baron qui discute à travers la porte avec le brigand .
Les deux soldats visiblement sur les nerfs reprennent leur position arc bandés vers la porte des geôles.

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---fromFRDon-Guy



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Posté le: Dim 18 Nov 2007 17:07 Sujet du message:

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Il n'était pas mort... Bénis soient les dieux auxquels il ne croyait pas.

Il ne cria pas lorsque les gardes lui donnèrent de violents coups de pied dans les côtes, ça leur aurait fait trop plaisir.

Traîné sur le sol puis fouillé, il jubila en remarquant qu'ils n'avaient pas osé fouiller ses bottes, par peur de l'odeur sans doute.

Il lui resterait une dague si jamais il s'en sortait.

Mais pour le moment, ne plus bouger, ne plus parler, faire le mort, et attendre...
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---fromFRJean-jean



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Posté le: Dim 18 Nov 2007 19:12 Sujet du message:

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"Barounnet, pousse-toi, j'arrive !"

Puisque les clés, c'était le morveux qui les avait, une seule solution, défoncer la porte. Jean-jean reprit sa lourde épée à deux mains et se mit à défoncer la porte autour de la serrure.

"T'inquiète mon Kankèn, tu y'es pour rien si t'as pas choisi l'bon camp. Le péteux chie dans ses braies de lautre côté avec les deux clés, j'espère ben qu'tu vas lui régler son compte."

Il ne reste à Jean jean plus qu'un coup et la porte va céder. Il sort la dague de ses bottes et la fait glisser jusqu'à Franken.

"Pour t'libérer, l'ami. Et buter l'péteux."

Jean jean, reprend son poignard d'une main, la lourde épée de l'autre, prend de l'élan, et fonce dans la porte bien abîmée, qu'il défonce en s'aplatissant dans le hall.

Rapide coup d'oeil, de la situation. Le poignard part, se fiche dans un des gardes, avant même que Jean
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:38

---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Lun 19 Nov 2007 12:29 Sujet du message:

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Il entend l'autre prendre son élan, se pousse juste a temps , la porte s'abat dans un bruit d'enfer au sol, suivie de près par le corps de l'autre furieux.

Une dague qui part, un archer de moins, le second ajuste sa flèche, mais le Baron ne lui laisse pas le temps de tirer, il le lui faut vivant celui là. Dernier lien pour retrouver ses filles et faire payer le bâtard.

Avant que l'homme se soit relevé, il se laisse tomber de tout son poids sur son dos genoux en avant, sentant l'autre expirer l'air violemment.
Un autre aurait certainement eut quelques cotes brisées sous l'impact, là aucun craquement ne s'est fait entendre.

Tu a la tête dure bougre de crétin, mais sans doute moins que la pierre.

D'un bras il immobilise celui tenant l'épée, de l'autre il saisit les cheveux et frappe violemment la tête de Jeanjean contre le dallage du hall. Gagner un peu de temps, pour que Garett et ses dagues viennent empêcher toutes velléités de rébellion.

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---fromFRJean-jean



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Posté le: Lun 19 Nov 2007 14:54 Sujet du message:

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Il n'a guère le temps de se féliciter pour sa dague que le baron lui tombe dessus, genoux dans le dos, souffle coupé. Sa tête heurte violemment le sol. L'a pas tout compris le baron, la tête c'est pas trop le point sensible de Jean jean.

Le sang s'échappe de l'arcade sourcilière fendue sur le visage du guerrier, comme dans sa tête, le néant suit le choc. Pas grand chose de changé.

A l'instinct, Jean jean plie son bras libre dans son dos et attrape avec force l'entre-jambe du baron.

"Tu vas couiner ma barounnette."

Il enfonce ses doigts dans les bijoux de famille, contractant tous les muscles de sa main en une prise ferme.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Lun 19 Nov 2007 17:04 Sujet du message:

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Un cri de douleur a faire exploser toutes les vitres du château retentit.

HOUUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Les larmes lui jaillissent carrément des yeux, quand son adversaire lui écrase vigoureusement l'entrejambe.

Lâchant le bras,d'un bond il s'arrache à l'étreinte du colosse qui dans la position ou il est ne peut maintenir la prise sans y laisser son épaule.
Plié en deux il s'éloigne rapidement en hurlant.

Gondrand crève leeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

L'archer qui a enfin une possibilité lâche sa flèche, mais trop de tension, il assure mal la visée, celle ci vient se planter sans l'épaule de Jeanjean au lieu de sa tête.

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---fromFRHernani-



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Messages: 32

Posté le: Lun 19 Nov 2007 17:36 Sujet du message:

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Le saltimbanque ne l'avait pas raté, c'était un combattant remarquable, ce jongleur. La douleur de la dague plantée dans le flanc gauche l'avait transpercé, il en était tombé au sol. Il lui fallut de longs moments pour la dominer, et sentir au filet chaud qui lui coulait sur la joue que le nez avait eu sa dose aussi.

Il toucha son flanc, sentit que la dague avait pénétré profondément entre ses côtes et l'omoplate. C'était une étrange sensation, ce manche dépassant sous son bras.

Hernani se mit à genoux, arracha la dague, retomba de douleur. Il fallut longtemps pour reprendre son souffle.

Un archer avait ligoté le troubadour. Méfiance. Cet homme n'était pas un débutant.

Hernani se redressa sur son bras droit, à genoux à nouveau. Une porte vola, un gaillard tomba dessus, un archer s'effondra, le Baron sauta sur le gaillard. Hernani, à genoux, tentait de reprendre son souffle.

HOUUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Le Baron avait hurlé à en réveiller les morts. Sans effet sur eux d'ailleurs. Au moins il a fait retrouver ses esprits à Hernani. Il se remet debout. La dague du troubadour est toujours dans sa main droite, il la lance sur le gaillard, raté, le tir est pitoyablement mal ajusté.

Il dégaine sa flamberge, il sera peut être meilleur avec çà .

.
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Hernani

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
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Posté le: Mar 20 Nov 2007 10:14 Sujet du message:

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Une flèche dans l'épaule, une dague qui lui file sous lenez, Jean jean est béni des dieux, ce n'est guère possible autrement. Le guerrier n'attend pas que Garett réagisse. Il roule un peu plus loin pour éviter l'épée du gamin, dans la direction de l'homme ficelé.

Celui là apparement est un ennemi du baron et seul contr 4 Jean jean sait qu'il aura du mal, surtout avec le Garett dans les rangs. Le guerrier prend le temps de narguer le baron :

"Alors barounnette, on couine comme tes filles lorsqu'elles vont me rencontrer !"

Eclat de rire en se relevant, l'épée au poing pour détacher l'homme ficelé de sa corde. Liens qui se coupent, et le troibadour est à nouveau libre.

"V'là l'ami, 2 contre 4 ça m'parait plus jouable, même avec une seule épée."

Jean jean sent vaguement qu'ils ont perdu, mais sans l'espoir ils ne sont rien.
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---fromFRgarett



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Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mar 20 Nov 2007 12:32 Sujet du message:

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Porte qui explose, les événements s'enchaînent à un rythme rapide, le baron plus proche est déjà sur le colosse qu'il semble maîtriser, mais se relève en hurlant de douleur, se tenant le bas ventre à deux mains.

C'est pas à lui que ca arriverait cela, jamais s'approcher trop prés d'un adversaire si on est pas sur de pouvoir totalement le maîtriser.
Il avait payer de quelques cicatrices ce genre d'erreur.

Malgré la flèche dans l'épaule, l'autre arrive encore a rouler rapidement et à libérer le saltimbanque.
Garett peste, si il ne devait pas prendre celui la vivant l'affaire serait simple, sa dague aurait déjà trouvé le chemin de sa carotide.
Mais là il craint que ce soit un peu plus compliqué.

L'archer a encoché une nouvelle flèche et s'apprête à tirer, le soldat à sortit son arme, le baron commence a sortir la sienne, mais n'est pour l'instant guère opérant.

Rapidement il se dirige vers la porte de sortie, pour couper toute fuite possible.
A quatre contre deux en plus salement amochés, ils devraient quand même y arriver, surtout que si ils ne peuvent tuer le grand , l'autre par contre..............

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---fromFRErratum



Inscrit le: 09 Jan 2006
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Posté le: Mar 20 Nov 2007 12:51 Sujet du message:

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Le combat bat son plein dans le hall. Afin d'éviter de prendre une flèche perdue, Tancrède se réfugie derrière la gigantesque double porte et se retrouve dans ce qui semble être la salle de réception, immense, lumineuse, luxueuse et chauffée.
Les fenêtres donnent sur la cour et Tancrède P. regarde inquiet quelques domestiques s'échiner à contenir l'incendie qui s'élevait dans la cour des écuries.

Les bruits de combat ne cessent que par moment, laissant place à une voix d'enfant dans la pièce voisine. Le vieillard s'approche doucement de la porte dérobée qui vraisemblablement donnerait sur les dépendances. Il enfouit la main dans sa poche avant d'entrouvrir la petite porte.
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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Mar 20 Nov 2007 14:54 Sujet du message:

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Le gamin était revenu en courant au chateau , sans se douter le moins du monde qu'il venait surement d'échapper de peu à une flèche entre les omoplates .
Tout en courant , il passa la main sur son front qui le lançait encore un peu. Le sang avait séché ....
Alors qu'il approchait de l'enceinte du Castel , il vit des flammes s'élever dans le ciel . Une fumée acre emplissait l'atmosphère.
Il arréta un instant sa course effrénée afin de se repérer . Le soleil commençait à pointer le bout de son nez , Emile aurait sans doute, mieux fait d'aller planquer le sien . Mais l'attrait de quelques nouveaux écus à gagner facilement était bien trop fort .

A travers l'espèce de nuage qui enveloppait le chateau , il reconnut l'entrée par laquelle il était arrivé un peu plutôt .
Il s'approcha des lourdes grilles et se faufila à l'intérieur . Dans la cour des gens criaient courraient en tout sens . des seaux d'eaux volaient atteignant plus ou moins leur objectif.
personne ne fît donc attention à lui . il grimpa les quelques marches du perron...jetta un oeil autour de lui . Un vacarme terrible provenait de l'interieur .
Mais la porte était fermée . Emile sourit :

Chouette , ils jouent encore là dedans .

Il frappa alors avec son petit poing serré contre la lourde porte et leva la voix pour essayer de se faire entendre à travers le brouhaha et les cris :

heyy ya quelqu'un là dedans ? faut que je parle au Baron siouplait m'sieur ...

Oubliées les plaies et les bosses , oubliée sa mère , seuls brillaient devant ses yeux les écus à venir .....
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:38

---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
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Posté le: Mar 20 Nov 2007 15:24 Sujet du message:

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Jean jean, flèche dans l'épaule, épée dans l'autre main, sang qui se répand sur le coté, sent que la situation n'est pas en sa faveur. Coup d'oeil, il voit Garett se poster près de la porte.

Plus qu'une seule tactique. La seule que Jean-jean connaisse.

Foncer. Compter sur sa masse et ses muscles.

Il casse la flèche dans son épaule, se tasse sur lui même et part en courant, fonçant sur Garett et la porte. Son épée en l'air, un cri s'échappant de ses poumons. Mourrir plutôt que d'êre pris.

"WWWWWAAAAAAAAAAAAHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
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---fromFRHernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007
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Posté le: Mar 20 Nov 2007 18:12 Sujet du message:

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Le gaillard a détaché le saltimbanque d'un coup de lame, ils sont deux adversaires maintenant. Le lieutenant file protéger la porte principale, Hernani s'interpose entre le saltimbanque et la porte des cuisines, à un pas de l'homme encore au sol occupé à se libérer de ses liens.

Le gaillard fonce sur le lieutenant ...

Hernani est blessé, le jongleur est dangereux, il ne doit pas se relever. La flamberge frappe le jarret gauche.


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Hernani

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---fromFRgarett



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Posté le: Mar 20 Nov 2007 18:19 Sujet du message:

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Évident bien sur, connaît il une autre tactique que tout en force celui là........
S'il pense qu'il va tenter de s'interposer c'est que ses deux neurones tournent vraiment au ralentis.

En une seconde il juge la situation, l'archer s'occupe du saltimbanque, le Baron est encore incapable de combattre, le soldat hésite sur sa cible.
Avant que l'homme soit sur lui , une dague est partis vers sa cuisse, il peste de ne pouvoir la lui planter en plein coeur mais bon.......

Sans regarder si elle blesse profondément, d'un bond il est dehors , se plaque contre le mur extérieur, s'accroupit.
Prêt à tendre la jambe quand le taureau franchira la porte.

Il voit le gamin qui se pointe vers l'entrée tout sourire.

Dégage de là toi.

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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Mar 20 Nov 2007 20:28 Sujet du message:

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Pas le temps de frapper , un homme jaillit, le bouscule au passage.

Dégage de là toi.

Puis l'homme semble se préparer à en attendre un autre , le môme se penche par la porte , la retire vivement, en écarquillant de grands yeux , sourire un peu figé
se penche vers l'homme accroupi

dis m'sieur ..tu sais s'il est là le baron m'sieur ...?

l'homme a l'air nerveux . Le gosse lui pose une main sur l'épaule et le secoue

heyy dis ..il est là le baron ? j'ai un truc a lui dire .

Puis il s'accroupit à coté de lui et tend sa jambe de la même façon.

attend , je vais t'aider m'sieur , il est pas gentil l'autre dedans ?

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Don_guy



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 31

Posté le: Mar 20 Nov 2007 21:05 Sujet du message:

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Il avait ouvert les yeux quand il sentit ses liens se dérober. Son sauveur, un homme immense... Heureusement, il semblait être de son côté...

C'était donc lui qui discutait avec le Baron, lui qui dut faire tout ce bruit en défonçant quelque chose avant de hurler.

Il analysa la situation rapidement. Le baron un peu loin de lui qui hurlait à la mort, son sauveur qui filait en courant, faisant presque trembler le sol vers la porte d'entrée gardée par l'homme aux dagues. L'archer qui décochait sans discontinuer mais qui semblait louper toutes ses cibles...

C'est alors qu'il sentit une lame le découper derrière le genou.

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

D'abord l'aine, puis le jarret de la même jambe... Il y avait donc un autre soldat. Tournant la tête, il découvrit l'homme à qui il avait cassé le nez et planté une dague dans le flanc.

Encore debout toi, sorcier !!!

Il le regardait de la haine vengeresse qui appartenait aux personnes ayant éprouvé la honte.

D'un geste rapide, il alla prendre sa dernière dague cachée précédemment dans sa botte. Ainsi allongé, il n'avait pas d'autre choix.

Alors que l'homme le voyant faire leva son épée au ciel pour lui trancher la tête, il enfonça cette dague au dessus de son genou. Elle pénétra profondément en lui, le faisant perdre l'équilibre et arrêter son geste.

Garder une arme...

Il retira la dague brusquement, sentant un résistance due à la présence du genou qui devait frotter contre l'acier. le sang gicla sur sa main et déjà il rampait pour suivre l'homme à forte carrure et s'enfuir de là.

Une flèche siffla à son oreille, l'archer tirait maintenant sur lui. Pas le choix...

D'un geste de désespoir, il se positionna sur sa main gauche pour tirer de la droite. L'archer l'ayant vu tirer se décala de la dague destinée à se planter dans son cœur mais la reçut dans l'épaule.

Cri de douleur, il ne pourrait plus tirer sur la corde...

Il ne se souvenait plus que le baron était derrière lui et se mit à ramper difficilement vers la sortie, ses yeux rivés sur la porte. Il n'avait plus d'armes et il allait bientôt mourir. Fuir, seulement fuir...

Il remarqua les deux jambes levées juste à l'extérieur.

ATTENTION !!!

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
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Posté le: Mar 20 Nov 2007 22:42 Sujet du message:

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"Attention !"

Un des seuls mots auquel Jean jean réagissait.

Il leva les yeux, le temps de voir les jambes tendues. Il stoppa net sa course, se retourna vers l'homme qui rempait, l'attrappa par le col, le chargea sur lui et repartit.

Grimace avec le poids en plus. La dague à sa jambe lui faisiat mal, mais ce n'était pas la première fois.

"Et comm' dirait le sage Eude, la douleur n'est qu'une information. Mais moi, j'ai pas de cerveau. Faut ben des avantages !"

En trois enjambées, Jean jean est devant la porte. Il songe à sauter par dessus les jambes, puis se ravise. Il ne leur faut pas de poursivant. Avec l'homme sur lui sa blessure,il ne peut pas prendre beaucoup d'élan et ne donne qu'un faible coup de pied dans la jambe de Garett.

Craquement sinistre mais pas assez pour avoir tout brisé. L'os ne doit être que déplacé, juste le temps pour eux de fuir. La petite jambe est parti en arrière aussi, avec le recul de celle du grand.

Faible cri d'un gamin qui n'aura qu'un beau bleu.

Aucun regard pourtant vers leurs agresseurs. Jean jean n'est pas malin,mais l'instinct de conservation en lui est plus fort que sa bêtise.Si des flèches partent l'autre va servir de bouclier mais le guerrier voudrait le sauver.

L'a aidé le pauvre type. Et bientôt ils auront atteind son cheval et alors ils seront sauvés.
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Don_guy



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Mer 21 Nov 2007 00:14 Sujet du message:

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C'était si inattendu et inespéré qu'il ne dit mot.

Il souffrait, bringueballé sur le dos de ce géant et ne savait pas pourquoi il était venu le ramasser.

Ne pas poser de questions, fuir...

La mallette... Restée à l'intérieur, plus d'armes pour faire ses numéros de lanceur de couteaux... Plus d'armes pour se défendre s'ils étaient suivis...

Un craquement immonde. Il espérait que c'était bien ce qu'il pensait. Le genou de l'homme qui tendait sa jambe à travers la porte.

Cours mon grand cours...

Je vais ramasser une dague dans le crâne... Je ne veux pas mourir maintenant...

Cours...
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:39

---fromFRgarett



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Posté le: Mer 21 Nov 2007 14:58 Sujet du message:

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Pendant que cela bagarre à l'intérieur, le gamin vient se coller à lui , parler au Baron comme si c'était le moment.....

C'est pas le moment gamin.

Distrait par le môme il voit trop tard le coup de pied du colosse, retire sa jambes ce qui lui évite de se la faire briser mais pas une violente douleur quand le genoux se déboîte. Il serre les dents roule sur le coté pour éviter l'éventuel coup d'épée qui pourrait s'en suivre.

Jeanjean passe en trombe, la dague l'a touché mais pas arrêté, mais comment l'arrêter sans risquer de le tuer? Mission impossible que demande le Baron là.

Il hésite à lancer une dague, la douleur , le mouvement........ en plus
le demeuré a chargé le saltimbanque comme un sac de mais sur son épaule, s'en faisant un bouclier vivant.

Il peste ne pouvant leur courir après. Prend son genoux a deux mains et d'une traction brutale le remet en place dans un cri étouffé.

Hummmmmmmmmmmmmm

Les échappés sont maintenant trop loin, l'archer sur le pas de la porte lâche sans conviction sa dernière flèche qui fait mouche dans le gras de l'anatomie du saltimbanque, mais on ne meure que rarement d'une flèche dans le cul, dommage.

Le gamin tout penaud le regarde avec des yeux de chiens battus. L'envie de lui refiler une bonne torgnole le démange, mais cela ne résoudra rien, en soupirant il hoche la tête.

J'espère que tu a une excellente raison toi pour avoir fait cela.

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
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Posté le: Mer 21 Nov 2007 18:18 Sujet du message:

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Jean-jean poursuivait sa course folle. Non parce qu'il pensait qu'on les poursuivait, son ouïe fine l'aurait élerté, mais bien parce qu'il craignait de s'écrouler.

Il n'avait que des blessures plus ou moins superficielles mais le sang pissait et il trainait après lui peut être bien un cadavre. Parler l'aiderait, malgré son souffle court :

"Hey ! toujours vivant ?"

Grandes foulées.

"L'a pas l'air d't'aimer vraiement l'baron."

Moyennes foulées.

"J'espère qu't'es pas du côté d'la loi et du Roy, sinon j'va d'voir d'tuer, après t'avoir sauver."

Pas traînant.

"V'là mon bourrin. En selle."

Et comme Jean jean allait poser le saltimbanque sur le cheval il vit la flèche dans le fessard.

"On verra ça au camp. J'nous recoudrai tout ça. Pour l'instant, on bouge."

Il coucha l'homme en travers de son cheval, monta avec quelques difficultés en selle, et lança sa monture à vive allure en direction du camp.

"J'voulais un cadavre d'femme, j'ai cru m'en sortir avec d'la boullie d'cur'ton et je finis avec toi. T'es qui ?"
_________________


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Don_guy



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 31

Posté le: Mer 21 Nov 2007 19:09 Sujet du message:

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HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

La troisième fois qu'il hurlait de la nuit... Mais qu'est-ce qu'il était venu foutre ici...

Il avait connu blessure moins honteuse que celle-là...

L'homme le trimballait à grande vitesse comme un moindre sac de maïs. Les vibrations le faisaient souffrir mais il essayait de garder son calme malgré tout.

"Hey ! toujours vivant ?
- J'crois que oui..."

Il aurait pu se croire dans un rêve, mais dans un rêve, on avait rarement une flèche dans le cul qui nous faisait mal...

"L'a pas l'air d't'aimer vraiment l'baron.
- C'est réciproque... "

Dès qu'il serait remis, il ferait tout pour le tuer, ce sale con...

"J'espère qu't'es pas du côté d'la loi et du Roy, sinon j'va d'voir d'tuer, après t'avoir sauver."

Il ne répondit rien à cela. Cela aurait valu un long discours et il ne pouvait se permettre de tailler bavette dans son état.

Il le plaça sur le cheval en travers. Il s'imaginait déjà la vision qu'entraînerait un géant devant un saltimbanque allongé avec une flèche dans le derrière. Malgré la douleur, il esquissa un petit sourire vite ôté de son visage par les secousses provoqués par le départ.

"On verra ça au camp. J'nous recoudrai tout ça. Pour l'instant, on bouge."

Il se demandait bien comment un homme de cette taille réussirait à tenir une aiguille entre ses doigts et espérait, qu'au camp - "au camp ? Où allait-il atterrir encore..." - , on lui trouverait une infirmière plus douce...

"J'voulais un cadavre d'femme, j'ai cru m'en sortir avec d'la boullie d'cur'ton et je finis avec toi. T'es qui ?
- HAaaa ! Euh... Don...Guy...saltimbanque...

Une femme morte... Un curé à donner à manger aux cochons... Il ne comprenait goutte mais n'essayait pas de comprendre...La seule vision d'un curé en bouillie lui donna néanmoins de la sympathie pour le géant.

Au jour naissant, il ne pouvait apercevoir au loin, les jambes de l'homme l'en empêchant, le camp des mercenaires où ils se dirigeaient tous deux...

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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Mer 21 Nov 2007 20:02 Sujet du message:

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Un boulet leur passe dessus . La jambe du môme vole, emportée par celle du gars allongé près de lui . Ca craque un peu, sinistre , le gamin grimace :

ayeuuuuuuuuuuuuuu

Il reste sans mot dire et bouche bée en voyant l'homme remettre son genou dans l'axe . Mais il lève ensuite des yeux furibonds sur lui . Emile baisse les siens ,en se disant qu'il a encore du faire un truc ...le truc qui fallait pas .se retient de pleurnicher ...c'est pa sle moment , lui aussi veux faire le costaud .

Il rentre la tête dans les épaules , s'attend à prendre une taloche , les mains du gars sont au moins aussi larges que celle du paternel , ça va faire mal .

J'espère que tu a une excellente raison toi pour avoir fait cela.

Il relève les yeux , la baffe ne vient pas , le gars a les mains sur le genou .
Alors Emile sourit , se rapproche de lui, s'assoit tout contre et se penche vers lui , murmure en ouvrant de grands yeux marquant sa volonté de bien faire :

voui m'sieur , tu sais quoi ...

se recule un peu ...le reluque , d'un air méfiant soudain

dis , t'es un copain du Baron toi ?

Le regard noir de l'homme suffit a le faire continuer

bon alors ...tu sais quoi ...les filles du baron, je sais où elles sont moi ...

Puis Emile se redresse en bombant le torse et en souriant, fait un peu le malin avant d'ajouter

mais je te le dis que si tu me donnes un écu et le baron aussi ...voilà

et il tend sa main comme pour conclure un marché

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
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Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mer 21 Nov 2007 20:32 Sujet du message:

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Bruit de cheval qui s'éloigne pas besoin d'être grand clerc pour deviner que la montagne et l'autre jouent les filles de l'air. La colère du Baron n'est pas prête de tomber.
Il sourit quand même en revoyant la flèche plantée........

Le gamin s'approche avec des airs de conspirateur commence à lui dire quelques mots,une question idiote qu'il fait taire d'un regard noir.

Puis ses sourcils se lèvent quand celui ci lui murmure savoir ou sont les filles, encore plus quand le moutard tente de faire le mariole et demande une récompense.
Il sourit malgré tout perd pas le nord le mouflet, manque pas de cran non plus, il lui plaît celui là. Mais bon il manque de quelques rudiments de bon sens, peut être le moment de les lui inculquer, ca lui sauvera peut être la peau.

Ha oui tu croit que cela se passe comme cela toi.

Il se relève péniblement grimaçant un peu, fait aller son genoux deux trois fois en serrant les dents pour s'assurer qu'il tiendra le coup.
Il lui aurait bien botté le cul au mouflet, mais là sa jambe va refuser l'effort.
Alors d'un geste vif ,il attrape le gamin par la tignasse et le traîne sans ménagement vers l'intérieur en boitant .

Baron , j'ai là un morveux qui nous dis qu'il saurait ou sont vos filles, mais qui pense que cela vaut deux écus.
Je le fais fouetter ou jeter aux chiens.

Le ton est ironique, mais il voit dans les yeux du petit que lui semble prendre la menace très au sérieux.

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---fromFRlouiggi



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Posté le: Mer 21 Nov 2007 20:57 Sujet du message:

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Louiggi montait lentement le chemin escarpé qui menait au Castel. Plus tôt dans la matiné, il avait appris au village qu'il y avait du grabuge au château. Et il n'avait qu'à voir la fumée qui montait de l'édifice pour savoir que la nuit avait dû être courte pour les occupant du castel.

Le maître des lieux devait être furieux devant les pertes et Luiggi savait par expérience que venir trop tôt n'était pas un atout. Depuis le temps qu'il vendait son bras de château en château, il avait appris quelques petites choses de ce style.

Le fléau à la main, les deux épées courbes de sarrasin à la ceintures, l'arc en boudilière avec le carquois, Luiggi ne baissait jamais la garde. Il écumait seul les routes mais faisait rarement de mauvaises rencontres. Son regard froid qui ne cillait pas, en impressionnait plus d'un.

Voyons un peu, Bucéphal, si le Seigneur des lieux n'aurait pas besoin de nous.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:39

---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Jeu 22 Nov 2007 16:56 Sujet du message:

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La douleur s'estompe au fur et a mesure que la colère grandit, il jure en s'apercevant que la montagne de muscle sans cervelle s'est échappé, gifle à la volée le garde qui a été incapable de l'en empêcher.
Résiste à la folle envie de le rouer de coup jusqu'à en faire un tas de chair sanguinolent.
Comment va t'il retrouver désormais ses filles sans le brigand.

Son intendant revient en boitant tirant par la tignasse un morveux qu'il a entrevu au coté du bâtard au bas de la tour, il faisait noir, mais la taille du gamin correspondait parfaitement.
Celui la connaîtrait l'endroit ou est gardé ses filles.

La première réaction est de filer une calotte au mouflet, jurant qu'il va avouer même s'il doit lui arracher les ongles avec les dents pour cela.
Il croise le regard désapprobateur de Garett, peut être celui la à t'il raison, quelques pièces suffiront peut être, radoucissant le ton.

Ca c'est pour t'apprendre à traîner avec les mercenaires gamin, bon maintenant, sont ou mes filles.
Si tu sais et que tu me réponds, tu aura des écus plus que tu n'en a jamais eut.

Il lui tient néanmoins le bras mais sans violence, pas envie que celui ci se carapate également.

Allez parle et tu es riche.

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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
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Posté le: Jeu 22 Nov 2007 18:24 Sujet du message:

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Emile est ravi , l'homme lui a rendu son sourire
il va surement lui filer sa pièce ..mais il a mal à la jambe , se redresse difficilement . Emile s'approche encore un peu pour l'aider

t'as ma....argggggggggggggggggghhhhhhhhhh

Pas le temps de finir sa phrase que l'homme agrippe ses cheveux et l'entraine à travers le couloir, ses pieds tentent de reprendre contact avec le sol qui défile sous eux mais ils glissent sans accrocher

haaaaaaaaaaaaaaaaayyyyyyyyyyyyyyuaaaaaeeeeeeeeeeuuuuuuuu

Baron , j'ai là un morveux qui nous dis qu'il saurait ou sont vos filles, mais qui pense que cela vaut deux écus.
Je le fais fouetter ou jeter aux chiens.

Il est devant le Baron , la tête penchée de coté, celui de Garett qui n'a pas laché sa chevelure pouilleuse

les chiens?? .......rhooooooooooooooo
non m'sieur pas les chiens m'sieur , non m'sieur pitié ....

Il se met a s'agiter en tout sens , envoye des coups de pieds à travers les airs , tout en criant

pas les chiens ..nonnnnnnnnnn
paaffffffffffffff

la calotte le calme aussi sec, sa joue le brûle , son menton tressaille , tremblote. Sous la morsure de la baffe , ses yeux se remplissent de larmes mais il serre les dents très fort l'Emile

sont ou mes filles.
......
Allez parle et tu es riche.

L'affreux Baron s'est penché vers lui et lui tiens le bras fermement . Son visage est si près de celui du môme qu'il peut lui voir le blanc de ses yeux , plus très blanc d'ailleurs
Emile recule son visage en grimaçant , ne peut que tourner la tête pour s'éloigner car la main sur son bras le retient

pouahhhhh , tu pues du bec toi .....

Il hésite , la poigne de Garett s'est détendue sur sa tignasse ....il regarde le Baron un peu en biais, tout en plissant le nez de dégout

riche ? riche comment ? ...tro...cinq écus ?

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Jeu 22 Nov 2007 19:41 Sujet du message:

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Il a beau se débattre le gamin, ni garett ni le baron ne lâche prise. Serait capable de prendre ses jambes a son cou ce morpion.

pouahhhhh , tu pues du bec toi .....

Il ouvre des yeux comme des soucoupes , avale sa salive , manque de s'étrangler.
Hésite une poignée de seconde entre lui tordre le cou ou faire comme s'il n'avait rien entendu.
Pense a ses filles et opte pour la seconde solution.

Tient en voila déjà un, si tes informations sont justes tu en aura d'autres.

Sort un écu de sa bourse et le fourre dans la main du gamin.

Mais si elles sont fausses tu finira aux chiens.

Allez assez palabré parle maintenant.

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---fromFRlouiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007
Messages: 66

Posté le: Jeu 22 Nov 2007 23:00 Sujet du message:

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Il pénétrait dans l'enceinte du château, le soleil derrière lui, les dernières fumées de l'incendie se dissipant dans l'horizon.

Bucéphal, je crois bien qu'on va avoir besoin de nous ici.

En homme habitué, il descendit de sa monture devant la porte du château encore béante des évènements de la nuit, et pénétra dans le hall. Là il put admirer à loisir le carnage avait été fait, remarquant à peine les hommes malmener un gamin.

Ce n'était pas ses histoires et moins il en saurait mieux il se porterait. Sans se cacher, ni s'annoncer, il poussa la porte de la grande pièce, et attendit patiemment qu'on finisse par s'occuper de lui.

Il resta debout mais se pencha sur la lourde table, se servant d'un fruit dans une corbeille. Il proposait ses services, il n'était ni un valet, ni un vulgaire soldat. Plutôt un artisan de la mort, comme il aimait à se dépeindre.

Il croqua dans sa pomme avec une indiférence marquée pour les domestiques, notant seulement les détails qui pouvaient lui être utiles.

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 100

Posté le: Ven 23 Nov 2007 01:38 Sujet du message:

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Elle se retourne et continue de grimper les escaliers. La porte à l'autre bout est ouverte, défoncée plus exactement. Adye la franchit et attérit dans le hall.
Plusieurs personnes sont présentes, beaucoup qu'elle n'a pas encore vues. Le baron et son ancien adversaire sont auprès d'un mioche, que le garde maintient fermement.
La jeune fille s'approche doucement de ces trois personnes, après avoir jeté un oeil à l'homme croquant dans une pomme.

On a r'trouvé qu'le diacre. Elle est où la fille dont on a parlé tout à l'heure? Et vous faites quoi à c'môme?
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Fille de Kabotine et Gmat
Tel père telle fille, telle mère telle fille

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Ven 23 Nov 2007 18:21 Sujet du message:

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Fanchon arriva, arracha le môme des pattes du Baron et adressa à la jeune fille son plus charmant sourire :

"L'ptit nous rend service, damoiselle et il va aller prendre un verre de lait chaud avec ma Marion. Il sait où l'Bâtard d'Guillaume a caché les filles du Baron."

Fanchon mit la main du gamin dans celle de sa fille qui arrivait et les vit partir vers la cuisine. Aucune chance que le gamin se sauve, il voulait son or et elle, elle voulait la mort des gamines. Elle se retourna vers la jeune fille dès la porte fermée.

"Maint'nant j'crois qu'vous avez plus rien à faire ici, sauf si vous voulez aider l'baron pour ses filles. La jouvencelle est sortie du Castel grâce à ce jeune homme qu'jva pouvoir soigner dès qu'on va pouvoir refermer les portes après vot'départ. Et la prochaine fois vous réfléchirez à deux fois avant d'rentrez chez les autres sans prévenir. Soyez heureux qu'lebaron n'aille pas s'plaindre auprès d'la justice pour être entré chez lui."

Déjà Fanchon se dirigeait vers le jeune homme blond qui avait besoin de ses soins.

"Si y'a des volontaires pour aider l'Baron, y va pas tarder dans la grande salle, y'a d'jà un homme qu'attend pour se faire engager. Les autres dehors ! J'a pas qu'ça à faire."

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---fromFRzarhal



Inscrit le: 23 Nov 2007
Messages: 35

Posté le: Ven 23 Nov 2007 18:58 Sujet du message:

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Un cheval au galop qui arrive. Une femme en armure de cuir qui descend prestement, lourde épée sur le côté.
Ses manières ne sont guère féminines, il se dégage d'elle une impression étrange.
Elle s'arrête un moment devant le château qu'on lui a indiqué en ville et entre par la grande porte ouverte.
Un coup d'oeil rapide pour voir l'ampleur du désartre et deviner rapidement qu'ici baucoup on du s'amuser sans elle puis elle lance à la cantonnade pour attirer le regard sur elle.

Zarhal est dans le Castel!! C'est ici qu'on peut être payé pour trucider qui on nous d'mande? Hein ?

Sa main est déja placée sur le pommeau de son épée.
Une femme s'approche d'eux et leur indique une porte. Elle semble savoir ce qui se passe ici et connaître les lieux.
Zarhal se dirige donc dans la direction indiqué, ouvre la porte et pénètre dans la grande salle.

OHé !!! Y a quelqu'un ? C'est où et quand qu'on coupe des têtes ?

Elle apercoit un homme à sa droite, silencieux, croquant nonchalement dans une pomme.

Dites voir vous venez aussi pour l'annonce ?
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~A l'épée défend sa vie ou prend celle d'autrui, massacreuse de Boulet-Nours~

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---fromFRlouiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007
Messages: 66

Posté le: Ven 23 Nov 2007 22:04 Sujet du message:

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Louggi regarde la nouvelle qui entre, de l'oeil de l'homme qui évalue l'ennemi. heureusement que la voie est aigue sinon il aurait penser qu'un homme entrait. La mort n'est pas pour les donzelles, enfin celle là à l'air d'avoir un peu d'expérince, mais tout de même... Il les préfère en robe ou sans dans un lit.

Il cesse de manger sa pomme, et répond aimablement à lajeune femme. A priori ils allaient être dans le même camp et les couteaux par derrière n'étaient pas trop de son fait.

Il semblerait, en effet, que nous soyons ici pour les mêmes raisons.

Il prend une pomme sur la table et la lance à la guerrière.

L'annonce dans la salle d'armes était assez explicite et plutôt alléchante. 2000 écus pour la tête d'un homme, cela ne se refuse guère. Et si je juge selon les dégats du castel, ils auront besoin de nous.

L'homme adresse un léger sourire à la guerrière avant de poursuivre la dégustation de sa pomme.

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 100

Posté le: Sam 24 Nov 2007 02:53 Sujet du message:

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Une femme somme toute assez âgée arrive alors qu'Adye vient de s'adresser au baron, pour éloigner l'enfant de celui qui semble être son patron.
La jeune fille l'écoute alors expliquer un peu la situation, et apprend que la femme que le diacre était venu chercher était dehors en sécurité.
Machin et l'homme d'église sont derrière elle, aussi se retourne-t-elle pour leurs apprendre la nouvelle.

Votre dame est sortie apparement. Ya plus rien à faire ici.

Adye a préféré ne pas relever la remarque sur le fait d'entrer chez les gens, elle repense surtout à ce qu'elle a dit avant. Se mettre au service du baron... Elle n'en a pas vraiment envie, mais elle veut retrouver Jean Jean. Cet homme est la clé à sa mémoire oubliée. Elle le sent. Elle le sait. Mais à présent il est loin. Elle ne sait où... Le chercher à l'aveuglette? Trop long... Le môme sait où sont les filles du baron, donc connait l'endroit où se cache la bande de brigands. Et donc où se cache Jean Jean. Le môme va sûrement parler, dans peu de temps le baron saura où se trouve leur repère. Alors il s'y rendra... et elle l'accompagnera.

Son choix est fait. Elle est folle, ça elle le sait, mais elle est comme ça...
La jeune fille se dirige vers la servante.

J'accompagne l'baron. On va les r'trouver, ses filles...

Elle jette un oeil à sa jambe blessée, et à la cuisse et au mollet, et relève la tête en direction de la femme:

Vous auriez pas du fil et une aiguille? Faut qu'j'recouse ça... fait-elle en montrant sa jambe.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:39

Lilas77



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Posté le: Sam 24 Nov 2007 14:32 Sujet du message:

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Lilas suivait de prêt Machin et l'homme d'église. Arrivée dans le Hall, voyant l'absence de risque, elle baisse sa garde.

Adelinda a écrit:
Votre dame est sortie apparement. Ya plus rien à faire ici.

J'accompagne l'baron. On va les r'trouver, ses filles...


La femme brune décide de partir à la recherche des filles du Baron avec tous ces mercenaires plus louches les uns que les autres... Certains sont très certainement recherchés...

Lilas est soldat! Elle ne peux pas quitter sa zone de patrouille sans accord de ses supérieurs... Et puis, elle a un rapport dà faire!
Lilas doute que le Baron demande officiellement l'aide de son Seigneur, la Duchessse de Guyenne, préférant s'entourer de mercenaires, signe que cette histoire n'est pas très nette...

Pendant que la brune se "recoud", Lilas fait signe au villageois, qui a finallement été bien courageux, de sortir du Castel, pour ammener le diacre voir un médicastre...

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Sam 24 Nov 2007 20:22 Sujet du message:

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Les villageois quittaient le castel, le baron et Garett allaient avoir quelques mercenaires pour venir à bout de la bande de Guillaume. Tout finirait bien. Tout ?

Fanchon allait passer les prochains jours à s'interroger sur la manière dont elle allait pouvoir mettre son plan à éxécution. Elle voulait offrir plus que ses 25 000 écus à Guillaume mais pour qu'il tue ces sales gamines.

Sa Marion était l'aînée, c'était à elle que tout devait revenir, et maintenant elle ne pouvait plus envisager une vie de servante pour sa fille.

Déjà elle commandait aux servantes, habituées à lui obéir depuis le veuvage du Baron, de préparer de nouvelles chambres pour ceux qui se réunissaient dans la grande salle, ordonnait aux garçons d'écuries les réparations dues à l'incendie. Le jeune homme blond, fut conduit dans une chambre pour être soigné. Elle ignorait ci celui là pourrait participer à l'expédition punitive dans quelques jours.

Qui pourrait l'aider à tuer ces gamines ?

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Dim 25 Nov 2007 15:02 Sujet du message:

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L'oiselle soldat finit par nous laisser seuls, l'diacre sal'ment démoli et moi, dans mon p'tit corps douloureux. J'en rev'nais pas d'l'opportunisme des deux donzelles avec qui j'm'étais frayé un ch'min jusqu'aux caves. Le sang et l'or rassemblaient, dans les couloirs de ce château, les âmes les plus noires qui soient.
Rires et lames.

En sortant dans la cour intérieure, je vis une mule, attachée au soupirail des geôles. J'allongeais le plus délicatement ce qui restait de not' bon curé à dos d'âne, pis j'tirais l'bestiau pour une longue matinée de marche jusqu'au village.

Hé, mon gars.... ouvre les yeux..... douc'ment...... v'là l'soleil qu'tu croyais plus r'voir....... pis r'luque la goule d'ton serviteur.

A voir l'visage blanc et ruisselant du diacre, à la lueur d'une superbe matinée ensoleillée, j'étais pas certain qu'il allait t'nir le coup jusqu'à La Teste.

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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 164

Posté le: Lun 26 Nov 2007 01:54 Sujet du message:

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Lilas suit le villageois qui porte toujours le diacre et l'aide a le mettre sur l'âne. Ils prennent la direction de la sortie de ce maudit Castel. Et miraculeusement, Lilas n'a aucune blessure...

Bien décidée à mener sa mission jusqu'au bout, càd sauver le diacre, elle ouvre enfin la bouche depuis un long moment:

Eh, tu connais un medecin à La Teste? Sinon, y en a un très bien au Fort de l'Ost!
Au fait, j'ignore toujours ton nom?

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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: Lun 26 Nov 2007 09:36 Sujet du message:

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Je suis emporté à dos de mulet. Je quitte ce Castel lieu d'horreurs indicibles, mais aussi d'ineffable félicité ...
Extases et douleurs.

Je quitte le Castel sans avoir retrouvé Vésiada.

Je sais seulement qu'Adelinda ne l'a pas retrouvée dans les caves. Elle ne doit pas non plus être dans le lit du gros Baron, quand je l'ai entraperçu dans la grande entrée il avait l'air bien occupé le Baron.

Je ne suis plus en état de combattre, à peine de marcher. Je dois me faire soigner et panser proprement mes plaies. Je reviendrai dès cet après-midi, ou bien j'enverrai quelqu'un avec tout mon maigre argent pour parlementer avec le Baron.

Les battements de cymbale de douleur dans mon crâne sont revenus, puissants, au rythme de mon coeur, en cacophonie avec les stridences de trompette des élancements de ma jambe, qui suivent le pas de la mule, et à chaque respiration, les plaintes de clarinette de mes côtes brisées. Je n'en peux plus de cette douleur, et de la certitude qu'elle va durer

Hé, mon gars.... ouvre les yeux..... douc'ment...... v'là l'soleil qu'tu croyais plus r'voir....... pis r'luque la goule d'ton serviteur.

J'ouvre les yeux, je vois le visage amical et inquiet de Vebtomène entouré des voiles noirs qui ont envahi ma vision. Je lui fais un pauvre sourire.

Oui, Vebto ... je vais tenir le coup, ne t'inquiète pas ... Je dois retrouver Vésiada ... Je dois tenir le coup...

Je vois que la femme soldat nous accompagne. Le soleil s'est levé. C'est irréel, la nature autour de nous qui comme chaque matin s'ébroue, se parfume de résine de pin, se toilette, pépie, chante, fraîchement, tandis que nous sortons de l'enfer.

Tiens nous passons devant l'arbre où j'avais trouvé Vebto hier soir ... hier soir ... une éternité ... Je lui désigne du doigt.

Les rayons du soleil réchauffent doucement mon torse nu. Je retombe dans une torpeur torturée par la fanfare désaccordée de mes élancements.


_________________


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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Mar 27 Nov 2007 18:36 Sujet du message:

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Pendant que le gamin commence à lui raconter un peu, ceux qui étaient dans les geôles arrivent dans le hall.

En d'autres temps sûrement que les choses auraient été différentes mais là il n'a ni le temps ni les moyens de passer ses nerfs.

Deux personnes sont arrivés également entre deux, un homme calme posé, qui regarde partout d'un oeil expert, un mercenaires à coup sur, une femme guère jolie, mais pour se battre c'est pas ce qu'on lui demande après tout.

Laissant la loupiot à la garde de garett, il s'avance vers les deux nouveaux.

Vous venez pour l'embauche donc, vous connaissez les conditions, je rajoute 2000 écus pour chacune de mes filles qui sera sauvée de cette bande de malfaisants.
Valable aussi pour toi jeune fille.

Il désigne du menton la brune qui s'était frottée à Garett et semble vouloir les accompagner.

Si vous en êtes préparer vos affaires, on va réunir quelques hommes de main et dés que l'on sera reposés on partira.
Vous pouvez dormir au château si cela vous plaît.

Fanchon vous montrera si vous avez besoin .

D'un signe de tête il avertit son intendant pour qu'ils réunissent les quelques hommes restant et aille rapidement faire le tour des tavernes borgnes du coin pour compléter les effectifs.

Ne lésine pas sur les primes d'embauches, je veut sa tête à ce bâtard, raméne nous ce qui se fait de mieux cette fois.

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---fromFRHernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007
Messages: 32

Posté le: Mar 27 Nov 2007 21:01 Sujet du message:

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La servante - Fanchon, m'a t'elle dit qu'elle s'appelait- lui a pansé le flanc, et l'a fait conduire dans une chambre pour prendre du repos. Il s'endort d'un sommeil agité, traversé d'éclairs de douleur, de rêves sensuels du corps de la belle inconnue de la cave à jambons, de la vision du saltimbanque lançant ses deux dagues ...

Soudain il est tiré de son sommeil par la voix forte du Baron. Dès qu'on sera reposés on repartira. Reposons nous donc, c'est un ordre.
Le client a toujours raison.

Sombrant à nouveau dans le sommeil, il eut une dernière pensée lucide : et mon étoile du matin, il l'a bien récupérée le Baron ? On verra, demain ...

Le souvenir de la poitrine ferme de la jeune femme emplit de nouveau ses rêves. Il se voit maintenant avec elle, enlacés tous deux au pied d'une grande Dune ...


_________________
Hernani

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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:40

Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Mar 27 Nov 2007 21:56 Sujet du message:

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La blessure est recousue. Adye n'est pas experte en couture, mais les points sont assez serrés, ils ne devraient pas sauter. Faudrait pas qu'elle ait à recommencer, ça fait un mal de chien...

La baron prend la parole, curieusement il ne demande même pas d'explication concernant sa participation. Après tout elle avait combattu contre son soldat, même si ensuite elle avait acquiessé en disant vouloir travailler pour lui... En parlant du soldat...

Adye tourne son regard en direction de Garett. Elle lui lance un sourire quelque peu ironique.

Te trompe pas d'adversaire, n'oublie pas qu'je travaille avec vous maint'nant...

Elle détourne ensuite le regard pour le poser sur le baron. 2000 écus pour chaque fille, intéressant... Avec un peu de chance elle pourra se faire et des écus et un retour de mémoire. Car elle est sûre que Jean Jean est lié à son passé. Il lui faut le retrouver...

Bon, pour le moment, c'est repos. Donc, bah elle va se reposer... Ses affaires, elle les a déjà avec elle. Sa dague, l'autre qu'elle a récupérée auprès de l'arbaletier. Il lui faudrait aussi une épée, elle a paumé celle qu'elle a fauché au forgeron. Bah le baron doit bien en posséder!
Là, elle va partir à la recherche d'une chambre. Un peu de repos lui fera du bien...
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---fromFRlouiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007
Messages: 66

Posté le: Mer 28 Nov 2007 20:06 Sujet du message:

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Il se levait ce matin, toujours d'humeur égale, quittant la petite chambre sous les combles pour la cuisine. Le Baron les logeait sobrement, mais le linge était propre, la nourriture en abondance et plusieurs guerriers lui semblaient capable.

Contrairement à certains, l'impatience ne le gagnait pas. Il n'aimait pas tuer, c'était son métier. Le bœuf aime-t-il tirer sa charrue ? Lui savait malheureusement que pour gagner de l'or, ses mains devaient se souiller de sang. Mais à chacun son destin.

Enfin là, pour une fois, on leur demandait de sauver des vies. Si les autres étaient intelligents, il n'aurait pas à tuer. Il ne serait pas gourmand. Il y avait 4 fille et le Guillaume, il se contenterait de sauver une gamine. Peu lui importait qui se mettrait en travers de son chemin. Une fille, c'était tout ce qu'il demandait.

Il s'assit autour de la grande table dans la salle principale et attendit que Fanchon passe.

Dame Intendante, ce matin, une bière fraîche, un verre de lait, du pain, un pâté de lapin, et deux pommes, me conviendraient à merveille.

Un bon repas avant de gagner la cour du château et de poursuivre l'entraînement des plus faibles comme le jeune fille. Louiggi accompagna sa requête d'un sourire aimable et entendit qu'on le serve.

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Mer 28 Nov 2007 23:38 Sujet du message:

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Comme les jours s'étaient écoulés, Fanchon s'était rapprochée de Zarhal, la femme guerrier. Elle était la seule, lui semblait-il à pouvoir effectuer la mission qu'elle avait à confier : tuer les sales gamines.

Comme elle répondait au sourire du Sieur Louiggi dont les manière la surprenaient chaque jour d'avantage, son regard se portait sur la jeune femme qui entrait. Elle lui un léger signe de la suivre en cuisine.

Bientôt ils partiraient en campagne, elle devait se décider maintenant à lui parler. La guerrière comprit l'invitation et suivit la servante. Fanchon joua le tout pour le tout, dès la porte fermée, après s'être assurée qu'elle n'étais que toutes deux :

"J'puis vous offrir plus qu'le Baron, pour une mission, guère plus compliquée..."

La servante regarda la guerrière avec espoir.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Jeu 29 Nov 2007 12:59 Sujet du message:

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Les geôles se vident, tout le monde quitte le château, sauf la brunette qu'il a affronter précédemment, qui lui sourit ironique.

Ne t'inquiète pas mignonne, maintenant mes dagues protégeront tes arrières.

Sourire mi figue mi raisin qui la détaille de haut en bas.

Le baron a donné des ordres, trouver de nouveaux hommes de main, il est vrai que bon nombre ont finis au tapis dans l'affrontement.
Une idée lui vient ou est passé cet abruti de Franken, il ne l'a pas vu sortir des geôles.

Il va pour sortir allez chercher de nouvelles recrues,avant il s'adresse à l'archer encore présent.

Toi va voir ce qu'a foutu cet andouille de Franken.

Pendant que le soldat s'éxécute , allant détacher l'arbaléte.
Lui est déjà dehors sur le chemin de La Teste, faire le tour des bouges pour y trouver de la main d'oeuvre efficace et pas trop regardante sur les détails.

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---fromFRzarhal



Inscrit le: 23 Nov 2007
Messages: 35

Posté le: Jeu 29 Nov 2007 13:07 Sujet du message:

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Zarhal était donc resteé au château attendant les odres. Elle se réjouissait déjà de pouvoir se battre et surtout d’empocher une belle prime.
La journée elle s’entraînait à manier l’épée dans la grand cour du castel et la nuit, elle ne dormait que d’un œil comme à son habitude. Elle parlait peu, de toute façon elle n’était guère douée pour la conversation.
Un matin la servante qui l’avait accueilli lui fit signe de la suivre. Une fois la porte close, elle s’assit sur le banc de bois, main sur le pommeau de sa lourde épée, méfiante et attentive.
La servante lui proposa quelque chose :

J'puis vous offrir plus qu'le Baron, pour une mission, guère plus compliquée..."

Un seul mot avait retenu toute son attention « Plus ».
Elle la regarda fixement et se contenta d’un grognement voulant signifier à la servante qu’elle attendait la suite.

Grupmmmfff ….. oui … ???
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Jeu 29 Nov 2007 13:53 Sujet du message:

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Deux journées de passé déjà, Le baron tournait en rond comme un fauve en cage.Même les deux nuits agitées qu'il avait passé avec Fanchon n'avait pas réussi à améliorer son humeur. Pourtant la petite s'était appliquée à satisfaire le moindre de ses désirs, évolution de leur relation qu'il mettait sur le compte des récents événements.

Une seule chose l'obnubilait, hâte d'en découdre de venger l'affront, hâte de libérer ses filles, hâte surtout de faire mordre la poussière une fois pour toute à cette raclure de Guillaume.
D'aprés des rumeurs il détiendrait également sa cousine, contre son gré, peut être pourrait il également en faire quelque chose de celle ci. A l'idée des formes de la jouvencelle, un fin sourire vint enfin à ses lévres.
Mais il devait attendre le retour de son intendant qui ramènerait les hommes nécessaires à un assaut sur le campement de la bande du bâtard.

Du bruit dans la cour le fit aller à la fenêtre, enfin Gondrand revenait accompagné d'une bonne douzaine de lascars qui lui semblaient d'ici ne pas être des tendres.
Tant mieux il n'avait pas l'intention de faire de quartier.

Le voila rapidement en bas , quand son intendant pénètre dans le hall.

Bien tu m'a trouvé une bande de fieffé canailles je vois, nous allons pouvoir partir.
Allons manger un morceau et parler stratégie, ensuite on réunira tout le monde pour donner les ordres.

Assis face à face en cuisine pendant qu'une soubrette les sert ils discutent à voix basse d'un plan d'attaque.

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Adelinda



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Posté le: Jeu 29 Nov 2007 14:21 Sujet du message:

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Adye s'était vue offrir une chambre au castel. Même si ce n'était pas le grand luxe, au moins avait-elle un minimum de confort.

La jeune fille avait déposé ses armes sur le lit, et s'était allongé dessus, appréciant le bon matelas, chose qu'elle n'avait que rarement connu. Finalement c'est pas mal d'être riche...

Deux jours avaient passé, jours pendant lesquels elle essayait de ne pas se perdre dans ce castel, ou à paufiner sa manière de se battre dans la grande cour, ou tout simplement à étudier la façon de combattre des gens qui appartenaient au camp du baron. Ca pourrait lui être utile...

Ce matin là, Adye est réveillée par les rayons du soleil qui filtrent dans la pièce. Ouvrant un oeil, puis le second, la jeune fille grogne et se retourne, enfouissant sa tête dans l'oreiller. C'est le fameux jour J, celui où ils vont sûrement partir rejoindre le campement des bandits. A cette pensée le coeur d'Adye se met à accélérer dans sa poitrine. Peut-être pourra-t-elle enfin savoir ce qu'elle recherche depuis quelques mois...

Revigorée par cette pensée, elle se lève et enfile ses habits après une toilette sommaire, s'arme de sa dague et d'une épée qu'elle a trouvée dans ce castel qu'elle glisse dans le fourreau attaché à sa taille, et quitte la chambre. Son estomac grogne, il lui faut trouver les cuisines.
Le sens de l'orientation n'étant vraiment pas son fort, la jeune fille arrive enfin dans l'endroit voulu après maintes détours dans ce castel.
Après avoir poussé la porte, elle lache un petit soupire. Ayè, elle y et enfin. Plusieurs personnes sont déjà là, pour ne pas dire la plupart. D'un signe de tête elle salue les personnes présentes.

Adye s'empare d'une pomme et se dirige vers la table du jeune homme qu'elle avait apperçut à plusieurs reprises, et qu'elle avait appris s'appeler Louiggi.

Bonjour, j'peux? demande-t-elle en désignant la place près du jeune homme.
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---fromFRlouiggi



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Posté le: Jeu 29 Nov 2007 16:41 Sujet du message:

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Louiggi leva la tête, et croisa le regard de la jeune fille. Elle était jeune, manquait encore d'entraînement, pourtant on voyait au premier coup d’œil, qu'elle avait appris à se battre.

Bien sûr, Damoiselle, asseyez vous, je vous en prie. La présence d'une belle femme ne se refuse jamais.

Il lui adressa un sourire charmant, qui se voulait surtout réconfortant, dans cette atmosphère de guerre.

En plus de votre pomme, damoiselle, je vous conseille du pain. Il ne faut pas avoir faim, lorsque l'on combat, et aujourd'hui j'aimerai vous montrer quelques passes. Vous avez eu un excellent maître d'armes, dommage qu'il n'ait pas fini votre formation. Je le connais peut-être, quel était son nom ?
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:41

---fromFRFanchon



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Posté le: Jeu 29 Nov 2007 20:12 Sujet du message:

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Fanchon entraîna la jeune femme dans le cellier et lui exposa alors son plan.

"Voyez-vous, ma fille, la petit'Marion, est la seule bâtarde reconnue du Baron. Si ses maudites gamines n'reviennent pas... Vous comprenez ?"

La servante regarda la guerrière et ne lut pas vraiment une grande intelligence dans ses yeux.

"Si les gamines n'reviennent pas, c'est ma petite Marion qui hérite d'tout, titres, demeure et fortune. Vous saisissez ?"

La servante vit toujours aucun éclair de compréhension dans les yeux de la guerrière. Décidément celle là pourrait discuter avec Franken, elle risquait d'être la première à le trouver intelligent.

"Si vous tuez les gamines, j'vous donne..."

La soldate savait-elle compter ? Fanchon pouvait peut être lui proposer moins sans qu'elle ne comprenne. La servante hésita, mais se décida tout de même pour une proposition honnête. Elle ne voulait pas perdre peut être sa seule chance de se débarrasser des morveuses.

"Si vous tuez les gamines du Baron j'vous donnerai 5 000 écus de plus par tête. Avez compris cette fois ci ?"

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Ven 30 Nov 2007 11:02 Sujet du message:

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Echange rapide de quelques considérations entre les deux hommes, ils se connaissent suffisamment pour ne pas avoir besoins de très longs discours.
Les uns après les autres les recrues arrivent pour se restaurer, s'installent et commencent à discuter.

Voyant tout le monde réunis, il envoie son intendant regrouper la douzaines d'hommes de main dont ils disposent en plus de ceux présents dans la salle, se lève et élevant la voix s'adresse à tous.

Bien les renforts que nous attendions étant là, nous allons partir sous peu, finissez votre repas, préparez vos affaires, départ dans une heure.

S'adressant aux servantes présentes.

Préparez nous de quoi manger pendant quelques jours sans délais, en mon absence vous obéirez à Fanchon pour ce qui est de la vie du château.
Je ne tolérerais aucune incartade.

Puis se tournant à nouveau vers ceux qui vont l'accompagner.

Voici dans les grandes lignes notre plan, une fois proche du campement nous nous diviserons en deux groupes, le principal que je monnerais dont le but est de capturer leur bâtard de chef VIVANT , m'entendez vous bien il me le faut vivant car lui seul sait ou sont mes filles.
Pour les autres pas de quartiers je veut que le châtiment soit exemplaire et que ces pourceaux crèvent tous.

Le second groupe aura pour mission de faire diversion afin de diviser les troupes de nos adversaires.
S'il y a des volontaires qu'ils le disent de suite, sinon je répartirais moi même les groupes.

Si vous n'avez qu'une chose a vous rappelez c'est que je veut ce chien de Guillaume vivant.

Il se tait attendant les éventuelles questions ou réactions .

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---fromFRlouiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007
Messages: 66

Posté le: Ven 30 Nov 2007 11:49 Sujet du message:

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Louiggi se leva avec souplesse, prenant la parole, dès la fin du discours de Rastignac.

Sieur Baron, pourrait-on savoir si nous serons payés pour chaque tête de mercenaires exécutés ? Nous savons que le prix de Guillaume et celui de vos filles, mais ces hommes... Pardonnez moi d'être ausi mercantile, mais je ne tue pas pour le plaisir, seulement pour l'argent.

Le guerrier allait se rasseoir, lorsqu'il se ravisa.

Avez vous une idée, du nombre qu'ils sont ? de leur armement ? de leur défense ?

D'expérience, il avait besoin de savoir ce qu'il allait affronter. Le Baron pouvait bien lui dire que les autres seraient le double, il irait, mais il devait le savoir pour faire ses choix d'armes et de stratégie.

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---fromFRzarhal



Inscrit le: 23 Nov 2007
Messages: 35

Posté le: Ven 30 Nov 2007 13:48 Sujet du message:

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La guerrière n'était certes pas très futée et même si les explications de la servante restaient très floues, la dernière phrase était par contre d'une limpidité pour elle.

5 000 écus ...

Zarhal avait le sourire, elle sentait qu'elle allait faire fortune en se joignant à cette troupe. Elle se dit qu'elle avait bien fait de répondre à cette annonce.
Elle regarda la Servante et tendit sa main.

Entendu, j'm'en charge d'vos gamines moi. Pouvez déjà les considérer comme trépassées.
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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 100

Posté le: Ven 30 Nov 2007 14:34 Sujet du message:

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Adye s'assied à la place voulue, et écoute Louiggi tout en croquant dans sa pomme.
Ses propos ne lui plaisent pas vraiment. Comment ça pas fini?

Ma formation, pas finie?! Comment pouvez vous dire ça?! Vous m'avez vue m'battre? J'vous ai pas vu dans l'castel quand j'ai démontré ma façon d'manier les armes. Alors gardez c'genre de propos pour vous.
Quant à mon maître d'armes...

Son maître d'armes... En a-t-elle eu un? Peut-être. Sûrement même. Elle n'a pas appris à se battre toute seule. Mais comme pour beaucoup de questions, celle-là, elle ne peut y répondre.
Faisant un signe à une servante qui donnait les plats, elle commande du pastez servi sur une grande tranche de pain blanc. Puis reporte son attention sur le jeune homme.

Mon maître d'arme était mon... mon père. Ca m'étonn'rait qu'vous l'connaissiez. Bon assez parlé d'moi.

Alors qu'elle va pour lui poser à son tour des questions sur lui, le baron se lève et prend la parole. Adye écoute tout en mordant dans la tranche de pain qu'on vient de lui servir. Deux groupes... Va falloir qu'elle se trouve dans le bon. Manquerait plus qu'elle loupe Jean Jean à cause d'un détail stupide. Bah elle verrait sur place.
Des questions, pour le moment elle n'en a pas. Néanmoins elle reste dans la cuisine, finissant sa tartine tout en écoutant le baron répondre aux questions de Louiggi.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Ven 30 Nov 2007 15:41 Sujet du message:

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Un homme pose plusieurs questions, l'une purement matérielle l'autre déjà plus professionnelle.
Il attend encore quelques instants pour voir si d'autres auraient des interrogations, puis répond.

Pour la récompense, c'est 200 écus par tête de pipe.
Pour ma cousine Cassandre suit une description c'est 500 écus vivante, rien si vous devez la tuer.
Pour le reste vous savez déjà.



Pour leur nombre le gamin a parlé de 7 brigands, mais possible que d'autres les aient rejoints sûrement les deux qui se sont sauvés d'ici .
La plupart sont blesses, plus ou moins gravement.
Nous avons la supériorité numérique quasi certaine, si nous arrivons a conserver l'effet de surprise nous ne devrions pas perdre trop d'hommes.
Ils sont armés aussi bien que nous le sommes et savent s'en servir.
Pour leur défense rien de particulier, des tours de garde mais visiblement pas très organisés.

Il va donner l'ordre d'aller s'équiper quand une dernière chose lui revient.

Ma cousine est sérieusement blessée visiblement donc rappelez le vous

D'autres questions?

Regard circulaire dans la piéce .

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---fromFRlouiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007
Messages: 66

Posté le: Ven 30 Nov 2007 22:28 Sujet du message:

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Plus aucune pour ma part. Juste le temps d'aller chercher quelques affaires et je suis tout à vous, Seigneur Baron.

Louiggi se levait déjà de son banc, souriant au passage à la jeune fille. Elle avait un peu trop hésité pour dire que c'était son père son maître d'armes pour que ce fut vrai. Il avait envie de lui demande pourquoi une enfant de son âge devait se battre comme un bandit pour survivre mais il avait senti qu'il risquait de l'importuner.

Il se contenta d'un signe de tête dans sa direction en quittant la salle pour sa chambrette. Son grand arc dans le dos avec un carquois garni, ses deux épées sarrasines courbées aux côtés, une longue lance au poing, il était fin prêt.

Il descendit ensuite aux écuries prendre son cheval et attendit les autres dans la cour d'enceinte du Castel.

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 100

Posté le: Sam 01 Déc 2007 16:14 Sujet du message:

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Adye finit son repas tout en écoutant les directives. En effet, les hommes du baron sont en supériorité numérique, et peut-être mieux organisés que les brigands. Mais ils ne se connaissent quasiment pas entre eux, alors que les compagnons de Jean Jean, si. Et la confiance en ses compagnons peut être un grand avantage.

Adye se lève à la suite de Louiggi, le début des hostilités est proche. Bientôt l'affrontement. A cette pensée son sang bouillonne dans ses veines, comme à chaque fois qu'elle voit un combat arriver. Elle vérifie que ses armes sont toujours bien à leur place, et quitte la cuisine après un sommaire salut aux personnes toujours présentes.

Rapidement elle se trouve dans la cour du castel, et se dirige vers l'écurie pour retrouver sa jument Nuit qu'elle était allé chercher la veille.
La jeune fille colle son front contre celui de l'animal, et sourit en fermant les yeux.

Ma belle, je crois que l'heure est venue de savoir jusqu'où cette histoire va me mener...

Elle s'empare ensuite de la bride de la jument, et la mène jusqu'à la cour, où attendent déjà plusieurs personnes.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:42

---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Dim 02 Déc 2007 17:34 Sujet du message:

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Deux jours avaient passé . Emile était resté la plupart du temps dans les cuisines avec la petite Marion , la fille de Fanchon. Elle lui avait donné de larges tranches de pain bie sur lesquelles il avait pu étaler un peu de saindoux .
Les bruits des combats cessant , les préoccupations d'Emile s'en allèrent avec eux .
Il donnait la main à Marion à chaque fois qu'il le pouvait , au propre et au figuré , l'aidant à laver les grosses gamelles de fontes , et astiquant les chaudrons et se pelotonnant contre elle pour faire la sieste quand ils le pouvaient .
Il avait chaud , il était rassasié , plus besoins d'écus .....ainsi allait la vie d'Emile .....

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Lun 03 Déc 2007 14:55 Sujet du message:

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Tout le monde était donc prêt , les vivres dans les fontes des chevaux, qui attendaient dans la cour.

Le Baron fit réunir tout les participants pour les dernières instructions.

Bon écoutez moi bien, nous allons chevaucher , puis nous diviserons en deux groupes.

L'un sera mené par mon intendant , avec 4 hommes , Louiggi et adelinda, vous ferez diversion en passant par la rivière.
Le reste avec moi attaquerons l'autre coté du camp.
Personne ne bouge une oreille avant que Garett ou moi n'ayons donné l'ordre d'attaque.

Je rappelle qu'il me faut absolument VIVANT leur bâtard de chef qui est le seul à pouvoir me mener à mes filles, si l'un d'entre vous le tue il vaudrait mieux pour lui que je ne lui mette pas la main dessus ou je l"écorche vif.

J'aimerais aussi récupérer ma cousine en vie.

Pour les autres pas de quartiers , rappelez vous qu'ils valent 200 écus morts ou vifs, donc pourquoi se fatiguer à les prendre vivant.
Rire mauvais.

En route et soyez digne de ma confiance.

Le baron se dirige vers la sortie, suivit de l'ensemble de la troupe, passant pres de Fanchon.

Tu es la maîtresse des lieux en mon absence, mais juste pour ce temps, ne te laisse pas déborder, je t'ai laissé deux hommes pour ta sécurité.
Profitez en aussi pour soigner ceux qui sont blessés.

Tout le monde monte en scelle et le groupe part au galop pour la bataille.

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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: Lun 03 Déc 2007 18:12 Sujet du message:

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Ah ben voilà, c'est pas trop tôt, Y'a un archer qui vient m'libérer. Trois jours que j'étais là d'dans ficelé comme un saucisson. Heureusement y'avait les restes de soupe par terre, j'ai pu manger. C'était encore meilleur mon ragoût mélangé à d'la terre battue. Faudra m'en souv'nir.

J'entends l'Baron donner des ordres ... J'remonte en vitesse ... Ils sont partis !!

Hého, Baron, attendez moi !!


J'prends une épée qui traînait, mes trois dagues, et puis un drole de truc laissé par terre, un genre de fléau avec une boule au bout.

Il a déjà passé la grille ... Reste plus un seul cheval, juste cette vieille mule qui sert à rentrer l'bois d'habitude. J'l'enfourche, et lui pique la croupe avec une dague.

A dia !

J'vois au loin la guerrière de l'autre jour se r'tourner, elle a du croire que j'lappelais.

Hohééééééééé Baron, attendez moi !



_________________
Franken QUI PORTE UNE COTTE DE MAILLES, Tourneburne de Bourremoulasse !
Garde dévoué du Baron, Dit "l'Arbalète",
Réputé pour la puissance et la précision de son lancer de dague,
pour la lenteur et la pauvreté des actions au dessus du cervelet

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---fromFRlouiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007
Messages: 66

Posté le: Sam 22 Déc 2007 15:29 Sujet du message:

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La nuit était encore sombre lorsque Louiggi entra dans la cour du Castel, traînant après lui le cheval de Mathurin. Le jumeau survivant était mal en point. Pendant le trajet, son sang avait continué de se répandre sur le chemin et à mi parcours il avait perdu connaissance.

Louiggi sauta souplement de son cheval, lui flattant l'encolure comme lads et servantes accouraient. L'archer gagnait tranquillement les écuries pour s'occuper de sa fidèle monture.

Je crois qu'il lui faut des soins.

Il brossait tranquillement son cheval dont il était le seul à s'occuper, lorsqu'il entendit quelqu'un entrer derrière lui.

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Ven 28 Déc 2007 22:42 Sujet du message:

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Fanchon ouvrit les portes de l'écurie en grand, essouflée de sa course depuis les geôles.

"Vous êtes le seul de retour ?"

Elle avait posé la question sur le seuil, le coeur battant d'espoir et de crainte. S'il n'y avait pas de survivant, jamais elle ne ferait payer la rançon pour les filles, mais lui ...

Malgré tous les années de sévices et les humiliations, son coeur se serrait à l'idée de ne plus revoir son Baron. Il était le seul homme qui lui avait apporté un peu de tendresse en de rares moments et ils comblaient son coeur solitaire, tout dévoué à sa fille, à leur fille.

"Le Baron de Rastignac, où est il ?"

Elle avait hurlé la question, prête à sauter à la gorge du soldat.

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---fromFRlouiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007
Messages: 66

Posté le: Sam 29 Déc 2007 16:13 Sujet du message:

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Dame Fanchon, j'ignore où se trouve le Baron qui me doit une fort jolie somme d'argent, par ailleurs.

L'archer venait de finir de brosser son cheval et le guida vers son box.

Nous avons été séparés dès le départ, je faisais parti du groupe de Garett. J'ai dû quitter le combat pour sauver de la mort Mathurin, le jumeau.

Nonchalamment il prit le bras de la gouvernante et la mena hors des écuries.

Mais ne vous inquiétez pas, je suis persuadé que le Baron va très bien. Nos ennemis étaient en déroute lotrsque je suis parti. La victoire est acquise pour votre Seigneur. Vous voilà ressurée ?

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Dim 30 Déc 2007 23:21 Sujet du message:

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le départ est donné, Vyvianne respire, Georges n'a pas dit qu'il la connaissait.

S'enfuir, elle est seule sur son cheval, mais pour aller où, elle ne sait pas où est la Teste et de nuit... et puis, ils la rattrapaient et de surplus, elle n'en a pas la force, et un peu de douceur dans un monde de brutes n'est pas pour la déplaire... Advienne que pourra...

Le cousin de Cassandre s'est rapproché d'elle et chevauche maintenant à ses côtés.

Comment va votre cheville madame? L'atèle vous soulage t'elle suffisamment? Peut être préféreriez vous voyager dans la carriole?
En tout cas à toute chose malheur est bon, cette terrible histoire, m'aura donné l'occasion de faire la connaissance d'une aussi charmante dame.

La voix est douce, on l'a rarement traitée de la sorte, avec autant d'égard... Un regard à Cassandre, arrivée au château, elle ira la trouver pour voir l'état de sa cicatrice et surtout la remercier pour n'avoir rien dit à son cousin. Mais, pour l'instant, elle reporte son regard sur le cousin en lui souriant.

Messire, ma cheville va mieux, c'est d'être debout que cela me fait mal, c'est des plantes que j'aurais besoin pour apaiser la douleur et accélérer ma guérison, mais je préfère être à cheval.

Aux derniers mots prononcés par le cousin, elle a rougi quelques peu... heureusement, il fait sombre et elle espère qu'il n'a rien remarqué... Elle ne peut qu'accentuer son sourire et le remercier à nouveau.

Au fond d'elle-même, elle a honte : apprécier l'instant présent alors qu'elle ignore l'état de ses amis : Maly et Brise...

Mais, elle est impuissante pour l'instant, sa cheville l'empêchant de se déplacer à sa guise et puis au château, elle aura sans doute plus de liberté...

Enfin, les murailles d'un chateau apparaissent devant eux... Ils pénètrent dans la cour.

Une silhouette féminine et un homme y sont déjà, cet homme, elle l'a déjà vu... Louiggi, elle frissonne, si il est là... Brise et Maly sont-ils toujours en vie ?

Ne pas montrer son trouble... ne rien laisser paraitre, à la moindre question, elle pourra toujours dire qu'elle a froid. les chevaux s'arrêtent. Les hommes en descendent... Se tournant vers le baron, elle lui sourie.

Pardonnez-moi de vous importuner à nouveau mais je vais avoir besoin à nouveau de votre aide, pour descendre... Puis-je vous demander un service ? Je suis guérisseuse et j'aurais grand besoin de plantes pour soigner ma cheville ainsi que votre cousine. Est-ce possible cela ?
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:42

---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Lun 31 Déc 2007 16:33 Sujet du message:

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La troupe arrive enfin au château, il regarde sa cousine, qui bien qu'un peu pale du trajet ne s'est pas plainte une seule fois.
Aucun doute la dessus le même sang coule dans leurs veines. Sa cousine à du cran c'est une certitude.

A peine franchit la lourde herse de l'enceinte que les domestiques se précipitent, ses ordres ont parfaitement été exécutés.
Après ces rudes combat , il n'a pour l'instant qu'une seule envie, passer quelques agréables instants, avant de ne devoir reprendre la traque du bâtard et de ses hommes, pour retrouver ses filles et se venger.

La voix douce de Vyviane le tire de cette réflexion, justement il pensait à un agréable moment et la jeune femme se rappelle à son attention......
Il saute d'un bond à bas de son cheval, laissant à un laquais le soin d'en prendre soin.
Il vient au pied de la monture de la jeune femme.

M'importuner , quelle idée voyons , vous aider est un réel plaisir bien au contraire.

Il prend la jeune femme dans ses bras pour la poser délicatement au sol, la gardant très proche de lui quelques secondes.
Il aperçoit alors Fanchon qui vient vers eux.

Fanchon tout est il prêt selon mes ordres? Les bains ,les robes?
Je compte sur toi, je veut que ces deux jeunes femmes soient parés de la plus belle façon ce soir, donne des ordres je veut un repas digne de deux princesses ce soir.
Et débrouille toi pour faire quérir les herbes et onguents qui te seront réclamées.

La légère grimace de douleur de Vyviane quand elle pose son pied au sol, lui rappelle s'il le fallait qu'elle ne peut guère marcher.

J'allais oublier ou ais je la tête? Vous ne pouvez marcher ma chére.

Sans plus attendre il reprend la jeune femme dans ses bras.

Pardonnez ma hardiesse, mais je ne vois guère d'autre solution pour vous épargner des pas.

Pendant que Garett s'occupe à faire porter les blessés au repos et de l'intendance, le Baron et les deux jeunes femmes pénètrent dans le château.

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Mar 01 Jan 2008 17:20 Sujet du message:

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Fanchon suivait le Baron et les deux femmes. A priori, il s'occupait de celle qu'il avait dans les bras, et elle guida donc la cousine vers sa chambre.

"J'ose croire qu'c'te fois, vous allez rester plus longtemps parmi nous. Comme le maître me l'a demandé, une robe de feue la baronne est sur le lit, et un bain chaud vous attend."

Fanchon sortit une clé de sa poche et ouvrit à Cassandre la même chambre que la dernière fois.

"Z'êtes toujours logée dans la plus belle chambre des appartements familiaux. Quant à l'autre, elle est ... Elle a plus le physique d'l'emploi qu'vous. Va falloir un peu profiter, l'aime les formes généreuses l' baron."

Et avant même que Cassandre ait pu répondre quoi que ce soit, la servante lui fermait la porte au nez. Elle regarda la clé qu'elle tenait dans la main, se demandant si elle devait l'enfermer, puis se ravisa. Celle là c'était la noble, la cousine, l'autre, par contre ...

Fanchon partit en souriant, songeant que si la blessée faisait bien ce qu'on attendait d'elle, Rastignac serait de bonne humeur pendant quelques jours.

Maintenant, il lui fallait savoir ce qui c'était passé au campement et où était la guerrière et les quatre gamines. A priori le Baron ne s'en préoccupait plus guère.

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Mar 01 Jan 2008 22:48 Sujet du message:

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A peine est-elle descendue avec l'aide du cousin de Cassandre que la douleur reprends le dessus lorsque son pieds touche terre... mais le cousin la reprends dans ses bras en s'excusant...

Elle ne peut que sourire et passer son bras autour de son cou afin d'éviter de tomber...

Vous êtes tous pardonné, Messire, cela m'aide grandement...

Pénétrant dans le château tous les 3, Fanchon les suit alors et indique une chambre pour Cassandre...

Quant au chevalier servant de Vyvianne, il la conduit à une autre chambre qu'il ouvre tout en la portant toujours...

La chambre est spacieuse, belle, au delà de ce qu'elle aurait pu imaginer.

Des tentures recouvrent les murs, le lit en bois sculpté est immense, sur ce lit, est étendu une robe somptueuse digne d'une princesse. Dans un coin de la pièce, un baquet d'eau fumante trône... dans un autre coin, une coiffeuse sur laquelle reposent milles accessoires nécessaires pour une femme...

Vyvianne, en voyant tout cela, a le souffle coupé, elle n'a jamais vu un tel luxe...

Puis, se reprenant, elle se tourne vers le cousin en le regardant.

Merci de votre prévenance à mon égard. je crois que vous pouvez maintenant me déposer. Pour la suite, je peux me débrouiller toute seule...

Un léger sourire apparait sur ses lèvres comme pour masquer sa gêne.

vous savez mon prénom, mais moi, je ne connais pas le votre, à part que vous vous appelez Rastignac, si j'ai bien entendu tout à l'heure.

et le regard bleu de Vyvianne se fait interrogateur.

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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Jeu 03 Jan 2008 17:36 Sujet du message:

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Alors que Fanchon mène sa cousine à sa chambre, il transporte la jeune femme dans celle qui lui a été préparée.

Délicatement il l'assied au bord de l'immense lit à baldaquin. Sourit discrètement de voir les yeux de la jeune femme qui vont du lit à la robe, puis à la coiffeuse et au reste de la pièce.

D'un coup d'oeil rapide il vérifie si tout est parfait , si la robe est bien adaptée à la jeune femme, si la couleur fera ressortir ses yeux , son charme.
Le bain est plein et fume légèrement, de l'eau chauffe dans la grande cheminée, de grands linges sont prêt .
Satisfait il se tourne vers elle qui le questionne sur son prénom.
La regarde un peu stupéfait, plus personne aujourd'hui ne l'appelle par son prénom, la dernière est feu sa femme morte il y a déjà quelques années.

Mon prénom , pourquoi pas, enguerand ma chére.
Il a répondu spontanément à la jeune femme.

Tout vous convient il?
Votre cheville n'est elle pas trop douloureuse, laissez moi regarder si l'atèle n'a point bouger pendant le voyage, j'ai quelques notions de soin reçu pas ma gouvernante.

Il attend la réponse en plongeant son regard dans celui de la jeune femme.

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Jeu 03 Jan 2008 22:12 Sujet du message:

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Sa question l'étonne, c'est vrai qu'en y réfléchissant bien sa question est sans doute déplacée mais lui, il sait qui elle est, pourquoi elle ne devrait-elle rien connaitre de lui ? mais bien qu'étonné, sa voix ne laisse rien paraitre...

Enguerrand ... merci alors de votre hospitalité, Messire Enguerrand de Rastignac.

Elle sourit à sa question... si cela lui convient, oh que oui, il faudrait être bien difficile : un doux feu qui réchauffe l'âme et le corps éclaire la pièce et apporte une douce lumière à cette pièce... la perspective d'un bain chaud pour ôter toutes traces de sang de sa cousine ainsi que la poussière... la robe qu'elle frôle délicatement de ses doigts pour éviter de la tâcher... elle est si soyeuse et si belle.

oui, cela me convient, c'est tout... simplement parfait... Pour ma cheville, elle me fait mal seulement lorsque je pose le pied par terre...

Il lui dit avoir des notions de soins, ah, alors, cela doit être de famille, sa cousine en a elle aussi.

Regardez si vous le souhaitez, mais je doute qu'elle ait bougé, c'est votre cousine qui l'a posée et elle l'a très bien posée après avoir remis en place ma cheville déboitée suite à une agression... dirons-nous, sauvage de la part de l'un de ces mercenaires...

lui dire qu'elle a failli se faire violer, elle a un peu honte...

N'oubliez pas que je suis guérisseuse.

Elle a dit ces derniers mots d'une voix douce tout en souriant, et en le regardant lui aussi dans les yeux même si son regard à elle dévie parfois sur sa cicatrice... La question de savoir comment il s'est fait cela lui brule les lèvres, mais elle préfère être discrète...

De toute façon, cette attèle, je vais devoir l'enlever si je dois prendre mon bain, enfin, si vous voulez bien que je le prenne...

un sourire presque de complicité vient naitre sur ses lèvres et elle se penche pour enlever son atèle... Une question quand même lui trotte dans l'esprit... et se redresse...

N'y voyez aucune curiosité déplacée mais depuis 2 jours, je me demande ce que je fais dans ce camps... Pourquoi votre cousine était dans ce camps ? Pardonnez-moi, je devrais sans doute me mêler de mes affaires...oubliez ma question si vous ne souhaitez pas y répondre.

Presque gênée, elle se repenche vers sa cheville et entreprends de défaire tant bien que mal l'attèle.

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---fromFR*Cassandre*



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Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Jeu 03 Jan 2008 23:07 Sujet du message:

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Cassandre regardait la chambre qui ressemblait à celle de son enfance si ce n'était qu'elle était plus luxueuse.

Ici elle pouvait redevenir Cassandre de Blayac. Elle n'était ni une prisonnière qu'on voulait mettre dans un lit, ni une Soeur qui n'avait pas la vocation. Comme elle entrait dans son bain avec plaisir, Cassandre songea aux nombreuses journée de terreur qu'elle avait subie sur les routes du Royaume à cause de Guillaume.

Guillaume le brigand...

Elle chassa cette idée, se lava avec plaisir avec les savons et les parfums mis à sa disposition. Ce n'était pas sur les routes qu'il pouvait lui offrir ça. Ses yeux se portèrent d'eux même sur la robe luxueuse de Comtesse qu'elle avait abandonné au pied du baquet.

Guillaume et ses cadeaux...

Comme elle sortait de l'eau elle songeait aux régions qu'elle avait visité, à ce gout de liberté qu'elle avait tout de même connu près des mercenaires. La liberté... Le serait elle jamais ? Elle se pencha alors sur la robe crasseuse et s'empara de papiers dans une poche. Elle pouvait toujours fuir et devenir cette fameuse femme dont elle avait les papiers. Personne alors ne pourrait la retrouver.

Pas même Guillaume...

Elle dédaigna alors la robe somptueuse posée sur le lit, comme un sourie se dessinait sur ses lèvres et que ses yeux reprenaient cet air buté qu'elle avait lorsqu'elle venait de prendre une décision. Oui Cassandre de Blayac était futile et orgueilleuse de son rang, mais elle était aussi une romantique au caractère impossible.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



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Posté le: Ven 04 Jan 2008 18:08 Sujet du message:

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Il se penche sur la cheville blessée, dénouant les liens de l'atèle en prenant soin de ne pas appuyer trop sur la cheville enflée.

Laissez moi faire ce sera plus facile et sûrement moins douloureux.

Les liens se défont assez facilement sa cousine à fait de l'excellent travail, d'une main il maintient la cheville de l'autre il tâte très doucement la blessure.

Ma cousine a été enlevée par ce groupe de gredins en même temps que mes quatres filles, pour faire pression sur moi.
Cela ne m'étonne d'ailleurs guère que ces hommes sans honneur l'ai ainsi blessé et vous aient maltraités.

Pendant qu'il répond la main glisse doucement sur la cheville le long du mollet .

Mais désormais vous voila toutes deux en sécurité cette fois ils leur faudra du temps avant de revenir à la charge.

Oui le bain dites vous, en effet je crois qu'après toutes ces turpitudes vous allez l'apprécier.

L'oeil du baron brille quand il parcourt lentement du regard de bas en haut la jeune femme.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep - 18:43

Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Ven 04 Jan 2008 19:54 Sujet du message:

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Vyvianne n'a guère le temps de s'occuper de dénouer les liens qu'il vient doucement l'aider, repoussant ses mains et prenant sa cheville.

Elle se laisse faire, grimace légèrement quand il tâte sa cheville.

moi qui n'aime pas me sentir diminuée, je suis servie... plus de marche, immobilisation forcée.

Et puis, il lui explique la situation, elle frémit de peur sous les révélations, comment des hommes peuvent enlever des enfants, elle ne sait pas leur âges, mais vu l'âge d'Enguerrand, elle doute que ses filles aient le même âge qu'elle...

Faire pression sur vous ?

Elle fronce les sourcils, elle veut en savoir plus... mais elle s'interromps lorsque qu'elle sent sa main glisser le long de son mollet... frémissements sous la caresse...

Et sous son regard, elle se sent comme dénudée, pourtant, elle a toujours gardée sur elle, sa cape...

Son cœur bat la chamade, la peur...

Merci encore de m'avoir mise en sécurité alors, et pour vos filles ?

Elle a peur pour ce qui aurait pu arriver au camps... il lui parle de bain, mais elle se trouve plus qu'égoïste là à ce moment-là... la perspective de prendre un bain est oubliée....

Je suis désolée, je vous parle de bain et vos filles...

Elle s'arrête net et dépose sa main sur la sienne plongeant son regard dans le sien pour lui prouver qu'elle est à ses côtés, prête à le soutenir.

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Sam 05 Jan 2008 18:08 Sujet du message:

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Alors que sa main remontait lentement le long de la jambe , la main de la jeune femme se pose sur la sienne, arrêter son geste.
Ce n'est pas ce qu'il lit dans ses yeux, plutôt de la sympathie , presque de la compassion par rapport à ses filles.

Un peu brusquement il se relève, pose un baiser sur la main de la jeune femme, la détaille à nouveau , son regard ne cache sûrement pas l'attirance physique qu'il éprouve pour la jeune femme, mais cela ne lui importe guère.

Nous en discuterons en dînant si vous le voulez bien, j'espère bien que mes hommes me les ramènent sous peu.
Je vais vous laisser prendre ce bain avant qu'il ne refroidisse.
Si vous aviez besoin d'aide............il suspend ses paroles en souriant..........vous pouvez faire appel à une servante ou bien.......

Je vais donner les dernières instructions pour le repas, pendant que vous vous préparez , mais ne nous faites pas trop attendre.

Un dernier baiser au creux du poignet de la jeune femme et il sort.
Se dirige rapidement vers la chambre de sa cousine, il aimerait bien éclaircir quelques points de détails encore obscurs avec elle.
Il hésite quelques secondes ,puis frappe et entre.

Ma cousine tout va t'il comme vous le souhaitez, votre blessure?

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Dim 06 Jan 2008 00:05 Sujet du message:

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Lorsqu'il se relève brusquement, elle a peur d'avoir mal fait mais non, il dépose un baiser sur sa main, main qu'il garde dans la sienne et son regard sur elle lui indique qu'elle lui plait... ce baiser la fait frissonner et rougir, mais il ne remarque rien ou alors ne lui montre pas...

Elle a à peine le temps de le remercier en souriant et de lui promettre de se dépêcher qu'il lui dépose un baiser au creux de son poignet avant de lui lâcher la main et de quitter la pièce...

Un regard sur cette chambre, elle se déshabille bien vite, soulagée d'enlever enfin ses vêtements poussiéreux, déchirés par endroit et couverts de sang de Cassandre par d'autres. Elle entre avec grand plaisir avec un peu de mal néanmoins à cause de sa cheville dans le baquet d'eau chaude.

Elle entreprends alors de savonner son corps faisant partir la poussière puis lave ses longs cheveux avec minutie et de légères traces rouges colorent le bain.

Débarrassée enfin de toute saleté, elle s'adosse à la baignoire de cuivre profitant de l'instant pour se délasser dans l'eau et elle ferme les yeux.

Enfin seule, elle goute de cette solitude en toute sérénité se sentant protégée entre ces murs... fuir, elle n'en a pas envie, et puis quand bien même elle le voudrait , sa cheville l'en empêche et la peur de l'inconnu et celle surtout de recroiser cette brute épaisse lui fait apprécier cette prison dorée même si elle n'est pas prisonnière... son esprit vagabonde et elle pense à Anne, elle doit être inquiète depuis sa disparition, à maly et brise, sont-ils encore en vie, aux filles du baron, comment vont-elles, et de fil et en aiguille, elle s'assoupit un moment....

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1181
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Dim 06 Jan 2008 01:23 Sujet du message:

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Elle entendit frapper; n'eut que le temps de se retourner pour voir entrer son cousin. Elle rougit aussitôt, consciente que sa mise n'était pas encore convenable. Elle était encore à resserrer les lacets de l'ancienne robe de la Comtesse, la somptueuse parure de son cousin toujours sur le lit. Ses cheveux n'étaient pas encore attachés comme il se devait, et vagabondaient librement sur ses épaules.

Cassandre se ressaisit et fit une aimable révérence, arborant sur son visage un sourire de circonstance :

"Mon cousin, bonsoir, je ne vous attendais pas aussi tôt. je vous remercie de vous inquiéter pour ma blessure, mais l'herboriste semble très compétente. Si ce n'est la douleur du fil, je ne sens rien. Je ne devrai garder de tout cela qu'une cicatrice sur le ventre, et une haine certaine pour la femme qui m'a poignardée."

La jeune femme reprit son souffle avant de poursuivre :

"Et vos filles ? Vos hommes vous les ont-ils ramenés ? J'ignore l'endroit où elles sont détenues. Je sais que c'est Gipsi qui est avec elles et qu'il n'est ni stupide, ni sadique. Il ne leur fera aucun mal."

Cassandre regarda son cousin avec compassion et posa une main douce sur son avant-bras.

"Mon cousin, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider à les retrouver. Si je puis vous aider, n'hésitez pas à demander."
_________________

Pseudo IG : Farena

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Lun 07 Jan 2008 17:46 Sujet du message:

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Quand il entre la jeune femme est a peine vêtue, ses épaules encore nue sur lesquelles flottent ses longs cheveux soyeux.
Il ne peut réprimer un regard admirateur, sa cousine à également énormément de charme.
En d'autres circonstances il aurait put dire qu'il était homme fort chanceux d'avoir sous son toit deux aussi jolie femme.
S'il devait choisir entre l'une ou l'autre, le choix s'avérerait difficile.

La jeune femme rougit puis reprend contenance .Lui adresse un charmant sourire en posant une main douce sur son bras.

"Mon cousin, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider à les retrouver. Si je puis vous aider, n'hésitez pas à demander."

Prenant la main dans la sienne il l'invite a s'asseoir , prenant place a ses cotés.

je pense que vous le pouvez très chére cousine, en me narrant dans le détail les évènements depuis votre...........enlèvement diront nous dans ce même château.
Ce bâtard de Guillaume aurait il évoquer devant vous quelques retraites ou le trouver, quelques contact dans la région.

Mes hommes ramèneront sous peu j'en suis certain mes filles, ensuite il reste à venger l'honneur de notre famille, le mien mais aussi le votre pour toutes les turpitudes que vous avez subies.
J'ai préféré vous entretenir de cela en tête à tête nos histoires de famille ne regardant que nous ma cousine.

Je vous écoute donc.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Lun 07 Jan 2008 18:03 Sujet du message:

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Il guettait et voit le Baron sortir de la chambre pour se rendre dans celle de sa cousine.
Il pose son oreille à la porte , la conversation s'entame il a le temps de faire ce qu'il souhaite.

Doucement il revient à l'autre porte, l'ouvre sans bruit se glisse silencieusement dans la pièce.
La jeune femme face à la cheminée dans son bain lui tourne le dos, la tête appuyée sur le bord , les cheveux pendant à l'extérieur.
Aucun bruit hormis le feu qui crépite, la respiration est légère, aucun mouvement, elle doit être assoupie, quoi de plus naturel après tout ces événements.

Il avance lentement , s'arrête près du bain, reste quelques secondes à admirer les formes légérement floue a travers l'eau du bain,.
Elle est belle ,mais il n'a pas le temps pour.........

Doucement il se penche et pose une main sur sa bouche, murmurant à son oreille.

Ne crie pas je suis là pour ton bien.

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Vyviane



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 21

Posté le: Lun 07 Jan 2008 18:41 Sujet du message:

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Vyvianne s'est plus ou moins endormie, après toutes ses aventures qui lui sont arrivées au campement, cela lui fait du bien de ne penser à rien... le repos et le délassement du corps et de l'esprit...

Lorsque tout à coup, elle sent sur sa bouche une pression soudaine et des mots murmurés à son oreille...

Elle se redresse d'un seul coup, ouvrant de grands yeux effarés, elle reconnait son dernier gardien du camps...

Il dit être là pour son bien, bien sûr, son bien, la dernière fois qu'elle l'a vu, il a failli lui crever un oeil et surtout la laisser en plan les mains liées dans le dos et perchée sur un arbre offerte à la morsure du froid... et elle doit sa délivrance au baron.

De ses yeux bleus, elle le regarde, fronce les sourcils, cache sa nudité visible comme elle peut.

Que fait-il là et pourquoi ?

Le regard se fait colère et interrogateur... Elle ne pourra jamais être tranquille...

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1181
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 08 Jan 2008 00:31 Sujet du message:

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Cassandre regarda son cousin avec étonnement, avant qu'un sourire sincère ne se dessina sur ses lèvres. Décidément, le Baron était bien loin du portrait que Guillaume en avait fait et elle commençait à se demander, s'il ne lui avait pas tout simplement menti.

"Hélas mon cousin, Guillaume ne m'a jamais rien dit. Je n'étais qu'une prisonnière, une monnaie d'échange. Si vous saviez tout ce que j'ai enduré..."

La jeune femme se leva d'un bond, et commença à marcher de long en large comme les mauvais souvenirs de tout ce qu'elle avait enduré, lui revenait en mémoire.

Elle ne vit pas la flaque d'eau dans laquelle elle marcha, glissa dessus et tomba sur le baquet. Comme elle se relevait, une douleur au ventre la saisit. Elle eut juste le temps de voir le sang se répandre sur sa robe avant de perdre connaissance.

Sa blessure s'était réouverte.
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