Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 Castel des Rastignac

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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeMer 30 Avr - 23:55

Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Ven 21 Sep 2007 11:30 Sujet du message: (RP) Castel des Rastignac

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Marchant de long en large dans le donjon de son château, la cravache à la main comme à son habitude, le baron est de fort mauvaise humeur.

Il tire sur le cordon qui sonne la femme de chambre et reprend ses pas.

Ou est elle encore celles ci jamais là quand on a besoin d'elle.

La porte s'ouvre deux minutes plus tard sur une jeune servante.soubrette.

Mon seigneur m'a sonné?

Ah quand même, ou était tu encore partie traîner , encore en train de te faire compter fleurette dans un coin du château. Ma pauvre Fanchon tu n'es vraiment bonne qu'a te faire culbuter dans une meule de foin.

Les larmes aux yeux la jeune fille tente une réponse Mais messire........

Tu ose me répond maintenant ..........souillon.

Il avance vers elle la cravache brandie.

Répète un peu pour voir?

Un bras levé devant le visage la jeune fille baisse les yeux.

Pardonnez moi messire , ne me frappez point encore, je vous demande pardon.

Bon ,mais ne te ravise jamais à me répondre .
Va me cherchez mon intendant ,qu'il vienne au plus vite.

Bien messire.

Avec une courbette de circonstance la soubrette se retire avec hâte.




wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Ven 21 Sep 2007 15:37 Sujet du message:

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Le paquet avait été déposé dans la cour du castel, et retrouvé au petit matin.
La missive était accompagnée d’un morceau de robe déchiré et tâché de sang.

Citation:
Baron de rase tignasse de mes deux !
Ta missive m’est parvenue. C’est donc cela la noblesse ? Couardise et vilenie. Si je croyais en Aristote, je le remercierai de m’avoir épargné une particule.
Tu veux donc ta cousine de nonne contre le corps de ma Judith ? Tu refuses de payer rançon pour ta parente.
Soit.
J’arrive. Mais je ne sais si ta nonne aura encore envie du couvent. Depuis hier je l’ai faite femme, c’est son sang qui a maculé le morceau de robe que tu vois. C’est ma première nonne, et je te remercie. Elle a beaucoup crié quand j’ai déchiré sa robe, hurlé quand je l’ai pénétrée. Puis crié à nouveau, mais pas de douleur. Elle est de ta famille, pour sûr ! du sang de chienne coule dans ses veines... Je l’ai prise tant de fois que je ne peux même plus les compter.
Je ne l’ai pas encore donné à mes hommes, je le ferai si j’apprends qu’on a souillé le corps de Judith. Elle finira dans un bordel pour soldats, et je ferai savoir à l’hérauderie que c’est à toi qu’on le doit, révélant tes autres méfais au passage. Je ne ferai pas de quartier, et tu pourras faire une croix sur les tiens.
Je ne te salue pas non plus.
G

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Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Sam 22 Sep 2007 11:24 Sujet du message:

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La porte s'ouvre a nouveau sur la soubrette un paquet dans les bras.

Tu es encore là toi ,je t'ai demandé d'aller me chercher Gaspard , mordiou je dois pas parler François .

Fanchon le regard baissé répond d'une petite voix .

C'est fait seigneur, mais il y avait ce paquet et cette lettre à votre attention à la porte du château.

Tendant prudemment le paquet à son maître la jeune fille recule rapidement jusqu'à la porte et sort.

Dubitatif, le baron ouvre tout d'abord le paquet ,reste interloqué ne comprenant pas à quoi rime cette farce.
Décachette avec agacement la lettre.

Au fur et à mesure qu'il lit le texte, il blanchit, sa mâchoire se serre. Froissant avec fureur la missive il la jette au sol .
A défaut de mieux ,la cravache frappe violemment le bureau, puis recommence de plus en plus vite de plus en plus fort, alors qu'il hurle.

GUILLAUME SALE BATARD ENFANT DE PUTAIN, JE VAIS TE FAIRE REGRETTER D'ETRE NE. JE VAIS TE CASTRER ET TE LES FAIRE MANGER PAROLE DE RASTIGNAC;
Si jamais tu me tombe sous la main tu va mourir lentement, tu me suppliera de t'achever je t'en fait le serment.

Allant à la porte qu'il ouvre à la volée.

GASPARDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDD ICI TOUT DE SUITE.



Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Lun 24 Sep 2007 15:03 Sujet du message:

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Pour tromper l'attente, il reprend la lettre la défroisse la relit. Sa rage se transforme en fin sourire.

Il revoit les derniers instants de celle qui avait crut pouvoir le trahir impunément. Judith qui s'était faite sa maîtresse pour lui dérober son bien, pour le compte de celui qu'elle aimait .
Elle l'a hurlé qu'elle l'aimait son Guillaume quand lui et ses hommes l'ont rattrapé. Avant de hurler de rage , de frustration,puis de douleur quand après l'avoir une dernière fois prise de force en une ultime humiliation, il l'a livré à ses soudards, pour qu'il en usent et en abusent à leur gré avant de la tuer.
Il entend encore ses malédictions, qui l'avait fait rire quand il s'en était allé, l'abandonnant aux pires perversités que l'esprit peut engendrer chez ce type de brutes sans pitié.

Mais tout cela il le garde précieusement pour l'annoncer en détail dans les yeux de celui qui ose le défier.
Il sourit de plaisir anticipé en imaginant le mal qu'il lui fera en lui racontant les derniers instants de celle qu'il aimait.

C'est ce sourire mauvais aux lèvres qu'il arbore quand enfin son intendant entre dans la pièce.
Un homme comme il les aime à ses cotés, dévoué , malsain, teigneux. Un regard qui vous rend mal à l'aise. A son service depuis de très longues années, presque élevés ensembles, partageant un goût immodéré pour les combats et les femmes ,qu'ils ont finalement souvent partagés.

Seigneur tu m'a fait mander.

Oui Gaspard ce bâtard de guillaume va revenir et sûrement pas seul , il nous faut réunir quelques vaillant gaillards en plus de tes hommes, pour lui faire passer le goût de pain à lui et ses amis.

Va en ville et recrute moi ce qui se fait de mieux , soit pas regardant, ratisse large du plus noble à la pire des canailles, tout ceux que l'or saura motiver.

Donnant plus de détails à son âme damnée ,il le renvoie une bourse pleine d'or pour sa besogne.

Va ,fait vite ,je pense qu'ils ne tarderont pas.

L'homme partit ,le souvenir de sa vengeance et la préparation de la suivante, l'ayant mis d'humeur gaillarde il sonne de nouveau la Fanchon.




Fanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007

Posté le: Lun 24 Sep 2007 16:04 Sujet du message:

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Fanchon sursauta en entendant de nouveaux sonner le maître. Elle savait dans quelle humeur il était, et elle songeait encore à sa cravache. Elle y avait goutté plus d'une fois, et instinctivement son dos lui fit mal. Elle garderait toujous quelques cicatrices, souvenir des fois où il frappait trop fort.

Une petite fille entra dans la cuisine, portant un seau trop lourd pour elle. Fanchon aurait bien aimé l'aider mais elle n'en avait plus le temps si elle ne voulait voire s'accroître la fureur du baron.

"Pose l'seau près d'l'âtre Marion. J'm'en occuperai plus tard. En attendant, épluche les légumes.

- Oui, mère."

Fanchon sourit à sa fille avant de fermer la porte de la cuisine et de se rendre près du baron. Sa pauvre petite Marion, à la cuisne alors qu'elle devrait...

La servante jeta un regard sur le jardin où les quatre filles de Rastignac profitaient des derniers beaux jours avec leur gouvernante. La grande salle est maintenant devant elle, et courbant l'échine, elle y entre, yeux baissés, voix apeurée :

"Mon seigneur m'a mandée ?"

Regard qui se lève vers le baron, rencontre d'un sourire sur ses lèvres, un long frisson parcourt la servante.




Manasses



Inscrit le: 04 Mar 2007

Posté le: Lun 24 Sep 2007 18:12 Sujet du message:

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Suite à l'annonce du Baron en salle des duels, Manasses se rendit au castel de Rastignac.

Chevauchant en fin de soirée, il arriva devant le lieu qui lui avait été indiqué par des villageois. Il descendit de cheval, réajusta sa cape bordeaux et remis en place son épée.

Un serviteur vint à sa rencontre et s'enquit du pourquoi de la venue du visiteur.

L'assassin déclina son identité.

Je me nomme Manassès, votre maitre à passer une annonce qui m'a fort intrigué. J'aimerais en discuter avec lui.
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeMer 30 Avr - 23:58

Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Lun 24 Sep 2007 18:44 Sujet du message:

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La jeune servante arrive rapidement à son appel.

L'air apeurée connaissant les colères de son seigneur.

Oui Fanchon, j'ai été dur avec toi tout à l'heure, ce courrier qui m'avais mis hors de moi.

Approche de la jeune femme qui a relevé les yeux, comprenant ce qu'il va se passer.
Du bout de la cravache il relève son menton mais sans brutalité cette fois.
S'approche encore, la saisissant prestement par la taille, pour l'attirer à lui.

On frappe à la porte, il la relâche l'air agacé.

OUI quoi encore.

Un homme qui souhaite vous parlez pour l'embauche.

S'adressant à la servante en caressant rapidement sa gorge, revient me voir dés qu'il sera partis.

Oui fait le entrer.




Fanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007

Posté le: Lun 24 Sep 2007 19:40 Sujet du message:

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Une rapide caresse, un frisson qu'elle ne peut contrôler et déjà on la congédie. Une petite révérence et elle rencontre dans le couloir l'homme qui vient rendre visite au Baron. Elle s'accorde un regard vers l'étranger. S'il était venu pour affaire, plus d'une fois elle avait servi d'arrangement entre les deux parties et elle savait ce qui l'attendait.

Comme elle gagnait la cuisine, elle repensa à sa rencontre avec celui qui était maintenant son maître. Au printemps de ses 14 ans, elle avait rencontré la course du cheval de Rastignac et elle avait eu l'honneur de lui plaire.

Moins d'une heure plus tard son père l'avait vendue à son Seigneur contre quelques écus. Elle était encore en train de poser ses maigres affaires dans un coin de la cuisine qu'on lui avait octroyé qu'il en avait fait une femme. Elle se souvenait de l'humiliation devant les domestiques qui poursuivaient leur tâche, de ses pleurs ensuite et du travail toujours.

Le service, les coups, le plasir, la souffrance, elle subissait ce que d'autres aussi enduraient, mais elle avait le privilège d'être la favorite. Il revenait toujours vers elle, avec plus de fougue quand il l'avait délaissée un temps pour une jeunette.

Fanchon arriavit à la cuisine, sa fille avait pratiquement fini de peler les légumes, regardant sa mère avec fierté :

"J'ai tout fini ! Je deviens plus rapide. Je serai bientôt une servante à part entière."

Une crainte alors vint dans l'esprit de Fanchon. Une servante ? Le Baron oserait-il un tel pêché ? Mettre sa petite Marion dans son lit ?




Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Mar 25 Sep 2007 13:36 Sujet du message:

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Décidément cette journée n'était que contrariété, voila qu'au moment ou il avait envie de prendre un peu de bon temps, un mercenaire se présentait.

Gaspard à la ville ,il ne pouvait déléguer à personne de recevoir cet homme. Qu'il vienne vite, qu'il règle cette affaire rapidement, qu'il puisse ensuite satisfaire son plaisir.

En attendant qu'on fasse monter l'homme, il se remémorait les bons moments avec Fanchon, il savait qu'elle le craignait , aimait lire dans ses yeux la crainte mélangée peut être à un peu de haine.
Elle savait diablement s'y prendre ,mais n'était plus aussi jeune et fraîche quand même.

Sa fille par contre promettait d'être une beauté , d'ici quelques années peut être..........

Morbleu, mais ou est il ce mercenaire, si cet imbécile de serviteur l'avait dérangé pour rien, il le ferait fouetter au sang.




Manasses



Inscrit le: 04 Mar 2007

Posté le: Mar 25 Sep 2007 15:03 Sujet du message:

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Manasses fut amené devant le baron. Il se présenta devant lui, tranquillement, le regard sévère. Il jugea l'homme du regard, celui ci semblait de la trempe de Manasses, un homme qui ne s'encombrait pas de principe ni de valeur stupide.

Manasses s'adressa alors à l'homme.

Bonjour Baron, vous me reconnaissez peut être, j'étais l'homme présent dans la salle de duel. J'ai écouté votre annonce.

Je pense pouvoir vous être utile mais il va falloir y mettre le prix.

Manasses gloussa et adressa un sourire féroce au baron.

Le meurtre n'a plus de secret pour moi, j'étais autrefois de haut rang jusqu'a ce que j'incendie ma demeure et mes serviteurs avec. L'hérauderie a semble t'il jugé cet acte indigne de mon rang, vous savez à quel point ils peuvent être rabat joie au sein de cet institution de pederaste sans cervelle.

Le tueur gloussa de nouveau.

Mon nom en a déja fait trembler plus d'un dans d'autres régions, si je veux vous servir ce n'est pas pour l'argent, j'en ai a foison, mais pour la notoriété.
Je veux être le commandant du groupe d'homme qui vous protégera et je fais venir une ou deux personnes de mon choix au sein de ce groupe.

Quand à l'homme qui veut votre mort, je le brulerai lui, sa famille et sa demeure. Ce sera un beau cadeau pour l'anniversaire de ma femme.

Manasses passa une main dans ses cheveux noirs, réajusta sa cape bordeaux et la broche en or qui la maintenait en place, puis fixa le baron de son regard dément.
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Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Mar 25 Sep 2007 16:08 Sujet du message:

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Il ecoute avec attention l'homme, l'élocution est aisée, les manières sont bonnes, pas un ruffian en tous cas.

Oui je me souvient maintenant un des duellistes, votre adversaire est il déjà partis rejoindre ses ancétres?

Rire mauvais

Le prix m'importe peu je veux que leur chef périsse de ma main dans d'atroces souffrances ,je veut lire dans ses yeux le désespoir quand je lui compterais les derniers moments de celle qu'il aimait.
Pour les autres vous pourrez les faire brûler comme il vous plaira.

Soit je consent à ce que vous soyez le chef de ceux que j'embaucherais, mais restons clair, vous devrez en référez à moi ou mon intendant si je suis absent.
Pour le reste vous agirez comme bon vous semble, les détails n'importent peu.

Marché conclut messire.
A vous d'embaucher désormais les gaillards dont vous aurez besoin.
Mon intendant vous réglera ce dont vous avez besoin.

Sommes nous d'accord?




Le Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007

Posté le: Mar 25 Sep 2007 17:24 Sujet du message:

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Il jette un regard discret à la servante. Tout est discrétion chez lui.Elle ne l'a même pas remarqué, il doit la solliciter.

" Le baron de Rastignac? J'aimerais lui parler."

Fanchon est surprise. Sursaute.

" Ah? c'est la journée... Venez aussi pour la troupe? "

Il ne répond pas. Hoche juste du menton.
Le furet est économe en mots. Jamais de mot inutile. Rarement l'un plus haut que l'autre. En esprit, il note le plan de la demeure. Par la fenêtre, il regarde sans en avoir l'air deux gamines qui jouent. Il a entendu deux prénoms, estimé les âges.
Quatre, il doit en repérer quatre.
La servante lui annonce qu'elle va l'annocer au baron. Son sourire est invisible.

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Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Mar 25 Sep 2007 19:05 Sujet du message:

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On frappe à la porte

Oui quoi encore.

Le visage de Fanchon apparaît de nouveau.

Seigneur un autre homme qui vient pour être pris.

Mouais c'est bien, dis lui d'attendre en bas, messire Manasses, mon nouveau lieutenant va s'occuper de le recevoir.
Fanchon désormais c'est à cet homme quand il sera au château qu'il faudra présenter ceux qui viendront pour l'embauche.

Fait lui préparer une chambre par berthe et qu'elle se mette à son service également.

Oui seigneur.

La soubrette disparaît aprés une légeré courbette.

Le baron hausse la voix.

Et n'oublie pas de revenir quand notre nouveau lieutenant sera partis.

Se tournant vers Manasses.

Vous dormirez au château , vous aurez une chambre et Berthe à votre service. Les autres seront logés dans l'aile nord , dans des chambres de mes serviteurs.

Ha au fait, Berthe, pas trop laide et pas trop farouche, si elle vous tente, ne vous en privez pas.

Pose une main sur l'épaule de l'homme.

Faut bien que ces gueuses nous donnent du plaisir , a défaut d'autre chose.




Fanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007

Posté le: Mar 25 Sep 2007 20:52 Sujet du message:

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Les hommes aux allures qui ne lui plaisaient guère ne cessaient de venir au château ce jour. Surement la réponse du Baron au courrier du Guillaume. Que d'histoire pour une ribaude qui avait garnie leur deux lits, pour des biens qui étaient en fait ceux volés au Comte et pour une nonne qui n'était point là pour l'éducation des petites.

Elle le savait, il lui avait suffit de voir cet éclat dans les yeux du baron pour savoir que la place de la nonne ne serait pas à l'étude mais dans la couche du maître.

"Sa propre cousine ! Et nonne de surcroît. Il fallait qu'je mette ma Marion au plus vite à l'abris."

Déjà elle courait en cuisine prévenir Berthe qu'elle était au service du nouveau lieutenant. Elles savaient toutes les deux ce que cela signifiaient, et Berthe aussi soumise qu'elle, partait déjà faire la chambre du nouveau, seul un soupir s'échappa de ses lèvres.

Fanchon courut ensuite prévenir le second homme que le nouveau lieutenant le recevrait. Puis calvacade dans les escaliers pour revenir dans la grande salle. Le lieutenant était -il sorti ? Le baron l'attendait-il ?

Elle ne savait trop et connaissant son maître, elle préféra le déranger plutôt que le faire attendre. Elle frappa à la porte et attendit la réponse.




Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Mer 26 Sep 2007 14:05 Sujet du message:

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L'homme était repartit prendre ses quartiers guidé par Berthe.

Entre Fanchon, ferme la porte et approche.

La servante s'exécute, referme la porte derrière elle et tire le loquet.
S'approche ,un peu sur sa réserve, ne sachant si la mauvaise humeur du Baron est dissipée ou non.

N'ai crainte ma fureur est retombée , tu sais comme je suis , emporté. Mais tu à le pouvoir de calmer mes colères.

Il pose sa cravache sur le bureau en signe d'apaisement, il a envie d'elle, aime voir la crainte dans son regard, mais aussi le désir.
C'est ce qui lui plaît chez cette servante, soumise mais aussi prenant du plaisir à leurs étreintes.
Du moins en donne t'elle l'impression, c'est ce qui importe.

D'une main il tire sur le cordon qui noue son corsage, le regard devenu brillant, les mains brutales s'étant faites par miracle caressantes.
Le désir est trop fort pour qu'il patiente plus longtemps, il la dénude , la fait sienne sur le bureau .
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeJeu 1 Mai - 0:01

Le Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007

Posté le: Mer 26 Sep 2007 23:00 Sujet du message:

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Manasses...
L'homme a le regard froid de l'acier. La carrure de qui sait se battre. Au contraire du baron, la colère ni l'orgueil ne l'égarera.
Le furet comprend que la tâche se complique.
Surenchérir? Guillaume n'a pas les moyens de Rastignac.


" Sssuis pas de ceux qui sse battent et donnent grand coups d'essstoc. Mais puis être utile."

Il sort son arc, caresse le bois d'une flèche. S'approche d'un mâchicoulis, et désigne du doigt uen haie de peupliers.

"Lequel? "

Le tout frais lieutenant indique le plus fin des arbres élancés, le plus éloigné aussi.
Le furet plise des yeux avant de tendre la corde. La flèche s'élève haut fend l'air, semble survoler son but avant de plonger miraculeusement.


" Je sais aussi l'art de délier des bourses et des langues. Les brigands aiment les taveernes. D'ailleurs... ceci était en votre possession il y a peu"

Il tend une bourse cossue.

" J'en essspère plus, et vous n'êtes homme à apprécier d'être dévalisé. Je ne sssouhaite pa vos représailles, et ssuis à votre service"

Eudes attend, sans impatience. Il s'incline, lorgnant les braies du lieutenant. Un gonflement au bas de ses braies indiqe la présence d'une arme blanche. Il n'en attendait pas moins.
Les oreilles sont aux aguets.
Cela Manasses ne le sait peut-être pas, mais le baron prend du bon temps, plus haut. Le furet le sait à quelques échos sourds qui ne le trompent pas.
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Manasses



Inscrit le: 04 Mar 2007

Posté le: Jeu 27 Sep 2007 08:06 Sujet du message:

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Manasses, satisfait de la réponse du Baron, entame le travail directement.

Un homme, assez replié sur lui même, le genre "j'te prend en traitre", se présente devant lui. Manasses le laise parler et faire ses preuves, celui ci se montre assez intelligent. C'était rare de nos jours les brigands avec un brin de cervelle.

Je suppose que tu sais marcher silencieusement et etrangler un homme durant son sommeil? Je te pose la question mais nul besoin de réponse, je n'en doute pas, tu feras tes preuves au moment venu.

Manasses jauge l'homme une fois de plus, et tente le diable en lui tournant le dos pour eprouver sa fidélité. Le lieutenant, ne sentant pas sa bourse disparaitre, se retourne avec un sourire froid.

Tu es pris. Le premier mais pas le dernier. On va aller vers les dependances afin de ne pas..hum...déranger le baron.

Manasses fit entendre son fameux gloussement et se dirigea dans un lieu plus propice à l'entrainement et à la préparation.
_________________





Fanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007

Posté le: Jeu 27 Sep 2007 18:29 Sujet du message:

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Fanchon lissait les plis de sa jupe, les joues encore rouges de son "entrevue" avec le baron, entendit qu'à la porte, on demandait encore à entrer. La garde avait laissé passer une donzelle, et lorsqu'elle la vit dans l'entrée, le sang de la servante ne fit qu'un tour.

Elle ne vit au départ que la douceur des traits, la grâce du corps et la chaleur du sourire qu'on lui adressait.

"Bonn'mère ! Le Baron va faire d'toi une seule bouchée, ma fille. Tu respires l'innocence à deux lieux et on pourrait croire un ange..."

Fanchon s'arrêta en voyant le sang autour de la gorge et la joue tuméfiée de la jeune fille. Peut être qu'elle connaissait un peu plus la vie que son minoi ne le laissait penser.

"Tu as de la chance, le Baron vient de se soulager, il te laissera le temps de t'installer. Je lui annonce qui ?
- Cassandre de Blayac. Enfin, Soeur Cassandre, sa cousine."

La servante rougit avant de sentir le décors autour d'elle, tanguer un instant. Elle venait de prendre la cousine du baron pour une servante, et comme elle le connaissait. Ce soir elle aurait le droit au fouet.

Son dos la fit souffrir au simple souvenir du contact de la cravache et elle s'egnouilla aussitôt aux pieds de la nonne, la suppliant :

"Ma Soeur, je vous en supplie, ne dites pas à votre cousin que je vous ai pris pour une fille de salle. Il... il me..."

Que pouvait on expliquer à une nonne ? Et celle là avec ses yeux limpides, semblait si innocente.

"Je vous en prie, je ne dirai rien, vous ne pouviez savoir..."

Fanchon sent deux mains l'aider à se relever, rencontre un doux sourire et se ressaisit.

"Si vous voulez bien me suivre..."

La servante conduisit la nonne à la grande salle où elle avait laissé le Baron. Elle espéra qu'il avait remonté ses braies, quand elle frappa à la porte avant d'entrer pour annoncer :

"Soeur Cassandre, votre cousine, souhaite être reçue, Mon Seigneur."




Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Jeu 27 Sep 2007 19:10 Sujet du message:

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Fanchon repartie, le rouge au joue et les cheveux défaits, il se dirige vers un petit meuble ou il garde ses alcools.

Un sourire satisfait aux lèvres il se sert un vieil armagnac, gascon un jour gascon toujours .
Le fait tourner dans son verre, le porte à ses lèvres pour une première gorgée, quand à nouveau la voix de Fanchon.

Soeur Cassandre, votre cousine, souhaite être reçue, Mon Seigneur."

La surprise le fait recracher l'alcool entraînant une quinte de toux.

Que dis tu la Fanchon ce n'est pas possible, tu divague .

Elle s'est présentée ainsi seigneur je vous l'assure.

Fait la entrer ma fille , si c'est un mauvais tour, la bougresse le regrettera amèrement.

En quelques pas il est au bureau, l'oeil à nouveau noir, la cravache reprise en main.

Se pourrait il ,qu'elle se soit échappée?




*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Jeu 27 Sep 2007 22:38 Sujet du message:

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Comme Fanchon s'effaçait devant elle, Cassandre fit deux pas dans la salle, et se retrouva en face de son cousin.

La même terreur la prit que losrqu'elle l'avait rencontré dans le parloir du couvent. Un monstre. Un regard à vous glasser le sang. On pouvait y lire la cruauté, le désir et le calcul mais aucun sentiment d'humanité.

Cassandre hésitait entre la peur et baisser les yeux oou affronter la situation et répondre. Elle opta pour la seconde.

"Messire mon cousin, je vous salue bien."

Légère révérence. S'ils étaient de la même famille, lui était Baron et elle fille de simple Seigneur.

"Excusez la tenue qui ne sied pas à ma condition, il me faudrait au plus vite trouver une robe qui sied à mon ordre et de quoi cacher mes cheveux. Enfin il ne fallait pas non plus trop en demander à ce brigand, déjà je suis libre et en vie."
_________________




Le Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007

Posté le: Jeu 27 Sep 2007 23:36 Sujet du message:

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Il suit le meneur d'hommes.

" Au fait. a-t-on prévu quelque chose pour la ssécurité des enfants du baron? Je serais le brigand, je ssongerai à les lui prendre? "

Il a entrevu la nonne.
Enfuie? La chose lui paraîtpeu probable, mais sait-on jamais avec ses diablesses de femme? Elle n''a pas l'air d'une fugitive apeurée. Un plan de Guillaume? il est rusé, certes, mais de là à convaincre une soeur de l'aider à assouvir sa vengeance, la chose lui paraît peu probable.
Mais la monnaie d'échange n'est plus disponible.
Il saura vite, elle l'avu, l'a sûrement reconnu. Si elle n'est pas des leurs, son destin est scellé. Autant jouer le tout pour le tout.
Le furet n'aime pas le risque excessif. i llui faut déguerpir. au plus vite. Il est peut-être déjà trop tard.

" Puisje prendre congé? J'ai des amis qui pouraient nous être utiles, et j'aimerais prendre quelque affaire."

Il sourit.

" Quelques lames, bien affûtées. Quelques herbes qui peuvent être utiles s'il s'agit de délier des langues ou faire passser de vie à trépas..."
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Vebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007

Posté le: Ven 28 Sep 2007 15:02 Sujet du message:

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A l'extérieur

J'attendais Adelinda comme prévu, sous le grand pin à deux têtes, devant l'Castel de c'baron qu'on ne connaissait pas, caché dans l'obscurité. On n'avait pas été invité, pis on savait qu'le sang allait gicler par ici. Ben, on s'est pointé quand même dis-donc ! Faut ti être con.

J'avais trouvé dans la remise d'un ancien forgeron d'ma famille, un coffre à outils qu'j'avais trainé jusqu'ici, ramené quelques morceaux de viande cuits, pis surtout une vieille eau de vie d'pissenlit datant d'avant la naissance d'mon oncle !

Mais qu'est-ce qu'elle fout la gamine ? dis-je en grelottant pis en r'gardant le litre d'alcool.

Plop ! me répondit l'bouchon en sautant dans mes doigts.

Une goulée plus tard, j'anticipais les évènements en ôtant un à un les pétales d'une marguerite au rythme de la contine :

J'vas perdre.... un ongle, une phalange, un doigt, une main, un bras, la vie, rien du tout ! J'vas perdre... un ongle, une phalange, un d..

Un craquement proche me coupa le souffle. Quelqu'un s'approchait du Castel. J'étais seul ! Ah non, accompagné d'ma frousse et d'ma bouteille.
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Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Ven 28 Sep 2007 16:37 Sujet du message:

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Cela fait quelques années qu'il n'a point vu sa cousine, mais pour sur c'est bien elle qui se tient devant lui.
Dans une tenue à la limite de la convenance pour quelqu'un de sa famille, mais bien elle.
Il remarque de suite les équimoses et la trace sur le cou qu'elle tente maladroitement de dissimuler.

Entrez entrez ma cousine, je suis fort aise de vous voir, j'avais reçu missive de ce brigand qui m'assurait...........
Enfin bref vous êtes là.

S'approchant il prend le visage de la jeune femme dans sa main afin d'observer les marques.

Sacrebleu ce bâtard à osé lever la main sur vous, il le paiera de sa vie , parole de Rastignac, on ne s'attaque pas à ma famille ainsi.

Il cherche dans les yeux de Cassandre à lire si ce satané Guillaume à effectivement assouvi sur elle ses instincts.
L'air est un peu farouche, ce qui n'est pas pour lui déplaire, pas celui d'une femme abattue à qui on aurait fait subir les derniers outrages.
Ce gredin à menti il en est presque sur.

Bien sur ma cousine, je vous fait préparer de suite une chambre, ou vous pourrez vous laver, ainsi qu'une robe qui sied à votre rang et à votre beauté.

Fanchonnnnnnnnnnnnnnnnnnnn.

La servant revient à nouveau.

Prépare la plus belle chambre pour ma cousine, qu'elle puisse prendre un bain, tu lui donnera la plus belle des robes du château.

Allez ma cousine , quand vous serez prête revenez me voir , nous dînerons et vous me compterez dans le détail de quoi il en retourne et comment vous êtes là.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeJeu 1 Mai - 0:05

arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Ven 28 Sep 2007 20:15 Sujet du message:

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PLOP !

Bruit incongru. On ouvre une bouteille ? En pleine nuit ? Dans ce coin perdu, mal famé ? J'avais suivi cette jeune fille qui, sortie du poste de police, avait semblé s'arrêter devant l'Eglise, et était repartie, la mine étrange... On ne savait si le désespoir ou la haine avaient pris son âme, mais le regard qu'elle avait lancé à l'Eglise était inhumain, bagnarde d'un malheur insondable, telle une de ces proscrites chantées par le troubadour:

Elles s'en vont ainsi, malades, verrouillées,
Dans le noir chariot aux cellules souillées
Où le captif, sans air, sans jour, sans pleurs dans l'oeil,
N'est plus qu'un mort vivant assis dans son cercueil.

Elle avait disparu maintenant, et j'allais m'en retourner quand ce plop festoyant m'avait arrêté.

Une silhouette, là, sous le grand pin à deux têtes. Etrange, semble chantonner. Je m'approche ...

Vebtomène ! Avec du changement, mais Vebtomène sans aucun doute.

Mais ... Vebtomène, c'est vous ! Que faites vous ici, à effeuiller des marguerites en pleine nuit ??








Adelinda



Inscrit le: 14 Sep 2007
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Posté le: Ven 28 Sep 2007 21:49 Sujet du message:

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A l'extérieur

Adye et Machin qui se prénommait en réalité Vebtomène s'étaient séparés devant le poste de la maréchaucis... maréchaussée.
A présent qu'elle déhambulait dans les rues de La Teste, elle réfléchissait à ce que son compagnon lui avait dit. Elle devait être morte de trouille... Oui, elle ressentait un certain sentiment, mais de peur, non...Plutôt d'excitation. De curiosité. Et une grande envie de voir si le combat pouvait faire partie de sa vie. Elle en était quasiment certaine. Et si pour retrouver ce qu'elle avait perdue elle devait risquer sa vie, elle n'hésiterait pas.
Mais elle repensa à Machin. Qu'est-ce qui l'obligeait de la suivre? Il disait être mort de trouille, elle le croyait aisément, mais ne la quittait pas. Il était prêt à mettre sa vie en péril pour une chose qu'il ne comprenait même pas, et pour une personne qu'il ne connaissait que depuis une heure.
Avait-il lui aussi une raison d'aller en ce chateau?

Toute à ses pensées elle passa devant un petit jardin dans lequel quelques habits séchaient à l'air libre. Elle tourna la tête dans cette direction, et un sourire éclaira son visage. Avec un peu de chance elle n'aurait pas à chercher plus loin.
Elle s'assura que personne ne la regardait, et pénétra dans le jardin, pour s'approcher des vêtements. Deux braies et trois chemises étaient accrochés sur un fil, tendu entre deux arbres. Les habits étaient presque secs. Rapidement elle décrocha de quoi se vêtir, heureuse de voir que cela lui irait, et s'en alla aussitôt, sans être inquiétée par l'arrivée impromptue du propriétaire des habits.

Après une petite course (ça entretient la forme en plus), elle s'arrêta à l'abri d'une ruelle vide de monde, et enfila les braies sous sa robe. Elle ôta ensuite ce vêtement pour s'habiller de la chemise, et fourra la robe dans sa besace où se trouvait déjà son matériel de pêche et sa précieuse dague. Elle garda ses bottes, dans lesquelle elle glissa son arme, se rassurant de la froideur de la lame sur sa peau.

Bon, maintenant plus qu'à se diriger vers le château. Machin devrait déjà y être.

Sur le chemin elle passa devant une échoppe de forgeron, qui présentait une panoplie d'armes qu'il avait fabriquée. Une épée courte attira son attention. Mais nul argent pour se l'acheter... Alors qu'elle allait abandonner l'idée de se la procurer, un brouhaha venant d'une échoppe de boulanger proche de celle du forgeron se fit entendre. Un voleur venait de voler une miche. Evidemment fait scandaleux, répréhendé par toute la société. L'artisan, prit par la curiosité regarda dans la direction du spectacle de la correction du voleur, laissant ses armes à la merci d'Adye. Ni une ni deux la jeune femme s'empara de l'épée courte convoitée, ainsi que du fourreau posé tout contre l'arme. Puis elle disparut en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, remerciant ce voleur de pain pour la seconde d'inattention du forgeron.

A présent elle courait vers le château du baron à la tignasse raze, plaçant son épée courte sur ses hanches. Arrivée enfin à l'endroit prévu, elle ôta le lacet de sa robe et s'approcha du pin à deux-têtes, lieu convenu pour le rendez-vous. Adye se demandait si Machin y serait. Si il n'y était point, elle ne lui en voudrait pas. Peut-être même serait-il fou de la suivre... Tout comme elle, elle l'était...
Mais à son grand étonnement elle le vit, accompagné d'une autre personne. Son oncle? En s'approchant elle remarqua que la personne semblait trop jeune pour être celui auquel elle pensait. Alors qui? Un des amis de Machin?
Elle finit les quelques pas qui la séparait des deux hommes, l'arme claquant contre sa cuisse, le lacet à la bouche, ses mains occupées à relever ses boucles brunes. Plus facile pour le combat, si combat il y aurait bien sûr. Arrivée à leur hauteur elle lacha ses cheveux attachés, et sourit à Vebtomène, avant d'incliner la tête en guise de salut pour l'autre homme.

Me voilà, je n'ai pas été trop longue? Bonjour messire, fit-elle après s'être retournée sur l'ami de Machin.
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Sam 29 Sep 2007 09:12 Sujet du message:

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Sous le grand pin

Une ombre s'approche. Silhouette de femme. Elle est armée. Mais ... elle se noue les cheveux. Attitude pas très aggressive. Et Vebtomène ne semble pas surpris de la voir .

Me voilà, je n'ai pas été trop longue? Bonjour messire

Elle était bien attendue par Vebtomène. Pour boire un coup ? en pleine nuit ? Armée ? Humm....

Bonjour demoiselle.

Nous ne nous connaissons pas encore ... Je suis Arnulf. Paysan, et diacre du village.
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Vebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007

Posté le: Sam 29 Sep 2007 12:18 Sujet du message:

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A l'extérieur

La silhouette venait vers moi, pardi ! L'moment d'prouver qu'j'étais d'la race des couillus et pas d'celle des coillons... J'empoignais l'goulot du litron et levait bien haut la bouteille, prêt à fracasser la tête de celui qui m'cherchait des noises. L'ombre était à deux pas, s'avançant toujours, pis j'sentais ma culotte qui s'mouillait, non pas de trouille, mais de toute l'eau d'vie qui s'déversait sur moi.

Mais ... Vebtomène, c'est vous !

Non di dju ! lui répondis-je en constatant les dégats. Une culotte propre de c'mois ci !

C'était l'bon dieu en personne qui v'nait nous prêter main forte, dis donc. Enfin, en personne.... il a délégué la tâche à un de ses sous-fifre, buveur de rouge du dimanche ! M'enfin, c'était un p'tit signe du créateur qui nous dit... "ben, c'est tout c'que j'ai sous la main, débrouillez vous !"

Adelinda arriva au même moment, essouflée, l'arme à la main et m'envoya un large sourire. Le temps était suspendu.............
J'la connaissais depuis peu l'oiselle puisqu'hier ben, j'la connaissais pas ! Elle avait des ennuis, pis moi j'étais là, pile à c'moment là. Pis elle avait un beau cul ! Enfin, j'en ai vu d'autres aussi...
J'sais pas pourquoi j'la suivais dans c'te merdouille. J'avais volé mon oncle, dépensé mes quelques caillous et bu comme un soldat pour pouvoir être ici, avec elle. Attends, c'est pas tous les jours qu'il a un rencart dans les bois avec une jolie, l'Vebtomène ! J'pensais même que j'pourrais lui courir ma main sous l'jupon avant d'aller voir notre Baron, mais l'bon dieu nous a remis sur l'droit ch'min, bourdiu d'Arnulf de mes deux !
J'lui faisais confiance à Adye.... Ca avait pas du m'arriver souvent ça.............

Qu'est -ce que tu racontes comme conneries quand t'as bu Pamploulpe......

Je m'secouais la ciboule pour rev'nir à moi. Pis, sans trop réfléchir, c'est pas mon fort faut dire, j'me mis en branle.

Arnulf, il s'passe que ça va pisser l'sang dans pas longtemps. Pis les forces de l'ordre de la Teste, elles comptent les biquettes en attendant qu'ça s'passe.
Nous, on vient prévenir l'baron qu'un type du genre pas drôle avec une hache va v'nir visiter son château. Puis j'crois qu'il faut prévoir un tarif de group parc'qu'il s'ra pas tout seul le vilain...
Alors mieux vaut ne pas perdre trop de temps.

Je distribuais une brochette à chacun de mes compagnons et cherchait l'instrument adéquat à notre visite dans la malle de mon oncle... J'préférais ne pas arriver en pleine baston pour éviter la bagarre.
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Sam 29 Sep 2007 12:43 Sujet du message:

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Une averse tiède débuta dans le soir de Septembre

Je sentais bien que Vebtomène n'était pas absolument ravi de ma religieuse présence ici alors qu'il avait si bien réussi à attirer cette belle demoiselle nuitamment sous l'arbre.

Mais il avait une belle réputation ce Vebto... j'étais heureux qu'il n'ai pas listé ma belle dans sa liste de femmes à trousser, toujours çà.

Quand à cette histoire de baron ... mes vieux restes d'ex-Sergent de Police me dictaient de les suivre, ces deux là. Et puis, à trois on risquerait moins qu'à deux, même si je n'étais armé que du petit poignard trouvé sur ma porte la nuit dernière. J'avais aussi mon goupillon, à tout hasard !!

Je viens avec vous, si vous le voulez. Nous serons plus forts ensemble. Que nos armes et Aristote nous protègent !

Je pris la brochette que me tendait Vebto. Il lui restait un fond de gnôle, je lui pris aussi, j'avais besoin de çà. Boudiou qu'elle était forte ... je me sentis devenir gris ... Sentir la pluie comme un été anglois... entendre les notes d'une chanson lointaine ... sortir de derrière un bosquet .... espérer que la vie ne fut aussi longue ...devenir gris...





Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Sam 29 Sep 2007 13:45 Sujet du message:

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En courant Vésiada arriva chez Arnulf-iv. Il était tard et il pleuvait mais elle venait de sortir une tourte chaude aux poireaux et savait qu'il en raffolait, elle décida donc de lui faire visite surprise. Mais à sa chaumière, personne!
En réfléchissant un peu sur l'endroit où il pouvait être à cette heure ci, elle se dit "à l'église entrain de préparer son prochain prêche!?" Mais personne non plus!
Pas en taverne non plus!??
A partir de là, Vésiada commença à s'inquiéter et à errer dans les rues de la Teste en questionnant tous les gens qu'elle croisait mais aucun résultat:

"Excusez moi! Vous connaissez le diacre?? Vous l'avez croisé ce soir?? Je le cherche. Il est introuvable!"

Cela faisait bien une heure qu'elle marchait.
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Adelinda



Inscrit le: 14 Sep 2007
Localisation: Là où ses pas la mènent
Posté le: Sam 29 Sep 2007 15:13 Sujet du message:

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Sous le pin

Adye adressa un sourire poli à l'homme présenté sous le nom d'Arnulf.
Un diacre? Sacré Aristote, Il leur envoie un de ses représentants pour les aider. Si ils s'en sortent, faudra qu'elle pense à aller le remercier. Tiens, elle se rend compte qu'elle n'a point encore mis les pieds à l'église... Faudra y penser.

Adelinda, paysanne fraîchement nommée, et nouvelle tavernière au Loup des sables. se présenta-t-elle à son tour, un petit sourire sur les lèvres.

Veptomène expliqua alors la situation, tandis que la pluie commençait à tomber. Il ne manquait plus que cela...
Le diacre se décida à les accompagner. Pour les aider ou par désir de combattre? Bah après tout elle n'en avait cure. Des bras de plus n'étaient point à refuser. Surtout si, comme ils s'y attendaient fortement, le Jean-Jean serait accompagné d'amis.

Elle s'empara à son tour de la boisson, dont elle prit une bonne rasade. La vache, pas du p'tit lait! Elle sentit sa gorge lui brûler, tout en la réchauffant intérieurement. Repassant la bouteille à Machin, elle s'essuya la bouche du revers de la main puis répondit à Arnulf:

Vous êtes le bienvenu parmi nous, messire Arnulf^^

Elle n'osa ajouter qu'elle comptait plus sur ses armes que sur Aristote pour les protéger. Inutile de se mettre à dos le diacre tout de suite.

Elle s'empara de la brochette que Machin lui tendait, et regarda quelle autres armes il avait emportées.

L'estomac à présent plein, réchauffée par la gnôle, elle se sentait prête.

Il nous faut entrer à présent.

Elle se dirigea vers la grille, espérant ne pas avoir à l'escalader pour pénétrer à l'intérieur du château.

Un peu plus loin

Un paysan occupé à ramener ses bêtes dans leur enclos vit courrir une jeune femme aux boucles brunes dans tous les sens. Elle semblait perdue, ou cherchant quelqu'un.

Ben ma p'tite dame, zallez où comme ça? Vous cherchez le de diacre? lui demanda-t-il ayant entendu sa question. J'l'ai vu aller en direction du castel des Rastignac, vous l'trouverez p'têt ben là-bas. Vous tournez à droite pi c'est tout droit après. Mais arrêtez d'courrir comm' ça, vous allez vous épuiser.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeJeu 1 Mai - 0:09

Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Sam 29 Sep 2007 19:20 Sujet du message:

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A l'extèrieur:

Vésiada avait enfin croisé quelqu'un qui avait vu Arnulf!
Un paysan sympathique qui a eu très peur qu'elle lui fasse fuir ses bêtes à force de courir sur son terrain. Il avait vu Arnulf aller en direction du Castel des Rastignac.
Vésiada se dit elle même:

« Castel des Rastignac?? Pas des nobles ça??? Je ne connais pas beaucoup de noble moi et Arnie non plus d'ailleurs!
Pourquoi est ce qu'Arnulf irait voir des nobles? Un baptème à célébrer surement! Mais pourquoi ne m'en a t'il pas parlé?
Et surtout pourquoi était t'il accompagné d'une grande et belle dame m'a dit le paysan!??? »

Vésiada se mit à grommeler de colère. Elle n'était pas du genre jalouse mais être avec une dame à cette heure de la nuit, ce n'était pas convenable!! Surtout qu'il ne lui en avait jamais soufflé mot!

"Le gredin! Le fourbe! Il va voir ce qu'il va prendre quand je vais le retrouver! Et noble ou pas, je vais y rentrer dans ce château! Et là je lui dirais ma façon de penser! Pfffff!"

Elle pesta de colère, serra les poings, expira profondément, fit trembler ses petites narines et prit la direction conseillée, en faisant des grands pas:

« Alors à droite et après tout droit!!! »

Et voilà Vésiada partit en direction du Castel de Rastignac.

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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Sam 29 Sep 2007 20:55 Sujet du message:

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Les parfums des dernières fleurs d'été bordaient notre chemin. Soudain j'entendis un bruissement de feuilles derrière nous. Ce lieu devenait aussi fréquenté que la Halle les jours d'élection, décidément . Je me retournai vivement : ami ou ennemi ?

Vésiada ! Ici ! En plein danger ! Un parfum de drame emplit mon âme.


Vésiada ?

Mais que fais tu ici ? Ne nous suis pas, c'est beaucoup trop dangereux, vois tu nous allons inspecter ce qui se passe dans le chateau de ce sombre baron que l'on m'a décrit dans de bien inquiétants termes. Il fait nuit, tout est trempé, et il n'est point question ni de chanter ni de danser sous la pluie.

Je t'en conjure, retourne au village, va m'attendre au poste de police, tu y seras en sécurité. Je viens te retrouver dans l'heure.


Mon amour était là, s'exposait au danger
Et pour rien ne semblait prête à l'éviter.

La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles...





Le Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007

Posté le: Sam 29 Sep 2007 22:26 Sujet du message:

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Que de monde décidément, tant à l'intérieur qu'aux abords de cette demeure...
A l'intérieur, il n'a pas le sentiment soit qu'on soit à l'orée d'un combat. Le baron est dans une tour d'ivoire, les enjeux se tiennent aileurs.
Eudes a vu Manasses en compagnie d'une femme.
Pas une mijaurée du genre à geindre à la première goutte de sang. Une créature de l'ombre, comme lui. Mais en plus sauvage.
Il a entendu leurs étreintes.
S'li y a de l'amour, il y a un point faible.
Mais avec ces deux-là, rien de moins certain.
D'autres personnes arrivent.
Il s'attendait à des rires cruels et à ce qu'onfourbisse des armes.
Il a entendu des murmures. Beaucoup de voix de femmes.
En face, il n'y aura que des hommes puisque la nonne a quitté la bande. Elle n'était qu'un poids mort, mais qui avait un prix.
Ils sauront ne pas sousetimer les guerrières. Tous se battent pour Guilaume et pour la mémoire de Judith. Vengeance...
Tous se souviendront qu'une femme est dangereuse.
Il a dressé un plan des lieux, où subsistent certaines zones d'ombre.
Mais pour l'heure, l'ombre est son alliée. Il chemine en silence. Vers le camp. Trop d'informations à livrer à Guillaume; il lui faut prendre des risques...
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Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Dim 30 Sep 2007 14:41 Sujet du message: suspicion

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Au bout du chemin, elle aperçut enfin Arnulf accompagné de Vebtomène et d'une très belle dame qu'elle ne connaissait pas.
Elle pressa le pas pour arriver à leur hauteurs. Vésiada rumina en elle même:
“S'il croit s'en sortir ainsi, je vais lui dire le fond de ma pensée!”
Arnulf se retourna et lui dit:

Citation:
Vésiada ?

Mais que fais tu ici ? Ne nous suis pas, c'est beaucoup trop dangereux, vois tu nous allons inspecter ce qui se passe dans le chateau de ce sombre baron que l'on m'a décrit dans de bien inquiétants termes. Il fait nuit, tout est trempé, et il n'est point question ni de chanter ni de danser sous la pluie.

Je t'en conjure, retourne au village, va m'attendre au poste de police, tu y seras en sécurité. Je viens te retrouver dans l'heure.



Tout à coup, n'en pouvant plus d'entendre des arguments aussi peu crédible, elle se mit à hurler:

“Ah! Bon dangereux??? Je ne vois aucun danger pourtant ici!??
Le baron?? En tant que diacre c'est votre rôle de vous occupez de ce qui se passe dans ce château??
Et cette belle dame brune qui vous accompagne, elle n'est pas en danger, ELLE??
Ecoutez je trouve pitoyable que vous essayez de nier l'évidence! Je ne suis pas la dernière des idiotes non plus!!? Si vous voulez courir plusieurs lièvres à la fois, bien mal vous en prend!
Et arrêtez de me tutoyer s'il vous plait!
Et vous voulez que j'aille où? Au poste de police? Pfffff!
Puisque vous voulez tant vous débarrassez de moi et bien je m'en vais! Je vous laisse à vos nouvelles amours!”

Sur ces dernières paroles, bouleversée, Vésiada sentit les larmes lui monter et ne voulu pas donner la satisfaction à Arnulf de pleurer devant lui. Elle lui tourna rapidement le dos et fit demi tour, en courant, en direction du village, en se répétant:

"Oh! Aristote faites qu'on ne m'y reprenne plus dans les jeux de l'amour! Ca n'est pas fait pour moi! Arnie! Et moi qui vous faisais confiance!"
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Adelinda



Inscrit le: 14 Sep 2007
Localisation: Là où ses pas la mènent
Posté le: Dim 30 Sep 2007 15:26 Sujet du message:

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Adye se retourna en entendant une personne de plus arriver. Pas de martellement de sabot, probablement pas un ennemi. La jeune femme se retourna et aperçut alors une autre femme aux cheveux noirs.
Avant qu'elle n'ait eu le temps de dire quoique ce soit, le sieur Arnulf lui tenait discours. Une des paroles lui fit froncer les sourcils. Alors il avait entendu parler de ce baron. Et dans des termes inquiétants. Il allait falloir qu'ils en parlent...

Mais alors qu'elle pensait que la nouvelle venue allait rebrousser chemin, elle eut la surprise de la voir se tromper énormément. Pensait-elle vraiment que son aimé et elle se comptaient fleurette? Avec Machin à leur côté? Etrange pensée...

Elle préféra laisser Arnulf s'occuper de calmer cette femme et reporta son attention sur les grilles du château. Pourvu qu'elle n'ait pas alerté quelqu'un à hurler de la sorte...

Elle attendit que Arnulf revienne auprès d'eux, pour lui demander ce qu'il avait entendu dire sur ce baron. Elle commença à se demander dans quoi elle avait mis les pieds, entraînant à sa suite ces hommes... Oui, elle devait être barge...
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Dim 30 Sep 2007 15:28 Sujet du message:

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La voilà repartie ...

mais du côté du village, au moins serait elle en sécurité là bas. Je lui expliquerait tout dès mon retour, j'ai confiance en elle , elle comprendra ...

Je rajustai mon couteau, mon goupillon :

Nous y allons, les amis ? Et que cherchez vous exactement en ce castel ?
_________________





Adelinda



Inscrit le: 14 Sep 2007
Localisation: Là où ses pas la mènent
Posté le: Dim 30 Sep 2007 15:39 Sujet du message:

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Le diacre proposait d'y aller. Adye voulait déjà savoir une chose.

Attendez messire Arnulf. demanda-t-elle avant d'aller vers le château. Vous avez dit avoir entendu des rumeurs sur ce baron. Pourriez-vous nous les rapporter? J'aimerais savoir où nous mettons les pieds. Il est préférable de savoir à quoi nous en tenir avant de nous jeter dans la gueule du loup...

Oui, cette histoire commençait vraiment à lui déplaire. Donc le Jean-Jean et ses amis étaient des mercenaires, et ce baron aurait mauvaise réputation... Inquiétant tout cela. Attendons les explications...
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeJeu 1 Mai - 0:12

Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Dim 30 Sep 2007 17:52 Sujet du message:

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Le baron avait demandé à son intendant de former des patrouilles pour surveiller les environs.
Il avait repris son verre d'Armagnac le savourant avec délice, lorsque l'on frappe à la porte.

ENTREZ

Deux hommes de son intendant font irruption traînant avec eux une jeune femme.

Seigneur nous avons surpris celle ci à traîner autour du château, elle fouinait pour sur.
Elle nous dis s'appeler Vesiada et jure ses grands dieux du contraire, mais nous on a préféré vous l'amener.

Un fin sourire mauvais se dessine sur les lèvres du Baron, il regarde la jeune femme de haut en bas , d'un oeil connaisseur.

Joli capture , vous aurez chacun 10 écus de plus pour cela. Laissez la moi et retournez voir si elle était bien seule.
Je vais m'occuper de faire chanter ce joli merle.

En pouffant les deux soudards quittent la pièce.

Alors demoiselle, comme cela on m'espionne, savez vous que cela est fort vilain.

La jeune femme fait un pas vers la porte, il lui barre le passage.

Allons allons tu ne va pas me quitter si vite toi, j'ai bien des choses à apprendre de toi avant jolie pucelle.

Il insiste sur le dernier mot avant d'éclater d'un rire gras.




Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Dim 30 Sep 2007 19:12 Sujet du message: capture au château

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Bouleversée d'avoir trouvé Arnulf en compagnie d'une autre dame, Vésiada courrait en direction du village lorsqu'elle trébucha et tomba à terre. Deux hommes surgirent de l'ombre en s'interposant pour qu'elle ne se relève pas.

L'un d'eux mit la main sur la bouche de Vésiada en la tenant fermement et en l'interrogeant sur ses intentions. Elle ne put que répondre la vérité qu'elle se nommait Vésiada et qu'elle était légumière! Elle n'eut pas l'occasion de répondre davantage, que l'autre homme la baillonnait déjà!

Comme un vulgaire sac de foin, elle fut portée sur le dos et le corps tremblant fut amenée au château. Elle ne distinguait pas les hommes qui l'avait emmené, trop terrorisée d'avoir été capturé et confondu avec une autre sans doute!
Elle se rappela les paroles d'Arnulf qui l'avait mise en garde d'un potentiel danger. Elle commençait juste à réaliser qu'Arnulf avait peut-être raison et qu'il ne lui avait pas menti sur les raisons de sa présence.

Déposée dans une salle du château, elle se dit qu'elle allait enfin pouvoir s'expliquer mais elle eut beau se débattre et crier au scandale, rien n'y fit.
Un homme l'empoigna par les cheveux et la traina jusque dans une pièce où se tenait un homme barbu. Les deux hommes sortirent juste après que le barbu leur promis des écus.
Et avec un air arrogant, ce barbu lui dit:

“Alors demoiselle, comme cela on m'espionne, savez vous que cela est fort vilain.”

Vésiada tenta de quitter la pièce mais le barbu barra la porte de toute sa stature.
L'homme lui rajouta:

“Allons allons tu ne va pas me quitter si vite toi, j'ai bien des choses à apprendre de toi avant jolie pucelle.”

Il venait de l'appeler pucelle. Quel grossier personnage! se dit Vésiada.
Pensant s'échapper par la fenêtre, elle se souvint qu'elle avait été trainée sur au moins 3 étages avant d'arriver dans cette pièce. Elle ne pouvait donc pas raisonnablement se jeter d'aussi haut.
Un vif esprit de malice lui donna l'idée d'aller dans le sens du barbu. Vésiada sentit qu'elle perdrait son temps à le convaincre en lui racontant toute la vérité. Elle devait lui inventait un beau mensonge qui le mettrait en confiance et à la première occasion s'enfuir.
Ses yeux verts se mirent à briller d'un vif éclat d'ingéniosité et elle lui dit de sa voix la plus douce avec un sourire feinté:

“Messire, en fait vous êtes dans le vrai si je puis dire à une exception près. En fait ce soir j'étais en taverne avec quelques amis lorsque j'ai entendu des hommes comploter!
Ces hommes complotaient contre le baron de ce château alors par devoir pour la noblesse de notre royaume, j'ai immédiatement décidé de venir l'en avertir et me voici!
Quand j'ai été faite captive, j'ai cru que c'était ces mêmes hommes qui voulaient m'empêcher de venir prévenir le baron.
D'ailleurs pourrais je m'entretenir avec lui? C'est de la plus haute importance! J'ai des révélations à faire et je ne les ferais qu'à lui! Pouvez vous lui dire que je suis là s'il vous plait?"

Vésiada espérait avoir radoucit le barbu.
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Dim 30 Sep 2007 19:45 Sujet du message:

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A proximité du mur d'enceinte


Adye ,

Je ne sais guère de choses sur ce baron. On dit juste qu'il a des pratiques fort pécheresses, c'est pourquoi je m'inquiète de ses agissements, je m'inquiète pour la jeune fille hagarde vue tout à l'heure, et pourquoi je ne veux pas que Vésiada nous acompagne. Vous-même vous prenez des risques, il serait plus prudent de laisser Vebtomène et moi seuls.

Je vous laisse y réfléchir, et discuter avec votre ami Vebto. Pour ma part, je vais faire le tour du mur d'enceinte pour chercher s'il n'y a pas une entrée plus discrète que cette grille juste en face de la porte principale. Je suis de retour dans 10 minutes.

Euh ...

Si toutefois je n'étais pas de retour rapidement, ne tentez rien vous deux, rentrez immédiatement au village, allez chercher Brisenuque, il saura trouver les renforts pour me délivrer. Prévenez aussi Pictavius, le Vidame à l'Archevêche de Bordeaux, par pigeon, il pourra peut-etre aider.
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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Dim 30 Sep 2007 20:07 Sujet du message:

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Grâce aux bons soins de Fanchon, Cassandre avait eu droit à un bon bain aux huiles parfumés, une robe de son ancienne maîtresse, et sa longue chevelure dorée enduite d'une crème et brossée jusqu'à ce qu'ele brille.

Soeur Cassandre ne ressemblait plus du tout à une nonne, mais plutôt à une jeune mariée que l'on mène vers sa nuit de noces. Fanchon savait que le baron ne sauterait pas dès le soir même sur sa cousine mais la servante s'amusait de savoir combien de temps il tiendrait. Et elle espérait bien en lui mettant la nonne en pâture, sauvée sa petite Marion.

Cassandre descendit donc de sa chambre dans le donjon du château, vers la grande salle où son cousin l'attendait. Elle frappa à la porte et entra dans la pièce, étant de fait la maîtresse de maison. Dès le lendemain, elle devrait prendre toute la domesticité en mains et surtout faire connaissance avec les quatre petites filles qu'elle voulait sauver.

"Bonsoir mon cousin..."
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Adelinda



Inscrit le: 14 Sep 2007
Localisation: Là où ses pas la mènent
Posté le: Dim 30 Sep 2007 20:22 Sujet du message:

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A proximité du mur d'enceinte

Adye écoutait avec attention ce que disait Arnulf. Elle repensa à la jeune fille rencontrée dans les bureaux de la maréchaussée. Se pourrait-il qu'il parle de cette femme? Fort probable, elle allait jusqu'au château.

Elle fronça des sourcils lorsqu'il arriva au passage de sa condition féminine. Il était absolument hors de question qu'elle les laisse pénétrer à l'intérieur en la laissant attendre dehors. Surtout que c'était par sa faute que Machin était là. Elle n'allait pas avoir le culot de les abandonner.

Non, je viens avec vous. C'est moi qui ai voulu venir jusqu'ici, je ne vais point faire marche arrière parce que ça sent le danger. Je le savais fort bien en voulant me rendre jusqu'au château. Et si vous craignez pour ma vie, je sais aussi bien me défendre que vous.
Et il est hors de question que nous vous laissions y aller seul. Je vous accompagne. A deux nous aurons plus de chances de réchapper aux gardes que vous seul.
Veptomène, fit-elle en se retournant sur lui, ce sera à toi d'aller chercher Brisenuque et de prévenir Pictavius, s'il nous arrive malheur.

Sans attendre de réponse, elle commença à longer le mur d'enceinte, à la recherche d'une ouverture pouvant les laisser entrer dans la demeure du baron...
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Vebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007

Posté le: Lun 01 Oct 2007 14:31 Sujet du message:

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Le repas était parfait ! Les cuisses de matou, cuisinées quelques jours avant, avaient faisandé dans ma gibecière pendant une semaine, à côté d'un bouquet de sauge.
"Comment un gars qui a d'la sauge dans son jardin pourrait-il mourir ?" disait l'proverbe du coin. P'tête ben que c'est ça qui allait m'sauver devant l'Jean-Jean ?
Pis on avait arrosé ça avec une vinasse, un vieux rouge qu'j'avais trouvé dans la malle à outils d'mon oncle que j'me trimballais depuis le village, en espérant me dégoter une arme !
En ouvrant l'coffre, j'avais été quelque peu surpris...

Ben dis donc, j'crois qu'j'ai trouvé la cachette à boire de c'bon vieux Tancrède ! Hihi...

La malle comptait une dizaine de bouteilles, du pinard pour la plupart, emballées soigneusement dans des étuis de cuirs. Pis y'avait qu'un seul outil pour me battre.... un ouvre bouteille !
J'commençais la bagarre, en entendant Arnulf renvoyer une jolie pécheresse qui avait envie de s'faire absoudre le popotin.

Il fait nuit, tout est trempé, et il n'est point question ni de chanter ni de danser sous la pluie.

Le bouchon se cassait à l'intérieur du goulot, c'était mauvais signe. La première gorgée, bien qu'un peu aigre, m'indiquait qu'il y avait encore de l'alcool dans c'te bouteille.
J'avais désserré l'noeud d'la corde qui tenait mes braies, assis au pied du pin à deux têtes pour me protéger d'la drache... et pourquoi pas chanter sous la pluie d'abord ?

Au moment, où j'entamais le s'cond litre, j'comprenais plus de quoi y causaient mes compagnons... ben c'est vrai quoi, on était v'nu voir le baron pour le prévenir qu'Jean-Jean allait lui tailler les oreilles pis on aurait dit que l'diacre et la rouquine tentaient de l'surprendre dans son sommeil pour lui faire avaler sa langue. J'marmonnais dans l'goulot en r'gardant la cime du pin à deux têtes.

Deux têtes... ... hi...... zavez tellement envie d'goûter l'sang ? Préférez pas l'rouge ? Hihips... Deux têtes, oui.... mais encore faut-il qu'elles soient bien faites. Moi, en tous les cas, j'suis fait ! Hahi...

L'arbre balançait au vent, l'air était chaud malgré la petite pluie, pis ma panse était pleine. J'me demande si je ne me suis pas assoupi à c'moment là.

Veptomène, ce sera à toi d'aller chercher Brisenuque et de prévenir Pictavius, s'il nous arrive malheur.

Arnulf et Adelinda se sont éloignés sans se rendre compte que j'avais les yeux fermés.
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Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Lun 01 Oct 2007 16:00 Sujet du message:

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Les yeux virent au noir il s'approche de la jeune femme lui saisit rudement le poignet.

Pour qui me prend tu jeune pucelle? Crois tu que les serviteurs m'appellent seigneur pour me faire plaisir.
Tu va rabattre ton caquet et plus vite que cela sinon je t'assure que ton pucelage ne fera pas long feu.

Il accentue la pression sur le poignet, lui faisant ainsi comprendre que ce ne sont pas vains mots. La jeune femme laisse échapper un petit cri de douleur.

Que des hommes me cherchent la belle affaire, c'est tout ce que tu à a m'apprendre, pourquoi crois tu que le château est sur le pied de guerre, pour chasser le canard.
Me prend tu pour un sot que de tenter de me faire gober pareille fadaise?

Mais tu à bien fait de venir, je sens que ta visite va me plaire au plus haut point.

Il éclate de rire soudain.

Par devoir disait tu , oui excellent idée tu va devoir...............

On frappe à la port et sans qu'il ait le temps de répondre sa jeune cousine entre dans la pièce.

Bonjour mon cousin.

Regardant la jeune femme un fin sourire aux lèvres.

Nous n'en avons pas finis tous les deux, nous sommes amenés à nous revoir.

Puis appelant ses hommes .

Enfermez cette espionne dans une geôle pour l'instant qu'elle réfléchisse .

La jeune fille tente de protester.

Si elle l'ouvre ballonner là.

Pendant que les deux ruffians emmène sans ménagement la jeune femme un sourire mauvais aux lèvres, il se tourne vers Cassandre.

Pardonnez moi ma cousine, mais avec ce bâtard de Guillaume et ses hommes ,nous sommes obligé de prendre milles précautions.
Celle ci me semble une espionne, mais je saurais la faire parler. La faire crier même se dit il en lui même.

Mais dînons si vous le voulez bien, racontez moi tout par le détail que je sache à quoi m'attendre de ce chien galeux

Il sonne pour qu'on leur apporte le souper.




*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Lun 01 Oct 2007 19:07 Sujet du message:

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Cassandre sourit à son cousin et prend place en face de lui devant un dîner à faire pâlir les mailleures tables.

"Il est vrai, mon cousin, que mon aventure est peu commune pour une nonne. A peine étais je sortie du couvent, qu'à la première veillée, ce bandit et ses hommes nous sont tombés dessus. Ils ont massacré vos gens avant de prendre votre butin et ma personne."

La jeune femme fit une pause, se servant une gorgée du vin de pays qu'on venait de servir.

"Si vous saviez ce que j'ai dû endurer. Les humiliations, les coups..."

Les yeux de la nonne s'embuèrent.

"Il m'est encore difficile d'en parler. Mon cousin, puis-je vous demander ce qui est advenu de cette fameuse Judith, pour laquelle j'ai été enlevée ?"
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeMer 28 Mai - 0:27

Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Lun 01 Oct 2007 20:43 Sujet du message:

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Il a demandé à ce que le repas soit somptueux pour fêter le retour de sa cousine, les cuisinières connaissant sa promptitude à châtier, avaient fait en sorte que tout soit parfait.

Un sourcil se lève quand la jeune femme évoque les maltraitantes, il pose sa main sur celle de la jeune femme.

Ma pauvre cousine, si j'avais prévu que ces gueux s'en prenne à une none, je serais venu en personne pour les faire regretter d'être nés.

La main de la jeune femme est douce.

Mais maintenant vous voilà bien à l'abri ici, j'ai pris mes dispositions, ce bâtard de Guillaume peut venir , nous l'attendons de pieds ferme.
Allons ma douce cousine sécher ces larmes, je vous promet que je m'emploierais au mieux à vous faire oublier tous ces tourments.

Cette Judith est morte ,dans l'échauffourée qui a opposé mes hommes a certains des membres de cette bande.
Je le regrette mais elle a voulut se défendre et un de mes hommes l'a tué. Je l'ai fait fouetté et renvoyé pour cela.

Il vide son verre , le vin est délicieux ,comme le repas et comme sa cousine.




*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Lun 01 Oct 2007 21:21 Sujet du message:

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Lorsque le Baron posa sa main sur la sienne, elle frémit. La légère caresse qu'il fit se voulait réconfortante en apparence, pourtant elle crut y lire autre chose. Un instinct plus bestial, comme si elle était passée des mains d'un bandit dans celle d'un autre.

Il lui parle de Judith et elle sait qu'il a menti. A Guillaume, lorsqu'il lui a écrit comme le bandit en prétendant qu'il l'avait souillée. Ou maintenant alors qu'il la regarde dans le yeux pour lui avouer que la jeune femme est seulement morte dans une rixe.

De son cousin ou de Guillaume elle ne sait lequel est le pire. Judith en est morte, elle fut prisonnière et quatre enfants risquent leur vie. C'était les petites filles qu'elle voulait sauver.

"Mon cher cousin, lui dit elle en souriant, au couvent on apprend si bien l'hypocrisie, comme je suis là essentiellement pour vos filles, j'espère les rencontrer dès ce soir."

Du coin de l'oeil, elle voit Fanchon qui tremble. La nonne se demande un instant ce qu'il lui prend, avant de reporter toute son attention sur son cousin.
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Lun 01 Oct 2007 21:40 Sujet du message:

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En cet endroit la branche du vieux châtaigner surplombait le mur d'enceinte. J'étais monté, cherchant à reconnaître les lieux et trouver le chemin discret qu'il nous fallait, à Adelinda et moi, pour pénétrer le castel.

Il semblait y avoir forte animation à l'intérieur, une ambiance de ripaille dont les échos nous parvenaient. Un fumet de festin accompagnait ces éclats ... Simple fête familiale ? Bacchanale décadente ? Nul ne pouvait déceler.

La lumière d'une torche apparut tout en bas, par un soupirail. Dans la danse de ses lueurs je crus ... fugitivement... La voir. Trop vite la porte de cette cave se referma, et le noir revint.

Etait-ce elle ? Impossible, il y a à peine une demi-heure elle repartait vers le village. Et si elle était revenue sur ses pas ? Elle aurait au moins retrouvé Vebtomène, elle aurait attendu avec lui qu'ils reviennent. Si elle avait été alors enlevée avec Vebtomène ? On aurait entendu un combat, du fracas.

Mais tout de même ... cette silhouette entrevue, cette taille, cette chevelure si tellement Elle ... et tout de même, elle n'était pas loin, tout à l'heure ... Je ne peux pas partir dans ce doute, hallucination ou révélation, je ne peux qu'aller me rendre compte.

Adelinda, j'ai cru voir une figure connue par ce soupirail. Je crains que ce ne soit même ma douce, que vous avez vue tout à l'heure. Je n'en suis pas certain, mais le doute est trop fort. Je vais sauter, traverser ce potager et vérifier. Je ne vous demande pas de me suivre, au contraire, il est sans doute préférable que vous restiez ici.


Sans attendre sa réponse, je sautai, me tapis, écoutai : pas de bruit. Je me mis à courir vers le soupirail, courant à perdre haleine à travers poireaux et choux pommés ...
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Adelinda



Inscrit le: 14 Sep 2007
Localisation: Là où ses pas la mènent
Posté le: Mar 02 Oct 2007 00:23 Sujet du message:

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Le sieur Arnulf l'avait vite rejointe. A présent ils cherchaient un endroit pour pénétrer à l'intérieur.
Adye s'en voulait un peu d'avoir laissé Machin derrière eux. Pourvu qu'il ne lui arrive rien. Mais il devait être plus en sécurité sous le pin qu'eux deux...

Le diacre était monté sur un arbre, Adye attendait qu'il dise ce qu'il voyait, à l'abri de la pluie sous le châtaigner. Elle commençait à se demander pourquoi ils n'étaient pas passsés tout simplement par l'entrée principale. Après tout, ils étaient là pour prévenir le baron, pas pour chercher querelle...

Peu de temps passa, et Arnulf descendit pour lui murmurer quelque chose. Adye ouvrit de grands yeux, étonnée de savoir la jeune fille apperçue il y avait peu de temps dans le castel.

Que ferait-elle en ces lieux? chuchotta-t-elle à son tour.

Il était étonnant que ce soit réellement elle. Elle avait pris la direction opposée... Mais dans le doute...

Très bien, je vous attends céant. Mais dépêchez-vous.

La patience n'était point son fort. Mais elle resterait ici sans bouger, au cas où il se ferait surprendre. Alors ce serait à elle de l'aider.
Montant à son tour dans l'arbre, s'aidant des branches et atteignant celle qui avait abrité le diacre, elle retira lentement son épée courte de son fourreau, et suivit du regard Arnulf courrir vers le soupirail.

Mais une chose l'inquiétait. Si c'était réellement sa douce amie, que faisait-elle en ces lieux, et surtout dans les bas fonds du castel...
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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Mar 02 Oct 2007 10:44 Sujet du message:

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Jean-jean avait une envie de massacre. Lui aussi il avait Judith à venger. Il se souvenait de nuits torrides dans les bras de la belle lorsque Guillaume était au combat.

Les abords du château. Jean-jean entendit une patrouille et l'instant d'après homme et monture étaient dans les fourrés. Il ne fallut qu'une seconde au guerrier pour identifier les quatre soldats, prendre les deux dagues dans ses bottes et en armer ses poings.

Traits sifflants dans la nuit et les deux premiers soldats avaient la gorge transpercée. Le temps que les deux autres ne réagissent, Jean-jean avait saisi sa hache et se trouvait en face d'eux.

Le premier leva son épée. Jean-jean bloqua de sa hache comme son pied s'écrasait sur la poitrine du second. D'un mouvement ample il dégagea sa hache et l'instant d'après elle fendait le crâne du premier soldat.

Le deuxième n'eut que le temps de se relever pour voir sa main tranchée. L'homme hurlait comme Jean-jean se pencha sur lui :

"Si t'arrives à atteindre le château avant d'être vidé comme un cochon, tu diras au baron qu'c'est pour Judith."

Coup de poing dans la machoire pour l'étourdir, et Jean-jean reprend ses armes et fonce vers le château. Il ne sait encore s'il va y entrer, lorsqu'il voit un pied dépasser d'un arbre. Une jambe de femme pensa t il avant de tirer brutalement desus et de voir une forme féminine tomber à ses pieds.

"La tavernière !"
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Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Mar 02 Oct 2007 12:07 Sujet du message:

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Ils échangent aimablement , en profitant de l'excellent repas. Son humeur est devenue joyeuse , surtout en pensant à la tendre pucelle qui attend dans les geôles.

comme je suis là essentiellement pour vos filles, j'espère les rencontrer dès ce soir.

Je ne sais chére cousine si elle ne dorment pas déjà, mais cela ne presse pas finissons tranquillement cet excellent repas, vous pourrez les voir dés demain matin.

Fanchon

Il se tourne vers la servante, remarque de légers tremblement . Il la questionnera plus tard, ce comportement n'ai pas habituel chez elle.

Dés demain ma cousine prendra la responsabilité de mes filles, tu en informera tout le monde.
De plus désormais je veut qu'on lui marque le même respect qu'a moi même.
Je ne tolérerais aucun écart.

Voilà ma chére cousine, demain vous prendrez vos nouvelles fonction auprès de mes filles, je suis sur que vous saurez les éduquer au mieux.

Posant à nouveaux sa main sur le bras de la jeune femme.

Un autre verre de vin vous serait il agréable?
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeMer 28 Mai - 0:29

*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 02 Oct 2007 14:27 Sujet du message:

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"Je vous remercie mon cousin mais je risque d'être ivre. N'oubliez que malgré ma vêture je suis une nonne."

Soeur Cassandre rougit en songeant que si elle parvenait un jour à rentrer en son couvent elle aurait de nombreux pêchés à confesser. Trop surement pour l'âme d'une nonne. Enfin elle n'avais jamais eu la vocation...

"Mon cousin, je suis honorée de vos attentions. Je suis de votre parentèle, la branche la plus pauvre et vous me traitez en reine. Je ne suis point habituée."

Cassandre commence à se lever.

"Me permettez vous de me retirer dans une chambre ? Je suis lasse de toutes ces journées de chevauchés et des traitements que j'ai dû subir."
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Adelinda



Inscrit le: 14 Sep 2007
Localisation: Là où ses pas la mènent
Posté le: Mar 02 Oct 2007 14:43 Sujet du message:

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Ne perdant pas de vue Arnulf qui s'approchait du soupirail, Adye se demandait dans quel pétrin elle s'était fourrée. Tout ça pour vouloir aider un homme. Qu'elle ne connaissait en plus ni d'eve ni d'adam! Sa bonté la perdra un jour...
Elle se souvint du balourd qui avait parlé des petites filles du baron. C'était plus elles qu'elle voulait protéger. Pour elle les nobles étaient tous des hypocrites, qui se montraient sous un bon visage et qui cachaient de noirs desseins.
Mais qu'on ne s'en prenne pas aux enfants! Et si des brigands voulaient attaquer le castel, il y avait de grandes chances pour que femmes et enfants soient de la partie. Barbarie! Souvent ce sont les innocents qui patissent des actes de cruauté des autres.

Du bruit provenant de sa gauche lui fit tourner la tête. Un combat se tenait non loin d'elle, mais pas assez près pour pouvoir apercevoir quelque chose.
Hum... Le baron devait sûrement s'attendre à avoir de la visite... Avec un peu de chance leur venue pour le prévenir ne servirait à rien...
Bah, ils verraient bien. Au pire ils repartiraient comme ils étaient venus.

Elle reporta son attention à l'endroit où était Arnulf, et tendit le cou pour mieux voir. Mais alors qu'elle se repositionnait sur la branche, elle sentit une main s'emparer de son mollet et se retrouva aux pieds de son "agresseur" avant même d'avoir compris quoique ce soit.

Aoutch!

Elle releva les yeux et eut la désagréable vision du colosse de l'auberge, ce qui lui fit oublier la douleur de son postérieur. Un frisson lui parcourut l'échine alors qu'elle repensait à ce qui s'y était passé.
Réfléchissant à toute vitesse, profitant de la seconde où il la reconnut, elle se remit sur ses pieds en un rien de temps, et mena la pointe de son épée courte juste sous sa gorge. Il fallait qu'elle s'éloigne de cet individu... Pourtant à le regarder, d'autres images semblables à celles qu'elle avait eues à l'auberge lui revinrent en tête. Ces personnes sans visage... Qui était-il pour faire émerger en elle des souvenirs cachés dans sa mémoire?

Comme on se retrouve... fit-elle en essayant de cacher le trouble qui l'habitait. Alors vous avez trouvé le castel du baron de la rase tignasse à ce que je vois. Que venez-vous faire céant?

Elle pensa au diacre qui ne devait plus tarder à revenir. Il fallait qu'elle gagne du temps... Tout en sachant que si la jeune femme qu'il avait apperçue était bien celle qu'il pensait, il allait falloir pénétrer à l'intérieur... Bon sang, dans quel pétrin s'était-elle fourrée!
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Mar 02 Oct 2007 15:34 Sujet du message:

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Je courais, au plus vite .

Un hurlement de douleur avait déchiré la nuit, non loin de l'endroit où j'avais laissé Vebtomène. Vebto ... Une sueur froide me prit, ruissela dans mon dos, se mêmant à la transpiration de ma course . Nuit d'horreur.

Me voilà à quelques pas du soupirail... J'allais appeller, mais ... si ce n'était pas Vésiada ? N'étais-je pas en train de dénoncer ma présence en appellant ? Rester silencieux plutôt, essayer d'en savoir plus.

Je calme ma respiration, tressaillant encore au souvenir du hurlement. Mon couteau était toujours là, mon goupillon aussi... Très brève prière à Christos pour qu'il protège la victime, quelle qu'elle soit.

Soudain un bruit de chute venant du châtaigner, et un cri de surprise d'Adelinda ! Mon coeur bat la chamade. Tout cela sent bien mauvais, mon garçon... Repartir au plus vite, mais d'abord, prendre un instant pour enfin savoir qui est dans ce bas-fonds.

Je fais les derniers pas qui me séparent du soupirail aussi doucement que possible... le gravier crisse sous mes pas... je m'accroupis , et écoute ... on entend comme un grattement sur du métal ...


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Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Mar 02 Oct 2007 17:42 Sujet du message:

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Mais bien sur ma cousine, même si ce moment en votre présence est parfaitement délicieux, je ne voudrais vous imposer de le poursuivre si vous avez besoin d'un sommeil réparateur.

Fanchon va vous mener à votre chambre.
Je suis bien aise de vous savoir ici en sécurité.
Je suis sur que mes filles seront en de bonnes mains.

Il se lève , s'approche d'elle, tire la chaise pour l'aider à se lever. S'empare de sa main pour y déposer un baiser, bien plus appuyé que la situation ne le requiert.


Je vous souhaite la bonne nuit ma cousine.

Déjà il se demande ce qu'il va faire, demander à ses hommes de lui ramener la jeune fille, ou aller directement dans les geoles.
La seconde idée lui plait bien mieux, il attend que sa cousine regagne ses appartements ensuite il ira s'amuser quelques peu.




Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Mar 02 Oct 2007 20:35 Sujet du message:

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Pointe de lame contre sa gorge, cette petite avait du cran, et surtout des gestes assurés, qui n'allaient guère avec son poste de tavernière.

"Joli coup, fillette."

L'instant d'après il allongeait l'une de ses longues jambes dans les tibias de la belle. Il aurait pu briser les os, mais elle l'amusait avec son regard de flamme et son cran à tout épreuve, elle lui rappelait...

"Debout gamine"

Il la prit rudement par les épaules, la remit sur ses pieds et plongea son regard dans celui de la jeune fille, éclairée seulement de la faible lueur de la lune.
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Fanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007

Posté le: Mar 02 Oct 2007 21:09 Sujet du message:

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Fanchon conduisait la cousine à sa chambre.

La servante était perplexe. Que le Baron montre tant d'égards, trop même pour sa cousine devrait soulager la servante mais au fond d'elle il n'en était rien.

Depuis des années, elle était la favorite de son bourreau. Elle l'aimait et le détestait à la fois, et elle n'avait qu'à regarder la nonne pour savoir que celle ci la détrônerait. Fanchon n'aurait surement alors plus que les coups sans plus connaître la douceur de quelques nuits quand il n'était pas brutal.

"Dame Cassandre, voici vos appart'ments. C'est la plus belle chambre du château après cel'du baron. Les p'tites sont à l'étage au dessus."

Déjà Fanchon laissait celle qu'elle voyait d'un mauvais oeil songeant à se protéger elle et sa petite Marion.




Adelinda



Inscrit le: 14 Sep 2007
Localisation: Là où ses pas la mènent
Posté le: Mar 02 Oct 2007 23:36 Sujet du message:

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Lame pointée sur la gorge du géant, la main qui tremblait peu, Adye essayait de maîtriser ses émotions.
Ils cherchaient un moyen d'entrer dans ce castel, peut-être que ce Jean-Jean pourrait leurs servir finalement...

Mais alors qu'elle ne s'y attendait pas, elle se retrouva de nouveau le derrière sur le sol, le géant la toisant de haut. Ses jambes lui faisaient un mal de chien, mais sa fierté avait pris un coup plus grand encore. Comment avait-elle pu se faire avoir de la sorte?!
Furax, elle releva ses yeux bleux sur le colosse d'un mouvement vif. La rage se lisait dans ses prunelles. Il l'avait appelée gamine!! C'était la deuxième fois qu'on la traitait d'enfant!
Même si elle avait oublié son passé, une chose pour elle était certaine, c'était qu'elle était tout sauf une gamine!

Avant même qu'elle ait eu le temps de répliquer quoique ce soit, ou même de se remettre sur ses jambes que Jean-Jean la prit par les épaules pour la relever. Ses doigts comprimèrent sa chair, arrachant à la jeune fille une grimace de douleur, qu'elle réprima aussitôt.
Sa lame restée à terre, elle était à la merci du mercenaire. Ce qui n'était pas pour la réjouire... Et Arnulf qui ne revenait pas...
Jean-jean avait plongé son regard dans le sien, comme y cherchant quelque chose. Elle ne détournait pas le sien. Curieusement, elle n'avait pas autant peur de lui qu'elle l'aurait cru. Elle éprouvait un sentiment de malaise plutôt... Et ces visages qu'il lui faisait naître en son esprit...

Quelques secondes passèrent, trois, quatre, peut-être plus, sans entendre le brouhaha qui venait jusqu'à eux. Puis elle essaya de se dégager de son étreinte.

Lachez-moi! Ecoutez, vous allez jusqu'au château, je veux y aller aussi. Du haut de l'arbre j'ai pu voir une brêche où l'on pourrait passer.

A présent il était trop tard pour prévenir le baron de l'arrivée du colosse... Mais si elle y entrait tout de même, elle pourrait essayer de trouver cette femme que le diacre avait cru reconnaître, et qui sait, empêcher les filles du noble d'être menacées...Elle préféra ne pas parler d'Arnulf. Sait-on jamais ce qui pouvait arriver...
_________________




arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Mer 03 Oct 2007 11:56 Sujet du message:

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... Le grattement métallique s'est interrompu ... Appeller ou pas ?


Je sens soudain monter le parfum familier de Dame Chasnel, celui que j'avais rapporté de Paris cet été à l'attention de celle qui n'était alors que ma collègue ... C'était bien Elle, celée dans ce bas fonds !

Vésiada !

Tu es là ?
Tu m'entends ?
Tu n'es pas blessée au moins ?
_________________





Vebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007

Posté le: Mer 03 Oct 2007 12:17 Sujet du message:

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Soudainement, brusquement, tout à coup, en sursaut, d'un bond, c'est fou l'effet que ça fait de sortir d'un joli rêve par un cri !
J'avais encore les braies tendues à l'entrejambe debout contre le pin en cherchant du regard de quoi me défendre. J'trouvais de suite de quoi me détendre, une lampée du litron pour la peine.

C'est vrai quoi ... c'était quoi c'bruit ?

Au fur et à mesure que mes pavillons émergeaient, les bruits environnants se firent plus proches, des voix, une conversation, un homme et une femme, une voix que je connais, une voix rauque de l'homme qu'on cherchait à ne plus rencontrer.
J'ai pas réfléchi à c'moment là, j'me suis précipité, emportant ce que j'avais sous la main, une bouteille et un tire-bouchon, dans la direction opposée. Ben ouais quoi, j'ai détalé comme un chat qu'on voudrait s'becquetter en entendant l'Jean-Jean.
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Felina
Rastignac
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Felina


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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:15

---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Mer 03 Oct 2007 14:03 Sujet du message:

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Sa cousine partit se coucher, il descend rapidement aux geôles, laisse ses armes à l'homme qui surveille , lui fait ouvrir la porte de la cellule.
Lui fait signe de s'éloigner, pas besoin qu'il entende ce qui va se passer, même si ses hommes sont de confiance et connaissent plus ou moins ses ............habitudes.

Il entre la porte se referme derrière lui et des pas s'éloignent il attend quelques instants en observant la jeune femme qui regarde au soupirail.

N'y compte pas ma belle tu ne t'enfuiras pas par là.

Elle le regarde mi affolée, mi outrée.

Alors tu n'a toujours rien à me raconter?

Il s'approche d'elle en la fixant du regard. La prend à la gorge sans trop la serrer simplement pour lui faire comprendre qu'il mène le bal.
Puis relâche la pression et laisse glisser sa main sur sa poitrine.

Tu es un bien gironde, sais tu , si tu te montre compréhensive, je pourrais bien me montrer très généreux avec toi.
Je te le conseille de toute façon d'une manière ou d'une autre j'aurais ce que je désire , alors.........................
Et puis une jeune pucelle c'est tellement agréable de la rendre femme.


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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: Mer 03 Oct 2007 17:18 Sujet du message:

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Plus Jean-Jean regardait la jeune fille et plus il était persuadé de la connaître. Elle n'était pourtant pas vieille mais déjà un corps de femme.

"Es tu encore pucelle la gamine ?"

Au rougissement des joues il comprit que aé réponse était positive. Il n'avait donc pas passé de nuit avec elle. Trop jeune pour faire déjà partie d'une bande, pourtant il était persuadé de l'avoir déjà rencontrée.

"J'te connais la gamine. Et c'est pas dans tes guenilles que j'vais l'habitude de t'voir mais avec une arme. On s'est d'jà vu mais t'étais pas aussi... appétissante."

Avant qu'elle n'y voit encore un outrage, il reprit :

"T'inquiète, y'a un bout de cervelle qui m'dit qu'j'dois pas d'toucher. Si t'as vu une brêche on y va, mais j'te préviens je n'entre pas juste pour dire bonjour. Alors tu suis en guerrière ou d'un coup de poing j'te ramène sur l'épaule et considérée comme traitre. Tu suis ou tu rentres chez ta mère pleurer ?"
_________________


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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1182
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mer 03 Oct 2007 18:07 Sujet du message:

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Cassandre avait attendu que les pas de Fanchon ne se fissent plus entndre avant de quitter sa chambre. Rien n'allait dans ce château, et même nonne, elle n'avait jamais été naïve.

Elle ouvrit dicrètement sa porte et se faufila dans le couloir. Elle se glissa dans la chambre de son cousin et y trouva tout ce qu'elle espérait. Des vêtements d'homme et des armes.

En quelques minutes elle avait enlevé sa robe somptueuse pour des braies, une chemise simple, le tout resséré avec une ceinture. Elle s'empara d'une courte épée qu'elle passa dans un baudrier. Elle ne savait pas s'en servir mais en cas de besoin, elle trouverait bien.

Elle reprit sa robe, prit le temps de la jeter dans sa chambre avant de descendre prudemment jusqu'à la chambre des filles. Elle y pénétra sans les réveiller, s'installa sur une petite chaise, prête à y passer la nuit ou à faire quitter le château aux enfants au moindre bruit suspect.
_________________

Pseudo IG : Farena

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---fromFRVesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Messages: 535
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Mer 03 Oct 2007 19:14 Sujet du message:

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Le mensonge de Vésiada n’avait pas fonctionné ! A la vue de l’arrivée impromptue de la cousine du baron, Vésiada crut qu’elle allait pouvoir s’expliquer ou s’enfuir mais peine perdue !
Le baron l’a fit enfermer dans une geôle. Le noir total une fois la porte refermée.

Le temps que ces yeux s’habituent à l’obscurité, elle se questionna sur le sort qu’il lui serait réservé. Et puis rapidement, elle se dit qu’elle préférait ne pas savoir et trouver une solution pour fuir.
Elle tenta d’atteindre le soupirail un peu plus haut mais il était hors de sa portée, trop haut. Elle s’accroupit donc au sol et rampa le long des murs en pierre pour trouver une brèche. En faisant cela, elle sentit une pierre qui bougeait plus que les autres. Elle décida de la tirer vers elle mais rien n’y fit. La pierre était instable mais pas suffisamment dégagée pour être déplacée. Il lui fallait un outil pour gratter tout autour. A mains nues, cela pourrait prendre des jours. Elle regarda son médaillon de bois autour du cou et se dit que ça pourrait faire un outil mais changea rapidement d’avis au vu de la difficulté.

Toujours à genoux, Vésiada aperçut un rat passer devant elle et se mit à hurler de surprise. Alerté, le garde ouvrit la porte de la geôle. Furieux il lui ordonna de se taire sous peine de se voir assommé. Elle promis de se tenir tranquille et aperçut le rat furtivement sortir de la cellule pour aller chatouiller les pieds du garde. Encore plus excédé, le garde referma brutalement la porte et tapa sur le sol avec le manche métallique de son hallebarde pour tenter de tuer l’animal.

Vésiada se laissa tomber à terre et se mit à sangloter quand elle crut entendre la voix d’Arnulf lui dire :

"Vésiada !

Tu es là ?
Tu m'entends ?
Tu n'es pas blessée au moins ?"

Elle se dit qu’elle devait rêver, certainement le choc des événements pour imaginer la voix d’Arnulf. Mais Vésiada se rappela qu’Arnulf était aux abords du château et qu’il était fort probable que se puisse être lui de l’autre côté du soupirail.
Elle se remit à espérer ! Un lueur d’espoir était en train de renaître! Puis son visage s’assombrit. Arnulf était lui aussi en danger s’il restait près d’ici.
Elle hésita avant de murmurer :

"Arnie c’est toi ? fuis ! Enfuie toi vite ! Va prévenir la maréchaussée ! Je t’aim’..."

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, que la porte de la geôle s’ouvrit pour y laisser entrer le baron ! Elle sursauta. En quelques minutes, le baron l’avait déjà prit à la gorge. Lorsqu’elle elle sentit sa lourde main sur sa poitrine, elle fut prise de dégoût et de rage.
Donc voilà, on y était ! Voilà où le baron voulait en venir ! Elle se sentit défaillir mais ne voulu lui donner le plaisir de son désarroi quand il lui dit :

"…d'une manière ou d'une autre j'aurais ce que je désire…"

Vésiada tenait beaucoup trop à son honneur de dame pour se laisser déflorer de la sorte, sans lutter même dans un vain combat.
Elle simula un bref consentement en lui souriant puis son regard se durcit.
Elle lui mit un violent coup de genoux entre les cuisses et lui cracha à la figure en hurlant de désespoir et en enfonçant très fort ses doigts dans les orbites du baron:

"Si vous voulez m’avoir et bien vous ne m’aurez pas sans mal espèce de monstre !!!"
_________________
Vésiada ex mairesse de la Teste de Buch
Ex avocate stagiaire au barreau de Guyenne
Ex bien aimée de l'ambassadeur Royal Arnulf IV
Morte en Franche-Comté

Dernière édition par ---fromFRVesiada le Mer 03 Oct 2007 21:04; édité 2 fois

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 88

Posté le: Mer 03 Oct 2007 20:56 Sujet du message:

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Le regard de Jean-Jean la mettait de plus en plus mal à l'aise. Qu'avait-il à la reluquer de la sorte?
Puis sa voix s'éleva, pour poser une question qui eut pour effet de colorer les joues Adye d'un beau rouge vif. Ca, si elle s'était attendu à ce qu'on lui demande cela à pareil moment! Elle le foudroya du regard, et voulu répliquer que cela ne le regardait en rien qu'il l'en empêcha en ajoutant autre chose, qui laissa la jeune fille perplexe. C'aurait été une autre personne en face d'elle qu'elle l'aurait prise pour un fou.
Mais il semblait réellement croire ce qu'il disait. Et en y réfléchissant quelque peu, cela pourrait donner une explication à ces visions qu'elle avait lorsqu'il était près d'elle.
Néanmoins elle s'enferma dans un mutisme, tout en réfléchissant à ce qu'il venait de dire. Il l'avait vue une arme à la main... Elle baissa son regard jusqu'à l'épée courte laissée sur le sol, puis le releva en direction du colosse.
Donc elle ne s'était point trompée. Elle avait un passé de combattante derrière elle. Cette sensation qui mettait ses sens en éveil lorsque le danger était proche était bien dûe à cela.

Toute à ses réflexions elle n'entendit pas la suite de sa phrase. Elle cligna des paupières revenant à la réalité en entendant le mot guerrière. Donc il acceptait de la suivre jusqu'au chateau. Dangereux ça... Mais elle pourrait pénétrer à l'intérieur, et retrouver la jeune femme de tout à l'heure, car c'était certainement elle, vu que le diacre ne revenait pas. Elle ne put s'empêcher de penser qu'il perdait son temps. Ce n'était point en lui demandait à travers le soupirail si elle allait bien qu'il allait l'aider. Mais en agissant. Et pour agir, il fallait entrer.

D'un hochement de tête elle acquiessa.

Je viens.

Déjà elle se dirigeait vers l'endroit d'où ils pourraient entrer à l'intérieur du domaine du baron, après avoir ramassé son épée courte. Une fois à l'intérieur il faudrait qu'elle échappe à la vigilence du colosse, mais cela elle y réfléchirait sur le moment. Le baron devait sûrement attendre les mercenaires, y aller à deux réduiraient les soldats à affronter.
Il faudrait ensuite qu'elle se dirige vers le sous-sol. C'était sûrement là qu'était la jeune femme. Mais que faisait-elle là? Ce baron semblait tout de même étrange...
Elle se retourna sur Jean-Jean.

Bon tu viens? Ou j'y vais sans toi! cria-t-elle dans sa direction. Et dis-moi, pourquoi vous en prenez-vous à ce baron? Que vous a-t-il fait?
_________________

Fille de Kabotine et Gmat
Tel père telle fille, telle mère telle fille

Dernière édition par Adelinda le Jeu 04 Oct 2007 02:20; édité 1 fois

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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: Mer 03 Oct 2007 22:07 Sujet du message:

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Arnulf, au soupirail, partit d'un éclat de rire sardonique :

PUCELLE ?? Trop tard, monseigneur, vous êtes mal renseigné ... Si vous l'aviez été, ou bien vous promener en Dune, vous sauriez que je l'appelle mon amante , depuis quelque temps ...

Eh oui, j'ai eu son sang déjà ... et lui ai donné en échange ce privilège du bas clergé ... vous savez, cette gente vérole qui nous gâte tous ...

Désolé, Vésiada, vous ne saviez pas, mais vous portez ce signe en vous désormais, prête à le répandre auprès de vos amants!

Mais je vous rejoins, Monseigneur, j'ai un plus appétissant marché à vous proposer !
_________________


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---fromFRwilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Messages: 2572
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mer 03 Oct 2007 22:18 Sujet du message:

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Ils avaient ralenti aux abords de la grille puis quitté leurs montures pour la franchir sans difficulté. Constaté plus loin le carnage. Jeanjean était passé par là.
L'obscurité les aidait, car on s'affairait ça et là; cris, attroupements...
Puis, comme la troupe menée par Devil s'affairait vers les lumières, lui même fit signe à ses acolytes de bifurquer. Il indiqua du doigt la tour où selon lui dormait les fillettes.
Repéra deux hommes de guet avant de chuchoter:

- Des soldats, payés par le baron, et qui le connaissent.

Gypsis et lui fondirent dans l'ombre. Un instant, on put deviner leurs courses silencieuses, discerner leurs pas feutrés.
Les deux gardes tombèrent presque simultanément.
Guillaume essuya sa lame sur le surcot d'un des cadavres. Il avait pris cette habitudé depuis une bataille ou du sang coagulé sur une lame avait failli lui coûter cher.
Certaines erreurspeuvent être pardonnées. Pas celles qu'on reproduit.
_________________


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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: Mer 03 Oct 2007 22:55 Sujet du message:

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La petite l'amusait de plus en plus.

"Même moi y'a une chose que je respecte c'est la mort. Un ennemi on le tue. une parentèle on la protège. Un homme qui a moins d'honneur que moi c'est une bête."

Il la pousse davnt lui, afin d'avoir toujours un oeil sur elle.

"Ton baron, il a volé les biens du comte. En exterminant l'escorte. Nous, grâce à Judith, la compagne de Guillaume qu'était aussi la maîtresse de Rastiganc on a fait d'même. Judith a été prise et ce n'est pas en guerrière qu'elle est morte."

Jean jean indique à la gamine, la route à suivre.

"Ensuite pour échhaper à sa colère, on a enlevé sa cousine, la nonne, qu'a toujours son honneur et c'est pas grâce au baron. Lui au lieu de payer rançon, il veut le butin et la nonne contre le corps de Judith. Sinon il l'a découpe et la donne à bouffer à ses porcs. C'est un saint homme ton baron. Maintenant tais toi et avance. La surprise offre toujours quelques cadavres en plus. Moi je veux récupérer un cadavre, et toi tu cherches quoi ici ?"

Petit coup de pommeau de dague, pour lui rappeler qui est le maître de la situation.
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Felina
Rastignac
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Felina


Messages : 402
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:17

---fromFRLe Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007
Messages: 60

Posté le: Mer 03 Oct 2007 23:43 Sujet du message:

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Lre fureteur comprend mal qu'une défense puisse être si désorganisée. Manasses lui avait fait autre impression, mais sans doute n'avait-il eu le temps de prendre les choses en main.
Il y a plus de serviteurs que de soldats, s'il y'en a, tous prennent la fuite.
Devil aimerait bien freiner les ardeurs de ceux qui l'accompagnent. Mais les hommes ont envie d'en découdre.

Eudes le Furet reste en retrait. Selon son interlocuteur, il suit ou il espionne. Sa présence se justifie pour tout le monde.

Ah, ça y 'est. Il semble que quelques hommes respectablement armés - mais pas respectable pour autant - viennent à leur rencontre.

Il appuie un genou à terre, sur une dalle froide. L'arc est déjà dégainé, la flèche encochée.
Le furet n'aime pas les corps-à-corps - dans les batailles, entendons nous bien.
_________________
Eudes de son prénom, aussi appelé Eudes le furet, ou le Fureteur. Ombre parmi les ombres.

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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: Jeu 04 Oct 2007 00:52 Sujet du message:

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Je cours pour rejoindre la porte d'entrée ... contourner ce château ... interminable ... je ne suis plus moi ... qu'une mécanique ... mon âme a volé en éclats... une massue l'a explosée ... 6 ans en arrière ...
Anaïs ...
Anaïs, notre camarade de vagabondage ...
notre petit groupe de trois garçons et deux filles de 15 ans, dans les forêts de Franche Comté ...
Cette expédition de chapardage à deux, moi et Anaïs, dans le potager de cette demeure de Dôle …
Juste pour manger, nous crevions de faim, sortie d’hiver …
une poignée de vieilles carottes, prêts à repartir …
la main géante sur nos épaules, le noble qui nous attrape, je lui échappe, il garde Anaïs, menace de la battre si je ne reviens pas …

Mon âme n’est plus qu’une bouillie de fragments tant la douleur de ce souvenir est insupportable …

Nous deux dans sa demeure …
il m’enferme dans le cellier…
j’entends qu’il lui l'agresse dans la cuisine,
elle m’appelle, elle hurle son nom …
je tape sur la porte, la martèle, il n’en rit que plus fort …
Anaïs hurle …
J’implore, lui demande pardon, lui dit qu’elle est petite, qu’il faut la laisser …
« Petite pucelle, oui », voix horrible, sadique …
Elle hurle de douleur, je crie que c’est un péché, que Dieu ne veut pas ça, qu’il sera puni …
Il en rit de plus en plus fort, de plus en plus excité …
Anaïs hurle, je hurle, il hurle de jouissance, nos cris et nos supplications n’ont fait que l’exciter, cette bête …

D’un rire satisfait, il m’avait libéré. Anaïs était vaguement habillée, assise sur la table… son regard MORT …

Horreur de ce souvenir…

Elle descendit, je lui pris l’épaule, elle me rejeta, partit sans mot dire … je la suivis… le lendemain elle passa des heures dans le baquet de la Mère Héloïse, qui nous aidait parfois … plus JAMAIS Anaïs ne sourit. Elle se jeta dans le Doubs le mois suivant. Notre groupe éclata.
Jamais je n’avais pu lui parler de ce soir là. Atrocement coupable … Pas ma faute ? Pendant des années je ressassai ma conduite, ce qu’il aurait fallu dire, la stupidité de mes arguments face aux instincts bestiaux de ce nobliau, mes réactions qui n’avaient fait que l’exciter… ce qu’il aurait fallu dire, la perversité qu’il aurait fallu afficher, pour divertir de son but la perversité de l’animal en rut …la seule chance aurait été de lui proposer plus croustillant encore … ou de retirer l’objet du fantasme de la défloration … ou lui faire peur, non d’une réaction divine, contre-productif, mais d’une atteinte physique à son sexe, son étendard …

Cent fois, mille fois je m’étais répété ce scénario que je n’avais su jouer, qui, peut-être, aurait pu sauver Anaïs …
Mon départ de Franche-Comté avait mis cette douleur sous le boisseau, ma vie à La Teste, mon amour fou pour Vésie, l’Eglise à relancer, m’avaient fait repartir, tourner la page croyais-je …

Etait-ce vraiment moi qui avait crié au soupirail ? Ou bien l’être de souffrance et de culpabilité qui vivait dans les tréfonds de ma conscience, qui avait recraché, en quelques instants, tout l’argumentaire tant ressassé de ce que j’aurais dû dire pour tenter de sauver Anaïs ?



Voilà la porte du castel. Au loin, le garde qui la surveillait court vers un homme qui titube en hurlant, le bras dressé : il n’a plus qu’un moignon ! Cauchemar, pur cauchemar … Mais la voie est libre, je fonce, je suis dans l’entrée, un tumulte d’hommes en armes qui arrive du fond, cette porte en chêne ouverte sur un escalier qui descend, je m’engouffre, les torches me guident jusqu’au passage au fond duquel j’entrevois une haute stature en action …

*Mon Dieu, pardonnez ce que je vais dire, pardonnez moi, et aidez moi, je vous en supplie*

"la perversité qu’il aurait fallu afficher, pour divertir de son but la perversité de l’animal en rut " ...

Holà , Monseigneur

C’est moi que vous avez entendu, moi Arnulf, diacre du village. Laissez donc cette donzelle, elle n’a plus son scel , je vous l’ai dit, et la peste dont Dieu m’a affligé est dans son ventre maintenant. Mais j’ai quelque dessein pour elle, et souhaite la garder.

Vous ne me semblez point homme de charité, c’est fort bien, je ne le suis pas non plus. Cette fonction d’Eglise, voyez vous , est fort pratique pour laisser vivre et prospérer quelques instincts qui me tenaillent. Si vous saviez comme jeunes filles se laissent facilement approcher par un diacre, et convaincre que ce qui leur est fait l’est pour leur salut … Il se trouve que depuis que je suis Diacre ici c’est afflux permanent de belle jeunesse, pleine de confiance, de naïveté et de nectars exquis …

Puisque l’un et l’autre ne sommes pas enfants de chœur, voici un marché : laissez cette donzelle tranquille, elle reste votre otage, et dès demain je reviens avec deux jolies pucelles voulant s’instruire en catéchisme, que je vous confierai pour leur éducation ... divine, cher divin marquis … Les préférez vous blondes ou brunes ?

Pure folie, je ne suis même pas armé ...
_________________


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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Jeu 04 Oct 2007 11:12 Sujet du message:

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Emile suivait le mouvement , pendus aux basques de Guillaume , il avait quitté celles du fureteur .
La scène à laquelle il assista finit de le réveiller complètement. Sa gorge se noua, son ventre ne grinçait plus du tout.
Mais son esprit d'enfant eut vite fait de trouver une parade à l'insurmontable horreur: Ils jouaient à la bagarre les grands ....
Emile aussi jouait à la bagarre avec eux. Il sourit dans le noir, il était très fort à ce jeu là, Emile.

Il passa quand même un doigt sur le rouge qui teintait le surcot de l'homme qui faisait semblant d'être mort. Lui avec ses copains , il mettait du jus de mûres pour faire comme pour de vrai ...
Mais ce jus là, il avait pas de gout, un peu celui des clous qu'on met dans la bouche pour faire comme le père quand il travaille à l'établi.

Tapi aux cotés de Guillaume , il se demandait bien quand est ce qu'il allait faire l'arcobate ? même si Guillaume lui avait pas encore expliqué en quoi cela consistait, il en avait très envie, de faire l'arcobate.

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 88

Posté le: Jeu 04 Oct 2007 13:16 Sujet du message:

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Marchant devant, (parait que ça montre qui domine, enfin, généralement...) Adye jettait des coups d'oeil dans la direction où avait disparu le diacre. Il en mettait du temps pour revenir. Puis un éclat de rire sans joie parvint à ses oreilles. Que se passait-il donc? Une chose était certaine, il s'agissait bien de la jeune fille vue plus tôt, ce qui expliquait pourquoi Arnulf ne revenait pas. Le sous-sol. C'est là qu'elle se rendrait.

Elle écouta la réponse que Jean-Jean lui donnait. Le baron, un voleur? Devait-elle le croire? En écoutant la suite, cet homme semblait à Adye de plus en plus laid. Si tout cela était vrai, vraiment pas sûr qu'elle veuille l'aider. Ah ces nobles! Tous les mêmes! Mais là, une innocente payait pour quelque chose dont elle n'avait rien à voir.

Moi je veux récupérer un cadavre, et toi tu cherches quoi ici ?

Ce qu'elle cherche? Essayer de retrouver son passé, qui semblait revenir devant le danger, essayer de retrouver Arnulf et la jeune femme, essayer d'empêcher le massacre d'inncocents... Elle fit la moue. Pourrait-il comprendre ceci?

J'ai mes raisons de me trouver ici. C'est tout ce que tu as à savoir. Et arrêtes avec ton arme, tu veux me montrer ta supériorité ainsi?

Elle partit d'un éclat de rire, et ralentit le pas alors qu'ils atteignaient enfin la brèche dont elle avait parlé.

Ca y est, nous y sommes.

Enfin arrivés, elle se retourna sur le géant:

Tu cherches un mort... Donc les innocents n'ont rien à craindre... Comme les domestiques par exemple...
_________________

Fille de Kabotine et Gmat
Tel père telle fille, telle mère telle fille

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---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
Messages: 1445

Posté le: Jeu 04 Oct 2007 13:59 Sujet du message:

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Ils avaient suivis les mercenaires, l'engagement de guillaume était mi figue mi raisin, enfin il serait tant de voir si les choses ne tournaient pas comme eux d'eux l'auraient voulu.

Arrivés au château ils patientent pendant que guillaume et la femme s'occupent des deux gardes en silence.
Il reconnaît dans la façon de, les gestes de professionnels.
Si jamais cela tournait mal il faudra se méfier deux fois plus.
Pour l'instant rien de tel.
A un geste silencieux de guillaume ,Malanguise et lui les rejoignent.

Ou devons nous attaquer Guillaume?

Les échanges se font à voix très basse , mais un peu plus loin il entend un homme crier sa colère, il croit reconnaitre Arnulf, mais que fait il donc là.
Il espère ne pas avoir a affronter son ami, les choses se compliquent.

Lentement il prend sa grande hache à deux mains, s'approche de Malanguise et l'embrasse, baiser rapide mais ou il met beaucoup d'amour.

Soit prudente, les dés en sont jetés.
_________________
Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Jeu 04 Oct 2007 14:35 Sujet du message:

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La jeune fille tente sa chance, en l'attaquant, mais trop prévisible, il en a pris de force bien trop pour se laisser surprendre par une ruse si élémentaire.

Il bloque de sa jambe le coup de genoux, recule le visage, elle parvient toutefois a le griffer au visage profondément.
Sans attendre la main part ,une gifle terrible ou il a mis toute la puissance d'un homme entraîné à la lutte.
La jeune femme part en arrière et heurte un mur violament, le sang coule de ses lévres ouvertes.

Putain, tu n'aurais jamais du, je vais te faire crier grâce avant de te faire crier de plaisir.

En deux pas il est sur elle, arrache d'un geste le devant de sa robe, la prend par les cheveux rejetant sa tête en arrière. Savourant dans ses yeux la peur qui commence à poindre.

Tu peut crier tant que tu veut cela ne fera qu'ajouter aux rires de mes soldats, recommence encore une fois ce que tu vient de faire, et ils te passeront tous dessus sans exceptions.
Je t'assure que certains sont bien pire et bien plus pervers que moi.

Elle retient les lambeaux de sa robe qu'il finit de lui arracher, quand une voix dans le soupirail se met à hurler.
Puis il entend courir.

Quel est ce fils de putain qui ose maintenant me dire ce que je dois faire.

Il rejette la jeune femme au sol pour sortir de la geôle.

Tu ne perd rien pour attendre toi , je vais éclater la tête de ce merdeux et je revient te prendre.

Il monte rapidement les marches intimant l'ordre aux deux soldats de le suivre.
L'homme est là a l'entrée qui lui fait des propositions abracadabrantes, dont il ne croit pas un traître mot.

D'un geste il intime un ordre, ses soldats se ruent sur le diacre le prenant chacun par un bras.
Il s'approche et d'un violent coup au plexus fait se plier l'homme en deux, puis le fait se redresser d'un coup de genoux dans la mâchoire.
Le sang gicle au sol tant le coup a été fort , l'homme en sera quitte pour une ou deux dents en moins c'est certain.

Foutez moi celui ci dans une geôle également, pas trop loin de la donzelle, ainsi il pourra profiter aux premières loges des cris de plaisirs de celle ci.

Dans un grand éclat de rire il va pour retourner tenir sa promesse , quand un détail le surprend , les deux gardes qui doivent se tenir là-bas n'y sont pas.
Refermant la porte il hurle.

GONTRANDDDDDDDDDDDDDDDDDDD

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---fromFRgarett



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Posté le: Jeu 04 Oct 2007 15:51 Sujet du message:

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Il entend qu'on l'appelle, enfin le Baron il est le seul à le nommer gontrand, une vieille blague entre eux du temps de leur jeunesse.
Un autre oserait qu'il lui ferait ravaler ses mots, seul lui peut se permettre cette familiarité.

Il rassemble quelques hommes , sentant qu'il se passe quelque chose et se rend rapidement prêt du Baron.

Oui seigneur que veut tu?

Ce que je veut bordel, que ce château ne soit pas une passoire ou tout le monde entre selon son envie.

Fait doubler les rondes, tout ceux qui approchent sans se faire annoncer sont maintenant considérer comme des ennemis.
Tu en fais ce que tu en veut, je veux rien savoir.
Ha oui aussi va voir dehors, il me semble que les deux hommes de faction ne sont plus à leur poste.

Bien seigneur .

Désignant six de ses hommes, vous avec moi.

Les quatre autres vous refermez derrière nous et vous ne bougez pas de là.Nous sommes en état d'alerte , je ne tolérerais pas la moindre erreur compris.

Personne ne pipe mot mais tout le monde à compris que les choses sérieuses viennent peu être de débuter.
Ceux là ne sont pas des tendres recrutés par Manasses qui semble s'y connaître en hommes de main.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:18

---fromFRwilbur



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Posté le: Jeu 04 Oct 2007 17:31 Sujet du message:

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- Il y a des grilles à l'intérieur des fenêtres. L'architecte du bâtiment était rusé. Mais il y a un endroit où l'on peut passer.

Son doigt bifurqua soudainement, indiquant un machicoulis étroit.

- Par là. Un corridor mène à l'escalier, on descend d'un étage, et il y a une fenêtre dans le couloir, là.

Sa main traçait dans l'air le chemin à pacourir.

Nous serons en dessous. La corde pour nous permettre de nous hisser. Je ne passe pas pa la meurttrière, Brise et Gypsis non plus. Alors le môme, ça t e tente l'acrobatie? Tu passes le premier la femme te suit. Le dernier à monter laisse le grapin, sinon moi je vais lui mette le grapin dessus...
A l'intérieur, il faut s'attendre à tout: personne, une nonne, une bande armée, du fromage corse. Dans le dernier cas, il ne faut surtout pas approcher de torche.
_________________


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---fromFRJean-jean



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Posté le: Jeu 04 Oct 2007 17:45 Sujet du message:

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"Les domestiques , quelle idée ! Les hommes sont pauvres, les femmes laides ou tellemnt habituée à écarter les cuisses pour les Seigneurs qu'c'est de la perte d'temps. J'ne tue que s'qui m'encombrent et prend q'c'qui a d'la valeur, la gamine."

Du bruit, ça crie, ça court dans le chateau. Avant que la petite n'ait eu le temps de réagir, Jean jean, lui plaque sa grosse paluche sur la bouche et la sert contre le mur, son corps face au sien. Il lui murmure.

"T'inquiète, ce n'est qu'd'la sauvegarde. M'est avis qu'il vaut mieux pour toi aussi t'faire discrète. Que'qu'chose m'dit qu't'es pas d'la parentèle du baron et qu't'as rien à foutre non plus ici. Alors on poursuit et en silence."
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---fromFR*Cassandre*



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Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Jeu 04 Oct 2007 18:19 Sujet du message:

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Cassandre se réveilla en sursaut. Bruit de calvacades un peu plus loin dans le château. Il se passait quelque chose de grave. La seconde d'après, elle était debout, réveillant doucement les enfants pour ne pas les apeurer.

Quelques mots à voix basse, la gouvernante avait parlé d'elle et les petites ne sont pas sauvages.

"Levez vous, mes nièces. Vous entendez les bruits dans le château, les brigands sont là. Vous allez vous habiller chaudement et nous allons nous enfuir.
-Nous enfuir ? demanda l'ainée.
-Oui votre père m'a confié votre sécurité, un mensonge de plus en remerciant le couvent. Nous devons quitter le lieu des combats. Préparez vous en silence."

Soeur Cassandre aide la plus jeune et quelques minutes plus tard, elles sont prêtes à partir. La jeune femme jette un oeil sur ses nièces avant d'oser un regard dans le couloir, personne.

Elle prend la plus petite dans ses bras, l'autre par la main et demande aux deux aînées de la suivre en silence. Course dans les couloirs, elle ne connait que l'entrée principale et compte sur son mensonge et le désordre qui semble règner pour pouvoir sortir par la grande porte.
_________________

Pseudo IG : Farena

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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Jeu 04 Oct 2007 19:18 Sujet du message:

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Il fait nuit , le gamin suit la main de Guillaume qui trace de drôles de choses dans les airs. Le môme ne comprends pas grand chose, à part qu'il faut qu'il grimpe là haut. Puis qu'il y a la femme aussi , la blonde , qui va monter avec lui.

Dis m'sieur, pourquoi tu veux que je grimpe? elle a pas de porte cette maison ? C'est çà faire l'acorbate ? moi je suis un vrai acorbate alors parce que chez moi à Cazaux je grimpe tous les arbres du village .....et même au clocher de l'église aussi. Trop facile ton mur , m'sieur

Le môme sourit et se lève, avant même que Guillaume n'ai le temps de moufter il part en courrant vers le mur .....
il se retourne en courant et crie :

heyyy...tu me donnera la pièce après ?



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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Jeu 04 Oct 2007 19:36 Sujet du message:

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J'avais détalé comme un vulgaire gibier, laissant l'Adelinde, l'pov' diacre et son encensoir se débrouiller avec l'Jean-Jean, sa hache et sa passion d'la rhétorique.
La maréchaussée comptait les moutons, l'conseil comptait ses écus et moi, j'comptais sur Tancrède.

Tancrède, c'est mon oncle. Enfin, mon mononcle. Il est colérique et méchant. Ses voisins l'appelent Tancrève en priant qu'le bon dieu lui retire son dernier souffle. Faut dire qu'après avoir esquinté l'gosse de la ferme à gauche, pis rôti les trois derniers matous d'la veuve à droite, il mérite bien un peu d'repos.
J'm'étais un peu éloigné d'lui et d'sa canne de fer forgé qu'il levait sur moi. J'passais chez lui en douce, piquer ses légumes et parfois un couteau ou l'autre que j'revendais au marché noir pour m'taper quelques filles.

L'avait plus qu'un amour le vieux. Son seul et bel amour, fidèle et dangereux. J'sais pas ce que c'était ce truc, mais en une après midi de chasse, ça pouvait t'ramener une demi douzaine de lièvres ou un sanglier. L'problème, c'est qu'un jour, c't'une môme qu'il a ramené, m'enfin, c't'une autre histoire ça... Depuis, Umberto, c'est l'nom du bestiau, passe sa vie à aboyer dans un enclos, dans l'jardin du Tancrède, ramassant à peine les musaraignes les plus niaises qui tentent de traverser son territoire minuscule.

Ce soir, une partie d'chasse s'improvisait et il était temps qu'Umberto retrouve ses plus bas instincts, même si c'était pas sans danger.


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---fromFRwilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Messages: 2572
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Jeu 04 Oct 2007 23:07 Sujet du message:

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Il regarda le gamin: ça oui, les acrobaties ça le connaissait.
Il voulut lui souffler :

- hé, l'Emile, c'est dangereux, gare à toi.

Trop tard, déjà il bondissait, laissant tout le monde sans voix.

Si. Guillaume retrouva la sienne.

- Gamin, la corde!

Il eut juste le temps de lui lancer, elle tomba à quelques pieds d'Emile, qui s'en saisit, riant comme s'il était à la fête patronale un dimanche champêtre et devait grimper au grand mat.
Il y avait de plus en plus de bruit. Il fallait se hâter. Il fit signe aux hommes de se diriger vers l'endroit où la corde devait tomber.
_________________


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---fromFRLe Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007
Messages: 60

Posté le: Jeu 04 Oct 2007 23:23 Sujet du message:

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Le trait s'est fiché dans l'oeil gauche du soldat, qui a pu visualiser la chose avec l'oeil intact avant de s'écroùler.
Le furet est mécontent. Il visait la gorge. Du coup l'homme a pu hurler. Le cotexte ambiant fait que ce n'est pas dramatique. Lames qui se heurtent, blessés geignards, fracas en tous genres, on n'est plus à un cri près.

Pas assez dormi, baille le furet.

IL décoche une nuvelleflèche. L'épaule cette fois. Et pour hurler, l'homme hurle...
_________________
Eudes de son prénom, aussi appelé Eudes le furet, ou le Fureteur. Ombre parmi les ombres.

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 88

Posté le: Ven 05 Oct 2007 02:26 Sujet du message:

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Bon, suivant ce qu'il avait dit, seul le baron risquait sa vie. Mais disait-il réellement la vérité? Cela, elle ne pouvait pour le moment rien faire d'autre que de le croire.
Alors qu'ils avançaient dans le couloir, un tumulte se fit entendre. Cris, bruits de bagarre, des pas...
Adye se retrouve accolée contre le mur, une main sur la bouche. Elle voulut se dégager mais le géant était trop fort. Et déjà sa voix raisonnait à ses oreilles. De la sauvegarde. Bien sûr. Le baron se préparait à la bataille.
Et puis il n'avait pas tort. Elle n'était pas attendue, pas sûr qu'on l'accueille comme une reine...
Elle acquiessa de la tête en silence, ne pouvant sortir un mot.
Après qu'il eut enlevé sa main, elle se décolla légèrement du mur.

Oui, je me fais discrète, chuchotta-t-elle.

Alors que des cris venaient de l'extérieur, ils continuèrent à longer les murs, la main serrant fermement l'arme . Pour le moment elle cherchait l'entrée des geôles. D'abord retrouver la fille, et ensuite... bah on verra.
Au bout d'un moment elle s'arrêta. Des bruits de pas venaient dans leur direction...
_________________

Fille de Kabotine et Gmat
Tel père telle fille, telle mère telle fille

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Ven 05 Oct 2007 12:59 Sujet du message:

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J'me retrouvais sous l'pin avec Umberto. Il battait la queue comme une girouette en avis de tempête, la langue dehors, tirant d'toute sa puissance sur l'bout d'corde que j'avais réussi à lui mettre autour du cou. Il m'traina jusqu'au pin à deux têtes...

Ta goule M'berto... chut ... assis !!!

L'vent venait du Castel, pis on entendait rires et cris. Ripaille ou massacre, difficile à dire. J'repris mon souffle.

Umberto..... cherche....cherche...

Sa truffe articulée, à peine plus haute qu'son museau estimait la situation. J'savais qu'il fallait descendre plus bas, là où j'avais entendu pour la dernière fois l'Jean-Jean avec l'Adelinde. Mais j'voulais être certain qu'son blair soit sur la même piste que moi.

Rrgrrrrr....

Calme mon beau....

Umberto m'tira d'un coup sec dans la direction espérée. J'redoutais de tomber sur les restes du curé et de la belle. Mais si Umberto grognait, c'est qu'il y avait d'la vie.
J'étais certain d'une chose, personne ne pouvait surprendre c'te bête et tant qu'elle était en mouvement, personne pouvait être à moins de 10 pas d'nous. J'étais moins sur de c'qui s'passerait une fois qu'on aurait surpris notre gibier.
Umberto commençait à saliver en r'niflant le sol, m'tirait jusqu'à me faire mal au bras, la corde commençait à m'brûler la main, pis j'commençais à ne plus trouver l'idée d'emmener c'féroce si bonne...
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:18

---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
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Posté le: Ven 05 Oct 2007 14:33 Sujet du message:

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La gamine descendait vers les géôles et si les richesses y seraient sûrement absentes, le corps de Judith avait plus de chance de s'y trouver que dans les chambre du donjon.

Du bruit, la jeune fille s'arrête, Jean-Jean en fait autant. Des pas approchent. Il la pousse dans le renfoncement d'un porte, se poste à l'angle du couloir, sa hache bien en main, attendant de voir ce qui allait sortir de l'ombre...
_________________


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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Ven 05 Oct 2007 15:40 Sujet du message:

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Rapide coup d'oeil par une meurtrière quand gondrand et ses hommes sortent pour s'avancer dans la nuit armes à la main.
Sans en être encore sur, il se pourrait bien que Guillaume et sa bande soit passé à l'attaque, bon normalement il a suffisamment d'homme pour les tenir en respect.
Sans compter Manasses et sa folle de femme.

Mais il n'est quand même pas totalement tranquille pour autant, il lui faut s'équiper un peu mieux , avant d'aller honorer la pucelle, il salive d'avance à cette idée.
Aujourd'hui il y aura des femmes et du combat, les deux choses qu'il aime le plus au monde.

Montant rapidement pour prendre autre chose que la dague qu'il porte au coté ,il croise Fanchon qui inquiété vient aux nouvelles.
Il la regarde quelques secondes...........elle recule un peu en voyant son regard qui brille.

Suis moi , voyant l'hésitation de la servante, ne crains rien, allez vient.

Rapidement les voila dans ses appartements, il commence par décrocher son épée bâtarde et de s'en équiper, avant de passer un pourpoint de cuir.
Deux dagues, une dans chaque botte.

Ensuite il se dirige vers un lourd coffre cadenassé, qu'il ouvre de la clef qui ne le quitte jamais. En sort une grosse bourse, referme de suite le lourd battant.
S'approche de Fanchon et lui tend.

Tient on se sait jamais, si cela tourne mal, part par le souterrain avec ta fille, enfin notre............oui bon tu sais ce que je veut dire.
Fait fuir avec toi ma cousine et mes quatre filles et allez trouver refuge chez mon oncle.

Devant les yeux éberlués de Fanchon, il caresse sa joue, marque de tendresse si rare chez lui.

Ne fait pas cette tête là, je ne suis pas un saint , j'en conviens, mais je t'aime bien, à ma manière c'est tout.........

Sans attendre il se dirige vers la porte pour redescendre ou les choses se passent.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Ven 05 Oct 2007 16:29 Sujet du message:

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Il dispose ses hommes en un demi cercle deux mètres entre chacun, ils avancent prudemment, vers l'endroit ou aurait du se tenir les deux gardes qui n'y sont visiblement plus.
La lumière venant du château les éclairent légèrement, le reste face a eux est sombre .

Une flèche qui siffle un homme qui crie, touché.

A couvert , un archer.

Les hommes se cachent rapidement qui derrière un arbre, une charrette qui est stationné là....

Ne restez pas dans la lumière vous allez vous faire tirer comme des lapins sans celà.

Une autre flèche qui siffle à nouveau.

Il fait signe a deux hommes de le suivre, laissant les quatre autres progresser très lentement en se servant du couvert dans la direction de l'archer.

Entreprend un mouvement circulaire pour prendre le tireur à revers, sûrement lui qui a tué les deux gardes de ses flèches, l'homme est habile donc dangereux.
Il murmure aux deux gaillards qui l'accompagne.

Soyez sur vos gardes ,ouvrez vos yeux et vos oreilles, celui la doit pas être seul. Si ca tourne en eau de boudin repli sur le donjon.

Prudemment ils avancent dans la nuit.

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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 6622

Posté le: Ven 05 Oct 2007 18:28 Sujet du message:

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Malanguise était toujours tapie aux cotés de Guillaume et quelques uns de ses hommes. Brise ne bougeait pas à l'affut.
Elle hoche la tête, sans un mot, à la proposition de Guillaume d'escalader le mur pour atteindre le machicoulis avec le môme.
Elle s'apprête à tendre la main au gamin mais il est déjà en courant au pied du mur et commence à repèrer les intertices du mur entres ses doigts agiles . Impressionant ce gosse, il s'amuse, joue , sait il seulement que c'est avec sa vie ? pas sur ....
regard vers Brise ,
lui prend la main , la serre, entrelace ses doigts aux siens, serre fort.
lui sourit ,
regard qui plonge dans ses yeux pour lui traduire tout l'amour qu'elle ressent .
puis sa bouche qui vient prendre la sienne , avec force , sa langue qui s'engouffre , violente presque comme pour le prendre
et emmener avec elle, son essence même .
se gorger de lui
pour vaincre sa peur
caresse sur sa joue, clin d'oeil
murmure dans un souffle à son l'oreille

je t'aime, toi .....

Puis elle se glisse à son tour , furtive , leste, atteint le mur , saisit le reste de la corde et la soutient pour que le môme grimpe, vite , sans être géné par son poids.
Elle reste collée dos au mur , fondue contre la pierre, froide , rêche.
la corde fuse entre ses doigts ...le môme grimpe vite.
Elle surveille, guette ,lève la tête pour jetter un oeil au môme , tout va bien ....il est presqu'en haut
regard vers le groupe toujours tapi.....
personne ne bouge.

des bruits des cris qui cessent, reviennent
cavalcade d'hommes lourds et nombreux

Puis elle se lance à son tour , suit le môme qui atteint les fentes sombres et s'y faufile tel un chat .

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Ven 05 Oct 2007 20:26 Sujet du message:

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Fanchon n'ose y croire en voyant la bourse. Le Baron lui fait confiance, il lui donne de l'argent ! Dans ses yeux brillent ce pour quoi elle est toujours là, ce qu'elle n'ose pas souvent s'avouer, elle aime le monstre.

Pour la première fois, il reconnaît que Marion est sa fille. Elle sait alors qu'il ne la touchera pas, qu'elles sont en sécurité, et tout la fidélité de la servante dévouée envers son propre bourreau, renait de ces deux attentions.

"Merci Seigneur."

Il n'a pas entendu les mots, il était déjà parti. Ils étaient pourtant comme un second serment d'allégence.

Elle se précipite deux portes plus loin, chez la cousine, pour l'éveiller et préparer les petites. Elle frappe puis entre dans la chambre. Fanchon s'attendait à vois la soeur dans son lit mais personne.

Si elle n'avait quitter la chambre de Rastignac à l'instant elle aurait dit que Cassandre était déjà son lit. La servante quitte précipitamment la chambre, court à cele des filles et y découvre ce qu'elle craignait.

"La gârce, elle s'est enfuit avec les petites. Elle ne devait même pas être la vraie cousine. Trop belle, une simple ribaude qui a parfaitement remplie son rôle."

Elle se met alors à courir dans les couloirs en hurlant:

"A la garde ! Les filles du Baron ont été enlevées !"

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Dim 07 Oct 2007 14:49 Sujet du message:

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Cassandre allait tourner dans le couloir principal quand elle entendit les hurlements de la servante qui appelait à la garde. Elle espéra un instant que l'aînée n'allait pas comprendre lorsqu'elle entendit une petite voix derrière elle :

"Les filles enlevées ?
-Non,non, c'est parce qu'elle ne sait pas que je suis avec vous...
-C'est la voix de Fanchon, elle est dévouée à notre père mais vous... vous êtes? reprit la soeur aînée.
-La cousine de votre père, Soeur Cassandre..."

La jeune femme cessa de se justifier. Au regard de peur de l'enfant, elle comprit que la fille ainée ne la suivrait pas et qu'elle risquait même de donner l'alerte.

Cassandre songea un instant l'assommer, mais avec quoi, et comment faire après. Elle décida de lui tendre la main et de lui parler avec douceur :

"Ecoute ma chérie, je ...."

La jeune femme ne termina pas sa phrase, la gamine avait fait deux pas de recul en entraînant sa jeune soeur.

"Madame je préfère retourner en notre chambre. Ramenez y mes deux soeur que vous tenez..."

Cassandre n'attendit pas la suite, elle prit les deux plus jeunes dans ses bras et courut dans le couloir principal, s'engouffra dans un boyau et tomba sur un escalier de service en colimasson.

Elle s'y précipita espérant pouvoir atteindre le rez-de chaussé.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:25

---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
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Posté le: Lun 08 Oct 2007 15:02 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Moment de tendresse , moment d'angoisse, ses doigts se referment sur les siens, ses yeux lui crit soit prudente.
Long baiser pour se rassurer, , transformer cette passion qui les anime en une force ,il l'enlace.
Il sait qu'il ne pourra plus la protéger une fois seule la haut avec le gamin, il craint pour elle, mais aussi est fière de cette femme ,de son courage.
Elle lui murmure quatre mots, ceux que leur yeux se disent.

Je t'aime revient moi.

Elle part rapide et souple , retrouvant les gestes qui ont bercé sa vie, il y a peu encore, aide le gamin a se hisser .

Il observe le haut de la muraille cherchant une ombre, un indice qui indiquerait qu'ils sont attendus. Mais rien ne semble bouger.

Elle s'élance à son tour, leste comme un chat , son petit chat sauvage, se glisse par l'ouverture disparaît a ses yeux.
Son coeur cogne,d'inquiétude et de savoir qu'il ne peut rien pour elle pour l'instant.
Il scrute Guillaume attendant avec impatience l'ordre qui lui permettra aussi de se lancer dans l'action seul moyen de surmonter ces appréhensions.

Un peu plus loin des voix, bruit d'arc , cri d'agonie. Les autres s'occuperont sûrement de ceux la, leur mission est d'entrer dans la bâtisse dont la masse noire et menaçante s'élève au dessus d'eux.
Ensuite ils aviseront, l'alarme étant donnée, il faudra sans doute se battre.
_________________
Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Lun 08 Oct 2007 15:07 Sujet du message:

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Arrivant dans l'enceinte, l'cabot entendit un bruit, c'qui déchaîna sa passion. J'ai pas pu résister, j'me suis retrouvé la goule à terre, m'suis cogné contre une souche.

Aïch ! Bordellerie de clebs...

J'avais le front en sang pis j'avais lâché le monstre dis donc, lui il en avait profité pour s'barrer.

M'berto ? Merdre !
UM-BER-TOOOOO.... Viens ici p'tit con. Papa va pas être content si tu ramènes l'mauvais gibier.... attention Umberto ! 'Tention !!

J'ai couru, n'importe où, n'importe comment avant qu'le sauvage ne fasse un malheur. Il pouvait tout arriver bon dieu, et j'commençais à penser à toutes les oiselles qui devaient être dans les parages. J'avais foiré en beauté !
Bien plus loin, j'me suis arrêté un moment, reprendre mon haleine, mes esprits, mes tripes, à l'angle d'un couloir, en espérant entendre un bruit, enfin, pas n'importe quel bruit...
Le son des cloches de l'église de La Teste envahirent toute la forêt, couvrant le moindre bruissement environnant. Tancrède avait réussi à sonner l'alerte dans le village et j'avais réussi à s'mer l'danger dans tout l'bosquet.

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---fromFRwilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Messages: 2572
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Lun 08 Oct 2007 23:34 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

IL regarda Brisenuqe, qui ne savait cacher son anxiété. Il craignait pour elle. Pour Guillaumme, la sensation était étrange. Elle lui avait longtemps été étrangère.
Et dire qu'à cet instant li se souciait d'une nonne.
Il indiqua du menton la fenêtre d'où la corde devait tomber.
La corde tomba, il la saisit.

- J'ouvre la marche. Toi le gitan, tu la fermes. La marhe... hein, enfin la grimpée.

Quelques vingt pieds plus haut, la tête du poussin, toute excitée.
Guillaume était à mi chemin quand il entendit les cloches résonner depuis le vilage. La curetaille venait au secours du nobliau. Mais pas sûr que tous les villageois soient de leur côté. Il fleurait bon la jacquerie.

Poursuivant sa montée, muscles bandés par l'effort, il parvint à la fenêtre. Une tête, les épaules passées, coups d'oeil d'inspection. Emile lui tendait la main fier comme le dauphin au jour de son mariage. Malanguise avaits a dague contre la carotide d'une fillette, une servante s'apprêtait à crier mais necriait pas.
Appui sur les coudes, poussée des jambes, il était passé. Du menton, on lui indiquait une porte. IL s'approcha de la servante, dague longue à la main gauche, dextre sur sa garde. Qu'il quitta Il fit chut du doigt sur ses lèvres. Puis sa main se fit poignard dans l'air, et vint dessiner un arc sur lecou de la bonne.
Un sourire carnassier ne l'avait pas quitté.
Brise arrivait à son tour. Il s'engouffra derrière la porte indiquée.
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---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
Messages: 1445

Posté le: Mar 09 Oct 2007 14:44 Sujet du message:

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Au pied du mur il attend que Guillaume disparaisse en haut , pour entamer a son tour l'escalade.
Près de lui le quatrième larron surveille.
Des cris d'hommes , des ordres , la defense s'organise. Pourvut qu'ils puissent être en haut avant d'être découverts.

La corde ne bouge plus signe que c'est son tour. crachant dans ses mains, il débute l'escalade, contrairement aux précédents elle se fait tout en force, ne s'aidant qu'à peine de ses jambes sur la murailles.
En moins d'une minute il est en haut, se faufile difficilement par l'étroite ouverture, manquant de rester coincé, s'arrachant un peu l'épiderme en forçant.

Il fait signe au dernier qu'il peut venir, Guillaume est déjà passé dans la pièce à coté , Malanguise surveillant une jeune femme de chambre qui devait se trouver là.
Le gamin surveille l'extérieur d'un oeil perçant.

Rapidement du pommeau de son couteau de chasse il assomme la prisoniére, afin de mettre fin a tous dangers.
Sourire rapide dans l'ombre à Malanguise et déjà d'un seul élan, ils rejoignent Guillaume.
Murmure

On fait quoi maintenant?
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Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mar 09 Oct 2007 16:48 Sujet du message:

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Les flèches continuent de rendre l'approche dangereuse, mais ils sont maintenant moins sous les lumières du castel, les tirs sont plus difficiles.
Un autre homme est toutefois encore tombé la gorge transpercé.
Un autre reste tapis une flèche dans la jambe. Ils vont payer cher la capture.

Mais encore quelques mètres et son groupe devrait parvenir à l'endroit, d'où l'archer les tirent comme des lapins.

Les trois hommes se ruent ensemble sur qu'ainsi ils parviendront à le surprendre.
Mais ils ne trouve que l'herbe aplatit ou l'homme se tenait encore quelques instants plus tôt.

Garett dresse l'oreille afin de tenter de percevoir des bruits de déplacement, il lui semble en entendre qui s'éloignent.
Trop loin, trop tard ils l'ont loupé.

Puis brutalement il prend conscience que l'homme semblait seul, donc très certainement une diversion.
Il est tombé dans le piège comme un enfant de choeur.
Un ordre claque.

On retourne au château.

Au pas de course ils regagnent l'abri du donjon, se font connaître a la porte qui s'ouvre sur eux.

Soudain des aboiements et des cris derrière eux, l'homme qui raméne le bléssé semble attaqué.

Qu'ils se débrouillent pas de temps à perdre , il doit y avoir anguille sous roche.

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---fromFRManasses



Inscrit le: 04 Mar 2007
Messages: 47

Posté le: Mar 09 Oct 2007 17:18 Sujet du message:

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Manasses s'étira, il avait pleinement profité de la demeure, il était temps de passer à l'action. Il bailla, attira Maylisande auprès de lui et l'embrassa avec fougue.

Sa cape trainait, il la récupera et l'attacha sur ses fortes épaules.

Il fit un signe à Maylisande et à Blackgogor. Maylisande le regarda avec un sourire mutin et blackgogor lui jeta un regard haineux mais satisfait.

Il n'y avait pas besoin de mot, les regards suffisaient, l'appel du sang était tellement flagrant et chacun le comprennait, le vivait, souhaitait l'assouvir.

Manasses sortit ses deux épées, la longue et la courte, il déposa quelques gouttes de poison sur les deux lames et sortit de la pièce.

Les trois acolytes finirent par trouver le Baron.

Dites moi cher Baron, il me semble que vous avez une prisonnière, j'aimerais voir si vos ennemis ont un peu de coeur...Puis je vous l'emprunter ainsi qu'un peu d'huile?

Manasses éclata de rire, rire qui fut aussitôt repris par ses deux compères.

Sans attendre l'accord du baron, il descendit dans les geoles.

Black, va me chercher de l'huile.

Dans les geoles:

Il dévérouilla la porte et s'avanca prudemment. On était jamais à l'abris de furie qui ne pensait qu'a s'échapper.

Bien le bonsoir ma belle, aimes tu le feu? Si tes copains dehors sont pas coopératifs, ma foi...Je vais te donner chaud, et pas comme tu l'imagines...Je t'assures que passer sous le baron ce serait mieux pour toi!

Il attrapa fermement la donzelle et déposa son épée courte sur sa gorge.

Allez, suis moi, tu vas illuminer la nuit.

Le tueur gloussa, cracha sur le sol et fit sortir la femme des geoles puantes.
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---fromFRMaylisande



Inscrit le: 04 Mar 2007
Messages: 21

Posté le: Mar 09 Oct 2007 17:31 Sujet du message:

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Elle est moche cette gueuse! s'exclama la belle rousse, souriant en regardant la prisonnière.

Elle s'avança afin que la femme est une vue sur son decolleté impressionnant.
J'espère qu'au moins tu brûles bien, sinon on va s'ennuyer...

Maylisande tripota du doigt ses long cheveux roux et tira la langue à la gueuse.

Mon chéri, on peut aussi allumer un petit feu dans les sous sol, histoire de voir si ça prend?
Hihihi....

Maylisande lança un sourire pervers à son mari qui gloussait magnifiquement, comme à son habitude.
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---fromFRLe Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007
Messages: 60

Posté le: Mar 09 Oct 2007 17:35 Sujet du message:

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Il a hésité quelques instants. Senti la tension chez Devil et les hommes. Mais les cerveaux ne sont pas encore excités. Tous suivent le plan: faire du bruit et porter le danger à l'exact opposé de l'endroit suppposé des filles du baron. inutile de risquer des vies.
Les cloches du village retentissent.
la troue de devil a disparu.
Trop de flèches dipersées, il ne peut plus jouer la comédie pour l'instant.
A moins de...
Il tombe arc et carquois, brisant le premier.
Les hommes avancent en garde serrée.
Le furet décoche un dernier trait, mais ne regarde même pas s'il a fait mouche.
Il laisse les soldats s'avancer, épousant l'écorce et l'ombre d'un arbre.

- On retourne au château.


Le furet aimerait autant qu'ils restent à l'extérieur...
Cerains usent de vessie de porc à des fins d eprotection contre les grosesse. lui en ait usagepour conserver du sang avant les batailles.
Il entaille précautionneusement une manche, et verse deux vessies de sang dessus.
Puis il se dirige vers la troupe qui rebrousse chemin.

- A moi... Manasses, il faut que je voie Manasses... je sui...
_________________
Eudes de son prénom, aussi appelé Eudes le furet, ou le Fureteur. Ombre parmi les ombres.
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Felina
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Felina


Messages : 402
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:25

---fromFRblackgogor



Inscrit le: 07 Juil 2006
Messages: 336
Localisation: Angouleme
Posté le: Mar 09 Oct 2007 17:37 Sujet du message:

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Black descendit à la cuisine en maugréant comme à son habitude. Il voulait se battre et on lui demandait d'aller chercher de l'huile, si Manasse ne lui donnerait pas de taches plus importantes, Black s'occupera lui même de la défense... Il trouva deux serviteurs dans la cuisine, en le voyant, ils ont agrandit les yeux de terreur. Black dégaina sa lame courbe et leurs lança:
Prenez de l'huile dans une marmite et suivez moi..Et dépêchez vous bande de larves !
Ils se sont mis à l'œuvre rapidement, une fois fait, ils les fit descendre dans les geôles là où se trouvait Manasse.Une fois arrivés ils déposèrent la marmite et s'enfuirent à tous jambes.Black lança froidement:

Très original ce petit barbecue...En plus la viande m'a l'air appétissante, quoique un peu crade, vous voulez pas lui faire prendre un bon bain avant?
Il partit dans un fou rire douteux
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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1182
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 09 Oct 2007 21:29 Sujet du message:

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Cassandre entendait du bruit de partout. La bataille allait bientôt faire rage. Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine. Elle tenait contre elle, dans chacun de ses bras les deux plus jeunes filles du baron. Elle devait les sauver.

Elle n'appartenait à aucun des deux camps qui se battaient dans ce château. Elle n'avait que faire du corps d'une ribaude, pas besoin des richesses de son cousin. Elle n'aspirait qu'à sauver les fillettes avant de regagner son couvent.

Comme elle descendait sans les voir les marches qui la mènerait un étage plus bas, elle dérappa sur l'avant dernière, cause du saut de la plus jeune des enfants.

Soeur Cassandre s'écroula dans le couloir, la petite qu'elle tenait encore ayant été épargnée de la chute par le corps de la nonne qui l'avait protégée. La plus jeune allait s'enfuir, et avant qu'elle ne se relève, la jeune femme attrapa la cheville de la gamine qui se mit à hurler.

Cris parmi les cris, Cassandre adressa une prière à Aristote pour qu'il l'aide à sauver au moins les deux cadettes. Elle se releva avec difficulté, tenant toujours les deux enfants. Il fallait encore descendre, sortir du donjou, de l'enceinte puis se camoufler dans les bois sans tomber sur des loups.
_________________

Pseudo IG : Farena

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: Mar 09 Oct 2007 22:22 Sujet du message:

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Jean-Jean était dans l'enceinte et la jeune fille près de lui, semblait tétanisée. Il ne le remarquait à peine occupé qu'il était à écouter tous les bruits.

Le Fureteur, il l'entendait qui appelait pour rentrer.

Jean-Jean voulait gagner aussi le donjon. S'il laissait passer cette occasion, pourrait il seulement y entrer plus tard ?

Jean-Jean regarda la fille :

"Rentre chez toi, gamine, ce n'est pas ta place."

Puis il s'élança dans la cour, couru sans reprendre haleine jusqu'au furet, lui murmurant :

"C'est moi Jean-Jean, fais moi entrer avec toi."
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---fromFRwilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Messages: 2572
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mer 10 Oct 2007 00:43 Sujet du message:

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- Cassandre, tu m'as promis, souviens-toi d'être mon alliée.

Pas de réponse. Il imaginait le dilemme dans satête. L'honneur, l'espoir d'épargner les fillettes.

- Cassandre, j'ai fait une rencontre sur mon chemin. Elle s'était tapie juste derrière la porte.

La deuxième gamine échappée à la nonne était tombée sur pire. Guillaume n'avait pa sorti d'arme, tenant simplement la fillette par le cou, ses doigts formant une tenaille. Des larmes s'écoulaient, mais elle ne disait mot.

- Cassandreje n'ai pas envie de lui faire de mal. Mais tu m'as vu casser un genou à un de mes hommes qui défiait mon autorité. Si tu ne respectes pas ton contrat, je le ferai respecter par la force. Et mes engagements à moi ne valent plus non plus. Veux tu une mort sur la conscience?
_________________


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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 88

Posté le: Mer 10 Oct 2007 01:36 Sujet du message:

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Des bruits, des cris, tout un assortiment de sons venaient jusqu'à eux, rendant l'endroit désagréable au possible. Mais provoquait en Adye un incroyable effet. Elle connaissait cette situation. Elle l'avait déjà vécue.
Le son des carreaux volant dans les airs, les cris des personnes dont la vie les quittaient peu à peu... Tout ceci elle l'avait déjà entendu...
Tout se mélangeait dans sa tête, sa vue se brouilla alors que le moment n'y était pas propice. Durant quelques secondes elle ne put rien faire, sinon restée accolée au mur, regardant loin devant elle fixant un point dans le vide. Des vies volées, ses mains souillées... Le sang coulant le long de son arme, perlant goutte à goutte jusqu'à venir se perdre dans la verdure du sol... Elle était encore jeune, quelques années de moins, mais se revoyait, là, devant cet homme gisant devant elle, une plaie béante à la poitrine. Et elle, la main tremblante se tenait devant lui, les larmes coulant le long de ses joues. Elle avait tué. Elle l'avait tué.
Cette image lui était venue de plein fouet, s'incrustant dans son esprit. Elle voulait savoir qui elle était, elle en connaissait à présent une partie. Certes pas tout, mais de quoi savoir quelle femme elle était réellement. Etait-elle du côté du mal? Elle avait tué un homme... Peut-être avait-elle recommencé? Peut-être était-ce pour cela que l'image de jean-Jean lui ramenait des souvenirs enfouis dans sa mémoire. Il était l'image même du brigand. Peut-être qu'inconsciemment elle se revoyait à travers lui.

Soudainement elle revint à la réalité, grâce à la voix de Jean-Jean qui résonnant toujours à ses oreilles. Elle écarquilla les yeux. Rentrer? Oui, c'était ce qu'elle avait de mieux à faire. Et pourtant... elle ne voulait faire marche arrière. Et puis... le diacre n'était pas revenu. Il fallait qu'elle sache où ils étaient.
Mais déjà le colosse courrait dans la cour, en direction d'un homme salement amoché. Elle voulut les rejoindre, mais peut-être qu'elle serait de trop... Non, elle se débrouillerait par elle-même.
Analysant la situation, elle essaya de chercher une façon d'entrer pour trouver les geôles. Alors que son regard se posait à nouveau sur le colosse et l'autre homme, une voix familière se fit entendre non loin d'elle. Elle fit demi-tour et apperçut Machin, le front en sang.

Vebtomène? Je croyais que tu étais à l'extérieur... Enfin ce n'est pas grave. Que t'est-il arrivé? demanda-t-elle en indiquant du menton sa plaie au front.

Puis sans vraiment attendre de réponse, elle lui expliqua la situation.

Je crois que le diacre a réussi à pénétrer le castel, sa fiancé doit s'y trouver. Je veux les retrouver. On ne peut pas les laisser ainsi. Mais on doit réussir à pénétrer dans la forteresse... ce qui ne semble pas aisé. Dis-moi, as-tu apporté des armes?

(hrp) Désolée pour le retard, des obligations hrp m'ont empêchée de prendre le temps de tout lire afin de ne pas faire d'incohérence dans mon post. Normalement je devrais pouvoir reposter assez régulièrement^^ (/hrp)
_________________

Fille de Kabotine et Gmat
Tel père telle fille, telle mère telle fille

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Mer 10 Oct 2007 09:14 Sujet du message:

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RDC

Redescendu cette fois lourdement armé et équipé, il n'entend qu'a peine Manasses qui disparaît dans l'escalier.
Il regarde au dehors l'agitation qu'il y voit confirme ses craintes c'est bien une attaque du bâtard et de ses sbires.

Mais ils sont nombreux il ne doute pas de la victoire, organise les quatre hommes pour qu'ils sachent quoi faire.
Au dehors Gontrand et ses hommes semblent être accrochés sérieusement.

Manasses revient avec la jeune pucelle en parlant de la faire briller, il stoppe son lieutenant de la main.

Tu n'y pense pas , tu ne lui fera rien pour l'instant, du moins tant qu'elle ne m'aura pas satisfaite de toutes les manières.
Si tu veut faire brûler quelqu'un je te donne le Diacre , quoi de mieux pour un martyr.

Grand éclat de rire, pendant qu'il reprend des mains de Manasses la jeune femme épouvantée.

Vois tu si tu ose me résister ce qu'il t'attend ma jolie, soit bien gentille avec moi, comble moi et tu ne connaîtra pas cette mort horrible.
L'oeil lubrique il passe la main sur son ventre et la fait glisser sur sa poitrine.

Je n'ai pas le temps de t'honorer comme tu le mérite, mais sois patiente , des que ces chiens auront le ventre à l'air ,tu sera à moi.............que tu le veuille ou non.

Allez Manasses le diacre est à toi , fait nous voir ce que vous savez faire toi et ta femme.

Il regarde en souriant la compagne de son lieutenant dont les yeux trahissent l'impatience a tuer de la manière la plus horrible qui soit.

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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 6622

Posté le: Mer 10 Oct 2007 16:07 Sujet du message:

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Malanguise avait réussi l'ascension à la suite du gamin .La corde avait été lachée et un à un les autres membres de la bande étaient montés les rejoindre.
Alors que le môme surexcité , regardait en souriant à travers les trous du machicoulis , une gamine passa près d'eux en courant ....
geste vif , elle l'attrappe d'un bras, la serre contre elle , lui colle sa dague sous le menton , chuchote, à son oreille

tais toi mignonne et tu aura la vie sauve ....ouvre la bouche pour émettre le moindre son et tu n'aura plus de quoi respirer.

Les yeux de la gamine roulèrent sans ses orbites ne sachant à quel dieu se vouer. mais elle eut la sage attitude d'obtempérer et , bien que tremblante, pris le parti de se taire .
Malanguise vit arriver Guillaume puis Brise qu'elle accueilli avec un grand sourire. Il eut un peu de mal à extirper sa carcasse de l'orifice mais finalement il se retrouva bien vite à ses cotés.
lui jette un oeil réprobateur en le voyant asséner un coup sur latête de la gamine à assommer un boeuf ...
Malanguise prend le temps de vérifier que la gamine est toujours en vie ...et se faufile à son tour derrière Brise et Guillaume .
se retourne , siffle doucement :

hey gamin ...amènes toi ...
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Felina
Rastignac
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Felina


Messages : 402
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:28

---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1182
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mer 10 Oct 2007 20:38 Sujet du message:

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"Veux tu une mort sur la conscience ?"

Question on ne peut plus délicate de Guillaume. Tuerait il la petite fille ? Oui surement. Mais si elle capitule, qu'elle lui donne les deux autres, que fera-t-il des enfants ? D'elle, elle n'en fait peu de cas.

Deux contre une, la balance n'est hélas pas en faveur de la fillette qui est entre les mains de Guillaume.

Elle n'a que deux pas à faire, et elle est à nouveau dans les escaliers. Qu'y a t il au rez de chaussée ? Le Baron ? La sortie ?

Cassandre sait que sa décision est prise, et qu'elle devra vivre avec les yeux de cette petite fille braquée sur elle, lorsqu'elle voit apparître un groupe derrière Guillaume, l'un des hommes portant l'aînée des filles, à priori assomée.

"Les deux..."

Faible murmure qui s'échappe de ses lèvres.

Que faire ? Prendre sa dague et foncer sur Guillaume ? Le laisser tuer les deux aînées ? Absolument pas certaine de sauver les deux autres.

"Je..."

Hésitation.

"Je suivrai ces enfants partout où elles iront et celui qui osera leur faire du mal, devra compter sur ma vengeance, et surtout sur celle d'Aristote."

Peut être que dans cette bande de tueurs, certains étaient croyants, et qui mieux qu'une nonne pouvait parler avec le très Haut.

Cassandre sert les deux petites contre elle et fait deux pas vers Guillaume, ses yeux rivés à ceux du bandit en une sombre menace.
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Pseudo IG : Farena

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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Mer 10 Oct 2007 23:06 Sujet du message:

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Le môme avait suivi les grands après les avoir regardé grimper en rigolant .
la blonde l'avait appelé pour qu'il les suive, du coup et il était resté collé à ses basques , sans mot dire .....ils s'étaient tapis dans un recoin de couloir tous ensemble , semblant alors attendre un mot d'ordre du Guillaume.

Soudain Emile entendit des cris qui l'étonnèrent dans ce lieu ...des cris d'enfants à peine plus agés que lui sans doute.
Et quand Guillaume sortit de l'ombre une gamine entre les mains ...Emile le regarda l'air étonné et son sourire se figea ...
une fille ....il sourit
chouette une copine ..se dit il
Guillaume se met à parler avec une personne qu'Emile ne voit pas, gêné par la présence du géant et de la blonde qui restent de part et d'autre du Guillaume .

Emile se faufile entre les jambes de tous ces grands et s'approchent de la fille qui tremble comme une f euille sous le vent d'autan dans les bras du malfrat.
Emile sourit ..tend la main ....touche un peu son mollet qui frétille , tripote le bas blanc qui l'intrigue ...tire sur le pan de sa robe pour attirer son attention
lève les yeux vers elle et chuchote doucement :

heyy.. copine .....tu t'appelle comment ? moi c'est Emile ...

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---fromFRManasses



Inscrit le: 04 Mar 2007
Messages: 47

Posté le: Jeu 11 Oct 2007 09:19 Sujet du message:

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Manasses ouvrit de grand yeux ronds en écoutant le Baron

Un diacre à bruler??? Je l'ai même pas vu, je deviens vieux. D'un autre coté l'éclairage de vos geoles n'est pas extraordinaire.

C'est très bien ça, encore mieux qu'un gueuse! D'habitude on brûle l'église en même temps que le diacre mais pour une fois on fera sans.

Manasses attrapa une torche et partit en courant à la recherche de sa futur victime. Il se rememora ses doux instants à Castillon ou Maylisande et lui avaient consciencieusement incendié quelques ivrognes. Un bien beau spectacle.

L'état d'excitation de Manasses et sa folie aidant, il ne pouvait tenir en place et dans sa course vers les geoles il éclata de rire, jubilant tout seul du sort qui attendait l'homme d'église.
_________________


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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Jeu 11 Oct 2007 10:27 Sujet du message:

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Les cloches cessèrent leur tintinmarre. La voix d'Jean-Jean s'fit entendre qui s'en allait, des hurlements d'hommes au loin, aucun aboiement.
J'mouillais mes braies sans m'en rendre compte. J'entendis même pas la mystérieuse arriver...

Vebtomène? Je croyais que tu étais à l'extérieur... Dis-moi, as-tu apporté des armes?

Dès qu'j'l'ai vue, j'ai fondu en larmes dis donc... comme une oiselle, j'me suis j'té dans ses bras, pis j'l'ai serré fort. Bordellerie, j'avais perdu ma dignité d'homme là. J'me montrais comme une chique molle, ben à y r'penser, j'avais la chique molle malgré qu'j'étais entre les doigts d'une belle, ça avait pas du m'arriver souvent. Pis elle sentait bon. J'crois qu'elle d'vait s'faire des lavures de ch'veux au thym, mais j'suis pas certain. J'lui ai expliqué, entre mes glaires de chagrin, la situation... l'bestiau féroce, Umberto, qui d'vait gambader à la recherche d'une jambe à becquetter, l'Tancrède et les villageois qui d'vaient arriver avec des renforts.

J'ai une arme l'Adelinde, mais j'me suis jamais battu. Si ! Avec un chat une fois. On attendrait pas les gars d'la ville avant d'se lancer à la recherche du diacre ? Tu sais qui sont les gentils toi ici? Tu sais ce qui s'passe ? Et l'Jean-Jean, pourquoi il t'a laissé la vie sauve ? On peut finir sur l'échafaud si on massacre des innocents, tu l'sais ça ?

Parler, ça soulage autant qu'pisser. Ben là, j'en avais b'soin. J'étais toujours collé à l'Adelinde, pis j'commençais à m'plaire dans c'te situation. C'était p'tête le moment d'passer à l'action et de profiter d'ce moment d'réconfort pour plonger mes mains sous sa tunique?
A c'moment là, l'clebs, l'Umberto est passé juste derrière elle, devant mes yeux, sans nous z'yeuter, en commençant à aboyer. Il s'est enfoui derrière le mur, de l'endroit d'où venait Adelinda. L'avait pas ouvert la goule depuis qu'j'l'avais r'mis en liberté. Et s'il l'ouvrait, c'est qu'il allait mordre sa victime.

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---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
Messages: 1445

Posté le: Jeu 11 Oct 2007 15:39 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES.

Regard de reproche de Malanguise , mais il sait qu'il a dosé son coup pour juste ne plus avoir a se préoccuper temporairement de la jeune demoiselle.
Sans attendre il la charge sur l'épaule sans efforts, emboîte le pas des autres.
Le dernier monté ferme la marche épiant partout pour assurer leur arrières.
Le gamin vient traîner dans ses pattes , semblant s'inquiéter de la peronelle.Il le repousse doucement .

C'est pas le moment gamin.

Déjà ils ont descendu presque un étage, il arrive alors que Guillaume tient à la gorge une gamine plus jeune encore, sous les yeux Horrifiés de la none.

Ils échangent quelques mots lourds de menaces, elle s'avance vers lui une dague à la main. Sans attendre il pose une main puissante sur l'épaule de l'homme.

Pas de celà, on ne tue aucun enfant , je t'avais prévenu, tu fais ce que tu veut du Baron, mais pas question de te laisser tuer les mômes.
Il jette un regard rapide a Malanguise près de lui, d'un signe de tête lui indique le quatrième larron derrière à surveiller.

Si on se bat ici entre nous, dans moins d'une minute tous les hommes du château vont nous tomber dessus, alors choisit vite.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Jeu 11 Oct 2007 15:54 Sujet du message:

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RDC

A peine Manasses vient il avec les deux autres de descendre vers les geôles qu'il perçoit un cri dans les étages , il reconnaît sans peine la voix de Fanchon.
Elle n'est pas du genre à crier pour un rien, sûrement un problème sérieux.

Gontrand est sur le point d'entrer mais semble avoir l'attention attirée par une voix un peu plus loin.

Toi reste ici pour ouvrir à Gontrand, vous trois avec moi.

Il fait signe vers les escaliers, dégaine ses dagues de chasse , la claymore étant bien trop grande pour combattre dans un escalier.
Il prend la tête du groupe, monte en prenant garde, prêt à faire face à tout moment à une attaque sournoise venue d'un coin d'ombre.

Le premier pallier est franchit sans ne rien avoir remarqué, mais Fanchon hurle toujours à l'étage du dessus, il continue lascension délaissant désormais les précautions, certain de l'urgence de son intervention.

Au deuxième il ne voit rien, mais les cris viennent de plus loin de la chambre de ses filles, son sang ne fait qu'un tour il s'y précipite, ouvre la porte à la volée, ses yeux se portent sur la servante.

Fanchon qu'y a t'il ou sont mes filles et ou est Cassandre?

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---fromFRwilbur



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Posté le: Jeu 11 Oct 2007 16:17 Sujet du message:

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-Je ne prends pas de plaisir à tuer si c'est inutile ou si ce n'est pas vengeance. Et encore moins un enfant. Mais je rappelle à la nonne les termes de notre marché. Tu ne peux plus rien pour cette enfant, c'est d'elle dont dépend son sort. Elle sait que je ne plaisante pas.

Croisements de regards. Tension presque palpable.

- Je suis d'avis qu'on remonte. La nonne, ouvre le chemin! Ou bientôt nous nous battrons pour notre vie et non plus celle des gamines.

Comme pour ponctuer ses propos, du bruit tout proche, hommes en armes, et courant.

- Bien, Gypsis, les deux femmes et le gamin pour accompagner les fillettes. Nous deux, on ralentit un peu les forcenés qui pointent le bout de leur nez. Si on est tous les deux vivants, on en reparle après.

Il fit un clin d'oeil à Brise avant qua d'aller vers la porte du danger.
_________________


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---fromFRVesiada



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Posté le: Jeu 11 Oct 2007 18:22 Sujet du message:

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RDC

Vésiada avait suivi l'étranger sans se débattre, sans mots, la tête baissée mais le regard serein de celle qui a accepté son terrible sort...elle espérait au plus profond de son coeur qu'arnulf ait pu s'échapper:

Qu'il vive Seigneur, qu'il vive!!! se disait elle.

L'homme la conduisit au baron et parla de l'immoler par le feu! Vésiada ne réagit toujours pas! Quand tout à coup, elle entendit la voix tyrannique du baron:

"Si tu veut faire brûler quelqu'un je te donne le Diacre , quoi de mieux pour un martyr."

Son sang ne fit qu'un tour: Arnulf! Non! Pas Arnulf!

Il fallait qu'elle promette tout ce que voulait le baron en échange que personne ne fasse de mal à Arnulf.
Le baron l'attira à lui, et commença à effleurer son corps de ses mains épaisses...son ventre et puis sa poitrine.
Vésiada se sentit prise de nausée mais il fallait qu'elle tienne bon pour Arnulf.

A peine Manasses sortit, on entendit un cri terrible. Arnulf? Non un cri de femme! Le baron sortit en courant pour voir de quoi il retournait sans prendre la peine de verrouiller la porte derrière lui.

C'était la chance de Vésiada. elle ne réfléchit pas plus d'une seconde. Elle se saisit d'un chandelier. Il n'y avait pas d'arme autour d'elle et elle aurait été de toute façon bien incapable de savoir les utiliser.

Partir en courant! Vite les geôles!!!!!
Il fallait qu'elle stoppe ce fou de Manasses.

Les cheveux courts en bataille, sa chemise blanche tâchée de sang pour seul tenue, le regard haineux, elle redescendit vers les geôles bien décidée à sauver celui qu'elle aime.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:29

Adelinda



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Posté le: Jeu 11 Oct 2007 21:40 Sujet du message:

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Dans l'enceinte extérieure

A peine avait-elle posé la question que Machin se jetait sur elle, pour éclater en sanglot. Adye, étonnée, ne bougea pas durant quelques secondes, les bras le long du corps.
Puis posa ses mains sur ses épaules pour l'éloigner un peu d'elle. Sur le coup elle s'était demandé s'il avait été blessé, mais par un rapide coup d'oeil sur sa personne avait dédui que ce n'était point cela. Il devait juste être mort de trouille. A moins que ce ne soit la joie de la revoir... Personne n'était aller jusqu'à verser des larmes pour elle...

Il ne se décollait pas d'elle, comme ayant peur qu'elle ne s'évanouisse dans les airs. Elle écoutait ce qu'il expliquait de la situation, tout en veillant à ce que ses mains ne se baladent point de trop.
Alors les cloches, c'était cet oncle dont il lui avait parlé qui les avait faites sonner. Bonne idée, ça rappliquerait les villageois courageux.

Si on attend les villageois, fit-elle en essayant de se dégager de son étreinte sans toutefois y parvenir, nous arriverons peut-être trop tard. Il nous faut nous dépêcher à trouver un moyen d'entrer dans ce fichu château. Quant aux gentils... -ses sourcils se froncèrent- Si ce que l'on m'a dit est vrai, ils doivent être aussi pourris des deux côtés. Je n'approuve point ces brigands, mais pour retenir Arnulf et sa compagne, les gens de ce chateau ne me paraisse guère amicaux. Moi ce que je veux, c'est les retrouver. Vivants.

Pourquoi voulait-elle risquer sa vie pour des inconnus serait la question à cent écus. En réalité, la force qui la poussait à risquer sa vie, cette montée d'adrénaline face à l'adversité serait une raison plus juste. Et puis... peut-être y avait-il quelque chose de valeur à trouver, en ce catel...

Elle regarda son épée courte dans sa main droite, et releva le regard en direction de Machin.

Si tu ne sais pas te battre, attends plutôt les renforts. Moi, j'y vais.

Un aboiement se fit alors entendre. Adye se retourna. Si ce que Machin lui avait dit s'avérait juste, il allait y avoir du grabuge sur le chemin du molosse. Après un dernier regard pour l'homme, elle s'élança à la poursuite du chien, retournant sur ses pas qui la menèrent non loin de là où se tenaient Jean-Jean et celui qu'il semblait connaître.
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---fromFRFanchon



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Posté le: Jeu 11 Oct 2007 23:53 Sujet du message:

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RDC



"Fanchon qu'y a t'il où sont mes filles et où est Cassandre ?"

Moment de peur avant de répondre.

"Elle les a enlevées ! Vot'cousine ! Enfin la traînée qui s'fait passer pour n'est plus dans sa chambre et vos filles non plus. Et partout ça s'bat ! L'Guillaume va les tuer si..."

Elle suspend sa phrase.

Si les gamines disparaissaient, alors sa petite Marion...

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1182
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Ven 12 Oct 2007 09:39 Sujet du message:

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Cassandre avança ne sachant trop où elle allait, calquant ses pas sur la femme qui accompagnait la bande de mercenaires. Elle ne l'avait jamais vu dans le camp et se demandait qui elle pouvait bien être. La compagne du grand machin, la nouvelle ribaude de Guillaume ?

La nonne n'eut pas trop le temps de poursuivre ses interrogations, la bataille faisait rage et on la pressait un peu. Elle avait toujours sa dague, la personne la plus proche était l'autre femme, elle pouvait peut être tenter sa chance.

La manière dont l'autre tenait son arme la faisait réfléchir, et lorsqu'elle croisa son regard farouche, sa détermination s'envola quelque peu.
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---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
Messages: 1445

Posté le: Ven 12 Oct 2007 15:45 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES

Les bruits de courses dans l'escalier mettent fin prématurément à l'échange.

Déjà Guillaume se prépare à recevoir les hommes d'armes que l'on entend à l'étage en dessous.

Oui on verra cela plus tard, mais je crois que l'on aura d'autres choses à voir question monétaire si tu vois ce que je veut dire.

Il jette un regard a Malanguise qui déjà repart avec les autres et les enfants.

Si tu trouve des trucs intéressants au passage ma belle n'hésite pas.

Un clin d'oeil complice puis il se retourne pour s'occuper de retarder les assaillants.Pas question de sortir sa double hache ici, sinon Guillaume risquerait d'y perdre un abattit autant que leurs adversaires, il sort donc un large couteau de chasse, se poste près de son comparse en haut de l'escalier et attend l'assaut.

Au bruit il sont plus nombreux qu'eux, mais ils auront l'initiative de les attendre.
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Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Ven 12 Oct 2007 16:01 Sujet du message:

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Citation:
RDC pour le Baron étage pour les hommes.


QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ce bâtard de guillaume est dans le château et il tient mes filles et cette putain de Cassandre l'y aide?

Le regard jette des éclairs de fureur mal contrôles.

Vous trois allez voir.

Prenant Fanchon rudement par le bras.L'inquiétude est palpable dans les yeux de la servante, ce qui ne fait qu'accroitre la fureur du Baron.

Raconte , combien sont ils, Cassandre les a fait pénétrer dans le donjon, PARLEEEEEE bon dieu.


Pendant ce temps les trois soudards grimpent au pas de courses les marches, franchissent le premier pallier, s'arrêtent un instant , puis entendant des bruits plus haut continue.

En quelques secondes les voila au second niveau, un instant d'hésitation , si les autres les attendaient, mais ils entendent en bas le Baron hurler, savent qu'il ne pardonne ni aux lâches ni aux incompétents.

Se protégeant du mieux possible mutuellement les deux premiers s'engagent sur le chemin du troisième pallier..............

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
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Posté le: Ven 12 Oct 2007 16:11 Sujet du message:

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A L EXTERIEUR

Il jure a voix basse, bordel de dieu, 3 hommes au tapis et un en train de batailler avec un molosse sortis d'on ne sais ou.
Le coup part mal, très mal.

Un appel pour Manasses, un de ceux que celui ci a embauché , le discret , il le reconnaît, mais ou était il donc passé.

De plus il est a peut prêt sur désormais que ca bouge dans le château, il en était sur l'archer faisait diversion pendant que d'autres agissaient.
Il doit rentrer et vite.

S'adressant à l'homme qui avance vers eux.

Magne toi , sinon tu reste dehors et cette raclure d'archer va te faire la peau.
Il sont devant les portes et appellent déjà pour qu'on leur ouvre, ce qui ne tarde.

ALLEZZZZZZZZZZZ dépêche.

Les trois hommes sont déjà à l'intérieur, le dernier gardant la porte pour que le Eude les rejoignent.

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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 6622

Posté le: Ven 12 Oct 2007 17:50 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES

La nonne tenait toujours dans ses bras les deux plus jeunes fillettes . Malanguise , quand à elle tenait celle que Brise avait assommé , elle n'était pas bien grosse mais son corps inerte était pesant. Gypsis s'était saisi de la quatrième , ravie de quitter les mains de Guillaume. Le môme aussi était là regardant tour à tour le dernier qui prenait la parole , ne sachant plus trop à qui vouer son sort.
Malanguise ne put réprimer un regard inquiet vers Brise , qui devait retenir les hommes du baron que l'on entendait déjà si près , gravissant l'escalier en courrant.

Si tu trouve des trucs intéressants au passage ma belle n'hésite pas.

Il lui lance un clin d'oeil complice , elle assure sa prise autour de la gamine , lance à Brise, la voix un peu rauque :

prends garde à toi ....je t'en prie ......

Puis elle s'élance dans l'escalier. Elle croise alors le regard de la nonne , la pauvrette a bien du courage mais semble dépassée par les évenements , Malanguise lui lance un regard entendu pour qu'elle se tienne tranquille, des fois que des envies de prouesses la prennent.

amène toi nonette ...., passe devant , je te suis, et pas d'entourloupe ....je t'ai à l'oeil , et crois moi , il est bon , de même que mon poignet quand il lance une dague.

La nonne s'élance sans broncher et la troupe la suit.
Arrivée dans le couloir des chambres, Malanguise pose la gamine par terre, elle commence à sortir de son inconscience .
se tourne vers la nonne , lui atrappe le bras :

heyy nonette , dis moi un peu où sont les chambres des gamines , on va peut etre y trouver de quoi rentrer dans nos frais. De belles jeunes filles comme ça , leur père doit les couvrir de bijoux , non ?
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:30

---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Ven 12 Oct 2007 21:51 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES


heyy nonette , dis moi un peu où sont les chambres des gamines , on va peut etre y trouver de quoi rentrer dans nos frais. De belles jeunes filles comme ça , leur père doit les couvrir de bijoux , non ?

Son cousin était riche et à ce qu'elle avait pu voir il aimait à ce que ça se sache. Ce n'était surement pas lui qui enverrait ses filles, comme son propre père, au couvent pour ne pas payer des dots.

Cassandre avait vu les trésors dont regorgeait la chambre des petites et au lieu de se taire elle y conduisit la jeune femme. A priori, elle et son compagnon, étaient des voleurs à la solde des mercenaires.

Il fallait croire que Guillaume leur avait promis salaire sur rapine, ce en quoi ils ne devraient pas être déçus vu les trésors que protégeaient ce château. Cassandre savait que son cousin n'était pas à quelques colliers près, et voyait dans la récolte de la jeune femme, un moyen de pouvoir se sauver avec les petites filles.

"Venez c'est par ici, la grande chambre qui est là."

Cassandre leur ouvre alors la porte et les laisse pénétrer dans la pièce, véritable temple dédié aux fillettes.
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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
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Posté le: Ven 12 Oct 2007 23:06 Sujet du message:

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RDC


Comme le Furet ne semblait réagir, Jean jean passa son bras autour de son cou puissant, le prit par la taille, et le porta à moitié jusque dans le château.

"Advienne que pourra" pensa-t-il en franchissant la porte du donjon.

Au moins cette fois il était dans le donjon, et s'il fallait se battre il ne serait pas le dernier. Et à entendre les cris et voir les hommes dans tous les sens, Jean-jean ne douta pas que la bataille était aussi dans le bâtiment.
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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Ven 12 Oct 2007 23:07 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES , chambre des filles du Baron


pffffffffff ....même pas drôle ...

Le géant l'a gentiment bousculé pour qu'il se pousse ..mais Emile voulait parler avec la copine. De toute façon , elle a l'air bizarre, elle dit rien.
Aussitôt Emile tourne son regard vers l'autre dame, il a l'impression de l'avoir déjà vu.
ne sait plus trop où.
Il sourit , elle aussi elle a des copines pour lui , mais Emile n'a pas le temps de moufter que la blonde s'élance dans escaliers, il doit la suivre . Le regard de Guillaume ne lui laisse pas le choix .
Arrivés en haut des escaliers , la blonde pose la fille. Emile s'approche encore d'elle , regarde autour de lui si personne ne le voit.
se penche vers la fille :

heyyy....heyyyy ...tu dors ?..

Il lui prend le bras, le soulève un peu, le relâche, le bras tombe.

pfff ...t'es molle....dis ...tu veux pas jouer avec nous ?

Toujours pas de réponse. Emile fais la moue mais il voit la blonde rentrer dans une chambre, parait que c'est la chambre des filles.
Chouette ! il connait pas des chambres de filles et puis c'est beau ici....ça brille. Ya des trucs dorés partout....les pies elles aiment les trucs dorés , si l'Emile il trouvait un truc bien diré , il pourrait peut être atrapper une pie un jour avec ......il lui apprendrait à parler ....
Ni une ni deux , il se faufile entre les jambes de la nonne qu'il bouscule au passage et pénètre dans la chambre

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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 6622

Posté le: Ven 12 Oct 2007 23:35 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES, chambre des filles du Baron



"Venez c'est par ici, la grande chambre qui est là."

La nonne laisse passer Malanguise , qui reste ébahie par le spectacle qui s'offre à ses yeux.

Tudieu ....whaaaaaaaaa....

Malanguise a le coeur qui bat , rentre doucement dans la pièce ....
ne voit même pas le môme qui vient de jaillir et sans demander son reste, farfouille déjà un peu partout .
Malanguise reste béate. Elle n'a jamais eu l'occasion de rentrer dans des endroits pareil. Les rupins , ça n'a jamais été son monde . Enfin ..si quand elle les croise , c'est plutot à leurs bourses qu'elle cause, pas à leur intérieurs. Elle ne sait plus où poser les yeux , comme si l'éclat des dorures allaient bruler ses prunelles si jamais elles restaient trop longtemps au même endroit.
Sans même s'en rendre compte elle avance doucement , son bras qui tenait la dague est retombé mollement le long de son corps , elle s'assoit sur le bord d'un grand lit , dont le baldaquin frémit sous son poids . Ses mains se posent sur l'épaisse courtine et aussitôt elle se relève d'un bond , passe sa main sur le lit pour le remettre en ordre.
Continue d'avancer dans la pièce , en fait le tour. Sa main passe sur l'épais tissu drapé qui surplomble la couche . Rarement elle a touché quelque chose d'aussi doux ...peut être la peau de Brise et encore ...
puis sa main s'attarde sur une figurine de sucre qui orne la monumentale cheminée, ose à peine effleurer le métal d'un chandelier doré travaillé avec finesse.

Elle ouvre avec précaution un lourd coffre de bois , patiné et brillant de cire, touche du bout des doigts les toilettes qui s'entassent, les fines chainses de lin . Elle se prend à rêver, sourit, fouille un peu, tire un drap épais , d'une belle couleur bleue , bleu océan

Le môme rit soudain , il a trouvé quelque chose ....
Malanguise sursaute , sort de sa rêverie. Elle se tourne vers les petites qui tremblent et commencent à pleurnicher dans les bras de la nonne.
Plus de temps à perdre , rapidement elle met sa dague à sa ceinture , et fouille à deux mains au fond du coffre, rien ...se retrourne avise une petite table de toilette surmontée d'un grand miroir.

Elle s'en approche , sourit .Pas la peine de fouiller , tout est là .
Elle atrappe pêle mêle , colliers de perles fines et bracelets sertis de jolies pierres qu'elle enfourne dans son corsage.



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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Sam 13 Oct 2007 11:03 Sujet du message:

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RDC


Fanchon regardait le Baron avec terreur. Il lui serrait le bras à lui faire mal et ces paroles la surprenaient :

"Raconte , combien sont ils, Cassandre les a fait pénétrer dans le donjon, PARLEEEEEE bon dieu."

Fanchon reste quelques secondes silencieuses avant de dire tout ce qu'elle savait : rien.

"Je n'sais pas grand chose Seigneur. J'ai voulu protéger vot' cousine et j'ai été dans sa chambre. Elle y'était pas. J'suis partie de suite dans la chembre des damoiselles et aucune y était."

Fanchon prit le temps de savourer l'angoisse pour ses filles de la part du Baron avant de voir sa fureur décupler.

"J'ai alors donné l'alarme, sure qu'la Cassandre, qui doit point être vot'cousine, a pris les p'ttites pour l'Bâtard."

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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: Sam 13 Oct 2007 12:42 Sujet du message:

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A L'EXTERIEUR

Un appel semble sortir du sol, non loin de Vebto et Adelinda :

"Adelinda?"
_________________


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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Sam 13 Oct 2007 19:33 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES , chambre des filles du Baron

Emile était rentré dans la chambre avec la blonde se faufilant entre la porte et la nonne. La blonde avait l'air bizarre. La nonne ne bronchait pas.
Parait que c'était la chambre des copines ici. Bizarre , y avait pas de jouets. Emile , il avait même pas de chambre à lui chez les parents, mais il avait des jouets partout. des bouts de trucs, des machins , des choses, des collections.
Là dans cette chambre, le seul truc de bien c'est que ça brillait partout et que les couvertures sur le lit étaient bien propres et douces.
Il fouilla un peu partout. Et soudain, éclate de rire :

Ca yest , j'ai trouvé !!

Il s'approche de la blonde et lui montre une épingle à cheveux toute fine, avec une espèce de piècette sertie au bout.

regarde , ça c'est bien ...je peux le prendre dis ?
je couperai l'épingle et je m'en servirai d'hameçon et la pièce , je prendrai une pie avec ...

lève les yeux vers la blonde , presque implorant

je peux ? dis ?

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1182
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Posté le: Sam 13 Oct 2007 21:32 Sujet du message:

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Dans les étages


Cassandre sourit. Elle n'avait espéré que son plan se passe aussi bien. Gypsy était parti protéger leur sortie, Malanguise et le gamin, ne savaient où donner de la tête. Elle avait bien un moment reporté son attention sur elle, mais là, comme elle pillait la coiffeuse, elle ne voyait que les bijoux dont elle s'emparait.

La nonne fit signe aux petites de se taire, d'un doigt sur sa bouche, et recula lentement de la pièce. Cette fois, les quatre petites l'écoutèrent sans objection. Les bandits avaient au moins réussi à leur faire comprendre qui était leur amie.

Comme elles reculaient lentement, le cerveau de Cassandre fonctionnait à toute allure. Guillaume et son accolyte surveillait l'escalier. Un peu plus loin, il y avait Gypsy et l'ouverture. Cassandre savait que face à la femme qui la gardait elle n'avait aucune chance.

Il lui fallait lui échapper par la ruse à la surveillance des bandits, tenir jusqu'à ce que les hommes du Baron arrivent ici. Elle guida les petites, deux chambres plus loin, dans celles de leur père et les poussa sous le grand lit.

Cassandre s'y blottit avec elle et les cinq femmes entamèrent une prière à Aristote.
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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
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Posté le: Dim 14 Oct 2007 17:06 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES , couloir des chambres

Malanguise jubilait en enfournant ses trouvaille . Soudain le môme s'approche d'elle

regarde , ça c'est bien ...je peux le prendre dis ?
je couperai l'épingle et je m'en servirai d'hameçon et la pièce , je prendrai une pie avec ...
je peux ? dis ?

Elle tourne la tête vers lui , sourit , ouvre la bouche pour lui répondre mais son regard ou bien est ce son instinct , est attiré par un détail qui cloche , se retourne :
plus personne dans la chambre

Argggggggggggghhhhhhhhhhh, où sont elles ? la nonne a filé avec les gamines, nom de dieu ....

repousse le gamin de la main, fulmine . elle s'est fait avoir ...furieuse contre elle même de s'être laissée envouter par le luxe de l'endroit.

fais comme tu veux gamin mais suis moi vite

et elle sort en courrant de la chambre , sort sa dague
regarde de part et d'autre
à gauche , l'escalier d'où proviennent le bruit de la bagarre qui fait rage en bas
Brise
son coeur se met à battre la chamade , ses poings se serrent .
A droite , le couloir , des portes , nombreuses , plus loin Gypsies qui s'est engouffré dans le petit escalier qui mène au machicoulis .
Elles sont forcément dans une des pièces.

elle hésite
Brise ou les filles ..
son coeur s'emballe
se penche vers le môme qui est resté collé à ses basques , mais a pris la précaution de ramasser quelques bricoles derrière Malanguise qu'il tient encore dans ses mains jointes .

Petit , enfourne ça dans tes poches et file chercher les hommes en bas vite ...

Le môme ne se le fait pas dire deux fois , un peu effrayé par le regard furieux de Malanguise , et surtout la lame de sa dague qui reflète son propre visage .
Puis elle file en direction de la première porte qu'elle ouvre violemment
un placard , remplis de toilettes qu'elle arrache de leurs portants en quelques fractions de secondes , rien ...
porte suivante , qui résiste , fermée à clefs ....elle essaye de la forcer d'un solide coup d'épaule ..rien à faire ..
ne pas perdre de temps , vite ....

porte suivante , qui s'ouvre sans peine

une chambre.....large, spacieuse . Malanguise marque un temps d'arrêt sur le pas de la porte ...De toute évidence , c'est la chambre du baron . Ses narines se retroussent, ça sent l'homme ...
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:30

Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Dim 14 Oct 2007 17:49 Sujet du message:

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Toujours à l'extérieur

Alors qu'elle avait fait un pas dans la direction d'où elle venait d'arriver, un son étouffé se fit entendre. Adye s'arrêta, se demandant si elle avait bien entendu. Elle aurait juré qu'on l'avait appelée. Pourtant personne à part Machin pouvait avoir prononcé son nom.
A nouveau la voix s'éleva, plus clair à présent. Elle baissa les yeux et apperçut le soupirail. Elle s'en approcha et pu distinguer une forme humaine à travers la pénombre. Pour le moment seuls Machin et le diacre connaissaient son nom. Et comme Machin se trouvait derrière elle...

Arnulf, est-ce vous?

Après quelques secondes à expliquer la situation, Adye sut de quel côté serait son camps. Il n'y avait aucune raison d'enfermer le diacre et cette jeune femme.
Elle repensa à ce que Machin lui avait dit "On peut finir sur l'échafaud si on massacre des innocents, tu l'sais ça ?"
Oui elle le savait. Mais le baron ne semblait point une personne si innocente que celà.
Elle se repencha au niveau du soupirail.

Ecoutez, je ne vois aucune issue pour vous sortir de là d'ici. Apparement vous ne pourrez vous échapper malheureusement qu'en trouvant une autre issue. Je vais essayer d'entrer dans le castel, et essayer de trouver le chemin des geôles. Nous nous y trouverons sûrement.
Tenez, fit-elle en sortant sa dague cachée dans sa botte et la lui donnant à travers le soupirail, cela pourrait vous être utile. Faites-y attention, j'y tiens...

Elle laissa alors le diacre et Machin pour courrir en direction de l'entrée du castel. Des hommes étaient déjà à terre, le chien s'occupait d'un soldat. Jean-Jean venait juste de passer la porte, Adye courrut jusqu'à son niveau, avant que la porte du donjon ne se referme...
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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: Dim 14 Oct 2007 18:12 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES, chambre du Baron.


Cassandre, cachée sous le lit de son cousin, entend un bruit sourd, comme une porte que l'on tente d'enfoncer. Les petites gémissent faiblement sous le lit.

"Je vous en prie, ne laisser échapper aucun bruit. Enfoncez votre visage dans vos bras, mais je ne veux plus rien entendre."

Soeur Cassandre lève les yeux au ciel, priant intérieurement.

"Aritote, pardonne moi de ce que je vais faire."

Elle sort silencieusement la dague de son fourreau. Comme elle la prend en main avec une ferme détermination, la porte s'ouvre. Elle ne peut plus quitter le lit pour sa cacher près de la porte.

Les yeux au niveau du sol, elle voit deux pieds avancer dans la chambre. Ils sont trop fins pour appartenir à un homme. Vu les chaussures, ils n'appartiennent pas à une servante.

La femme l'a retrouvée, et elle a même peut-être donné l'alarme.

Les hommes du baron, n'arriveront pas à temps. Une fois Guillaume et son accolyte là, elles seront perdues. Elle n'a plus qu'un seul choix se battre contre la femme. Lui planter sa dague dans ce qui passera à sa portée, et espérer gagner le Baron avant que les mercenaires ne les retrouvent.

Nouvelle prière silencieuse, puis elle vide dans son esprit, en attente du combat qu'elle va mener.
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---fromFRwilbur



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Posté le: Dim 14 Oct 2007 19:39 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES

Trois hommes. On leur envoyait trois hommes.Avec Jeanjean, il ne serait même pas resté.
Ils se mirent un de chaque côté de la porte.
Brise, armé d'unlong couteau était le plus proche de l'entrée. Guillaume tenait lui l'épée du comte Wilbur. Pour la première, peut-être, il allait tuer avec.
La porte s'ouvrit, un hommre passa. Ils attendiret avant de bouger.
Coup d'oeil. Brise étant mieux placé, c'est lui qui frappa.
Le coutreau avait quitté sa gorge déjà, Guillaume le pousait de l'épaule, maugréant contre ces gens égorgés qui persistent à rester debout.
Deux contre deux.

Deux contre un.
Le second assaillant avançait trop une jambe. Guillaume fut surpris de l'efficacitédu tranchant de l'épée. IL avait frappé fort, certes, mais n'escomptait pas trancher son adversaire à ce niveau.
La jambe d'aileurs n'était pas tout à fait tranchée, était retenue par quelques lanbeaux de peaux et autres tendons.
Le sang giclait dans tous les sens, le mercenaire en fut éclabouussé sur la joue gauche.
Le troisième homme était en position défensive, lorgnant derrière lui. espérait-il du renfort? Guillaume feint une attaque, qiu n'avait pour but que de mobiliser l'arme de l'adversaire.
Heurts du métal. Guillaume nota qu'au premier coup, des éclats de fer avait jailli. L'épee qu'on lui offrait en résistance ne tenait pas la comparaison face à Saignemorte.
Il frappa d'estoc, et ne rencontra aucune résistance de l'adversaire. La lame traversa inutilement son flanc.
Inutilement, car Brisenuque avait justifié son nom.

Guillaume repéra une bague rutilante au doigt du mort. Il coupa le doigt et se saisit du bijou, avant de le jeter à son compagnon d'armes.

- Tiens, elle ne lui servira plus. Accompte sur le butin. Maintenat on file récupérer les femmes et le môme.

Il reprit son souffle avant se s'élancer.

- Judith! Nous te vengeons.

Il cria mu par une frénésie sauvage. L'épée dans sa main l'enivrait, ou peut-être était-ce l'odeur du sang?
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---fromFRJean-jean



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Posté le: Dim 14 Oct 2007 21:28 Sujet du message:

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Rez de chaussée


Jean-Jean voyait la porte se refermer quand il une ombre se glissa juste avant que la porte ne soit barricadée. Un seul regard lui suffit pour savoir qui était derrière lui.

"Putain de gamine !" maugréa-t-il entre ses lèvres en lâchant le furet.

Il y a avait de l'agitation au rez-de chaussée. Des hommes qui couraient, des ordres qui volaient. Des soldats, des mercenaires à la solde du Barron et eux-même, des domestiques. Une véritable basse-cour envahie par un loup.

Et pour l'instant le prédateur c'était lui.

Coup d'oeil à droite à gauche, pour chercher un escalier qui descendrait vers le sous sol, lorsqu'il repéra ce qu'il cherchait. Le Eude était tranquille avec son double emploi, la gamine ne risquait rien pour le moment.

Qu'est ce qui lui prenait de s'inquiéter pour la petite, en plus il n'avait même plus envie de la mettre dans sa couche.

Jean-jean haussa les épaules et commença à se diriger aussi discrètement que sa carcasse le lui permettait vers l'escalier menant au sous sol.
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---fromFRLe Fureteur



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Posté le: Dim 14 Oct 2007 22:13 Sujet du message:

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Le furet entrevoit Jeanjean.
Son sourire cruel luit dans l'obscurité, il donne l'impression de s'amuser.
Garett et ses hommes l'ont fait lui pénétrer dans l'enceinte.
Il traîne volontairement la patte.
Ils sont plusieurs à s'avancer, on l'a déjà oublié.
NOn, un home reste à ses côtés.
Eudes trébuche. L'homme vient l'aider à garder l'équilibre.
Une seconde plus tard c'est le furet qui le maintient. Personne ne les regarde, mais il préfère faire durer quelques instants la macabre comédie.
Puis l'homme s'affaisse. Le furet a cette fois du vrai sang humain sur sa chemise.
Il bifurque alors vers le chemin emprunté par Jeanjean.
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Eudes de son prénom, aussi appelé Eudes le furet, ou le Fureteur. Ombre parmi les ombres.

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---fromFRErratum



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Posté le: Lun 15 Oct 2007 09:47 Sujet du message:

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A l'extérieur - orée du bois

Tancrède et Lylas pénétraient dans le bois entourant le Castel du Baron de Rastignac. Ils tiraient toujours cet étrange remorque traînée par la mule du vieux muet. Tancrède avait pris soin, avant de pénétrer dans l'obscurité de la forêt, d'allumer 16 torches, qu'il plaça sur des portes flambeaux disposés à différentes hauteurs de la remorque. La remorque devait faire au moins 5 mètres de long et supportait un mécanisme d'engrenages qui faisaient bouger légèrement les flambeaux.
Cette remorque fabriquée dans son atelier lui avait servi quand il se déplaçait hors du village pour vendre ses inventions dans d'autres villes. Le mouvement des torches mimant la marche d'un groupe d'hommes, il dissimulait ainsi qu'il était seul et faisait croire aux malintentionnés qu'une douzaine de personnes se déplaçaient.
Tancrède et Lylas avait été obligés de reprendre le chemin principal pour se rendre au château. Elle ne lui parlait pas, ce qui n'était pas bon signe selon lui. Ca lui permettait d'écouter ce qui se passait à proximité. Rien d'inquiétant pour l'instant. Il se tourna vers le soldat :

IIIiiaaaA ?
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:32

---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
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Posté le: Lun 15 Oct 2007 09:59 Sujet du message:

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Dans les étages.

Rapidement les trois gardes sont hors d'état de nuire, les deux hommes sans avoir besoin de parler se sont coordonnés parfaitement.
Guillaume lui parait un redoutable adversaire, maniant l'épée avec dextérité.
Il s'en souviendra si jamais cela devait dégénérer entre eux. Eviter un affrontement dans un endroit confiné, ou il ne pourrait se servir de sa hache.
L'homme semble franc du collier, mais il reste méfiant, jamais il ne se pardonnerait s'il devait arriver quelques choses à Malanguise.

Mais déjà il lui envoie une bague , acompte sur le butin, il espère bien que Maly a trouver quelques babioles à rafler, il sourit , aucune crainte, c'est son domaine, elle trouvera.

Plus d'adversaires à proximité, même si en bas un remue ménage indique que cela ne durera peut être pas.

Guillaume semble prit par la frénésie de la vengeance, dangereux dans ces situations de se laisser guider par ses sentiments, mais il le comprend trop bien, lui même n'arrivant pas à occulter son amour pour garder la tête totalement froide.

On rejoint les autres?

Sur un signe de tête ils s'élancent tous les deux. Il manque de renverser le gamin qui arrive en courant.

La dame blonde, elle m'a dis de venir vous chercher m'sieur, semble y avoir un problème.

Méne nous à elle gamin.

Ils partent tous les trois en courant.
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On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
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Posté le: Lun 15 Oct 2007 10:11 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES, chambre du Baron.

La chambre est luxueuse, richement meublée , un bureau large , massif ...Une toile immense , au dessus de la cheminée , un regard aiguisé qui en sort ...un Rastignac surement .
Malanguise le regarde , elle n'a encore jamais vu le Baron mais s'il ressemble à celui ci , c'est surement un dur à cuire.

Son attention revient à l'objet de sa présence dans la chmabre. Elle scrute l'ensemble de la pièce .
pas beaucoup d'endroit pour se cacher
une malle ? une des petites pourraient y être ...peut être
la grande armoire...
le lit ....
Malanguise s'approche à pas feutrés ..
Elle tient sa dague dans un main , l'autre est largement ouverte , prête à agir .
Doucement elle s'approche de la malle , tout en regardant autour d'elle ,
sur le qui vive
elle soulève le dessus du coffre.
rapide coup d'oeil à l'intérieur .....
fouille de sa main libre ...pour s'assurer que personne n' est caché sous les draps empilés..
sans quitter la pièce des yeux .
rien
le lit ?
seraient elles sous le lit ...comment les en déloger ?
regard autour d'elle , une fenêtre ...s'en approche
beaucoup trop haut pour fuir par ici .....
si elles sont là ,elles sont pris au piège .

des bruits dans le couloir ,Malanguise s'énerve ...vite ...il faut fuir , pas de temps à perdre ...tant pis . il faut agir , prendre des risques.

Elle s'approche du lit ...jette un regard derrière elle pour voir si le môme revient avec Brise .
se penche , dague en avant mais prête à reculer vivement ,
de sa main libre , elle tire doucement la courtine qui recouvre la couche.

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Lun 15 Oct 2007 10:57 Sujet du message:

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DANS LES ETAGES, chambre du Baron


Les pieds approchent sensiblement du lit.

Cassandre entend le grincement léger d'une porte que l'on ouvre, du linge que l'on froisse puis du couvercle qui retombe. Surement celui de la malle. La nonne sent que le combat est proche et une sueur froide coule le long de son dos.

L'angoisse lui noue la gorge, lui tord les tripes. Bientôt elle devra user de son arme, le sang giclera, peut être même devra t elle tuer. Le pourrait elle ? Pas volontairement, surtout cette femme qui ne lui a rien fait d'autre que de vouloir gagner un peu d'argent.

Que le monde est cruel. Elles vont se battre, elle pour sauver quatre gamines, les filles d'un cousin, l'autre pour avoir un peu d'or et subsister. Elles ne se détestent pas, ne se connaissent pas, seulement deux destins différents.

La courtine se lève légèrement, Cassandre sait que le moment est venu. Elle rampe légèrement pour bien se positionner. Sa lame est trop courte, même en tendant le bras, elle n'atteindrait pas les jambes.

Elle sent alors la nausée lui monter au bord des lèvres. C'est quand la femme se penchera qu'elle devra planter son arme. Dans un visage ?

Elle ne voulait que blesser, mais un seul regard sur les petites et elle sait qu'elle devra le faire. Pour elle, et la femme qui est près du lit, elle prie, qu'elle ne lui montre pas son visage.
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Lun 15 Oct 2007 14:47 Sujet du message:

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Au RDC

Cela se confirme donc, ce bâtard de Guillaume et ses hommes sont entrés en douce .

Lâche un jour , lâche toujours, ce gueux n'a même pas eut le courage de sauver sa Judith, maintenant il s'en prend à mes filles.
Je vais lui arracher les tripes et le pendre avec.
La servante n'ose plus guère parler tellement il parait hors de lui.

Des bruits dans l'entrée, il va à la porte, aperçoit les intrus et hurle.

Gontrand le grand est un ennemi occupe t'en .

Un rapide coup d'oeil vers Fanchon, vite rend toi avec ta fille au passage qui mène à l'extérieur, si cela tourne mal je t'y rejoint.
Si je ne vient pas sauve ta vie et celui de l'enfant et refait ta vie.
A sa surprise il caresse tendrement la joue de la soubrette avant de disparaître .

Toi avec moi il désigne un garde.

Vous deux aider Gondrant ou je vous fait éplucher comme des légumes.

Sans attendre la suite il part dans les étages, tenter de sauver ses filles, s'il le peut encore.
Se maudissant d'avoir fait confiance à sa cousine, mais est ce bien elle dont il s'agit?
Un regret, le pucelage de la jolie petite villageoise lui échappera .
Il hurle en montant l'escalier.

Guillaume enfant de putain je vais te tuer.


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---fromFRgarett



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Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Lun 15 Oct 2007 15:16 Sujet du message:

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Hall d'entrée.

La porte est a nouveau fermée, mais en plus d'eudes deux autres ont profites du passage.
Quand le baron hurle son ordre, il avait déjà deviné que cela n'était en rien normal.
Il commence même a avoir de sérieux doute sur celui qui est censé faire partie de ses hommes.

Il désigne un garde toi la femme là, occupe toi d'elle.
Toi surveille celui ci désignant eudes.

Quand à toi un pas de plus vers cet escalier et tu es un homme mort.

Une dague fort bien équilibrée dans la main droite prête à voler vers le géant, une autre petite et effilée le long de son bras, il commence a avancer lentement vers l'homme qui a sortit sa grande hache.

Reste à distance de celui là se dit il, sinon ta tête va aller rouler sur le dallage.

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---fromFRwilbur



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Posté le: Lun 15 Oct 2007 15:40 Sujet du message:

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Ils entrèrent en courant dans la pièce.
Le visage de Brisenuque était marqué par l'anxiété, celui de Guillaume par la colère.

- Malanguise, attention!

La jeune femme fut happée par un bras vigoureux.

- Z'êtes crétine, c'est pas possible. Devriez déjà être tous dehors, on a failli tout perdre pour trois brocailles. Elles sont là, les filles, et la nonne aussi.

Ivre de rage, il avanca vers le lit et le soulèva d'un coup avec violence. La nonne se relevait, se jetant vers lui une dague à la main. Elle fut accueillie par un soufflet magistral qui la propulsa à terre. Il la releva par les cheveux, et la frappa à nouveau.

- Chienne, c'est ainsi qu'on tient une promesse chez Aristote.

Une glace apposée contre une armoire lui reléta son visage, joue gauche ensanglantée, regard dément. Tenant toujours la nonne, il releva sa tête, et vint l'embrasser.

- Et ça c'est parce que j'aime ton tempérament.

Cassandre semblait dégopûtée par le contact de ses lèvres sur les siennes, il y revint. Elle fut une seconde trop longue à le repousser.

Quelques instants plus tard, Malanguise, Emile et deux gamines avaient déjà rejoint Gypsis au bas du mur. Une troisième s'apprêtait à se laisser glisser en pleurant, quand la voix résonna.

- Guillaume enfant de putain je vais te tuer.

Le brigand sourit.

- Brise, je te confie les deux dernières. J'ai une visite personnelle. Et toi la nonne, tu m'accompagnes.

Il la saisit par le poignet, le lui tordant, la faisant marcher devant lui.

- J'arrive Rastignac
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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Lun 15 Oct 2007 16:11 Sujet du message:

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Cassandre s'apprêtait à frapper lorsqu'elle entendit beugler Guillaume. Trop tard, elle n'avait plus aucune chance de s'en sortir, mais elle pouvait au moins rendre service à Aristote en débarrasant la terre d'un tel homme.

Lorsque le lit au dessus d'elles vola, la nonne ne réagit plus que par instinct et fonça sur Guillaume, l'arme en avant, dans une attaque dérisoire. Lorsqu'elle s'écroula lourdement sur le sol sous la force du coup elle sut qu'elle avait perdu, sa dague tombant dans un coin dans la chambre.

Cassandre n'eut pas le temps de se relever. Elle sentit une douleur à son crâne comme on lui tirait les cheveux pour la mettre debout avant de la frapper à nouveau. Des larmes brillèrent dans ses yeux sous les coups mais qu'elle ravala par fierté. Elle ne pleurerait pas, elle ne lui ferait pas ce plaisir. Il pouvait bien la tuer, elle ne plierait pas.

Même quand ses lèvres vinrent souiller les siennes, elle réprima son humiliation. Les seuls baisers qu'elle aurait de sa vie serait ces abominations.

Cassandre n'eut guère le temps d'y penser, que déjà il la trainait hors de la chambre. La moitié de la troupe était en bas, dans la cour, lorsque rententit la voix du cousin.

Elle n'a pas le temps de réagir. Guillaume lui saisit le poignet, le tordant, plaisir sadique au passage lorsqu'il lui ordonna :

"Et toi la nonne, tu m'accompagnes."

Elle ouvrit la bouche puis la referma. Protester lui farait plaisir.

Comme elle avançait dans l'escalier elle sentit la poigne de Guillaume lui tordre un peu plus la peau, douleur supplémentaire avec sa joue et son crâne, mais surtout son orgueil.

Ils arrivaient près des escaliers. Elle entendait monter, surement son cousin. Elle allait avoir l'inestimable chance d'être entre les deux hommes.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:33

---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
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Posté le: Lun 15 Oct 2007 16:20 Sujet du message:

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Il pénètrent dans la chambre, ou Malanguise semble chercher quelque chose, juste à l'instant ou elle va se pencher sous le lit.

Il va s'élancer pour l'en empêcher mais Guillaume est devant lui et intervient avant.
Il laisse échapper un soupir de soulagement, la peur lui a étreint le ventre un court instant.

Un bref échange entre Guillaume et la jeune femme ,qui se termine assez étrangement par un baiser, volé, mais pas totalement à ce qu'il en perçoit.

Guillaume sonne la retraite, quand un cri monte de l'escalier, faisant se dessiner un sourire mauvais sur les lévres de l'homme.

Il saisit avec rudesse le poignet de Cassandre pour l'entraîner avec lui, au moment de franchir la porte, la lourde main de Brise se pose sur son épaule.

Tssss tsss mon gars c'est une affaire d'homme cela, elle n'a rien à y faire. Si jamais tu y perd l'autre furieux va la tuer sans aucun remords, risque ta peau c'est la tienne, ton motif me parait valable.
Mais laisse la filer avec nous.

Le regard est comme la main ferme, il affronte un instant celui de Guillaume.
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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: Lun 15 Oct 2007 16:42 Sujet du message:

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A l'extérieur - Orée du bois

Lilas, de nature peu bavarde, précèdait en silence, mais l'épée à la main, le muet sur le chemin menant au Chateau...
Même si elle n'avait rien dit jusque là, elle admirait l'inventivité du véhicule du muet. Pour sûr que celà leur donnerait un avantage certain à la tombée du jour...
Le chateau était enfin en vue, à travers les feuillages

Erratum a écrit:
IIIiiaaaA ?


Chuuuttt!!!

Lilas observa la plaine: tout lui sembla calme aux alentours, mais il fallait rester prudent...

Je pense que vous devriez rester là! Si je ne suis pas revenu 1H avant le levé du soleil, avancez le véhicule dans la plaine pour faire croire à l'arrivée d'un groupe de soldat...

Dernière édition par Lilas77 le Mar 16 Oct 2007 13:40; édité 1 fois

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---fromFREmile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 50

Posté le: Lun 15 Oct 2007 19:00 Sujet du message:

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Tout s'enchaine si vite , le môme avait ramené les hommes dans la chambre ...pas le temps de prévenir la blonde qu'il avait vu un pied dépasser de sous le lit .
Guillaume retourne le lit ...et leur ordonne de partir avec la blonde et l'autre là, Gypsis , et deux filles .

Quelques instant plus tard , ils sont dehors , avec deux des filles du Baron . Emile bombe un peu le torse et les nargue

z'avez vu ..sont forts mes copains hein ....

Regarde en haut de la corde, une des gamines , commence à descendre en Lgosse ouvre de grands yeux , bouche bée qui se transforme en petit sourire béat

boudiiiiii...l'a bien tant de chose sous ses jupes ,elle ....

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: Lun 15 Oct 2007 19:30 Sujet du message:

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Rez de chaussée


Lorsque Jean-jean a entendu le baron dire:

"Gontrand le grand est un ennemi occupe t'en ."

Il sait que c'est de lui qu'on cause. En général, le grand, la bête, la montagne... tout ça c'est pour lui et lorsque la menace vint, il ne poursuivit pas vers les escaliers. Non point parce qu'il n'avait pas envie d'y aller, mais jamais il n'avait refusé un combat.

Juste le temps de prendre bien en main la lourde hache que peu d'hommes pouvaient manier avec facilité, et il se retrourne.

Il fixe ses yeux dans ceux de l'homme qui avance et il sait que le combat va être équiliébré. Il ne rencontrait plus souvent des hommes qui valaient la peine qu'il prenne le temps d'exercer son art, mais celui qui approchait n'était pas non plus un enfant de choeur.

"Approche un peu l'toutou à son maître qu'on rigole un instant."

Jean-jean rapproche les deux mains sur le manche de sa hache, se recroqueville sur lui, autant pour se préparer au choc que pour se rapprocher des deux dagues de lanceur qu'il a dans ses bottes.

Surtout ne pas quitter ses yeux pour savoir s'il lancerait ou pas sa lame. Les yeux le disent bien avant la main.
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---fromFRfileas



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Posté le: Lun 15 Oct 2007 22:00 Sujet du message:

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Fileas avait ouie dire que le diacre, messire Arnulf, était prisonnier des geoles du baron ...
Fraichement nommé Aspirant Capitaine de la garde Episcopale en charge du diocése de Bordeaux, il ne pouvait laisser cet homme d'église et de foi dans le désarroi et la souffrance ...
Il décida de se rendre de ce pas au castel de Rastignac pour y délivrer le diacre et faire ce quoi il allait preter serment.
Il alla dans son armoire, dans la chambre, y prit son épée, qu'il avait prit soin de confectionner lui même lorsqu'il était forgeron, attrapa son bouclier qu'un cher lui avait confectionné, se drappa de sa tenue de la garde épiscopale et se rua au dehors de sa chaumière.
La lune était quasi inexistente et la nuit trés noire. Il se rappela ses cours de l'armée et se dit que c'était le moment de commencer à mettre tout celà à profit ...
Il arriva aux alentours du castel et calma sa respiration trop bruyante dûe à la fatigue de sa course. Il repera aisemment, l'entrée des geoles, mais une chose l'étonna de prime abords ... Mais où étaient donc passé les gardes de l'entrée ???
Il resta de longues minutes à observer, mais toujours rien ... pas de gardes ... il décida, se munissant de son épée de la main droite et de son bouclier de l'autre, de descendre les quelques marches qui le rapprochait du diacre ....
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---fromFRwilbur



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Posté le: Lun 15 Oct 2007 22:36 Sujet du message:

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Guillaume regarda un instant Brisenuque qui le défiait du regard. Il soupira.

- Pfff, c'est pas Brisenuque, qu'il faut t'appeler, c'est casse-couilles. On n'égorge pas les petites fillles, c'est pas bien. On tape pas sur les bonnes soeurs, elles sont douillettes. Ah...Les brigands ne sont plus qu'ils étaient.

Un porte s'ouvrit à grand fracas.

- Ah! voilà enfin un homme qui comprend le plaisir simple de la brutalité. Bienvenue baron de mes deux. Brise, si celane heurte pas trop tes principes, pourrais-tu s'il te plait poser une lame quelconque sur le cou de la jeune femme?
Et tant qu'à faire vérifier qu'en bas on a le bon compte de fillettes. Quatre, c'est bien ça Rase tignasse?
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Adelinda



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Posté le: Lun 15 Oct 2007 23:22 Sujet du message:

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Enfin arrivée dans le hall, au rez de chaussée

Adye se tenait à présent dans le hall. Elle fut impressionée de la grandeur de la pièce. Même sa maison, qui ne comprenait en tout et pour tout qu'une seule pièce, était plus petite que celle-ci.

Elle avança d'un pas dans la direction de Jean-Jean, qui se tenait non loin d'elle. L'homme qu'elle avait apperçu dans la cour était à ses côté, et le comité d'accueil se tenait non loin d'eux.

Le moment où elle allait voir si son intuition était bonne allait arriver. Et si ce n'était pas le cas, eh bien Aristote recevrait une nouvelle personne dans son royaume, si on y croyait.

Après un rapide coup d'oeil, elle apperçut à la gauche de l'entrée, la lourde porte en chêne dont le diacre lui avait parlée. C'était par là qu'elle devait aller. L'espace d'un instant elle se demanda si Arnulf était toujours en vie. Si cela se trouvait, elle risquait sa vie pour un cadavre en sursit... Et la jeune femme qu'elle devait protéger si elle la trouvait, l'aimée du diacre... Arf, elle avait autant de chances de la trouver que de trouver une aiguille dans une meule de foin! Le castel semblait grand!

Les soldats se dirigèrent vers eux. Bon, cette fois, il n'y avait plus de doutes sur son camps. Elle était contre le baron. Sûrement le fait de la voir en compagnie du géant avait permis à ces gens de tirer cette conclusion. Bon, eh bien elle allait combattre. Sauver sa peau, et essayer de trouver ce diacre qui avait trouver le moyen de se trouver dans la panade pour sauver sa fiancée. Conclusion, ils étaient deux à se retrouver dans la mouise la plus totale.

L'homme qui semblait commander s'en prit à Jean-jean, laissant le soin aux deux soldats qui l'accompagnaient de s'occuper de l'autre homme à la chemise maculée de sang et d'elle-même. Adye serra les doigts sur la garde de son épée courte, prête au combat.
L'homme se rua sur elle, mais d'un pas sur le côté elle évita le coup d'estoc, avant de brandir son arme vers son adversaire. Le soldat réussit à parer juste à temps, avant que la lame meurtrière ne vienne entamer les chairs. Mais sans attendre qu'il ne puisse retorquer elle envoya son pied dans les côtes du soldats. Elle était jeune, elle avait pour elle l'agilité et la rapidité. L'homme recula un peu sous le choc, mais bien vite se remit en position de combat, et avança sur Adye en brandissant son épée dans laquelle la jeune femme voyait son reflet. Elle eut juste le temps de parer avec son épée courte, avant que la lame ennemie ne vienne à son contact... Une goutte de sueur perla le long de son cou, son regard accroché à celui de l'ennemi. L'un des deux allait perdre la vie...
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---fromFRfileas



Inscrit le: 11 Aoû 2006
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Posté le: Lun 15 Oct 2007 23:46 Sujet du message:

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Fileas descendit les marches ... son coeur s'accelera ... la tension montait ... l'heure du combat approchait ...
arrivé en bas des marches, il vit un souterrain completement bouché. Celà devait dater de quelques semaines ou de quelques mois ... Il comprit pourquoi il n'y avait pas de garde à l'entrée.
Il rebroussa chemin et se dirigea vers le rez de chaussée du castel, et déjà il commencait à entendre le son de lames qui s'entrechoquaient.
Il pressa le pas.
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:34

---fromFRbrisenuque



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Posté le: Mar 16 Oct 2007 10:14 Sujet du message:

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Guillaume à sans doute raison, il n'a pas l'âme d'un assassin, il a vu bien trop d'horreur pour laissez faire certaines.
Donner la mort en combat est une chose, tuer de sang froid un enfant ou une femme en est une autre.
Mais ainsi il est, il ne changera pas , sauf si demain quelqu'un s'en prenait à elle........

Mais le moment n'est pas à savoir ce qu'il est , le baron fait face à Guillaume, la même haine dans les yeux des deux hommes, un des deux va sûrement y laisser sa vie.
Mais cela est dans l'ordre des choses, ces deux là se haïssent bien trop pour que la moindre once de pitié puisse exister.

Affronte ton destin mon gars je me charge du reste.

Alors que les deux hommes se jauge, il prend la jeune femme fermement par le bras pour l'entraîner vers la sortie et vers l'échauguette qui les mènera dehors.

Pas de bêtises ma belle , je n'hésiterais pas un instant à t'assommer si le besoin s'en fait sentir. il reste aussi les filletes à sauver souvient en.

Il la pousse devant lui , mais soudain se retourne un garde arme en main qui semble bien décidé à ne pas les laisser filer si facilement.
Epée contre couteau , l'homme sourit confiant dans la supériorité de son équipement, il le charge.
_________________
Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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---fromFRfileas



Inscrit le: 11 Aoû 2006
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Posté le: Mar 16 Oct 2007 10:34 Sujet du message:

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Fileas entendit des bruits venant de la foret. Il preta l'oreille, mais ne comprit pas distinctement ce qui se disait ...

Il s'approcha, lentement, essayant de faire le moins de bruit possible et observa Lilas qui parlait doucement à quelqu'un qui avait une drole de machine avec lui ...

Il se rapprocha encore plus prés de Lila, fit un peu de bruit pour ne pas la surprendre et lui murmura :

Lilas, Lilas, c'est Fileas, c'est bien toi ??? qui est avec toi ???
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Mar 16 Oct 2007 10:36 Sujet du message:

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Aux étages.

Les deux hommes se font enfin face, épée brandie devant lui, tenue a deux mains, il avance lentement vers Guillaume.

Te voilà enfin enfant de putain, je vais prendre plaisir à te voir crever, pas trop vite j'espère, que j'ai le temps de te raconter dans le détail comment ta chienne de compagne a fini.

Quand à toi ma prétendue cousine prie le ciel de m'échapper , sinon tu regrettera amèrement de m'avoir trahie.
Mais déjà l'autre homme presque aussi grand que celui d'en bas pousse la jeune femme devant lui.

Héééééé toi 5000 écus si tu me la garde au frais et que tu m'aide.

Mais le comparse de Guillaume malgré leur visible dissension, ne l'écoute même pas et s'éloigne.

Bon alors à nous deux chien puant, je vais te faire regretter le jour de ta naissance.

Première passe d'arme sans trop s'engager encore, simplement pour tester les réactions de son adversaire, les épées s'entrechoquent, les deux hommes se rapprochent , puis se repoussent pour reprendre leur garde.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mar 16 Oct 2007 10:50 Sujet du message:

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RDC hall d'entrée
LES GARDES

Le premier garde se dirige vers la jeune femme qu'on lui a désigné, pendant que le second n'entendra jamais et pour cause l'ordre donné.

Une jeune femme une proie facile ,il la charge en souriant, sur de son fait, mais rapidement s'aperçoit que la gueuse n'entend pas se laisser faire, il porte la main à son coté pour la retirer couverte de son sang.
Une boule se forme dans sa gorge, il ne peut espérer aucune aide, il doit donc s'en tirer seul.

Nouvel assaut les lames se croisent, ils restent face à face un court instant, il peut lire la détermination de la femme, elle ne reculera pas.

Tu m'a eut par surprise , mais je vais te faire payer c'là chienne de garce.

Profitant de sa force , il la fait reculer lentement , son épée s'approchant petit à petit de sa gorge blanche. Peu importe qu'il affronte une femme, elle dois crever, s'il veut survivre.

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---fromFRErratum



Inscrit le: 09 Jan 2006
Messages: 42

Posté le: Mar 16 Oct 2007 10:58 Sujet du message:

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A l'extérieur - Orée du bois

Lylas est déjà loin avant d'avoir le temps de répondre.

Iiiiia ....

Tancrède se dit qu'il est évident pour un jeune soldat qu'un vieil homme muet ne peut pas faire grand chose pour prendre d'assaut un château. Pourtant, lui avait une autre idée sur la question. Il tira les mords de son baudet pour continuer à s'approcher du Castel, son arbalète tendue vers le moindre bruissement. Seize torches suivaient le pas de l'âne et de son maître.
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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mar 16 Oct 2007 11:03 Sujet du message:

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RDC hall d'entrée
GONTRAND.

Rude adversaire il en est sur, il sait depuis longtemps jauger les hommes, sa vie en dépend.
Celui ci est du genre coriace. Position de combat ramassée, regard qui ne quitte pas le sien.
Il va être difficile à gérer. Pas question pour l'instant d'envoyer sa dague , attendre, user la patience de l'adversaire.

Il tourne en sens inverse de l'homme ,un droitier donc qui aura plus de mal à frapper de ce coté ci que de l'autre.
Mettre tous les atouts de son coté, ne négliger aucun détail le plus infime soit il.

Il sourit quand le géant tente de le provoquer , ruse assez grossière mais qui fonctionne régulièrement, il l'a utilisé plus souvent qu'a son tour..

Et toi sac à meeeerde , tu sert d'âne de transport à ton bâtard de chef?
Il parait que plus c'est grand plus c'est bête, tu semble confirmer l'adage.

Petit geste de la main, feinte de lancer sa dague pour tester la réaction de son adversaire , puis un bon de coté rapide pour tester ses nerfs.
Le combat risque d'être passionnant............

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1182
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 16 Oct 2007 11:16 Sujet du message:

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Dans les étages


Cassandre allait croiser son cousin lorsque Guillaume la confie à son comparse. Lorsqu'il lui enserre le bras, elle prépare déjà la grimace, il est plus grand que Guillaume presque aussi fort que Jean-Jean, mais il la serre sans lui faire mal.

Il la regarde et lui annonce sur un ton calme :

"Pas de bêtises ma belle , je n'hésiterais pas un instant à t'assommer si le besoin s'en fait sentir. il reste aussi les filletes à sauver souvient en."

Il n'est pas son ennemi, seulement lui aussi doit manger. Compagnon de la blonde, il n'est ici que pour gagner son pain et elle n'a rien à leur proposer. D'autant qu'elle les sent plus humains que les autres mercenaires. Peut être l'amour évident qu'ils se portent.

Ces deux là étaient libres, et leur seule prison, se voyait dans leurs yeux, c'était leur amour. Soupir de regret, on lui avait aussi enlever ce droit en l'enfermant à huit ans dans ce couvent. Si seulement comme sa jeune soeur, la vocation avait pu venir.

Elle n'avait que 22 ans et elle attendait déjà la mort, qu'est ce que la vie pouvait bien lui apporter ? Au mieux retourner derrière les murs de son couvent.

Il fallait qu'elle sauve ces petites filles, le prix de sa vie était sa récompense.

Elle allait descendre lorsqu'un garde surgit. Le mercenaire la lâcha pour pouvoir se défendre. Elle hésita un instant avant de courrir dans le couloir, prise au piège entre ce combat et celui entre Guillaume et son cousin. Elle décrocha au mur une épée suspendue à une autre en décoartion.

La lame était lourde, elle tombe sur le sol. Il lui fallut ses deux mains pour la lever et maintenant décider dans quel sens repartir.
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Pseudo IG : Farena

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---fromFRwilbur



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Messages: 2572
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mar 16 Oct 2007 12:00 Sujet du message:

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- Tu veux te battre, donc? tant pis pour tes filles.. Nous aurions pu négocier.

Le coup porté n'était qu'un hors d'oeuvre, l'occasion d'entendre le son des épées s'entrechoquant.
Cette fois il n'y eut pas d'éclat de métal, le baron était mieux équipé que ses gardes. Mais Saignemorte, dans la main du mercenaire, semblait faire corps avec lui, être le prolongement.


Serait-elle de ces épées dotées de pouvoir magique, une de ces épées buveuse d'âme dont parle les légendes? songeait-il... Saignemorte, une simple estafilade pouvait avoir de retoutables conséquences tant le tranchant était acéré.

Guillaume nota que la fureur du baron semblait contenue. Dommage. un homme aveuglé par la colère est toujours plus vulnérable, mais l'autre avait assez d'expérience de soldat.

- Judith? tu oses parler de Judith? Je l'ai vue, pendant qu'elle se moquait de toi et oeuvrait à te détrousser. Tu es un amant pitoyable, éjaculateur plus que précoce, à la petite ardeur, m'a-t-elle confié.

Il sourit.

- Et vaniteux au point de croire qu'autre chose que la terreur ou ton or puisse attirer une femme dans ton lit.

L'autre rugit. Ce que guillaume attendait. Comme le baron lançait un coup violent, Guillaume se jeta sur le côté, décochant un coup de pied dans le genou de son adversaire. Il était robuste, le coup ne le déséquilibra pas, et Saignemorte tailla dans l'air, la jambe s'était dérobée.
Le mercenaire se recula, le baron revenait à la charge, et avait l'initiative cette fois
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:34

Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 162

Posté le: Mar 16 Oct 2007 13:51 Sujet du message:

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A l'extérieur - Orée du bois

Lilas s'était déjà éloignée du muet quand elle entendit qu'on l'appelait:

Fileas a écrit:
Lilas, Lilas, c'est Fileas, c'est bien toi ??? Qui est avec toi ???


Se retournant, l'épée à la main, elle aperçu Filéas, Capitaine de l'équipe de Soule.

Filéas? Que fais-tu là?
Un muet, l'homme avec qui je m'entretenais, m'a informé que le Diacre était prisonnier dans les geôles du Castel des Rastignac! Je ne sais rien de plus: ni la raison, ni le nombre de gardes... juste qu'il faut être très prudents!
Et toi? Que sais-tu?

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Mar 16 Oct 2007 14:59 Sujet du message:

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A l'extérieur - devant la porte

J'suis lent à la détente moi. J'ai vu l'Adelinde les oreilles dressées s'pencher pour glisser un poignard dans l'soupirail pis entrer avec un groupe d'hommes dans l'hall du Castel.
Les bras ballants, l'est resté sur place l'con de Pamploulpe, à r'nifler ses dernières larmes, l'temps d'constater qu'j'étais seul à l'extérieur, pis qu'les combats s'passaient à l'intérieur.
Enfin, j'étais plus si seul, vu qu'j'avais r'trouvé mon bestiau, l'Umberto qui s'faisait les dents sur le g'nou d'un garde encore vivant puisqu'il criait.

Ah, te v'là toi ? Tu vois pas qu't'embête l'jeune homme là ?

Je saisis la corde nouée autour du cou d'Umberto pour l'attacher un peu plus loin à un soupirail. L'cabot s'met à grogner en direction d'la cave. J'me mets à 4 pattes pour r'garder par l'soupirail et j'vois des corps à terre dans l'silence.

Ben quoi ? J'croyais qu't'aimais pas les macchabés ? Pourquoi tu gueules comme ça ?

Une porte s'ouvre dans la cave, les ombres bougent, un homme bondit, un autre se fait étrangler, une chaleur ruissele sur mes jambes.

Oh crevure !

Fis-je en faisant 3 pas en arrière. J'étais affolé ! L'ambiance sonore était horrible, l'garde qui gueulait à quelques mètres pour qu'on lui rende sa rotule, pis aussi des bruits de combats, cliquetis et cris d'assauts, on entendait la douleur s'carapater du Castel.
Dans c'tintinmarre, j'reconnus quand même la voix d'celui qu'on entendait parler tout haut dans les caves. J'l'avais r'trouvé l'Arnulf, en étrangleur de sa Sainteté ! J'savais plus quoi faire.
En r'gardant vers les arbres entourant l'Castel, j'vis un groupe qui se déplaçait vers la gauche, dépassant l'entrée principale, avec des flambeaux à la main.

L'Tancrède a réussi ! L'castel est cerné d'villageois.

Dernière édition par ---fromFRVebtomène Pamploulpe le Mar 16 Oct 2007 15:15; édité 2 fois

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: Mar 16 Oct 2007 15:03 Sujet du message:

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Rez-de-chaussée


Le faux lancé ne prit pas, la petite lueur dans les yeux n'était pas apparue. En revanche le saut sur le côté, il le vit trop tard si l'homme avait attqué au lieu de seulement le tester.

Rapide l'animal, va pas falloir être distrait une seconde.

"Rapide comme une pucelle le jour d'ses noces. Tu finiras comme elle par couiner entre mes bras l'dandy, regarde tu t'dandines déjà !"

Rire pour baisser la garde de Garett, le temps de se saisir d'une des dagues dans ses bottes, qu'il jette de suite sans prendre le temps de viser, juste pour porter un coup.

La dague part comme il se relève, en reculant d'un pas. La lame arrache un bout de chair dans le molet de Garett mais rien de bien méchant. Mais toujours bon pour commencer les hostilités.

"On commence à se vider ?"
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---fromFRfileas



Inscrit le: 11 Aoû 2006
Messages: 1030
Localisation: La Teste de Buch
Posté le: Mar 16 Oct 2007 15:09 Sujet du message:

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Lilas, c'est bien toi ... en fait j'ai entendu qu'Arnulf était prisonié mais je n'en sait pas plus ... par contre au son des lames qui s'entrechoquent, je dirai que la bagarre fait rage là dedans ... tu as un plan ??? pour ma part je suis là uniquement pour sauver le diacre, mes nouvelles fonctions font que je dois le faire ... les autres je n'en ai rien à faire ...

Il regarda à droite et à gauche, toisa "le muet" et regarda sa drole de chariote ...
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Mar 16 Oct 2007 15:22 Sujet du message:

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Dans les étages , chambre du Baron.

Les deux adversaires en viennent aux choses sérieuses, coups portés esquivés de justesse, la jambe du pantalon a néanmoins tâter du tranchant de l'épée.
Il contre attaque , mais Guillaume est vif et esquive a son tour.

Ha oui elle t'a sûrement dis cela pour te rassurer, car je peut te dire qu'avant de crier de douleur elle à crier de plaisir. Faut dire que c'était une fichue garce et j'en ai connue crois moi.
Avant bien sur que mes hommes ne lui passent dessus car là ce n'était plus vraiment du plaisir je pense. Veut tu plus de détail Guillaume?

Grand éclat de rire, l'adrénaline du combat prend possession de lui, mais les mots du bâtard lui reviennent en tête.
A contrecoeur il désengage, la vie de ses filles est en jeu, il aimerait faire souffrir ce chien ,mais l'enjeu est important.

Il recule de quelques pas pour ne pas risquer une attaque surprise.
Que veut tu négocier? Tu veut de l'argent c'est cela? Oui les crapules sans honneur dans ton genre ,ne fonctionnent qu'à cela.
Combien veut tu pour me rendre mes filles ?

La garde toujours haute, le regard méprisant, il attend la réponse, ou l'attaque.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mar 16 Oct 2007 15:40 Sujet du message:

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Hall d'entrée.

Un peu plus vif qu'il n'aurait penser d'un homme de sa corpulence , il a faillit le surprendre, la dague a filé rapide, mais manquant de précision, légère estafilade sur son mollet.
Il sent un peu de sang chaud couler sur sa jambe.

Raté mon gros , tu crois m'avoir avec des ruses si simples, c'est bien ce que je pensais tout dans les muscles rien dans la tête.

Les deux hommes reprennent leur observation, attendre voila le maître mot, user la patience de l'adversaire, celui là finira sûrement par charger comme un taureau, si c'est le cas il finira de la même manière sans les oreilles ni la queue.

En parlant de couiner, tu devait la connaître toi aussi la judith, tu l'a faite couiner? Parce que moi je t'assure que je m'en suis donné à coeur joie.

Il sent qu'il a touché un point sensible , au léger changement dans le regard du colosse. Personne n'a aucun point faible le tout est de le trouver.

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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 162

Posté le: Mar 16 Oct 2007 17:56 Sujet du message:

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A l'extérieur - Orée du bois

Un plan? Tu crois que j'ai eu le temps d'en concocter un? J'suis pas tacticienne, moi, mais juste soldat! Si çà se bat là dedans, laissons les faire! Nous arrêterons les survivants après! Par contre, il faut sortir les innocents, en espérant que seul le diacre s'y trouve! Déjà il nous faut pénétrer dans la cour!

Lilas, suivit deprès par Filéas, reprit sa course vers le Chateau. Le bruits des combats se firent plus précis. La porte n'était plus gardée, elle eut ainsi aucune diffilculté à entrer... Affolé, les 4 fers en l'air, se trouvait là un homme avec un chien! Le tenant en respect du bout de son épée, Lilas lui cria:

Ami ou ennemi?
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Felina
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:35

---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Mar 16 Oct 2007 18:26 Sujet du message:

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A l'extérieur - devant la porte

Alors que j'regardais le groupe d'hommes aux flambeaux qui s'écartaient sur la droite, à quelques centaines de mètres de moi, v'là qu'j'me r'trouve avec une lame sous la gorge. Deux soldats m'avaient surpris, l'un deux m'posa c'te drôle d'question:

Ami ou ennemi ?

Ben,j'étais pas en position d'lui dire mon inimitié à m'retrouver dans c'te posture. J'pris ma voix la plus fluette pour répondre.

Ami bien sùr !

J'regardais dans les yeux du soldat pour m'apercevoir qu'c'était une oiselle. Elle me toisait dans l'fond des yeux, pis décidait d'ôter son coupant d'sous ma glotte. J'me relevais en frottant l'arrière de ma culotte pis lueur d'mandais...

Vous avez été invité ? J'crois qu'le baron fait une petite sauterie. J'veux dire ...euh... qui êtes-vous ?

Ils se regardèrent, j'crois qu'ma question les a étonné. J'montrais du doigt l'soupirail.

Lui, c'lui qu'vous entendez causer dans c'te cave, ben l'avait pas son carton d'invitation, malgré qu'il soit diacre. Voyez c'qui lui est arrivé ! Vous êtes pas de La Teste par hasard ?

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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: Mar 16 Oct 2007 19:21 Sujet du message:

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.

Sortant du soupirail des Geôles:


Vebto ! Vebtooo !! C'est moi , Arnie ! Viens vite, vite, je suis dans les caves, on vient me tuer, viens vite !
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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Mar 16 Oct 2007 20:07 Sujet du message:

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RDC


Fanchon cherchait désespérément sa petite Marion dans les combats qui faisaient rage. Il n'y avait aucune chance qu'elle soit dans les étages, elle devait être dans les communs.

La cuisine ? La grande salle ?

La servante commença par la grande salle, la cuisine étant de l'autre côté du château. Dans la pièce, il y avait quelques gardes peureux mais surtout des domestiques apeurés, ne sachant pas trop s'il devait prier pour leur baron ou ces hommes qui attaquaient de partout.

Fanchon fit le tour de la salle demanda un peu à tout le monde :

"La Jeanne, t'as pas vu ma Marion ?
-Sais pas où elle la Fanchon ta môme."

Sourire sadique.

"P't-être ben qu'le Guillaume savait qu'elle était d'ses filles ?"

Fanchon allait repartir quand une voix d'homme lui dit :

"L'est aux cuisines ta môme."

La servante repars pour le hall et là voit Garett et le monstre se battre près de la porte des cuisine.

"J'dois passer !"

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 88

Posté le: Mar 16 Oct 2007 20:43 Sujet du message:

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Au rez de chaussée, dans un corps à corps qui pourrait être plus... réjouissant

Elle avait marqué un point, de par la surprise. Le soldat ne s'attendait pas à avoir adversaire coriace, il l'avait sous-estimée et en avait payé le prix.

A présent une jolie blessure ornait son flanc gauche.

Elle glissa son regard vers la porte en chêne rapidement. Si près... mais si loin... Son regard passe de la porte à Jean-Jean. Il joue à celui qui insultera le mieux son adversaire. Si cela les amuse... Curieusement elle ne voulait pas que le colosse perde. Etrange. Elle ne le connaissait qu'à peine, il la traitait de gamine, et pourtant elle sentait un lien qui la reliait à cet homme...

Mais plutôt que de savourer cette petite victoire en partant dans ses pensées, ne pas abaisser sa garde et garder le regard rivé sur le soldat.

Celui-ci ne tarde pas à revenir, et avant qu'elle n'ait compris quoique ce soit, le soldat est sur elle, usant de sa force pour la faire reculer. Certes il est fort... Elle sait se battre, elle en a eu la preuve, mais là, si elle ne trouve pas rapidement une solution, la lame de l'épée va bientôt venir rencontrer sa gorge...

Reculant sous l'assaut de l'ennemi, elle s'apperçoit que celui-ci est droitier. De suite elle sait ce quelle doit faire.
Elle pose son pied gauche en arrière et tourne sur le côté droit rapidement, évitant de justesse le tranchant de l'épée.
Le soldat emporté par sa force bascule vers l'avant, Adye en profite, avançant vers lui, la lame de son épée courte prête à plonger dans le corps de l'adversaire.
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---fromFRErratum



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Posté le: Mar 16 Oct 2007 22:15 Sujet du message:

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A l'extérieur, derrière l'enceinte

Tancrède est arrivé à destination, largement essouflé. Il se trouve au sud-est de l'entrée principale à un peu moins de trente pas de l'enceinte. Il se tourne vers son baudet qui lui répond d'un souffle chaud dans la figure.
Tancrède regarde ensuite le castel et se rappelle du temps de sa construction, quand il était gamin. Si sa mémoire lui était fidèle, en face de lui, derrière le petit mur d'enceinte, devait se trouver les écuries.
Tancrède scrute un instant autour de lui, l'ouïe en éveil. Rassuré, il commence à s'atteler à la tâche. "D'abord rassembler les engrenages autour de cet axe, huiler la crécelle, monter l'axe de tir, assembler le treuil..." récapitule-t-il tout bas.
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---fromFRHernani



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Posté le: Mar 16 Oct 2007 22:50 Sujet du message:

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J'observe depuis le bosquet où je suis caché. Il y dans ce chateau un pillage en préparation , ou en cours... Des plaintes, des cris, des combats ... Tout cela sent la sang des autres, et peut-être un peu d'or pour moi.

Un drôle d'attelage passe devant moi. Des torches , des mécanismes ... Un vieil homme, une jeune femme soldat. Pas de danger donc, je les dominerai sans peine s'il le faut. Ce char sera mon cheval de troie.

Je bondis et m'accroche sous un recoin à l'arrière!
_________________
Hernani

Coeur généreux, Bras combattant
Ame droite, et dix-huit ans.

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
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Posté le: Mar 16 Oct 2007 22:50 Sujet du message:

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Rez de chaussée


Les deux hommes s'affrontent du regard. Son tir n'a guère ému l'homme en face de lui. C'est un guerrier comme lui et celui là pour lui arraché un cri de douleur va pas falloir tapper doucement.

"En parlant de couiner, tu devait la connaître toi aussi la judith, tu l'a faite couiner? Parce que moi je t'assure que je m'en suis donné à coeur joie."

Le regard de Jean-jean brille d'une haine féroce. Il sert les points sur sa hache, se tappit pour bondir puis parvint au prix d'un miracle à se contrôler, à ne pas bondir sur lui pour lui arracher la langue.

"Les garces tu les connais, entre ta mère que tout le monde a sauté et ta soeur qui tapine, tu dois bien montrer ton cul au baron."

A son tour de faire mouche.
_________________


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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 162

Posté le: Mer 17 Oct 2007 00:28 Sujet du message:

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A l'extérieur - Devant la porte

Vebtomène Pamploulpe a écrit:
Ami bien sùr !


Lilas n'était pas dupe... Mais l'homme n'était pas armé, donc pas dangeureux en soit, pour l'instant du moins...

Vebtomène Pamploulpe a écrit:
J'veux dire ...euh... qui êtes-vous ?


Je suis soldat de l'Ost et C moi qui pose les questions, ici! Qui êtes vous et que savez-vous de ce qui se passe ici? Combien de personnes armés avez-vous vu?...

Tout à coup, un son, une faible voix sembla sortir du soupirail...

Vite! Filéas, nous devons entrer dans le Donjon!!!

Lilas et Filéas défonce la serrure avec le pommeau de leurs épées et entrent dans le Hall... Une bataille y fait rage... (Mais, ce qui se passe ici n'est pas leur combat!)

Une domestique traverse le Hall à bonne distance des combattant, comme si de rien n'était. Lilas lui attrappe le bras et la menacant de son épée (On ne sait pas à qui se fier!) lui demande où se trouve l'entrée de la cave...
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Felina
Rastignac
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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 0:35

---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
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Posté le: Mer 17 Oct 2007 00:35 Sujet du message:

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Dans les couloirs


Cassandre hésita entre se ruer sur Brise pour être tranquille ou tuer Guillaume par derrière. Faisant taire la vengance qui déjà prenait un doux goût à ses lèvres, la nonne repensa aux fillettes, qui étaient en bas avec seulement le gamin et la blonde, Gypsy préparant déjà leur sortie de l'enceinte.

Passant la lourde épée dans le fourreau de sa ceinture, elle se dirigea vers
la "sortie", s'approchant du trou avec précaution. Elle avait le vertige, le côté gauche lui pesait mais elle voulait rejoindre les petites, dernier espoir de pouvoir les sauver.

"Allez Cassandre, un peu de cran !"

La descente fut rapide et se termina quelque peu brutalement, lorsque sur la fin elle dérapa et qu'elle se retrouva trois mètres plus bas, ses fesses heurtant lourdement le sol.

"Aïe !"

Des larmes commencèrent à perler dans ses yeux. Sa joue tuméfiée la faisait souffrir autant que son poignet et maintenant son postérieur. Cassandre se leva comme elle entendait du bruit s'approcher d'elle, surement la blonde, et sortit sa lourde épée. Dès qu'elle aurait confirmation elle lui foncerait desssus, l'arme en avant.
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---fromFRwilbur



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Messages: 2572
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mer 17 Oct 2007 00:44 Sujet du message:

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- Combien es-tu prêt à mettre pour tes filles? Tu proposais combien pour ma tête à moi? 5000 écus? Tu les aimes autant que tu me déteste. Donc, quatre filles, 20 000 écus. Plus 1233 écus et 15 deniers de frais, que j'arrondis généreusement à 1230 écus, soit 21 230 écus. Je prends les lingots, les pièces - écus, besants, dinar - les bijoux en or massif. Pas de bétail.

Guillaume asséna un coup franc et d'une rare violence, qu'il arma à deux mains.
Saignemorte siffla dans l'air.
Echo dans la salle, les deux épées tenaient le choc.

- Je crois que je vais plutôt te saigner comme du bétail. Si l'autre derrière n'était si sensible, j'aurais demandé à Jeanjean de violer une de tes fills devant toi pendant que tu agoniseras. J'en resterai à ma première intention, te faire mâcher tes parties génitales soigneusement découpées par mes soins. pour ce que tu en faisais, de toute manière. heueuse nouvelle pour la gent féminine.

Il repris son souflles, et cracha, perfide:

- Tu me tues et tu ne verras plus tes filles quoi qu'il arrive. Je te tue et tes hommes et les villageois participeront au pillage au lieu de défendre tes biens. Tu n'as rien à marchander pour le moment.Tue moi d'abord et je t'ai donnéle tarif.

Il fit un pas de côté, esquiva un coup latéral qu'il faillit ne pas voir venir. Rasetignasse était un bretteur. L'onde du choc se propagea dans son avant-bras.
Douleur.
Un bretteur puissant.
Il se lécha les lèvres, le sang battant trop à ses tempes pour qu'il puisse continuer à pérorer. Le sang. Il en eut le goût à la bouche, au détour d'une commissure.
Il contrattaqua d'un coup de tête. Ce n'était pas enseigné dans les salles d'scrime, mais prenait touours un adversaire au dépourvu.
_________________


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---fromFRbrisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006
Messages: 1445

Posté le: Mer 17 Oct 2007 10:43 Sujet du message:

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Un bruit derrière lui.

Chlonggggggggggg

Gardant le garde en vue ,il jette un oeil, manque de rire en voyant la jeune femme remonter avec difficulté l'épée de ses deux mains.
Elle hésite une seconde puis disparaît par l'endroit par ou ils doivent s'échapper.

Non loin de là il entend Guillaume et le Baron s'invectiver à qui mieux mieux, cherchant à savoir qui sera le plus blessant et le plus injurieux. Il est clair que ses deux là se détestent.

Le garde en face de lui danse d'un pied sur l'autre hésitant entre le charger et attendre de savoir qui de son seigneur ou de l'autre va sortir vainqueur.

Des tractations s'entament sur le prix à payer pour que Rastignac revoie ses filles, mais sans pour autant cesser de croiser le fer.

Il lit dans les yeux du garde ,la peur qui monte lentement, il sourit sans un mot, passe son couteau à sa ceinture et sort sa grande double hache , la même que manie Jeanjean.
Le couloir est assez large pour la manier si l'on sait comment s'y prendre, l'arme est impressionnante.

Il fixe intensément son adversaire en faisant tourner un peu l'arme, provoquant un chuintement d'air brassé qu'il sait être éprouvant pour les nerfs.

Si tu veut pas finir comme eux mon gars ,il désigne de la tête les trois corps qui gisent non loin, tu devrais mettre les bouts quand il est encore temps.

Il voit la glotte de son adversaire monter et descendre dans un mouvement révélateur de son angoisse.
C'est l'instant ou retentit un cri de douleur du Baron dans la chambre proche.
Il n'en faut pas plus pour venir à bout de la conviction du soldat qui sans autre forme de procès , fait demi tour et détale dans les escaliers.
_________________
Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: Mer 17 Oct 2007 14:02 Sujet du message:

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ETAGE Chambre du Baron.

L'affrontement se poursuit, les deux hommes se valant , l'endurance ou la rouerie feront la différence.
L'envie de voir la douleur dans les yeux de l'autre est réciproque, la haine est presque palpable dans la pièce.

C'est drôle je te réserve le même sort finir avec les couilles dans la bouches.Mais hélas je ne crois pas que tu pourra voir dans quel état on a mis ta judith avant, cela va manquer à mon plaisir.

Les attaques, parades esquives s'enchaînent,.
Coup puissant du baron qui ébranle la défense de Guillaume, un léger ascendant ,mais ce dernier redresse la situation d'un coup peu orthodoxe.
Un peu trop confiant par sa dernière attaque , Rastignac prend le coup en pleine face, lui faisant éclater la lévre, le sang maculant sa bouche et son menton.

Il désengage rapidement, laissant à son adversaire le temps de reprendre le souffle qui commençait à lui manquer.
Regard haineux, il lèche son propre sang , en défiant Guillaume du regard.

J'accepte ton marché le bâtard , mes filles contre 25000 écus, à une condition, qu'une fois l'échange effectué on en finisse d'homme à homme.
Si par contre tu touche à un cheveux de mes filles, toi ou n'importe lequel de tes hommes , je te promet que tu ne dormira plus jamais tranquille de ta vie.
Je deviendrais ton pire cauchemar, tuant de la plus atroce des manières tout celles ou ceux qui ont de la valeur à tes yeux et je t'assure que dans ce domaine mon imagination peut être fertile.

Reprenant sa garde , mais restant à distance de son adversaire il attend ..........

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mer 17 Oct 2007 14:19 Sujet du message:

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Hall d'entrée

L'affrontement verbal continue, car aucun des deux hommes n'est prêt à prendre le risque d'attaquer en premier.
Chacun essayant d'attirer l'autre sur le terrain ou il aurait l'avantage.

Un rapide coup d'oeil dans la pièce lui apprend que les deux autres gardes ne lui seront d'aucun secours.
Bien pire les coups sur la porte d'entrée se font de plus en plus violent et elle finira par céder d'ici plus vraiment longtemps.

Il risque donc bientôt de se retrouver avec un peu plus que le tas de muscles sur le dos. Le temps joue désormais contre lui, il n'a guère d'aide a attendre.

Non mon gros tu te trompe, je suis un fieffé mignon de catin et ma soeur se fait tout ce qu'y lui passe sous la main.
T'aurais même peut être ta chance , malgré que tu sois laid comme un derrière de vache.
Ce serait sûrement la première fois de ta vie ou tu pourrait renverser une donzelle sans user de ta force.

Poursuivre la diversion pour s'offrir une porte de sortie. Il continue à tourner autour de son adversaire, jusqu'à ce qu'il se retrouve avec la porte des cuisines dans le dos.
Il cesse alors son mouvement , prend un regard fuyant , afin que son ennemi ne voit pas quand il se décidera à lancer sa dague.

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---fromFRgarett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Messages: 58
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mer 17 Oct 2007 14:25 Sujet du message:

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Hall d'entrée
Le garde et la jeune tigresse.

Malgré sa blessure , il a repris l'avantage, sa puissance fait la différence et lentement son épée descend sur la gorge de la donzelle, dont la crainte se lit dans les yeux.

Il sent le corps de la jeune femme contre le sien, mais a bien d'autre pensée en cet instant que la bagatelle, sauver sa peau se sera déjà bien.

Il va gagner.............. quand soudain ,un mouvement brusque, il perd l'équilibre , bat des bras mais va s'affaler deux mètres plus loin.
Son épée glisse hors de portée , il a juste le temps de se retourner qu'elle est sur lui épée courte prêt à frapper.

Les bras en une dérisoire défense il hurle.

NOOOOOOONNNNNNNNNN pitié je me rend, ayez pitié.

Perdant toute trace de dignité il se met à sangloter , certain qu'il va mourir

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: Mer 17 Oct 2007 14:29 Sujet du message:

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Rez-de chaussée


Fanchon, concentrée par le duel du bandit et de Garett, pour espérer atteindre la cuisine, ne voit pas arriver les nouveaux et se sent attrapée par une fille qui lui colle son épée sous le nez.

Surement une des mercenaires qui lui demande où est la cave.

"Vous voyez les deux hommes en train d'se battre, et ben l'entrée de la cave est derrière eux. L'gros tente d'y entrer. Maint'nant vous me lâcher pour qu'je tente de sauver ma fille qu'est dans la cuisine ou j'crie à la garde."

La servante regarde la soldate droit dans les yeux. Elle n'a rien à perdre. Sans sa fille la vie ne vaut pas la peine d'être vécue
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Felina
Rastignac
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Felina


Messages : 402
Date d'inscription : 24/08/2008

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MessageSujet: Re: Castel des Rastignac   Castel des Rastignac Icon_minitimeVen 29 Aoû - 14:14

---fromFRJean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007
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Posté le: Mer 17 Oct 2007 17:37 Sujet du message:

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Rez-de-chaussée


La joute verbale continue, mais déjà Jean-jean n'écoute plus que d'une oreille. Il est trop habitué à ce genre de passes pour se laisser distraire. Si l'intelligence ne brillait pas chez lui, l'instinct de conservation, si.

Du coin de l'oeil, Jean-jean a vu une servante s'avancer dans le couloir, à ses vêtements on voit qu'elle a plus de considération que le reste de la volaille.

Garett tourne, il sent le traquenard venir, mais il ne sait encore d'où. Du guerrier ? de la servante ? des coups dans la porte ?

Jean-jean n'aimait pas la situation. Trop d'angles à surveiller, trop de distractions.

Et quand la porte finit par céder, qu'une blonde menace la servante de son épée, Jean-jean a été distrait la seconde qu'il ne fallait pas. Garett a quitté son regard, et la dague part.

Jean-jean ne comprend que quand elle fuse. Trop trad. Il parvient juste à bouger pour qu'elle ne se plante dans son cou mais dans son épaule.

Le colosse encaisse le coup, s'obligeant à ne pas s'attarder sur la douleur de son épaule qui remonte dans son cerveau pour le stopper. Jean jean ne peut tomber à terre, prendre le temps d'enlever la dague, de regarder les dégats et d'arrêter le sang de pisser.

Il lui faut une retraite. La porte au bout du couloir. Il s'y précipite et en quelques enjambées elle est franchie. Il en coince l'accès de sa hache devenue trop lourde avec une seule épaule valide, et commence à descendre un escalier raide.

Il préfère garder pour le moment la dague dans l'épaule, s'armant de son épée qu'il sort de son fourreau. Il descend très lentement les marches, ne faisant aucun bruit, posant la main de son épaule blessée sur le mur pour se guider.
_________________


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---fromFRAnonymous



Inscrit le: 14 Juil 2004
Messages: 6604

Posté le: Mer 17 Oct 2007 17:53 Sujet du message:

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~A l'exterieur en bas du donjon ~


Malanguise sourit en voyant le môme éberlué devant la quantité de dentelle et de jupons qui soulève la robe de la fille du baron .
Elle rit et lui met une petite claque sur le bout du nez

dis donc gamin ...qui c'est qui t'a appris à reluquer les dessous des filles, comme ça ?

Gypsis tient fermement les deux plus jeunes . Malanguise tient une des grandes par le bras , la gamine est si terrorisée qu'elle n'ose pas bouger ; Elle surveille la descente de la dernière des filles qui finit par arriver auprès du groupe , gémissant et se plaignant de ses mains , brulées par la corde.
Malanguise fronce les sourcils , essaye de prendre un ton convaincant mais elle a beau faire , ces gamines n'ont rien à voir dans cette histoire ...

tais toi petite , va avec tes soeurs là bas

Elle fait signe à Gypsis, puis se tourne vers le gamin

petit, va aider Gypsis a surveiller les filles, elle va te donner une arme

Le gamin ouvre la bouche , sourit et courre vers Gypsis, heureux et fier .

Elle sourit et se remet à surveiller le trou . C'est alors que débaroule plus vite que prévu et de façon inattendue la nonne , Cassandre elle même qui s'affale par terre.
Malanguise hésite , la nonne est dans un tel état , est elle dangereuse ? elle fait plutot pitié ...
s'approche pour lui tendre la main et l'aider à se relever mais ....
petite voix surgit des profondeurs
Pitié
hola se dit Malanguise , pitié ?
tes reflexes s'émoussent ma fille ...méfie toi ..toujours ....
tsssss
à la Cour tu aurai été égorgée dix fois déjà
Et sa main se porte à sa dague qu'elle sort doucement de sa ceinture, mais une nonne ? osera t elle ?

Dernière édition par ---fromFRAnonymous le Mer 17 Oct 2007 18:53; édité 1 fois

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: Mer 17 Oct 2007 18:45 Sujet du message:

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A l'extérieur - devant la porte, au dessus des geôles

L'avait d'jà disparue la militaire, sans qu'on ait pu faire plus ample connaisssance. J'lui aurais bien présenté mes gallons de r'nifleur de dargeot, mais elle avait mieux à faire, s'est précipitée derrière la lourde porte d'entrée. L'diacre qui gueulait maintenant, l'était tellement désespéré qu'il croyait qu'je pouvais faire quelque chose.

Vebto ! Vebtooo !! C'est moi , Arnie ! Viens vite, vite, je suis dans les caves, on vient me tuer, viens vite !

J'me suis r'mis à 4 pattes à côté d'mon clebs qui digérait l'foie du gardien qui ne criait plus, pis j'regardais dans l'fond de c'te cave.

J'peux rien faire l'curé, j'fais toutes les prières que j'peux, j'vous jure, mais j'peux pas plus, rapport à la pétoche qu'j'ai dans l'ventre... T'nez bon !! Les courageux arriveront avant les laudes ! Pis l'castel est entourés d'villageois.

L'diacre a l'air plus paniqué qu'moi. P'tête bien qu'il va r'joindre son bon dieu plus vite que moi ? J'le vois ouvrir une porte lentement pis s'effondrer à terre en gueulant la mort !!!!

Mourdiou, v'là qu'il est mort le saint homme !

En m'collant la goule contre le sol, ben j'vois mieux c'qui s'passe. Un garde en cotte lui chatouille la jambe avec une pointe, en lui soufflant des mots doux. J'sais pas c'qui m'a pris, un éclair de génie ou d'lâcheté. C'est vrai qu'c'est plus facile d'mener l'combat à distance. J'ai fouillé la sacoche d'mon toutou qui s'couait la queue en m'voyant m'affairer. J'trouvais l'arme de poche qu'm'avait laissé mon mononcle Tancrède. Une arbalète à une main qu'je t'nais entre mes doigts, exemplaire unique pouvant trancher une queue d'cerise à 15 mètres.
Encore fallait-il savoir la manier. J'ai plus l'habitude d'occuper mes mains à m'secouer la guirlande qu'à m'battre. J'ai toujours laissé ça pour les mous du g'nou !
Armé, la main légèrement tremblante, la tronche dans la terre, j'plisse un oeil pour pointer l'cou du gardien.....


Prends ça corniaud !

Dernière édition par ---fromFRVebtomène Pamploulpe le Mer 17 Oct 2007 23:01; édité 1 fois

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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 89

Posté le: Mer 17 Oct 2007 18:52 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Encore et toujours dans le hall du rez de chaussée

Là, elle est en bonne voie. Dans un instant le fil de son épée courte traverse les chairs. Elle sera victorieuse. Elle pourra enfin franchir cette lourde porte en chêne.

Mais alors qu'elle va pour ôter la vie de cet homme, elle s'arrête brusquement. Le soldat perd de son assurance. Une feinte? Non, elle ne croit pas. L'arme est trop loin, il ne peut plus se défendre.

Les coups n'en finissent pas contre la porte de l'entrée, et pourtant Adye ne les entend pas.
Elle se revoit quelques années avant, la seule image de son passé qui lui soit revenue en mémoire. Devant cet homme. Sa lame dégoulinant du sang. Ses larmes coulant le long de ses joues. Elle a tué. Et là, elle s'apprête à recommencer.

De sang froid.

Assassinat.

Le peut-elle? L'a-t-elle déjà fait?

...

Il lui semble qu'une éternité s'est passée. En réalité une ou deux secondes. Elle retourne son épée d'un geste assuré et envoie le pommeau de l'arme à la rencontre du front de l'ennemi. Ainsi elle n'a pas tué. L'homme ne se réveillera probablement pas avant un bon moment. Il ne dérangera pas.

A présent elle tourne son regard en direction de la porte en chêne. Ouverte. Mais... bloquée...

Le colosse a disparu et sa hache maintient la porte empêchant quiconque de quitter le hall par cette ouverture...

Arf... Maudis! grommela-t-elle entre ses dents.

De plus l'homme contre qui il combattait est toujours dans le hall. Sans parler de ces nouvelles personnes qui viennent d'entrer, elle ne sait trop comment d'ailleurs. Bon trouver le moyen de déplacer cette hache, après avoir éliminer le danger. Et pour le moment, le danger est l'ancien adversaire de Jean-Jean...
_________________

Fille de Kabotine et Gmat
Tel père telle fille, telle mère telle fille

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---fromFR*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 1182
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mer 17 Oct 2007 19:25 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Dans la cour du Castel


Cassandre serrait la lourde épée entre ces deux mains. Elle reconnait Malanguise lorsqu'elle veut se pencher pour l'aider à se relever.

La nonne pensa aussitôt :

"Ce n'est pas une mauvaise fille. Tu es une servante d'Aristote et tu veux l'embrocher ? ... Et le dialogue ? ... Et les petites ?"

Soeur Cassandre finit de se relever et chargea aussitôt Malanguise. Emportée par le poids de l'épée, elle n'eut pas le temps de viser. Elle n'embrocha qu'un vêtement, arrachant un morceau de tissus au passage, avant de finir sa course quelques pas plus loin comme son épée manquait de se planter dans le sol.

Elle redressa à temps, eut le temps de se retourner pour faire face à Malanguise.

"Ecoutez moi ... Je ne vous veux aucun mal. Nous ne sommes pas ennemies. Laissez moi repatir avec les petites."

Souffle repide, elle savait qu'elle n'avait pas beaucoup de temps pour la convaincre.

"J'ai ma croix en or, avec ses rubis et trois bagues. Ce sont des bijoux de famille. Je vous les donne contre les filles. Je vous en prie..."

Regard supliant, attente pleine d'espoir.
_________________

Pseudo IG : Farena

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---fromFRLe Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007
Messages: 60

Posté le: Mer 17 Oct 2007 20:08 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Quelle idée de laisser un seul homme avec lui!
Gontran etl'un des gardes chacun occupés de leur côté, le Furet n'a guère perdu de temps.
Cinquième victime de la soirée...
Il hésite. Repartir à la recherche de Jeanjean? La zone se fait trop dense à son goût.
Si le plan de Guillaume a fonctionné, ils devraient être, Gypsis, les deux nouveaux, legamin et lui en train de regagner le camp.
Mais rien n'est moins certain.
Il récupère une couteau de belle facture sur le cadavre.

Il refait le chemin en sens inverse, sort sans qu'on le remarque, se rend d'un pas alerte vers les fenêtres des filles.
Bien lui en a pris.

" J'ai ma croix en or, avec ses rubis et trois bagues. Ce sont des bijoux de famille. Je vous les donne contre les filles. Je vous en prie... "

La nonne. Il vait failli l'oublier celle-là. Qui essaye d'acheter ou d'endormir la compagne de Brisenuque, Malanguise, croit-il se souvenir. Le furet est trop méticuleux, on laisse pas trainer des otages. Le combat? il s'en désintéresse. Si malanguise meurt, c'est une part de butin en plus; si la nonne y passe, bah, la discipline se relâchait chez Guillaume, ce sera un bien. Elle lui tourne la tête.

" Ssi l'idée traversse la tête de quelqu'un de libérer les fillettes, faut pas trop y compter. Asssez perdu de temps, on les embarque. Ssi vous avez envie de prendre une flèche perdue ou une fourche de paysan, assticotez vous. Nous on débarassse le plancher. Allez l'Emile, par issi les filles. Vous ssavez toutes les deux ou sse trouve le repaire. Ssi les hommes arrivent, prévenez les. "

Gypsis arrive, menant des chevaux.
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