La rouquine avait laissé tout le monde descendre dans l'escalier avant de fermer la marche. Elle avait attendu que tout le monde sorte pour aller s'adresser au tavernier. Elle avant besoin de savoir s'ils les avaient rejoint. Depuis leur départ de Dunkerque, elle n'arrivait pas à être en paix. En payant la chambre, elle décrit au tavernier les deux hommes qui les suivaient, il ne les avait pas vus. Elle rajouta une petite somme afin qu'il ne cause pas. Coup d'oeil circulaire dans la pièce. La taverne commençait à se remplir. Si le colosse et le fou qui marchait à ses côtés passaient par là ... la tavernier ne parlerait peut être pas mais ... elle ne pouvait soudoyer tout le monde. La rouquine remercia l'homme en face d'elle qui lui certifia qu'il ne dirait rien. Elle haussa les épaules et tourna les talons, si Jean-jean décidait de le faire parler ... Elle resserra la large ceinture de cuir qui retenait son épée et grimaça en passant la main sur l'emplacement vide de ses dagues. Il fallait qu'elle trouve un bon forgeron c'était plus qu'urgent.
Se dirigeant vers la sortie, elle observa les gens présents qui détournèrent le regard. Un sourire narquois sur les lèvres, elle était sur le pas de la porte. Au loin le soleil se couchait sur la mer. Le ciel rouge semblait en feu. Un léger soupire de tristesse. Ils devaient s'éloigner des côtes un long moment ...
Regard vers la troupe qui se rassemblait, chacun prenait sa place doucement. Ah s'ils avaient tous pu monter à cheval ... ils seraient déjà en Guyenne.