Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 Près d'une rivière ...

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Cassandre
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Cassandre


Messages : 587
Date d'inscription : 30/01/2008

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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 13:08

Posté par Malanguise le: Mer Déc 05, 2007 9:31 pm Sujet du message:

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L'homme est rapide .
D'une main il saisit son poignet qu'elle n'a pas le temps de pousser en avant, bien qu'elle aussi, soit rapide . De son autre main, il saisit une dague à sa ceinture qu'il lui glisse entre les cuisses puis vient la narguer si près que leurs nez se frôlent .

On se calme mignonne. Je ne te veux aucun mal. Tu préviens ton transi et je lui fends le crane... Lache ton arme par terre tout de suite

Elle sent la lame froide qui s'insinue , l'homme est vicieux en plus de dangereux .
Il aurait certainement été un bon acolyte s'il n'avait pas été aussi imbu de lui même.
Alors qu'il lui plante son regard haineux dans les yeux , elle sourit de nouveau , et lui sussure presque au bord des lèvres

Poulet , faut toujours compter avec les mains d'une femme .....

Et sans lui laisser le temps de reagir , de sa main restée libre elle lui empoigne les parties , serre violemment tout en vrillant le poignet et une fraction de secondes après lui assène un violent coup de tête tentant vainement de lui casser le nez mais la lame entre les cuisses l'empeche d'aller au bout de son élan .
Le coup est suffisant pourtant , pour que sous l'effet de celle ci , la main du lanceur de couteaux se relache sur le poignet de Malanguise , elle en profite pour dégager sa propre main qui tient encore sa dague et en assène un coup de taille sur l'avant bras de l'homme qui plonge entre ses cuisses .
_________________



brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Jeu Déc 06, 2007 10:42 am Sujet du message:

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Il surveille l'évolution de la situation entre son petit chat sauvage et le saltimbanque.
Une chose est sure la confiance est loin de régner, puisque ceux ci les surveillent.
Pourtant il avait été clair avec Guillaume, on ne tue pas les filles, on ne viole ni la none ni Vyviane. Mais celui ci ne semble pas avoir l'autorité nécessaire sur ses lieutenants pour les empêcher d'agir à tord et à travers. Travers fréquent chez les mercenaires, que la mort menace à chaque instant et réagissent plus avec leur instinct qu'autre chose.

Il hausse un sourcils, Maly et l'homme sont toujours très proche l'un de l'autre, mais les gestes sont devenus secs, rapides, il se passe quelques chose il en est certain.
Il empoigne sa hache, fait quelques pas, voit la tête de Malanguise qui part vers celle de l'autre.
Le doute n'est plus permis, l'affaire tourne au vinaigre, il était trop loin pour entendre les paroles, mais Don Guy a eut des gestes déplacés et ce n'est pas le genre de Maly de se laisser tripoter même pour faire diversion.

Il court ,peu lui importe qui à raison ou tord, il ne peut tolérer qu'on la menace , qu'on lève la main sur elle.
Malgré la colère qui l'envahit il cherche à garder la tête froide, l'homme semble habile avec ses dagues, il doit donc ne pas quitter ses mains des yeux une seconde pour éviter le pire.
Il arrive.

Je serais toi l'ami je la lâcherais de suite, ne me force pas à utiliser ma hache , on est censé appartenir au même camp, alors laisse là.

L'arme est prete à frapper, s'il le doit il n'hésitera pas une seconde
_________________





louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Jeu Déc 06, 2007 10:52 am Sujet du message:

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Près de la rivière



Le soleil se couche sur l'horizon et Garett vient d'ordonner l'attaque. Louiggi était prêt et déjà il s'élance, en tête. Il a repéré sa cible. La mort est son gagne pain mais il lui reste quelques principes de son éducation noble, il ne s'en prend jamais aux femmes en premier.

Et comme il fonçait sur le groupe près de la rivière, il ne voyait que ce grand homme avec une hache. Il était le plus dangereux, il n'y avait pas de doute. La flèche qui était empennée dans son arc, partie. Rapide comme l'éclair, elle fonce sur la cible.

Il bouge au dernier moment pour se pencher un peu plus sur l'homme au sol et la flèche se fiche dans son épaule. Louiggi maudit le sort, une bourse facilement gagnée qui s'envole.

Mais déjà il est derrière un gros arbre, reprenant une autre flèche comme les quatre mercenaires, Adelinda et Garett sont là, autour de lui.




Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 11:50 am Sujet du message:

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Il recule sous l'impact du coup de tête en hurlant de douleur et en maudissant cette partie fragile de son anatomie.

Déjà une dague dans chaque main, il voit le transi arriver en courant sur lui sans avoir eu le temps de lui lancer quoique ce soit.

Il reprend rapidement ses esprits et lève ses dagues au ciel quand il entend un sifflement et un cri de douleur de l'homme.

Adrénaline... regard sur la flèche plantée dans son épaule. Regard vers le bois où il croit apercevoir un homme se ranger derrière un arbre. Douleur qui s'estompe...

Il se laisse tomber allongé au sol rapidement en hurlant :

COUCHEZ VOUS !!!!

Déjà il rampe vers la rive de la rivière pour se protéger des éventuelles flèches futures, souhaitant atteindre le renfoncement près du lit... Il croit bon d'alerter l'ensemble du campement.

AUX ARMES !!!!!!!

Pas un coup d'oeil à Brise et malanguise qui le suivent peut-être. Pas une pensée pour eux. Seul l'instinct de survie commande ses muscles...
_________________





garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 11:53 am Sujet du message:

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La nuit tombe enfin, il donne l'ordre de l'assaut, ils franchissent discrètement la rivière.
Approchent du camp, prêt a foncer s'ils sont surpris, mais à priori la surveillance est lâche, la tache n'en sera que plus aisée.

derniers ordres simples, pas de quartiers, mais attention Guillaume et Cassandre vivant, celui qui se rate ............

Les uns et les autres filent vers le campement, il reste un peu en retrait pour juger de la situation, déjà Luiggi lâche une flèche sur un homme de très haute stature.

Les hommes de main foncent vers le groupe de trois qu'ils peuvent discerner.
La brunette a disparu pour l'immédiat, sûrement en train de contourner.

Il avait repérer une quatrième personne tout à l'heure, une blonde , c'est elle qu'il cherche, ne jamais laisser personne derrière soi.
Une tente , sûrement là, il s'approche écoute, bruit de respiration.
Il entre dagues en mains, la jolie blondinette est là allongée, visiblement blessée à la cheville, une dague dans la main. A sa manière de la tenir, elle ne sait guère s'en servir.
Sourire.

N'y pense pas mignonne, je serais au regret de devoir te transpercer la main pour te faire lâcher ta dague.




Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 12:18 pm Sujet du message:

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Malanguise tarde à revenir, Brise ne cesse de regarder dans sa direction, puis n'y tenant plus, il se lève laissant Vyvianne seule avec la dague...

Sa main s'agrippe à cette dague...

Le calme est là... impressionnant silence qui pèse et qui fait peur, peur de redouter quelque chose...

Vyvianne regarde à droite, à gauche... les secondes semblent des minutes, les minutes des heures et puis la porte de tente s'ouvre et un homme entre dans la tente, un homme qu'elle ne connait pas, un homme de Guillaume sans doute... il est armé...

La main crispée sur la dague, le regard apeuré, elle laisse échapper un cri de surprise... se redresser, cacher son arme, mais elle est pas assez rapide...

N'y pense pas mignonne, je serais au regret de devoir te transpercer la main pour te faire lâcher ta dague.

Elle ne peut que lâcher sa dague, lui transpercer sa main, et après il ferait quoi d'elle...

Elle est impuissante face à lui... en tout cas, si elle s'en sort, elle se promet d'apprendre l'art des armes pour pouvoir se défendre...

Le regard faible, elle regarde l'intrus...

Bon, on fait quoi maintenant ? vous voulez quoi de moi ?

Elle a échappé à Jeanjean... mais... dehors, elle entends des hurlements, des appels aux armes...

Et si le camps était attaqué ? Si cet homme n'était pas un homme de Guillaume ? Quand cela va-t-il finir ?

De toute façon, elle est à la merci de cet homme.... elle ne peut rien faire, tentant de se redresser, elle ne peut que laisser apparaitre sur son visage des traces de douleur... sa cheville ne pouvant la porter...
_________________




hommes_de_main



Inscrit le: 04 Déc 2007

Posté le: Jeu Déc 06, 2007 1:01 pm Sujet du message:

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Ils sont proches quand la première flèche part en direction du campement arrachant un cri à sa cible.
Plus de discrétion à avoir donc, l'alarme vient d'être donnée.

Leurs adversaires se sont dissimulés, ils lâchent dont la volée au hasard, espérant au moins les faire s'aplatir au sol.

Et c'est la charge .

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Armes sorties ils fondent sur le groupe de trois , sachant que Louiggi les couvrent de son arc.
Dans quelques mètres ils seront sur leurs cibles.
_________________



Adelinda



Inscrit le: 14 Sep 2007
Localisation: Là où ses pas la mènent
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 3:25 pm Sujet du message:

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La nuit tombe, l'ordre fuse.
La rivière est traversée. Le camps n'est pas loin, Adye espère vraiment trouver le brigand qu'elle recherche rapidement.
Elle se voit mal tuer les frères d'armes de Jean-Jean pour retourner sa veste ensuite... Pas sûr qu'il comprenne. Un truc auquel elle avait pas réfléchi ça...

Déjà le combat s'engage. Une flèche est lancée, Adye s'écarte un peu. Elle n'a pas vu l'homme qu'elle recherche. Il semble y avoir un géant ici, mais lui a plus de cheveux que celui qu'elle veut... Enfin d'après ce qu'elle a cru voir. Après... possible que sans luminosité, les choses peuvent changer.

Elle préfère attendre un peu, peut-être que Jean-Jean va se montrer avec le boucan provoqué. Et là, elle pourra enfin montrer de quel camps elle fait partie.
_________________




garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 3:30 pm Sujet du message:

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Sous une tente.

Elle lâche son arme , le regarde du regard de la biche qui voit approcher le chasseur.

Bon, on fait quoi maintenant ? vous voulez quoi de moi ?

Un fin sourire se dessine sur ses lévres, il la détaille prenant son temps, la robe a souffert, elle a sûrement été battue voire violentée, comme quoi un camp vaut l'autre.
Rapide coup d'oeil pour s'assurer qu'elle n'a pas d'autres armes, du pied il pousse la dague qu'elle a abandonnée.

Que pourrais je bien te vouloir mignonne à ton avis? Déjà en ne te tuant pas je perd 200 écus ................

Sans violence il appuie doucement la dague sur la poitrine la forçant a s'allonger à nouveau.

Dis moi déjà combien de mercenaires y a t'il dans le camp, ou se trouve leur chef et la none, ce serait un bon début je pense.




Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 4:23 pm Sujet du message:

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Sous une tente avec Garett

Les hommes sont tous les mêmes, dès qu'ils voient une femme... ils perdent leurs moyens et ne veulent qu'une chose, leur vertu...

Il est pas mieux que Jeanjean sans aucun doute... Vyvianne n'a d'autre choix que de se rallonger, la pointe de la dague sur sa poitrine... si elle ne veut être blessée ou pire embrocher par cette dernière, elle recule face à la pointe...

200 écus ? sa vie vaut pas chère, quoique si elle valait plus, elle serait déjà morte à n'en pas douter...

Gagner du temps, c'est tout ce qu'elle doit faire... l'amadouer... s'il l'a pas tuée, c'est qu'il doit pas être insensible à ses charmes... ne pas le mettre en colère, cela ne sert à rien, elle a déjà testé avec Jeanjean et sans le furet... sa vertu serait loin... déjà... ou pire sa vie...

Surtout que pour l'instant, il est très calme...

Elle le regarde, puis d'un ton qui se veut calme, mais si elle en mène pas large...

Combien ils sont ? j'en sais rien... je ne suis pas l'un des leurs, j'ai été enlevée pour soigner la nonne qui se mourait, hémorragie, me demandez comment, j'en sais rien...

Ce que je sais, c'est qu'il y un chef, un certain Guillaume, un autre, furet qu'il s'appelle, une brute épaisse, un autre qui l'accompagnait, et une femme... après, le reste, j'en sais rien...

Ne rien dire sur Brise et Maly, de toute façon, vu la façon dont Brise s'est exprimé vis à vis de Jeanjean, ils ne font pas partie de la bande des mercenaires...

leur chef et la nonne, dans le camps, je pense, la nonne est pas en très grande forme, elle peut pas aller bien loin...

Vyvianne a pas d'autre choix si elle veut rester en vie que de lui donner ce qu'il veut, lui faisant croire à ce qu'elle dit en lui donnant des détails... Mais trahir ses amis, Brise et Maly, ça jamais....

Alors ma réponse vous convient ? j'ai le droit à la vie sauve... si vous voulez les 200 écus, je peux vous les donner même plus...

et de lui sourire pour finir sa plaidoirie et tenter de l'amadouer, vyvianne est prête à lui donner tout, pour sauver la vie de ses amis et la sienne...
_________________
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 13:20

Auteur Message
anselme.legrand



Inscrit le: 17 Oct 2007
Localisation: mort...
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 5:05 pm Sujet du message:

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anselme a attendu longtemps, il émerge enfin du fourré le visage brulant d'orties,.
il a vu un homme se diriger vers la tente ou est entrée Vyvianne tout à l'heure ,il craint pour elle d'autant que brise est loin d'elle a présent,et peut être blessé , il a entendu une flèche voler et un cri.
A la main droite sa fronde et une pierre bien ronde et dure, il s'accroupit , il scrute la nuit tombe.,il faut faire vite.
sur sa droite soudain, une ombre, surement un des assaillants, Anselme fulmine combien sont ils celui ci est juste devant lui entre lui et la tente ,alors sans se retourner oubliant tout , sauf la vision de Vyvianne,
Anselme se prépare, il parvient à voir la tête d'un homme inconnu , vite vite !!!
A la vitesse de l'éclair la pierre s'envole et tournoie, venant s'abattre sur le crane du bandit, a peine un cri étouffé, et la silhouette s'écroule.dans un bruit sourd.
Anselme se couche à nouveau, il n'a pas du le tuer , mais au moins en voila un qui ne le gênera plus.
Enhardi par ce succès, Anselme se montre un peu moins vigilant, et il a hâte d'aller délivrer Vyvianne.
Il s'accroupit encore mais doit se relever quelques instants pour franchir un petit fossé, sur sa gauche en retrait , il n'a pas vu l'archer ,la flèche à la main Anselme est dans son point de mire ,de dos.
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louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Jeu Déc 06, 2007 5:27 pm Sujet du message:

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Près de la rivière, derrière un arbre




Louiggi guette. Il doit protéger les quatre mercenaires, Adelinda étant restée en arrière et Garett s'est précipité dans la tente. Ils sont donc 5 pour le grand qui s'est pris une flèche, la blonde et celui qui a disparu dans les hautes herbes vers la rivière.

Celui, il ne l’aime pas. C'est un malin qui aura bientôt le même genre de position que lui, cacher pour tout voir, et sûrement des armes de jet pour tuer.

Puis d'un coup de quatre ils passent à trois et le coup n'est pas venu d'où il s'attendait. Le guerrier, rôdé par l'expérience, attend, le regard rivé dans cette direction. Et bientôt il voit un homme se relever.

Un large sourire se dessine sur le visage de Louiggi. Celui là ne l'a pas vu, il est dans son dos. Le guerrier prend le temps de bien le viser, il attend que l'autre s'expose bien pour traverser un fossé, et avec minutie, vise le cœur de l'autre côté.

La flèche part vite et précise. Lorsqu'elle entre dans le dos de l'homme, Louiggi fait une courte prière pour son âme. Déjà l'homme s'effondre sur ses genoux, la flèche l'ayant traversée de part en part. Louiggi le sait, l'homme est mort, pas la peine de s'attarder. 200 écus de gagner.

Il remet une autre flèche dans son arc, et attend qu'un autre se dévoile pour tuer les trois hommes visibles.




anselme.legrand



Inscrit le: 17 Oct 2007
Localisation: mort...
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 5:48 pm Sujet du message:

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Anselme sut qu'il allait mourir , son oreille exercée entendit la flèche siffler avant même qu'elle ne l'atteigne.
La flèche le transperça de part en part, à une telle vitesse qu'il ne put même pas crier, il se sentit tomber à genoux, la poitrine broyée par une fulgurante douleur.
Et la nuit qui obscurcissait déja la forêt devint soudain encore plus profonde, Anselme eut une vision, celle d'une femme brune lui tendant la main.
Il essaya de tendre la sienne, mais un flot de sang jaillit de sa bouche, son esprit devenait cotonneux, juste cette femme brune, et son corps s'affaissa sur le tapis de pignes de pin, alors que de sa bouche sortait un dernier nom : mathilde...
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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Jeu Déc 06, 2007 8:00 pm Sujet du message:

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Entre la rivière et le camp principal.

Le saltimbanque tourne la tête vers lui quand il l'interpelle, mais avant qu'il n'ai put lui répondre, le bruit caractéristique d'un arc qui se détend et d'une flèche qui fend l'air.
D'instinct il se baisse, mais trop tard une douleur fulgurante lui traverse l'épaule.

Don guy est déjà à terre et donne l'alarme,puis se précipite à l'abri .

Malanguise regarde son épaule quelques secondes avant de se dissimuler à son tour derrière un tronc d'arbre.
Il la rejoint en quelques pas, traînant sa hache difficilement d'une main.

A l'abri il risque un oeil cherchant l'archer mais ne le voit pas.
Se cache a nouveau, regarde Malanguise.

Enlève moi cela vite , sinon je ne pourrais pas me battre.

Il commence a entendre un peu plus loin le cri d'hommes qui commencent à charger.
Un cri diffèrent, un autre bruit d'arc, mais pour l'instant il ne peut rien faire tant que la flèche reste fichée dans la chair.

Vite ils arrivent.

Elle prend la flèche le regarde, il serre les dents , cligne des yeux pour lui dire qu'il est prêt. La sueur inonde son front.
_________________



garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 8:25 pm Sujet du message:

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Sous la tente près de la rivière.

Les explications ne lui paraissent pas convaincantes, elle dissimule quelque chose ,il en est sur. Comment ne peut elle ne pas savoir combien ils sont?

Tu ment mal mignonne, quelque chose me dis que tu ne me raconte pas tout.

Sans se départir de son sourire, la dague tranche le lacet qui ferme le corsage, la pointe se promène quelques secondes sur la peau blanche et nue.
La respiration s'accélère faisant monter et descendre plus vite la poitrine que ne dissimule plus totalement le vêtement.
Regard appréciateur, jolie brin de fille, ce serait dommage de la tuer.

Ne me force pas a ce dont je n'ai pas envie, te faire du mal, mais j'ai besoin de ces informations, la vie de mes compagnons en dépend sûrement. Dépêche toi je n'ai guère trop de temps.

Main qui saisis dans sa besace un lacet , regard qui plonge dans les yeux en étrécissant les paupières, pour y déceler tout nouveau mensonge.




hommes_de_main



Inscrit le: 04 Déc 2007

Posté le: Jeu Déc 06, 2007 8:59 pm Sujet du message:

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Du coté de la riviére.

Alors qu'ils chargent, l'un d'eux s'écroule, les têtes se tournent, cherchent d'où vient le jet.
Un bruit d'arc un cri étouffé, celui la ne leur nuira plus.
Redoublant de confiance ils repartent vers le tronc ou se sont dissimulés deux des trois adversaires.

Comptant sur Louiggi pour tenir à distance le troisième qui s'est éclipsé comme un lache.Les épées au clair ils se ruent à l'attaque.
A trois contre une femme et un homme blessé l'affaire leur semble fort bien engagée.
_________________



Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 10:24 pm Sujet du message:

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Sous la tente près de la rivière.

Ainsi, donc il la croit pas... et pourtant, la vérité est là...

moi mentir ? non

Sa robe déjà bien abimée était déchirée dû au passage de la brute épaisse... c'est au tour de son corsage d'en prendre un coup, plus d'attache pour la protéger... sa peau est exposée à son regard, il a l'air d'apprécier...

Peur de Vyvianne... et puis elle se reprend quelque peu, le jeanjean avait detesté sa colère qui n'avait fait qu'attiser son désir... alors, elle décide de le prendre à revers, presque à son propre jeu...

Elle tente de calmer sa respiration et se lance...

vous avez raison, je ne vous dis pas tout, la brute épaisse... jeanjean, je crois qu'il s'appelle, un nom bizarre, je vous le concède....

Prendre son temps pour répondre, même s'il n'a pas le temps, il a besoin de ses informations pour la suite... Vyvianne a bien compris que c'était pas un homme de main de Guillaume, mais alors qui est-il ? Qu'importe ? pour l'instant, gagner du temps...

et bien, il a tenté de me violer... alors pour me faire du mal, j'ai eu ma dose, c'est lui qui m'a salement amoché, m'a fait que ma cheville est dans un sale état à l'heure qu'il est... D'ailleurs, lui, je suis sure que si vous l'avez en premier, cela handicaperait le chef, le Guillaume... vous pouvez pas le rater, c'est un molosse... je l'ai soigné hier, recousu à vif et pas un cri... méfiez-vous de lui... un bon coup derrière la nuque, il a la peau plus tendre apparemment par ici, un homme de main a empêché l'acte comme cela...

Lui donner plein de détails, lui montrer que ces hommes ont une dent contre elle... qu'ils sont très violents et sans pitié... là est son ambition actuelle...

Vous croyez sérieusement que je serais capable de protéger ces hommes ? d'ailleurs, je vous applaudirais et serait très contente si vous tuez cet homme... Cela ne ferait pas une très grosse perte et puis 200 écus, c'est pas négligeable...

Rentrer dans son jeu, l'inciter à tuer, mais pas elle, les autres... et puis sa dernière carte en main.... elle la sort, adviendra que pourra...

Maintenant, libre à vous d'achever le travail de Jeanjean... mais bon... êtes-vous là pour cela ?

Son cœur bat la chamade, la peur est en son ventre... elle a tout donné, espérant avoir sauvé ce qui pouvait être sauvé... le regard de Vyvianne est resté plongé pendant toute la conversation dans celui de l'homme, par esprit de défiance peut-être ou pour ne pas être troublé par les bruits de violence qui arrivent à la tente... Que se passe-t-il dehors ? Est-elle plus en sécurité dans la tente que dehors ?
_________________



Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Jeu Déc 06, 2007 10:45 pm Sujet du message:

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Il avait réussi à atteindre les fourrés sans recevoir de flèches. Tapis au ras du sol, il observait précautionneusement. Ses yeux s'étaient habitués à la nuit faiblement éclairée d'une lune faiblarde...

Quatre hommes qui chargent en hurlant, de façon très...discrète... et un qui s'écroule déjà...

L'endroit où avait pissé Brise, c'est de là que venait la flèche au vu de la chute du corps. Il y avait donc bien quelqu'un là bas et... il était avec nous, enfin eux, enfin...

Pas le temps de réfléchir... L'archer se retourne, un autre cri atroce... qui s'estompe vite...trop vite...

Il laisserait bien crever cette blonde qui lui avait joué un sale tour précédemment... mais la mémoire du baron réapparut... C'était contre lui qu'il avait la haine tenace...

Il se lève un peu, découvrant le haut de son corps pour décocher violemment une dague sur le dernier garde, le plus proche de lui.

Cri étouffé... gagné... Si ça se trouve, la lame lui est ressortie par la bouche...

Il lui faut bouger maintenant, l'archer a du le voir. Les fourrés bougent perceptiblement... Il ne peut ramper sans les faire bouger... Il ne peut rester là...

Lentement, en rampant en arrière avec le moins de mouvements possible, il s'apprête à s'enfoncer dans l'eau...
_________________
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Cassandre
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Cassandre


Messages : 587
Date d'inscription : 30/01/2008

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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 13:26

garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Ven Déc 07, 2007 12:43 pm Sujet du message:

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Sous la tente près de la rivière.

Au dehors les bruits de combat , les cris de douleurs ,l'affrontement fait rage, qui gagne il ne peut le deviner, normalement les siens, mais rien ne le prouve.

Elle ne baisse pas les yeux affrontant son regard, il y voit un mélange de défi et de crainte, elle sait qu'elle est à sa merci, qui lui suffit de vouloir pour prendre.

Elle parle lui raconte les violences de Jeanjean, sûrement le colosse qu'il a affronté au château, mais adroitement elle évite de répondre à sa question combien sont ils en tout, elle ne peut l'ignorer et cherche à coup sur à protéger quelqu'un mais qui?
Elle veut jouer avec lui, il aime ca, trop certainement cela lui a déjà bien souvent valu des ennuis. Mais que serait la vie sans le piment de l'aléatoire.
Alors ils vont jouer, qui sera le chat qui sera la souris?

Maintenant, libre à vous d'achever le travail de Jeanjean... mais bon... êtes-vous là pour cela ?

Son sourire s'estompe quelques secondes puis revient, la dague continue son chemin finissant d'ouvrir le corsage, dévoilant la poitrine blanche et palpitante de la jeune femme.
La dague dessine sur la peau , sans appuyer pour ne pas blesser, caresse la chair d'une manière bien particulière.

Peut être le ferais je après tout , qui sait ce qui trotte actuellement dans ma tête.
En tous cas si tu continue à me prendre pour un idiot tu le risque fort.




Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Ven Déc 07, 2007 1:27 pm Sujet du message:

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Sous la tente près de la rivière.

Apparemment, les renseignements qu'elle lui a donné ne lui suffisent pas... il en veut plus... Monsieur est gourmand de détails sans doute, de précisions...

Et voilà, son chemisier qui est largement ouvert et une dague qui se promène sur son corps, mais point de brusquerie pour l'instant...

Le contact de l'acier sur sa peau la fait frissonner, peur, froid du métal ou tout autre ???

Si elle veut que sa peau reste blanche malgré sa peur, elle va devoir jouer finement...

Veut-il réellement les renseignements ? Elle a du mal à le cerner... enfin, au moins, il est moins brute que le Jeanjean... en d'autres temps, autres lieux, elle aurait pu peut-être le trouver charmant... Qui sait ? il est pas déplaisant à regarder... et puis dans sa bouche, pas de paroles avilissantes à son égard...

moi, vous prendre pour un idiot ? c'est mal me connaitre...

En tout cas, elle savoure intérieurement une victoire, par ses dires, elle a réussi pour un temps à le détourner du champs de bataille, toujours un de moins dans la bagarre... Combien de temps va-t-elle pouvoir le retenir près d'elle ?

Combien sont-ils ? 10 peut-être plus, peut-être moins... Ils m'ont enlevé et lorsque je suis arrivée ici, ils n'ont pas fait les présentations... tout comme vous d'ailleurs, je ne connais même pas votre nom...

Jouer avec lui, jouer sur les mots, le détourner de son but premier... ah, les hommes, ils sont parfois influençables, surtout face à une jolie femme...

Vyvianne a bien compris qu'elle plaisait à l'homme, et elle veut profiter de cela... pour le détourner de son but premier...

Je ne vous prends par pour un idiot mais pour un homme mal élevé... lorsqu'on voit une femme, on se présente, non ?

Elle sait que ses paroles sont peut-être déplacées, mais elle joue le tout pour le tout... Elle risque quoi : sa vie ? non, il aura pas le cran de la tuer... Le provoquer, pourquoi pas ?

Pour en revenir au hommes du campement, ça va vous avancer à quoi de savoir combien il y en a exactement ? c'est pas de savoir combien il y en a exactement, mais de connaitre leur force qui est important... et moi, d'après ce que j'ai vu, il y a seulement 3 hommes en qui vous devez avoir peur : le chef : Guillaume, la brute épaisse : le Jeanjean et le furet...

La main de Vyvianne s'est approchée de la dague et toujours en le regardant, elle lui sourie et éloigne doucement la dague de son corps...

Si cela vous intéresse, je me prénomme Vyvianne... j'aime pas trop les pointes tranchantes sur mon corps
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louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Ven Déc 07, 2007 3:24 pm Sujet du message:

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Près de la rivière, derrière un arbre



Louiggi suit les mouvements des gardes, ne les perdant pas de vue.

La lame a traversé la nuit rapidement, grâce à l'assurance d'un lanceur de couteaux exercé, mais il a vu d'où elle était partie. Maintenant il surveille avec attention, s'approchant de l'endroit. Que les autres se dé brouille, il voit déjà 400 écus.

Le chasseur, réfléchit un instant, le lanceur va t il poursuivre vers le camp, gagner la rivière ?

Il enfile son arc, saute, attrape une branche et se poste dessus. Il a à nouveau son arc au poing, cherche un mouvement et discerne une forme sombre entrer dans l'eau.

L'un des leurs ?

Il prendrait la fuite et la flèche ne serait que méritée. Il tend son arc, la tension est parfait, lorsqu'il est attiré, une fraction de seconde par le feu qui vient de s'allumer en direction du camp.

La flèche part comme il peste.

Idiot ! Tu sais qu'il ne faut jamais bouger même les yeux, les quelques secondes où tu vises puis tires.

Le projectile file dans la bonne direction et ne fait que zébrer le bras qui tenait encore la rive avant que le corps ne disparaisse sous l'eau.




Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Ven Déc 07, 2007 5:16 pm Sujet du message:

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Entre la rivière et le camp principal.


L'homme a vacillé et se retrouve à terre . Alors qu'elle s'attend à une réplique de sa part , il hurle

Couchez vous ....

Brise arrive en courant , elle se jette au sol , roule jusque derrière un tronc d'arbre et lève les yeux pour voir une flèche se planter dans son épaule .
Il la rejoint en grimaçant

Enlève moi cela vite , sinon je ne pourrais pas me battre.

La nuée de flèches continue de s'abattre sur le camps . Des cris fusent de toutes part.
Quatre hommes surgissent du bord de la rivière épées à la main . Mais l'un deux tombe.
Il faut faire vite .

Tourne toi et baisse toi ...je vais casser le fer et ensuite je tire ...

Elle le regarde , pose une main sur chaque extremités de la flèche qui lui traverse l'épaule de part en part , pose ses lèvres sur les siennes puis recule et d'un coup sec, casse le fer . Puis immédiatement après , d'un geste vif tire sur le bois qui ressort ensanglanté .
Brise palit .
La main de Malanguise tremble un peu . Vivement elle déchire un pan de son jupon et colmate tant bien que mal la plaie , avant de tendre sa hache à Brise . Pendant ce laps de temps Don guy a eu un autre des hommes qui git au sol une dague plantée dans le crâne.
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Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Ven Déc 07, 2007 7:20 pm Sujet du message:

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L'eau est gelée mais il n'a pas d'autre choix que d'y entrer...Il prend une grande respiration.

Ouf, l'archer n'est pas arrivé à temps, il est presque entièrement sous l'eau...

Douleur vive dans le bras... Bulles qui remontent à la surface... Il pose sa main pour juger la blessure... ce n'est rien...

S'enfuir pour le moment, il est en mauvaise posture...

Il s'enfonce lentement au fond du lit et nage près du sol, pour rejoindre l'autre berge.

Le sol remonte doucement, il reste allongé et se poste sur le dos.

Sous les feuilles des roseaux qui recouvrent son visage, il prend une grande respiration sans faire de bruit.

Il voit l'archer qui regarde l'eau. Il ne peut plus bouger. Fait-il assez noir...
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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Ven Déc 07, 2007 8:33 pm Sujet du message:

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Entre la riviére et le camp principal.

Il s'accroupit crispe sa main sur la poignée d'une dague, ses lévres quittent rapidement les siennes ,puis la douleur qui lui vrille le corps.
Il serre les dents a les faire se briser, des larmes de douleur viennent à ses yeux, il fait un effort pour ne pas crier.
Déjà elle lui tend sa hache, mais il secoue la tête, l'épaule ne su portera pas le poids de la double hache.Il articule difficilement un mot.

Merci

Ils vont devoir affronter à la dague, les deux soudards qui sont désormais à moins de vingt pas.
Armes courtes contre armes longues, l'avantage n'est pas vraiment de leur coté, mais une fois au corps à corps au moins n'auront ils pas a craindre l'archer.

Leurs regards se croisent, peur dans les yeux, peur pour l'autre, les mains se serrent rapidement, puis ils attendent cote à cote l'attaque.
Il lui aurait bien demander de fuir de sauver sa vie, mais il sait qu'elle ne le fera pas.
Ils ont déjà combattu à plusieurs reprises ensemble, c'est un avantage , peut être suffira t'il à contrebalancer celui de leurs adversaires.

Vaincre ou mourir ils n'ont pas d'autres choix.
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hommes_de_main



Inscrit le: 04 Déc 2007

Posté le: Ven Déc 07, 2007 8:58 pm Sujet du message:

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Campement près de la rivière.

L'un des deux hommes jure, foutre-dieu
Ils ne sont déjà plus que deux, une dague partie des fourrés vient de clouer sur place l'un d'entre eux.

Mais déjà ils voient leur vengeance se profiler, un homme blessé qui a du mal à tenir debout et une femme , armés simplement de dagues, contre des épées longues et des boucliers.
L'avantage est pour eux.

Encore quelques pas et ils seront sur eux boucliers en avant pour éviter tout lancer de dagues, l'épée haute prête a fendre la chair et les os.
400 écus à la clé .
Ils franchissent les dernières foulées en hurlant.

YAHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 13:35

garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Ven Déc 07, 2007 9:14 pm Sujet du message:

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Sous la tente, prés de la rivière.

Il éclate de rire, un peu plus et l'on se croirait a une réunion de la haute, présentation et baise main à la clé.

Ne force pas trop la chance mignonne.

Il a laissé la main pousser un peu la dague , puis dans un geste vif, il la plante dans le sol à quelques millimètres de l'oreille de la jeune femme, pendant que l'autre main se referme sur la gorge fraîche et douce.

Le sourire n'a pas quitté ses lévres, mais les yeux se sont durcis légèrement. La main serre un peu, sans faire mal, juste pour faire comprendre qu'il ne tient qu'a lui que cela se passe différemment.

Enchanté belle vyviane........................................, mais connaître mon nom, à quoi donc cela te servirait il? Connaît on le nom de son bourreau?

Il ressort doucement la dague du sol , pose la pointe sous l'oeil de la femme, approche son visage du sien pour murmurer à quelques centimétres de sa bouche.

Dernière fois que je pose ma question combien en tout?

Il attend la réaction, elle a voulut jouer, il joue, mais avec sa vie à elle.



Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Ven Déc 07, 2007 10:05 pm Sujet du message:

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Sous la tente, prés de la rivière.

Eclat de rire, Vyvianne se détend un peu, et puis, il se laisse faire quand elle pousse la dague... Elle rigole avec lui... mais ce moment est de courte durée, surtout quand elle entends la dague s'enfoncer dans le sol à seulement quelques centimètres de son oreille....

Elle s'arrête net, le regarde à nouveau, respirant fortement, la peur est revenue.... surtout que la main de l'homme vient se mettre autour de sa gorge...

Son cœur bat à tout rompre, il doit sentir sa peur, son rythme cardiaque s'étant plus qu'accélérè...

Son regard change, elle se rend compte qu'elle a été trop loin, mais c'est quitte ou double....

le nom de son bourreau, non et celui de sa victime ?

La dague ressort du sol, et Vyvianne suit cette dague qui vient se positionner juste en dessous de son œil... le souffle de l'homme est maintenant au dessus de son visage...

Elle retient sa respiration...

En tout, j'en sais rien... je les connais pas tous... 5 surs, pour le reste, j'en sais rien... j'ai dormi cette nuit, il a pu en arriver d'autres cette nuit...

Les yeux de Vyvianne se voilent, son sourire a disparu... regard apeuré... Elle essaie de se maitriser mais a plus que du mal...

Je vous l'ai déjà dit, j'ai été enlevée, je ne suis pas de leur côté, je serais plutôt du votre, surtout si vous venez pour les massacrer...

Elle respire fort tentant par tous les moyens de se calmer... de maitriser sa peur et de ralentir sa respiration

Qui que vous soyez, je peux vous aider...

l'aider ? dans son état, il va la prendre pour une folle...

J'ai été enlevée pour soigner la nonne, je suis guérisseuse... je peux vous être utile, je peux soigner mais je peux aussi ôter la vie... tuer si vous préférez...

Tuer, elle n'a jamais utilisé sa science pour tuer... mais elle connait les plantes pour cela... et puis gagner du temps à tout prix, c'est son unique chance de survie... vu l'ambiance qui règne à l'extérieur de le tente, elle ne peut compter que sur elle-même.

J'ai dans ma besace des plantes qui utilisés à bon escient, peuvent tuer... je peux, par exemple, frotter ses plantes contre votre dague et la dague pénétrant dans les chairs peut accélérer la mort...

Ne me tuez pas... je vous suis plus utile en vie que morte... s'il vous plait...

Regard implorant qui va de la lame à ses yeux, les yeux au bord des larmes... elle secoue la tête pour dire non...
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louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Sam Déc 08, 2007 11:26 am Sujet du message:

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[Près de la rivière, sur un arbre]




Louiggi se dit qu'il est bien mieux ici, qu'au sol. Le feu du campement se répandait dans le sous bois et éclairait parcimonieusement la forêt. Pour l'instant aucun danger d'incendie, mais au moins l'endroit était un peu éclairé.

Et surtout de son arbre il pouvait toujours regarder vers la rivière, malheureusement sombre et en direction de l'arbre, vers lequel les deux gardes encore vivants se dirigeaient.

Les deux autres, dès qu'ils montreraient le bout de leur nez, il allait les transpercer d'une flèche dans la gorge. Le grand était blessé et cette fois il ne le raterait pas. Pas plus que l'autre qui s'était dissimulé dans la rivière.

Décidément ce soir il jouait de mal chance.

Ne t'inquiète pas Louiggi, tu en as déjà eu un, et blessé deux autres. La nuit sera rentable.




garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Sam Déc 08, 2007 12:56 pm Sujet du message:

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Sous la tente pres de la rivière.

La peur revient dans les yeux de la jeune femme, elle semble avoir compris, qu'il ne plaisante pas.
Sa respiration s'est accélérée signe qu'elle craint pour sa vie, l'agacement qui l'avait envahi un instant s'estompe.

L'étreinte se relâche sur la gorge mais la main reste posé à plat à la naissance de la poitrine.
Lentement il éloigne la dague de l'oeil.
Son explication n'est pas totalement convaincante sur le nombre d'adversaire que cherche t'elle a dissimuler?
Par contre il est a peu prêt sur désormais qu'elle ne fait pas partie des mercenaires, les coups visibles, la robe déchirée ,la cheville ......tout concorde dans ce sens.

Guérisseuse, ils en auront peut être besoin , une raison pour ne pas la tuer, mais en avait il vraiment l'intention..........sur un coup de colère peut être.
La proximité du corps de la jeune femme le trouble, la poitrine qu'il sent se soulever sous sa main.........
Mais ce n'est pas le moment, ce serait le plus sur moyen de se faire tuer que de se laisser aller actuellement .......il aime jouer, mais là ce serait sûrement trop, mais foutre dieu que c'est tentant.

Si tu sais faire ce que tu dis, alors effectivement tu peut m'être utile, ou sont tes plantes? Si tu es gentille et bien obéissante , tu sauvera peut être alors ta vie Vyviane.




Adelinda



Inscrit le: 14 Sep 2007
Localisation: Là où ses pas la mènent
Posté le: Sam Déc 08, 2007 1:23 pm Sujet du message:

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Ca ne sert pas à grand chose de rester là. Jean Jean n'est pas apparu, il n'est pas dans le coin.
Sûrement plus loin. Arf elle joue de malchance. Il a fallu qu'elle tombe dans le groupe qui combat le mauvais camp.
Bon faut trouver un moyen d'aller dans l'autre, sans trop se faire remarquer.
Adye tourne la tête dans la direction où elle doit se rendre, afin d'arriver enfin à ce qu'elle veut.
Wé, elle va aller par là.

La jeune fille se déplace silencieusement, essayant de n'attirer l'attention de personne. Elle est restée assez éloignée du lieu où les combats ont commencés, elle ne devrait pas être repérée.

Mais alors qu'elle avance sa jambe, une sourde douleur se fait sentir au niveau de son mollet. Adye pose les yeux dessus et voit en grimaçant une tache rouge imprégner le tissu des braies. Et merd... Sa blessure s'est rouverte. Elle n'est vraiment pas douée en couture...
Bon, ben ya plus qu'à refaire un garrot. Elle déchire un morceau de sa chemise, et entourre son mollet avec, en positionnant la charpie au-dessus de la blessure rouverte. C'est pas avec une jambe dans cet état qu'elle va pouvoir se battre. Chaque pas provoque une forte douleur dans la jambe, ce qui la désavantage...

Plus qu'une solution, attendre que la blessure arrête de saigner. Là elle est à l'abri, elle espère simplement que le brigand qu'elle recherche ne va pas avoir la bonne idée de se faire tuer maintenant...
_________________

Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Sam Déc 08, 2007 3:17 pm Sujet du message:

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Sous la tente pres de la rivière.

La dague s'éloigne petit à petit de son oeil... soulagement mais la peur n'est pas loin... Vyvianne reste sur ses gardes et n'est pas prête à rabaisser sa garde...

Sa gorge est relâchée mais la main reste sur son corps, mais elle s'en fiche... cette main ne lui a pour l'instant pas laissée de traces sur son corps, ce qui est le principal pour elle... elle sent d'ailleurs la chaleur de cette main sur son corps...

Elle n'a pas vu voir le reflet de son visage, mais elle doit être sans doute tuméfiée... vu les coups brusques qu'elle a reçu de la brute épaisse...
Il a sans doute compris enfin qu'elle disait la vérité vu la façon dont il la détaille de la tête au pied... le regard n'est pas lubrique comme Jeanjean lorsque son regard effleurait son corps... L'homme l'a prend pour une femme et pas pour une ribaude ou une pouliche comme l'autre...

Elle peut lui être utile, alors elle va faire qu'elle lui soit utile le plus longtemps possible...

Regard dans le sien... mais le défi est parti, juste la franchise, la pureté de son regard pour lui prouver sa bonne foi...

Mes plantes sont dans ma besace qui est dans la tente de Guillaume, j'y ai soigné la nonne... Soit vous allez me la récupérer...

Vyvianne montre sa cheville...

Je ne peux me déplacer sans votre aide... je peux venir avec vous, mais il faudra me porter, je ne veux pas être une gêne pour vous...

Le regard se fait plus prononcé...

Je veux m'en sortir, vous pouvez avoir confiance en moi... je ne vous tends pas de piège...

son regard sur elle se fait envieux mais pas comme jeanjean...

les ennemis de mes ennemis sont mes amis... si on peut dire cela...

Et pour la première fois, elle va toucher l'homme.... sa main s'appuyant sur son bras.

vous m'aidez à me relever, si vous voulez que je vous accompagne, si vous avez peur que je parte en votre absence...

D'un autre côté, vu ce qu'il règne à l'extérieur, elle a pas envie de rester seule ici... elle a, pour un temps, gagné sa confiance, enfin, elle l'espère...
_________________

IG : Vyviane

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George Le Futé



Inscrit le: 04 Nov 2007

Posté le: Sam Déc 08, 2007 7:32 pm Sujet du message:

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[Dans la tente de Guillaume]

"Mais qu'est ce que je fais ici ?"Se demanda mentalement George en regardant autour de lui il ne se souvenait pas s'être rendu dans une quelconque tente aussi loin que remontait ses souvenir il était sur les dunes en compagnie du cousin de Vyvianne...
Soudain George se frappa le front en comprenant il devait sûrement se trouver là où on avait emmenés Vyvianne...
Il se mit à fouiller la tente et finit par trouver un signe du passage de Vyvianne la besace dans laquelle et rangeait toutes ses plantes et onguents...
Il ramassa la besace et chercha une arme il ne savait peut être pas en utiliser mais vu le bruit à l'extérieur en avoir une sur lui ne serait pas un mauvais point...
Il finit par trouver une épée à une main dans son fourreau avec un sourire Le Futé attacha le fourreau à sa ceinture et sortit l'épée.
Il la contempla un instant puis se dirigea du coté de la tente opposé au voile qui couvrait l'entrée puis l'épée fendit l'air créant ainsi une nouvelle ouverture.
Il rangea l'épée dans le fourreau puis se mit à fuir vers la rivière en contournant les combats...

[Au bord de la rivière.]

Il avait réussit à arriver vivant jusqu'à la rivière ce qui était déjà un exploit vu l'environnement autour de lui... George plongea sa tête dans l'eau en se demandant où pouvait bien être Vyvianne et Anselme...
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 13:44

Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Sam Déc 08, 2007 8:30 pm Sujet du message:

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Entre la riviére et le camp principal.


Les deux hommes ont levé leurs épées , poussent de grands cris pour se donner du coeur au ventre .
Malanguise assure sa prise sur sa dague .
le combat est inégal , il faut ruser d'autant qu'un ou plusieurs archers sont tapis non loin et les guettent probablement .
Leurs yeux se croisent , se cherchent.
puis ceux de Malanguise se fixent sur l'un des deux hommes qui surgit
Sans tourner le regard vers Brise elle murmure :

Je prends celui de gauche....

Mais les hommes ont des boucliers , difficile de passer au delà, pas moyen de lancer non plus .
La surprise et la vitesse , il n'y a que ça qui puisse les aider ....
les hommes du Baron sont lourds et peu agiles avec leur équipement et nul doute que leurs bras faibliront au premier mauvais coup .
Plus le temps de réfléchir, le premier est sur eux et son épée fend l'air . Malanguise serre brièvement la main de Brise et d'un mouvement vif surgit face à l'homme .
Emporté par son élan et surpris de cette initiative hardie, il ne peut rajuster son coup qu'elle esquive et l'épée vient cingler le tronc qui les abritait . Malanguise lui glisse alors un bras autour du cou pour se serrer contre lui tout en lui plantant son arme dans le flanc.


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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Dim Déc 09, 2007 11:55 am Sujet du message:

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Entre la riviére et le camp principal.

Les deux hommes sont sur eux, Malanguise lui murmure le choix de son adversaire.
Dernier regard et ils sont emportés par la fureur du combat. Son bras invalide l'handicape, le ralentit.
Il choisit d'encaisser la charge, jouant de sa puissance musculaire pour bloquer l'homme qui le charge.

Le choc est rude et la blessure lui vrille l'épaule lors du contact. Mais il a encaissé , laissant son adversaire entre lui et l'archer.
Il pare le coup d'épée de son large couteau de chasse. Les fers se croisent, l'homme tente de le repousser pour le mettre dans la ligne de mire du tireur.
Il résiste, sa force est largement supérieure, mais sa blessure le rend vulnérable.

Un grognement sourd à coté, bref coup d'oeil inquiet, soulagement, la souplesse et la rapidité de Malanguise lui à permis de prendre le dessus. Il espère qu'elle pensera a garder le corps en bouclier.

La sueur ruisselle sur son front, coule dans ses yeux , vite trouver une idée ,il ne tiendra pas longtemps dans ces conditions.
Mais avant tout il pense à elle.

Attention à l'archer ma belle.
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hommes_de_main



Inscrit le: 04 Déc 2007

Posté le: Dim Déc 09, 2007 1:42 pm Sujet du message:

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(Entre la rivière et le camp principal)




Les deux frères Mathieu et Mathurin, n'avait besoin que d'une regard pour se comprendre. Le gaucher et le droitier partirent chacun d'un côté de l'arbre, arme et bouclier au poing.

Mathurin, le gaucher, partit à gauche, et se trouva nez à nez avec une femme. Il les aimait moins que les hommes, elles étaient souvent plus perverses.

Elle bondit,trop rapide pour lui, son épée, finit dans l'arbre. Le temps qu'il la sorte et déjà elle est sur lui, lui enserrant le cou, comme il sent sa dague entrer dans son flanc.

Il n'attend pas que la blessure lui perfore quelque chose, avant de lui décrocher un coup de coude dans la bouche, faisant reculer la guerrière de quelques pas, le temps pour lui de récupérer son arme dans l'arbre, et de sourire. Elle est à découvert.

Si Louiggi réagit vite, il la plantera, et lui a beau se vider de son sang, le coup n'est pas mortel.

Mathieu a brandit son épée, et l'autre un couteau de chasse. Le gaillard est plus fort, malgré sa blessure, et il se positionne bien pour ne pas être visible de l'archer.

Mathieu voit la sueur couler sur le visage de l'autre mais il tient bon. Le soldat sert un peu plus fort son bouclier contre lui et profite du regard de l'autre sur sa compagne pour lui envoyer un coup de bouclier dans le ventre.
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Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Dim Déc 09, 2007 2:56 pm Sujet du message:

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L'eau est glaciale. Il observe toujours en face de lui. L'archer s'est posté sur un arbre. Son arc balaie rapidement l'horizon, entre ses hommes de main et la rivière.

Impossible de sortir de l'eau sans qu'il le remarque et lui décoche une flèche. Il se prépare à s'enfoncer dans l'eau pour remonter le cours de la rivière et échapper à sa vision quand il voit un autre homme entrer dans l'eau...

il ne peut pas l'avoir vu celui-là, ce n'est pas possible ! A moins qu'il ait été envoyé par l'archer...

Ne pas bouger, encore une fois... Lentement, une main prend une dague dans sa ceinture au cas où il se rapprocherait trop. Il ne l'a jamais vu, lui, mais a déjà vu les armes qu'il porte...

Dans quel camp est-il...

Ses membres commencent à se raidir à la froideur de l'eau. Il a de plus en plus de mal à respirer calmement. Le froid s'insinue en lui doucement, handicapant son corps et son esprit qui pense de plus en plus à sortir de là rapidement...


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garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Dim Déc 09, 2007 3:59 pm Sujet du message:

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Sous la tente pres de la riviére.

Si elle dis vrai , ses talents peuvent leur être utile, mais pour cela il faut récupérer sa besace dans le camp au milieu de la mêlée.
Mais cela peut se faire plus tard, les blessés se soignent de toute façon après le combat pas pendant.

Elle s'appuie sur son bras cherchant à se relever. Doucement il la repousse .

Tu es en bien trop mauvaise forme pour traverser un campement ou les combats font rages ma jolie.

Il va jeter un oeil à l'extérieur, se rendre compte ou en est la situation, un peu plus loin un combat , rien d'autre aux environs, il suppose que Louiggi et son arc sont quelques part par là, prêt à tirer sur la première cible à découvert.

Il hésite que faire l'attacher ici pour la récupérer ensuite ou l'emmener avec lui. Elle risque de le gêner plus qu'autre chose en cas de combat. S'il la laisse là quelqu'un pourrait la libérer, ou profiter de la situation.

Un sourire , une idée. Il revient vers elle.

Allez on bouge ma belle .

Elle tente de se redresser et gémit, sa cheville ne peut porter son poids. Il se penche la souléve dans ses bras.
Sort de la tente, se dirige vers un endroit bien dégagé , bien en vue .
La pose doucement au sol, prend un lien et rapidement lui attache les mains dans le dos.
Referme le corsage effleurant un sein au passage en souriant.

Faudrait pas que tu prenne froid ma jolie.

Puis assez fort pour que l'archer l'entende.
Louiggi surveille là, si elle fuit tu l'abat, si quelqu'un approche tu l'en empêche.
100 écus pour toi si je la récupère à la fin de la bataille.

Puis doucement pour elle.

Si tu reste tranquille tu n'a rien à craindre, sinon........Sommes nous d'accord?




louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Dim Déc 09, 2007 5:06 pm Sujet du message:

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[Près de la rivière, sur un arbre]



Louggi tentait de surveiller la rivière et le combat qui s'engageait entre les jumeaux et le couple caché. Le tout n'était déjà pas simple mais lorsqu'il entendit Garett lui confier son butin :

Louiggi surveille là, si elle fuit tu l'abat, si quelqu'un approche tu l'en empêche.
100 écus pour toi si je la récupère à la fin de la bataille.

100 écus, il n'allait pas les refuser, mais cela faisait toujours 100 de moins que s'il abattait le lanceur de couteaux de la rivière. Avec les deux frère faudrait partager.

La prisonnière ! Tu bouges le petit doigt, tu es morte, je ne fait pas dans le gardiennage. Tu iras rejoindre l'autre avec ses pierres près d'Aristote.

Mais pour qui le prenait-il ? Pour Aristote ? Oui il est fort mais de là à surveiller quatre cibles...

Il décoche quelques flèches dans la rivière, se seront les dernières avant plusieurs minutes. Les jumeaux attaquaient et il voyaient maintenant sortir de sa cachette la femme. Dommage il aurait préféré abattre l'homme mais il reste bien derrière Mathieu.

Deux flèches partent très vite. La première se fiche un peu au dessus de la dague de Mathurin. Décidément elle avait eu beaucoup de chance. Maintenant, elle était à découvert. Il pourrait la tuer, d'une simple flèche dans la gorge, mais les femmes...

La deuxième flèche partit vite et se planta dans le gras de la cuisse. Blessure peu grave, qui redonnerait seulement l'avantage à Mathurin. Le jumeau tuerait la belle blonde, mais pas lui. En revanche pour son compagnon...

Allez Mathieu, fais le bouger. Celle là elle l'attend, à la moindre ouverture, il est mort.




Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Dim Déc 09, 2007 5:15 pm Sujet du message:

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Entre la rivière et le camp principal


La lame s'enfonce entres les mailles de la cotte , c'est une des avantages de l'arme . Mais l'homme se dégage d'un coup de coude dans la machoire de Malanguise qui est projetée en dehors de la couverture que lui procurait le corps de l'homme .

Sa vision s'obscurcit un instant , elle vacille , pose un genou à terre mais réussit à garder sa dague en main . Son autre main se porte instinctivement à son visage ,sa lèvre a éclaté sous le coup, le gout métallique du sang envahi sa bouche . Lorsque'elle recouvre ses esprits elle réalise qu'elle est à découvert au milieu du terrain .
L'homme , quant à lui , a porté la main à sa blessure , elle n'est pas suffisemment grave pour arréter son assaut mais saigne abondamment .

Malanguise aperçoit alors Brise recevoir un coup de bouclier du deuxième assaillant . Il faut réagir avant que l'autre ne se rue également sur lui , Tant pis pour l'archer , elle se jette à nouveau sur le premier homme espérant que si une flèche vole, elle ai le temps de se mettre à couvert derrière lui . De toute façon il ne pourra plus brandir son épée sur elle , il faut l'occuper , le temps que Brise se dégage de l'autre homme.
Au moment où elle bondit une flèche siffle et vient se planter dans sa cuisse , lui arrachant un cri de douleur .
Sans chercher à comprendre , elle agrippe l'homme dans son élan et le renverse au sol avec elle .
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hommes_de_main



Inscrit le: 04 Déc 2007

Posté le: Dim Déc 09, 2007 10:42 pm Sujet du message:

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(Entre le camp et la rivière)




Mathurin avait entendu la flèche fendre l'air, et déjà un sourire de contentement se lisait sur son visage. Louiggi allait tuer la greluche et lui pourrait venir en aide à son frère avant de se planquer tous les deux. Les deux cadavres à se partager avec l'archer leur suffisaient grandement.

Mais non ce stupide Louiggi et les femmes !

La flèche entrait dans la cuisse de la femelle comme elle lui sautait dessus, le faisant tomber à terre avant qu'il ne dégage son épée de l'arbre. De toute façon ce n'était qu'une femme.

Il serra son poing, et lui en décrocha un coup des plus virils dans la mâchoire, la repoussant sur le coté. Il ne lui laissa pas le temps de compter les dents qui lui manquaient, avant de se mettre a califourchon sur elle et de serrer, sa douleur au côté, l'empêchant de lui briser la nuque d'un coup sec.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 13:50

Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Dim Déc 09, 2007 10:54 pm Sujet du message:

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Sous la tente prés de la rivière.

Y-aurait-il une part d'humanité en lui ? Par ses paroles, il lui fait comprendre qu'il ne veut pas qu'elle coure le moindre risque...

Ainsi, elle prend de la valeur à ses yeux, oh, elle se fait pas d'illusions, son art de guérison l'a sauvée pour l'instant, mais quel sort lui réserve-t-il dès qu'il n'aurait plus besoin de ses services... Elle n'ose l'imaginer...

Elle regarde s'éloigner d'elle, il va la laisser ainsi ici seule... il a l'air de réfléchir, à quoi ?

Allez on bouge ma belle .

soulagée, elle ne va pas rester seule, mais sans son aide, elle ne peut se redresser... Il la prend dans ses bras, elle s'accroche à lui... Quelques pas à l'extérieur de la tente, la nuit est depuis longtemps tombée sur le camps...

Tout est sombre, il la pose près d'un arbre, lui attache les bras... et la rhabille non sans effleurer sa poitrine, elle frissonne, lui, sourit...

Prendre froid, réalise-t-il seulement que c'est la nuit, et qu'elle va avoir froid si elle reste longtemps ainsi sans bouger, non, sans doute pas...

Fuir, comment pourrait-elle fuir, les mains attachées, la cheville l'empêchant de se déplacer et surtout fuir où ? Cela fait peu de temps qu'elle est à la Teste, retrouverait-elle seulement le chemin pour rentrer chez elle ? surtout la nuit, là, rien n'est sur...

Soupir... désespoir...

Si tu reste tranquille tu n'a rien à craindre, sinon........Sommes nous d'accord?

Elle ne peut qu'approuver voulant la vie sauve... Il a à peine prononcé sa phrase que déjà il part... Elle le regarde s'éloigner puis son regard se reporte sur son nouveau gardien : Louiggi... Celui-là, il a pas l'air commode...

Vyvianne a bien pensé un temps lui proposer plus que celui qui vient de partir... mais à quoi bon ? accepterait-il seulement ? et puis, s'il refusait, il irait rapporter l'affaire à son premier gardien et elle y tient pas forcément...

Au moins, son premier "bourreau" n'a pas tenu compte de sa proposition par rapport aux plantes, tuer par les plantes... Elle est soulagée... mettre sa science au service de la tuerie, elle était pas très chaude et en plus, elle était pas sure que cela marche...

Autour d'elle, les combats font rage... elle regarde un temps, mais discrètement, et distingue une silhouette féminine, en regardant de plus près... elle reconnait Maly qui vient de recevoir un flèche en pleine cuisse .. ses amis sont là, mais elle ne peut même pas les prévenir de sa présence...

Et ce Louiggi qui cherche à viser.... Vyvianne cherche à se défaire de ses liens, en cherchant, elle trouverait bien une pierre à lancer sur ce Louiggi, mais les liens sont solidement attachés et la seule chose qu'elle réussirait à faire si elle continue, c'est s'entailler les poignets avec les liens...

et même si elle réussissait, il faudrait que la pierre atteigne du premier coup ce louiggi, et après combien de temps resterait-elle en vie ?

La seule chose qu'elle espère, c'est que la blessure de Maly soit pas trop grave, que Brise reste bien caché, et qu'ils ne la voient pas... Elle tente de se reculer pour être moins visible, mais sa cheville l'empêche de bouger...

Epuisée, elle s'appuie sur l'arbre, ferme les yeux, tentant d'oublier ce qui l'entoure, faisant croire à des personnes qui la verraient de loin qu'elle est sans vie... tentant d'oublier aussi le froid qui la gagne...

L'abattement et la résignation face à l'impuissance sont là...
_________________




George Le Futé



Inscrit le: 04 Nov 2007

Posté le: Lun Déc 10, 2007 12:39 am Sujet du message:

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[Dans la rivière...]

George Le futé tâtonna sa ceinture afin de vérifier que son épée ne s'était pas détacher et avec soulagement il remarqua que l'arme empruntée était toujours là...
Il continua un moment à réfléchir à l'endroit où pouvait se trouver Anselme et Vyvianne et il finit par penser qu'ils étaient rentrés sans lui...
La besace de Vyvianne se mit à flotter et commença à suivre le courant mais Le Futé la rattrapa mais il s'immobilisa presque aussitôt...
Deux yeux le regardait....
C'est à ce moment là qu'il entendit un bruit un peu plus haut...
George regarda et vit un homme déposer une femme contre un arbre..
Il mit un moment pour se rendre compte que la femme en question était Vyvianne....
Un large sourire se dessina sur les lèvres du Futé qui fit un geste pour sortir de l'eau mais il crut voir quelque chose quitter à toute vitesse l'arbre contre lequel était appuyer Vyvianne...
Un archer....
Le sourire de George s'effaça aussitôt pour vite réapparaître il se tourna vers l'autre homme qui était dans la rivière et lui parla en espérant qu'il ne commettait pas une grave erreur...

Pssssssssiiiiiiiiiiiiiiiittttttttttt! J'ai un plan simple pour sortir de là en vie...
Ou du moins pour que l'un de nous s'en sorte vivant...
C'est un peu risquer mais ça peut marcher....
Écoutes, on va s'éloigner l'un de l'autre quand un nuage passera puis on va foncer droit vers l'arbre où est l'archer par deux directions différentes et une fois que l'un de nous puisse l'apercevoir il lui lance une dague ou une autre arme du genre à la figure....
D'aaaaaaaaaaaa.

Le Futé plaqua une nouvelle fois ses mains des deux cotés de sa tête mais il resta immobile cette fois.
Il retira rapidement ses mains et commença à fouiller dans la besace de Vyvianne il en sortit quatre fioles d'onguents et les mélangea si bien qu'à la fin il n'y avait plus que deux fioles une pour lui et l'autre pour l'inconnu.
George lança la fiole en direction de l'homme et lui dit.

Une fois sortit de l'eau il faudra lancer cette fiole sur le tronc de l'arbre.
Si la fiole se casse il se dégagera une odeur insupportable qui pique les yeux...
Et je doute que notre archer puisse viser quand ses yeux le pique...
Prêts ?



brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Lun Déc 10, 2007 10:32 am Sujet du message:

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Entre la rivière et le camp principal.

OUCHHHHHHHHHHHHH
Les deux secondes de distraction pour voir ou en était Maly ont été mise à profit par son adversaire, son bouclier vient de lui percuter le ventre.
En temps normal il aurait encaissé sans broncher, mais ajouter à la blessure, cela commence à faire beaucoup.
Surmontant sa douleur à l'épaule il saisit le bouclier ,forçant son adversaire a rester contre lui, lui laissant le minimum de place et de recul possible pour frapper.
Faisant de lui un rempart humain contre l'archer.

Une flèche un cri de douleur, il ne peut s'empêcher de regarder rapidement, elle a été touchée à la cuisse, son adversaire en profite pour prendre le dessus sur elle, elle est en danger, elle va peut être.............
Une douleur sourde dans le ventre, la peur qui lui noue les tripes, puis cette douleur se transforme en colère, la rage le gagne, il doit faire quelque chose vite, il doit la sauver, même si cela doit lui coûter la vie.

Il agrippe l'homme face à lui , l'entraîne, se laisse tomber en arrière , bousculant rudement ainsi , celui qui est en train de tenter d'étrangler sa femme.
Les quatres corps se retrouvent allongés pêle mêle, de son couteau il frappe l'adversaire de Malanguise, au hasard, peu importe, le but est de lui faire lâcher prise sur elle.

Son épaule le lance , le brûle, mais sa rage décuple, sa force, sa volonté, il veut qu'elle vive coûte que coûte.
_________________



garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Lun Déc 10, 2007 2:13 pm Sujet du message:

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Partie du campement près de la rivière.

Dernier regard et il s'éloigne disparaît dans les ombres, souple, habitué à évoluer sans bruits.
Il avance néanmoins rapidement, les deux soldats semblent avoir le dessus, avec les flèches de Louiggi en appui , ils n'ont pas besoin de lui.
Ses yeux cherchent dans la nuit, il sait qu'il y avait un troisième homme avec les deux qui sont en train de se battre, il doit être quelque part par là.

Une fois sur qu'on ne peut plus le voir ,il revient discrètement sur ses pas , s'embusque à quelques pas de la donzelle. Elle fait à son goût un fort joli appat, il espère que le saltimbanque va tenter de la délivrer.
Seul moyen qu'il a trouvé pour savoir si elle dis vrai, s'il vient c'est qu'elle est des leurs et alors..............

Si il ne vient pas il avisera. Pour l'instant il guette, tous les sens aux aguets.




Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Lun Déc 10, 2007 7:45 pm Sujet du message:

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Entre la rivière et le camp principal.

La douleur est terrible , lui coupe le souffle .
Elle réussit quand même à entrainer avec elle le soudard au sol . Mais dans la mélée , il lui porte de nouveau un revers de manche dans les gencives .
Sa vue s'obscurcit une fois encore , le ciel fond sur elle ......la terre vrille , les arbres dansent autour d'elle .

Brise...Briseeeeeeeee

Le sol semble rejoindre la nuée ardente qui virevolte devant ses yeux .
ses paupières papillonent .
Elle ne sait pas ce qui la fait le plus souffrir, ses dents , sa bouche , sa cuisse ou ses poumons qui brulent dans sa poitrine .
l'homme l'étrangle tranquillement sans qu'elle puisse réagir , paralysée par la douleur .
de l'air ....

Brise...Il est son air ...sa vie

Ses bras, ses mains s'agitent, tentent d'agripper , de saisir , ses ongles griffent la cotte de maille et se brisent entre les noeuds du métal...froid ...si froid...

Soudain un choc , sourd, et l'air en trombe qui envahit ses poumons assoiffés .
le décor s'éclaircit , ses yeux percent la chape d' obscurité qui les avait voilé.
Des mouvements saccadés secouent l' amas de bras et jambes mélés.
des coups , des cris ....
le sang gicle , éclabousse

s'extirper de là ...vite

Elle voudrait ramper , mais son corps est coincé sous le poids des hommes pêles mêles.
Elle tire ....pousse
crie....

douleur qui cisaille son ventre , sa gorge
la flèche plantée dans sa cuisse vient de rompre

encore une bouffée d'air ,
respirer .....
avancer quand même
ses mains tatonnent ....
saisissent un manche
la hache de Brise ..lourde .....si lourde
Brise..son visage là ..juste à coté ...

Alors sa main remonte le long du bois de la hache , saisit le fer et dans un sursaut de rage , assène plusieurs coups au hasard sur le torse couvert de maille qui coince ses jambes . Les coups bien que peu efficaces sont suffisant pour que l'homme tente d'y échapper .
Dans un ultime effort , elle dégage ses jambes et rampe sans trop savoir vers où .....
fuir
_________________



hommes_de_main



Inscrit le: 04 Déc 2007

Posté le: Lun Déc 10, 2007 8:21 pm Sujet du message:

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(Entre la rivière et le camp)



Mathurin sert de plus en plus fort, il va réussir à la tuer, cette bonne femme qui vaut 200 écus.

Mais Mathieu, se fait avoir. Son adversaire l'entraîne avec lui dans sa chute. Plus lourd à cause de son armement, il réagit trop tard. Le guerrier a le temps de se saisir de son couteau et de le planter dans Mathurin.

Il sert encore. Bientôt elle n'aura plus d'air... On lui tombe dessus, nouveau coup de couteau de l'autre côté, un autre orifice par lequel son sang pisse. Mais il s'entente, et reste sur la garce, quitte à crever pour l'étouffer.

Mais non, voilà qu'elle le frappe. Douleur qui résonne encore plus en raison des autres blessures, il tente de rester, mais bientôt lui dégage le chemin pour ne pas crever.

Mathieu, profite du coup de couteau que l'homme enfonce dans le gras de frère pour se défendre. Il a encore son bouclier, mais son épée a volée un peu plus loing. Il se redresse alors légèrement, et enfonce ses doigts dans la plaie béante que la flèche de Louiggi lui a causé.

Il faut qu'il s'évanouisse, que la douleur soit telle, qu'il s'effondre. Les doigts s'enfoncent encore un peu plus dans la plaie.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 13:52

brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Lun Déc 10, 2007 9:11 pm Sujet du message:

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Entre le campement et la rivière.

Le hasard de la mêlée les a rapprochés quelques secondes, leurs yeux se sont croisés un court instant, ses yeux bleus voilés de douleur, de crainte, appel à l'aide muet .
Mais le combat reprend ses droits, il se sent délester de sa hache entend les coups sourds qu'elle porte pour se dégager, le corps de l'homme qui vient glisser contre le sien, pour s'éloigner.
Bouffée d'espoir, elle en a terminé avec son adversaire, elle va s'en sortir, elle va vivre.
Sourire fugace de délivrance , vite interrompu par un hurlement.

Son adversaire vient vicieusement de plonger ses doigts dans la plaie, douleur insupportable qui lui arrache des larmes .
Ses yeux se voilent , il se sent partir.......effort surhumain pour coincer l'homme sous lui pesant de tout son poids sur le bouclier, retarder son adversaire afin qu'elle s'échappe ,sa vie pour la sienne.

Ses yeux vont se fermer, mais il entend son nom.
Brise
Elle l'appelle, sa voix angoissée rebondit dans sa tête, s'il se laisse aller il la perdra, jamais plus il ne sentira la douceur de ses lévres, la chaleur de son corps.

NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN

Il a hurlé encore plus que la première fois, un cri désespéré venu du plus profond de lui même, tout son être refuse de la perdre, pas déjà ,pas maintenant...........

Il serait croyant il prierait Aristote, mais il ne croie pas, alors il puise en lui même le reste d'énergie qui y subsiste, sa main se détend, enserre la gorge de l'homme qui le torture. Puiser dans son amour la force de vivre.
Il serre, avec la force du désespoir, occulter la douleur atroce, il doit vaincre , pour elle ,pour eux pour leur amour.

A travers un brouillard il entend son adversaire qui gargouille, ne plus penser juste serrer, il est tant à sa tache qu'il ne s'aperçoit même pas que les doigts ne fouillent plus sa blessure,serrer plus, que l'homme ne bouge plus,serrer encore, que la gorge à craquer sous la pression de sa main, serrer toujours, qu'on le tire par la manche.

Vient il est mort.

La voix il la connaît, tout se recadre se réordonne, il tourne la tête elle est revenue le chercher, ramper maintenant éviter les flèches, résister à la douleur, s'éloigner................
Dans un geste machinal il serre sa main un court instant , y puisant la force qui commence à lui manquer pour fuir.
_________________



Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Lun Déc 10, 2007 11:32 pm Sujet du message:

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[Dans la rivière]



L'homme l'a vu... Un félin celui-là... Et maintenant il lui parle ! Lui qui voulait rester discret, c'est gagné...

Il l'écoute sans bouger. Il est donc des leurs... mais d'où vient-il lui...

Il veut qu'ils bougent... De toute façon, il n'a plus le choix s'il ne veut pas geler sur place...

L'archer a bougé et semble ne plus se préoccuper d'eux... Mais il a vu un homme qu'il connaît déjà et qui l'inquiète...

L'homme aux dagues du castel... Celui qui lui en lancé une dans l'aine... Un adversaire sans aucun doute redoutable auquel il donnerait bien une leçon de lancer...

Il ne le voit plus par contre...mauvais signe ça...

Il entend des cris de douleur et reconnaît la voix de Brise et Maly. Sa priorité n'est pas de les sauver... Derrière les arbres, d'immenses volutes de fumée s'élèvent... c'est le bordel le plus complet, il doit y avoir du monde partout...

Il attrape la fiole de l'homme qui lui parle. Lui ne veut dire mot. Il acquiesce alors qu'il lui demande s'il est prêt, sort doucement un bras de l'eau, pointe son doigt vers l'homme et indique le côté gauche, pointe son doigt vers lui même et indique le côté droit.

Il prend à nouveau une grande respiration et s'enfonce dans l'eau, regagnant le milieu de la rivière pour être au plus profond, ressort lentement sa tête de l'eau, et recommence l'opération plusieurs fois jusqu'à remonter une vingtaine de mètres après l'endroit où était posté l'archer.

Cela lui a paru une éternité. Il grelote de plus en plus...

Lentement, il remonte doucement sur la berge en se hissant de ses bras. Il a deux dagues en main, le regard perçant. Pour le moment, personne...

Il redescend doucement vers l'endroit où était posté l'archer, en rampant...



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George Le Futé



Inscrit le: 04 Nov 2007

Posté le: Mar Déc 11, 2007 12:13 am Sujet du message:

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[Dans la rivière]

George Le Futé regarda attentivement la silhouette de l'homme avec attention attendant que celui-ci dise ou fasse quelque chose...
Finalement l'homme leva un bras et montra successivement Le Futé et le coté gauche...
George hocha la tête et plongea un nouvelle fois dans l'eau et se mit à nager le plus lentement possible.
Il se stoppa un moment et remonta à la surface pour respirer puis il recommença il fit la même chose une ou deux fois et s'arrêta pour de bon...
Il jeta un regard en direction de son comparse mais il ne le vit pas....
Le Futé s'approcha de la berge puis une fois sur le sol il commença à ramper en direction de l'arbre où était appuyer Vyvianne les yeux levés vers le haut de l'arbre où il espérait apercevoir un archer.
Une fois l'homme en vue un seul lancer et George pourrait courir pour rejoindre et sauver Vyvianne....
Ensuite il pourrait enfin rentrer avant qu'Anne parte à sa recherche à lui et Anselme qui avait certainement dut rebrousser chemin...




louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Mar Déc 11, 2007 10:23 am Sujet du message:

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[Entre le campement et la rivière]




Louiggi ne parvenait plus à voir quoique ce soit dans l'entremêlement de corps derrière l’arbre. La luminosité était telle qu'il ne pouvait plus non plus viser vers la rivière, aussi sauta-t-il de sa branche.

Jeune damoiselle, à vous voir, vous ne faites pas partie des mercenaires, et vous n'avez pour l'heure, aucune valeur à mes yeux. Le Baron me paie pour que je tue des mercenaires, ainsi est la vie. Au mauvais endroit au mauvais moment.

Il l'a prit délicatement dans ses bras, revint vers l'arbre, et la hissa sur la branche la plus basse.

Si vous n'êtes point sotte, vous resterez ici pendant les combats vous ne risquez rien. Garett vous croira enfuie. Je reviendrai vous chercher et vous conduirai chez vous. N'ayez crainte, je ne suis pas bandit, la vie a seulement fait que la mort est mon gagne pain.

Louiggi adressa un dernier sourire à la jeune femme, enfila son arc sur son dos et se mit à ramper dans les hautes herbes en directions des jumeaux, disparaissant de la vue de tout le monde.


Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mar Déc 11, 2007 10:58 am Sujet du message:

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Entre le campement et la rivière

Vyvianne, engourdie par l'inactivité et le froid, s'est laissé aller à une douce torpeur en fermant les yeux...

Elle entends les bruits des combats mais assez lointain, le bruit est comme étouffé...

Et puis, une voix vient la sortir de cet état, une voix aimable...

Assez étonnée, elle ouvre les yeux pour voir son gardien qui lui parle...

Les premières paroles aimables depuis son arrivée au camps... "Jeune Damoiselle", elle croit rêver...

Pourquoi ce revirement de situation ? Pourquoi est-il ainsi avec elle ? le premier gardien lui faisait tellement peur que Louiggi a eu des paroles dures à son égard...

l'interroger, ce n'est guère le moment...

Aucune valeur à ses yeux, ainsi donc, le baron doit mieux le payer...

Ce baron, elle se souvient alors des paroles de Cassandre, il est donc venu pour la récupérer... toute cette bataille pour une femme...

Puis, Vyvianne est déposée en hauteur, sur une branche basse... au moins elle n'aura plus le contact du sol froid...

Il lui dit de ne point bouger, elle n'en fera rien... Avant qu'il la quitte, elle lui souffle doucement un Merci en esquissant un maigre sourire...

Elle le regarde s'éloigner... un bien pour elle, plus de gardien, et surtout une porte de sortie, mais pour ses amis, Brise et Maly, ce n'est pas un bien pour eux, au contraire, cela fait un homme de plus dans la bataille...

Elle frissonne, le froid... dans la tente, elle était mieux, et surtout elle avait une couverture...

La douce torpeur dans laquelle elle était s'éloigne peu à peu, mais jusqu'à quand ?

Les secondes sont des minutes pour elle...
_________________




hommes_de_main



Inscrit le: 04 Déc 2007

Posté le: Mar Déc 11, 2007 11:57 am Sujet du message:

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[Entre le campement et la rivière]




Le couple s'enfuyait et Mathurin, tourna lamentablement la tête vers son frère. Il vit qu'il n'étais pas en bonne forme, et à quatre pattes, le rejoignit. Il comprit alors que le pire était arrivé.

"NNNNNNNOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!"

Cri inhumain de bête qui souffre. Et comme la rage l'envahissait, il hurla à qui voulait l'entendre :

"La part des jumeaux à qui tue le grand accompagné de son démon femelle."

Mathurin prit le temps de prendre le pendentif de son frère, de caler de la charpie sous sa cotte sur les deux blessures avant de se relever. Là il vit dans l'herbe, arriver à ses pieds, Louiggi, un sourire sur les lèvres.

Celui, attiré par l'argent allait l'aider. La chasse pouvait commencer.
_________________



brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mar Déc 11, 2007 2:53 pm Sujet du message:

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Le camp pres de la rivière

Le sang bat a ses tempes, les yeux le brûle, la douleur est moins forte mais toujours lancinante, il sent son sang qui coule le long de son bras inutile.
Encore un effort et ils seront saufs, ils sont hors de portée de l'archer désormais , s'appuyant l'un sur l'autre pour s'éloigner du combat, vers les chevaux qui leur permettront de fuir.

Elle souffre tout autant que lui , sont visage couvert de sang, un morceau de la flèche sortant encore de la cuisse.
Ou l'a t'il entraîné...........
Pas le temps de s'apitoyer , ce n'est de plus pas leur genre.
Ils sont vivant ils sont ensemble, presque sortis d'affaire.

Presque.................

Un cri de douleur monte de l'endroit ou ils étaient il y a une minute encore.

NNNNNNNOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!"

Suivit de près par une phrase lourde de conséquences.

"La part des jumeaux à qui tue le grand accompagné de son démon femelle."

A peine croyable , mais pourtant évident, ils les prennent en chasse. Il s'arrête une seconde, se tourne vers elle.

On n'y arrivera pas mon amour, laisse moi fuis sauve ta vie, je vais les retenir le temps qu'il me sera possible.

Il a pris ses mains dans les siennes, ses yeux plongent dans les siens, la suppliant de l'écouter.
_________________



garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mar Déc 11, 2007 5:39 pm Sujet du message:

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Campement pres de la rivière pas loin du chat perché.

Il épie, oreilles et yeux aux aguets. Louiggi saute de son perchoir, pour venir y placer la jeune femme.

Derrière un peu plus loin les cris des deux frangins, cela ne semble pas tourner comme prévu, il devrait y aller, mais déjà Louiggi a pris les devant.
Bonne recrue qu'ils ont fait là, du sang froid, de l'adresse, reste à voir ce qu'il vaut au corps à corps.

La nuit est fraîche et à rester sans bouger, il est pris d'un léger frisson. Il guette sur que quelqu'un va venir tenter de la libérer.
Les nuages se déchirent baignant la scène d'une plus grande luminosité, il pourrait presque voir les traits de la jeune femme perchée sur sa branche.
Elle doit avoir froid , avoir peur, se sentir abandonnée......

Se concentrer , le moment n'est pas propice à se laisser aller.

Quelques bruits à sa droite, légers ,inaudibles pour un oreille moins aiguisée.
Il sourit dans le noir, il en aurait pris le pari, qui approche par contre il n'en est pas sur, le saltimbanque sans doute, peut être un la brune vue lorsqu'il a épié le campement, ou alors encore un autre.

Peu importe celui ou celle qui viendra devra compter avec ses dagues de lancé.
Il ne bouge plus respire à peine , prêt à agir.


louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Mar Déc 11, 2007 6:51 pm Sujet du message:

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[A la poursuite de Brise et Malanguise]



Louiggi a rattrapé Mathurin qui a pensé ses blessure comme il a pu. Mathurin allait parler, mais Louiggi mit un doigt sur ses lèvres, lui faisant signe de se taire.

Il lui indique la direction du camp, celle que les deux tourtereaux ont pris, et lui fait signe de s'éloigner un peu vers la droite et lui vers la gauche.

Ils vont les avoir, et tous deux veulent l'homme. Son instinct de chasseur lui dit que la traque va valoir le coup. Et cette fois, il n'hésitera pas utiliser la femelle pour avoir le guerrier.

Louiggi a repris sa reptation lente dans les hautes herbes. La progressions est plus lente mais le couple est trop blessée pour aller vite. Il allait bientôt leur tomber dessus.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 15:26

Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Mar Déc 11, 2007 7:19 pm Sujet du message:

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Le camp pres de la rivière

Après avoir rampé sur quelques mètres afin de s'éloigner des corps et se mettre hors de portée des flèches de l'archer, elle se redresse , chancelante.
Des cris fusent, l'un des hommes de main du Baron hurle à la mort comme un chien .
Brise lui lance un regard suppliant :

On n'y arrivera pas mon amour, laisse moi fuis sauve ta vie, je vais les retenir le temps qu'il me sera possible.

Appuyée contre lui , elle trouve la force d'ébaucher un sourire , qui se transforme en rictus à travers ses lèvres gonflées et sanguinolentes .

Tu crois que dans mon état, j'arriverai à aller bien loin ?
Si on veut avoir une chance de s'en sortir, on doit rester ensemble ....
tu as tes deux jambes , j'ai mes deux bras.
On va y arriver . le tout est d'arriver à leur échapper .

Ses yeux ne quittent pas les siens

tu veux que je fasse quoi sans toi , moi ? allez viens ...remue toi...aides moi à marcher , les chevaux sont juste là encore quelques mètres et on y sera .
_________________



brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mar Déc 11, 2007 8:22 pm Sujet du message:

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En s'éloignant du campement prés de la rivière.

Il va pour la pousser doucement la forcer à partir. Mais un mot résonne à ses oreilles.
Ensemble.........

Ses yeux ne quittent pas les siens, lui demandant de ne pas la laisser, de continuer, jusqu'au bout, mais l'un avec l'autre.
Mourir ou vivre mais pas l'un sans l'autre.

Folie certainement, mais à sa place il ne partirait pas non plus. Il est les jambes elle est les bras, se compléter pour vivre.
Ils repartent, vers les chevaux qui sont proches, s'enfoncent dans le campement principal, ou les combats font rage, mais trop éloignés pour qu'on les prennent pour cible.

Il n'a pas besoin de se retourner pour savoir qu'ils sont sur leurs traces. Elle marche de plus en plus péniblement, grimaçant un peu plus à chaque pas. Ils n'y arriveront pas ainsi.

Accroche toi à moi, je ne peut te prendre dans mes bras , mais je dois pouvoir arriver à te porter.

Il se penche un peu, elle passe ses bras autour de son cou, s'accroche du mieux qu'elle puisse, il pousse sur ses jambes pour se redresser et avancer , le plus vite possible vers les chevaux vers leur salut.
Il serre les dents, malgré la fraîcheur de la nuit la sueur ruisselle dans ses yeux, mais il tient bon.
ENSEMBLE il se le répète sans cesse .
_________________



Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Mar Déc 11, 2007 9:34 pm Sujet du message:

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En s'éloignant du campement prés de la rivière

Il se baisse un peu pour qu'elle passe un bras autour de son cou. déjà des bruits de pas derrière eux , d'herbes froissées.
Le temps presse.
Ils contournent les tentes , sans jeter un oeil aux combats qui continuent de faire rage ça et là .

elle traîne la jambe , serre les dents pour ne pas les ralentir , malgré la douleur de sa machoire , de sa cuisse .
Chaque pas est un supplice , le corps de la flêche vibrant dans sa chair dès que son pied touche le sol .

Vaille que vaille , il a passé un bras autour de sa taille et la soutient de son seul bras valide , l'autre main rivée à sa ceinture pour éviter les soubressauts à son épaule qui ensanglante ses vêtements .

Les chevaux ..ils sont là .....agités mais bien attachés , personne ne veille plus sur eux .
_________________



Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mar Déc 11, 2007 10:41 pm Sujet du message:

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Entre le campement et la rivière

"La part des jumeaux à qui tue le grand accompagné de son démon femelle."

Vyvianne en entendant cette phrase, frissonne de plus belle... Elle vient de remercier si cela se trouve le bourreau de ses amis... Brise et Maly

Comment faire pour les sauver ? rien, elle n'a même plus la dague, et puis de là où l'a déposé Louiggi, elle ne peut rien faire, elle a certes plus de gardien, libre de partir, mais la hauteur est trop grande, si elle avait pas eu sa cheville blessée, elle aurait sauté sans hésiter mais là, si elle saute, la blessure peut être plus grave ou pire...

et puis, le bruit des combats s'estompe petit à petit... les bruits s'éloignent, il doit y avoir encore dans le camps mais apparemment, ceux-ci sont moins violents...

La brutalité de l'homme va peu à peu laisser place au silence et aux bruits de la nature...

Vyvianne observe aux alentours, frissonnant à la caresse de la nuit et à sa froideur, la peur, l'inquiétude sont là... tout est noir autour d'elle malgré la lune qui est pas loin...

Et elle pense à son arrivée à la Teste, à sa rencontre avec Anne, à Anselme, où est-il à l'heure actuelle, peut-être dans les parages attendant pour venir la délivrer qu'il y ait moins de monde... sans se douter à aucun moment que celui-ci n'est plus de ce monde...

Combien de vies vont s'interrompre cette nuit, ici ? combien de vies vont continuer ? La dure loi de la faucheuse est en train de faire son travail...

Elle entends parfois certains bruits mais c'est soit un homme ou une femme qui crie, soit un oiseau de nuit qui se déplace...

et les minutes deviennent des heures, l'attente dure... dure... dure... seule... dans cet arbre...
_________________




hommes_de_main



Inscrit le: 04 Déc 2007

Posté le: Mer Déc 12, 2007 12:35 pm Sujet du message:

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[A la poursuite de Brisenuque et Malanguise]




Louiggi rampait dans sa direction, lui avançait à quatre pattes. c'était moins discret mais plus rapide. les deux fuyards laissaient une trouée dans les hautes herbes, facile à suivre. Mathurin n'avait qu'une idée en tête, venger son frère.

Puis il entendit le faible hennissement d'un cheval au loin, et comprit que le couple prenait la fuite pour de bon. Dans quelques instants ils seraient sur des cheveux. Ils connaissaient sûrement l'endroit mieux que lui et alors il les aurait perdu.

Il se releva d'un bond, serra dans sa main sa dague et celle de Mathieu, et se mit à courir de toute la vitesse de ses jambes encore indemnes.

"NON !!!!!!!! Bande de lâches, je vais vous crever !!!!!!!!"
_________________



Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Mer Déc 12, 2007 2:13 pm Sujet du message:

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Au Nord de la rivière, à l'Ouest du carnage

Saleté de branches mortes qui faisaient du bruit alors qu'il rampait vers le Sud.

Il parvenait doucement en amont de l'endroit où il avait laissé Brise et Malanguise, où il les entendait crier.

Tous ses sens en alerte, ses vêtements trempés qui le gelaient et le gênaient dans ses déplacements, il aperçut à une vingtaine de mètres plus bas ce qui semblait être une femme, posée sur une branche. Il ne distinguait pas qui cela pouvait bien être.

La soigneuse ! Elle était blessée avec Brise et Malanguise tout à l'heure. Mais qu'est-ce qu'elle fait toute seule là...

Plus aucune trace de l'archer, plus de trace de l'homme aux dagues, ils l'ont sans doute oublié et sont partis se battre dans le campement. A moins que... Ce ne soit tout simplement un piège...

Ces cons sont malins, comme beaucoup de cons...

Il prit un brin d'herbe, le plaça verticalement entre ses deux pouces, puis le fit siffler fortement. Un signe pour la femme, pour l'homme qu'il avait vu dans l'eau et pour...ses adversaires...

Il se colla un peu plus au sol pour être le plus invisible possible. S'il y avait quelqu'un, il se prendrait bientôt une flèche ou une dague dans la tête. S'il n'y avait personne, il irait prendre des informations auprès d'elle. Il n'a rien vu de tout ce qui se passait et se sent un peu perdu...


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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mer Déc 12, 2007 6:05 pm Sujet du message:

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Proche des chevaux.

Les hennissements enfin, ils sont proches des chevaux, proches du salut, encore quelques pas et ils pourront fuir.

"NON !!!!!!!! Bande de lâches, je vais vous crever !!!!!!!!"

Un des deux soudard les chargent, ils n'auront pas le temps de fuir avant qu'ils soient sur eux.
Encore un effort , un de plus, mais il le faut, il coure sur les derniers pas, grimaçant de douleur à cause de son épaule, il installe Malanguise sur une monture, défait les rennes.
Sa main serre tendrement la sienne.

N'oublie jamais que je t'aime.

Juste le temps de se retourner et de sortir le couteau de chasse que l'homme arrive.
Pas en excellent état non plus , le sang maculant sa cote de maille.

Cela risque d'être le dernier combat , l'un d'eux deux va mourir, il lit la haine dans le regard de l'homme, lui doit y lire l'envie de vivre encore pour elle.

Quelle passion sera la plus forte des deux, laquelle l'emportera, la haine ou l'amour?
Les armes s'entrechoquent, c'est elles qui en décideront désormais.
L'épée de la haine contre le bouclier de la passion.......
_________________
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 15:31

Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Mer Déc 12, 2007 7:03 pm Sujet du message:

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Proche des chevaux.

Les chevaux ....Ils y sont presque ....un cri terrible effrayant et rageur .

"NON !!!!!!!! Bande de lâches, je vais vous crever !!!!!!!!"

Brise finit les quelque pas qui les séparent du cheval le plus proche en courrant , la portant presque. Dans un ultime effort et malgré la douleur de son épaule , il la juche sur la bête qui regimbe .
Elle retient un cri car la flèche , toujours là dans sa cuisse , remue et taraude ses chairs . Elle vacille sur le cheval , s'agrippe tant bien que mal au pommeau de la selle .
Le ciel se voile à nouveau devant ses yeux , une fine couche de sueur vient perler sur son visage qui palit ....le cri du furieux parvient à ses oreilles etouffé , lointain , ....... elle sent les mains de Brise sur les siennes , ses mots...... cotonneux .....

N'oublie jamais que je t'aime.

oublier ?
pourquoi oublierai je ?
.......
jamais ?
toujours .....je t'aime..
....
pourquoi cet arrière gout de......
y aurait il un aurevoir dans ces mots ...?

Brise ....
nooonnnnnnnnnnnnnn

Elle saisit les rênes du cheval , un coup de talon ferme du coté de sa jambe valide , brusque tension sur les renes .
oublier la douleur
La bête fait face à l'homme qui arrive en courant .
Encore un effort .......
Les lames des armes claquent l'une contre l'autre .
Malanguise tente de maitriser le cheval ...pour éviter Brise .
Mais le cheval est affolé , il bouscule Brise , hennit et se cabre finalement portant ses sabots à la hauteur du visage de l'homme qui recule sous les assauts , trébuche et s'écroule les quatres fers en l'air.

Briiiiiiiiiiiiiiise, grimpe, vite .....
_________________



louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Mer Déc 12, 2007 8:45 pm Sujet du message:

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[A la poursuite de Brisenuque et Malanguise]



Louiggi entendit Mathurin hurler comme un damné. Pour crier ainsi, il devait avoir rejoint l'assassin de son frère. Louiggi devait le tuer avant lui s'il voulait les 200 écus.

Au prix de cette méfiance qu'il aimait tant, il se releva, prit son arc en main, et courut à toute vitesse.

Le temps qu'il arrive et Mathurin était déjà en mauvaise posture. Et contrairement à ses habitudfe, un juron s'échappa de ses lèvres.

Mortecouille le corniaud !

Louiggi était là, la flèche dans l'arc, et il n'aurait pas le temps d'en tirer une seconde.

Tuer le grand ou sauver Mathurin ?

L'arc était bandé, la flèche partit et se planta ...
... dans le poitrail du cheval.

L'animal recula et abattit ses sabots à quelques centimètres de Mathurin. L'animal étais blessé mais pas mort, le tuer condamnait tout autant son collègue.

Foutu honneur...

Maintenant ils savaient qu'il était là, et ils avaient le temps de bouger avant qu'il ne recharge. Prendre ses épées ?




garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mer Déc 12, 2007 8:49 pm Sujet du message:

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Aux pieds du chat perché.

Le bruit qu'il a perçu s'est arrêté, la personne est prudente et discrète, mais pas assez pour lui .
Quelques secondes passent, plus rien d'audible , jusqu'à un long sifflement, comme ceux qu'il faisait enfant une herbe coincée entre ses pouces.

A quoi cela rime t'il, sont ils plusieurs, s'agit il d'un signal, ou alors cela est il destiné à attirer l'attention de la jeune femme, lui faire savoir qu'on vient la sauver.

En tous cas celui ou celle qui à fait cela, viendra à un moment ou un autre, il suffit de patienter.
Il enfonce devant lui ses deux dagues, en sort deux autres, prêt à toutes éventualité.

Il jette un coup d'oeil rapide vers la branche ou est perchée Vyviane, voir si elle a entendu, si elle réagis au sifflement.
Telle que l'a placé Louiggi elle ne peut descendre sans se blesser,elle n'a pas l'air d'ailleurs de le vouloir.

Rien d'autre a faire que d'attendre sa proie, l'appât est là, le chasseur aux aguets, le temps joue pour lui.




Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mer Déc 12, 2007 10:02 pm Sujet du message:

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Entre le campement et la rivière

L'attente dure et les heures deviennent une éternité dans cette nuit qui n'en finit pas... la caresse de la nuit a laissé place à la morsure du froid...

Vyvianne a froid, a faim... tenir le coup... elle lutte... la douce torpeur revient, la rejoindre et oublier tout ou ne pas le rejoindre et souffrir ???

Les yeux se ferment, s'ouvrent, la tête dodeline parfois...

Un hennissement de cheval, au loin, les yeux se réouvrent...

Des chevaux, oui, elle se souvient à demi-consciente réellement d'avoir vu des chevaux arrivés hier au camp...

Qui s'enfuit ? ses amis ou qui va à leur poursuite ? Louiggi... ou alors, est-ce que d'autres arrivent ? Elle l'ignore et à quoi cela l'avancerait-elle de le savoir....

Les minutes s'égrènent à nouveau, tombant inexorablement dans le sablier du temps...

Attente, faim, froid, courbatures de ne point bouger, les mains toujours liés dans le dos... se retenant comme elle peut à l'arbre pour ne pas tomber... la fatigue, les yeux qui se ferment...

Un sifflement dans la nuit, les yeux se réouvrent, cherchant l'endroit d'où cela provient un moment, Anselme ? Georges ? puis s'imaginant que c'est une chouette ou un quelconque oiseau de nuit...

les yeux se referment, lutter contre l'engourdissement, mais elle ne peut plus... la tête dodeline.... ne penser à plus rien... rejoindre cette douce torpeur... elle vacille... la jupe glisse quelque peu malgré le tissu dans lequel elle faite, du coton grossier...

Elle est bien, là, ne souffre plus du froid, de la faim, de la peur... elle est comme une poupée molle... et elle vacille dangereusement maintenant...

contre le tronc de l'arbre ou par terre, telle une poupée de chiffon désarticulée et sans vie ???
_________________




George Le Futé



Inscrit le: 04 Nov 2007

Posté le: Jeu Déc 13, 2007 1:18 am Sujet du message:

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[Dans l'herbe entre l'arbre de la guérisseuse et la rivière.]

George rampait en essayant de garder tout le corps plaquer contre le sol pour ne pas se faire voir.
Mais la discrétion et la rapidité de déplacement n'allait pas toujours bien ensemble.
Et en plus il ne faisait pas chaud !
S'il avait sut il ne serait jamais entrer dans cette foutue rivière.
A présent certes il savait où était Vyvianne mais il risquait de mourir geler avant réussir à sauver celle pour qui il était venu jusqu'ici...
Il continuait à ramper lentement en se demandant comment il allait faire pour retrouver Anselme.
Il continuait à ramper quand un sifflement retentit...
Aussitôt George s'allongea complètement en essayant de se fondre dans l'herbe.
Que voulait dire ce sifflement ?
Qui l'avait émit ?
Son allié ce serait il fait prendre ?
Tant de questions qui errait dans le crâne de George tandis qu'il regardait Vyvianne qui avait l'air de s'être endormie...
Le Futé grogna intérieurement en se demandant ce qu'i le retenait de se lever et de courir pour la sauver avant qu'elle ne se tue en tombant la tête la première...
George regarda les herbes qui étaient autour de lui et comprit...
En fait le sifflement avait été émit par son allié...
Et celui-ci attendait certainement qu'il réponde...
Le Futé prit un brin d'herbe et eut soudain la mauvaise impression qu'il se trompait...
Mais il envoya balader cette petite voix et utilisa le brin d'herbe pour répondre au sifflement de son comparse...




brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Jeu Déc 13, 2007 12:25 pm Sujet du message:

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Proche des chevaux.

Brise ....
nooonnnnnnnnnnnnnn

Alors qu'il pare avec difficulté le coup de son adversaire, il est brutalement bousculé , par une masse inattendue.
Malanguise a jetté avec la force du désespoir le cheval dans la mêlée.
Affolé la bête se cabre, sabot menaçant dangereusement le crane de l'ennemi. Surpris celui ci recule trébuche, tombe.
Il pourrait en profiter pour l'achever ,il va le faire quand.......

Briiiiiiiiiiiiiiise, grimpe, vite .....

La vie de l'ennemi contre leur salut ,le choix est vite fait, pas une seconde d'hésitation à avoir.
Il est prêt à sauter en selle, une flèche siffle vient se planter dans le poitrail de l'animal, mais la blessure n'est pas mortelle, le forçant néanmoins à ne pas frapper l'homme à terre.

A peine le cheval à t'il les quatre sabots sur le sol, qu'il saute en croupe, furieux coups de talons et la bête part au triple galop , fonçant droit devant elle, à travers les arbres.
Il enserre fortement la taille de Malanguise de ses bras, formant de son corps un bouclier ,l'archer n'en a peut être pas encore fini, mais au moins une chose est sure, il ne pourra l'atteindre elle.

Ils s'enfoncent dans la nuit , encore quelques secondes et ils seront sauvés , il ferme les yeux, serre les dents, attendant le choc de la flèche qui peut être n'arrivera pas.
La sentir vivante entre ses bras est tout ce qui compte pour lui à cet instant.
_________________



Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Jeu Déc 13, 2007 3:14 pm Sujet du message:

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L'autre homme était aussi en position. Il espérait qu'il avait compris qu'il passerait bientôt à l'action.

Don_Guy n'entendait rien d'autre de suspect mais il ne fit pas route droite. Il s'écartait un petit peu de la rivère pour ensuite revenir vers Vyvianne.

Il commençait à être fatigué de rester tapis et trempé mais il continuait doucement.

Alors qu'il s'approchait un peu plus d'elle et qu'il la voyait apparemment morte sur son arbre, il entendit un mouvement suspect en face de lui.
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garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Jeu Déc 13, 2007 6:57 pm Sujet du message:

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Aux pieds du chat perché.

Quelques instants le silence retombe, puis d'un peu plus loin un nouveau sifflement répond au premier.
Il jure intérieurement ils sont donc deux à approcher.
L'un plus discret que l'autre.

S'il se découvre il risque gros, il s'arme de patience attendant que ce soit eux qui le fasse, ainsi avec un peu de chance , il en aura éliminer un avant que l'autre ne réagisse.

Et puis peut être que Louiggi ne va pas tarder, l'archer est particulièrement précis , avec lui le combat sera gagner à coup sur.

Patience donc................
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 19:53

Louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Ven Déc 14, 2007 11:20 am Sujet du message:

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[Proche des chevaux]




Le couple était juché sur le cheval, qui déjà s'éloignait. A cette distance, Louiggi n'avait aucune chance du tuer l'animal. Aussi banda-t-il son arc, sachant que la femme lui échapperait mais pour l'homme ...

Un sourire tranquille apparut sur son visage quand il visa le dos du bandit. L'angle n'était pas parfait pour avoir le coeur de l'autre côté, mais avec un peu de chance, il pouvait le tuer.

Il suivit deux galops du cheval avant de lâcher sa flêche. Elle traversa les airs avec sa précision habituelle et frappa le dos de l'homme comme un cri de joie s'échappait des lèvre de Mathurin.

"Le bâtard est mort !"

Louiggi le regarda avec mépris. Il ne se délectait jamais de la mort d'un homme, de la somme remportée, certes, mais pas d'une mort. De plus il jouait de mal chance, l'homme n'était pas tombé à la renverse comme il l'espérait. Il pouvait donc être en vie et la monture était maintenant trop loin.

Enfin il n'allait pas non plus nier un deuxième cadavre potentiel, et, sans un regard pour le soldat qui se vidait de son sang, il s'éloignait déjà.

Garett doit avoir besoin d'aide.

Déjà il avait disparu dans les hautes herbes, invisible à Mathurin et aux autres.




Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Dim Déc 16, 2007 8:03 pm Sujet du message:

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Il avait réussi à enfourcher le cheval derrière elle , et malgré son épaule blessée il la serrait à l'étouffer .
Le cheval fut lancé au triple galop , la flèche dans son poitrail ne semblait pas le gêner outre mesure .
La jambe de Malanguise la faisait souffrir , sa bouche était en charpie , elle se penchait tant bien que mal sur l'encolure du cheval pour trouver l'équilibre que sa cuisse ne lui permettait pas d'avoir .
Chaque foulée du cheval provoquaient des élancements dans la cuisse . Ils remontaient jusqu'à son estomac qui à son tour se révulsait sous la douleur.
Laissant la monture trouver seule sa route au milieu des grands arbres de La pinède , elle fermait les yeux pour éviter les branches qui venaient fouetter leurs visages. Il fallait fuir , peu importe la direction mais fuir .

Un tressaillement dans son dos , un gémissement étouffé ...les bras de Brise qui se relâchent un peu ....
D'un bras tremblant, mal assuré, elle passe la main dans son dos pour s'assurer qu'il est là , bien là .

Tiens bon , Brise , tiens bon ....On sort de la forêt .
_________________



brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Lun Déc 17, 2007 12:31 pm Sujet du message:

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Ils fuient, en piteux état tout deux, mais vivants et ensemble. Un sourire vient orner ses lévres , il y a encore quelques minutes il pensait la perdre, maintenant les voila tiré d'affaire.

Un choc dans le dos, l'archer à encore réussit à le toucher ,il se mord la lèvre pour ne pas crier, ne pas l'inquiéter encore plus, seul un gémissement sort de ses lévres.
La douleur est vive, mais la flèche qui a touché le dos, a glissé sur une cote, la fracturant certainement pour l'occasion, mais ne perforant aucun organe interne.

La force le quitte peu à peu, tout devient cotonneux, des étoiles dansent devant ses yeux qu'il a fermé. Il pose sa tête contre son dos, résister, ne pas s'évanouir ce serait la chute assurée. Mais tout devient sombre, puis une main qui saisit la sienne, sa voix qu'il perçoit difficilement, il se laisse aller de plus en plus contre elle, mais le contact lui a donné un peu d"énergie.

Tiens bon , Brise , tiens bon ....On sort de la forêt .

La voix est inquiète, mais claire, malgré la douleur qui se rappelle à lui à chaque galop du cheval, il est satisfait, elle est en vie.

Ça ira Maly............la voix est pâteuse, il tente de l'affermir.

Déjà les arbres s'espacent ne les fouettant plus au passage. Ils sont suffisamment loin désormais, elle ralentit l'allure mettant l'animal au pas, la douleur faiblit un peu, mais reste lancinante.
Il sait qu'il en est de même pour elle, mais il ne peut faire mieux que de se cramponner vaille que vaille à elle .

Retournons à La Teste , il faut trouver à te soigner ..........et moi aussi.
_________________



Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Mer Déc 19, 2007 7:27 pm Sujet du message:

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Toujours tapi au sol, la tête relevée, guettant le moindre mouvement et déçu de n'en voir aucun.

L'homme qu'il avait appelé en sifflant avait répondu. Il était en place. Don_Guy ne savait pas qui était cette femme et pourquoi il allait essayer de la tirer de là, mais elle était dans le camp et devait donc être des siens, enfin des leurs...

Un vague bruit de feuilles lui était parvenu du buisson à la gauche de l'arbre où semblait dormir Vyvianne. Animal, vent, ou ennemi ?

Peu importe, il en avait assez d'être trempé et immobile.

Il se souvint de la fiole de l'homme... "un truc qui pique les yeux" ou quelque chose comme ça... Il ne lui a pas dit que c'était mortel...

A tout hasard, il l'attrapa dans sa poche et la lança dans le buisson d'où venait le bruit tout à l'heure.

Il prit le foulard qu'il mettait d'habitude sur ses yeux pour ses spectacles de lanceurs de couteaux et le plaça sur sa bouche et son nez, puis se rallongea au sol, attendant un mouvement éventuel...
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louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Mer Déc 19, 2007 8:07 pm Sujet du message:

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Louiggi s'approchait discrètement de la belle perchée lorsqu'il entendit hurler derrière le pauvre Mathurin :

'tain ! J'me vide ! Faut qu'on m'aide sinon j'va crever com' mon frère ! Au s'cours !!!

L'archer hésita à peine. Il n'était pas sûr de pouvoir tuer le dernier homme et Mathurin attesterait qu'il avait tuer le compagnon de la blonde. Il recula précautionneusement avant de crier :

Garett ! Je me replie, je vais aider Mathurin !

En quelques pas, il rejoignit le jumeau survivant, le chargea sur son épaule avant de rejoindre le gué puis les chevaux. Il chargea le corps de Mathurin qui avait perdu connaissance sur sa monture, reprit son fidèle destrier, et du pas tranquille de son cheval, il repartit pour le château.

Avec deux corps à son actif et pas une blessure, la soirée avait été rentable, il n'avait aucun intérêt à se faire étriper bêtement, et celui là lui serait redevable.




garett



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Posté le: Jeu Déc 20, 2007 11:54 am Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Un objet qui part vers un buisson ou tout à l'heure il a entendu un bruit.
Bruit de verre brisé.
Il ne bouge toujours pas, attendant la suite.

Garett ! Je me replie, je vais aider Mathurin !

Ses yeux s'agrandissent, mais quel abruti, il aurait du carrément dire ou il se cachait pendant qu'il y était.
Déjà qu'il est quasiment sur qu'il à a faire a deux adversaires.......voila que Louiggi leur signale sa présence.

Étrange comportement d'ailleurs, lui revaudra ca, au moment opportun.

Un mouvement sur la branche , la donzelle semble vaciller un peu, manquerait plus qu'elle tombe maintenant..........il préférerait qu'elle s'en sorte indemne , le combat a été rude même s'il semble se calmer maintenant, ses talents de guérisseuse vont être utile.

Il sourit en repensant au corsage ouvert, puis se ressaisit ,retrouve sa concentration, il va falloir jouer serrer, ses dagues sont prêtes, qui se découvrira le premier..........




Don-Guy



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Posté le: Jeu Déc 20, 2007 9:00 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Il n'avait pas bougé alors que l'archer avait trahi ce "Garett". Il était peut-être en joue et ne pouvait pas bouger.

L'archer repart. Il n'a pas parlé fort et semblait s'adresser à la gauche de la femme. Le buisson dans lequel il avait lancé la fiole était encore plus à gauche.

Il était donc tapi là, à l'attendre, entre ce buisson et la femme.

Si l'homme a dit vrai, les émanations de la fiole qui s'était brisée devraient l'obliger à bouger. Par contre que faisait-il cet homme. Il le savait tout près, avait-il déjà déguerpi ? Il aimerait bien que ce soit le premier qui se dévoile, ça lui éviterait une dague.

Attendre encore. Lever sa dague prête à être lancée au moindre mouvement sans qu'elle reflète la lumière de la lune.

S'il ne bouge pas, il le contournera.

De chassé il passe chasseur, en espérant que cette fiole fonctionne...
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 19:55

George Le Futé



Inscrit le: 04 Nov 2007

Posté le: Sam Déc 22, 2007 3:39 am Sujet du message:

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George Le Futé restait allonger aussi silencieux et immobile que possible en se demandant ce que son comparse attendait pour bouger ou pour donner le signe que tout allait bien et qu'il pouvait recommencer à avancer...
Mais non il n'y avait plus aucun bruit et George commença à avoir du mal à rester éveiller il n'avait pas arrêter de courir à droite et à gauche durant toute la journée et maintenant il commençait à ressentir les effets de la fatigue et les vêtements mouillés n'aidaient pas...
Le sommeil finit par emporter la lutte et Le Futé commença à dormir la joue plaquer contre le sol.
Mais il ne put profiter du repos longtemps à peine eut il commencer à dormir que quelqu'un cria.
Il rouvrit tout de suite les yeux mais se retint de redresser la tête pour voir qui avait crier...
Il resta immobile en se demandant si l'homme qu'on avait appelé n'était pas celui avec qui il était sortit de la rivière...
Il avait peut être aider l'un des hommes qui ne voulait pas du bien à Vyvianne....
Le Futé grimaça et fut étonner en entendant un bruit de verre cassé...
Visiblement son allié avait utiliser la fiole miracle que George lui avait fabriqué...
Le Futé sourit et resta immobile tout en tenant sa fiole en main au cas où le Garett ou un autre ennemi décidait de se montrer...




brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Sam Déc 22, 2007 3:50 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Sur la route de La Teste

Le cheval avançait désormais au pas, emportant le couple ,mal en point , serré l'un contre l'autre.
Elle guidait comme elle le pouvait la monture d'une main, l'autre restant dans la sienne, comme si ,s'ils rompaient ce lien ,il en serait terminé d'eux.
Insufflant à l'autre le peu de force qu'il leur restait.

La fraîcheur de la nuit qui se terminait , les faisaient grelotter, mais ils n'avaient même plus la force de chercher dans les fontes une couverture.

Les heures se succédèrent semblant interminables, mais le ciel s'était découvert et la lune bienveillante comme a son habitude éclairait leur chemin.

L'aube pointait quand ils parvinrent aux abords de La Teste, ils ne savaient ou se rendre ,mais ils avaient grand besoin de soins avant longtemps.
_________________



Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Mer Déc 26, 2007 12:19 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

En approche de l'arbre au perché.

Sa cousine sur ses talons, il avance vers l'autre partie du campement, il s'arrête quelques secondes.

Ce bâtard a osé tenter de vous violer ,ils vous ont blessé............je leur ferais payer au centuple toutes les turpitude que vous avez enduré ma cousine.

Il repart d'un pas encore plus décidé vers la rivière, manque de tomber en buttant sur le corps d'un de ses hommes , du sang partout indique la violence du combat qui s'est produit à cet endroit.

Il fait signe aux deux soldats qui l'accompagne de prendre chacun par un coté, restant lui même au centre, avançant maintenant sur ses gardes prêt a réagir à la moindre alerte.

Restez bien derrière moi ma cousine, il pourrait rester encore quelques bandits tapis en embuscade.

Quelques pas encore et à nouveau un corps une dague de lancé planté dans le dos, puis quelques pas plus loin un autre mais seulement assommé celui ci.
Pas de trace ni de son intendant ni de Louiggi, auraient t'ils fuis, pas le genre de Garett, plutôt du genre à être en embuscade quelque part dans les environs, mais si c'est le cas ,les autres doivent roder également.

Ils avancent encore un peu quand un petit bruit en hauteur attire son attention, quelqu'un perché sur une branche basse. A la silhouette sûrement une femme.
Malgré la situation il sourit, cela ressemble fort à un appât, mais qui donc est le chasseur?

Faisant signe à un de ses soldats.

Va me récupérer la donzelle perchée sur sa branche toi.




hommes_de_main



Inscrit le: 04 Déc 2007

Posté le: Mer Déc 26, 2007 3:56 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Filant entre les hautes herbes.

La confirmation par le baron de la récompense fendit son visage assez disgracieux d'un grand sourire.
Pleins d'écus oui oui oui, la janette elle aimait bien quand il venait la voir avec de jolis cadeaux, elle lui laissait après faire ce qu'il voulait.......

A peine l'ordre donné , il disparaissait déjà entre les taillis, invisible quelques secondes après.
Fureter, voilà quelques choses qu'il savait bien faire, il aimait bien surprendre les ennemis, surtout ceux qui se croyaient bien cachés, pas autant que de leur ouvrir la gorge quand il le pouvait, mais quand même.

Mais la il dois avoir a faire à forte partie, car même s'il en a repéré un très rapidement, les autres semblent bien cachés.
Jurant pour lui même il s'applique , le serpent il trouve toujours, toujours.
_________________


Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Mer Déc 26, 2007 4:39 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

La fiole ne semblait pas avoir l'effet escompté, un charlatan sans doute ce type...

Il n'était plus chasseur, un homme devait l'attendre là, dans le buisson. Il vise sûrement mieux que lui de toute façon et il allait ramper vers sa gauche pour le surprendre de côté quand il entendit d'autres hommes arriver.

La voix de ce stupide baron qui l'avait frappé dans le dos, ce traître, ce lâche...

Un sourire se dessina sur ses lèvres, sa vengeance allait peut-être arriver. Mais il n'étais pas seul... De chaque côté, un de ses sbires, derrière lui, la nonne...

Sa cousine !!! Elle ne faisait donc pas parti du camp !

Seul contre cinq...

Il s'apprêtait à reculer doucement quand un ordre du Baron fit venir un homme de main en son sens. Il marchait vite, trop vite pour qu'il ait le temps de fuir.

Sa dague toujours en main, il n'eut pas le temps de réfléchir.

Frapper vite et fort pour qu'il n'ait pas le temps de crier... Sinon il est mort...

D'un mouvement qui fit chanter les herbes dans lesquelles il était caché, il lança sa dague en direction de la gorge de l'approchant.

Déjà, il prenait une autre dague en main et reculait en rampant pour fuir...
_________________





garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Mer Déc 26, 2007 6:20 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Des bruits de voix derrière qui approchent, il reconnaît sans efforts celle forte du Baron , qui n'arrive pas seul visiblement, les deux planqués vont devoir bouger s'ils ne veulent pas finir ad pâtres.

Les dagues sont prêtes à voler vers le premier qui bougera,mais ..........

Non bordel pas par là.

Il peste intérieurement, un soldat se dirige tout droit vers l'endroit ou es dissimulé un des deux ennemis, obstacle vivant entre lui et sa cible potentielle.
Il ne peut prévenir sans se découvrir.

Tant pis pour le soldat, s'il ne réagis pas assez vite c'est qu'il n'était pas à la hauteur, qu'il n'est pas, l'homme déjà s'affaisse............un mouvement rapide , le corps tombe ,une dague part dans la direction de l'ombre qui fuit.
La colère l'emporte sur la raison.

Bordel de dieu .

Celui là est soit blessé ou déjà loin maintenant il faut s'occuper de l'autre, rapidement il avance restant le plus discret possible comptant sur les mouvements des soldats et du Baron pour dissimuler son avance vers le second adversaire.
Celui là il le veut.




George Le Futé



Inscrit le: 04 Nov 2007

Posté le: Jeu Déc 27, 2007 5:38 am Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

George Le Futé attendait toujours immobile dans l'herbe quand il entendit des bruits de pas qui approchaient.
Amis ou ennemis ?
Il ne savait pas mais il lui fallait une solution pour les deux cas et le plus vite serait le mieux...
George entendit un homme ordonner que l'on aille récupéré Vyvianne bien selon la réaction du dénommé Garett George saurait quel camps est le sien...
George complètement allongé au sol vit un homme s'approcher de l'arbre mais il vit rapidement l'homme tombé et l'arme qui l'avait tuer semblait avoir été lancer par l'homme de la rivière puisque celui-ci commença à reculer.
George se décida de jouer le tout pour le tout et se leva d'un bond et lança sa fiole en direction de son ancien allié.
Et là George vit un homme avancer vers lui il leva les mains et dévisagea étrangement l'homme qui venait vers lui.
C'est de ta faute s'il s'est enfuit ?
A cause de toi une belle somme viens de s'évaporer dans la nature !
Et baisses cette arme nous sommes tout les deux dans le même camp !




Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Jeu Déc 27, 2007 1:32 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Il l'avait bien imaginé comme ça mais pas de façon précise...

Une dague sifflait en sa direction du bruit qu'il connaissait si bien. Il eut juste le temps de baisser un peu sa tête pour la coller au sol qu'elle effleurait son crâne pour se planter dans... une de ses fesses qui elles, n'avaient pas eu le temps de se baisser.

GNNNNNNNnnnnnnnnnn

Encore une fois, celui-là avait blessé son intimité, il ferait sans doute un beau compagnon pour le fureteur...

Il arracha rapidement la dague plantée. Le sang se répandait sur le bas de son dos et sur ses épaules. Il tâta la blessure sur le haut de son crane. Beaucoup de sang sur ses cheveux mais elle semblait superficielle...

Plus le temps de traîner dans cet endroit.

Il se leva rapidement et reçut une fiole sur le ventre qui tomba à ses pieds.

Belle preuve d'alliance que voilà, il lui revaudrait ça à ce lâche. Son postérieur le faisait souffrir mais il n'avait jamais couru aussi vite de sa vie.

Où aller maintenant...


Dernière édition par Cassandre le Jeu 24 Avr - 20:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 19:59

Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Jeu Déc 27, 2007 4:06 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Alors que le soldat obéit a ses ordres et approche de l'arbre, il s'arrête brusquement et s'affaisse, pour un combattant expérimenté, c'est clair que celui là ne se relèvera sans doute pas.

Mais qui........une dague vole en direction du fourré, arrachant un gémissement de douleur, puis un bruit de fuite , une ombre qui se faufile et disparaît.
Encore un homme de moins, mais au moins son intendant est vivant , il ne connaît personne d'autre qui manie la dague de lancé ainsi.

Plus d'archer à sa disposition , pas d'autre choix que de laisser l'ennemi fuir donc.
Ramassant le bouclier du soldat assommé, il avance en s'en protégeant, vers l'arbre et la silhouette perchée dessus.

Il se retourne brusquement au son des paroles venant d'un peu plus loin, dans le même camp? Garett a certainement du débusquer un dernier attardé, mais qui cela est il?

Se tournant vers son dernier homme valide.

Bon descend moi celle la de sa branche qu'on sache à qui nous avons à faire, si elle résiste tu l'égorge.




*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Jeu Déc 27, 2007 6:50 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Cassandre entendait les mots de Rastignac avec horreur. Décidément il n'y avait guère de chance qu'il soit meilleur plus que les bandits.

"Mon cousin, cette femme est une herboriste du village."

Malgré qu'elle n'est guère été accueillante, la traitant presque de menteuse, Cassandre ne pouvait laisser mourir une innocente.

"Cette femme est aussi une prisonnière. Elle a été emmenée au campement pour me sauver lors de ce coup de poignard que j'ai reçu dans le ventre."

La jeune femme regarda Rastignac avec des yeux pleins de douceur demandant pitié pour cette femme. Elle pensait qu'une brute comme le baron avait l'air d'être serait sûrement plus à l'écoute de paroles sucrées et polies que d'ordres et de menaces.

"Je vous en prie, ne lui faites pas de mal."
_________________




Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Ven Déc 28, 2007 1:18 am Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Vyvianne s'est endormie, le froid aidant.

Par chance, son corps qui vacillait toute à l'heure n'est pas tombé dans le vide, mais est allé s'affaisser contre le tronc de l'arbre.

Elle ne sent plus maintenant le froid qui prend possession petit à petit de son corps, son esprit s'échappe pour se retrouver ailleurs loin de ce campement et surtout dans un endroit où il fait chaud... pas de morsures du froid, pas de noirceur...

et puis, des voix lui parviennent mais de loin, des voix d'hommes, celle de Louiggi, de son premier gardien... des voix fortes qui la font se réveiller.

Lutter contre le froid, ouvrir les paupières pour voir ce qu'il se passe... mais les paupières sont lourdes... et puis elle sent sur son corps du chaud, se sent soulevée puis déposer à terre...

et puis, parmi les voix, elle reconnait celle de la nonne... elle ouvre péniblement les yeux et elle la voit et l'entends prendre sa défense... elle s'en veut alors de l'avoir traité de menteuse... elle aimerait lui prendre la main pour la remercier de son geste mais ses mains sont toujours attachées dans le dos, et la corde lui scie les poignets lorsqu'elle bouge...

Elle ne peut que la regarder, de son regard naturel...

Parler, elle a du mal, le froid a repris sa lente progression et ses dents s'entrechoquent... et au prix d'un incroyable effort...

J'...ai... fffffroid...

Tout son être tremble des pieds à la tête... et son regard bien vif maintenant va de la nonne à l'homme qui est avec elle, pas très avenant d'ailleurs, avec cette cicatrice sur le visage...
_________________




garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Ven Déc 28, 2007 1:08 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Face a Georges

Il n'a pas besoin de chercher longtemps l'autre homme, car celui ci se relève promptement devant lui.
Lançant une fiole dans la même direction ou sa dague a traverser les airs quelques secondes auparavant.

Les mains en l'air pas d'armes visible en signe d'apaisement

Et baisses cette arme nous sommes tout les deux dans le même camp

Il tique , dans le même camp, ca l'étonnerait, il serait au courant puisqu'il a lui même embauché les mercenaires, à moins que celui ci soit un homme du baron.
Ils vont vite être fixés puisque le baron justement est désormais à quelques pas, il entend l'ordre, fronce les sourcils sur les derniers mots, il ne veut pas qu'elle se fasse égorger, elle a éveiller son intérêt , il veut en savoir plus.
Contrarié il intime un ordre sur un ton sec a celui qui se tient devant lui.

Avance toi , on va tirer cela au clair bien vite.

Sans se départir de ses dagues il fait avancer l'homme en direction du groupe qui vient de se former autour du Baron et de sa cousine. Tient celle ci a été également retrouvée, cela améliorera l'humeur de son maître au moins.




Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Ven Déc 28, 2007 3:21 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Le soldat pousse sans trop de ménagement la jeune femme vers le Baron, sans trop porter attention a sa requête.

Elle vous a sauvé dites vous ma cousine, alors je lui suis donc redevable .
Vous devez la vie à ma cousine madame.

L'état un peu piteux de la jeune femme ne cache pas totalement son charme, le baron la détaille quelques secondes d'un regard appréciateur.

Fort bien nous la ramènerons au château pour qu'elle soit récompensée comme il se doit.
Je crois qu'il va être temps de nous regrouper pour y partir d'ailleurs.

Vous sentez vous capable de chevaucher ma cousine ou devront nous emprunter la carriole de ces chiens?




George Le Futé



Inscrit le: 04 Nov 2007

Posté le: Ven Déc 28, 2007 3:31 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

George regarda l'homme face à lui en se préparant à se faire attaquer d'une seconde à l'autre mais l'homme ne lui fit rien.
George entendit un homme donner l'ordre que l'on descende Vyvianne de la branche où elle était perchée...
Ce n'était pas tout de suite qu'il réussirait à la ramener au village...
Il devrait peut être abandonner.....
Non ce n'était pas son genre enfin c'est ce qu'il pensait....
George fut brutalement sortit de ses pensées par le dénommé Garett...
Le Futé le regarda puis commença à avancer d'un pas sûr de lui.
Rapidement il fut auprès du Baron de Vyvianne et de la femme que Vyvianne était aller sauver sur la plage...
Le Futé s'arrêta et laissa Garett parler...




*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Ven Déc 28, 2007 4:22 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

"Je vous remercie mon cousin. En allant à petite allure, je devrai pouvoir tenir à cheval."

Cassandre regardait l'herboriste descendue de sa branche avec crainte. Tout ce que la jeune femme endurait était de sa faute, indirectement soit, mais elle se sentait reponsable.

"Mon cousoin, la jeune dame préfèrerait peut être rentrer chez elle. Je pourrai lui apporter demain une récompense, qu'en pensez vous ?"

En quelques semaines, Cassandre avait appris à lire certains regards d'homme, et elle aurait parié que celui de son cousin sur l'herboriste exprimait le désir de la possession. La pauvre femme avait déjà eu à subir Jean-jean ...
_________________




Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Ven Déc 28, 2007 4:41 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Garett de retour avec un homme à la pointe de sa dague, cela l'aurait étonné aussi qu'il se soit fait avoir, il avait vu son intendant se sortir de situation bien pire que celle ci.
En attendant les explications il répond à sa cousine, un fin sourire venant se dessiner sur ses lévres.

Fort bien ma cousine si vous pensez en avoir la force....... je reconnais là le même sang qui coule dans veines celui de notre famille.
Mais pour votre amie, vous n'y pensez pas, voudriez vous me faire passer pour un ingrat , que je ne récompense pas cette jeune femme à la hauteur de sa peine.

D'un geste il décroche sa cape, en quelques pas il est sur la jeune femme et pose avec délicatesse la cape sur ses épaules.

Qu'attend tu toi détache la , est ce ainsi que l'on traite mes invités.

Alors que les liens sont coupés , il prend le bras de la jeune femme.

Madame......... Il s'incline , foi de Rastignac je vous assure de ma gratitude pour la vie de ma cousine.
Comment dois je appeler celle qui a souffert pour aider ma famille?


Dernière édition par Cassandre le Jeu 24 Avr - 20:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 19:59

Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Jeu Déc 27, 2007 4:06 pm Sujet du message:

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Alors que le soldat obéit a ses ordres et approche de l'arbre, il s'arrête brusquement et s'affaisse, pour un combattant expérimenté, c'est clair que celui là ne se relèvera sans doute pas.

Mais qui........une dague vole en direction du fourré, arrachant un gémissement de douleur, puis un bruit de fuite , une ombre qui se faufile et disparaît.
Encore un homme de moins, mais au moins son intendant est vivant , il ne connaît personne d'autre qui manie la dague de lancé ainsi.

Plus d'archer à sa disposition , pas d'autre choix que de laisser l'ennemi fuir donc.
Ramassant le bouclier du soldat assommé, il avance en s'en protégeant, vers l'arbre et la silhouette perchée dessus.

Il se retourne brusquement au son des paroles venant d'un peu plus loin, dans le même camp? Garett a certainement du débusquer un dernier attardé, mais qui cela est il?

Se tournant vers son dernier homme valide.

Bon descend moi celle la de sa branche qu'on sache à qui nous avons à faire, si elle résiste tu l'égorge.




*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Jeu Déc 27, 2007 6:50 pm Sujet du message:

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Cassandre entendait les mots de Rastignac avec horreur. Décidément il n'y avait guère de chance qu'il soit meilleur plus que les bandits.

"Mon cousin, cette femme est une herboriste du village."

Malgré qu'elle n'est guère été accueillante, la traitant presque de menteuse, Cassandre ne pouvait laisser mourir une innocente.

"Cette femme est aussi une prisonnière. Elle a été emmenée au campement pour me sauver lors de ce coup de poignard que j'ai reçu dans le ventre."

La jeune femme regarda Rastignac avec des yeux pleins de douceur demandant pitié pour cette femme. Elle pensait qu'une brute comme le baron avait l'air d'être serait sûrement plus à l'écoute de paroles sucrées et polies que d'ordres et de menaces.

"Je vous en prie, ne lui faites pas de mal."
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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Ven Déc 28, 2007 1:18 am Sujet du message:

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Vyvianne s'est endormie, le froid aidant.

Par chance, son corps qui vacillait toute à l'heure n'est pas tombé dans le vide, mais est allé s'affaisser contre le tronc de l'arbre.

Elle ne sent plus maintenant le froid qui prend possession petit à petit de son corps, son esprit s'échappe pour se retrouver ailleurs loin de ce campement et surtout dans un endroit où il fait chaud... pas de morsures du froid, pas de noirceur...

et puis, des voix lui parviennent mais de loin, des voix d'hommes, celle de Louiggi, de son premier gardien... des voix fortes qui la font se réveiller.

Lutter contre le froid, ouvrir les paupières pour voir ce qu'il se passe... mais les paupières sont lourdes... et puis elle sent sur son corps du chaud, se sent soulevée puis déposer à terre...

et puis, parmi les voix, elle reconnait celle de la nonne... elle ouvre péniblement les yeux et elle la voit et l'entends prendre sa défense... elle s'en veut alors de l'avoir traité de menteuse... elle aimerait lui prendre la main pour la remercier de son geste mais ses mains sont toujours attachées dans le dos, et la corde lui scie les poignets lorsqu'elle bouge...

Elle ne peut que la regarder, de son regard naturel...

Parler, elle a du mal, le froid a repris sa lente progression et ses dents s'entrechoquent... et au prix d'un incroyable effort...

J'...ai... fffffroid...

Tout son être tremble des pieds à la tête... et son regard bien vif maintenant va de la nonne à l'homme qui est avec elle, pas très avenant d'ailleurs, avec cette cicatrice sur le visage...
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garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Ven Déc 28, 2007 1:08 pm Sujet du message:

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Face a Georges

Il n'a pas besoin de chercher longtemps l'autre homme, car celui ci se relève promptement devant lui.
Lançant une fiole dans la même direction ou sa dague a traverser les airs quelques secondes auparavant.

Les mains en l'air pas d'armes visible en signe d'apaisement

Et baisses cette arme nous sommes tout les deux dans le même camp

Il tique , dans le même camp, ca l'étonnerait, il serait au courant puisqu'il a lui même embauché les mercenaires, à moins que celui ci soit un homme du baron.
Ils vont vite être fixés puisque le baron justement est désormais à quelques pas, il entend l'ordre, fronce les sourcils sur les derniers mots, il ne veut pas qu'elle se fasse égorger, elle a éveiller son intérêt , il veut en savoir plus.
Contrarié il intime un ordre sur un ton sec a celui qui se tient devant lui.

Avance toi , on va tirer cela au clair bien vite.

Sans se départir de ses dagues il fait avancer l'homme en direction du groupe qui vient de se former autour du Baron et de sa cousine. Tient celle ci a été également retrouvée, cela améliorera l'humeur de son maître au moins.




Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Ven Déc 28, 2007 3:21 pm Sujet du message:

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Le soldat pousse sans trop de ménagement la jeune femme vers le Baron, sans trop porter attention a sa requête.

Elle vous a sauvé dites vous ma cousine, alors je lui suis donc redevable .
Vous devez la vie à ma cousine madame.

L'état un peu piteux de la jeune femme ne cache pas totalement son charme, le baron la détaille quelques secondes d'un regard appréciateur.

Fort bien nous la ramènerons au château pour qu'elle soit récompensée comme il se doit.
Je crois qu'il va être temps de nous regrouper pour y partir d'ailleurs.

Vous sentez vous capable de chevaucher ma cousine ou devront nous emprunter la carriole de ces chiens?




George Le Futé



Inscrit le: 04 Nov 2007

Posté le: Ven Déc 28, 2007 3:31 pm Sujet du message:

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George regarda l'homme face à lui en se préparant à se faire attaquer d'une seconde à l'autre mais l'homme ne lui fit rien.
George entendit un homme donner l'ordre que l'on descende Vyvianne de la branche où elle était perchée...
Ce n'était pas tout de suite qu'il réussirait à la ramener au village...
Il devrait peut être abandonner.....
Non ce n'était pas son genre enfin c'est ce qu'il pensait....
George fut brutalement sortit de ses pensées par le dénommé Garett...
Le Futé le regarda puis commença à avancer d'un pas sûr de lui.
Rapidement il fut auprès du Baron de Vyvianne et de la femme que Vyvianne était aller sauver sur la plage...
Le Futé s'arrêta et laissa Garett parler...




*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Ven Déc 28, 2007 4:22 pm Sujet du message:

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"Je vous remercie mon cousin. En allant à petite allure, je devrai pouvoir tenir à cheval."

Cassandre regardait l'herboriste descendue de sa branche avec crainte. Tout ce que la jeune femme endurait était de sa faute, indirectement soit, mais elle se sentait reponsable.

"Mon cousoin, la jeune dame préfèrerait peut être rentrer chez elle. Je pourrai lui apporter demain une récompense, qu'en pensez vous ?"

En quelques semaines, Cassandre avait appris à lire certains regards d'homme, et elle aurait parié que celui de son cousin sur l'herboriste exprimait le désir de la possession. La pauvre femme avait déjà eu à subir Jean-jean ...
_________________




Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Ven Déc 28, 2007 4:41 pm Sujet du message:

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Garett de retour avec un homme à la pointe de sa dague, cela l'aurait étonné aussi qu'il se soit fait avoir, il avait vu son intendant se sortir de situation bien pire que celle ci.
En attendant les explications il répond à sa cousine, un fin sourire venant se dessiner sur ses lévres.

Fort bien ma cousine si vous pensez en avoir la force....... je reconnais là le même sang qui coule dans veines celui de notre famille.
Mais pour votre amie, vous n'y pensez pas, voudriez vous me faire passer pour un ingrat , que je ne récompense pas cette jeune femme à la hauteur de sa peine.

D'un geste il décroche sa cape, en quelques pas il est sur la jeune femme et pose avec délicatesse la cape sur ses épaules.

Qu'attend tu toi détache la , est ce ainsi que l'on traite mes invités.

Alors que les liens sont coupés , il prend le bras de la jeune femme.

Madame......... Il s'incline , foi de Rastignac je vous assure de ma gratitude pour la vie de ma cousine.
Comment dois je appeler celle qui a souffert pour aider ma famille?
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 20:01

Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Ven Déc 28, 2007 5:36 pm Sujet du message:

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Vyvianne est là regardant les échanges entre Cassandre et cet homme, qui est son cousin, ainsi donc elle disait vrai... et si Maly lui avait bien planté le couteau... elle frissonne et elle chasse cette idée de son esprit.

Sur ces entrefaits, son premier gardien les a rejoints avec Georges, ne pas croiser son regard, pour ne pas se trahir... elle préfère ne pas l'entrainer, on ne sait jamais, faire comme si ils ne se connaissaient pas... on verra bien par la suite.

et puis, le cousin de Cassandre enlève sa cape pour lui mettre sur ses épaules... ses liens sont coupés.

Vyvianne alors s'empresse de frotter ses poignets bleuis et meurtris par la ficelle.

Elle écoute les paroles du cousin, et pour la première fois depuis son arrivée dans ce camps, elle est considérée comme une dame, une "invitée" selon ses dires, elle le regarde et esquisse un maigre sourire...

Vyvianne, merci pour votre sollicitude... ce n'est rien pour votre cousine...

En rajouter, ce n'est pas vraiment le moment et puis, on sait jamais, ne pas abuser aussi... avec son premier gardien qui est d'ailleurs bien silencieux, cela n'a pas vraiment marché... en tout cas, la cape la réchauffe, mais la douleur a la cheville la relance et elle vacille quelque peu en s'appuyant sur le bras du cousin...

Pardonnez-moi, mais je ne peux rester debout, ma cheville...messire...

et Vyvianne lui montre sa cheville avec son attèle.
_________________

IG : Vyviane

Dernière édition par Vyvianne le Sam Déc 29, 2007 1:10 pm; édité 1 fois

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garett



Inscrit le: 16 Avr 2007
Localisation: Partout et nulle part
Posté le: Sam Déc 29, 2007 1:02 pm Sujet du message:

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Le Baron n'a pas l'air de connaître l'homme plus que lui, celui là devra s'expliquer mais plus tard, ils ont des blessés à relever ,à soigner.....de toute façon Rastignac à l'air pour l'instant bien plus intéressé par les charmes de la blonde, que par toute autre chose.

Sans attendre il sort un de ses lacets de cuir et attache les mains dans le dos de l'homme.

C'est quoi ton nom toi? Et arrête de nous raconter des fables, le baron n'a pas ma patience, tu pourrais te retrouver privé de ta tête avant d'avoir dis ouf si tu nous mène en bateau.

Il jette un oeil vers la jeune femme, qui visiblement fait comme si elle ne le connaissait pas et semble ne pas trouver les attentions du Baron désagréable. Elle veut sauver sa peau celle ci, il la gardera à l'oeil, pourquoi donc cette situation l'agacerait d'abord.

Baron je crois qu'il est temps de retourner au château , la charrette nous servira a emmener les blessés.

Toi occupe toi de cela ordre lancé au soldat qui est pres d'eux.

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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Sam Déc 29, 2007 2:10 pm Sujet du message:

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Cassandre s'approcha du cheval qu'on lui tendait avec appréhension. Elle avait toujours peur de ces bêtes, malgré les quelques semaines passées sur le dos de la vieille carne que Guillaume lui avait prêtée.

Pour la première fois, elle se félicita de sa blessure, qui évitait de montrer à son cousin son incompétence.

"Quelqu'un aurait-il l'obligence de m'aider à monter ?"

Elle avait de grande chance de ne point parvenir à se hisser sur la selle mais si en plus elle rouvrait sa plaie, elle serait bien stupide.

Ensuite, elle songeait au Castel, à la grande chambre que son cousin lui avait offerte, un bon lit, un feu dans la cheminée ... Un havre de paix pour quelques heures, se reposer un peu et digérer les derniers évènements.

Elle pourrait même aller prier Airstote en la chapelle , et tenter de comprendre ce qui lui arrivait. Peut être que son cousin accepterait de la soutenir pour qu'elle brise ses voeux. Elle avit bien vu comment au couvent, avec un peu d'or, il avait obtenu sa sortie.

Une fois libre, elle pourrait alors y voir peut être plus clair pour son avenir.
_________________

Pseudo IG : Faréna

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Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Sam Déc 29, 2007 4:54 pm Sujet du message:

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Le retour s'organise, le soldat assommé est ramené à lui d'un bon sceau d'eau sur le visage.
Le décompte fait, cinq morts à déplorer, trois blessés , le reste plus ou moins sauf. La victoire ne s'est pas faite sans dommages.
Le serpent, la guerrière et son prisonnier manquent à l'appel, seraient ils partis chercher ses filles?
Il n'aime guère cela, mais il ne peut rien faire d'autre que retourner au château et attendre.
Ce grand abruti de Franken est également introuvable.

Les chevaux sont amenés à eux, pendant qu'il passe son bras autour de la taille de la jeune femme pour la soutenir de sa cheville blessée.

"Quelqu'un aurait-il l'obligeance de m'aider à monter ?"

Bien sur ma cousine. Il hisse Cassandre sur sa monture ,installant la jeune femme en amazone sur le cheval qu'il juge le moins ombrageux.
Surtout si quelque chose ne va pas , n'hésitez pas, nous nous arrêterons, je ne voudrais pas que cette blessure s'ouvre à nouveau.

Puis il retourne pres de l'autre jeune femme, pour l'installer à son tour sur une monture.
Se collant quasiment à elle ,il la hisse extrêmement lentement à la force des bras, la fixant dans les yeux, lui tend les rênes en lui souriant.

S'adressant à un des soldats non blessé.

Toi file devant au galop, fait préparer deux chambres, deux bains chauds ainsi que les plus belles robes. Que tout soit prêt à notre arrivée ou il en cuira.

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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Sam Déc 29, 2007 7:23 pm Sujet du message:

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Vyvianne regarde autour d'elle mais discrètement, pas de retour de Louiggi, est-ce à dire que brise et Maly ont réussi à s'échapper ou qu'il a été tué... elle ne peut questionner personne, en tout cas, elle espère pour eux qu'ils sont en vie.

Son gardien attache les mains de Georges dans son dos, une manie chez cet homme... pour ses liens, elle a failli dire qui lui avait attaché les mains mais elle se souvient encore du couteau proche de son œil. Il aurait pu vouloir se venger, on sait jamais... rester prudente, se faire la plus petite possible et continuer à gagner les faveurs du cousin de Cassandre... elle préfère l'avoir de son côté, même s'il a pas une figure avenante qu'être son ennemie.

En plus, il l'a soutient ayant vu sa cheville blessée, puis aide Cassandre à monter sur un cheval avant de l'aider elle même... Regard plongé dans son regard, elle le remercie d'un sourire...

Etre aimable avec lui, ne surtout pas le mettre de mauvaise humeur, surtout en attendant les paroles qu'il adresse à un de ses soldats, il a pas l'air d'être un tendre...

en tout cas, au mot bains, Vyvianne sourit intérieurement, cela va la réchauffer... ah une chambre, enfin dormir... doit-elle se réjouir ou non de la situation ? Elle ne le sait trop mais chaque chose en son temps.

Elle tient les rênes bien en main, et attends le départ en espérant que le chemin ne sera pas trop long.
_________________

IG : Vyviane

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George Le Futé



Inscrit le: 04 Nov 2007

Posté le: Dim Déc 30, 2007 3:15 am Sujet du message:

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George regardait Garett qui était censé demander au baron si oui ou non Le Futé faisait partit des leurs.
Mais la question ne vint pas....
Le baron ne sembla même pas s'intéressé aux deux hommes il était complètement absorbé par Vyvianne...
George attendait toujours que Garett pose sa foutue question mais il se contenta d'attacher les mains du Futé dans son dos...
George se laissa faire sachant que tenter quelque chose maintenant serait suicidaire...
Il n'avait plus aucune force et de toute les façon il était là pour sauver Vyvianne et visiblement ils allaient au même endroit.
Le Futé entendit Garett lui demander son nom et il lui fit quelques menaces et George se sentit mal bien qu'il essayait de garder un air détaché.

Mon nom est George et je ne t'ai jamais raconter de fable nous faisons partit du même camp !
Tu crois qu'un ennemi serait resté tranquillement sur place alors qu'il avait une chance de fuir...
Et tu penses qu'un simple paysan se retrouverait sur un champ de bataille ? Mais bon si l'envie te vient autant me mettre à la question !

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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Dim Déc 30, 2007 4:44 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

"Je vous remercie pour votre obligeance mon cousin, mais ..."

La jeune femme suspendit sa phrase. Elle voulait intercéder en faveur de l'herboriste, pour qu'elle puisse rentrer chez elle, mais la jeune femme semblait très bien s'adapter à la situation.

Spontanément, elle n'aurait pas cru qu'une femme puisse trouver son cousin charmant, mais elle était si ignorante des choses de l'amour...

En revanche son éducation était sans faille. Sourire comme l'herboriste le faisait, à un homme qu'on ne connaissait pas pas, était un signe d'encouragement. Après tout, son cousin n'était point difforme et son titre de Baron, veuf de surcroît, devait faire tourner plus d'une tête.

Cassandre détourna le regard de ce couple étrange, ce n'était certes pas à elle de les juger. Elle, la nonne, qui ne voulait plus être enfermée dans un couvent, la noble dont le coeur battait plus rapidement lorsqu'elle pensait à un certain brigand.

Elle ignorait encore ce qu'elle voulait comme avenir. Une seule chose importait : ne jamais remettre les pieds dans un couvent. Il lui avait fallu 14 années pour en sortir, et cette prière là Aristote n'était pas près de la réaliser une seconde fois. Elle connaissait nombre de ses consoeurs, qui comme elle, était enfermée contre leur volonté jusqu'à la fin de leurs jours.

Cassandre voulait être libre, et cette fois elle n'avait pas 8 ans. La mort valait mieux qu'un nouvel emprisonnement.
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Près d'une rivière ...   Près d'une rivière ... - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 20:08

Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Dim Déc 30, 2007 7:46 pm Sujet du message:

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Laissant à son intendant la tâche d'organiser le retour, il donne le signal du départ.
La troupe s'ébranle au pas de son cheval qu'il mène doucement pour épargner la blessure de sa cousine.

Il regarde tour à tour les deux jeunes femmes, blondes toutes les deux, mais la comparaison s'arrête presque là.
Même si elles sont toutes deux de fort jolies femmes, leur beauté est différente, faite d'une alliance de candeur et de force pour sa cousine, de féminité et de charme pour Vyviane.

Il amène son cheval à hauteur de la seconde.

Comment va votre cheville madame? L'atèle vous soulage t'elle suffisamment? Peut être préféreriez vous voyager dans la carriole?
En tout cas à toute chose malheur est bon, cette terrible histoire, m'aura donné l'occasion de faire la connaissance d'une aussi charmante dame.




*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Dim Déc 30, 2007 8:47 pm Sujet du message:

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Cassandre entendait d'une oreille distraite son cousin faire la cour à la belle herboriste et se disait qu'il était bien loin de l'image que Guillaume se faisait de lui. Il était noble et courtois, et la jeune nonne songeait qu'il devait bien être agréable d'être courtisée de la sorte.

Elle se mettait à imaginer Guillaume habillé de beaux atours lui écrivant un doux poème devant un feu de cheminée. Elle se mit alors à rire toute seule en chassant cette image de sa tête. Décidément, d'ignorante des choses de l'amour, elle devenait stupide.

Quand bien même, elle parviendrait à convaincre son cousin de l'aider à briser ses voeux, ce ne serait certes pas pour qu'il donne sa bénédiction pour qu'elle convole avec son ennemi juré. Et là toutes les prières du monde à Aristote n'y suffiront pas.

Cassandre soupirait comme les murailles du Castel de Rastignac devenaient visibles.



[prochain post surement au Castel]
_________________




louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Mar Jan 15, 2008 10:20 pm Sujet du message:

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Il avait quitté le Castel alors que la nuit était encore dense, mais retrouva sans erreur possible l'endroit où Garett les avait mené, près de la rivière.

La jeune guerrière ne les avait pas suivi, et Louiggi se demandait ce qu'il avait pu lui arriver.

Reste là mon beau. Si tu entends du bruit, file.

L'archer sauta allègrement sur le sol, son arc au poing, cherchant des traces de la jeune guerrière ou des bandits. Il ne refusait jamais quelques écus.

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louiggi



Inscrit le: 21 Oct 2007

Posté le: Dim Fév 03, 2008 3:09 pm Sujet du message:

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Il était revenu à son point de départ, une toche dans la main, il retrouva son cheval qui n'avait pas bougé. Il le prit par la bride et se mit à chercher des traces de la jeune fille, s'enfonçant dans la forêt à pas de loup.

De détours en fauses pistes, l'archer arpentait les bois avec la régularité de sa patience.

Nous la retrouverons, mon beau, tu vas voir.

Il suivait depuis un temps une piste qui lui paraissait la bonne, une des empreintes étant plus prononcée que l'autre.

Il allait suivre une pente un peu raide, lorsqu'il entendit du bruit. Lachant la bride de son cheval, étouffant la toche du pied sur le sol, il se mit à marcher en direction des sons .
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