Près d'une rivière ...

Posté par Guillaume le: Sam Déc 01, 2007 12:17 pm Sujet du message:

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Mais ses paroles s'étaient perdues dans le vent tant la nonne semblait pressé de déguerpir.
Il s'adressa alors à Vyvianne.

- Voilà ce que c'est de vouloir doner des ordres à une noble. Mais entendns-nous, je me fiche de ses titres. Simplement tu n'as pas d'ordre à donner ici. A qui que ce soit. Je serais surpris qu'il n'y ait pas de combats prochainement. Le baron doit être en train de fourbir ses armes. Alors prie Asclépios pour que je trouve un intérêt à ce que tu survives. Je n'ai pas compris pourquoi le Furet t'es venu en aide. Moi je ne l'aurai pas fait

Puis comme Jeanjean émergeait, il l'attira à part.

-Dis moi vieux frère, tu me donnes des idées. Tu pourrais pas aller suivre la nonne et lui faire quelques frayeurs ? La robe est bien épaisse tu me la déchires un peu,tu l’allonges. La nonne, hein ? pas la robe…

Le regard de Jeanjean s’illuminait d’un sourire. Guillaume prit peur.

-Et,mon Jeanjean… Faut juste faire semblant. Lui faire peur, tu comprends ?

Rien n’était moins sûr.

-Tu dois faire comme avec la toubib. Et t’arrêter au même moment. Je serai là pour te rappeler. Mais si je tarde, tu ne la violes pas.

Vague, très vague lueur dans le regard du colosse, qu’on ne pouvait certes pas qualifier d’intelligente.

-Bien, je récapitule. Tu fais semblant de violer la nonne. SEMBLANT. C'est pour de faux. Tu ne la violes pas, je viens la sauver. Après tu peux violer n’importe qui d’autre. La toubib, la nouvelle arrivée… Qui tu veux. Mais pas touche à la nonne.

-Qui je veux ?

Guillaume hésita,avec Jeanjean craindre le pire est souvent imprévoyance. Mais il s’entêta.

-Qui tu veux.

Posté par Vivyanne le: Sam Déc 01, 2007 2:51 pm Sujet du message:

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En entendant les paroles de Guillaume, Vyvianne croit rêver...

Ne pas donner d'ordres, comme si elle l'avait fait... Elle a simplement remis en place la nonne, avec ses paroles déplaisantes pour Malanguise...

D'ailleurs, d'où sort-il celui-là ? Elle le croyait auprès de la brute épaisse...

Il faut dire que la douleur l'a sans doute empêché de tout voir, tout comprendre...

Vyvianne n'a jamais aimé les nonnes, pour la religion, elle n'y croit pas... Comment Aristote peut enlever à un bébé l'amour d'une mère ? Sa mère est morte en lui donnant la vie... et pour cela, elle garde au fond d'elle une rancœur pour tous ce qui concerne la religion...

Lui dire sa rage, la violence qu'elle a en elle... elle le voudrait mais vaut mieux qu'il s'éloigne...

D'après ses dires, elle devrait dire Amen à tout... Amen pour la tentative de viol, Amen pour l'enlèvement... sois belle et tais-toi... non, elle ne veut pas...

Mais vu son état physique, elle ne peut rien faire...

Elle attend qu'il parte, ici, au camps, elle a confiance qu'en deux personnes, Malanguise et Brise...

Il faut qu'ils fuient loin d'eux... de toute façon, la nonne, si elle était restée avec eux, elle n'aurait pu quitter le camps, vu sa blessure, il vaut mieux qu'elle ne marche pas, et qu'elle reste ici... D'après ce qu'elle a pu comprendre, cassandre est plus en sécurité au camps qu'ailleurs...

Regard de sous-entendu à Malanguise, regard vers Brise.... Ils faut qu'ils soient soudés tous les 3...

Posté âr Anselme le: Sam Déc 01, 2007 6:26 pm Sujet du message:

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à l'orée du bois Anselme s'est arrêté, georges est dejà devant qui se dirige vers le campement.
fou que tu es crache entre ses dents anselme en s'applatissant au sol.
le sang bat à ses tempes cela lui rappelle l'époque ou il chasse dans les bois, ou il est à l'affut de bêtes à égorger.
Mais cette fois la partie est plus délicate, il ne veut pas commettre d'erreur ni pour lui ni pour vyvianne.
lentement il se met à scruter les environs, .
une tente d'un coté ou georges semble s'être réfugié, plus loin il aperçoit un couple qui jouent avec des dagues s'entrainant surement et plus loin encore mais peu visible un chariot avec quelques chevaux paissant à coté.

Et la bas contre un arbre des têtes blondes deux.
anselme retient son souffle. une est accroupie auprès de l'autre et semble lui venir en aide, lui prodiguer des soins son visage le peu qu'il aperçoit est déterminé elle a l'air sure d'elle.
un peu plus loin un géant qui guette, et se retourne une hache à son dos. la description de anne lui fait penser que cet homme est brisenuque.

bien bien , si cet abruti de georges était resté avec moi il aurait pu m'indiquer qui est qui. puis ses yeux se portèrent sur la femme allongée blonde, les traits plus que fatigués.
Il pesta la distance était grande, mais son cœur bondit dans sa poitrine, il était sur qu'il s'agissait de Vyvianne, et elle semblait blessée mais vivante , merci a toi très haut.
Il se mita l'observer, notant sa longue chevelure blonde mais un blond si délicat.
Vyvianne ,Vyvianne comment puis je te faire savoir que je suis là ,
il lui fallait réfléchir ,il sortit sa fronde des a poche ,trouver un moyen de lui faire savoir .
Anselme réflechissait tout en gardant un oeil ouvert sur les alentours , il n'était pas question de se faire surprendre. et puis il eut une idée.
Il se souvint qu'il avait juste ce qu i'l lui fallait .
Il fouilla dans sa poche, et sortit un petit oeuillet bleu violet il sourit et le porta à ses lèvres , ce n'était pas ainsi qu'il comptait s'en servir mais les circonstances !!!!
puis se saisissant d'une petite pigne de pin il le coinça au travers . il se mit accroupi lentement ne voulant pas se faire repérer, alors que brise était de dos la femme de dos aussi à s'occuper encore de la jambe de vyvianne il tenta le tout pour le tout .
il fit siffler sa fronde et sans donner d'impulsion il balança la pigne vers Vyvianne, .
Un léger sifflement dans l'air ,anselme avait toujours été tres doué pour ce genre d'exercice s'entrainant sans relâche depuis sa plus tendre enfance, et la pigne vint taper l'épaule de vyvianne .

Il s'allongea aussi sec, la peur au ventre il avait failli la toucher au visage pour vu qu'il ne lui ai pas fait de mal. il attendit avant de regarder. il tremblait de tous ses membres.

Posté par Vivyanne le: Dim Déc 02, 2007 12:22 am Sujet du message:

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Enfin, Guillaume s'est éloigné, et ils ne sont plus que 3...

Vyvianne respire plus calmement... Elle les regarde tour à tour, pourquoi, Malanguise et Brise, sont avec eux, avec ces brutes dans ce camps ici ? Elle se le demande toujours... leur poser des questions, c'est pas le moment...

Elle a peur de leur attirer des ennuis... peur pour eux, alors qu'elle devrait en vouloir à Brise de l'avoir entrainée dans ce périple... mais elle en a pas le courage et surtout à quoi bon entamer une dispute ici... l'endroit est mal choisi...

S'ils sont ici, c'est qu'ils doivent surement avoir de bonnes raisons, et au fond d'elle, elle préfère pour le moment ignorer ses raisons...

Elle regarde Malanguise s'occuper d'elle, elle fait cela très bien pour l'atèle... elle serait une parfaite aide pour l'herboristerie... penser à des détails, c'est ce qui permet de tenir dans certaines situations et puis l'avenir est important... alors, elle y croit.

Vyvianne va pour engager la conversation avec Malanguise mais elle en a pas le temps qu'un projectile inconnu lui a touché l'épaule...

Elle grimace et étouffe un aie... plus de surprise que de mal... mais quand même...

Elle cherche ce que peut être ce projectile et découvre enfin l'objet du coup sur son épaule...

Elle l'observe attentivement : un oeillet bleu violet, une de ses fleurs préférées est coincée dans une pigne de pin...

Etrange surtout qu'elle ne voit pas de pin aux alentours, et ni fleurs également...

Elle dégage délicatement la fleur, la respire, réfléchit un instant avant de dire calmement pour éviter d'attirer l'attention...

je crois que quelqu'un nous observe, je viens de recevoir ceci en projectile... tu vois quelque chose, Brise ?

Elle est à 10 000 lieux de penser qu'Anselme est en face en train de l'observer... Pour elle, il est loin de la Teste et pour l'instant, ses espoirs de fuite reposent sur Malanguise et Brise... ou encore Georges ou Anne.

Dis, tu crois que cela pourrait être Georges ou Anne ? ils ont du partir à ma recherche depuis hier, non ?

Posté par Brisenuque le: Dim Déc 02, 2007 1:15 pm Sujet du message:

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Il laisse les deux femmes s'occuper de remettre la cheville de Vyviane en place, surveillant les réactions de Guillaume et Jeanjean, pret à intervenir si jamais ........

Mais à priori le colosse ne se souvient de rien, Cassandre lui aurait elle ôté le dernier neurone avec le coup......

C'est plutôt d'ailleurs du coté des trois femmes ou l'ambiance est tendue, les échanges sont quelques peu acerbes et a peine la cheville remise en place, la none repart vers le campement froissée visiblement de l'échange.
Il soupire lourdement, déjà la situation est explosive , si en plus ceux qui pourraient s'entendre n'y arrive pas.........

Cassandre à peine disparu, il entend Guillaume faire part de son plan à Jeanjean, secoue la tête, bien des méthodes de brigands.
Il prend des risques le bougre, pas sur que le géant sache s'arrêter à temps, enfin cette fois c'est Guillaume qui s'en débrouillera.

Alors que les deux hommes s'éloignent à leur tour, Vyviane étouffe un petit cri de surprise. Quelqu'un vient de chercher à attirer visiblement l'attention de la jeune femme.
Vyviane pense à Anne ou Georges, il espère que son amie Anne n'est pas venue se mettre à son tour dans de salles draps, elle en a le cran, mais cela ne ferait qu'une personne de plus a défendre et déjà il a du mal à faire face.
Georges,peut être, mais l'homme n'avait pas l'air de savoir se battre.

Il épie les environs un instant cherchant à discerner quelques chose, en tous cas qui que ce soit il sait au moins se dissimuler.

Je ne vois rien Vyviane et toi Maly tu a repérer quelques choses?

Posté par Malanguise le: Dim 02 Déc 2007 14:12 Sujet du message:

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Cassandre s'est éloignée, laissant Malanguise seule avec Vyvianne . Elle s'affaire à immobiliser sa cheville avec les moyens du bord .
Un peu plus loin , Guillaume marmonne à Jean-jean qui recouvre ses esprits .
Brise est revenu près d'elles , il serait temps d'informer vyvianne de leur présence ici , avec tous cette racaille .
sourire
Elle risque d'être surprise, la Vyvianne , quand elle saura .
Trop brave cette fille là . Malanguise secoue la tête en souriant, c'est une amie de Brise , une de plus ...pas étonnant .
va falloir qu'elle s'y fasse à ça aussi .
Alors qu'elle finit de serrer le morceau de linge sur les atelles de fortune , Malanguise voit Vyvianne sursauter .

je crois que quelqu'un nous observe, je viens de recevoir ceci en projectile... tu vois quelque chose, Brise ?
Dis, tu crois que cela pourrait être Georges ou Anne ? ils ont du partir à ma recherche depuis hier, non ?

Malanguise se redresse et regarde alentours , pas beaucoup d'abri susceptible de masquer quelqu'un. Guillaume n'est pas loin, il ne faut pas attirer son attention .
Elle chuchote à Vyvianne :

ne bouge pas , on va s'en occupper avec Brise ...on va aller voir , discretement.

Malanguise s'approche de Brise :

on essaye d'aller voir ? Elle ne peut pas se déplacer facilement et il ne vaut peut etre mieux pas que d'autres énergumènes se mêent de cette histoire , tu ne crois pas ? tout cela va mal finir .....Nous on saura s'en sortir mais elle .....?

Posté par Brisenuque le: Dim 02 Déc 2007 18:59 Sujet du message:

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Maly regarde également aux alentours, sans discerner grand chose visiblement, elle s'approche et murmure à son oreille.

Il sort une dague de sa botte et vient la poser à coté de Vyviane.

Tient on ne sait jamais, si le gros revenait.

Il revient près de Malanguise, réfléchit quelques secondes avant de répondre.

Fait le tour tu es largement plus discrète que moi , je vais jouer au lourdaud pour captiver l'attention de celui qui nous guette, mais lui ouvre pas la gorge, à priori ce doit être quelqu'un qui vient aider Vyviane.

Sourire complice, clin d'oeil de connivence, ils se connaissent maintenant tellement qu'ils n'ont besoin que d'un minimum de paroles pour se comprendre.
Haussant le ton pour être entendu de la personne dissimulée.

Va voir au campement ce qu'il se passe Maly , je regarde ce qui se passe.

Rapide coup d'oeil pour déterminer la direction approximative du projectile et il avance très lentement dans la direction, fouillant du regard les buissons environnants.
L'arme est rangée , mais tous les sens sont aux aguets.

Posté par Anselme le: Dim 02 Déc 2007 20:28 Sujet du message:

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anselme est resté tapis un moment mais il se décide à relever la tête précautionneusement, brise ,la blonde inconnue et vyvianne discutent .
vyvianne ne semble pas avoir compris qu'il s'agit de lui .
bien sur bougre d'idiot comment pourrait elle savoir que tu es la, et puis elle a l'air blessé, ah le géant arrive et la blonde semble s'en aller .
brise brise c 'est son nom , faut que je lui fasse signe pour pas qu'il donne l'alerte.
le géant avance lentement vers lui, Anselme ne bouge pas , mais se met à parler lentement de façon à ce que brise l'entende d'une voix monocorde.
Brise vous êtes brise un ami de Anne, continuez à avancer et faite semblant de pisser, je suis Anselme le parent de Vyvianne ,
,Je viens d'arriver à la teste et je venais lui porter secours.
ne craignez rien de moi Vyvianne va t 'elle bien,je suis très inquiet si vous avez compris , faite signe de la tête .
Anselme venait de mettre sa vie entre les mains de cet inconnu, il se fiait au jugement de Anne et puis il avait vu brise donner un couteau à Vyvianne, donc il n'était pas dépourvu de compassion,.
Anselme restait toujours à l'abri des regards, il écoutait et regardait, au loin derrière Vyvianne, il vit bouger , le grand avec les dagues jetait un oeil dans la direction de Vyvianne.
le géant avançait toujours il n'avait pas fait signe,
le lanceur de couteaux regarde par ici je vous préviens, alors pissez pour l'amour de dieu ou faite demi tour, je vais rester cacher j'ai l'habitude. j'attendrais le temps qu'il faut mais que personne ne touche à Vyvianne.

Posté par Brisenuque le: Lun 03 Déc 2007 13:11 Sujet du message:

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Il avance doucement quand une voix provenant de fourrés a quelques pas lui parvient.
Maintenant qu'il a la direction exacte il entrevoit vaguement une silhouette.

Un parent de Vyviane qui vient à son secours, oui pourquoi pas mais comment à t'il trouver le campement?
D'après l'homme Don gui les épierait également, il faut donc agir avec prudence celui la semblant plutôt pote avec Jeanjean.

Comme l'autre lui en a soumis l'idée, il s'approche d'un fourré non loin et fait mine de se soulager .A voix basse il répond à l'inconnu.

Vyviane va pas trop mal, pour l'instant on a éviter le pire mon gars, je veille sur elle comme je peut.
Te fais pas repérer en tous cas sinon tu es un homme mort, il te trancheront la gorge aussi vrai que je m'appelle Brise.
Bon je dis à Vyviane que tu es là. On va voir mais reste caché.

Faisant semblant de se rajuster, il retourne vers le camp , rejoint Vyviane, s'assied près d'elle. Il laisse passer ainsi quelques minutes espérant que Malanguise ai également entendu la conversation et qu'elle ne tombe pas sur le dos du bonhomme.
Puis tournant le dos au campement d'où certainement ils sont épiés, a voix basse il parle à son amie.

C'est Anselme un de tes parents, il vient pour t'aider, mais le mieux pour l'instant est qu'il reste caché au moins jusqu'à la nuit, s'il se fait prendre il est mort.

Posté par Vyvianne le: Lun 03 Déc 2007 15:36 Sujet du message:

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Vyvianne écoute Brise tranquillement la main toujours sur la dague que ce dernier lui a donnée avant d'aller voir ce qu'il en était ...

Anselme...

Lui ? ici, il est donc arrivé à la Teste, avec les derniers évènements, elle avait presque oublié sa venue... il faut dire que depuis la veille, elle a eu peu de temps pour penser à la vie hors de ce camps...

Regard de Vyvianne à droite, à gauche, sur les buissons au loin, sur le campement... Elle tente par tous les moyens, de garder sur son visage aucune trace de cette révélation... pour ne pas attirer les autres...

La vie semble s'être ralentie quelque peu, mais on ne sait jamais.

Tu as raison, Brise... j'ai pensé un instant à m'échapper mais c'était sans compté sur ma cheville et puis, les conséquences, j'irais pas loin, je pense... ils me retrouveraient...

Vyvianne regarde inquiète les alentours...

et Maly, elle est où ?

Bien que sachant la jeune femme capable de se défendre seule, elle ne veut pas lui faire courir de risques...

Posté par Anselme le: Lun 03 Déc 2007 17:56 Sujet du message:

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le géant brise avait fini par comprendre et l'avait écouté , ses quelques paroles le rassurèrent un peu sur l'état de Vyvianne.
Maintenant il lui fallait se montrer très prudent , hors il se savait en position défavorable, à coté de lui la rivière que n'importe qui pouvait remonter en silence ,
le lanceur de dague avait disparu de sa vue et cela l'inquiétait aussi.
Anselme s'aplatit encore plus et en rampant tel une couleuvre, il se mit à reculer, il avait regardé aux alentours, l'autre blonde n'était pas dans le coin.
Il fit silence, ouvrit ses oreilles aux bruits extérieurs en fermant les yeux un instant pour mieux se concentrer.

le moindre bruit suspect lui serait perceptible trop habitué qu'il était des bruits de la forêt;
rien ,rien que de très naturel bruits d'oiseaux, d'insectes .
Il avait repéré un fourré un peu en retrait plus excentré ,mais ou il verrait le camp et aussi la rivière d'un meilleur point de vue.

Il y parvint alors que brise discutait avec vyvianne, au moins a présent elle savait qu'il était la.
le fourré se trouva être un buisson d'orties volumineux,anselme sourit .

he!!bien voila le prix à payer pour être a l'abri,
et retenant sa respiration il s'enfonça dans le fourré cuisant le laissant se refermer sur son corps;

Posté par Louiggi le: Lun Déc 03, 2007 7:11 pm Sujet du message:

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A distance de la rivière.


Il avait suivit le baron sans rien dire, se concentrant déjà sur le combat à venir. Il ignorait encore quelle opportunité se présenterait à lui. Il fallait ramener le chef des bandit et la cousine vivants, tuer tous les autres. Les ordres étaient simples en même temps qu'ils étaient terribles.

Ils entendaient maintenant l'eau de la rivière s'écouler un peu plus loin et Garett leur fit signe de s'arrêter. En un bond Louiggi était déjà aux pieds de son cheval lui murmurant :

Tu vas m'attendre là, mon beau. C'est l'heure du combat.

Il décida de laisser là son arme lourde, prenant son arc en main, vérifia d'un simple regard ses deux lames sarrasines à la ceinture.

Posté par Malanguise le: Lun Déc 03, 2007 10:24 pm Sujet du message:

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~ Près de la rivière , à quelques pas du camp ~


Malanguise a compris , elle fait mine de de s'éloigner puis contourne doucement les buissons d'où semble provenir le danger .
Elle sort sa dague et se faufile entre les maigres arbres qui bordent la rivière .
Elle regarde de nouveau Brise qui s'est approché aussi du buisson mais étonnement semble marmonner tout seul . Y aurait il quelque chose qui lui ait échappé ? Elle s'approche à couvert des buissons , si proche qu'elle peut presque entendre ...seuls les derniers mots de Brise lui parviennent

Bon je dis à Vyviane que tu es là. On va voir mais reste caché.

Elle regarde à nouveau vers le buisson . frémissement imperceptible
il ya bien quelqu'un mais manifestement ne représentant pas un danger .
Il vaut mieux ne pas le ou la faire découvrir .
Malanguise recule , lentement puis se relève un peu plus loin et regarde vers le camp. Le lanceur de couteau semble regarder dans sa direction , elle grimace , pourvu qu'il n'ai rien vu .
Afin de couper court à toute suspicion de sa part , elle se relève et s'approche de lui en souriant . Tenant sa dague à la amin , elle la fait tournoyer entre ses doigts comme un jouet .

Et bien , j'ai eu peur , j'ai cru que je l'avais perdu ..

Elle lui tend manche en avant

j'ai du la laisser tomber en me penchant au bord de la rivière .Je me sentirai ....toute nue sans elle.

Sourire équivoque

toi qui es spécialiste , qu'en pense tu ?est elle suffisement équilibrée pour le jet ?

Puis elle pose nochalemment son bras sur l'épaule de don guy,lui caressant le cou du bout des doigts ....

tu m'apprends à lancer ?

Posté par Félina le: Lun Déc 03, 2007 10:26 pm Sujet du message:

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[Près de la rivière, dans les buissons]

Felina un peu exaspérée d’avoir été interrompue par la brute qui avait ramené Don_Guy au camp se fait silencieuse tandis que son compagnon écoute les ordres que lui donne Jean Jean.

Comme le géant s’éloigne il lui prend la main et elle le suit. Elle comprend que l’heure n’est plus à batifoller avec le beau saltimbanque.
Dans les fourrés, accroupie à ses côtés elle observe la petite troupe près de la rivière.
Elle reconnaît la soigneuse, la Folle à la tignasse blonde et son chevalier servant qui sont revenus au camp en même temps que Don et Jean Jean. Elle n’entend pas ce qu’ils se disent et essaie d’être la plus silencieuse possible.
Elle n’a encore confiance en personne si ce n’est en son frère Guillaume et en Don_Guy qui, s’il avait voulu la tuer en aurait eu largement l’occasion lors de leur séance d’entraînement.
Par instinct, elle a la main sur sa dague, bien qu’elle ne sache pas vraiment si elle saurait s’en servir.

Don dépose trois des siennes au sol, il semble différent, silencieux, tous ses sens en alerte. Elle le regarde sans broncher, attendant qu’il lui explique quoi faire.
Alors il se penche vers elle et lui murmure :

Quand je te le dis, tu cours prévenir Jean-Jean qui dort près du feu, d'accord ?

Elle hoche la tête en signe d’affirmation et attend son signal. Elle n’aime guère ce Jean Jean mais si Don a confiance en lui, alors elle le suivra.
Son visage est tendu, elle ne sourit plus.

Tout à coup, elle retient son souffle, la blonde s'approche d'eux.

Elle la regarde faire son petit manège autour de Don et sa main sur sa dague se crispe plus fort. Là d'un coup elle lui planterai bien dans le coeur à cette blondasse qui tourne autour de Son saltimbanque. Décidément apès le beau guerrier, il les lui faut tous.
Mais elle reste immobile, se disant qu'elle ne perd rien pour attendre.

Posté par Dom Guy le: Lun Déc 03, 2007 11:11 pm Sujet du message:

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Il avait vu Brise entrer dans le bois. Il aurait détourné son regard alors qu'il se mettait à pisser s'il n'avait pas remarqué ses lèvres bouger...

Pas d'inquiétude pour le moment. Il lui arrivait de chanter pour lui dans ces moments là, où il fallait bien passer le temps, surtout quand le nombre de bières était impressionnant...

Il continuait à être aux aguets en regardant Brise. Après mure réflexion, il n'avait pas l'air de chantonner... Un poème peut-être ?

Puis il vit Malanguise approcher, un peu gênée, très, trop gentille.

A la vitesse de l'éclair analysait la situation. Comment avait-elle pu perdre une dague ici ? Et la retrouver miraculeusement dans les fourrés ! Elle le prenait vraiment pour un benêt...

Ses yeux devenaient pétillants, son sourire coquin. Elle l'avait vu avec Brise, elle était amoureuse, cela se voyait à travers un mur d'enceinte...

Et maintenant elle lui jouait le coup du charme ! Ces deux-là cachaient quelque chose...

Il prit une mine enjouée alors qu'elle posait sa main sur son cou et qu'elle lui demandait de lui apprendre à lancer. Pour sur elle avait déjà appris...

Il lui sourit grandement pour lui faire croire qu'il n'y avait vu que du feu.

Vous apprendre à lancer ? je vais y prendre, je crois, beaucoup de plaisir...

Il s'était levé en lui parlant. Lentement, il se retourna vers Felina, toujours accroupie dans les fougères.

Felina, je sens que la soupe est prête. Tu viendrais nous amener deux assiettes à la dame et à moi s'il te plaît ? Elle est là-bas, près de Jean-Jean.

Clin d'oeil appuyé à felina que Malanguise ne pouvait pas avoir vu lorsqu'il prononçait le prénom du géant.

Déjà, il se retournait, prenait la taille de Malanguise et la caressait doucement, en faisant un grand sourire à Brise qui venait de se retourner.

Viens, je vais t'apprendre comment manier une belle arme...

Posté le: Lun Déc 03, 2007 11:52 pm Sujet du message:

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Le bougre sourit , a t il mordu à l'hameçon ? rien n'est moins sur .
Mais il accepte l'idée de lui apprendre à lancer .
Alors qu'il se relève et l'enlace d'une main plus ferme qu'elle ne l'aurait souhaité , elle l'entends et le voit s'adresser à.....Felina .
Malanguise ne dis rien mais son coeur s'accélère . Elle cherche Brise du regard ...il faut lui faire comprendre , il ne l'a sans doute pas vu , celle ci . Elle est surement en train de repérer le visiteur impromptu .

Viens, je vais t'apprendre comment manier une belle arme...

regard direct plongeant dans ses yeux

Très bien , très bien , cette technique me fait défaut , les ruelles de Paris n'étaient pas propices au lancer , trop étroites , pas de recul . Je suis plutot adepte...... du corps à corps.

Malanguise lui adresse de nouveau un sourire muet puis se tourne à son tour vers Felina , après avoir passé son bras à celui de Don-Guy et lance d'un ton suffisement fort pour que Brise entende

Tiens, tu etais là , gamine ? Tu pourrai aller plus loin pour te soulager petite ......dépéche toi de finir et fait ce que te dis le lanceur de couteau , amène nous la soupe .

Puis elle éclate de rire, se pend au bras de don Guy qu'elle attire de nouveau vers le camps pour l'éloigner de Brise et de son interlocuteur mystérieux .

Posté par Félina le: Mar 04 Déc 2007 13:23 Sujet du message:

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L’échange entre la Blonde et Don Guy ne lui plaît guère, et elle se surprend même à être jalouse ce qui n’est guère dans ses habitudes. La voir se coller à lui et lui lui répondre l’agace au plus haut point mais elle se contrôle et reste silencieuse.

Elle sourit même quand Don lui parle d’aller chercher la soupe. Elle a bien compris qu’elle devait aller prévenir Jean Jean mais se demande si la Blonde n’a pas non plus saisi le sous entendu.

Gamine …. fait ce que te dis le lanceur de couteau , amène nous la soupe .

Elle serre les poings sous le nom de gamine. Mais pour qui se prend elle celle là? Elle se mord la lèvre pour s’empêcher de lui répondre sachant que ce n'est pas le moment. Tout comme Don Guy elle doit faire semblant de coopérer.

Alors que les deux s’éloignent vers le camp, Felina s’y dirige aussi à la recherche de la brute épaisse.

Posté par Brisenuque le: Mar 04 Déc 2007 13:43 Sujet du message:

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Alors qu'il discute discrètement avec Vyviane, il voit Malanguise sortir des fourrés et se diriger vers le lanceur de couteau.
Il observe, tout en finissant d'expliquer à son amie qu'Anselme va rester caché aux environs attendant son heure, mais subitement, il arrête sa phrase en plein milieu, ses yeux s'agrandissent de surprise.

Malanguise vient pres à l'homme, bien trop prés à son goût, sa main se porte vers Don guy.
Il prend sur lui pour ne pas se lever et aller voir de quoi il en retourne.

Elle a ses raisons petite voix que lui murmure les mots de la sagesse.
Mouaiiiiiiiiiiiiiiiiiii il a prononcé le mot sans s'en rendre compte provoquant un regard interrogateur de Vyviane.
Elle t'aime fait lui confiance. petite voix qui continue .

L'échange entre les deux se poursuit mais il est trop loin pour entendre.Puis soudain la voix de Malanguise plus forte.

Tiens, tu etais là , gamine ? Tu pourrai aller plus loin pour te soulager petite ......dépéche toi de finir et fait ce que te dis le lanceur de couteau , amène nous la soupe .

Il comprend alors que la jeune femme est également là dissimulé, que Malanguise cherche à l'en prévenir.
Ces deux là donc les surveillaient, sûrement envoyé par Guillaume ou même Eudes, quoi que non ce dernier serait venu lui même .

Bref la confiance est loin de régner, ils vont devoir redoubler de prudence. Anselme a intérêt pour l'instant à rester bien caché et Vyviane à ne rien tenter.
Il le lui murmure d'ailleurs.

Ma belle, ne tente rien surtout , nous sommes étroitement surveillés, tu ne ferait pas dix pas avant que l'alerte ne soit donnée.

Posté par Garett le: Mar 04 Déc 2007 14:13 Sujet du message:

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Aux abords de la rivière.

Vous ne bougez pas de là vous autres, je vais voir de quoi il en retourne.
Préparez un camp léger, pas de feu, reposez vous en attendant, mais je veux un homme de garde en permanence.

Les ordres donnés, il s'approche de la rivière, laissant celle ci entre lui et ceux qu'il vient épier.
Il cherche quelques minutes un poste d'observation , finis par trouver son bonheur. A plat ventre dans les herbes hautes il observe un moment.

A proximité un homme de grande taille, presque aussi grand que celui qu'il a affronté au château en compagnie d'une jolie blondinette.
Sourire un peu plus loin celui qui s'est enfuis du château avec un souvenir peu honorable laissé par l'archer, en compagnie lui même d'une femme.

Un peu plus loin encore un garde, mais trop loin pour agir.
Plus loin encore le reste du campement mais bien trop loin pour qu'il puisse discerner quoi que ce soit.
Une moue dubitative, étrange qu'ils aient ainsi diviser leurs forces. Mais cela l'arrange bien, ils sont du coup à deux contre un, l'affaire ne devrait pas être trop difficile.

Dommage que le Baron ne veuille pas faire de quartier cette fois, la blonde près de la rivière ...........peut être pourra t'il faire une exception après tout.

Il observe encore quelques instants avant de retourner vers le reste de la troupe.

Rapide description des lieux .

Quatre adversaires cela devrait ne pas poser de problémes ,nous franchirons la riviére un peu plus haut pour attaquer, on reste discret le plus possible.
On attaquera à la nuit tombée, soyez pret

Posté par Vyvianne le: Mar 04 Déc 2007 15:41 Sujet du message:

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Mouaiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Vyvianne regarde Brise, fronçant les sourcils, puis suit son regard...

Malanguise est là et pas seule, avec l'homme qui est arrivé avec la brute épaisse... Ils discutent ensemble mais apparemment, ils sont étroitement proches...

Vyvianne ne dit rien dans un 1er temps, mais voyant son ami inquiet ou... jaloux... connaissant la nature des femmes, étant elle-même une femme, elle lui pose sa main sur son bras pour le rassurer...

Brise, Maly doit avoir ses raisons...

En effet, lorsqu'elle entends sa voix et ses paroles, elle fait cela sans aucun doute pour l'amadouer, il a du remarquer leur manège à tous les 3 et vyvianne s'en veut alors d'avoir dit à Brise et Malanguise l'existence de cette fleur...

Par sa faute à elle, d'autres personnes les espionnent...

quand elle entends la phrase de Brise sur le fait de ne rien tenter, elle ne peut qu'approuver lui montrant sa cheville...

Même si elle voulait s'enfuir, elle ne le pourrait pas, elle sait très bien qu'elle ne peut poser le pied par terre si elle veut que la cheville se remette d'aplomb au risque de boiter à tout jamais...

Vyvianne ne peut rien faire, se maudit elle-même, sans elle, Malanguise n'aurait pas eu recours à ce subterfuge et serait auprès de Brise qui la protégerait...

La seule chose qu'elle peut faire, c'est serrer sa main contre la dague et attendre...

Attendre quoi ?

La mort ? la délivrance ?

au camps, pour l'instant, tout est calme... et si c'était le calme avant la tempête...

Elle a peur pour Anselme, à cause d'elle, Emma, la fille d'Anselme risque d'être tout à fait orpheline si son père venait à mourir... pour Malanguise...

Quant à elle, elle sait qu'à la moindre bagarre, elle aurait peu de chance de s'en sortir... à moins qu'il y ait un miracle, sait-on jamais ?

Histoire de détendre l'atmosphère, elle se tourne vers Brise esquissant un triste sourire...

je peux pas poser le pied par terre... où veux-tu que j'aille ?

Le regard de vyvianne se perd dans le vague, cherchant un espoir en vain de fuite... se sentant impuissante... elle soupire....

Posté par Louiggi le: Mar 04 Déc 2007 19:21 Sujet du message:

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Louiggi est là et il attend tranquillement que le second du Baron revienne de son exploration. Il est calme, il sent le combat qui approche, les chevaux sont un peu plus loin pour ne pas signaler leur présence.

La jeune fille semble rêvasser aussi, les quatre autres mercenaires sont calmes aussi. Ils ont l'habitude des combats et ils ne sont pas là pour se faire tuer eux non plus.

Garett revient, l'attaque se fera à la nuit tombée. Louiggi regarde le soleil, sa course est déjà basse, ils n'auront pas longtemps à attendre.

Posté par Adelinda le: Mar 04 Déc 2007 20:14 Sujet du message:

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Adye avait suivi les troupes, se retrouvant ainsi non loin d'une rivière.
Elle espérait fortement qu'elle retrouve le brigand rapidement, ne voulant pas plus que ça s'éterniser en ce campement. Bien que... elle devra rester jusqu'à ce qu'elle puisse parler avec le géant.

Elle avait laissé Nuit, sa jument à la robe noire, avec les autres chevaux, et avancé silencieusement jusqu'à non loin de la rivière, mais à distance raisonnable de ceux qu'ils chassaient, afin de ne pas être vus.
L'homme de la cuisine était dans son équipe, ainsi que Garett.
Cette fois elle va devoir coopérer avec lui, et éviter de lui mettre sa dague entre les deux yeux... pour un petit moment en tout cas.

Celui-ci s'en va justement, histoire de voir quelle est la situation. Adye s'assoit sur le sol, se tenant sur ses mains posées derrière elle. A la voir, on ne dirait pas qu'elle va se battre bientôt.

L'homme de main du baron revient assez rapidement, et leurs expose la situation. La jeune fille suit le regard de Louiggi. En effet, ils n'auront pas longtemps à attendre. Et elle se sent prête.

Posté par Dom Guy le: Mar 04 Déc 2007 22:44 Sujet du message:

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Elle l'entraînait vers le camp. Il l'avait entendu hausser le ton pour avertir Brise de la présence de Felina. Elle avait joué le même jeu que lui en haussant la voix de la sorte. Elle avait surement compris que Felina allait prévenir un autre mercenaire...

Ceux là jouaient à quelque jeu dangereux sans doute, même s'il ne savait pas quoi et que finalement, il ne faisait que répondre à la demande de Jean-Jean.

Felina les avait dépassés et courait d'ailleurs vers Jean-Jean qui s'était levé en un quart de seconde.

Ils ne devaient pas se rapprocher pour ne pas qu'elle entende. Il faisait exprès de traînasser, de regarder autour de lui, de lui faire croire à sa joie d'être charmée par, il est vrai, une très jolie femme.

Il s'arrêta et posa doucement ses mains sur ses hanches. Derrière elle, Brise les avait regardé puis était revenu vers la guérisseuse blessée.

Mais enfin mignonne, pourquoi se rapprocher du feu... Auriez-vous peur que je ne vous donne pas assez chaud ?

Déjà, il plaçait son bras à nouveau autour de sa taille, la forçait à faire demi tour pour rejoindre le bois.

Pour lancer, il faut des arbres résistants que l'on abîmera pas. Le bois en face en regorge. Pour le reste, il faut des branches et des feuilles, pour que ton transi ne nous voit pas...

Provocation gratuite qui devait la mettre hors d'elle. Elle voulait apprendre à lancer, le professeur c'était lui, et c'est le professeur qui commande, en tout cas cette fois-ci...

Posté par Malanguise le: Mer 05 Déc 2007 12:33 Sujet du message:

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Le jeu est dangereux , le lanceur de couteau semble un peu trop empressé à se coller contre elle . Elle jette un oeil en direction Brise qui a disparu dans la tente aux cotés de Vyvianne . Elle commence à douter du bien fondé de son idée ...Mais il faut éloigner la donzelle du buisson , si Brise s'en est éloigné c'est que tout va bien sans doute , elle ose le croire . Elle a probablement réussi. D'ailleurs la jeune femme s'est levée et retourne en direction du camp à son tour .
Alors qu'ils s'avancent plus près du camp et des tentes , Don-guy lui lance

Mais enfin mignonne, pourquoi se rapprocher du feu... Auriez-vous peur que je ne vous donne pas assez chaud ?

Alors qu'elle était à son bras , elle se fige, ne bouge plus, serre les poings ....les dents , son visage se crispe .
Rictus de colère
ses mains ...là sur ses hanches ....Si il y a une chose qu'il ne fallait pas faire c'est bien celle ci , d'autre s'en souviennent et en garde les stigmates gravés sur la peau .
La rage l'envahit ...mais Don guy ne semble pas s'en apercevoir et nonchalement , la prend de nouveau par la taille et lui propose d'aller à l'écart .

Alors doucement , elle pose sa propre main sur la dague qu'elle avait remise à sa ceinture et s'en saisit .
Toujours lentement , doucement elle pivote sur elle même et se positionne face à Don- Guy et plonge ses yeux devenus bleus acier dans les siens , et sans le quitter des yeux vient poser délicatement la pointe de la dague sous le menton du charmeur puis l' approche de ses lèvres .

Poulet , tes mains ...tu les dégages bien vite de là ... sinon tu n'aura plus de langue pour compter fleurette aux jouvencelles et autres ribaudes dont je ne suis pas ......
dépêche toi ...je t'ai demandé de m'apprendre à LANCER les dagues , mais je peux t'assurer que je sais m'en servir quand il s'agit de trancher dans le lard à la main....

Son souffle se mêle à celui de Don guy tellement son visage est proche du sien

.....et mon transi , comme tu l'appelle me tiens suffisement chaud au corps pour que je n'ai pas besoin de tes services .....
remballe bien vite tes menottes avant qu'il ne te les brise menu , menu, ...menu....

Sans baisser les yeux , elle lui lance un sourire qui en dit suffisememnt long sur sa détermination....mais l'homme est dangereux sans nul doute , et à moins d'une intervention exterieur , la tranquille leçon risque bien de dégénérer alors que le combat est si proche , cela ne fait certainement pas leur affaire ....va t il s'en rendre compte ?

Posté le: Mer 05 Déc 2007 18:53 Sujet du message:

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Ho tiens, encore une dague sur son cou...

Ses intuitions étaient bonnes, ceux là avaient quelque chose à cacher... En son fort intérieur, il commençait à se demander s'ils n'étaient pas des espions ces trois là... Il se demandait même si les autres étaient de réels mercenaires tellement ils mettaient de temps à arriver...

La pointe de sa dague dessinait plus encore son menton, qui ne saignait pas encore...

Une belle dague que vous avez là ! dit-il en souriant, même s'il ne la voyait pas...

Quel mauvais choix elle avait fait. Rien de plus facile que de s'extirper d'une dague sur le menton. Sa tête est rapide, ses bras sont rapides. Il lui expliquerait sans doute un jour qu'une dague sur les couilles laisse beaucoup moins de marge de manœuvre...

Il recula rapidement la tête pendant que son bras droit venait empoigner son bras armé. Il l'arrêtait à quelques centimètres de son corps qu'elle voulait transpercer, se mettait de profil pour éviter le coup de genou dans les parties sensibles et sortait une dague de sa ceinture de sa main libre.

Sa main droite commençait doucement à lui broyer le poignet pour qu'elle laisse tomber sa lame. Son visage se rapprochait du sien à nouveau.

On se calme mignonne. Je ne te veux aucun mal. Tu préviens ton transi et je lui fends le crane... Lache ton arme par terre tout de suite.

On m'a demandé de vous surveiller et je vous trouve louche. Tu vas t'expliquer avec le géant alors on attend sagement qu'il arrive compris ?

La pointe de sa dague s'insinuait doucement entre ses jambes et il apposa doucement la lame sur son intimité.

Ne sens-tu pas comme de mauvaises vibrations dans l'air ?

Dis moi, tu aimerais pouvoir continuer à batifoler avec ton transi et avoir des enfants un jour ?

Il appuyait un peu plus fort la lame sur son corps.

Lorsqu'on veut tricher, il faut s'assurer que la personne en face de soi ne connaisse pas bien les règles...

La haine était revenue hanter son regard. Lui n'avait rien à perdre, elle était obnubilée par l'amour, cela n'aidait pas à bien combattre...