Dans une forêt

Posté par Félina le: Mer Déc 19, 2007 2:42 pm Sujet du message:

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Felina est vite désarmée par son adversaire. Le combat est trop inégal et l'homme bien trop fort et trop habile pour elle.
Elle le savait mais que pouvait elle faire d'autre. Elle n'était peut être pas une guerrière mais elle avait toujours été fière et jamais elle ne se laissait aller à l'abandon. Elle préférerait mourir que de s'avouer vaincue, de surcroît par un homme.
Pourtant, cette fois ci le coup de fléau eu raison de ses dernières forces.
Vive douleur dans le crâne, vision qui se trouble. Elle regarde l'homme qui lui a porté le coup. Il sourit ... elle en frissonne de rage, lui lance un regard plein de haine, seule attaque qu'elle peut encore envoyer.

Un murmure inutile et désespéré avant de fermer les yeux, elle appelle son frère :

Guillaume ...

Et puis le noir total. La gamine s'effondre lourdement au sol, inconsciente, du sang s'écoulant de son crâne

Posté par Franjen le: Mer Déc 19, 2007 3:09 pm Sujet du message:

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La donzelle tombe par terre. Tiens, j'entends la voix d'JeanJean qui s'rapproche,c'est donc qu'y vit encore ! Un bonheur ineffable caresse mon âme.

Kanken ! Touche pas aux p'tites j'y ai toujours pas eu droit non plus !"

Ah ben pour c'qui est d'pas toucher, c'est un peu tard, là. Et la rouquine qui continue à s'battre.

"T'exagères, JeanJean, ca fait trois fois que j't'e propose ! Là maint'nant y'a plus qu'deux filles, et on est déjà deux. T'as changé d'camp, au moins ?"

Je pique mon épée dans le flanc de la rouquine.

"C'est fini, poulette, plus un geste. Le Baron paye aussi pour les donzelles mortes."

Posté lpar enored e: Mer Déc 19, 2007 4:11 pm Sujet du message:

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Le coup qu’Enored avait donné au germain l’avait rapprochée de son épée. Alors qu’elle voulait se baisser pour la ramasser elle sentit la pointe d’une épée dans ses côtes. D’un geste elle aurait pu récupérer son arme si elle n’avait pas été blessée. La voix de Jean-Jean résonne non loin, enfin des secours.

"C'est fini, poulette, plus un geste. Le Baron paye aussi pour les donzelles mortes."

Que faire ? Résister encore ? Enored soupire et se redresse. S’avouer vaincue elle n’en avait aucune envie, mais un duel de plus et s’en était fini de ses dernières forces. Et Jean-Jean n’était pas loin. Elle plaçait ses derniers espoirs dans ce géant. Non loin d’elle la jeune femme dont elle ignorait le nom gisait sans connaissance. Elle espérait que ce n’était que cela. Et Cassandre où était-elle ?

« j’suis pas une poulette ! » Elle aurait eut envie de se retourner et de le gifler mais la pointe de l’arme s'enfonçait un peu plus sonnant comme un avertissement. Enored finit par lacher son couteau. Elle aurait sa revanche un jour.

Posté par Jean-jean le: Mer Déc 19, 2007 6:59 pm Sujet du message:

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Jean-jean courait, le Guillaume sur son dos qui faisait un poids certain, sa hache dans l'autre main, et sa blessure dans le dos. Malgré ça il se précipitait, sans réfléchir face aux deux autres soldats du Baron qui cherchaient les deux jeunes filles.

Il déboula sur la scène, sans trop comprendre. Son Kanken et un autre sur la pauvre Enored, Félina au sol. Il fallait faire vite, et tant pis si Guillaume gueulait plus tard.

Jean-jean s'empara de l'épée comtale comme il lâchait lourdement guillaume de sa hauteur. Prenant la lame par le pommeau, il la tint comme un javelot et d'une poussée puissante l'envoya contre le soldat germain. Il ne pouvait pas tuer ainsi son Kanken. L'autre s'effondra en arrière, l'épée ficher dans le front, traversant le crâne.

Assurant sa prise sur sa hache, Jean-jean fixa son ami :

"Kanken laisse cet' fille et va r'joindre l'Baron, i'vous appelle."

Regard circulaire,

"Et où est la nonne du chef ?"

Posté par Enored le: Mer Déc 19, 2007 10:24 pm Sujet du message:

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"Kanken laisse cet' fille et va r'joindre l'Baron, i'vous appelle."

Enored espérait que cette phrase suffirait mais elle en doutait. La brute qui tentait de lui percer le flanc écouterait-elle Jean-Jean ?

"Et où est la nonne du chef ?"

Cassandre est partie en courrant dans la forêt pour nous protéger. C’est la seule de nous trois qui n’était pas blessée. On n’a pas pu la retenir.

Enored se sentait de plus en plus faible. Un nouveau voile noir passait devant ses yeux. D’un geste hardi, elle repoussa le plat de l’épée et se retourna pour faire face aux deux hommes. Elle se sentait fatiguée et lasse. Elle se baissa, ramassa son épée pour la ranger dans son fourreau. Face au geste de la grande brute en cotte de maille elle ne put s’empêcher de lui lancer un sourire narquois. Elle se sentait protégée par Jean-Jean comme avant, comme quand elle combattait aux côtés de ses frères.

Je ne suis plus en état de me battre mais je tiens à cette épée elle appartenait à ma mère.

Enored fixa les deux hommes, l’un portait son chef blessé l’autre était rappelé par le sien. Elle attendait la suite. S’il le fallait vraiment, elle ressortirait son épée de son fourreau mais elle aspirait à un peu de repos.

Posté par Cassandre le: Mer Déc 19, 2007 11:06 pm Sujet du message:

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Cassandre avait la chair de poule. La présence du soldat la terrifiait, plus que Guillaume lorsqu'il la poursuivait de ses menaces et de ses violences. Il ne cessait de la toucher, légèrement, subrepticement, seulement pour entretenir cette terreur qui s'insinuait en elle.

Et puis d'un coup alors qu'elle croyait entendre la grosse voix de Jean-jean au loin, et que l'espoir renaissait, le serpent lui parla des filles de son cousin. Elle ne savait rien, et ne pourrait donc rien avouer, mais parviendrait-elle à le convaincre ?

"Je ne sais rien au sujet des petites. Je suis aussi, enfin j'étais ... grâce à vous, leur prisonnière, et Guillaume ne me faisait guère de confidence."

Malgré l'angoisse qui lui nouait la gorge, Cassandre poursuivit :

"Je sais seulement qu'elles sont patries avec Gipsi dès leur arrivée et qu'Eudes va les voir chaque soir."

Goutte de sueur qui descend le long de son dos, suivant le chemin de sa colonne vertébrale, pour mourir au creux de ses reins. La croit-il ?

Posté par Guillaume le: Jeu Déc 20, 2007 1:21 am Sujet du message:

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Ce fut son estomac qui le rappela à la vie. Non qu'il avait faim. Le peu qu'il avait ingurgité avait manqué de ressortir.
Se faire véhiculer tel un sac de pommes de terre sur un Jeajean devait faire rendre quelque chose. L'âme ou le déjeuner.

La position arrêtée ne fut qu'un court répit. Il chut, lâché avec autant de délicatesse que celle dont on userait pour ledit sac de patates.
Le choc fut rude, mais le retour à la terre ferme était agréable.
Guillaume estima à 4 le nombre de côtes cassées ou fêlées, et eut besoin de quelque temps pour reprendre son souffle.

- Et où est la nonne du chef ?

C'était Jeanjean.
Il cessa de songer à son épée, fichée dans le front du sbire du baron.

- Cassandre est partie en courrant dans la forêt pour nous protéger. C’est la seule de nous trois qui n’était pas blessée. On n’a pas pu la retenir.

Le brigand se releva à grand peine. Quand il avait dit à la nonne qu'il la protègerait, il se doutait bien que ce pouvait être une activité à plein temps.
Encore claudiquant, il s'en alla récupérer Saignemorte.
IL n'eut aucun regard pour le soldat trépané après avoir essuyé l'extrémité de l'épée sur les braies du défunt.
Déjà, il prenait la direction indiquée par la rousse guerrière.

Posté par le serpent le: Jeu Déc 20, 2007 11:31 am Sujet du message:

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Eudes c'est le petit sournois?

Il peste, dommage la mignonne ne sait pas, mais elle lui a déjà donné un renseignement ca vaudrait bien un ptit quelque chose.
Elle a peur oui oui oui, il est content, il le sent dans sa voix , même si elle essaie de le dissimuler.

Sourcils qui se froncent , il entend à quelques distances, la voix forte du colosse, ils vont sûrement la chercher , mais il va falloir d'abord qu'ils s'occupent du teuton et de Franken.
Mais il ne lui faut pas traîner, s'il ne veut pas être rejoint.

La lame vient se nicher dans le creux des reins, sans prévenir, juste pour la faire frémir de peur.

Allez on se dépêche , tu racontera tout cela au Baron, je suis sur qu'il sera content de te retrouver.

Sans attendre sa réponse, il la pousse en avant ,accélérant le pas pour rejoindre l'autre coté du campement et le Baron.

Posté par Frankèn le: Jeu Déc 20, 2007 12:17 pm Sujet du message:

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Pas une poulette ? Tu commences à me plaire, toi, la rousse.


Vl'a JeanJean !

Ah ben tiens il tue Otto. Pas grave c'était qu'un étranger. Pis maintenant on est deux pour deux filles, il sait arranger les choses, JeanJean. Il sait penser, hein, mon copain.


"Kanken laisse cet' fille et va r'joindre l'Baron, i'vous appelle."


"Ah bon ? Ben d'accord, mais j'prends une fille et j'te laisse l'autre. J'peux choisir, j'étais l'premier ? J'préfère la rousse, l'est plus bien en bon état, mais j'saurai lui r'donner goût à la vie !"


Hé, j'vais tout d'même pas lui laisser les deux, hein , pas question. J'l'aime bien, mais les bons comptes font les bons amis

Posté par Cassandre le: Jeu Déc 20, 2007 3:53 pm Sujet du message:

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La lame dans le creux des reins pour la faire avancer est très efficace. Elle voudrait avoir le courage de se retourner de tenter sa chance en face à face contre cet homme, mais elle ne l'a plus. Maintenant elle veut vivre et elle n'est plus prête à commettre n'importe quelle folie, comme il y a encore quelques heures.

Et puis peut-être sera-t-elle utile au château pour les survivants de la troupe à Guillaume. Tout n'a-t-il pas commencé parce que son cousin s'est fait berner par Judith. Elle pourrait peut-être être aussi habile, mais alors il faudrait qu'elle ...

Malgré le froid et la peur, elle avance. Cassandre comprend, aux éclairages différents du feu, qu'il contourne le campement. Dans quelques instants elle aura retrouvé son cousin, et là, elle devra jouer la comédie.

En elle, elle se rappelait :

"Tu as été enlevée par Guillaume. Tu es leur prisonnière. L'homme derrière toi est ton sauveur et tu es heureuse de retrouver ton cousin."

Encore quelques pas et Rastignac serait devant elle. Elle croit discerner son ombre au loin.

Posté par Jean-jean le: Jeu Déc 20, 2007 11:01 pm Sujet du message:

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Jean-jean était perplexe. Kanken lui faisait une proposition honnête et il ne voyait guère comment la refuser. Après tout, ils étaient deux, y'avait deux filles et c'était la loi du plus fort.

"J'prends la rouquine, l'est gentille avec moi. Toi tu prends l'autre, au moins el's'débattra pas."

Gros rire de Jean-jean qui se disait qu'avec Franken ils trouveraient toujours un arrangement. Pourquoi s'entretuer ? Là, ils étaient tous les quatre gagnants : un peu d'amour en échange de la mort.

"Et après tu m'rends la fille ? La brune c'est la soeur du chef."

La proposition était honnête, Jean-jean espérait bien que chacun allait y mettre un peu du sien. Il en avait marre là de tuer pour un rien. Il ne demandait qu'un peu de coopération de la part de chacun.

Posté par le serpent le: Ven Déc 21, 2007 3:06 pm Sujet du message:

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A l'approche du campement principal.

Elle est docile, dommage, il aurait aimé qu'elle résiste un peu, juste pour qu'il puisse s'amuser avec elle....il connaît bien la peur, c'est une vieille amie, il sait comment la distiller oui oui oui.

Mais elle avance d'un pas aussi rapide que possible, la dague dans son dos est certes une puissante motivation, mais peut être est elle heureuse de retrouver son cousin aussi.
Difficile à dire ,il ne voit pas ses yeux, sinon il saurait, il a toujours su lire dans les yeux les sentiments.
De toute façon elle vaut cinq cent écus c'est l'essentiel, mais cette gorge blanche hummmmm............

Ils ont presque terminé le tour du campement il s'approche du feu , le baron et quelques hommes se sont regroupés et commencent à avancer vers eux, sans les avoir vu encore car ils viennent de la nuit.

Baron , baron, votre cousine, oui oui oui ,le serpent l'a trouvée, vivante comme vous le vouliez.

Il la pousse une dernière fois vers le Baron qui s'est approché à grands pas.

Posté par Cassandre le: Ven Déc 21, 2007 11:26 pm Sujet du message:

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Le guerrier la poussa encore en avant et elle vit la forme qu'elle avait repérée s'approcher d'eux aux appels du serpent. Dans quelques secondes, son cousin serait près d'eux alors qu'elle pénétrait à nouveau dans le campement.

Posté par Jean jean le: Mer Déc 26, 2007 4:16 pm Sujet du message:

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Kanken ne semblait pas réagir, la proposition devait être trop compliquée et mobiliser tout son esprit. Jean-jean resta un instant subjugué pas tant d'effort de concentration avant de réaliser qu'il pouvait être malin et s'en servir.

Il tira sur le bras d'Enored, l'emmenant contre lui, avant de se pencher sur Félina toujours sur le sol, qu'il chargea sur son épaule. Un simple coup d'oeil à la rouquine et ils se mirent à courir à travers les bois.

"Guigui j'te laisse mon Kanken. Suis sûr qu'tu pourrais t'arranger avec lui, l'est trop malin pour moi. J'aurai pas réfléchi moi à la proposition qu'j'lui ai fait."

Jean-jean riait comme il courait à travers le bois, soutenant Enored d'un côté, Félina sur l'autre épaule.

Posté par Enored le: Mer Déc 26, 2007 8:28 pm Sujet du message:

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Enored était furieuse, Jean-Jean proposait un marché à l'autre brute. Elle avait l'impression de n'être qu'une marchandise. Mais le discours de Jean-Jean laissait le Kanken sans voix. Le temps qu'il réfléchisse Enored se rapporcha de Jean-Jean. C'est à ce moment là qu'il décida de la tirer par le bras comme une brute. Elle aurait pu hurler, mais elle comprit ce qu'il cherchait lorsqu'il lui jetta un coup d'oeil après avoir prit la jeune femme évanouie sur son épaule.
Elle puisa dans ses dernières forces et se mit à courir. Jean la soutenait tant bien que mal.

"Guigui j'te laisse mon Kanken. Suis sûr qu'tu pourrais t'arranger avec lui, l'est trop malin pour moi. J'aurai pas réfléchi moi à la proposition qu'j'lui ai fait."

Le rire du géant la rassura, mais elle sentait ses forces l'abandonner.

Jean-Jean .... Je ne vais pas pouvoir courrir bien longtemps ...

Posté par Guillaume le: Jeu Déc 27, 2007 1:37 am Sujet du message:

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Il avait arrêté net son effort. S'était appuyé contre une branche épaisse, dont la fourche offrait un large champ de vision.
Trop tard...
Cassandre était à nouveau à la merci du baron. Guillaume ne pouvait discerner les paroles prononcées.
Mais il était trop loin, seul, fatigué.
Etrange journée que celle qui l'avait vu embrasser puis ne pas prendre une nonne, lui crier " je t'aime " sous le feu des flèches, connaître ce qui s'apparentait à une déroute. Quelques morts dans leurs rangs, Eudes et Cassandre prisonniers, tous les autres plus ou moins blessés, sans compter qu'il ne savait rien de Brise et Malanguise, du jongleur, de la toubib. Etrange journée.
Le chef des mercenaires décida d'aller rejooindre Jeanjean. On allait patrouiller dans les environs, il avait une blessure à soigner. Une soeur à retrouver. Une aimée à récupérer.
Jeanjean.
Guillaume revenait sur ses pas quand il l'entendit.

- Guigui j'te laisse mon Kanken. Suis sûr qu'tu pourrais t'arranger avec lui, l'est trop malin pour moi. J'aurai pas réfléchi moi à la proposition qu'j'lui ai fait.

Trop malin pour Jeanjean ne signifiait pas forcément un haut niveau d'intelligence. Mais depuis quand son ami faisait-il des propositions à ses adversaires en plein champ de bataile.
Etrange journée, vraiment.
Kranken. C'était une sorte de Jeanjean bis. Il avait eu l'ai plongé dans une profonde réflexion, hésitant entre poursuivre Jeanjean ou venir l'affronter lui.
Il sortit Saignemorte et l'éleva bien haut, orientant le choix de l'autre.

- Si tu veux de la rhétorique, viens l'ami. J'ai un argument sonnant et métallique.

Jean-jean tourna son regard vers Enored.

"Encore un p'tit effort la rouquine. R'garde on est presque sorti d'cette forêt de malheur. Sers les dents, respire un grand coup et encore un effort. Vaut mieux s'arrêter dans un espace découvert pour voir l'en'mi arriver si Guigui n'arrive pas à les ret'nir."



[suite "Un campement au pied de la dune du Pilat"]

Posté par franken le: Jeu Déc 27, 2007 4:12 pm Sujet du message:

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Ah ben j'ai rien compris. JeanJean ym'fait des propositions, j'comprends rien.

J'ferme les yeux un instant pour réfléchir - j'crois qu'jai compris. Il veut la rouquine. J'rouvre les yeux : ah ben il est parti. Je l'vois au fond là bas, y doit e^tre en train d'courir après la rousse.

Je m'mets à courir pour l'aider à la rattraper (et pis, faudrait pas qu'il les garde toutes les deux, hein).

Youhou, Jean Jean ! J'arrive !

[suite au campement alors]

Posté par Guillaume le: Sam 29 Déc 2007 00:59 Sujet du message:

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Guillaume en resta le souffle coupé.
il voulait croiser le fer avec le colosse, et celui partait en criant "Youhou, Jean Jean ! J'arrive !"
Il faillit le héler pour tenter de le ramener à la raison, puis haussa finalement les épaules.

L'attaque du baron leur avait fait mal, mais finalement ne lui avait pas apporté grand chose à lui. Les fillettes étaient toujours...
Les fillettes...
Gypsis allait les tuer d'ici peu. Lui ne serait jamais là bas à temps, et le Furet était prisonnier ou mort.
Il sourit. Lui avait perdu 25 000 écus de rançon, sans doute, et le baron quatre filles.
Chacun avait remporté sa bataille depuis qu'ils étaient à proximité de la Teste. Il fallait une belle alors. Guillaume décida de suivre, mais sans se hâter cette fois, la direction prise par Jeannjean d'abord, puis celui qui se nommait Kranken. Il rengaina son glaive, vérifia ses autres lames, récupéra un bouclier sur un cadavre.

Posté par Don Guy le: Sam 29 Déc 2007 14:33 Sujet du message:

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Il avait couru comme un dératé pour fuir devant le déséquilibre. La guérisseuse se ferait surement violer, l'homme aux fioles surement égorgé, le baron non blessé...

Au loin, il aperçut du mouvement, Jean-Jean qui courait avec Felina et la folle qui parlait bizarrement sur ses épaules.

Derrière lui, un colosse qui semblait aimer les hommes, sans doute un ami du furet et de Jean-Jean. Il n'aurait pas imaginé cela de Jean-Jean pourtant... Les mercenaires ont décidément des mœurs bien étranges...

Il ralentit sa course, examina les alentours. Derrière eux, Guillaume, seul... Au moins peu ont été tué...

Lentement et toujours en alerte, deux dagues en main, il s'approchait de lui, sifflant une fois doucement en approchant pour ne pas l'inquiéter.

A sa hauteur :

La nonne est avec le baron, près de la rivière. Son intendant est là bas aussi avec deux hommes de main, ils ont trouvé la guérisseuse, je n'ai rien pu faire... Il faut fuir vite... et j'ai mal au cul...

Posté par Guillaume le: Sam 29 Déc 2007 15:46 Sujet du message:

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Un sifflement....
Ami, ennemi?
Pas ennemi sinon il aurait déjà une flèche ou une dague en tarvers de la gorge, un adversaire sur le dos.

Le jongleur lanceur de dague. Celui qui ne laissait pas insensible sa soeur...

- Il faut fuir vite... et j'ai mal au cul...

Guillaume ne put s'empêcher de rire, 'autant qu'il revoyait l'arrivée du lanceur, et sa flèche dans le postérieur.

- Quelques femmes m'ont déjà fait la même remarque après avoir subi les assiduités de Jeanjean, et je te souhaite moins de temps de rétablissement pour t'asseoir à nouveau.

Nouveau rire franc, suivi d'un long soupir.

Quant à fuir... Fuir quoi? Je sais pour la nonne, je l'ai vue avec le baron, son cousin. Il y a encore des armes et des victuailles ici. Laissons nos agresseurs décamper, et nous ferons le compte de ce qu'il nous reste. Mais crois moi, Rase tignasse est le grand perdant de cette échauffourrée, même s'il ne le sait pas encore. J'aimerais bien savoir ce qu'il reste de nos chevaux. Oups, pardon... chevaucher n'est peut-être pas dans tes facultés immédiates. Allons voir si nous pouvons récupérer des montures pour tirer le charriot. Avec ce que contenait la tente, enfin ce qui n'a pas brûlé, nous ne serons pas si démunis que cela.

A sa grande surprise, le chef mercenaire constatait quela déroute du jour ne l'affectait pas tant que cela. Il n'avait plus qu'un idée en tête: récupérer Cassandre, la tenir dans ses bras, regoûter à ses lèvres...
pour lui-même

- Tu vieillis Guillaume. Tu as perdu 25 000 écus et quelques hommes, et tu ne songes qu'à une pucelle.

Le constat, pour amer qu'il fût, ne lui fit pas perdre le sourire qui venait de s'esquisser sur ses lèvres.

Posté par Don Guy le: Lun 31 Déc 2007 00:41 Sujet du message:

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Bien évidemment qu'il allait encore subir railleries de ceux qui subsistaient...

Certains pensent à leur cul, d'autres...

Un léger sourire puis l'inquiétude qui s'empare de lui. Selon lui, le baron et sa clique allaient quitter le camp. Il avait intérêt à dire vrai... De toute façon Don_Guy n'avait plus de fesses en jeu...

Il espérait que Felina ne soit pas morte et qu'elle n'eut pas perdu dans la bataille sa joie de recoudre des postérieurs...

Soit, il se mit dos à Guillaume, scrutant l'horizon à 180°, dagues en main, en attendant que ça se calme et qu'ils puissent se mettre au travail pour récupérer ce qui était récupérable...

Posté par Louiggi le: Jeu 17 Jan 2008 15:15 Sujet du message:

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Le flambeau à la mains, une épée dans l'autre, l'arc sur les épaules, Louiggi décida de suivre les traces plus petites. Elles allaient toutes dans la forêt.

Il ne fallait pas être un bon pisteur pour les voir poursuivit par des pas plus lourds, ceux d'hommes d'un poids certains.

Il arriva à l'endroit où avait dû avoir lieu une bataille. De nombreux piétinements, puis la plupart des traces qui partaient dans le même sens.

Lesquelles suivre ?

D'autant que trop s'éloigner du campement ne lui plaisait guère. Les mercenaires pourraient revenir, ou peut être étaient ils affaiblis au bout de ces traces.