Dans une forêt

Posté par Cassandre le: Mer 12 Déc 2007 00:36
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Cassandre tentait d'aider Enored à avancer plus vite vers la forêt qui lui avait paru si tentante, il y a de cela 10 minutes, 1 heure, une semaine, une éternité.

Elle pensait qu'elles allaient parvenir à s'extirper des combats sans être repérée, lorsqu'elle entend Félina, derrière elle. Cassandre se retourne, la jeune femme venait de recevoir une flèche dans le mollet.

Maintenant c'est Enored qui l'attire dans la forêt, Félina derrière elles. Les trois femmes sont parvenues à se cacher dans un buisson, contre un arbre. Cassandre regarde ses deux compagnes. Il faudrait leur faire rapidement des soins, elles perdent toutes les deux du sang et...

La nonne regarde avec horreur autour d'elle tout ce sang sang. Leur cachette est indiquée et ses deux compagnes sont blessées. Cassandre ne ferme les yeux qu'une seconde avant de les rouvrir, sa décision est prise.

Elle n'est pas blessée et elle risque moins que les deux autres, Rastignac est son cousin, le même sang noble coule dans leur veine. Elle s'empare de l'épée d'Enored, s'entaille le bras, seulement pour faire couler le précieux liquide et se relève.

"Ne bougez pas. Guillaume viendra. Je ne risque rien, le Baron est mon cousin."

Elle aimerait en être sure, mais sa décision est prise. Elle sort du buisson, arrache les herbes souillées, en maintenant son bras contre elle pour ne pas laisser de trace, puis reprend leur chemin sur le sentier, appuyant sur son bras pour répandre à nouveau du sang.

Dès la première tâche rougeâtre à nouveau sur le sol, elle court, s'enfonce dans la forêt pour éloigner les soldats des deux autres femmes.

"Protégez moi Aristote, donnez moi la force d'emmener ces monstres loin des blessées."

Posté par Félina le: Mer 12 Déc 2007 12:42 Sujet du message:

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Ne bougez pas. Guillaume viendra. Je ne risque rien, le Baron est mon cousin.

Disant cela Cassandre s’entaille le bras et s’éloigne dans le forêt. Felina voudrait la suivre mais elle ne peut plus marcher, sa blessure saigne énormément, et elle sent ses forces la quitter peu à peu. Il va lui falloir se soigner et vite.

Elle maudit la Nonne et son inconscience. Elle a compris qu’elle faisait cela pour les aider mais elle inverse les rôles, ce n’est pas à elle de les protéger mais l’inverse. Elle voudrait lui crier de revenir mais elle ne veut pas trahir leur position et indiquer aux adversaires leur cachette. Elle ne peut que la regarder s’éloigner, le cœur lourd, se surprenant à prier qu’il ne lui arrive rien.

Puis elle se retourne vers Enored.

On ne peut plus rien faire pour elle … Mais nous va falloir qu’on se secoue si on veut pas mourir là dans les buissons. Arrachez moi la flèche de mon mollet et ensuite je m’occupe de votre blessure. On va panser tout cela comme on peut ? Z’y connaissez quelque chose vous ?

Elles doivent s’en sortir, la gamine n’a pas l’intention de mourir si jeune, pas après avoir retrouvé son frère, pas après la belle rencontre avec le lanceur de couteau dont elle se demande d’ailleurs comment il s’en sort au milieu de tous ces combats.

Posté par Enored le: Mer 12 Déc 2007 13:00 Sujet du message:

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"Ne bougez pas. Guillaume viendra. Je ne risque rien, le Baron est mon cousin."

Enored murmura un non à peine audible… Cassandre était loin. Quelle folie l’avait prise. Elle venait de leur sauver la vie mais… par la même occasion de sacrifier la sienne. Enored, prise d’un vertige ferma les yeux.

On ne peut plus rien faire pour elle … Mais nous va falloir qu’on se secoue si on veut pas mourir là dans les buissons. Arrachez moi la flèche de mon mollet et ensuite je m’occupe de votre blessure. On va panser tout cela comme on peut ? Z’y connaissez quelque chose vous ?

Elle fixa la jeune femme. Elle avait raison. Elle prit un morceau de bois et le tendit à la demoiselle.

Approchez vous, je vais m’occuper de votre jambe. Je vous expliquerai comment faire. Maintenant mordez fort la dessus pour ne pas crier sinon la ruse de Cassandre n’aura servit à rien.

Enored regarda la jeune femme, elle tenta de lui sourire pour apaiser la dureté de ses paroles mais n'y réussit pas. Elle allait finir par la détester si elle continuait ainsi...

Enored prit la dague qu’elle avait à sa ceinture, déchira une bande de tissus dans sa cape. Puis elle tira d’un coup sec sur la flèche. Entoura la jambe de la jeune femme du morceau de tissus en serrant suffisamment pour que le sang de s’écoule plus et qu’elle puisse marcher à nouveau. Puis elle découpa une autre bande plus longue.

Bien à vous maintenant. N’hésitez pas tirez fort, j’ai l’habitude des blessures. Ensuite vous serrerez cette bande de tissus autour de la blessure, le plus fort possible, pour que le sang ne coule plus et que je puisse reprendre mon épée à deux mains en cas de besoin.
Faites vite il faut qu’on change de cachette.

Posté par Otto le: Mer 12 Déc 2007 14:50 Sujet du message:

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Otto surit à Franken, dévoilant les quatre dents qui lui restaient. A priori, le grand avait assez de cervelle pour comprendre un partage de butin. Trois filles, chacune la leur et sa cousine au Baron. Tout le monde serait content. Il fallait seulement retrouver les donzelles et éviter la brute qui leur criait dessus derrière.

A l'entrée de la forêt les traces étaient aisées, il suffisait de suivre ce sang que deux perdaient. Et lui, il 'était comme un chien, cette odeur, l'attirait.

Comme ils s'étaient déjà enfoncé dans la forêt, le germain s'arrêta au milieu de la piste, désignant le sol à son équipier. Beaucoup de traces de pas, le sang devenait plus important à cet endroit, quelque chose c'était passé ici, mais quoi ?

Il regarda son équipier dans l'espoir qu'il eut une idée.

Avaient-elles abandonné une des leurs ici ?

La suite des traces de sang était moindre. Pourquoi ? Otto était intrigué.

Posté par le Serpent le: Mer 12 Déc 2007 18:52 Sujet du message:

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Sourire mauvais, il a surpris le jeu de la blonde, qui tente d'entraîner les soldats loin des deux autres.
Mais elle ne l'a pas vu. Il hésite la suivre, il vient de réaliser que celle ci vaut a elle seule une petite fortune.
Plus que les deux autres réunies.

Otto et un grand gaillard semble suivre la piste plus qu'évidente, mais le mercenaire teuton hésite, à t'il flairer la supercherie?
Pas le temps de lui donner l'information et surtout ce serait se découvrir.

Rapide, habitué à se couler discrètement entre les fourrés, il prend un peu d'avance pour se placer sur le chemin de la blonde.
Tapi derrière un arbre, l'entend arriver plus qu'il ne la voit.
Il s'apprête a bondir sur elle, sa gorge fraîche et douce serait un régal pour sa lame courbe, mais ce damné baron la veut vivante , quel dommage, comme il aurait aimer voir le sang couler sur la peau diaphane, voir la terreur dans les yeux bleus au moment ou la vie quitterait son jeune corps .

Egorger une pucelle, quel plaisir intense..........pour plus tard peut être.
Elle est proche il entend son souffle un peu rauque, la biche est aux abois.

Posté par Cassandre le: Mer 12 Déc 2007 19:54 Sujet du message:

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Cassandre courait, s'enfonçait dans la forêt, sans réfléchir, sans songer un seul instant à ce qu'elle allait faire dans quelques minutes. Elle ne prit véritablement conscience de ce qui l'entourait que quand elle butta contre une racine et s'étala de tout son long, au milieu de nul part.

Comme elle se relevait, elle réalisa, qu'elle était seule, de nuit, dans une forêt inconnue. Il n'y avait plus le feu réconfortant au centre du campement, pas de lune pour l'éclairer. Elle était dans la nuit, avec les bruits de la nuit, se rappelant que Guillaume lui avait parlé des loups pour qu'elle ne fuit plus. Et si c'était vrai ?

Une profonde angoisse commença à nouer la gorge de Cassnadre qui n'avançait plus qu'à petits pas hésitants, ne sachant même plus de quel côté elle allait.

Elle n'entendait plus non plus les bruits de la bataille, à peine le bruissement des arbres, sûrement au passage d'une bête.

Une bête, quelle bête ?

Des larmes commencèrent à nouveau à couler sur son visage. Elle voulait crier qu'on l'aide, que quelqu'un vienne à son secours, n'importe qui, plutôt de se faire manger par quelque chose. Cassandre se mordit la lèvre jusqu'au sang pour ne pas hurler, poursuivant lentement sa marche.

"Ayez pitué de moi, Seigneur, envoyez-moi de l'aide."

Si Guillaume la voyait à cet instant, il ne serait sûrement pas fier d'elle, entre ses larmes et ses prières, Eudes devait avoir raison, elle n'était bonne à rien.

Posté par Spieljager le: Mer 12 Déc 2007 21:12 Sujet du message:

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C'est à ce moment que Cassandre se retrouva presque nez à nez avec un gros félin aussi tigré que menaçant. L'animal émit un feulement rauque à faire se dresser les cheveux sur le crâne.

Toutefois, la prière de Cassandre fut semble t'il entendue par de célestes oreilles. Elle avait visiblement dérangé Félix, le terrible chat sauvage du bouffon, dans sa chasse.

Après avoir passé un moment à jauger l'aspect de la fugitive, elle ne sembla pas intéresser le félin. Ayant le ventre creux, il remit à plus tard son plaisir habituel de planter ses griffes dans la partie charnue des humains. Dédaignant définitivement la jeune femme, il lui adressa un dernier miaulement coléreux, pivota rapidement et repartit furtivement en quête d'une proie plus digne de son intérêt.

Posté par Cassandre le: Jeu 13 Déc 2007 16:26 Sujet du message:

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Lorsque Cassandre croisa la route du chat sauvage, elle crut bien que c'en était fini d'elle. Ce n'était point le courage devant l'ennemi qui l'immobilisa mais une peur irréfléchie qui la tétanisa sur place.

Le chat la regarda encore, feula puis la dédaigna, ne la trouvant pas à son goût ou son odeur lui en rappelait une autre. Toujours est-il qu'il laissa la nonne et repartit aussi calmement qu'il était venu.

Cassandre s'effondra alors sur ses jambes, et se retrouva à genoux au milieu du chemin, dans la meilleure position qui soi pour une prière !

Mais chose extraordinaire, pour la première fois de sa vie, aucune prière ne vint à ses lèvres. Cassandre commençait à désespérer qu'Aristote puisse l'entendre.

"Personne ne peut plus rien pour toi ma grande. Tu vas mourir comme une idiote, dévorée par quelque bête fauve. Grand moment d'héroïsme, tu auras été très utile. Félicitations."

La jeune nonne se relevait, cherchant désespérément un indice pour savoir dans quelle direction repartir.

Posté par le Serpent le: Jeu 13 Déc 2007 18:11 Sujet du message:

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Ils se pétrifie , un félin vient d'apparaître, feulant contre la jeune femme. Tourne autour d'elle, avec gourmandise.

Non elle au serpent celle là va t'en , pas à toi, à moi, à moi, c'est ma proie.

Comme s'il avait entendu, le Lynx dédaigneux, s'éloigne en trois bonds ,disparaissant dans les fourrés.

La jeune femme tombe à genoux,dans une posture de prière, qui lui amené un grand sourire.

Oh oui, vas y prie, j'aime celà, oui oui oui, tu n'en sera que plus déçue dans quelques instants.

Hélas elle se relève, déjà, tourne la tête dans tous les sens, le regard emplie d'appréhension.
Qu'il aime lire la détresse dans les yeux encore candides de la jeune femme.
Discrètement , prenant soin de ne pas faire craquer de branches, il approche derrière elle. La lame courbe rejoint presque naturellement la gorge blanche et douce, faisant perler une goutte de sang.
Un petit cri vite réprimé de sa main sur sa bouche.

Pas de cela ma toute douce...... silence, ou ma lame dessinera sur ton joli cou une belle marque bien rouge.

Il la sent trembler entre ses bras, cela lui procure un plaisir intense.

Soit mignonne , tu vaut beaucoup d'argent tu sais, mais vivante, alors si je devais te tuer j'en serais contrarié et si le serpent est contrarié cela ne sera pas bon pour toi non non non.

Posté par Félina le: Jeu 13 Déc 2007 20:15 Sujet du message:

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Felina serre fortement le morceau de bois entre ses dents pendant que la rouquine lui enlève la flèche du mollet. La douleur est vive, mais elle ne doit pas crier. Elle sait que le combat n’est pas fini et elle doit être courageuse.
Elle bredouille un :

Merci ...

Alors que la voilà pansée elle s’apprête à enlever la dague de l’épaule de sa compagnie d’infortune.

Mais un bruit la fait stopper net alors qu’elle va se saisir du manche de l’arme. Doucement elle pousse la guerrière pour la faire se plaquer au sol, et elle se couche également.

Tout près d’elles, elle aperçoit les bottes d’un homme. Il s’est arrêté. Un autre le rejoint. Le cœur de la jeune femme cogne fort dans sa poitrine. S’ils les trouvent, elles sont perdues.
Ne pas faire un geste, ne pas respirer. Elle serre la main sur son épée ; pensant qu’elle ne sait même pas s’en servir et regarde la femme rousse, cherchant un soutien, une idée. Elles sont dans une impasse : leur seule chance est que ces hommes repartent sans les voir et alors elles pourront aller se trouver une meilleure cachette.

Posté par Enored le: Jeu 13 Déc 2007 21:05 Sujet du message:

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Enored sourit à la jeune femme lorsqu’elle lui murmura un merci.

La jeune femme allait la libérer de la dague qui la faisait souffrir lorsqu’elle arrêta son geste et la plaqua au sol en douceur. Enored ferma les yeux, malgré les précautions de sa compagne le mouvement lui fit mal. Les bruits elle les avait entendu aussi sans eux elles aurait crié de douleur. Son réflexe leur avait peut être sauvé la vie. Mais rien n’était plus sur.

Elle vit les hommes s’arrêter juste devant elles. Elle calma son souffle pour ne plus respirer que très lentement. Ne pas signaler leur présence surtout ne pas signaler leur présence.
Doucement elle cherche son épée de la main gauche. Elle se sait moins efficace blessée mais elle s’est déjà trouvée dans des situations bien pires.

Le temps s’égraine, semble être une éternité. L’un des hommes a du sang qui coule le long de sa jambe. Elle reconnaît là une de ses ruses, ralentir l’adversaire en l’affaiblissant le plus possible mais là … Enfin elle pose sa main sur la garde de son épée. La saisit fermement. Elle ferme les yeux respire lentement. Elle serait prête à bondir quoiqu’il arrive.

Elle rouvre les yeux, tourne la tête, sourit à sa compagne d’infortune, voit sa peur, pourtant elle a réagit comme il fallait. Elle aussi a la main sur une épée. Enored dirige son regard de l’épée au visage de la jeune femme et lui sourit en hochant la tête de façon négative. Elle a comprit que la demoiselle se défendrait mais il ne fallait pas bouger, surtout ne pas se montrer. De sa main droite doucement elle met un doigt sur sa bouche. Puis baisse sa main vers le sol, plusieurs fois pour essayer de lui faire comprendre que l’on ne bouge pas.
Elles ne sont ni l’une ni l’autre en état d’affronter ces deux hommes, même si l’un des deux est blessé. Donc autant les laisser passer. La ruse de Cassandre les laisse perplexes mais … qui sait.
Enored tourne à nouveau la tête vers les pieds des deux hommes. Ils semblent décidés à bouger. Il faut se méfier. Enored adresse une prière muette à ses ancêtres, s’ils doivent la protéger c’est le moment.

Posté par Otto le: Ven 14 Déc 2007 12:04 Sujet du message:

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Quelque chose n'allait pas dans les traces de pas et de sang. Otto n'arrivait pas à comprendre ce qui s'était passé mais il était intrigué. Comme Franken ne paraissait pas avoir d'idée, le soldat germain prit son épée et se mit à fouiller les buissons alentours à grands coups de molinets.

Faisant un effort, il parvint même à dire quelques mots dans leur langue.

"Femme vivante, montrez à moi ! Sinon mort épée !"

Le soldat poursuivit sa progression dans les buissons, s'approchant sans le savoir des jeunes femmes.

Posté par Cassandre le: Ven 14 Déc 2007 17:24 Sujet du message:

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Cassandre hésita un peu trop sur la direction pour repartir. Trop longtemps immobile, elle devint une proie facile et elle n'entendit pas l'homme s'approcher derrière elle.

Le contact froid de l'acier sur sa gorge la fit sursauter avant de vouloir hurler. Le cri fut immédiatement étouffé par une main glacée, froide comme la mort. Puis ces paroles, ces menaces, à croire qu'en hors de son couvent elle ne connaîtrait plus que cela.

Et si c'était là tout le destin d'une femme libre en cette époque. Les compagnes de fortune que le destin lui avait fait rencontrer ne semblaient pas mener une vie facile et oisive. Elle avait toujours été une privilégiée, nonne ou noble ...

Noble ! Elle n'était pas un mercenaire, et cet homme travaillait pour son cousin. Elle puisa dans son nom et son sang, le courage de retrouver ses esprits, de chasser cette peur qui la tenaillait, pour pouvoir répondre calmement à cet homme.

N'était-il pas son sauveur ? Guillaume et les autres ne le retenaient-ils pas contre sa volonté ?

D'une voix douce, elle murmura :

"Messire, qui que vous soyez, je vous dois un grand merci. Je vais enfin retrouver les miens. Je suis Cassandre de Blayac, la cousine de votre Baron, enlevée par cet ignoble bandit."

Elle ferma un instant les yeux, espérant être assez convaincante. Au moins il ne devrait pas lui faire de mal, et il valait peut-être mieux ça aux bêtes fauves.

Posté par Franken le: Sam 15 Déc 2007 14:24 Sujet du message:

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Y dit :
"Femme vivante, montrez à moi ! Sinon mort épée !"

Ah ben Y sait un peu d'françois, l'Otto ! Un p'tit gars musclé, mais Y f'rait mieux d'arrêter de s'faire repérer et de mouliner avec son épée, l'Otto sportif. Y s'fait trop repérer. J'lui prends l'bras pour lui dire d'arrêter. J'lui fais "chut" du doigt.
J'lui montre mon nez, pour qu'y fasse un peu attention. Y'a l'odeur du sang près de nous, j'la connais bien c't'odeur tournehampe ! Elles sont pas loin.

Les filles sont pas derrière, on en vient.

Donc elles sont d'vant.

J'lui montre les buissons devant nous, et qu'il faut les prendre en tenaille. Militairement, j'veux dire. Le reste, on verra plus tard !
Y m'regarde j 'crois qu'il a compris. Tiens c'est un brave type, Y'm retire une vermine que j'ai sur l'cou. C'est brave de m'lavoir retirée, l'Otto, ma tique.

J'y vais, doucement. Elles sont proches, elles sont blessées, mais elles sont armées.

Par Enored Sam 15 Déc 2007 18:01 Sujet du message:

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Enored reteint son souffle, si les deux mercenaires ne savaient pas où elles étaient, il se doutaient bien qu’elles n’état pas loin.
Elle regarda la demoiselle qui était avec elle, si elle ne pouvait faire de pansement, elle pouvait au moins lui retirer la dague, elles allaient devoir se défendre. Enored lui fit signe pour lui faire comprendre qu’elle devait lui retirer l’arme de l’épaule.
La jeune femme s’exécuta. Enored grimaça. Le mercenaire faisait tellement de bruit avec son épée que de toute façon ils ne l’auraient pas entendue.
L’autre a comprit. D’un coup plus un bruit. Le plus lentement possible, Enored s’accroupit, resserre ses doigts sur son épée. Enored ne savait pas si la jeune femme qui l’accompagnait dans cette infortune savait se battre, mais lorsqu’il s’agissait de sauver sa vie, une personne est capable de n’importe quoi. Le plus doucement possible elle murmura.
« Mettez vous dans mon dos, on serra efficaces ainsi. Ils peuvent venir de n’importe où… »

Posté par Spieljager le: Sam 15 Déc 2007 18:24 Sujet du message:

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Soudain un grand bruit de branches brisées et de fougères piétinées retentit plus loin sur la droite. Visiblement, il y avait beaucoup de mouvements.

Une lutte acharnée, aussi vive que nerveuse semblait se dérouler. Toutefois la distance et la végétation empêchaient de bien voir ce qui se passait et de déterminer qui se battait.

Posté par le Serpent le: Lun Déc 17, 2007 12:56 pm Sujet du message:

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La cousine du baron, pfffffffff pour qui le prend elle celle ci, bien sur qu'il le sait, sinon il l'aurait déjà égorgée , oui oui oui il aime voir le sang rouge qui coule sur la peau blanche.

Je sais mignonne, le serpent il est pas fou, il sait ce qu'il doit faire.

Il l'aurait bien un peu bousculée, juste histoire de voir la peur dans ses grands yeux bleus, mais le Baron aurait pas apprécié, c'est sur.
Dommage , elle aurait sans doute pleuré, il aime voir les femmes pleurer, cela leur enlève ce regard dédaigneux qu'elles ont sinon en le regardant.

Alors tu me suis sans rechigner et tout ira bien, tu vaut beaucoup d'écus, tout cela pour moi, tout pour moi.

Un peu plus loin il entend des voix d'hommes, il reconnaît l'accent germain d'otto, ils doivent chercher les deux autres donzelles, si ils les trouvent vont s'amuser ces deux là. Tant mieux ainsi ils vont pas venir lui voler sa récompense.

Poussant la jeune femme devant lui,il abandonne à regret la gorge, risquerait de l'égorger sans le vouloir si elle trébuche.
Ils s'éloignent un peu pour faire un grand cercle et revenir du coté du Baron.

Il a de la chance le Baron , oui tu es bien jolie, hummmmmmmm de la chance oui..........

Posté par Franken le: Lun Déc 17, 2007 5:43 pm Sujet du message:

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Ca y est, un chuchotement, là , à deux ou trois pas d' moi. Epée dans la main droite, fléau dans la gauche. D'abord m'assurer qu'il n'y a personne derrère moi, j'me mets d'côté, j'vérifie, c'est bon. Face au buisson maintenant.

Prévenir Otto maintenant.

"Otto ! là, les dames, là !"

Aux filles :

"Posez vos armes tout d'suite, et sortez une par une ! Sinon j'vous trucide. Z'avez aucune chance contre moi, les donzelles !"

J'aurais quand même du d'mander au Baron c'quon v'nait faire ici ...

Posté par Cassandre le: Lun Déc 17, 2007 8:33 pm Sujet du message:

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Cassandre tenta de conserver son sang froid, mais la chose n'était point aisée. L'homme près d'elle respirait la mort et quelque chose de malsain dans son regard lui indiquait qu'il prenait plaisir à cette situation.

"Je ne vois pas en quoi le fait que je sois jolie pourrait faire de mon cousin un homme chanceux."

Jouer l'idiote alors que la sueur coulait le long de son dos. Se pouvait-il que Guillaume avait raison avec ses allusions sur son cousin ?

"Même si je ne porte plus les atours de mon ordre, je vous prierai de vous souvenir que je suis épouse d'Aristote et que je porte le nom de Soeur Cassandre."

Elle commençait à avancer sur le chemin sombre, ne voyant toujours pas plus ce qui était devant elle.

"Et comme vous ne me paraissez pas bien renseigné, le Baron, mon cousin, m'a faite sortir du couvent pour m'occuper de ses petites filles, devenue orpheline de mère depuis qu'Aristote a rapelé la Baronne près de lui."

Posté par Enored le: Lun Déc 17, 2007 9:39 pm Sujet du message:

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Enored reconnut la voix de celui qui l’avait poignardée. Se rendre ? Jamais. Elle espérait que la demoiselle qui était avec elle ne ferait pas cette erreur.
Enored vit une forme humaine, devant elle de l’autre côté du buisson. Elle prit la dague que la jeune femme venait de retirer de son épaule. De toute façon elle a allait mourir, mais elle ne mourrait pas sans combattre. Elle posa son épée au sol, saisit la dague visa. Elle n’avait fait que le blesser, maintenant elle voulait tuer. Elle visa le visage de l’homme, mais sa blessure l’empêcha d’être précise. La dague se ficha dans l’épaule de l’homme de toute façon elles étaient découverte. Enored saisit son épée à deux mains. Elle hurla pour signaler leur position en bondissant hors du buisson. Elle se lança de toutes ses forces, épée levée, contre l’homme qui lui faisait face. L’affrontement ne durerait pas longtemps, des forces elle n’en avait plus. Mais la rage apportée par le désespoir de la situation lui permettrait de tenir un moment.

Posté par Otto le: Mar Déc 18, 2007 4:43 pm Sujet du message:

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Otto entendit Franken lui signaler où était les filles. Le guerrier avait eu à peine le temps de se retourner que Frankène avait une dague dans l'épaule.

"Hure !"

Otto fonça dans le buisson droit sur la rouquine. Il leva son épée, rapide, et l'abattit avec force sur celle de la jeune femme. Blessée, elle ne put supporter le choc et sa lame vola un peu loin, alors que le Germain le regardait avec un sourire de prédateur.

"Kommen mit uns, schnell !"

Le guerrier regardait les deux jeunes femmes avec un regard mauvais où se mélangeais la haine et la concupiscence

Posté par le serpent le: Mar Déc 18, 2007 5:44 pm Sujet du message:

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Oui oui oui soeur Cassandre, presque none, oui oui le baron à dis cela, le baron a dis qu'il te veut saine et sauve et en parfait état.
Oui oui oui dommage, le serpent aurait bien aimer autrement.........

Il la pousse devant lui ,prenant un malin plaisir à la toucher là et quand elle ne s'y attend pas, la faisant à chaque fois légèrement sursauter.
Petit plaisir, puisqu'il n'a pas le droit à plus.
Une none , cela crie t'il comme les autres femelles quand la lame glisse sur le cou?
Chasser ces idées, pas le droit , la récompense se concentrer sur les bons écus que donnera le Baron.

Tu sais ou sont les filles toi? Un éclair vient de traverser la tête du serpent, la récompense pour les filles du Baron est également fort intéressante.
Si tu me dis je serais très très gentil avec toi , promis, parole de serpent.

Une parole comme on dis ,on en a qu'une il faut donc pour pouvoir la donner, parfois la reprendre, mais cela elle ne le sait pas encore, jeune pucelle qui connait rien encore à la vie.

Posté le: Mar Déc 18, 2007 5:50 pm Sujet du message:

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Alors qu'elle fonçait sur le colosse, l'autre homme s'interposa. Le choc fut trop brutal, Enored lâcha son épée. Sonnée par la douleur qui se propageait dans son bras, elle eut du mal à réagir rapidement.

Un voile noir passa devant ses yeux. il ne pas perdre conscience de suite. Elle savait trop ce qui les attendrait, elle et sa compagne d’infortune si elles n’avaient pas la force de luter.

Elle regarda la jeune femme, désigna le germain du regard. A deux contre lui elles arriveraient à le battre.

Enored vit le sourire mauvais du Germain et lui rendit son sourire. Elle sortit le couteau qu’elle avait à sa ceinture le brandit face à lui. Elle n’abandonnerait pas si vite. Mais son seul réel espoir résidait dans celle qui l’accompagnait.

Le germain, pensant qu’il avait gagné la partie ne semblait pas apprécier ce geste, il releva son épée. De justesse Enored l’évita, se baissant du coté opposé.

D’un geste brusque en avant elle planta son couteau dans le bras de l’homme tira pour faire le plus de dégâts qu’elle pouvait, continuant sa course vers le côté pour éviter une réplique.

Ce geste lui en avait certainement coûté plus que ce qu’il n’avait put blesser l’autre. Un nouveau vertige s’empara d’Enored qui tenta de reprendre son souffle et son équilibre.

Posté par félina le: Mar Déc 18, 2007 9:33 pm Sujet du message:

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Felina reste un moment plantée là comme Enored se jette sur les deux hommes, ne sachant quoi faire, incapable de réagir.

Son épée en main, elle sait qu’elle doit faire quelque chose mais elle se sait guère de servir de cette arme. La seule arme qu’elle mane correctement est sa dague mais elle l’at lancé sur cet homme tout à l’heure…

Voyant sa compagne d’infortune en difficulté, elle ne se pose plus de questions et se saisit de l’épée bien trop lourde pour elle à deux mains. Elle essaie de ne pas trembler et fonce sur l’homme blessé au bras essayant de le frapper de toutes ses forces. Malheureusement elle le rate totalement, son épée ne brassant que l’air.

Elle manque de trébucher mais elle est néanmoins rapide. Aussi la gamine se retourne elle très vite et fonce à nouveau vers l’homme dans un geste désespére pour sauver sa vie et celle de sa compagne. Si elle le rate cette fois ci, elles sont perdues.

Pour se donner du courage, la vagabonde pousse un cri tandis que son épée frappe celle de son adversaire.

Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh

Posté par Franken le: Mer Déc 19, 2007 11:20 am Sujet du message:

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Bourreminou, elles s'battent fort les donzelles. Otto est v'nu près d'moi. Y'en a une qui croit m'avoir blessé à l'épaule, mais j'ai ma cotte de mailles (va falloir mettre une pancarte, j'sais pas moi, à la fin).

La gamine m'saute dessus. Elle manie l'épée comme moi la langue françoise. Raté. Tiens, elle r'commence, cette fois elle arrive à toucher ma lame.

Bon assez ri. Parade de lame. Pis ma botte préférée, j'bloque sa lame sous mon aisselle, ma lame sous la sienne, j'tire vers le haut, désarmée.

Un p'tit coup d'fléau sur l'crâne, ca devrait la calmer pour un moment. Pas trop fort tout d'même, la viande c'est meilleur chaud.



[c'est une vraie botte d'escrime, hein, mais faut avoir une cotte de mailles, évidemment]