Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 Castel de Rastignac : Les géôles

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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMar 29 Avr - 23:34

Baron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007

Posté le: Ven 05 Oct 2007 15:24 Sujet du message:

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Les deux ruffians traine plus qu'il n'emméne le diacre vers les geoles.
Celui ci passablement sonné, ayant un peu de mal a reprendre ses esprits.

Heyyyyyyy pas dans celle ci , le baron à dis dans celle d'à coté.

Chuttttt on dira qu'on a pas compris, on va les mettre tous les deux ensembles je suis sur qu'on va se rincer l'oeil.
Vu comment il bramait le diacre ,je suis sur qu'il a le feu au cul.

Arrête blasphème pas ca porte malheur.

Et ta soeur elle porte malheur . Allez t'inquiète je dirais que c'est moi qu'ai pas compris.

Les deux hommes ouvre la porte et pousse violemment le jeune diacre, qui va s'étaler au milieu de la cellule de tout son long.

Tient la pucelle vla ton amoureux transis, profites en avant que le Baron revienne t'arranger à sa sauce.

Grand éclats de rire gras quand les deux hommes referment la porte.
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMar 29 Avr - 23:37

arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Ven 05 Oct 2007 18:25 Sujet du message:

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Il y a peu de chances que je sorte vivant de cette histoire ...

Je pisse le sang par la bouche, mon crâne résonne comme le bourdon l'autre jour, chaque respiration me fend les côtes, comme quand j'étais tombé de la muraille à Poligny.

Dans ce combat et cette douleur tout ce qui était diacre en moi a disparu. Je suis redevenu le vagabond vivant dans les bois, chapardant pour vivre quand la mine était fermée, courant et se faufilant pour sauver sa peau, échappant aux molosses ... je suis redevenu Der Fuchs Arnulf, comme la maréchaussée du Saint Empire m'appelait. Le renard. Bien mal en point, mais renard.

A une grosse différence près ...

Que, plus chère que ma peau ...

Il y a la peau de mon amour absolu ...

Qui est là, à trois pas de moi...

Les vêtements arrachés par le baron ...

Mon amour, mon émeraude, dans ce cloaque ...

Que je n'ai pas réussi à protéger ...

Qui va subir le pire ...

Je meurs à cette idée ...

Mais le renard ne se rend pas !

A peine cinq secondes ont passé depuis qu'on ma jeté là, mais il faut repartir, sans attendre.

Essuyer mon sang, ne pas l'effrayer, me retourner vers elle, lui adresser le moins pitoyable des sourires, ne pas regarder son corps quasi nu pour ne pas ajouter la honte à l'humiliation, la regarder dans les yeux,

son expression est indéfinissable, stupeur, surprise de me voir là, frayeur de me voir amoché, je ne sais, mais je sais que les apparences ont perdu toute importance, que nous sommes en un moment de vérité absolue.

Je sais aussi qu'elle n'a pas été outragée, je connais trop le regard d'une fille outragée.

Vésiada ...Dans quelle situation es tu ... tiens, prends ma chemise. Elle n'est guère propre, désolé , mais couvre toi au moins...
Ne t'inquiète pas pour moi, çà va. Désolé d'être dans cet état, mais l'important n'est pas là. Il faut partir d'ici, par tous les moyens. Attends …

Sortir ! Nous sommes comme des rats dans ce trou, avec le chat prêt à nous dévorer. Atteindre le soupirail … beaucoup trop haut . Le tour des parois, dans la pénombre… graffitti de malheureux passés là avant nous, qui n’ont pas trouvé d’issue, pas d’issue … La porte, lourde porte… Une idée ! mon goupillon, on m’a pris mon canif mais laissé mon goupillon « pour bénir la belle » qu’ils disaient en rigolant. Je défais l’anneau d'étain au bout du manche, j’ai un crochet maintenant , der Fuchs sait crocheter toutes les serrures !

Doucement … l’anneau est bien léger pour cette serrure de geôle… premier tour réussi … … … il se bloque, reste coincé dans le mécanisme, je tire, c’est foutu. Serrure coincée, rats coincés. Minable Fuchs. Echec, échec de tout, pas réussi à sauver Vésie, pas réussi à sortir d’ici, pas réussi à sauver Anaïs , le cauchemar se répète, j’enrage, je voudrais hurler, taper, mais Vésie n’a pas besoin de ça.

Je respire, je me retourne vers elle, j’ai failli à ce que voulais le plus au monde, j’ai failli à protéger celle qui est tout pour moi. Je ne peux plus rien faire, rien, il ne me restera que quelques instants de lutte inégale quand ils viendront la chercher.

Je le sais, et je vois à ses yeux qu’elle le sait.
_________________





Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Ven 05 Oct 2007 23:55 Sujet du message:

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Repliée dans un coin, Vésiada fixa le sol et volontairement ne regarda pas Arnulf qui venait d'être jeté dans la geôle avec elle.

"La vérole? Les deux pucelles du catéchisme?"

Vésiada entendit encore les paroles d'Arnulf résonner dans sa tête! Mais pourquoi avait-il dit des choses aussi ignobles?
Si c'était censé la sauver ça n'avait eu pour effet que de l'humilier un peu plus! Et s'il avait pensé tout ce qu'il a dit? Est-ce qu'elle connaissait réellement Arnulf?? Que savait-elle de son passé après tout?! Son monde était entrain de s'écrouler!

Et le baron, il aurait mieux fait de la tuer! se dit elle.
A moitié nue, du sang coulait de ses lèvres, humiliée par la situation...elle pensa l'espace d'un instant se donner la mort! Mais avec quoi? Même la mort ne lui était pas possible!

"Vésiada ...Dans quelle situation es tu ... tiens, prends ma chemise. Elle n'est guère propre, désolé , mais couvre toi au moins...
Ne t'inquiète pas pour moi, çà va. Désolé d'être dans cet état, mais l'important n'est pas là. Il faut partir d'ici, par tous les moyens. Attends … "

Vésiada prit lentement la chemise sans dire mot et regarda Arnulf essayer de crocheter la serrure. Puis détourna le regard.

Partir? Mais partir où? Ils étaient piégés. Elle serait violée et il seront surement tués tous les deux après. Il fallait se rendre à l'évidence! Il n'y avait plus d'espoir!se dit-elle.

Elle ferma les yeux, des larmes ruisselant sur son visage et s'allongea au sol désemparée...elle n'avait plus qu'à attendre le terrible sort que lui réservé le baron...
_________________



arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Sam 06 Oct 2007 08:17 Sujet du message:

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Elle pleure, mais elle ne vient pas vers moi, elle pleure, mais évite mon regard, elle pleure, mais soudain je comprends que c'est autant contre moi que de la situation, elle pleure et il me prend que, tout occupé à fuir, je n'ai rien expliqué de l'Arnulf pervers et immoral dont j'ai joué le rôle tout à l'haure .

Etange expression d'ailleurs que jouer un rôle: peut-on vraiment s'amuser à jouer le role d'un autre ?

Lui expliquer maintenant, tout lui expliquer. Je m'approche doucement, m'agenouille près d'elle, retiens mes larmes à la voir si malheureuse, et je m'excuse, et lui explique, oh non, pas Anaïs, surtout pas,un autre jour sûrement, si elle se tire de là vivante et sans trop de traumatisme .... Mais je lui explique que je connais ce genre de brute, et qu'il me fallait essayer de détourner ses pulsions, je lui explique combien je suis étranger à ce personnage que j'ai joué, je lui dis que tout espoir n'est pas perdu, qu'un combat fait rage autour du chateau, que peut être on viendra nous délivrer ...


et pardon, pardon, pardon encore ma belle, ma pure Vésiada pour ces paroles ignobles sur ta vertu. Cette boue jetée sur toi ne le fut que pour te rendre moins appétissante aux appétits de ce baron, j'en suis mille fois désolé, je n'en croyais évidemment pas un mot, pas une lettre ! Je voulais juste de protéger, te protéger, comprends tu? Dire que tu n'avais plus ton pucelage c'était ignoble, mais c'était simplement essayer de te rendre moins désirable à ses yeux pervers...


Je courbai la tête, devant ma madone au visage baigné de larmes, dans ma chemise maculée de mon sang maintenant mêlé au sien, je courbai la tête:


Me pardonneras-tu jamais ?
_________________





Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Sam 06 Oct 2007 08:31 Sujet du message:

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Sans toujours dire mot, Vésiada comprends, elle comprends qu'Arnulf n'a agit ainsi que pour la sauver!

Elle sait que bientôt son corps appartiendra au baron! Elle ne peut pas se dire que sa vie se finira ainsi! Pas comme ça! Jamais!
C'est Arnulf qu'elle aime et c'est avec lui avec qui elle désire vivre cet échange.

Mélange de désespoir et d'amour, elle se jette en pleurant dans les bras d'Arnulf, se serre contre lui et l'embrase fougueusement.
Ce ne sont plus les baisers chastes qu'elle échangeait tantôt avec lui mais plutôt une invitation à aller à la rencontre de leur deux corps.
Elle l'embrasse sur les lèvres, dans le cou, mordille le lobe de son oreille et tout en faisant cela lui prodigue des caresses sensuelles...
_________________



arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Sam 06 Oct 2007 21:56 Sujet du message:

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.

...Son baiser vaut bien réponse à ma demande de pardon !

Elle m'embrasse, elle m'embrase, quel brasier puissant elle allume ... elle efface tout, les blessures, l'angoisse, l'humiliation, la conscience même du danger où nous sommes ...

Elle place une main dans mon dos, me serre fort, faufile l'autre sur mon torse nu. Je l'étreins, je l'aime, moment parfait, moment irréel dans ce cul-de-basse-fosse ...

Elle quitte ma bouche pour embrasser mon cou, des frissons me parcourent, elle les sent, je chuchote son nom à l'oreille, lui caresse la nuque, elle frémit aussi. Nos corps se cherchent, Vésiada remonte pour me mordiller le lobe de l'oreille, sa main remonte du dos vers mon épaule qu'elle serre, l'autre descend du torse, lentement...

le souvenir remonte ...


La forêt de Poligny, il y a un an … j’étais retourné dans la clairière aux hêtres, avec ses rochers moussus et abrités où, 3 ans auparavant, nous aimions à nous retrouver tous les 5, Philippe, Guillaume, Anaïs, Jeanne et moi. Mouvement de nostalgie du très jeune adulte. J’y avais retrouvé Jeanne ! Elle m’expliqua qu’elle était installée dans une bicoque près d’ici, qu’elle avait commencé à travailler à Poligny, à cueillir des fruits.

Notre complicité d’avant revint très vite, et les semaines suivantes furent passées ensemble. Je m’installai dans la bicoque de Jeanne, dormant sur le sol. Parfois, à la voir je revoyais notre groupe, et Anaïs, et la douleur fulgurait dans mon crâne. Mais pour la première fois en trois ans, j’étais proche d’une fille, et m’y trouvais bien.

Premiers emplois pour moi, longues ballades printanières pour revenir du village le soir… Nos mains qui se rencontrent furtivement sur la bûche à mettre au feu, long regard échangé, la complicité qui se métamorphose, nous nous plaisions.

Un soir d’été et de chaleur accablante, rentrés tôt des vergers de mirabelles, nous étions remontés par la rivière, riant les pieds dans l’eau… près d’une poche d’eau nous avions décidé de nous baigner, nous étions nus maintenant, nus et émus. Nous nous sommes embrassés, nos émois débordèrent, nous sommes allés nous allonger sur la berge et avons fait l’amour, l’un et l’autre pour la première fois.

Nous vécûmes six mois ensemble. Je restais hanté par le crime commis sur Anaïs et mon impuissance à la sauver. Ma culpabilité à son égard était multipliée par ce bonheur que je vivais avec Jeanne. Elle était morte, car je n’avais pas pu la sauver, et moi j’étais là avec son amie d’alors, vivant avec elle dans les mêmes forêts où nous allions ensemble, partout je la voyais, tout était souvenir d’elle. La souffrance montait, de semaine en semaine. Jeanne le sentait, ce fossé indicible entre nous se creusait. Nous nous sommes séparés, et c’est de ce jour que datait ma décision de quitter cette Franche-Comté où jamais je ne pourrai être heureux.


…sa main remonte du dos vers mon épaule qu'elle serre, l'autre descend du torse, lentement...

Nous dévalons une pente dont je sais où elle mène ... mais elle ... elle est trop belle, trop pure, je ne peux pas, comme çà, mon petit oiseau vaut mieux qu'un amour à la hâte dans une geôle, qu'une étreinte précipitée dans la fange...


Mon amour, mon amour, je t'aime tant, je t'aime trop, tu ne voulais pas cela, pas ici comme cela !


Je me détache d'elle, de quelques pouces, pas plus. Un gonflement conquérant dans mes braies en devient d'autant plus évident. Mais non, ouvrir ici Vésiada aux fleurs de l’amour, c'est profiter des circonstances, la trahir ...


Mon amour, tu as beaucoup souffert, beaucoup enduré ces dernières heures, tu es solide, mais ni toi ni mi ne savons plus bien où nous en sommes. Je t'aime, aussi fort qu'un homme peut aimer une femme, je t'aime à mourir, mais t'aimer c'est aussi te respecter, aussi fort qu'un homme peut respecter une femme .

Tu comprends ? Ni toi ni moi n'aurions voulu que ce moment se passe ici et maintenant. Et toute ma vie je m'en voudrai si tu ressortais de cet endroit avec le doute que j'aie profité de ta détresse. Tu comprends ?



_________________





Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Dim 07 Oct 2007 00:55 Sujet du message:

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Vésiada avait toujours rêvé de fiançaille, de mariage, de nuit de noce...Toute sa courte vie préparée à ces événements qui n'auront peut-être plus jamais lieu...

Une nuit de noce??
Elle ne savait même pas vraiment ce que c'était!? Un moment intime avec un être qu'on aime...mais quoi de plus?! C'est pas au couvent où elle aurait pu développer le sujet. L'union charnelle avant le mariage était un pêché, on l'avait très souvent mise en garde.

Cette nuit le baron la violerait, et c'est la mort qui les guettait alors la perdition de l'âme prenait un autre enjeu.
Jamais elle n'offrirait, sur un plateau, au baron sa virginité! Ca jamais!
Vésiada comprenait la lutte intérieure que menait Arnulf mais il devait comprendre que c'était sans doute leur premier et dernier moment d'intimité. Il fallait qu'il admette.


Elle le fixa intensément du regard, ses yeux verts se mirent à briller de désir. Arnulf, désorienté, lui dit:

"Mon amour, tu as beaucoup souffert, beaucoup enduré ces dernières heures, tu es solide, mais ni toi ni mi ne savons plus bien où nous en sommes. Je t'aime, aussi fort qu'un homme peut aimer une femme, je t'aime à mourir, mais t'aimer c'est aussi te respecter, aussi fort qu'un homme peut respecter une femme.
Tu comprends ? Ni toi ni moi n'aurions voulu que ce moment se passe ici et maintenant. Et toute ma vie je m'en voudrais si tu ressortais de cet endroit avec le doute que j'ai profité de ta détresse. Tu comprends ?"


Vésiada mit son index, sur ses lèvres, en signe de silence, en murmurant...chuuuut...puis déplaça son doigt sur celles d'Arnulf.
Elle trembla, incapable de savoir si c'était de peur ou de passion...
Dans un mouvement lent, elle ôta sa chemise qu'elle laissa tomber au sol et fit de même avec ses sous vêtements.
A présent complètement nue, elle se pressa langoureusement contre lui, fit glisser sa main sensuellement, sous la nuque raide d'Arnulf. Décontenancé, il fit un pas en arrière.


Elle se rapprocha de son oreille et lui chuchota en haletant:

"Si ton coeur te condamme, sache que Dieu est plus grand que ton coeur...n'oublie pas Arnie que nous n'avons plus le temps de devenir, nous n'avons plus que le temps d'être dans l'instant présent."

Vésiada saisit les mains d'Arnulf et les plaça autour de sa taille, déposa ses lèvres gonflées de plaisir sur les siennes, en serrant un peu plus fort, son étreinte autour de son torse...
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMar 29 Avr - 23:46

arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Lun 08 Oct 2007 23:26 Sujet du message:

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Les vagues grossissaient, sous le courroux du vent…



Vésiada met son index sur ses lèvres, en signe de silence, en murmurant...chuuuut...puis pose son doigt sur les miennes.

Elle tremble...



En ces temps jadis, le bassin d’Arcachon n’était que plaines basses… La mer toujours avait respecté son herbe douce, jamais n’avait passé la dune qui en protégeait l’entrée. La plaine entendait au loin l’océan chanter pour elle, douces chansons d’amour ou odes fougueuses, délicates aubades ou vigoureuses sérénades.

L’océan parfois se hissait sur la pointe des vagues, pour apercevoir ce vert écrin, semblable à l’émeraude … il l’aimait, il en était fou, mais il se faisait timide devant elle, de peur de la blesser.


Dans un mouvement lent, elle ôte sa chemise qu'elle laisse tomber au sol .



Il l’aimait, elle l’aimait aussi, elle savait qu’il le désirait, il savait qu’elle le désirait, un jour elle se donnerait à lui, un jour …

Cette nuit-là, un vent mauvais se leva, un vent violent, déchaîné, qui souffla la dune avec une hargne terrifiante. La plaine sut qu’il voulait, bourrasque après bourrasque, la posséder. La plaine sut qu’il voulait, couche après couche, la couvrir d’un sable infâme. La plaine sut qu’avant la nuit suivante la pureté de sa belle chevelure verte aurait disparu à jamais.

Elle appela alors l’océan, viens… viens …. viens maintenant …

L’océan, ému de cet appel, bouleversé par cette offrande, vient doucement s’approcher …
Gauche, gêné de cet inattendu, lui n’ose pas, il la respecte trop … mais elle l’appelle encore, l’implore de venir, lui déclare son amour fou, son amour éternel, lui décrit l’horreur de ce qui l’attend, l’appelle encore, viens



A présent complètement nue, elle se presse contre moi. Non pas ici, pas comme cela …

Elle me chuchote en haletant

"Si ton coeur te condamme, sache que Dieu est plus grand que ton coeur...n'oublie pas Arnie que nous n'avons plus le temps de devenir, nous n'avons plus que le temps d'être dans l'instant présent."




L’océan s’approche alors. De la dune martyrisée il ne restait qu’un dernier rebord herbu, la dernière défense de la plaine, nue désormais… il en caresse doucement les abords, tout doucement, pour ne pas l’effrayer, et peut être pour ne pas s’effrayer lui-même. Tout doucement, d’une douce langue de vagues il caresse la plage du Pilat, dont il savait combien elle était douce à la plaine. La plaine gémit, doucement, d’un appel qui vaut offrande. L’océan murmure, doucement, les mille mots de l’amoureux ému.


Vésiada prend mes mains autour de sa taille, elle est merveilleusement galbée … Elle dépose ses lèvres gonflées de plaisir sur les miennes, en serrant un peu plus fort … Je l’embrasse, descends vers son cou, lui mordille la nuque, reviens, descends et caresse délicatement de ma langue son sein, la sens tressaillir, lui murmure …
Ma douce, ma belle, ma déesse, ma maison, ma vie, mon émeraude, mon papillon, mon poème, mon soleil, mon cœur, ma fleur, mon tout …

D’un reste de paille je fais une couche, de ma chemise je fais un drap….



Le vent menace de plus en plus, gronde, terrifiant. Mais de cette étrange nuit l’océan veut faire une ode à l’amour de ceux qui se sont beaucoup attendus, et qui se retrouvent, unis, pleinement l’un à l’autre, malgré les horreurs du monde alentour.



Je me dénude, nous nous allongeons, émotion des corps nus au contact pour la première fois, sa poitrine contre la mienne, ses jeunes seins contre mon torse, émotion inexprimable, émotion immense … nous nous embrassons, comme jamais nous nous sommes embrassés, à perte d’âme, à perte de corps. Mes mains courent sur son dos, sur sa nuque, notre étreinte s’enflamme, à perte d’âme, à perte de corps.




Les vagues forcissent, caressent la plage avec vigueur, les gémissements de l’océan se joignent à ceux de la plaine, qui l’appelle, l’appelle encore. Un instant, il se prend à douter, douter de ce qu’il fait, douter qu’il sache combler l’attente de la plaine, douter qu’elle ne regrette pas ce moment tant attendu, douter d’être à la hauteur des attentes de sa douce émeraude …

Elle sait, elle, qu’un temps est passé à jamais, qu’il ne sert à rien de regretter, que l’avenir qu’elle voulait est devant elle, et que la plénitude de son amour passe par cette rupture .


Un vertige succède au vertige de nos corps, vertige de me voir ainsi, si proche de ce passage, saurai-je ne pas la décevoir, saurai-je être à la hauteur…
Mais ses jambes m’accueillent, et ce nouveau vertige m’arrache au précédent, je l’aime, son corps est un temple qui s’ouvre pour moi, pour la première fois .




Elle est là, toute offerte à lui maintenant, le dernier rebord cédant presque… Le désir de l’océan le submerge, ses vagues sont grosses maintenant, il les sent déferler, et rompre la diguelette. La plaine tressaillit, d’un spasme tellurique, comme blessée. L’océan suspend ses vagues, l’instant de ce spasme, adoucit de caresses sur la Plage la surprise de son irruption, puis reprend, vague après vague, sa douce conquête.

La plaine est submergée maintenant, une bouleversante sensation. A la surprise de l’irruption fait place le bouleversement d’être pleine de celui qu’elle avait tant attendu. Sensation si forte et si différente de ce qu’elle avait imaginé. Etre prise et prendre à la fois. Etre remplie, et posséder par son étreinte celui qui la remplit.

Ils sont maintenant fondus l’un dans l’autre, si complètement mêlés qu’ils n’existent plus qu’en leur union. L’océan attend pour lancer ses dernières vagues que la plaine atteigne ce bonheur des golfes tant caressés … Le bonheur arrive, les dernières vagues aussi … Tous deux s’apaisent, lentement, incrédules, heureux, incrédules, heureux, heureux, heureux …


Nous sommes mêlés ensemble maintenant, pour l’éternité mêlés l’un à l’autre … Nos corps ne font qu’un, dans la plénitude des amants comblés. Des cris, grincements et cliquetis d’armes nous parviennent du dehors, sans pouvoir pénétrer le cocon de notre plénitude.


L’ouragan pouvait bien gifler maintenant, hurler, fouetter, martyriser, l’océan s’était fondu dans la plaine, et la plaine étreignait l’océan. Pour toujours ils étaient ensemble, aucune infamie n’y pourrait plus rien. L’ouragan pouvait bien souffler tout le sable qu’il voulait, patiemment chaque jour l’océan le retirerait, grain à grain, pour que toujours resplendisse la couleur émeraude de la plaine à travers ses eaux.

Ils s’étaient donnés l’un à l’autre, pour l’éternité.



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_________________





arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Mar 09 Oct 2007 14:36 Sujet du message:

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Nous gisons, tous deux, enlacés encore dans notre fusion primale ...



La conscience de ce qui n'est pas nous deux lentement revient.

Cette couche de paille improvisée.

Le mur humide près de nous.

Le bouquet d'odeurs moisies et fétides du cachot où nous nous trouvons.

En une vaine lutte contre le cauchemard j'étreins Elle, de toutes mes forces, mes lèvres reviennent sur les siennes, mais c'est le vacarme de l'extérieur qui s'impose à nous, et nous écrase, triomphalement, tragiquement. Le fracas. Les hurlements.

Oui, nous ne sommes que des rats pris au piège, qui attendent que la fouine les saigne.

Non.

Non, nous ne sommes plus rats en cage. Non, pour toujours nous ne sommes plus cela. Pour toujours nous aurons été amants dans la pureté, pour toujours nous aurons construit quelque chose qui échappera à la noirceur.

Je ne veux pas mourir, je ne veux pas qu'Elle meure, mais si nous mourons nous aurons au moins connu ensemble le don total.


Il me revient ce beau poème chanté par le trouvère du village de Baudelaire:


Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.

Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ;

Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.


Sans doute notre paillasse n'est elle qu'un bien piètre divan, sans doute la lumière glauque de notre geôle ne vaut point un soir de rose et de bleu mystique, mais je sais que notre Amour aussi transcendera la mort, qu'elle vienne ce soir ou dans notre vieillesse chenue.

Je veux maintenant me préparer. S'ils viennent, il y aura un dernier combat pour La défendre. Je dois être prêt.
_________________





arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Mar 09 Oct 2007 22:35 Sujet du message:

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Me voilà debout, rhabillé, prêt ... complètement désarmé, juste bon à me faire hacher par le premier soudard venu.

Il me faudrait une arme au moins, quelque chose. Je fouille la cellule, je cherche un objet, quelque chose. Dans un coin, un anneau scellé au mur. Scellé. Vraiment scellé. Rien à faire. Et que ferais-je d'un anneau, d'ailleurs ?

Dans ma poche, mon goupillon. Comme massue, on fait mieux. Manche de 4 pouces, aspersoir d'un pouce de diamètre. Au mieux je pourrai assommer une souris !

A moins que ... enlever le sertissage du métal sur le bois du manche, arracher cette feuille de cuivre... voilà une belle bande de métal. La plier sur la longueur, qu'elle devienne assez rigide, en laissant une arête tranchante. Aiguiser grossièrement sur la pierre, faire une pointe tant bien que mal .. Me voici avec une lame, on vit dague plus impressionnante, mais au moins ai-je maintenant une lame en mains.
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMer 30 Avr - 0:00

Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Jeu 11 Oct 2007 00:49 Sujet du message:

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La danse fébrile des corps venait de se terminer sur un râle conjoint...après s'être murmurées, enlacées, désirées, ardemment aimées, lèvres unies et désunies!
Les corps reposaient maintenant l'un sur l'autre, soumis à quelques tremblements incontrôlables...l'extase d'un moment qui avait semblé durer un siècle, les âmes retrouvaient leur corps ainsi que leur terrible fatalité!


Du sang sur la chemise froissée...répandu...du sang?...du sang avait coulé sur ses cuisses...du sang??...Vésiada effrayée...pourquoi saignait elle?!

Une punition du Très Haut pour avoir commis un pêché??

Vésiada eut envie de hurler de douleur qu'ils étaient maudits...
Et puis elle réalisa que le baron allait arriver...qu'elle serait surement morte dans peu...alors finalement mieux valait qu'elle perde tout son sang...qu'elle meure vite...vite surtout! se dit elle.


Dans un calme inquiétant et dans un mouvement ralenti, Vésiada remit sur elle la chemise tâchée de sang...son sang mêlé à celui d'Arnulf...sa chair tâchée à tout jamais...elle ne serait plus ce qu'elle avait été...elle ne serait plus la même...bientôt elle ne serait plus tout court!


Effondrée, elle s'agenouilla pour prier, les mains sur sa tête en signe d'abandon...les yeux fixés sur ses pensées...sans voix...sans geste...sans ouïe en se répétant: Dieu nous aime...Dieu nous aime...Dieu nous aime...

Incapable de pleurer, la gorge nouée, l'effroi atteignit son paroxysme:



"Oh! quand la mort que rien ne saurait apaiser,
Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser
Et jettera sur nous ler manteau de ses ailes,
Puissions nous reposer sous deux pierres jumelles!
Puissent les fleurs de rose aux parfums embaumés
Sortir de nos deux corps qui se sont tant aimés,
Et nos âmes fleurir ensemble, et sur nos tombes
Se becqueter longtemps d'amoureuses colombes!"



Douce quiétude l'envahit! Un son religieux se répandit dans sa tête. Une intense chaleur bienfaitrice l'envahit.
Son angoisse s'apaisa:

"Mon dieu est ce ça l'amour? Alors je peux mourir maintenant!" se dit elle.



Elle redressa péniblement sa tête, tituba et contempla un instant Arnulf. Il se préparait. Il se fabriquait une dague. Mentalement, il était déjà parti en guerre.
En guerre?

Ils n'avaient aucune de chance de s'en sortir!!!
Si Arnulf décidait de lutter, elle le verrait mourir sous ses yeux...cruelle destinée! La culpabilité la consumait...

Elle n'avait plus le temps de se lamenter. Elle devait faire entendre raison à Arnulf.

Apercevant la dague, Vésiada s'en saisit en l'arrachant des mains d'Arnulf et apposa le tranchant de la lame sur sa chevelure.
Elle mit ses dernières forces pour tout couper et laissa tomber au sol les longues mèches brunes. Elle ramassa les boucles, en fit un noeud et les tendit dans le creux de la main d'Arnulf, complètement abasourdi par la situation.


D'une voix timide et avec hésitation:




Arnie, J’étais à toi peut-être avant de t’avoir vu.
Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne;
Ton nom m’en avertit par un trouble imprévu,
Ton âme s’y cachait pour éveiller la mienne.
Je l’entendis un jour, et je perdis la voix;
Je l’écoutai longtemps, j’oubliai de répondre :
Mon être avec le tien venait de se confondre;
Je crus qu’on m’appelait pour la première fois.

Savais-tu ce prodige?? Eh bien! sans te connaître,
J’ai deviné par lui mon amant et mon maître,
Et je le reconnus dans tes premiers accents,
Quand tu vins éclairer mes beaux jours languissants.
Ta voix me fit pâlir, et mes yeux se baissèrent;
Dans un regard muet nos âmes s’embrassèrent;
Au fond de ce regard ton nom se révéla,
Et sans le demander j’avais dit: « Le voilà !»

Dès lors il ressaisit mon oreille étonnée;
Elle y devint soumise, elle y fut enchaînée.
Comme un timbre vivant, l’écho du souvenir
Appelait par ton nom l’écho de l’avenir.
Je le lisais partout, ce nom rempli de charmes,
Et je le relisais, et je versais des larmes.
D’un éloge enchanteur toujours environné,
À mes yeux éblouis il s’offrait couronné.
Je l’écrivais... bientôt je n’osai plus l’écrire,
Et mon timide amour le changeait en sourire.
Il me cherchait la nuit, il berçait mon sommeil;
Il résonnait encore autour de mon réveil;
Il errait dans mon souffle, et, lorsque je soupire,
C’est lui qui me caresse et que mon cœur respire.

Arnulf nom chéri! nom charmant! oracle de mon sort!
Hélas! que tu me plais, que ta grâce me touche!
Tu m’annonças la vie, et, mêlé dans la mort,
Comme un dernier baiser tu fermeras ma bouche.




Vésiada caressa tendrement la joue d'Arnulf, les yeux embués de larmes.



Arnie, il en est ainsi ce monde n'est pas prêt pour nous.

Nous n'avons plus le temps de nous marier, d'enfanter, de vieillir, nous ne partagerons plus de nuits, plus de jours.

Il ne sert à rien de vouloir lutter contre son destin. Il finit toujours par nous rattraper. Rendons nous à l'évidence.


Profitons du temps qu'il nous reste ensemble mon amour! Nous avons encore de grande minutes devant nous.

C'est parfois aller de l'avant que d'accepter son destin.


Promets moi que lorsque le baron arrivera, tu ne lutteras pas!

Je me rendrais à lui sans me refuser.

Te voir mourir sous mes yeux seraient pire pour moi! Ce n'est pas la dernière image que je veux garder de toi!

Pendant que le baron...pendant qu'il...enfin...ce que je veux dire...c'est que je veux que tu promettes de tout faire pour t'enfuir et vivre! Vivre!

Mon ami, mon frère, mon amant, Tu m'as appris à aimer, j'espère t'avoir appris à vivre!



en souriant:


C'est toi le diacre alors prions!
Calme toi. Asseyons nous!

Prenons ce temps qui nous ai offert comme une chance...la chance de pouvoir encore partager...de se

dire....de tout se dire...soyons présent pour nous même et l'un pour l'autre. que Veux tu faire de

nos derniers instants?

Tu peux décider de te torturer en sachant que tu ne changeras rien de ce qui doit arriver ou simplement décider de lâcher prise!?


Celui qui s'accepte mortel est plus grand que la mort...




Vésiada en disant cela attrapa tendrement ses deux mains et les posa sur son coeur, les yeux en prière
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMer 30 Avr - 0:01

arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Jeu 11 Oct 2007 03:25 Sujet du message:

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Ma lame à la main, je me poste à attendre. Très vite l’excitation de la préparation du combat laisse place à une mélancolie des merveilleux instants, instants d’il y a si peu mais déjà irrémédiablement passés …

Ma songerie aimant à me martyriser
S’enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d’un Rêve au cœur qui l’a cueilli.


Tu t’approches, je te souris vaguement, perdu dans mon songe… tu m’arraches soudain la dague des mains, et en un instant tranche ta chevelure !

Interdit, je te vois ramasser tes si belles boucles, en faire un noeud et me les donner dans le creux de la main. Mas pourquoi donc, pourquoi ?? Doux papillon ou amazone déterminée, tu varies, tu m’impressionnes, me fascines, la douceur du papillon vert est infinie, la détermination de l’amazone est d’airain …

J’allais te demander les raisons de ton geste, quand tu prends, d’une voix peu assurée, la parole pour me faire une si belle, si belle déclaration…



« Arnie, J’étais à toi peut-être avant de t’avoir vu.
Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne;
Ton nom m’en avertit par un trouble imprévu,
Ton âme s’y cachait pour éveiller la mienne.
Je l’entendis un jour, et je perdis la voix;
Je l’écoutai longtemps, j’oubliai de répondre :
Mon être avec le tien venait de se confondre;
Je crus qu’on m’appelait pour la première fois.


Arnulf nom chéri! nom charmant! oracle de mon sort!
Hélas! que tu me plais, que ta grâce me touche!
Tu m’annonças la vie, et, mêlé dans la mort,
Comme un dernier baiser tu fermeras ma bouche. »


Je suis bouleversé, la profondeur de ton amour si sincèrement, si profondément, si magnifiquement exprimée, et surtout …
surtout ces mots dans lesquels je retrouvais tant mes propres sentiments pour toi …
« Dans nos regards muets nos âmes s’embrassèrent » …
« Je le lisais partout, ce nom rempli de charmes,
Et je le relisais, et je versais des larmes. » …
« Hélas! que tu me plais, que ta grâce me touche! » …
La lumière de ta déclaration faisait miroir sur mon cœur, qui renvoyait pareille lumière, tout étonné par moments de la voir si forte et claire.

Quel destin que le nôtre, amour consumé à grand feu, cataracte si forte qu’elle devrait s’assécher si tôt, bouquet si somptueux et déjà promis à fanaison ? J’en ai les larmes aux yeux … toi aussi, qui me caresse maintenant la joue.

« Arnie, il en est ainsi ce monde n'est pas prêt pour nous.

Nous n'avons plus le temps de nous marier, d'enfanter, de vieillir, nous ne partagerons plus de nuits, plus de jours.
Il ne sert à rien de vouloir lutter contre son destin. Il finit toujours par nous rattraper. Rendons nous à l'évidence.
Profitons du temps qu'il nous reste ensemble mon amour! Nous avons encore de grandes minutes devant nous.
C'est parfois aller de l'avant que d'accepter son destin. «


Ma lucide Pythie, mon adorable Cassandre, tu dis la raison, et l’amour en même temps.


« Promets moi que lorsque le baron arrivera, tu ne lutteras pas! «


Une épée dans mon cœur.

Impossible.

Non !

Impossible.

« Je me rendrai à lui sans me refuser. »


Atroce. Revivre … revivre Anaïs … revivre cette impuissance … revivre cette intolérable mais inéluctable faiblesse … impossible, plutôt mourir. Je sais brutalement en cet instant combien j’ai voulu mourir d’Anaïs, de sa destruction, de sa mort, sous mes yeux, le viol à quelques mètres, puis ces semaines d’écroulement sous mes yeux, sa mort… C’est intolérable … intolérable .. si Vésiada n’était pas là, à cet instant je me tuerais.


Mais elle est là, je l’adore plus que tout, je mourrai s’il le faut pour la protéger.


« Te voir mourir sous mes yeux serait pire pour moi! »





Ne me demande pas celà, pas cela mon amour … Tu ne sais pas quelles souffrances … Je ne te dirai pas, pas ici en tous cas, mais ces souffrances je ne pourrai pas les revivre en double, je n’y arriverai pas, ce n’est pas possible, pas possible, mon amour …

« Ce n'est pas la dernière image que je veux garder de toi! »


Tu m’écartèles, mon âme se déchire, tu m’écartèles d’amour, mais tu ne sais pas ce que tu me demandes… Je le sais moi, je le sais trop… mais je t’aime, j’entends à ta voix, si douce et détachée en même temps, si aimante et triste, j’entends à ta voix que c’est ton vœu le plus profond.



Si je suis prêt à mourir pour l’amour de toi, je dois être prêt à la torture d’une vie de culpabilité atroce pour l’amour de toi, aussi.


« Pendant que le baron...pendant qu'il...enfin...ce que je veux dire...c'est que je veux que tu promettes de tout faire pour t'enfuir et vivre! Vivre!

Mon ami, mon frère, mon amant, Tu m'as appris à aimer, j'espère t'avoir appris à vivre! »


Ma belle, mon amante, je suis éperdu, je suis sans voix, pensées en désordre, mais qui savent que la décision est prise, et languissent encore un peu à se remettre en rangs …


Et tu souris !

"C'est toi le diacre alors prions!
Calme toi. Asseyons nous!

Prenons ce temps qui nous ai offert comme une chance...la chance de pouvoir encore partager...de se dire....de tout se dire...soyons présent pour nous même et l'un pour l'autre. que Veux tu faire de nos derniers instants?

Tu peux décider de te torturer en sachant que tu ne changeras rien de ce qui doit arriver ou simplement décider de lâcher prise!?

Celui qui s'accepte mortel est plus grand que la mort... »


Tu prends mes deux mains, les poses sur ton sein, je sens ton cœur battre, si calme, si puissamment calme, comme le ressac au pied de la Dune … Il m’apaise, ma décision est prise :


Mon amour,

Laisse moi d’abord la douceur d’appeler ton nom …

Mon amour…

Ce que tu me demandes … … est plus douloureux pour moi que la mort. Rester là sans rien faire, ne pas te prêter secours quand tu es en danger … c’est un arrachement atroce. Un jour, si nous sortons vivants de ce cauchemar, j’ajouterai quelque chose à ce propos, mais c’est sans intérêt aujourd’hui.

Mon amour, ce que tu me demandes, je le vois, c’est du fond de toi qui me le demande. Par amour pour toi, je le ferai. J’aurais préféré mourir, mais par amour pour toi je le ferai. Je t’en fais le serment.


J’enfouis ma tête dans ton cou, besoin irrépressible de te sentir… Mes mains t’enserrent maintenant, de nouveau, ta chevelure désormais serrée contre ta peau. Vivre ces minutes, tu as raison, vivre ces minutes … Mon cœur est serré à sentir ta chevelure ainsi coupée, prémisse de plus grands bris … ta chevelure adorée, boucles brunes comme la mer du crépuscule, qui cascadaient sur ton dos… O toison, moutonnant jusqu’à l’encolure … O boucles ! O parfum passé d’espoir… Offrande de toi, seconde offrande de ton être, je te garde, te mets dans le seul abri de ma poche .
Je t’enserre à nouveau, pour ce qui peut être la dernière fois.
Nos serments s'enchevêtrent comme rameaux de vigne sauvage.

N’oublie jamais combien je t’aime, jamais, cette bougie doit rester allumée dans ton coeur, si horribles que soient les tempêtes à traverser.


Je me détache. Je suis résolu. Notre amour aura été du blanc éblouissant de certains jours d’hiver, et court comme eux …


Un cliquetis d’armes, on descend, je recule derrière la porte, garder mes chances de fuir !

Je perds en ce dernier instant mon regard dans tes yeux verts doux comme la mousse …


[HRP: Merci à Mallarmé pour ses quatre vers, et à la pincée de mots baudelairienne ]
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Jeu 11 Oct 2007 20:15 Sujet du message:

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Les pas s'arrêtent devant la porte; une clef tourne, un homme en armes entre prudemment.

Ton regard se détache du mien, tu me protèges, tu prends un air effrayé, jeu ou vérité ? Je ne vois pas l'homme de l'autre côté de la porte, il ne m'a pas vu, je vois juste son ombre danser à la flamme de la torche du couloir. Je respire tout doucement, comme je le faisais si bien dans mes tours de maraude à Poligny...

Il s'avance, te saisit. S'il veut te tuer, je lui saute dessus. Mon serment n'a de sens que toi vivante.

"Bien le bonsoir ma belle, aimes tu le feu? Si tes copains dehors sont pas coopératifs, ma foi...Je vais te donner chaud, et pas comme tu l'imagines...Je t'assures que passer sous le baron ce serait mieux pour toi! "

Il serre son épée courte sur ta gorge. Il ne va pas te tuer, pas tout de suite, il a d'autres desseins à l'entendre. Je me retiens, je bous, je t'ai promis. Un éclair de ton regard me montre que tu as vraiment peur. Je bous. S'il n'entend pas mon souffle, comment n'entend-il pas mon coeur ?

"Allez, suis moi, tu vas illuminer la nuit."


Le tueur glousse, crache sur le sol et t'emmène . Je ne te reverrai plus, j'en suis sûr. Ou dans quel misère ... La porte se referme sur toi .

Il oublie de verouiller cette cellule qu'il croit vide ! Je n’ose y croire. Un piège ? J’entends tes pas et les siens s’éloigner dans l’escalier. Le couloir est vide. J’écoute à la porte. Rien . J’entrouvre. Voie libre. Je vais vers l’escalier. Fracas et cris en haut. Demi-tour . Faire le tour de la cave. Eteindre deux des trois torches d’abord, ne garder que la dernière, à la main. Premier couloir, des geôles, au fond une grande cave voutée. J’en fais le tour. Plein de bois. Encore du bois. La ! une hache. Belle cognée ! Je m’en saisis . Je continue. Dans un coin, une porte. Fermée. Vieille porte. La défoncer, peut-être ? Pas très discret. Je la force avec la lame de la hache. Nouveau couloir, tapissé de toiles d’araignées. De l’eau goutte de la voûte. Je referme la porte derrière moi, après avoir pris deux grosses bûches pour la bloquer de l’intérieur. Je suis en sécurité, mais de plus en plus loin de toi… Toujours pas un bruit en bas, le vacarme en haut s’assourdit au fur et à mesure que j’avance. Une bifurcation, je prends à gauche, car je vois au fond un petit escalier en colimaçon ...
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Sam 13 Oct 2007 11:51 Sujet du message:

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A mi-hauteur l’escalier se trempe d’humidité, je patauge dans l’éponge de mousse qui recouvre les marches. La voûte n’est que salpêtre gouttant, ma torche grésille. La sueur de mon dos se rappelle à moi, elle est devenue glacée. Ma chemise est sur les épaules de Vésiada, … en tout cas je l’espère de tout mon cœur. Sortir vite pour trouver le moyen de la sauver. Quelques marches, au loin, j’entends maintenant les cloches sonner à toute volée ! Choc, mes chères cloches, mon monde de bonheur, si proche, et moi dans ce cauchemar, à prier à chaque instant pour que se retardent les tortures promises à la femme que j'adore.

L’hélice se termine par un palier sans issue. Au plafond, une lourde trappe pourrie. Tabernacle ! Qu’elle est haute … je peux l’atteindre avec la hache, mais y passer … des débris d’échelle pourris dans un coin, la solution ne se trouve pas là.

Soudain, une voix de femme vient du dessus, assourdie, vaguement familière : «…mène … ce n’est pas grave . Que t’est-il arrivé ? … le diacre a réussi à pénétrer le castel, sa fiancée …
… ne peut pas les laisser ainsi ."

Je bondis de joie, des amis ! C’est Adelinda je crois. J’appelle , mais ils n‘entendent pas, sans doute le vacarme à l’extérieur couvre ma voix. Vite ouvrir la trappe .

Je saisis la cognée, et à bout de bras frappe sur le plus abîmé des deux verrous. Il saute. Un rai de lune passe. J’attaque le second, quand un grondement féroce se fait entendre … Beaucoup moins amical …

Découvert pour découvert, je tente : « Adelinda ?! »
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMer 30 Avr - 0:06

arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Lun 15 Oct 2007 18:12 Sujet du message:

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Je défonce le second verrou, la trappe s’ouvre, laissant tomber une pluie d’humus et de feuilles mortes …

Quand cette avalanche à fini de tomber, je lève les yeux… l’espace de la trappe ne laisse apparaître qu’une petite ouverture, barrée d’une forte grille … Je ne pourrai jamais sortir par là.

« Arnulf, est-ce vous? »

C’était bien Adelinda !!

Je lui explique tout ce qui s’est passé depuis que j’ai sauté du châtaigner, enfin, presque tout … Je lui dis que je suis coincé là, les dangers qui menacent Vésiada, les combats dans le castel… Elle comprend, me répond :

« Ecoutez, je ne vois aucune issue pour vous sortir de là d'ici. Apparement vous ne pourrez vous échapper malheureusement qu'en trouvant une autre issue. Je vais essayer d'entrer dans le castel, et essayer de trouver le chemin des geôles. Nous nous y trouverons sûrement.

Tenez, cela pourrait vous être utile. Faites-y attention, j'y tiens... »

Elle me passe une dague sortie de sa botte. Très belle dague, je ne sais de quelle origine, mais pas une dague ordinaire.

Merci Adelinda,

Je vais retourner au plus vite pas les geôles, essayons de nous y retrouver. L’entrée se fait par une lourde porte en chêne à gauche de l’entrée. Mais je vous en conjure, si vous voyez Vésiada, protégez la d’abord !


Elle part, j’entends l’aboiement monstrueux plus au loin …

Je prends la dague et la torche d’une main, la cognée de l’autre, et redescends au plus vite.

Le premier couloir.

La bifurcation devant moi.

Soudain, des cognements sourds.

La porte, on essaie de forcer la porte du souterrain.
_________________





arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Lun 15 Oct 2007 18:18 Sujet du message:

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Craquement sourd puis cris de joie. Deux voix au moins.

J’étouffe au plus vite ma torche. Ne pas être repéré. Je me cache au coin de mon boyau. Je lève ma hache.

Ils approchent. Eux ont une torche, les lueurs s’approchent. Ils parlent à voix basse, toujours deux voix.

Le tunnel est étroit, avec un peu de chance ils ne pourront pas être de front. Tuer d’abord le premier, puis sauter sur le second.

Non, je ne peux pas. Pas tuer ainsi. Je suis Aristochrétien. Je suis diacre. Je dois leur donner une chance. Tuer s’ils ne viennent pas me tuer ? Tuer si leur intention n’est que d’obéir aux ordres, et m’emprisonner ?

Mais..

Je suis amoureux de Vésie. Elle est en danger mortel. Je dois la retrouver. Je ne peux pas prendre de risque, leur laisser de chance. Je suis seul, ils sont deux. Et je suis torse nu … Pas beaucoup de chance de m’en sortir s’ils viennent me tuer. Agir sans hésiter, tuer sans merci.

Mais …

Les combats font rage. On va nous libérer sans doute. Les cloches tout à l’heure, le village nous vient en secours. Le danger mortel s’éloigne, faut-il tuer ?

Une angoisse violente me saisit au ventre, je ne sais plus, ils approchent, Vésie victime, moi meurtrier, image de Vésie aux mains du Baron, images de sang sur mes mains

Ils sont tout près.
Je fraperai mais retiendrai mes coups, ne tuerai pas .

La torche arrive devant moi, une silhouette, j’abats ma cognée sur sa tête. Choc métallique. L’homme tombe, la torche avec lui. L’autre est surpris, je me jette sur lui , lui plante la dague dans le ventre. Crissement métallique. Ma dague coincée. Cotte de mailles. Son sang jaillit dans mon œil. Il vacille … Comment son sang est-il dans mon œil Pourquoi il ruisselle maintenant sur ma joue, dans ma bouche Pourquoi ce rictus de victoire chez lui Il vacille Tout vacille Ma tête éclate Je la prends entre mes mains C’est chaud, poisseux Je chavire.

Le choc sur le sol . Vivre. Vivre . Plus d’arme. Lui, il est toujours debout, son épée en main, pleine de sang.
De mon sang …
Son regard . IL VA ME TUER ! Il retire la dague d’Adye de sa cotte. Il ricane. Je rampe sur le dos, avec mes coudes. D'un pas il me rattrape.

L’autre au fond se relève, lentement. La douleur est intolérable. Reculer, je ne comprends pas ce qui m’arrive, pas le temps de comprendre, je sens le sang sur mon cou, dans ma nuque. Reculer encore. Me relever. D'un coup de genou il m'étale. Ils m’entourent. Me parlent . « ..de la chance, mignon …Baron… Manasses… une surprise pour toi…doit te garder vivant, pour l’instant » Rire épais, l’assommé a repris toutes ses forces, il envoie un coup de botte dans la figure, dans le ventre, les côtes, explosion d’une nouvelle boule de douleur, mes côtes cassées tout à l’heure déjà, ils cognent, encore, encore, je me mets en boule, tapent, cognent, ma tête, Vésie, ma tête éclate, mon dos, ma tête explose, coups,encore, encore, je ne veux pas mourir, Vésie, Vésie, je hurle « VESIEEEE ! », rires,
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Lun 15 Oct 2007 18:19 Sujet du message:

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Trou noir







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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Lun 15 Oct 2007 18:21 Sujet du message:

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Douleur

Douleur

Secoué

Douleur

On me traîne.

Douleur

Œil droit collé.

Œil restant : moi dans la cave à bois, traîné par les gardes.

Douleur

Sang dans la bouche

Oreilles bourdonnent

Couloir des geôles

Faire le mort

Le serai bientôt

Douleur.

Revoir Vésie.

Juste un instant

Douleur

Jeté dans ma geôle. Tête frappe le sol. Je chavire à nouveau. Non, voir si Vésie est là, voir. Tourner la tête, un supplice. Personne. Je l’appelle, c’est un gargouillis plus qu’un nom qui sort de ma bouche … je crache, il rigolent, me disent qu’elle est passée à la casserole à l’heure qu’il est, et que moi c’est la friture qui m’attend .

Je ne suis plus qu’une loque sur la terre battue, vaincu.


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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Lun 15 Oct 2007 18:24 Sujet du message:

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Un jet chaud coule sur mon visage, puis torture ma plaie. Rire. Le garde me pisse dessus ! Humiliation. Rage. Je peux à peine tourner la tête. Il me dit qu’il fallait m’assaisonner avant la friture. Porc. Mes côtes … Ma main !Je découvre mon index écrasé, n’ai plus aucun souvenir de çà.

Horreur de ne même plus savoir par quoi je suis passé. Horreur de savoir que je vais certainement y passer, à cette friture. Je vais mourir. Atrocement. Je ne veux plus qu’une chose, qu’elle ne me voie pas mourir. Pas cette déchéance qu’on me prépare. Pas ces tortures du corps. Pas ces tortures de l’âme, je sais que je craquerai, que je pleurerai comme un enfant, que j’implorerai mes bourreaux. Et mon corps martyrisé. Mon Dieu, faites seulement qu’elle n’assiste pas à çà


Mes paroles à Vésiada me reviennent

N’oublie jamais combien je t’aime, jamais, cette bougie doit rester allumée dans ton coeur, si horribles que soient les tempêtes à traverser…

J’ai dans mon cœur une bougie que nul ne peut souffler…

Je sens encore la flamme danser. Je ne sais pas si elle résistera quand on me descendra dans l'huile, quand la brûlure m’enveloppera, quand ma peau se craquelera et éclatera sous la pression des vapeurs, quand je hurlerai mon âme. Vésie, pardonne moi si la flamme s’éteint alors, pardonne moi mon ange.

Je pleure . Le garde rigole à nouveau, se rajuste, me donne un coup de botte pour fêter çà, et ressort.

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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMer 30 Avr - 0:15

arnulf_iv



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Posté le: Mar 16 Oct 2007 09:46 Sujet du message:

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Un bruit de bottes à l’extérieur me réveille.

Je reprends mes esprits. J’arrive à m’asseoir. L’heure du supplice est arrivée. Etre digne. Autant que je le pourrai, être digne. Aussi longtemps que je le pourrai, être digne. Tant que le supplice ne sera pas intolérable.

Mon torse à droite est couvert de sang séché. Mon épaule droite aussi. Pour la première fois, je vais tâter ma blessure. Horreur du contact de l’os ébréché au lieu des cheveux. J’y retourne. Un grand lambeau de cuir chevelu retourné, grand comme deux doigts, pend au dessus de mon oreille. Hideux, hideuse découverte… Comment est cette blessure ? Panique, je n’arrive plus à me représenter. J’essaie, j’essaie de comprendre à quoi mon crâne ressemble, j’essaie de remettre en place le lambeau, il est collé par le sang. Mais il est encore sensible, il vit encore. Petite lumière dans cette nuit de déchéance.

A quoi bon… dans quelques minutes je serai plongé dans une horreur que je n’arrive pas à me représenter. Pas concevable. Mon pauvre lambeau n’est pas grand-chose à côté.

Vésie… tout pour un dernier instant avec toi.

Je prie maintenant. A l’extérieur, un conciliabule se tient, paroles étouffées. Je prie Dieu de m’accueillir, je prie Dieu que Vésiada ne voie pas mon supplice. Je n’arrive pas à prier Dieu de pardonner à mes bourreaux, encore moins à ceux de Vésiada. Pardon mon Dieu de ne pas y arriver.

Vésie… … tout pour un dernier instant avec toi.

Soudain il me revient ! Tes cheveux ! Je plonge ma main dans ma poche, y retrouve ta longue chevelure nouée que tu m’avais donnée il y a … si peu. Je la prends, la caresse contre ma joue, la respire, l’embrasse. Je me recroqueville au sol, y enfouis mon visage, éclate en sanglots.

Soudain il me revient … le souvenir des sanglots de la Dune, ce sentiment d'inutilité, de vanité de la faiblesse. Etre digne. Ma dernière volonté est d’être digne. Tant… que je le pourrai.

Bruits de clefs à l’extérieur. C'est la fin. Clefs engagées. Idée folle. On ouvre. Je ne bouge pas. Bruits de clefs, on referme. Un garde. Il s’approche de moi. Il s’approche, lâche un juron. Me croit mort, s’inquiète de ce que dira le Baron. Se penche sur moi pour vérifier si je respire. L'occasion. L’instant d’après je l’étrangle avec la chevelure de Vésie . Son visage à quelques pouces du mien, exorbité. Il se débat, me bourre de coups, gargouille, je serre toujours, c’est lui ou moi, il cherche sa dague à sa ceinture, lui ou moi, je lâche, saisis la dague, lui plante dans le dos, son regard si étonné, encore un coup, flot de sang dans sa bouche, sur moi. Je le rejette de côté, lui tranche la carotide comme je le faisais aux marcassins dans la forêt. Je l’ai tué.

Je prends les clefs, m’approche de la porte. Pas de bruit. Son comparse n’a pas entendu, ou n’est pas là. Mais il va revenir, certain. Je bloque la clef dans la serrure. Je mourrai en combattant, pas en porcelet grillé.
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Manasses



Inscrit le: 04 Mar 2007

Posté le: Mar 16 Oct 2007 14:46 Sujet du message:

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Manasses déboule au pas de course dans les geôles, Maylisande et Blacky ont disparu dans le chateau, certainement en train de se battre.

Manasses n'a plus qu'une idée en tête, plus que cette obsession, faire bruler un diacre. Il aimait Aristote mais il adorait faire bruler ses servants, quel paradoxe!

Le tueur fou arriva dans le couloir, aucun garde, cela était étrange, il s'approcha de la porte, une de ses épées dans chaque main et le tonneau d'huile sur le dos.
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Mar 16 Oct 2007 19:19 Sujet du message:

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Des voix à l'extérieur, des hurlements. Des combats à l'étage. Pourvu que Vésie ...
La douleur au crâne est revenue, cogne, cogne. L'index écrasé donne de la voix lui aussi, de plus en plus fort. Il a gonflé, bleui, doublé de taille. Les côtes ne valent pas mieux... Mon crâne est ce qui m'inquiète le plus, le lambeau de cuir pendant.. Je me prends à penser à la peur que je ferai à Vésie quand elle me verra. Crétin de rêveur! je vais y passer ! Dans l'heure je ne serai qu'un cadavre les tripes à l'air ou la peau devenue en cuir par la brûlure. Je ne la reverrai pas.

Pas vivant en tous cas. Elle verra peut-être mon cadavre. J'entreprends une vague toilette prémortuaire, pour être le moins repoussant possible. Pas d'eau à part le jus croupi de l'écuelle laissée là. Je lave mon sang mêle à celui du garde. Résultat pire que l'original.

Nettoyer la plaie du crâne, au moins. Pas avec l'eau sale. Le barbier-chirurgien de Poligny m'avait appris à nettoyer à l'eau propre, ou à défaut à l'urine. Je vide l'écuelle, m'exécute. Cognements intolérables au crâne. Je commence à nettoyer tant bien que mal la chair à l'air. Une esquille d'os tombe du crâne, je la regarde, juste incrédule. Même l'horreur je ne la sens plus.

Hurlements redoublés à l'extérieur, mais je crois entendre une voix proche du soupirail parler des villageois. J'écoute . Silence revenu. Les villageois ?.. Réprimer encore cet espoir. Un garde va arriver, il m'aura tué en une minute. Mais qui parle ? Une voix de femme maintenant : "Ami ou ennemi?"


Des pas lourds approchent derrière la porte.
Douleur redouble. Blancheur éclatante envahit mon regard. Nausée. Bruit de pas encore plus proches. Tenir. Je prie à voix basse. Mourir en combattant, pas dans la déchéance de la torture. Avoir la force de me battre.

Je reconnais la voix de Vebto !
Lui, c'lui qu'vous entendez causer dans c'te cave, ben l'avait pas son carton d'invitation, malgré qu'il soit diacre. Voyez c'qui lui est arrivé ! Vous êtes pas de La Teste par hasard ?


Je me rapproche aussi vite que possible du soupirail :

Vebto ! Vebtooo !! C'est moi , Arnie ! Viens vite, vite, je suis dans les caves, on vient me tuer, viens vite !

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Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Mer 17 Oct 2007 03:32 Sujet du message: Vésiada pète un plomb!

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L'esprit engourdi, les yeux hypnotique, Vésiada descendit dans une obscurité totale en prenant garde où elle posait les pieds. Le tunnel était froid, long et large. Un dédale, un vrai labyrinthe!
Simplement vêtue de chausses et de la chemise d'Arnulf, à la dérive, elle essaya d'avancer dans la direction où elle pensait qu'arnulf était.
Ses jambes avaient peine à la soutenir, des gouttes de sueurs coulaient de ses tempes pour descendre le long de son cou.
La gorge serrée, son coeur prêt à exploser dans sa poitrine, elle s'arma de courage en serrant très fort le chandelier.

Arnie! Pourvu qu'elle n'arrive pas trop tard, pourvu qu'il soit encore en vie! se dit elle.

Au détour du tunnel, elle aperçut Manasses. Il était de dos et avait son tonneau d'huile avec lui.

Il n'est donc pas trop tard se dit elle.

Silencieuse, elle s'arrêta, un regard de haine traversa ses beaux yeux verts.
Elle avança droit sur Manasses puis bondit sur lui, frappa sur son crâne avec toute la rage du désespoir. Manasses chancela puis fit un geste lent de représailles en pointant son épée vers elle.

Rassemblant ses dernières forces, elle recula en levant haut le chandelier et le refrappa à nouveau, encore et encore!
Manasses chuta en s'écroulant sur Vésiada. Tremblante de peur et de froid, elle repoussa le corps de l'homme sur le côté, en le faisant rouler et se remis sur ses pieds. Manasses était il mort ou vivant, elle ne savait pas!?

Mais est-ce qu'un tel homme méritait de vivre!? Un homme qui voulait tuer Arnulf! Cet homme n'était il pas le mal incarné??! Ne méritait il pas de mourir!? se dit elle.

Mélange de haine et de folie tapies dans le tréfonds de son cerveau, s'infiltra dans ses pensées. Pensées féroces, abominables, terrifiantes...
Elle ramassa l'épée de Manasses au sol et la fit tournoyer devant elle...en penchant la tête sur le côté...un étrange sourire aux lèvres...éblouie par cette nouvelle puissance que lui procurait une telle arme.
Elle en oublia sa panique et la raison de sa véritable présence dans les geôles...elle en oublia même Arnulf.

Soudain, d'un regard meurtrier, elle se retourna vers Manasses toujours au sol, se saisit avec ses deux mains du tonneau d'huile et fit lentement couler le liquide sur le corps de l'homme allongé.
Après avoir complètement vidé le tonneau , elle s'approcha doucement de son oreille et lui chuchota d'une voix malveillante:

Tu vas mourir de la même façon que celle dont tu voulais tuer Arnulf et j'espère que tu iras pourrir en enfer! Je vais y veiller.

Vésiada chercha des yeux, autour d'elle de quoi faire bruler le corps! Une torche?!
Tout à coup, elle entendit un grincement, puis un bruit de cliquetis, des pas, un individu approchait.

Elle glissa rapidement à l'oreille de Manasses:

Je reviendrais!

Elle fila se cacher dans l'ombre, derrière un pilier, l'épée serrait contre elle et s'immobilisa!
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMer 30 Avr - 0:21

Franken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007

Posté le: Mer 17 Oct 2007 15:28 Sujet du message:

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J’reviens avec la dague que le cureton m’avait planté dans la cotte. Belle dague, aurait été dommage de la laisser dans c’te saleté d’souterrain. Y’a une belle pierre dessus, J’espère bien qu’elle est vraie. Y’a aussi marqué « Adelinda » sur le manche, s’ennuie pas le curé ! Prêche la bonne parole le matin, couche avec tout ce qui passe le soir. Je range la dague dans ma ceinture, j’en ai déjà trois dans les fourreaux , celle là je la garde au chaud.

Le barouf en haut continue, sais pas trop ce qui se passe, mais le Baron a ordonné qu’on reste en bas Arnvald et moi, alors on reste.

L’aime bien, moi, le Baron, un peu bourru, mais l’aime bien. Il nous passe même les filles quand il en a marre d’elles ! Un bon chef, vraiment. Il m’aime bien lui aussi le Baron, depuis le jour où j’ai lancé ma dague à travers toute la table de banquet, clac, entre les deux yeux du Sénéchal. On a bien rigolé ce jour là, la tête de la femme du Sénéchal avec les bouts de cervelle de son mari dans son assiette ! Et l'oeil qui pendait !!

Depuis il m’appelle l’Arbalète, mon Baron. Rapport aussi à ce que j’ai dans le bas ventre, il paraît ! Pas comme le pauvre Arnvald, l’a eu un problème un soir de virée, il paraît.

L’était ben vexé, l’Arnvald, de s’être fait assommer par le moinillon ! Vlan, le grand gaillard par terre ! J’en rigole encore. Arnvald il a pas aimé. Du coup, il est aller pisser avec ce qu’il lui reste entre les jambes sur le cureton, histoire de le parfumer avant la friture.

J’aime bien la friture aussi. Le baron fait çà de temps en temps. Distrayant. La gueule de la donzelle quand on plonge les pieds! On rigole bien !

Faut que je me dépêche, elle doit arriver la friture du diacouillon, justement. Une première çà, frire un diacre. Bonne idée, mon Baron !

Gros bruit dans le couloir d’après .

Tordieu, c’est quoi ce barouf ?

Arnvald, c’est toi ?

J’arrive, point d’Arnvald. J'vois filer la pucelle (enfin je sais pas bien, il paraît que le Diacre lui a filé la chaude pisse, c’est Arnvald qui m’a dit ; pas étonnant, avec toutes ces jeunesses qu’il met dans son lit). Elle se cache derrière un pilier. Y'a un gaillard par terre. Pas Arnvald, l’est plus gros. Y bouge pas, le gaillard. L’aurait pas occis, tout de même ?

La ptiote elle avait une épée en mains, qu’elle tient comme un manche à balais. S’ra pas difficile à régler. La porte de la geôle du curaillon blennoragique est toujours fermée. Mais Arnvald, il est où ce gros eunuque ?

AARNVVALD, T’ES OU ? T'AS EU PEUR DE LA FILLE ??


Pas de réponse. Bizarre. Bon régler le cas de la donzelle d’abord. Pas trop l’abîmer, le Baron il a demandé. Devient sentimental en vieillissant, le Baron.






arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Mer 17 Oct 2007 17:21 Sujet du message:

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Vebto m’a entendu, mais les pas se rapprochent encore dans le couloir. Si Vebto arrive, ce sera trop tard.

Soudain, un bruit sourd, un second, un grand fracas.

Ma tête me cogne toujours épouvantablement, l’œil droit est encore collé de sang, l’œil gauche est envahi d’une tache noire. Je ne comprends plus ce qui se passe dehors, ces chocs, et maintenant on dirait qu’on coule de l’eau. Du pétrole de lampe, peut-être ? La friture dont ils me parlaient, c’était de me brûler dans ma cellule ?!?

Le corps du garde tressaille derrière moi ! Volte-face, dague en main : il ne bouge pas. La flaque de sang est si grande, la carotide si béante, il ne peut être que mort. Juste un dernier ressaut des chairs.


Encore des pas, plus rapides, mais tout aussi lourds. On vérifie que la porte est fermée. Je me cache derrière la porte, les pas s’éloignent.



AARNVVALD, T’ES OU ? T'AS EU PEUR DE LA FILLE ?



Un garde, donc. Mais … LA FILLE ? Vésie ! Vésie est là ! Les chocs tout à l’heure ! Je rassemble mes forces, respire profondément, frotte cet œil collé, en avant, j’ouvre la porte. A quelques mètres devant moi, le dos du deuxième garde, celui à la cotte.

J'ai dans le coeur une bougie que nul ne peut éteindre .

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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Mer 17 Oct 2007 17:43 Sujet du message:

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(http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=7467337#7467337)

Il lui faut une retraite. La porte au bout du couloir. Il s'y précipite et en quelques enjambées elle est franchie. Il en coince l'accès de sa hache devenue trop lourde avec une seule épaule valide, et commence à descendre un escalier raide.

Il préfère garder pour le moment la dague dans l'épaule, s'armant de son épée qu'il sort de son fourreau. Il descend très lentement les marches, ne faisant aucun bruit, posant la main de son épaule blessée sur le mur pour se guider.
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Franken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007

Posté le: Mer 17 Oct 2007 17:49 Sujet du message:

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Une porte de geôle s’ouvre derrière moi. Faut qu’il arrête de jouer à cache-cache Arnvald, pas le moment. Coup d’œil pour voir ce qu’il fricote. Foutre ! L’Avorton ! Aristofoutre, le curaillon ! Il a ouvert, pas normal, y’a un rat dans le placard. J’m’appelle pas Arbalète pour rien, morveux. T’as une dague en main ? Tu vas voir comment on s’en sert.

J’ai déjà la lame de Giroflée en main, pas te tuer, le Baron veut pas. Giroflée siffle. Dans le mille, plein dans l’aine droit, tiendra plus debout le gringalet. J’ai pas de mérite, il est torse nu, facile.

Giroflée ? Ah oui, mes dagues portent le p’tit nom des pucelles que j’ai prises dans les joyeux pillages avec mon Baron. On rigole bien avec lui !

M’embête juste le Baron à pas vouloir que j’égorge le moinillon. Me donne du fil à retordre, le pourceau syphilitique. Pas moyen qu’il reste tranquille.

Remarque là il se tord par terre. Va rester tranquille, je crois. Ha ha ! Coup de pied pour l'étaler un peu, j'récupère la dague qu'il avait, et ma Giroflée. J'la tournicote un peu dans l'aine, Giroflée, pour rigoler un peu. Allez, assez joué, j'la range.

Bon, la fille maintenant. Et il est où, Arnvald ?






arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Mer 17 Oct 2007 18:05 Sujet du message:

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Il s’est retourné

Regard inhumain

Saisit une dague

L’ai pas vue partir.

Juste senti ma jambe droite lâcher.

Et une nouvelle douleur. L’aine

Et moi par terre

Et le coup de pied

Et la dague qu’il enfonce et retourne

Suis plus qu’un gros tas de douleur

Veux partir

Veux pas partir, si Vésie vit

Vésie.

"Vésie .. si tu es là ... prends garde... "
_________________





Franken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007

Posté le: Mer 17 Oct 2007 18:39 Sujet du message:

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Tiens ,
Il appelle son petit oiseau …
Elle doit trembler pour lui, la ptiote …
Vais la faire sortir de son trou moi …
P’tet ben en profiter pour avoir du bon temps aussi…

Demi tour. J’prends la loque de diacouillon qui traîne par terre. Jette un coup d’œil derrière, me méfier. Dans ta geôle, mon joli.

Bordeleux ! Arnvald ! Saigné comme un cochon !

RRRRAAAAAAHHH !!

Je jette l’avorton au sol. Il gueule ! Coup de botte dans la gueule pour t’apprendre moi. T’as tué Arnvald ! Dès que je remonte, j’demande au Baron le droit de te dépecer, de t’arracher la peau, de t’faire bouffer les couilles, tu verras.

Mais j’ai même pas besoin du Baron pour c’que je voulais faire, tu vas morfler, salaud, et sans que je te fasse mal. Ouvre bien les yeux, lavette

ECOUTE MOI DONZELLE
JE SAIS OU TU ES
DANS LA MINUTE JE TE TUE SI JE VEUX
MAIS J’AI MIEUX POUR TOI
TON DIACRE, LA
IL VA CREVER
D’ABORD
VAIS LUI COUPER LES OREILLES, ELLES DEPASSENT TROP
PUIS LA LANGUE, IL GUEULE TROP
PUIS LES COUILLES, IL A LA CHTOUILLE, TU SAIS
PUIS LES DOIGTS, LUI APPRENDRE LE RESPECT
PUIS LE SAIGNER COMME IL A SAIGNE ARNVALD
JE COMMENCE PAR L’OREILLE DROITE
ECOUTE DONZELLE
IL N’A QU’UNE CHANCE
JE COMPTE JUSQU'A 10
SI A TU ES ICI
NUE
SANS ARMES
A 10
ON POURRA DISCUTER


Ah, je rigole bien, à nouveau !

J'attrape le Diacre par l'oreille, il gémit


TA GUEULE, LA SERPILLIERE !

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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMer 30 Avr - 0:27

Vebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007

Posté le: Mer 17 Oct 2007 18:48 Sujet du message:

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A l'extérieur - devant la porte, au dessus des geôles

L'avait d'jà disparue la militaire, sans qu'on ait pu faire plus ample connaisssance. J'lui aurais bien présenté mes gallons de r'nifleur de dargeot, mais elle avait mieux à faire, s'est précipitée derrière la lourde porte d'entrée. L'diacre qui gueulait maintenant, l'était tellement désespéré qu'il croyait qu'je pouvais faire quelque chose.

Vebto ! Vebtooo !! C'est moi , Arnie ! Viens vite, vite, je suis dans les caves, on vient me tuer, viens vite !

J'me suis r'mis à 4 pattes à côté d'mon clebs qui digérait l'foie du gardien qui ne criait plus, pis j'regardais dans l'fond de c'te cave.

J'peux rien faire l'curé, j'fais toutes les prières que j'peux, j'vous jure, mais j'peux pas plus, rapport à la pétoche qu'j'ai dans l'ventre... T'nez bon !! Les courageux arriveront avant les laudes ! Pis l'castel est entouré d'villageois.

L'diacre a l'air plus paniqué qu'moi. P'tête bien qu'il va r'joindre son bon dieu plus vite que moi ? J'le vois ouvrir une porte lentement pis s'effondrer à terre en gueulant la mort !!!!

Mourdiou, v'là qu'il est mort le saint homme !

En m'collant la goule contre le sol, ben j'vois mieux c'qui s'passe. Un garde en cotte lui chatouille la jambe avec une pointe, en lui soufflant des mots doux. J'sais pas c'qui m'a pris, un éclair de génie ou d'lâcheté. C'est vrai qu'c'est plus facile d'mener l'combat à distance. J'ai fouillé la sacoche d'mon toutou qui s'couait la queue en m'voyant m'affairer. J'trouvais l'arme de poche qu'm'avait laissé mon mononcle Tancrède. Une arbalète à une main qu'je t'nais entre mes doigts, exemplaire unique pouvant trancher une queue d'cerise à 15 mètres.
Encore fallait-il savoir la manier. J'ai plus l'habitude d'occuper mes mains à m'secouer la guirlande qu'à m'battre. J'ai toujours laissé ça pour les mous du g'nou !
Armé, la main légèrement tremblante, la tronche dans la terre, j'plisse un oeil pour pointer l'cou du gardien.....

Prends ça corniaud !
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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Mer 17 Oct 2007 22:37 Sujet du message:

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Jean-Jean poursuit lentement sa descente vers les profondeurs du Castel. Comme il atteind la dernière marche il entend un homme, un garde assurément.

Il appelait une damoiselle, qui devait venir nue ou il crevait on ne savait trop qui. Jean-jean se plaque contre le mur, espérant bien voir le spectacle de la donzelle avant de tuer le garde.

Attendant la fin du décompte, Jean-jean prend le temps de s'occuper de la lame qui était dans son épaule. Serrant les dents, il l'arrache de son corps avec une certaine habitude, voyant le sang pisser un peu trop.

"Va falloir recoudre ça et vite si j'veux pas m'vider."

Il soupèse l'arme nouvelle dans sa main, l'Garett savait choisir son équipement. Il prendrait le temps de ramasser l'arme une fois le soldat mort. Cet âne n'avait plus qu'à se montrer pour être un cadavre.
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Franken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007

Posté le: Jeu 18 Oct 2007 09:54 Sujet du message:

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6...
7... Alors elle vient la donzelle ?

J'entends" Prends çà corniaud !"

AÏEEE J'ai un truc planté dans le cou ! Foutraille ! J'lâche l'oreille du diacre, j'me tourne vers la voix: ca vient du soupirail. Vas pas recommencer toi. Lucette file à travers l'ouverture. L'aime bien Lucette. Toute fine, bien aiguisée, vole bien cette dague.

[/b]



Vebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007

Posté le: Ven 19 Oct 2007 11:42 Sujet du message:

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A l'extérieur - devant la porte, au dessus des geôles

Une piqûre d'frelon. Au début, ça n'fait pas plus mal. C't'en mirant mon épaule gauche qu'j'ai vu l'sang gicler sous ma tunique. J'sais pas c'qui s'est passé à vrai dire. J'me suis retourné...personne ! J'savais pas si j'avais touché l'garde, j'savais pas si l'diacre vivait encore, j'savais pas qui s'battait derrière la lourde porte, blottit contre le mur, j'savais plus.
L'clebs m'léchait l'épaule et la douleur commençait à m'lancer vach'ment.

Crevure, j'me tiens à l'écart d'leur baston et v'là qu'je suis mourant !

Je r'chargeais mon arbalète à main, du rouge plein les mains. J'sentais plus l'froid, ni la peur, ça d'vait être plutôt d'l'instinct à c'moment là. J'récapitulais pour la enième fois :

D'abord l'Adelinde avec l'Jean-Jean, puis la soldat et l'jeune discret derrière. Sont tous passés derrière c'te porte, pis j'en ai vu aucun ressortir jusqu'à maint'nant. L'pov' diacre, il gueule plus, il parle même plus.

A c'moment là j'ai pigé l'truc en voyant l'couteau. Il v'nait d'la cave. Ca voulait dire 2 choses. J'avais raté mon coup, pis maint'nant j'étais repéré. L'désavantage d'ma position c'est qu'on n'y voit trop rien dans c'te geôle, pis qu'moi, j'dois être visible comme un épouvantail ! J'essayais à tout hasard, sans vraiment réfléchir...

HE !!! DIACRE, T'ES VIVANT ?
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arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Ven 19 Oct 2007 12:55 Sujet du message:

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Il m'a lâché l'oreille. Je n'ai pas compris pourquoi.

Il a arrêté de compter aussi. Il s'occupe d'autre chose, je me glisse pour m'éloigner de lui.

HE !!! DIACRE, T'ES VIVANT ?

Vebto est toujours là ... il fait bien diversion, l'ami Vebto. Faut paraître le plus faible possible à l'autre brute. Mais faut répondre, si je veux qu'on vienne me chercher. Je pousse un râle ..

Rrrrraaaah... oui ... rrrrrrrrraah
_________________





Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Ven 19 Oct 2007 14:14 Sujet du message:

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Cachée derrière un pilier massif, Vésiada serra fermement l'épée, chacun des muscles de sa main douloureusement contractés... mais la seule douleur que ressentit Vésiada à cet instant, c'était la soif aveugle de vengeance...elle devait tuer le garde...et ensuite Manasses...et...et...
De son angle de vue, elle ne pouvait apercevoir le corps meurtri d'Arnulf étendu à terre et livré à une mort prochaine.


A l'appel du garde qui l'avait repéré, Vésiada se plaqua contre la paroi du mur. Une pierre se détacha du reste du bloc. Vésiada ne sentit pas tout de suite, la paroi bouger.
Lorsque subitement la paroi se mit à tourner sur elle même, entrainant Vésiada avec elle, prise au piège de l'autre côté. Sans le savoir, Vésiada venait de déclencher le mécanisme d'un passage secret.


Piégée de l'autre côté, elle décida d'inspecter les lieux pour trouver une sortie. Elle avança le long du mince couloir pour se retrouver dans une immense pièce obscure.
A force de tâtonnement, elle trouva une autre porte, fermée de l'extérieur donc impossible de sortir.


Elle se cogna à plusieurs reprises contre d'énormes caisses en bois et décida de voir ce qu'elles renfermaient.
A l'aide de son épée, Vésiada réussit à ouvrir une caisse, en constatant qu'il s'agissait de viandes séchées roulées dans des linges de sel...elle était donc dans la réserve du garde-manger! Qui viendrait se nourrir à cette heure ci pour la libérer!? Personne surement!


Sans réaction, l'esprit anesthésié, elle se recroquevilla dans un coin de la pièce...des sanglots soulevèrent sa poitrine mais elle n'avait plus de larmes.


Attendre quoi?...la MORT...peut-être même qu'elle l'aiderait un peu s'il fallait...maintenant c'était la fin...la fin de tout...Arnulf adieu...
_________________



Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Sam 20 Oct 2007 18:17 Sujet du message:

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Jean jean attendait de voir la belle chair blanche de la damoiselle mais rien ne venait et le garde avait cesser de compter.

"Lequel avait cessé de vivre..." prensa Jean jean.

Peu lui importait vraiment. Si le gardait vivait, il lui fallait le tuer et si c'était la fille elle allait devoir le recoudre et après il la remarcierait proprement.

Des images agréables dans la tête, jean jean s'avança dans son couloir silencieusement. Lorsqu'il distingua une ombre, il s'arrêta, pas certain que ce soit le garde malgré la largeur des épaules.

Il entendit alors un cri :

"HE !!! DIACRE, T'ES VIVANT ?"

qui venait d'au-dessus d'eux.

Un diacre, après une nonne, ils allaient avoir toute la basse cour d'Aristote. Au moins il pouvait espérer un peu d'aide de ce côté là, et s'approcha encore un peu afin d'être sûr de tuer le garde et non son prisonnier.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMer 30 Avr - 0:31

Vebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007

Posté le: Sam 20 Oct 2007 19:19 Sujet du message:

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A l'extérieur - devant la porte, au dessus des geôles

Aucune réponse ! L'diacre était cuit ou alors l'gardien attendait patiemment qu'je montre ma goule enfarinée dans l'soupirail pour m'balancer un d'ses pointus dans la tronche.
J'enlevais ma ch'mise, enfin c'qui m'servait d'chemise, disons mon linge, pis j'l'enfilais à Umberto qui s'délectait d'ma plaie juteuse. Ensuite, j'poussais l'clebs devant l'ouverture de la cave, espérant susciter une réaction.

OH MON DIEU ! NE ME DIS PAS QU'T'ES MORT...

Un éclair de lumière apparu dans l'ciel à c'moment, oui, juste au moment où j'dis mort en parlant du diacre. C'ta c'moment là qu'j'ai commencé à m'dire que ces bondieuseries qu'ils nous servent avec de la piquette l'dimanche, ben c'était p'tête pas qu'des conneries.
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Franken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007

Posté le: Dim 21 Oct 2007 19:38 Sujet du message:

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L'ai pas tué le morveux dehors. Y gueule encore, demande si le Diacre est vivant . Pas pour longtemps, mon tout doux, pas pour longtemps.

J'arrache le fichu truc qu'on m'a planté dans le cou. Tournecouille ! Un p'tit carreau d'arbalète. Doit être une arbalète de poche, c't'engin. Le genre avec lequel on s'amusait avec le Baron à jouer au morpion su'l'dos des prisonniers, au Castel d'avant. Mon Baron, des carreaux carrés, moi des carreaux ronds. On tirait à 10 mètres, pour pas trop les amocher. On avait bien rigolé ! Ah le Baron je l'laissais gagner souvent, c'est mon chef, hein. Une fois l'était tellement saoûl le Baron qu'il tirait n'importe où, les fesses, le mur à côté, et il a fini par éclater la nuque du prisonnier !

Bon, s'il a une arbalète le pisseux dehors, et vu que je l'ai pas tué, risque de me tirer dessus. Pas bien dangereux, c'te jouet d'enfant, mais pas utile d'en reprendre. J'lui lancerais bien une autre dague, mais m'en reste plus que trois. Pis j'aime pas que mes dagues soient toutes seules loin de moi. Faudra déjà récupérer Lucette. Pas oublier, hein Franken, pas oublier.

Tournebite! un gros barouf dehors, comme si on démolissait un mur ! ca grince comme belle-mère pensant à sa fille au lit, ca couine comme curé en astiquage, ca gronde comme Baron qu'arrive pas à forcer qui veut. Qu'est ce qu'elle fout, la fille ? J'vais voir, j'laisse l'autre serpillère bénite par terre, en train de gargouiller, tant pis pour le gars dehors.
Doucement, pas un bruit, mon Franken, c'est louche l'histoire. J'enferme le diacouillon, on sait jamais avec lui.

Dans le couloir, de la poussière. La fille ... disparue. Tourneburne ! Serait pas de la sorcellerie, çà ?

Tournegland ! un soldat, là, qui s'avance. un peu gringalet, mais a l'air d'en vouloir. Pas un ami.

Ma Pauline, ma fillette, à toi de jouer, file ma Belle, file, vise le ventre avec ta lame en croix dentée !!




arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Dim 21 Oct 2007 19:54 Sujet du message:

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Il y a eu un bruit énorme dehors. Le garde est sorti. Il m'a laissé là. Avec mes oreilles. Et mes doigts. Même pas un coup de pied en passant.

Il a bien fermé la porte.

Vebto crie encore, il croit que je suis mort . Le molosse maintenant.

"Vebtomène, c'est moi Arnulf. Non je ne suis pas mort. je suis salement blessé, pas mort. Mais dès qu'il revient le garde, il va me faire la fête. Ma fête finale, tu sais.

Reste là si tu peux, tu fais bien diversion. Et ta présence est un réconfort."

Je ne sens plus beaucoup ma jambe droite. Je sens trop bien ma tête. Je me cale sous le soupirail. L'aine continue de saigner.

"Vebto, t'as pas un linge propre? Je saigne ..."
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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Lun 22 Oct 2007 10:05 Sujet du message:

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Jean-Jean entend de l'agitation qui vient du haut. Il se plaque au mur pour mieux entendre et sent une dague lui froler le ventre. Regard dans la direction opposé. Le garde l'a vu. Pas le temps de se poser des questions, lui pisse le sang, il va falloir y aller vite.

Son épée à la main, la dague de Garett dans l'autre et le voilà qu'il s'avance à grandes enjambées vers le soldat.

Celui là non plus n'a pas l'air commode, mais jean jean est quelque peu énervé. Il est dans les géôles à la recherche d'un cadavre, il pisse le sang, et a priori il ne verrait pas de jouvencelle nue.

"Putain de journée ! Toi j'vas t'embrocher pour l'plaisir ça va m'calmer les nerfs."

Jean-Jean pensait aussi au diacre qu'il sauverait p't'être. Les cur'ton en général il pillait leur église mais là on lui donnerait sur'ment un tit que'qu'chose pour ramener le corps.
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Hernani



Inscrit le: 07 Oct 2007

Posté le: Lun 22 Oct 2007 16:33 Sujet du message:

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(venant des cuisines)


Elle est endormie, la tête sur un sac de son. Je me suis approché d'elle et l'observe.

Elle est décoiffée, le visage marqué par la poussière et les larmes, mais une beauté irréelle émane de cette femme aux cheveux bruns, une perfection des formes du visage.

Elle est étrangement vêtue, d’une simple chemise tachée de sang et des chausses. Cette tenue témoigne à demi-mot de violences récentes qui contrastent de manière surnaturelle avec la pureté et l’innocence de ses formes. Qui est cet ange martyrisé ? Que fait-elle ici ? Une victime du Baron ? Mais si oui, pourquoi ici, et non dans les geôles dont on m’a fait si terrible description ?

J’hésite. Je ne sais quoi faire. La réveiller ? Ce mystère perturbe tous mes plans. Je me souviens alors du Grand-Père, et de ses outres incendiaires. Il va finir par mettre le feu au château, et s’il n’est plus que ruines je ne pourrai pas récupérer les diamants du père de Sire Clovin Destouches. En espérant que ce soient les vrais, cette fois .

Lors des grands désordres religieux en Helvétie il y a trois ans, Sire Clovin Destouches Père et son fils avaient dû fuir précipitamment, en pleine nuit, avec l’or et les diamants qui constituaient le principal actif de la banque. Je ne sus que bien plus tard que le père et le fils avaient séparé leurs routes, le Père vers le Royaume de France, le fils vers l’Italie.

Je n’étais pas de service cette nuit là, et suis arrivé le lendemain dans des locaux vides. J’en ai assuré la garde pendant trois semaines, pensant que mes maîtres reviendraient. Mais je n’avais point de fortune, et dus me résoudre à rejoindre un peloton de Gardes Suisses en partance pour les Etats pontificaux.

Le souvenir des Gardes Suisses et du vieillard qui nous commandait me rappela le Grand Père à l’extérieur, l’incendie qui menaçait, la belle alanguie, presque offerte, devant moi. Je m’en voulus d’avoir de nouveau laissé la songerie me distraire, me dirigeai vers la paroi du fond. Je sortis la clef en étoile, trouvai la serrure du mécanisme dans le recoin, et déclanchai le tout.

Rien. Pas de mouvement. L’histoire soudain ne se passe pas comme prévu.
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Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Lun 22 Oct 2007 19:14 Sujet du message:

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Vésiada s'est endormi d'épuisement, souffrante. Le corps brûlant. Sa température commence gravement à augmenter. Sa respiration et son poul s'accélèrent. Elle tousse.

Ses rêves se laissent gagner par des visions morbides remplies de mort, de sang et de combat...Arnie est en danger... Alerté par un bruit, elle se réveille brutalement en suffoquant.
Où est elle? Que fait elle là? se dit elle.

Elle tente de se mettre sur ses jambes péniblement, elle titube, tombe. Vésiada saisit l'épée à côté d'elle et s'en aide pour se relever en s'appuyant avec ses deux mains dessus, le visage baissé, grimaçant d'effort.

En relevant la tête, elle aperçoit une ombre devant elle.

Une silhouette s'entrecoupe dans l'obscurité.

Vésiada ne discerne pas les traits du visage.

Sa vue se trouble.

La fièvre commence à agir.

Elle secoue sa tête en espérant retrouver une vision claire.

Elle croit reconnaitre Arnulf.

Une douleur atroce aux tempes.

La tête qui tourne.

Le regard vitreux.

Elle lâche d'une main l'épée pour l'avancer vers lui, en tentant de sortir un son qui ne ressemble plus qu'à un souffle...Arnie...et en disant cela elle retombe à terre, lourdement, évanouie.
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Franken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007

Posté le: Mar 23 Oct 2007 18:38 Sujet du message:

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Tournechibre ! Raté.

Ma Pauline, Ma Lucette, deux dagues dans la nature. C'mplait pas, tout çà. Le gaillard y s'est plaqué contre l'mur, j'fais pareil moi.

Tournevit, ca sent le crâmé ! Y'a le feu ? Faut que j'aille voir en haut. Le Baron y veut que je reste en abs, mais s'il y a le feu y s'ra content de m'voir en haut. Mais y'a l'autre gringalet là. L'a pas l'air facile, l'a évité ma lame. J'ai plus que deux dagues et mon épée.

J'ai une idée. J'suis trop content. J'ai une idée ! L'Baron serait fier de moi.

Ptet qu'il veut aut'chose que se battre ? Lui ai meme pas demandé.

"Hola, que veux tu, toi ? Qu'est ce que tu viens chercher ?"




Vebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007

Posté le: Mer 24 Oct 2007 09:32 Sujet du message:

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A l'extérieur - devant la porte, au dessus des geôles

C't'éclair de lumière pis maint'nant j'entendais la voix du diacre résonner dans mes oreilles, il prononçait mon nom. L'saint esprit v'nait m'causer en personne. J'sentais plus la douleur d'ma blessure à l'épaule, j'étais comme absent d'moi même, comme guidé par quelq'chose de plus grand qu'moi. On entendait les chevaux au loin qui henissaient, doivent sentir la présence divine ces bestiaux, pis l'cabot grognait en r'luquant la lourde porte qui f'sait disparaître les gens. J'regardais l'ciel. Des paillettes lumineuses rougeoyantes dansaient au dessus de moi. J'flottais dans un état d'inconscience.

D'accord ! J'vas v'nir vous chercher l'diacre. Priez encore, j'crois là haut, ils ont trouvé l'gars qui va v'nir vous sortir de là...

J'mis la dague qu'm'avait planté l'corniaud dans mon futale, détachais Umberto en l'tenant par une corde et me dirigeais vers la porte d'entrée, mon arbalète chargée à la main.
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMer 28 Mai - 0:40

Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Mer 24 Oct 2007 13:45 Sujet du message:

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Comme Jean-jean s'apprétait à attaquer le moustique en face de lui, celui ci eut une idée lumineuse qui fit ricochet dans sa cervelle.

"Hola, que veux tu, toi ? Qu'est ce que tu viens chercher ?"

Il est vrai qu'un cadavre, ne devait pas avoir grand intérêt pour lui.

"Hey, mon gars, t'as raison ! M'en fous de't'tuer, j'veux qu'un cadavre !"

Jean-jean se disait que le garde pouvait bien le laisser chercher dans les géôles et l'autre remonter dans le hall. Leurs envies n'étaient pas contradictoires et ils n'étaent pas obligés de s'entretuer.

Guillaume serait fier de lui, pour une fois qu'il réflécissait avant de tuer.
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Franken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007

Posté le: Jeu 25 Oct 2007 11:40 Sujet du message:

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Un intense bouillonnement intellectuel régnait dans le couloir des Geôles. Franken avait eu une idée ! Jean-Jean avait eu une idée ! Des pans entiers de leurs cortex, laissés à l'état végétatif depuis leur naissance, s'étaient mobilisés. Les deux se regardaient maintenant, fascinés par tant de beauté, par cet éclair de lumière dans leur nuit cérébrale.

Subitement des questions folles parcouraient l'esprit de Franken :
*
Pourquoi le monde ?
Qu'est-ce que la vérité ?
La conscience est elle intrinsèquement inhérente à l'existence ?
Pourquoi suis-je moi ?
Pourquoi suis-je ?
Quel est le but de ma vie ?
*

Franken était stupéfait. Mais dans un dernier sursaut, il sentit bien que ces questions n'allaient pas le faire bien rigoler. Ca n'allait pas bien dans sa tête. Fallait arrêter çà tout de suite. Il frappa son crâne un grand coup sur le mur.

Aahhh, ca allait beaucoup mieux. Il contempla la fissure dans le mur, HAHAHA ça c'était rigolo.

Il ne put toutefois réprimer l'émergence d'une dernière idée, survivante du naufrage neuronal.

*Il veut un cadavre, j'sais pas pourquoi. Mais bon, un cadavre y'en a un pas loin*

Hé, Si c'est çà que tu veux, y'en a un dans la gêole là, de cadavre. C'lui d'Arnvald, un ancien collègue. L'est pas complet de partout, hein, il lui a manqué un p'tit bout quelque part, tu vois c'que j'veux dire, hein. L'était bien embêté par çà, mais maintenant y s'en fout.

Eh, te trompes pas hein, y'a un curaillon en bouillie aussi dans la geôle, mais lui c'est pas un cadavre, hein, en tous cas pas encore. Hahaha !

Alors vas y, je te laisse passer, et toi tu me laisses passer, ça t'va ?

Epuisé par ces efforts conceptuels, Franken ôuvre la geôle, recule pour laisser le passage, et redonne un coup de tête dans le mur, on sait jamais.




Hernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007

Posté le: Jeu 25 Oct 2007 12:37 Sujet du message:

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Nouvel essai, aucun résultat. Au sol, Hernani remarque des marques dans la poussière qui montrent que le mécanisme a déjà été déclenché. Il arrive trop tard ?

Demi-tour dans la cave aux jambons. Il ne distingue pas la belle en chemise ensanglantée là où il l'a vu précédement.
Il tourne légèrement la tête et distingue un peu plus loin, un corps au sol, inerte. Il s'approche, c'est bien elle. Elle halète légèrement, comme un enfant fiévreux.

Il lui prend la main, veut comprendre ce qu'elle a.
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Hernani




arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Jeu 25 Oct 2007 15:06 Sujet du message:

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Vebtomène m'a répondu ...

D'accord ! J'vas v'nir vous chercher l'diacre. Priez encore, j'crois là haut, ils ont trouvé l'gars qui va v'nir vous sortir de là...

Prier ... il ne me reste plus que cela, il a raison. Je me retourne, face au soupirail. Le flic floc de mon sang en flaque m'effraie. Je me vide. J'essaie de m'agenouiller, ma jambe ne répond plus. Faut qu'il vienne vite, ton gars, Vebto. Je plie ma jambe avec la main.

Je suis à genoux. Tout se brouille. Je ne me souviens même plus des prières apprises à l'Abbaye. "Christos ... aide moi".


Voile noir.


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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Jeu 25 Oct 2007 16:47 Sujet du message:

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Le petit soldat en face de lui plaisait bien à Jean-jean. Ce qu'il avait en moins de muscles que lui, il l'avait en cervelle exploitable dans la tête.

"Bah c'est pas trop l'cadavre d'ton Arnvald qui m'intéresse. Mais c'lui d'Judith, la maîtresse d'Guillaume et du baron."

Jean jean se dit qu'elle était p'têtre même passée dans les bras du soldat en face de lui.

"Mais si tu veux passer, je te laisse remonter et tu m'laisses fouiner dans les geôles. J'irai m'servir sur l'cadavre d'ton collègue, sur l'diacre j'pense qu'y a plus rien à prendre, pis après j'tâcherai trouver l'bon corps avant que tout n'crâme ? Ca t'va ?"

Jean-jean espérait ne pas se faire avoir, la réfexion n'était pas son fort mais il pissait le sang, et il lui fallait le temps de se recoudre. Ce ne serait pas la première fois. Ensuite il pourrait chercher Judith et ressortir de ce trou à rats p't'être avec l'diacre en plus.
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Vesiada



Inscrit le: 01 Juil 2007
Localisation: RP: dans l'au-delà
Posté le: Jeu 25 Oct 2007 19:39 Sujet du message:

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Dans le garde manger/ annexe aux geôles

Tombée évanouie à terre, le corps de Vésiada se remplit de tumulte, se calme puis se ragite.
Hernani porte Vésiada dans ses bras, installe sa tête et son dos contre un sac de son.
Sa chevelure brune tombent épars sur ses épaules. Elle tremble. Des frissons parcourent son corps succédant à une chaleur terrible. Vésiada a l'air pourtant de reprendre connaissance.

Elle veut parler mais elle n'articule plus, les tremblements de ses lèvres l'en empêche. Sa bouche est entrouverte. Son souffle rapide. Son teint perd toute couleur.
Les yeux fermés, elle cherche à les ouvrir et à regarder. Sa vue s'éteint.
Elle tend péniblement une main vers lui, qu'il prend, d'un regard attendri et soucieux.

Il lui effleure les contours du visage. Il touche son front. Il est brulant. Il tâte son pouls.
Vésiada sent des mains se promener sur son visage.

"Si la fièvre continue de grimper, elle risque de mourir. Mon dieu ayez pitié d'elle" dit il en laissant échapper un soupir.

Dans un sursaut de conscience, elle murmure:

"je ne demande pas de vivre."


Hernani se dit qu'il doit agir vite avant qu'elle ne tombe plus encore en léthargie.

Il faut la réchauffer! Mais avec quoi?

Tout en pensant cela, il regarde nerveusement autour de lui.
Aucune source de chaleur, pas de couvertures en laine!
Et pire encore, c'est un garde manger installé en sous sol justement pour la fraicheur de ces lieux et la conservation des vivres.
Et ils sont coincés ici encore pour longtemps peut-être!?

Une idée de survie lui vint! Il veut lui donner sa chaleur!


Hernani délace rapidement les lacets de sa chemise, ôte son gilet, sa braie, ses bottes et jette négligemment le tout au sol.
Ainsi complètement dévêtu, il s'agenouille au pied de Vésiada et lui enlève délicatement sa chemise tâchée pour la dénuder à son tour.

En faisant cela, il ne peut s'empêcher de remarquer ses lèvres ourlées, son cou gracile, ses seins rosés, la finesse de sa taille, le galbe de ses cuisses, la pureté de son grain de peau,...

Les yeux troublés...son coeur palpite...il se sent tout à coup oppressé...il suspend son action dans le vide, il a une hésitation.
Soudain, par intervalle, dans des mouvements compulsifs, Vésiada est prise de légères convulsions.

Hernani l'attire à lui, allonge son corps ferme contre le sien et recouvre leurs nudités de son mantel.
Son visage tombe dans le creux de son cou, il colle son corps contre le sien pour peser de tout son poids, en prenant garde de ne pas l'écraser.

Instinctivement, Vésiada se blottit contre cette chaleur providentielle. Couchés à terre, les genoux entrelacés, Hernani pose ses pieds sous les siens pour les réchauffer.

Vésiada est affaiblie, sa tête bourdonne. Son esprit se transporte sur la dune de Pilat. Au lointain, elle croit entendre la voix d'Arnulf.
"Arnulf est là avec moi" se rassure t'elle.


Subitement, elle jette ses deux bras autour du cou d'Hernani et cherche ses lèvres.

Le corps d'Hernani se tend avec violence. Il presse l'épaule nue de Vésiada de sa main. Il est soudain fasciné par ses lèvres offertes telle une fleur délicate.

Dans la violence avec laquelle ses bras l'enlacent, il embrasse son cou, ses épaules, ses bras, ses yeux. Les baisers s'égarent sur tout son visage.

D'une main, il entrecroise ses doigts avec les siens et de l'autre il caresse sa chevelure, entrouvre sa bouche pour goûter à la sienne, si douce.
Les baisers se répandent sur le corps.

vésiada ne pouvait voir l'éclat brillant dans les yeux d'Hernani.

Cette douceur inespérée tranquillise Vésiada qui promène sa main sur ce corps sans ouvrir les yeux, pose sa tête contre la sienne et se laisse aller à toutes ces caresses.


Tout à coup, Vésiada essaie de murmurer quelque chose.
Hernani colle son oreille sur sa bouche pour mieux entendre:

"Ar...Ar...Arnulf...je...t'ai...me"


Ebranlé dans un moment si doux, Hernani retire avec vivacité la main posée sur sa cuisse en la portant à sa tempe:

Arnulf??
Qui est donc cet Arnulf?
Est-ce que j'ai été suffisamment fou pour croire tout ce temps que ses baisers m'était destiné!?

Il l'embrasse à nouveau ses lèvres, et lui glisse dans un soupir:

"Oui c'est Arnulf, je suis là. Ne t'inquiètes pas. Je reste près de toi. Il faut que tu dormes."


Il l'a serre très fort tendrement. Ils restent un long moment dans cet état.


Le tumulte du corps de Vésiada s'apaisent.
la fièvre diminue, des sueurs importantes achèvent de l'emporter. Ses lèvres retrouvent leur couleur vermeille.

Constatant que son état s'améliore, Hernani veut s'éloigner mais il ne le peut pas.
Vésiada saisit une de ses mains en l'arrosant de ses larmes, appuyant sa bouche sur cette main, elle l'embrasse.
Hernani lui prit l'autre main en la tenant serrée.
Dans un torrent de larmes elle agrippe son épaule pour le retenir puis se rendort aussi soudainement.

Hernani lui donne un dernier baiser sur le front, se relève, recouvre Vésiada du mantel, et lui dit dans le trouble de ses pensées:

"Adieu jeune inconnue, je brûle du désir de vous revoir."
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeMer 28 Mai - 0:44

Franken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007

Posté le: Sam 27 Oct 2007 23:19 Sujet du message:

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Dans le couloir


Le gringalet en face y cherche Judith ... Ah, Judith... enfin, vaut mieux pas lui dire, je crois. Ptête qu'il l'aimait bien ? Faudrait pas lui faire de peine, l'a l'air émotif, le garçon.

Bon, il veut aller voir dans la geôle, c'était mon idée, hein, alors ...


Ben vas y, entre alors, sieur .

Sieur comment, d'ailleurs ? Moi c'est Franken, Franken l'Arbalète. Rapport à ... rapport à plein de choses, hahaha !






Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Dim 28 Oct 2007 17:32 Sujet du message:

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Comme Jean jean baisse ses armes pour entrer dans le cachot où il distingue bien deux corps, il répond au petit gars en face de lui, ne le quittant pas des yeux en s'enfonçant dans la géôle.

"On m'donne Jean-jean comme nom, en c'moment. J'ai changé à chaque fois qu'j'ai échappé à la pendaison. L'prochaine fois, c'sera Jean-jean-jean."

Le guerrier rit de sa blague comme il se penchait sur le premier corps.

"C'lui là est plus abîmé qu'l"autre mais l'est encore chaud. Donc l'autre c'est ton Arnvald c'est ça ?..."

Jean-jean se penchait sur le soldat, lui arrachant déjà sa bourse.
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Franken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007

Posté le: Dim 28 Oct 2007 18:29 Sujet du message:

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Franken finit par comprendre ....

Jean-jean-jean ?

Ah oui, hahaha !

Ah ben avec toi on rigole aussi, hein. Tu plairais bien au Baron, tu sais. Et il paye bien, le Baron, tu sais. Et pas seulement en or !

Oui, c'est bien celui là, Arnvald. Occupe toi bien de lui.

Franken part vers l'escalier du sous-sol. Il se ravise, se disant que tout de même, quitte à être dans une geôle, Popaul (ou Jean-Jean ? ah oui, Jean Jean) y serait mieux enfermé.

Deux tours de clef pendant que le gringalet s'affaire à la ceinture d'Arnvald. Puis Franken part vers l'escalier, récupère sa chère dague au sol. L'avait bien évitée, le Julien-Julien (non, c'est pas ça, les Julien c'est des gars bien d'habitude .... ah oui, Jean Jean !) .

Il monte. Ca sent vraiment le brûlé.






Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Dim 28 Oct 2007 19:41 Sujet du message:

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Jean-jean de lestait le cadavre de tout ce qui pouvait avoir de la valeur quand il entendit la porte se refermer et la clé tourner dans la serrure.

"Et défection! J'aurai pas dû réfléchir ! J'savais ben qu'il fallait le tuer ! Hein l'cur'ton ? T'as pas crevé quand même ?"

Jean jean relève la bouillie, l'installe sur la paille en vérifiant qu'à l'intérieur le coeur battait encore.

"Bah après ça, tu vas ressembler à un homme. Tu gaderas que'ques marques mon gras..."

Le guerrier tout en faisant la conversation au diacre, avait sorti de son bliau, un petit sac contenant du fil et une aiguille.

"Bon au moins pas besoin de t'prendre c'qui t'reste comme guenille, le cadavre en a. J'te demande pas d'm'recoudre, t'as pas l'air d'pouvoir. Tu m'en veux pas mon gars, j'commence par moi, si t'es encore vivant après, j'm'occuperai d'toi..."

Jean-jean, tranquillement faisait ses points, tout en poursuivant :

"T'inquiète pas cur'ton, j'ai déjà été dans des situations pire qu'ça. En haut ça crame. On est enfermé mais on a des armes. Faudrait juste qu'tu y mettes un peu du tiens."

Le bandit venait de finir sa couture et se leva vers le diacre.
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Hernani-



Inscrit le: 24 Oct 2007

Posté le: Lun 29 Oct 2007 14:33 Sujet du message:

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Dans la cave aux jambons ...


Hernani lui donne un dernier baiser sur le front, se relève, recouvre Vésiada du mantel, et lui dit dans le trouble de ses pensées:

"Adieu jeune inconnue, je brûle du désir de vous revoir."

Rhabillé, Hernani contemple la belle rendormie, peletonnée sous son mantel. Qui est elle ? Que fait elle ici? Pourquoi ce sang plein sa chemise? Pourquoi une chemise d'homme ?

Elle avait dû beaucoup souffrir. Et se battre. Il ne savait rien d'elle, sauf qu'elle était belle. Qu'elle avait souffert. Et combattu. Qu'elle était malade.

Et qu'elle en aimait un autre, cet Arnulf. Nom ridicule. Mais elle l'aimait, c'est certain.

Ce moment passé l'un contre l'autre resterait pour toujours dans sa mémoire. Moment enfiévré pour elle, et pas moins enfiévré pour lui, mais d'une autre fièvre, bien plus douce, mais bien plus incurable aussi.

Il met de côté l'objet initial de sa venue ici. Le mécanisme était bloqué, après avoir déclenché; le trésor était sans doute découvert. Hernani va repartir. Il remonte par l'escalier emprunté pour descendre. Arrivé en haut, il entrouvre la porte : il entend les combats dans l'entrée. Mais surtout, il est saisi par l'odeur de tissu et de bois brûlé, odeur de pillage, odeur de malheur. Le vieux a réussi ses tirs incendiaires. Si la belle inconnue reste là, elle mourra.

Il redescend. Elle est brûlante à nouveau . Tant pis pour le trésor, il a trouvé plus beau trésor ici.C'est folie que d'essayer de sortir chargé d'elle au milieu d'hommes en combat. Mais ce serait inimaginable de la laisser là.

Il la rhabille, l'enveloppe de son mantel. Elle se laisse faire, juste agitée par moments de gestes désordonnés dans son sommeil fiévreux. Il la prend sur ses épaules, remonte l'escalier . Merci à l'entraînement chez les Gardes Suisses ... Il entrouvre à nouveau la porte : la bagarre fait rage dans l'entrée. Par la cuisine peut être ?




(suite au castel)
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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Mar 30 Oct 2007 17:38 Sujet du message:

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Jean-jean souleva un peu le diacre et commença à inspecter la bouillie en face de lui qui avait une vague odeur...

"T'es pissé dessus ou quoi mon gars. Voyons un peu... "

Comme il se tient accroupi en face de lui, il remarque un bout de peau qui pendouille du crâne. Il y touche légèrement.

"Argh... pas beau ça. Je peux recoudre comme pour le reste, mais t'faudrait quelqu'un qui connaisse un peu plus son affaire qu'moi. Faudrait pas qui t'manque que'ques cases."

Jean jean touche une grosse cicatrice sur le dessus de son crâne.

"Remarque moi les coups j'les sens plus. C'est pas mal. Enfin d'ça on meurt pas, on devient juste un autre."

Jean jean déchira une jambe de braie du cadavre, reposa le morceau de cuir chevelu à sa place, passant le pan de tissu sous le menton, puis fit un noeud sur le dessus du crâne.

"Tout va tenir en place en attendant qu'on t'trouve quelqu'un. Faudrait pas perdre un bout. Pour le reste c'est facile, juste un peu de couture si c'est qu 'du sang qui pisse. Va falloir qu'j'regarde, mais comme t'es pas là, c'est plus simple..."

Jean jean, allonga l'homme sur le sol, reprit la fin de la chemise du cadavre et s'occupa d'enlever le sang avant de toucher de la main la plaie. Dans son inconscience le diacre gémit.

"Si ça fait mal, c'est que tout est en vie. Q'du sang qui pisse. Reusement qu'j'ai toujours c'qu'il faut."

Jean jean enfila une deuxième aiguille et commença son travail de couture.

"J'trouve qu'ça sent de plus en plus l'crâmé, pas toi ? Tiens écoute y'en a un qui crie sur l'copain. M'en rapelle plus d'son nom. Tu m'en voudras pas mais si quelqu'un arrive j'va devoir te laisser pour m'battre. Après tout c'est aussi ton cul qu'j'sauve... Tiens, c'est quoi ça ? T'ont aussi brulé ?"

Jean jean plisse les yeux, s'approche de la forme :

"On dirait une sorte de sceau. L'baron t'a marqué comme une vache ? Non c'est vieux ... T'es quoi com'cur'ton, toi ? Pourrais bien me plaire le p'tiot."
_________________





arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Mer 31 Oct 2007 01:13 Sujet du message:

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On touche ma tête.



C’est amical.
Pas hostile.
Je le sens.


Mon crâne n’est qu’un océan de douleur.


« Tout va tenir en place en attendant qu'on t'trouve quelqu'un »


On me soigne. Un bandage.
Suis trop faible, trop vide . M’évanouis encore ….


_________________





arnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007

Posté le: Mer 31 Oct 2007 01:17 Sujet du message:

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Douleur dans les chairs martyrisées de l’aine. Suis allongé maintenant. Qu’est ce qu’on me fait ?

Ouvrir les yeux … impossible, va faire exploser mon crâne. On me recoud ! Ah oui, je me souviens, quelqu’un me soigne… Gestes lourds, un homme.

Sais pas qui c’est, mais j’ai une reconnaissance infinie pour lui. Suis dans les geôles encore, reconnais l’odeur moisie. N’a pas dû être facile pour lui de venir me chercher là.



« T'es quoi com'cur'ton, toi ? Pourrais bien me plaire le p'tiot."



Je me souviens, ma jambe blessée qui m’échappait … là, je la sens plus. La couture je la sens à peine maintenant.

La chose la plus importante, à cet instant, c’est dire çà , du souffle que je réussis à rassembler :

« Merci … »


Et aussi …

« Où est Vésie ? … »



Et enfin

« J’ai soif … »


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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Mer 31 Oct 2007 11:19 Sujet du message:

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Comme il faisait les derniers points, Jean Jean, entendit un vague murmure :

"Merci... Où est Vésie... J'ai soif...
-N'parle que pour l'nécessaire mon gars. Les remerciements, on verra si on s'en sort vivants. Véise ? Y'a un cadavre avec toi ici... Pour ta soif..."

Jean-jean se leva, atteignit une cruche d'eau saumâtre et la tendit avec douceur -c'est possible- au diacre.

"Va falloir t'rettaper vite, je sens qu'ça va pas tarder à barder."
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeDim 7 Sep - 14:05

---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
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Posté le: 31 Oct 2007 09:49 Sujet du message:

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J'déboulais dans l'escalier qui descend aux geôles pis v'là qu'je tombe sur une porte fermée.

Bordellerie d'misère, va m'étriper l'aut' jaloux !

Alors mon gars, on veut faire des misères à Franken ?

Le v'là qui descendait en me m'naçant d'faire un collier d'mes tripes. J'tirais sur la poignée de toutes mes forces, agitant la porte qui ne bronchait pas. La panique m'gagnait et mouillait mon pantalon.
En m'retournant, j'voyais son ombre arriver en face de moi, pis j'entendis un bruit d'métal sur l'sol.

La clef !!! L'rouquin a laissé la clef sur c'te porte. Merci mon dieu !

J'levais les yeux en l'air. Malgré mes tremblements, j'eus l'temps d'ouvrir la porte menant aux geôles, d'passer d'l'aut côté. J'vis la goule du soldat, éclairée par un flambeau, me r'garder fermer ma prison avec un sourire. Je tournais deux fois la clef dans la serrure avant qu'il n'arrive à ma hauteur. J'lui dis comme ça, à travers la porte...

Ecoute gamin, ta gredine, j'la connais pas... Pis l'Castel, l'est entouré d'soldats d'Guyenne qu'mon mononcle a ram'né d'la ville. L'baron, l'en a pus pour longtemps à plonger ses gros doigts dans l'or.
J'vas chercher l'diacre pis toi, tu vas réfléchir pendant c'temps... L'est encore temps de sauver ton âme l'gamin, tu vois donc pas qu'c'est Dieu qui nous d'mande d'choisir not' camp ? Tu l'entends donc pas, une voix dans l'noir qui prononce ton nom, tu vois pas toutes ces lumières autour de toi ? L'est ici et maint'nant l'bon Dieu, pis vas brûler tout ceux qui l'suivent pas....

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 01 Nov 2007 10:40 Sujet du message:

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Jean-Jean croyait entendre une voix dans le couloir. Ce n'était pas celle de l'intellectuel qui l'avait enfermé, pourtant il connaissait cette voix. de toute façon rien à perdre, si c'était un ennemi, il rirait, et dans le cas contraire, il pouvait l'aider.

"Hey ! Toi làs bas ! Hey ! Suis là avec un cur'ton en bouillie ! HHHHHHHEEEEEEEEEYYYYYY!!!!!!!"

Jean jean se pencha sur le diacre :

"Excuse moi un instant p'tit père, si c'est un ennemi, faut qu'j'nous assure la sortie."

Le guerrier se lève s'arme de son épée et de la dague de Garett et attend patiemment qu'on vienne, plaqué contre le mur près de la porte.
_________________


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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: 01 Nov 2007 11:22 Sujet du message:

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Il m’a donné à boire. J’ai ouvert les yeux. Un genre de grande brute penché sur moi, me faisant boire comme on fait boire un enfant. Je vais vraiment croire aux miracles. Un soudard construit comme une armoire qui s’est occupé de moi comme une douce infirmière …

J’ai vérifié, le cadavre à côté de moi est toujours le garde que j’ai saigné. Pas Vésie. Ou est-elle ?

Mon sauveteur appelle par la porte « Hey ! Toi làs bas ! Hey ! Suis là avec un cur'ton en bouillie » . Probablement un bon résumé de mon état. Je me sens même pire que çà.

Il se tourne vers moi "Excuse moi un instant p'tit père, si c'est un ennemi, faut qu'j'nous assure la sortie."

Je me rends compte que je ne sais même pas comment il s’appelle, ni de quel camp il est. Mais s’il est enfermé avec moi, c’est surement un ennemi du castel.

Je m’assieds péniblement, cale mon dos contre le mur.

Hé l’ami …
J’ai un ami, Vebtomène, qui cherchait à me libérer, avec du renfort. C’est lui qui t’envoie ?
_________________


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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: 01 Nov 2007 13:43 Sujet du message:

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Dans le couloir de la cave, derrière la porte du couloir des geôles que vient de fermer Vebtomène


La porte se ferme devant Franken

Tournechibre ! L'a fermé !

Il sort son trousseau de clefs.

Y va pas me retarder le moineau.
Tournegland ! Y l'est malin, l'a laissé la clef à l'intérieur, j'peux plus ouvrir !

Il entend ...

Citation:
Pis l'Castel, l'est entouré d'soldats d'Guyenne qu'mon mononcle a ram'né d'la ville. L'baron, l'en a pus pour longtemps à plonger ses gros doigts dans l'or.


Comment çà ? entouré de soldats ?

Citation:
J'vas chercher l'diacre pis toi, tu vas réfléchir pendant c'temps... L'est encore temps de sauver ton âme l'gamin, tu vois donc pas qu'c'est Dieu qui nous d'mande d'choisir not' camp ? Tu l'entends donc pas, une voix dans l'noir qui prononce ton nom, tu vois pas toutes ces lumières autour de toi ? L'est ici et maint'nant l'bon Dieu, pis vas brûler tout ceux qui l'suivent pas....



Mais ... qu'est ce qu'y m'raconte là ? Il a abusé des champignons de la forêt ou quoi ? Ou des moisissures de l'église !

"Y'a qu'une voix dans le noir, la tienne, morveux. Et y'a qu'une seule lumière, la torche. Et y'a qu'une porte pour sortir des geôles, c'est celle là. Et j' t'attends derrière, morveux !"

Franken se dit tout de même qu’ça serait ben ennuyeux si l’bon Dieu voulait bruler tout le monde. Ben ennuyeux aussi si y’avait des soldats autour du château. Surtout que le souterrain, il était derrière cette porte, on pourrait pas s’échapper par là avec le Baron.

Hmmm, fallait prévenir le Baron.

Franken fit demi tour, et remonta vers l’entrée. IL tomba nez à nez avec une brunette qui descendait en courant : il la saisit des deux mains par la taille, la souleva et lui dit :

Hé bé, souris, où tu vas comme cà ? Tu cherchais Franken pour lui faire un gros câlin ?

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Franken QUI PORTE UNE COTTE DE MAILLES, Tourneburne de Bourremoulasse !
Garde dévoué du Baron, Dit "l'Arbalète",
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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: 01 Nov 2007 15:49 Sujet du message:

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Adye suit l'escalier qui menait jusqu'aux geôles, restant sur le qui-vive.
Elle peut tomber à tout moment sur l'ennemi, aussi ne doit-elle pas lacher sa vigileance.
Les armes en avant, heureuse d'avoir retrouvé sa dague, elle avance prudement, descendant les marches une à une les sens aux aguets.
Cet escalier lui semble interminable, pourtant elle n'a fait que quelques mètres.
Venant du bas elle entend alors la voix de Machin, étouffée mais reconnaissable. Elle ne peut toutefois pas discerner ce qu'il dit.
Le voilà en danger, encore plus qu'en haut. Adye, faisant fi de sa prudence se met à courrir dans les escaliers, pour presque venir se jeter dans les bras du grand costaud. Sans même avoir compris ce qu'il se passe, elle sent le sol se dérober de sous ses pieds, et a beau gesticuler dans tous les sens, l'homme ne veut pas la lacher.

Un gros calin? Oui, tu vas me dire si ça fait du bien!

A peine a-t-elle dit ça qu'elle abbat de toutes ses forces le tranchant de ses mains à la base de sa tête, entre les épaules et le cou. L'homme a beau être grand et massif, la veine qui passe par cet endroit est sensible. Apparement il ne s'est pas rendu compte qu'ils font parti du même camps... pour le moment...
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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
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Posté le: 02 Nov 2007 14:34 Sujet du message:

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L'irrigation sanguine du cerveau étant très, très, secondaire dans l'organisme de Franken, le coup de tranchant n'eut pas l'effet escompté. En revanche, il toucha le cou non loin de la blessure faite par le petit carreau de l'arbalète de poche, tout à l'heure, ce qui le mit en fureur :

Äïe ! Petite diablesse ! j'allais être gentil avec toi, et voilà que tu tapes ?? VJ'vais t'montrer d'quel bois est fait l'Arbalète moi .

Ah mais je te reconnais, c'est toi qui t'battait contre c'teunuque de garrett tout à l'heure ? T'vas voir...

Il la repose d'un coup sur les marches au dessus de lui, lui saisit les jarrets, la fait chuter lourdement. En un instant elle est retournée, une pogne de Franken bloquant des deux poignets derrièrs don dos, un genou bloquant le bas de son dos sur l'escalier, tandis que l'autre main la fouille et la désarme. Fouille à corps pas seulement à but militaire ...


Héhé, jolis morceaux que t'as, toi, hein ? Oh, oui, c'est ben chaud là sous l'jupon ! Va êt' content l'Baron, on va bien rigoler avec toi ! Ca 'chang'ra de c'te Fanchon, d'vient trop docile la Fanchon.

Tiens, mais c'est la dague du diacre que t'as là ? Hein ? C'est à toi ? Toi aussi t'es une poule du diacre ? Quelle basse-cour il a, çui là ! Un vrai ptit coq ! Mais t'inquiète, on va se l'farcir ton coq avec l'Baron, va lui faire passer le goût des poules ! Hahaha !

Franken lie les poignets de la soldate, la jette sur l'épaule droite et redescend l'enfermer dans le cellier à fruits, juste en bas. Au moment de la jeter dedans , un vacarme vient du haut de l'escalier. La fille sur l'épaule, il se retourne :

Mais qu'es-c'est ce barouf encore ? Tournecul, c'tune maison de passe ici, plus une cave .

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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeDim 7 Sep - 14:07

Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: 03 Nov 2007 13:36 Sujet du message:

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Adye espérait retrouver rapidement le sol. Ce qui arriva. Mais qu'elle regretta aussitôt. Elle se sentit projetée en arrière, et sa tête heurta lourdement le tranchant d'une marche, faisant raisonner en sa tête mille cloches.
A moitié sonnée elle ne put l'empêcher de la retourner pour la fouiller. Le maudissant comme elle n'avait encore jamais maudit quelqu'un, elle réprima un frisson de dégoût à sentir ses mains sur elle.
Les poignets emprisonnés, le bas du dos bloqué par un genou, la jeune fille ne peut plus faire aucun mouvement. Elle enrage. A la première occasion elle saura le lui faire payer! Et sa tête qui lui vrille atrocement... Elle sent même un filet de sang glisser le long de sa nuque.

Sans pouvoir rien faire, elle se retrouve, tel un sac de patates, sur l'épaule du salaud qui a eu l'audace de lui faire cela. Elle esquisse une grimace, chaque mouvement lui provoque un mal de crâne épouvantable.

Elle aurait peut-être du réfléchir avant de le frapper... lui dire qu'elle était là pour retrouver le complice des brigands... Peut-être n'aurait-il pas réagi de la même manière...
Enfin bon, ça sert à rien de se dire si j'avais fait ça...

Mais elle sait une chose maintenant, le baron avait prévu quelque chose pour le diacre. Saleté de nobliau! Jean Jean avait raison!

L'autre balourd descend l'escalier, Adye se met à gesticuler pour qu'il la lache. Peine perdue.

Mais du bruit provient alors d'en haut. La jeune fille voit l'espoir renaître alors. Peut-être pourra-t-on la sortir de là...

Dépêchez-vous nom d'un chien! Cet homme est complètement taré! hurle-t-elle alors. Il s'est même pas rendu compte qu'je venais pour rattrapper le bandit!

Sa tête lui vrille de plus en plus, et ses cris n'arrangent rien. Mais il faut qu'elle se libère de cet holibrius...
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Fille de Kabotine et Gmat
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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 164

Posté le: 04 Nov 2007 12:07 Sujet du message:

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Garett a écrit:
[...]
Persone a été torturé, je dis pas que le furieux il n'ait pas fallut lui mettre un coup ou deux sur la tête pour le calmer, mais rien de plus.
[...]
Passe devant je te suis.


Lilas hésitait à répondre favorablement à cette "invitation", tant tous ici semblaient avoir des choses à cacher, jusqu'à ce qu'elle entende un horrible appel à l'aide

Persone n'est torturé, n'est-ce pas?

Elle se précipita dans les escaliers et descent les marches 4 à 4 (Elle manque même de se rompre le cou à plusieurs reprises.) En bas, l'arbalétier, la brune sur l'épaule la regarde d'un air libineux:

Eh, toi! Le Baron t'a demandé d'ouvrir la porte pour qu'on puisse y descendre, pas pour s'y faire enfermer. Pose cette femme au sol et indique-moi où se trouve le diacre!

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: 04 Nov 2007 16:51 Sujet du message:

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Il y a des choses inoubliables dans la vie. La première fois qu't'embrasses une oiselle par exemple. Ben si, si t'y penses, tu peux t'souv'nir de p'tits détails comme d'savoir si elle avait parfumé sa tignasse avec des fleurs, si c'était d'force ou non, ou même le goût qu'ça avait. C'est ma cousine qui a forcé les choses, l'avait 15 ans d'plus qu'moi et 15 dents d'moins qu'moi, ma langue s'en souvient !

"Hey ! Toi làs bas ! Hey ! Suis là avec un cur'ton en bouillie ! HHHHHHHEEEEEEEEEYYYYYY!!!!!!!"

La voix d'Jean-Jean, elle rest'ra gravée dans ma caboche jusqu'à c'que j'le vois mort j'crois. J'm'étais enfermé dans les caves d'un château avec c'te monstre de puissance et de bêtise. J'voyais pas encore bien la différence entre Umberto, l'clebs de Tancrède, et Jean-Jean, si ce n'est qu'le clébard reconnaissait ma voix.
J'reprenais mon souffle, la main sur la clef, l'autre empoignant une dague. J'écoutais les bruits prov'nant des gêoles, savoir si Jean-Jean s'approchait. J'n'entendais qu'le raffut du soldat qui ram'nait l'Adelinde en bas. J'ouvrais légèrement l'judas qui m'permit d'voir ses allées et venues pis tournait douc'ment sans faire de bruit la clef dans la serrure pendant qu'le gars gueulait:

Mais qu'es-c'est ce barouf encore ? Tournecul, c'tune maison de passe ici, plus une cave .

L'corniaud semblait r'garder vers l'escalier c'qui s'passait. Au moment où il passait d'vant la porte, j'mis un grand coup d'pied dedans, pour lui éclater l'métal sur la tronche. La porte était ouverte, bloquant l'passage. L'garde était derrière, au pied d'la volée d'escalier, j'sais pas dans quel état. A gauche, j'voyais l'Adelinde s'battre avec ses liens au milieu des fruits pis j'm'approchais d'elle pour lui ôter son baillon.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeDim 7 Sep - 14:08

---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
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Posté le: 05 Nov 2007 09:03 Sujet du message:

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Jamais on n'avait vu telle circulation dans ces souterrains ! Franken gisait au sol, sonné par le coup de porte. Dans son esprit (ou ce qui en tenait lieu) une vision étrange apparut, où des manants se pressaient par centaines dans un souterrain, conduisant d'étranges chariottes, et payant même un octroi pour y passer ! Flottant dans sa vision vers cet octroi, Franken s'y reconnut, à l'intérieur d'une bizarre boîte transparente, en train de percevoir l'octroi. Etait-ce vraiment lui ? A y regarder de plus près, non, d'abord lui n'aurait jamais pu entrer son corps là dedans, ensuite l'homme savait compter. Mais il lui ressemblait tant ... Sa descendance ! Caillis de foutre, c'était sa descendance ! Et sa descendance saurait compter !

Cette révélation le tira de l'inconscience. Il vit autour de lui le morveux en train de libérer la donzelle, et une autre donzelle arrivée par l'escalier. Hola, trois personnes d'un coup ça devenait compliqué pour le cerveau de Franken. Il sortit deux dagues, se remit debout , dos au mur.

Tiens, il en met du temps le morveux à libérer la pucelle, y serait pas en train d'en profiter un peu , hein ? L'a bon goût ce morveux, commence à bien l'aimer moi. Bon l'autre alors

T'es qui toi, hein ? Et qu'est ce qu'tu jactes, que le Baron veut libérer le diacre ? Le Baron y m'a dmandé de garder les geôles, pas d'les ouvrir. J'prends mes ordres du Baron, et personne d'autre, ma caille. Alors si tu veux qu'jouvre, tu montes cherche l'Baron. Sinon, on passe pas.


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Franken QUI PORTE UNE COTTE DE MAILLES, Tourneburne de Bourremoulasse !
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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 100

Posté le: 05 Nov 2007 12:24 Sujet du message:

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Parmi quelques fruits et légumes

Pose cette femme au sol... Sûr qu'ce tas d'graisse va obéir...
Alors qu'elle se voit mal partie pour retrouver le diacre en un seul morceau, elle se remet à bouger dans tous les sens sur l'épaule du géant, essayant de se libérer de sa poigne.

Finalement ce ne sera pas ses mouvements qui le feront fléchir, mais une porte envoyée en plein dans le pif.
D'un coup elle se trouve projetée dans le cellier. Sa tête heurte le mur, la faisant jurer.

Elle reconnait alors Machin qui s'empresse de venir la libérer. Adye grimace légèrement. Ca fait deux fois qu'il met à terre ses adversaires. Une fois avec une poutre, l'autre fois avec une porte. Il va falloir qu'elle revoit sa façon de se battre, ça a l'air de plus marcher en y allant franco, sans faire dans la finesse.

Adye tend ses poignets liés afin d'être détachée. Il faut se dépêcher avant que deuxième Jean Jean ne se réveille. Ce qui arrive trop tôt à son goût.
Mais il préfère s'occuper de la soldate.
Adye se relève tant bien que mal, se penche vers Machin pour lui murmurer rapidement:

Fais-moi penser d'te remercier quand on s'ra sortis d'là.

Balourd numéro deux ne sembla pas vouloir coopérer. Remonter pour ramener le baron? Perte de temps. Il a les clés sur lui, ils sont trois, ils vont bien réussir à les récupérer. La jeune fille cherche du regard quelque chose qui pourrait les aider, quand elle apperçoit un morceau de poutre non loin d'elle. Le bois à l'air assez solide, elle peut espérer arriver à quelque chose avec ça. Elle s'en empare discrètement.

Alors que leur ennemi se retourne vers Machin et elle, elle lève le morceau de bois en direction de son visage, en y mettant toute la vitesse possible. Elle va bien réussir à l'assomer... Faut juste qu'elle vise... ben juste justement...
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---fromFRJean-jean



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Posté le: 05 Nov 2007 21:02 Sujet du message:

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Jean-Jean concentré sur la porte et ce qui se passait derrière, ne comprit pas de suite que le curé lui parlait.

"Hein qu'est-ce tu dis ? Vibro ? connais pas !"

Le guerrier se retourne vers sa porte.

"Mais z'ont l'air d's'en prendre au génie ! P't'être des amis à toi !"

Jean-Jean se met à tambouriner sur la porte.

"HHHEEEEEYYYYYYY ! Votre cur'ton est là avec moi ! Magnez vous le fion ! Vot'cur'ton l'est en train de crever !!!!"

Puis se tournant vers le diacre :

"Pisse toi pas dessus, encore. C'est juste pour qu'ils s'activent. Avec le rafistolage que j't'ai fait t'en a bien encore pour deux jours. Pis sionon, j'te recoudrai la caboche, tu deviendras juste comme moi."

Large sourire, avant de gueuler à nouveau derrière la porte.

"HHHHHHHHOOOOOOOOOOOEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!"
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---fromFRVebtomène Pamploulpe



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Posté le: 06 Nov 2007 09:14 Sujet du message:

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L'était pressée la p'tite qu'j'ai déssaucissonée. L'a saisit un rondin d'bois pour l'envoyer en pleine goule du malheureux qui v'nait d'se prendre la porte. J'complétais l'assaut en lui envoyant c'que j'trouvais sous la pogne à savoir un lourd chaudron de cuivre rempli de légumes pourris et chevelus d'être restés trop longtemps dans le cellier.

L'a la tiesse dure l'corniaud ! Prends ça ...

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---fromFRFranken l'Arbalète



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Posté le: 07 Nov 2007 11:08 Sujet du message:

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MA SOUPE !! TOUCHE PAS MA SOUPE, MORVEUX !!

Trop tard, le freluquet m'balance le chaudron plein d'mon excellent ragout d'six s'maines, une recette à ma pauvre mère, elle nous nourrissait que d'ca et d'tête de génisse bouillie ... J'aimais pas trop, la tête de génisse, sauf le cuir autour, et pis les yeux, ca c'tait bon ...

J'saute de côté pour éviter le chaudron. J'vois à c'moment la donzelle qui abat une poutre là où j'était la s'"conde d'avant. Pas pratique, la poutre, pour corriger l'tir.

Ma soupe.

Il a renversé ma soupe.

Fini de rigoler, là . C'est la GUERRE !!

RRRRRRRRRHHHHHHHAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!


Une grande baffe à celle qui attend toujours, en bas de l'escalier. Toujours pas compris pour qui elle était, une baffe ca reste gentil. Ma jolie dague Blandine qui file dans le mollet de la donzelle à la poutre. Pas plus haut, hein, faut pas gâcher l'morceau.

Et maintenant, le morveux .... Vais en faire du ragoût, moi, et pas en six s'maines !

J'saute sur lui.

'fin...

... J'ai voulu sauter sur lui.

Y'aurait pas eu l'poireau pourri sous mon pied, j'aurais réussi.

Mais là, j'suis par terre, l' corps dans les légumes, la tête dans l'cul d'la donzelle tombée au sol.
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Franken QUI PORTE UNE COTTE DE MAILLES, Tourneburne de Bourremoulasse !
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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: 07 Nov 2007 20:09 Sujet du message:

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Adye armée de sa poutre voit passer Machin devant elle, portant dans ses bras une marmitte...
Une seconde elle reste sans rien faire, puis prend de l'élan pour frapper le géant de toutes ses forces.

Malheureusement, le coup porté loupe, l'holibrius a réussi à éviter la marmitte qui contenait vraisembablement sa soupe et du même coup le morceau de bois qu'elle lui réservait en pleine face.

La poutre rencontrant le vide, Adye est déséquilibrée, et ne peut réagir avant que la dague atteigne son mollet. Sous le coup de la douleur et de la surprise la jeune fille lache un cri, avant de s'affaler sur le sol, sa jambe ne la supportant plus.
Elle grimace en regardant la dague plantée dans sa jambe, la plaie commence à saigner, tachant les braies volées de son liquide vital. Elle réprime les larmes de douleur qui lui viennent aux yeux et relève bien vite le regard, afin de réagir si le taré a décidé de l'achever. Mais il semblerait qu'il ait décidé de s'occuper de la seule personne qui n'a pas encore eu droit à ses soins particuliers... Arf il va l'tuer, sûr et certain... Et désarmée, blessée, elle ne peut rien... Ils vont mourir là, dans ce cellier puant, parmi des fruits et légumes avariés... Adye aurait préféré mourir ailleurs... plus tard... Mais bon, on ne choisit pas sa naissance, pas plus que sa mort. Jamais elle ne saura ce que sera son avenir, tout comme elle ne saura jamais ce qu'a été son passé.

Non... Non, pas mourir, pas ici, pas comme ça... Adye essaye de se relever, posant le genou de sa jambe valide sur le sol. Le géant se rue sur Machin, elle veut l'en empêcher. Pas le temps d'enlever la dague. Mais alors qu'elle prend appui sur son genou, elle se retrouve à nouveau projetée sur le sol, avec un gros poids mort au niveau de son arrière train. Son front cogne le sol, réveillant la douleur de sa tête qui s'était atténuée.

Rhaaaaaaaaa!!! Enl'vez moi c't'horreur d'là!! hurle-t-elle alors qu'elle essaye de se retourner pour le pousser sur le côté.

Dans sa chute il a laissé tomber sa dague, aussi elle la récupère, et fait la moue en voyant la lame ébrechée. Il a réussi à l'abîmer...

Enl'vez lui ses armes!!

Elle pose sa main sur la dague toujours dans son mollet, et se mord la lèvre en tirant sur l'arme blanche rapidement. Un flot de sang s'échappe alors de la blessure, il lui faudra stopper l'hémorragie dès que le taré sera mis hors d'état de nuire. Pas le temps de se faire un garrot maintenant.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeLun 8 Sep - 15:12

---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
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Posté le: 07 Nov 2007 20:38 Sujet du message:

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Personne ne lui répond, et Jean-jean sent que la situation n'est guère en sa faveur. D'un seul coup, l'illumination. Et s'il tentait de s'en prendre lui même à la porte.

Il prit son épée, à deux mains et commenca à mettre de grands coups dans le bois, autour de la serrure en métal.

"Tu vois le cur'ton, ça va prendre un peu d'temps, mais mon avis qu'on en a plus beaucoup. Profite pour te reposer un peu. Après tu vas d'voir courir derrière moi, et si tu pouvais tenir une dague ça m'arrangerait bien."

Grand coups dans le bois, rendus précis par l'habitude.

"Tes amis sont pas pressés d'venir t'sauver. Y'a qu'chez les bandits qu'c'est sacré. Et si tu m'parles des femmes, j'te fouts une mandale. Toutes des chiennes en chaleur, pas prêtes d'respecter un serment."

Prenmier coup qui reste coincé dans le bois, une partie de la lame est visible de l'autre côté.

"T'as vu, on va y'arriver !"

Jean-jean tire de toutes ses forces pour récupérer sa lame, tombe en arrière dans sa cellule comme l'épée vient enfin, volant dans les aires, sifflant près du diacre, tomber à ses côté.

Grand éclat de rire.

"Pour un peu, j'te coupais une oreille ! Déjà qu't'es pas bien beau à voir..."
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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 164

Posté le: 08 Nov 2007 00:37 Sujet du message:

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Une grande baffe à la frêle Lilas qui a faillit voler et une dague dans la jambe de la brunette pour une soupe... C clair que cet homme est fou... et on ne parlemente pas avec les fous... Avant même, qu'Adelinda crie:
Adelinda a écrit:
Enl'vez lui ses armes!!


Lilas s'était précipité, mais la brune avait été plus rapide... elle ceintura l'arbalétier et ordonna à Machin de lui trouver une corde:

Il doit y bien y avoir une corde, qqpart dans ce cellier!!!

Pour une fois, il obéit, Lilas s'étonnant même qu'il ne tourne pas de l'oeil devant tout ce sang. Une fois le fou bien attaché, très serré, et immobilisé dans un coin du couloir, elle se penche sur le femme qui commence à être bien pâle. Elle déchire un bout de sa chemise et lui fait un garrot de fortune.

Çà va? Maintenant, expliquez moi un peu qui vous êtes, ce que vous faites là et ce qui se passe?

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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: 09 Nov 2007 15:12 Sujet du message:

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* Tiens, c'est pas bête comme question.

C't une donzelle, mais pas bête, hein.

Bon, sait pas ligoter les gens, on peut pas tout savoir. Mais elle a d'bonnes questions. J'aurais ptêt du d'mander avant de taper. J'vais donc écouter tiens*

Ils étaient tous les trois occupés. Franken vida ses poumons, débanda ses muscles . Le lien autour du torse flottait.

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
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Posté le: 09 Nov 2007 18:04 Sujet du message:

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Jean-jean reprit son épée, et s'aperçut que la lame, passant si près du cur'ton, l'avait à nouveau fait perdre connaissance.

"T'inquiéte pas mon gars, j'ai dit qu'j't'aiderai et un brigand ça n'a qu'une parole, c'n'est pas un politicien !"

La montagne de muscles, remit toute son ardeur pour défoncer la porte avec application. Le trou grandissait et Jean jean resplendissait.

"T'as d'la chance qu'j'm'sois fait enfermer avec toi. J'suis le résultat d'tes prières à Aristote pour t'sauver, parce que tes amis... Tu vas avoir une sacrèe dette envers moi, toi."

Dernier coup d'épée contre la porte, nouveau morceau qui vola dans le couloir, et un trou suffisamment grand pour laisser passer un homme se voyait.

"J'crois qu'sans moi, on t'aurait laissé crever là ! On nous a oublié mon cur'ton !"

Jean-jean, traîna le diacre vers la porte, le souleva légèrement et passa la moitié de son corps hors de la cellule. Puis il se pencha sur lui, lui saisit, la ceinture et ce qui restait du fond de ses braies, pour le pousser dans le couloir.

"Bon t'es sorti, j'prends mon chargement et j'arrive !"
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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: 09 Nov 2007 19:41 Sujet du message:

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J'avais à nouveau perdu connaissance.

C'est en sentant mon étrange infirmier me passer par une brèche de la porte que je m'en rends compte. Comment ce trou c'est-il fait? Il a dû la défoncer. Il me pose par terre comme un paquet. Mes blessures me lancent au choc contre le sol. Tiens, je sens ma jambe droite de nouveau. Pas en bien, mais je la sens, plus aucun doute. Je m'assieds, il n'y a personne dans le couloir, mais un vacarme de casseroles et de cris dèrrière la porte du couloir.

Je plie ma jambe gauche, prends appui du dos sur la paroi, et me relève... doucement, ca tourne, faudrait pas retomber dans les pommes.

Le soudard médecin est retourné dans la geôle, chercher quelque chose.

Mais ... qui es tu, toi ? Et qui t'envoie me chercher ?


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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 100

Posté le: 10 Nov 2007 00:54 Sujet du message:

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A peine a-t-elle demandé qu'on lui enleve ses armes que la femme soldat saucissone à son tour le gros taré avec une corde trouvée par Machin. Avant de voir sa jambe entourée d'un garrot, Adye avait changé de propriétaire aux liens qui la maintenaient quelques minutes auparavant, pour venir lier les poignets du géant.

A présent, un morceau de la chemise de la femme blonde sur le mollet, Adye doit répondre aux questions.

Nous ne sommes qu'des villageois. On a appris qu'le diacre et sa dame ont été fait prisonniers par les hommes du baron. Voilà c'qu'on fait là. L'nobliau a dit qu'c'était une erreur, alors on vient les chercher.
On aurait pas eu d'soucis si çui-là n's'était mis en travers d'notre chemin. fit-elle en désignant Franken du menton.

Et merci pour l'garrot.

La porte menant aux geôles est à présent ouverte, ils vont peut-être enfin pouvoir avancer. Tout devrait rentrer dans l'ordre bientôt.
Des bruits se font alors entendre, comme quelqu'un qui frappe fort contre une porte. Tous les trois se retournent.
Adye lance un dernier regard sur l'arbaletier, ne voulant pas s'attarder dessus... elle se dirige vers les geôles. Au premier pas fait de sa jambe blessée, elle grimace de douleur. Elle va boiter durant un bon moment... Arf...

Ca y est, on peut avancer. Si vous v'lez nous accompagner... propose-t-elle à la soldate.

Elle sait qu'il y a au moins deux personnes dans les geôles, si ce n'est pas trois. Le diacre, sa dame et Jean Jean. En espérant qu'il n'y a pas de soldats. Mais avec le raffut qu'ils ont fait dans les escaliers, Adye pense qu'ils auraient rappliqué depuis longtemps. Donc c'est l'un des trois à taper contre la porte. Pour quoi? Pour montrer la présence dans quelle geôle? Pas vraiment besoin de frapper, c'est celle qui est fermée qui les intéresse...
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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 10 Nov 2007 22:55 Sujet du message:

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Jean-jean farfouille dans la géôle, s'empare de toutes les armes qui trainent, et plient sa grande carcasse afin de passer par le trou de la porte. Il atteind le couloir, pour voir le cur'ton debout. Mal en point, mais sur ses pieds.

"Tu te réveilles à temps, l'ami !"

Jean-jean décroche une dague de sa ceinture, prenant en main son épée et une autre courte lame.

"Tu prends ça, tu restes derrière et tu m'suis. Tu la l'ances que si t'es sûr de toi. Bon j'sais qu'au corp-à-corp, là tes chances sont minimies."

Le guerrier fait un pas avant de se retourner.

"Qui j'suis ? Jean-jean, bandit de mon état, cinq fois condamné à la corde, toujours vivant. Qui m'a envoyé, personne, t'as juste eu l'bonheur quj'sois enfermé avec toi. Moi, je cherche juste un cadavre... D'ailleurs t'en aurait pas croisé un ? C'lui d'une fille. Doit guère être en meilleur état qu'toi."
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeLun 8 Sep - 15:13

---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
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Posté le: 11 Nov 2007 14:58 Sujet du message:

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Hallelujah !

Que j'fis en ficelant l'dernier noeud du corniaud qu'on avait transporté dans le cellier. J'pris soin d'lui prendre l'trousseau d'clefs d'sa ceinture et d'lui dérober ses armes. Deux dagues quasi identiques. Pis elles m'disaient vagu'ment quequ'chose.

Bordellerie ! C'est toi qui m'a planté c'couteau dans l'épaule, rouquin ?

J'sortais la pointe qui m'avait transpercé l'dessus d'bras, pis j'remarquais un truc écrit d'sus.

Lu-cet-te...

Je tournais mon r'gard vers le corniaud ligoté comme un roti pis j'écarquillais les yeux.

Si j'suis dans c'te cave, c'est parc'qu'l'éternel m'a choisi. Il m'guide, il m'parle, il m'montre. J'vois sa lumière. Pis toi, j'vois aucune lueur dans ton r'gard. Seul'ment, sieur pad'chance, qu'je viens d'comprendre qu't'es le gaillard qu'était dans la geôle avec l'curé quand on l'entendait gueuler ses tripes. Pis t'as intérêt à avoir une drôle d'putain d'explication sinon j'te rend ta Lucette dans le foie, leeeeentement tu piges ?

J'pointais la dague sous sa cotte, perçant légèrement l'gras du bide du prisonnier en écoutant son souffle.

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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: 13 Nov 2007 08:56 Sujet du message:

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Le v'la bien.

Tout ça à cause d'un poireau. Et vla l'morveux qui veut lui broder l'foie, avec SA Lucette. Va falloir réfléchir,Franken. On rigole plus du tout, là.

Y pourrait bien y mordre l'oreille au morveux,là, comme y s'est mis. Mais bon, une oreille contre un foie, hein, c'pas une ben bonne affaire.

Et l'autre qui débite des bondieuseries comme vache qui pisse. Lui rappelle sa pauv' mère, à Franken, toujours à lui dire, quand il avait écrabouillé l'crâne d'un garçon d'Lohèmme, le village d'en face :"C'est pas gentil Frankounet,l'Bon Dieu y veut pas qu'on tue les autres". Elle comprenait pas, sa pov maman, qul'es gars de Lohèmme on les aimait pas au pays d'Hesseger. Elle lui disait que les gars de Lohèmme z'étaient comme les gars d'Hesseger, qu'ils lui ressemblaient, à Franken.
Même si on les tuait d'un coup, sans les éventrer d'abord, elle disait encore "l'Bon Dieu veut pas qu'on tue, Franken, L'Bon Dieu veut pas qu'on tue".

Tiens,c'est pas bête çà :

"Hé, mon gars, tu parles que c'est l'Bon Dieu qui t'guide, mais l'Bon Dieu y veut pas qu'on tue les autres"

Sa pauv mère, elle s'rait fière de son Franken.



[HRP hé, ho, c'est qu'un jeu, hein les gars, d'ailleurs mon joueur y m'a souvent dit qu'il adorait le Vieux Port, et pas moins que la Porte d'Auteuil, et la Canebière, mais pas plus que les Champs Elysées, et qu'il avait plein d'amis à Marseille, et plein à Paris aussi, et qu'il les aimait pareil, beaucoup! .
Hein, c'est son humour à mon joueur, moi j'aime pas trop, j'préfère l'humour du Baron, là au moins j'comprends.Et j'rigole ! ]

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: 13 Nov 2007 09:34 Sujet du message:

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L'pignouf v'nait m'faire la morale à présent. J'lui répondis en enfonçant l'poignard d'un bon centimètre dans la panse jusqu'à l'faire gueuler.

Joue pas au plus corniaud avec moi. Les bestiaux comme toi qui saignent les innocents, y en a à la pelle qui s'termine sur les bûchers d'France, allumés par nos hommes d'Eglise. Toi, t'as fait pire sieur Pasd'chance, t'as tué un ouvrier du bon Dieu. Ou alors dis moi qu'tu l'as pas tué, pis p'tête qu'je te laisserai le bide entier.

J'commençais à voir son r'gard s'allumer. La haine ? La peur ? La foi ? Son foie ? J'décidais d'enfoncer lentement cette lame bien aiguisée jusqu'à ce qu'il réponde à ma question.

Alors il est où mon diacre qu'je dois sortir d'ici ? Pis dis moi s'il est vivant...

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 13 Nov 2007 10:33 Sujet du message:

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Jean-jean n'attendit pas que le cur'ton réponde, il entendait des voix, ça causait un peu plus loin. Son épée d'une main, une dague de l'autre, il fonça vers la discussion.

Il croyait reconnaître les voix mais ne savait pas à qui elles appartenaient, ennemis ou amis, ils pouvaient toujours être utiles.

Plus il s'approchait et moins il comprenait de quoi ça causait jusqu'à ce qu'en arrivant, il entende distinctement la dernière phrase. On parlait d'un diacre.

"Vous cherchez la bouillie de dur'ton ?"

Et voilà il avait encore ouvert sa grande gueule avant de réfléchir.

Il sourit alors aux deux hommes qui se faisaient face. Y'avait le grand malin, le Kanken qui l'avait enfermé, et le p'tit de l'a taverne, l'copain de ceux qu'ils avaient ambauchés.

Après mure réflexion, très intense, Jean-jean pensa qu'il était dans le camp du p'tiot.

"Le cur'ton l'est un peu plus loin, j'l'a un peu recousu. Fait gaffe c'lui là c't'un malin."
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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
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Posté le: 13 Nov 2007 17:06 Sujet du message:

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J'étais resté sans voix.
Stupéfait.
Il cherchait le cadavre d'une fille !!!
Vésiada ...

Le voilà parti, il parle à des hommes dans le fond du couloir. Parlent de cureton : moi ? On est venu me chercher ? Je reconnais en effet le voix de Vebto !

Veeeebtoooo ! Je suis là !

Mes côtes lancent à ce cri, mais soudain l'espoir est avec moi. Si Vebto a réussi à rentrer, je suis probablement sauvé . Mais , Vésiada ??


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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
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Posté le: 13 Nov 2007 17:37 Sujet du message:

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P'tain m'a fait sursauté c'lui là. Cette voix m'donnera toujours la chair d'poulet au maïs. A deux pas d'moi, l'imbécile heureux à la stature de porte d'église avec son épée. L'était d'bout, d'un geste ample avec son arme, il pouvait m'couper l'bras. J'étais à sa merci.

Le cur'ton l'est un peu plus loin, j'l'a un peu recousu. Fait gaffe c'lui là c't'un malin.

Qui ? L'curton ? j'répondis. J'racontais n'importe quoi, faut dire qu'j'étais en panique d'sentir l'Jean-Jean dans mon dos. J'vais lâché la dague, m'étais levé les mains tatônnant le mur derrière moi à la recherche d'une issue qui n'existait pas.

Ah ! C'est t...t..toi ? J'm'appep..pelle Veve..

Veeeebtoooo ! Je suis là !

Bordellerie, l'diacre vivant, la voix d'un ange. L'Jean-Jean m'regardait, les yeux vides dans l'encadrement de la porte. J'fis ni une ni deux, j'ramassais l'chaudron qui m'avait servi d'arme contre le corniaud. La tête d'Jean-Jean trop haute, j'balançais l'chaudron vers le bas par la hanse pour l'finir de toutes mes forces entre les jambes du géant pis j'passais la porte à toute allure en prenant l'soin d'un simplet d'm'enfermer à double tour dans la geôle avec Adelinde et l'soldat de l'Ost.

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Adelinda



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Posté le: 13 Nov 2007 22:05 Sujet du message:

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Les coups ont cessé, Adye avance doucement dans le couloir menant aux geôles.
Elle se retourne en entendant la voix de Machin s'élever depuis le cellier, et voit avec étonnement la scène de l'homme tenant une dague pointée sur le bide de l'arbaletier. Elle fronce les sourcils se demandant si il va vraiment avoir la force d'aller jusqu'au bout, puis hausse les épaules pour se retourner afin de continuer son chemin.

Mais à peine a-t-elle fait un pas qu'elle voit apparaître une silhouette qu'elle commence à connaître, tellement grande qu'elle est obligée de lever entièrement la tête pour le regarder dans les yeux.
Elle remarque les armes qu'il tient dans ses deux mains, et pense aussitôt au baron qui veut absolument sa tête.

Comme lorsqu'il a croisé son chemin la première fois, dans cette auberge, une étrange impression s'empare de la jeune fille, créant un léger trouble.
Lorsqu'elle reprend ses esprits, il la dépassée, et s'est dirigé vers Machin et celui qui physiquement pourrait être son frère.
Adye se rapproche, toujours boitillant, voulant savoir si il savait où se trouvait le diacre, et la fille. Il sortait des geôles, il les avaient sûrement croisés.

Finalement elle n'a même pas à poser la question. Jean Jean leurs donne la réponse, au même moment où une voix faible s'élève de derrière elle, appelant Vebto.
Adye a à peine le temps de se diriger vers la voix qui appartient sans nul doute au diacre qu'elle se retrouve propulsée dans les geôles, en compagnie de Machin et de la soldate.

Elle sait que Machin ne porte pas vraiment Jean Jean dans son coeur, mais les enfermer, est-ce vraiment une bonne idée?
Mais alors qu'elle va pour dire sa façon de penser à Vebtomène, elle se souvient du diacre.
Bon, déjà s'assurer qu'il va bien. Elle se dirige d'un pas claudiquant vers le blessé, adossé contre un mur.

Alors vous êtes là vous. On a failli n'jamais vous r'voir. Vous pouvez vous estimer heureux d'être toujours en vie, avec l'énergumène qu'on a croisé... Vous étiez seul ici? Elle est pas là votre amie?

Elle relève le regard et voit le trou dans la porte. Voilà d'où provenait le bruit. C'est une façon d'ouvrir les portes...

Elle se retourne vers Vebto.

Bon, on fait quoi? On attend qu'ils s'entretuent d'l'autre côté, ou on les r'joint? Si Jean Jean a soigné l'diacre, m'est avis qu'il est d'notre coté... Enfin j'dis ça comme ça...
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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
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Posté le: 13 Nov 2007 22:43 Sujet du message:

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La douleur ! Jean jean n'avait pas souvent mal, mais là tout de même, l'était pas insensible malgré sa tête recousue.

"WWWWWWWAAAAAAAAAAHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!"

Le morveux lui pêtait franchement les couilles. L'expression était tellement bien trouvée qu'elle le fit rire malgré la douleur.

Jean jean se ressaisissait en regardant Franken et la porte.

"Mon grand, j'crois qu'on a tous les deux un compte à régler avec l'merdeux. J'te propose de régler le reste après, une fois qu'le péteux sera en bouillie. Mêm'l'cur'ton aura eu une bonne journée à côté de lui. D'accord Kankren ?"

De toute façon faire bouffer ses dents et son foi au merdeux était devenu la priorité de Jean-jean et avec l'aide de son jumeau, la mission lui parassait plus simple que s'il fallait d'abord éliminer le garde.
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeLun 8 Sep - 16:40

---fromFRFranken l'Arbalète



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Posté le: 13 Nov 2007 22:58 Sujet du message:

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Le copain Jean-Jean-Jean !

Ah, ben çà, ca m'fait ben plaisir de t'revoir. Moi j'comprends plus bien c'qui s'passe, là. Alors écoute, libère moi , et après on réfléchit. D'accord ?


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Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: 13 Nov 2007 23:04 Sujet du message:

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Au cri qui se fait entendre, Adye sursaute. Elle a reconnu Jean Jean. L'a pas l'air d'bonne humeur l'bougre...
Huuuuuum... P'tètre pas une si bonne idée qu'ça d'les rejoindre après tout...

J'retire c'que j'ai dit. Mais là on est coincés, ya aucune issue d'ce côté. Quelqu'un a une idée?
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---fromFRVebtomène Pamploulpe



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Posté le: 14 Nov 2007 10:39 Sujet du message:

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J'étais en panique appuyé contre la porte, tremblant en écoutant l'Jean-Jean brailler sa douleur. J'devais avoir visé juste. L'adelinde et l'soldat me r'luquaient avec les yeux gros, comme si j'leur avait touché les fesses. Il m'fallut un peu d'temps pour r'prendre mes esprits, parce qu'savoir le géant dans les parages m'faisait perdre la boule.
L'diacre était là, gémissant, j'm'approchais d'lui et lui pris la main.

L'bon dieu veille sur toi l'curé. On est tous là, réunis pour te r'trouver. L'bon dieu m'a chargé d'prendre soin d'toi tu sais ? Et la voie est presque libre pour rentrer.

Parait qu'il faut pousser l'mensonge aux blessés, ça leur donne une plus grande chance d'survie. Pis c'lui là, l'était pas loin d'ressembler à la soupe du corniaud aux couteaux qu'on avait ficelé dans l'couloir.

Dis, tu m'entends ? Tu m'vois ? Tu crois qu'tu peux t'nir debout ?

Même s'il pouvait se t'nir debout, j'voyais pas très bien à quoi ça pouvait servir puisqu'un abruti nous avait enfermé. Enfermé? Je vérifiais plusieurs fois que la clef était bien tournée dans la serrure, impossible d'y introduire une autre clef. J'sentais la colère gronder au delà de la porte.

Là, on est coincé. Quelqu'un a une idée ? dit l'Adelinde.

Silence. Seul le diacre semblait vouloir y répondre.

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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: 14 Nov 2007 12:53 Sujet du message:

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Qu'est ce que ce bordel??? s'exclama Lilas! Le froussard les avaient poussés dans une geole et la porte s'était refermée sur eux... Le grand balèse semblait mécontent et des représailles n'allaient pas tarder. Il n'était pas question qu'il y est un blésssé de plus! Bon, il avait retrouvé le diacre, mais dans quel état!!!
L'énorme trou dans la porte était peut être le moyen de sortir. Elle s'approcha et vit des ombres ...

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 14 Nov 2007 21:23 Sujet du message:

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Jean-jean était perdu. Il ne comprenait plus rien, hésitait. Il tenta bien de réfléchir mais ça lui faisait encore plus mal qu'aux couilles. Un mal de crâne le saisit alors, comme la cicatrice sur sa tête gonflait.

Il respira un grand coup et se tourna vers l'arbalètrier.

"Kanken, t'as la clé d'une des deux serrures ou tu m'sers franchement à rien si j'te libère ?"

Jean-jean avait besoin de se défouler sur quelqu'un.

Il n'était venu que chercher le cadavre de Judituh, et pour l'instant il collectionnait les emmerdes.

"Putain de foutre dieu. Je veux un cadavre ! Peu importe qui mais si j'ramène pas Judith qu'au moins j'en dégomme un."
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---fromFRarnulf_iv



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Posté le: 15 Nov 2007 11:40 Sujet du message:

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Me voilà maintenant entouré de Vebtomène et de deux jeunes femmes.

J'ai beau ne penser qu'à ma survie et celle de Vésiada, je suis gêné d'être ainsi, torse nu couvert de sang séché comme mon visage, un pauvre bandage sur la tête, mes braies détrempées de sang et de l'urine du garde que j'ai tué, devant ces deux inconnues. Soudain, je reconnais l'un d'entre elles, je crois que c'était elle dans la pénombre, qui était avec Vebto.

Vebto justement me demande :

Dis, tu m'entends ? Tu m'vois ? Tu crois qu'tu peux t'nir debout ?

Oui, Vebto, ça va aller. Suis pas sûr de pouvoir marcher, je suis blessé à la jambe droite, mais on va voir. Aide moi à aller jusqu'à la porte, et tiens toi juste derrière moi au cas où il y aurait un coup fourré. Si on est attaqués, je tomberai , ne t'occupe pas de moi, défends toi, et vous aussi, mesdames

La porte du couloir est refermée, les deux soldats dehors. On est coincés. Je tiens toujours la dague que Jean-Jean m'a confiée. Mais Jean -Jean est de l'autre côté, avec le garde. Et toujours aucune nouvelle de Vésiada ...


Là, on est coincés. Quelqu'un a une idée ? demande la jeune femme de tout à l'heure.

Ecoutez, je vais essayer de discuter avec les deux derrière la porte.

Je m'appuie sur l'épaule de Vebto pour m'approcher de la porte.

Hola derrière,

Ecoutez moi, c'est Arnulf, le Diacre. Nous ne sommes là ni pour agresser, ni pour voler le Baron. Nous cherchons juste une jeune femme aux cheveux noirs et yeux verts, dont nous pensons qu'elle était par ici.

Laissez nous donc passer, ou allez demander au Baron de nous ouvrir. Nous sommes quatre, armés, et personne ne trouvera avantage à un combat qui est strictement inutile.

Et souvenez vous , Dieu vous regarde, Il suit vos actes, et Il se souviendra, au jour de votre mort, de vos bonnes et mauvaise actions.


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Dernière édition par ---fromFRarnulf_iv le 15 Nov 2007 13:21; édité 2 fois

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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
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Posté le: 15 Nov 2007 11:53 Sujet du message:

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Ah ben Jean Jean les clefs c'est l'morveux qui les as prises. Mais t'inquiète, y peuvent pas sortir. Bon tu m'libères ou pas ?

Ah ben tiens, vl'a l'curaillon qui nous cause. Y veut sortir.

T'en penses quoi, toi , JeanJean ? Moi j'pense plus, j'comprends plus rien. Y'a deux cadavres, deux filles, un curé et un morveux derrière, nous deux ici, j'sais plus quoi faire.
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Franken QUI PORTE UNE COTTE DE MAILLES, Tourneburne de Bourremoulasse !
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeLun 8 Sep - 16:41

Adelinda



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Posté le: 15 Nov 2007 12:59 Sujet du message:

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Adye observe la soldate qui part en direction de la geôle à la porte trouée. Wé... si yavait eu moyen de sortir par là, pas sûr qu'ils aient pris la peine de défoncer cte pauvre porte juste pour le plaisir. Mais bon. Si ils restent ainsi derrière cette porte là, celle que Machin a eu grand plaisir à refermer derrière eux, ils risquent d'attendre un moment avant de revoir la lumière du jour, si ils la revoient... un jour justement...

La jeune fille décide donc de faire comme la soldate, voir si elle peut trouver au moins quelque chose d'intéressant. Elle se souvient que Jean Jean voulait aller dans les geôles pour y trouver quelque chose... Un cadavre si ses souvenirs sont bons. Généralement les gens cherchent des vivants, mais bon, chacun son truc.

Elle laisse le diacre et Machin essayer de calmer les faux frères à travers la porte, et avance dans le couloir des geôles. Elle trouve un premier corps, un soldat du baron apparement. Rien d'intéressant. Elle continue.
Un autre cadavre. Là, devant ses pieds. Recouvert d'une substance huileuse. Adye se penche dessus, l'homme est mort il y a peu de temps. Sûrement pas celui-là que recherche Jean Jean. Elle vérifie s'il a des armes sur lui, mais non. Elle passe alors son chemin, et continue dans l'allée sombre menant aux différentes geôles.

A mesure qu'elle s'enfonce dans le couloir des geôles, l'obscurité s'appronfondit. Elle s'empare d'une des torches posées sur le mur à sa droite et avance en la maintenant devant elle.

Elle entre dans toutes les geôles ouvertes, mais ce sont toutes les mêmes. Aucune ouverture sur le monde extérieur, aucun rai de lumière ne vient jusque dans la petite pièce carrée bourrée d'humidité. Elles sont toutes vides.
Jusqu'à ce qu'elle arrive dans la dernière. La porte est fermée, mais pas à clé. Adye la pousse. Une odeur horrible vient jusqu'à ses narines. D'abord elle pense à repartir pour échapper à cette infection, mais alors son regard se pose sur ce qui semble avoir été une femme. Les cheveux longs en témoignent. Serait-ce ce cadavre qui est recherché par Jean Jean? Probablement.
La jeune fille referme la porte et s'éloigne vivement de ce cachot, réprimant la nausée qui menace de venir.
Elle retourne auprès de ses compagnons d'infortune.
Peut-être qu'en apprenant que le corps que Jean Jean a été retrouvé, celui-ci deviendra plus calme...

Enfin elle arrive à leur niveau, la torche toujours dans la main.

J'ai pas trouvé d'sortie, mais ya quelque chose d'assez intéressant par là-bas... fait-elle en pointant la torche dans la direction de la geôle tout au fond du couloir.
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---fromFRJean-jean



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Posté le: 15 Nov 2007 13:10 Sujet du message:

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Jean jean est aussi perdu que le génie en face de lui. Il fait les comptes, partout des ennemis.

Derrière lui le baron et ses hommes qui veulent surement le tuer. Près de lui, Kanken. Il l'aimerait presque comme un frère s'ils étaient dans le même camp. De l'autre côté, la gamine, hors de question d'y toucher, l'diacre qu'il a sauvé, et si y'avait pas c'te couillon de morveux, le choix serait simple.

"Euh..........."

Penser ça fait mal à la tête. Et il sat que l'Kanken est plus malin que lui.

"Putain j'voulais qu'Judith moi !"

L'angoisse commence à le prendre, il sent qu'il ne va pas tarder à exploser et à faire un véritable carnage. Jean jean a toujours agit ainsi. Quand il ne sait plus il tue tout le monde, le problème est réglé jusqu'à la prochaine fois.
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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: 15 Nov 2007 13:18 Sujet du message:

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Judith ?? Ce s'rait pas la fille qui ...

Attends mon gars, si c'est Judith que tu cherches, j'peux t'donner un coup d'main j'crois.


Hohéééé, Barooon ! V'nez voir, j'ai b'soin d'vous, j'ai une question pour vous !
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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 15 Nov 2007 13:35 Sujet du message:

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Kanken l'aidait !

Jean jean respira un grand coup, pour se calmer.

"Ne les tue pas tous... Ne les tues pas tous... "

Il se répétait les paroles que Guillaume lui disait souvent quand il avait cette soif de sang qui s'emparait de lui.

"Kanken, j'crois pas que l'baron va m'aider. C'est ce fils de chien qui l'a tuée et qui refuse une sépulture à Judith."

Quand il en avait le temps, Jean jean offrait toujours une sépulture à ses victimes. Les flammes mettaient tout le monde à égalité.
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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: 15 Nov 2007 16:16 Sujet du message:

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En guise de réponse, j'entends le garde appeller le Baron. Ca ne va pas arranger nos affaires. J'entends alors Jean-Jean lui répondre

"Kanken, j'crois pas que l'baron va m'aider. C'est ce fils de chien qui l'a tuée et qui refuse une sépulture à Judith."

Un refus de sépulture ? Une ignominie, passible des tribunaux religieux !

Je m'adresse aux deux soldats, à travers la porte :

Ecoutez moi,

C'est épouvantable, de ne pas accorder de sépulture à un défunt ! C'est un des pires crimes qu'un homme puisse commettre.

Toi, le garde qui me tenait tout à l'heure, si tu sais quelques chose, parle. Si tu ne parle pas, tu es promis à l'enfer lunaire, avec certitude, même si je meurs ici. Un enfer glacé, sans voix, où les âmes nues errent sans fin dans un silence effrayant, pour l'éternité.

Si tu parles et me mène où est cette malheureuse Judith, comme je suis Diacre, je puis lui faire discrètement et rapidement une sépulture religieuse avec les amis ici présents. Personne ne saura que tu nous l'as dit. Alors parle, et sauve ton âme !
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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: 15 Nov 2007 17:38 Sujet du message:

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Dis l'diacre, t'vas quand même pas ouvrir la porte d'ce sanguinolâtre arracheur de boyaux ? J'le sens pas c'type, ça va finir mal curé ! Si vous ouvrez c'te porte, une chose est certaine c'est qu'il y aura plus moyen d'me faire une s'pulture tellement y aura d'morceaux.

Mon coeur manquait d'sortir d'ma ch'mise. Mes lèvres tremblaient en expliquant la situation au diacre. J'commençais à l'empoigner et à gentiment l'secouer malgré moi.

Après c'que j'lui ai fait il va vouloir violer toute ma famille, moi l'premier ! C'est ça qu'tu veux ? C'est ça qu'vous voulez ?

J'avais lâché l'curé pis j'regardais en l'air, les mains tendues vers le haut en direction du soupirail. J'causais d'plus en plus fort, les larmes arrivaient...

Vous m'avez utilisé mon dieu.... vous m'avez guidé jusqu'ici... vous m'avez montré la voie... pour me j'ter ensuite, c'est ça ? M'laisser mourir au main d'un tortionnaire.....

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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: 16 Nov 2007 12:39 Sujet du message:

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Effectivement ce bon Vebto n'avait pas tort. Etait-ce mon état pitoyable ou la fréquantation intensive de brutes épaisses ? Mon idée était idiote, en tous cas.

Eh, Jean Jean, si le Garde accepte, garde le bien ficelé, on ne voudrait pas qu'il se remette à vouloir nous couper les oreilles et le reste.
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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: 16 Nov 2007 12:44 Sujet du message:

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Mon Baron,

Judith, c'est ben l'cadavre qu'a été laissé au fond d'la cave à saumure ?


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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeLun 8 Sep - 16:42

ilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: 16 Nov 2007 23:53 Sujet du message:

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Judith? Serait-ce la femme que l'on cherche?

Pendant que l'autre jeune fille explorait les goeles, Lilas est revenue près de la porte.
De l'autre côté, un des 2 mercennaires semble en plein délire. Elle entend: "NE LES TUE PAS TOUS." tandis que l'autre essaye de se faire détacher.
Heureusement, la diacre a encore la clarté de l'esprit de luis demander de la laisser attacher. A qoi cette négociation pourrait bien aboutir?
Bien décidé à défoncer la porte comme Jean-Jean dans une des goeles, elle attaque le bois au biveau de la serrure avec son épée... Petit à petit...

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 17 Nov 2007 13:42 Sujet du message:

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Jean-jean a un certain respect pour le baron, au moins quand il parle, il le comprend. Et là il se met à rire.

"Rase Tignasse ! Ton Kankren il est qu'avec moi et j'vais pas t'le libérer comme ça ! Et tes filles avant de t'les rendre, faut qu'j'm'amuse un peu !"

Jean jean remonte les escaliers jusqu'à la porte, beuglant un peu plus.

"La plus jeune, elle est tellement petite que je m'demande si je vais pas devoir la saigner pour rentrer. Et après j'la laisserai se vider. La plus grande, on devrait pouvoir la dresser. Elle f'ra une sacrée ribaude."

Grand coup de pied dans la porte qui tremble.

"Alors barounnet ? Toujours autant de couille qu'le bâtard qu't'as pas su faire ! Tu la défonces ta porte ! "
_________________


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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 18 Nov 2007 10:55 Sujet du message:

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"Mon barounnet, pour l'instant tu peux pas exiger grand chose ! J'peux tuer ton Kankren puis l'diacre et sa clique et tout ça sur ton dos, mon gros."

Grand éclat de rire.

"J'crois pas qu'tu peux négocier ma grande. Tu m'donnes vite Judith ou j'te les écorge tous comme des procelets."

Jean jean songe à la gamine, et comme sa cicatrice lui fait mal en tentant de retrouver d'où il pouvait la connaître, il savait qu'elle il n'y toucherait pas. C'était un peu comme sa fille.

Sa fille ?

Elle devait avoir dans les 16 ans, lui dans les 30... Elle pourrait bien un de ses nombreux bâtards, résultat de ses viols mais il est sûr qu'il la connait, et ses mômes, c'est pas le cas.

Coup d'oeil sur Kankren, avant de reprendre.

"Alors mon barounnet, t'as fini d't'chier d'sus. Tu m'la rends Judith ?"
_________________


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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: 18 Nov 2007 11:40 Sujet du message:

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Tue les tous si tu veut, que veut tu que cela me fasse? Je te ferais juste payer la mort de mon soldat pour les autres...........

Sourire mauvais, tient oui s'il pouvait tous les tuer, cela arrangerait bien ses affaires après tout. Il est bien assez neuneu pour le faire.
L'idée lui laisse entrevoir un peu de lumière, dans la poisse des dernières heures.

Tu a rien entre les mains mon gars , aucune monnaie d'échange qui m'intéresse.
Ha oui ta Judith , te la rendre? Enfin ce qu'il en reste du moins.
C'est envisageable si tu crache le morceau et me dis ou ton bâtard de chef à put emmener mes filles.

Mais cela m'étonnerait fort que ceux qui sont avec toi en bas , te laisse partir avec son corps, donc à toi de voir.

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 18 Nov 2007 12:56 Sujet du message:

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Jean-jean était perdu. L'espace était confiné, sa tête lui faisait mal, ses doigts le démengeaient sur son épée. Du sang, de l'action, il lui fallait agir.

"Barounnet ! J'veux Judith ou je crève Kanken. J'compte jusqu'à... J'compte.

1.

2.

Dépêche toi, j'sais pas trop...

5 ?

8."
_________________


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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: 18 Nov 2007 13:31 Sujet du message:

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Elle s'approcha du Rastignac, ne quitant pas sa fille des yeux et lui murmura :

"Seigneur, le jour s'lève. L'village sans son diacre, va s'inquiéter. Dites au bandit qu'Judith est dans l'donjon. L'abruti sortira et alors tout rentrera dans l'orde."

Comme elle énonçait son conseil, Fanchon voyait déjà la brute en prison, le contrat qu'elle passerait avec lui pour la mort des quatre gamines, puis l'avenir...

Sa petite Marion en belles robes, seule héritière de la fortune du Baron. Une autre vie qui allait pouvoir commencer. Elle se permit à nouveau :

"Seigneur, il n'doit pas mourrir, nous ne pourrions retrouver vos filles qu'en payant."

Elle n'aurait surtout plus d'assassin sous la main pour réaliser son plan. Dix ans qu'elle attendait.

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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
Messages: 164

Posté le: 18 Nov 2007 14:58 Sujet du message:

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Jean-Jean a écrit:
...ou j'te les écorge tous comme des procelets [...] J'compte jusqu'à... J'compte.


Derrière la porte, Lilas et ses comparses, enfermés, n'entendaient qu'une partie de la conversation... Et les propos tenus par Jean-Jean ne lui plaisait guère... Elle continua à essayer de forcer la serrure, mais avec beaucoup plus d'attention à ce que se passait de l'autre côté de cette fichue porte...

Si un combat devait avoir lieu, malgrès son entrainement, pas sûr que leur groupe est l'avantage sur les 2 idiots...
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeLun 8 Sep - 16:43

Adelinda



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: 18 Nov 2007 15:26 Sujet du message:

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Une conversation semblait avoir lieu de l'autre coté de la porte.
En revenant Adye avait remarqué que la femme soldat essayait de reproduire le trou de la porte de la geôle. Etrange... C'est pas comme si on les avait enfermés, c'est plus qu'ils se sont enfermés tout seuls...

Dis, suffit d'demander la clé, elle est pas loin... fait la jeune fille à la femme blonde.

Adye décide de ne plus rien tenter. De toute façon, que peut-elle faire? Aucune issue de ce côté-ci, la seule façon de quitter ces geôles est d'ouvrir cette fichue porte.

Elle pose son regard sur Machin, pousse un petit soupire puis se positionne près du diacre, pas trop près, il dégage une odeur assez désagréable, et se laisse glisser contre le mur.
Assise par terre, les bras croisés sur sa poitrine, les genoux relevés, elle attend de voir ce qui va se passer. Se demande si Machin va donner la clé ou laisser cette femme soldat se faire les muscles sur cette porte, à moins que ce soit les deux abrutis derrière la dite-porte qui ne l'ouvrent.
Son choix va pour le trou semblable à celui de la porte de la geôle. C'est finalement assez marrant de voir les autres essayer différentes manières pour sortir d'un piège, tout en les laissant faire...
Néanmoins elle garde sa dague dans sa main... On n'est jamais trop prudent...
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---fromFRBaron_de_Rastignac



Inscrit le: 21 Sep 2007
Messages: 135

Posté le: 18 Nov 2007 16:09 Sujet du message:

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Il écoute Fanchon puis lui fait signe .
Ne reste pas là d'ici peu cela risque d'être dangereux, met toi en sécurité avec ta fille.

Si tu tue mon soldat , tu peut dire adieu au cadavre de Judith, sur ma vie, je te jure que je refile son corps à mes chiens sur l'instant.

Tu a la tête plus dure que celle de Franken toi, si tu veut son corps à Judith de toute manière il va falloir que tu sortes de là , car c'est pas dans les geôles que tu va le trouver.

Tu me dis ou sont mes filles et tu repart en entier et avec le corps de ta morue, ou tu veut jouer au plus malin et tu repart les pieds devant.

Rapide coup d'oeil derrière lui, le saltimbanque est ligoté, Garett est de nouveaux prêt à agir, deux archers encore opérationnel, plus lui et éventuellement celui qui pour l'instant essaye d'empêcher son nez de pisser le sang. Cela devrait largement suffire à capturer le brigand.

Le vieux s'est mis dans un coin loin de l'action, celui là ne devrait pas poser de problèmes.

Alors a toi de voir , tuer mon soldat, ne t'avancera à rien, essaye de réfléchir si cela t'es possible.

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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 18 Nov 2007 17:10 Sujet du message:

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"Barounnet, pousse-toi, j'arrive !"

Puisque les clés, c'était le morveux qui les avait, une seule solution, défoncer la porte. Jean-jean reprit sa lourde épée à deux mains et se mit à défoncer la porte autour de la serrure.

"T'inquiète mon Kankèn, tu y'es pour rien si t'as pas choisi l'bon camp. Le péteux chie dans ses braies de lautre côté avec les deux clés, j'espère ben qu'tu vas lui régler son compte."

Il ne reste à Jean jean plus qu'un coup et la porte va céder. Il sort la dague de ses bottes et la fait glisser jusqu'à Franken.

"Pour t'libérer, l'ami. Et buter l'péteux."

Jean jean, reprend son poignard d'une main, la lourde épée de l'autre, prend de l'élan, et fonce dans la porte bien abîmée, qu'il défonce en s'aplatissant dans le hall.

Rapide coup d'oeil, de la situation. Le poignard part, se fiche dans un des gardes, avant même que Jean jean se soit relevé.
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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
Messages: 283

Posté le: 20 Nov 2007 09:53 Sujet du message:

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On tournait en rond d'puis qu'j'avais enfermé tout c'bon monde. Les r'gards se f''saient d'plus en plus lourds sur moi. J'avais les clefs pis j'avais surtout la trouille qu'on ouvre cette porte, question d'vie ou d'mort.
Mais l'était aussi question d'vie ou d'mort pour l'bon diacre, qui d'venait aussi pâle qu'un cierge.

Non di dju les oiselles, faites fonctionner vos ciboules ! Doit bien y avoir une solution pour sortir d'ce trou. Vous m'aidez vraiment pas, j'vous jure...

J'écrasais mes chausses contre le sol de rage, pis j'me suis éclipsé un moment dans l'couloir pour éviter qu'elles ne m'sautent dessus. J'me suis planté les pieds dans une masse couchée au sol pour me retrouver face à face, allongé sur le corps d'un garde qui sentait le vin et le saucisson faisandé.

Bordidju ! raclure'rie d'sa marâtre.

Un bond en arrière de dégoût plus tard, j'l'avais l'plan pour sortir d'ici. J'commençais à désaper l'gars charpenté comme une porte de geôle, les bottes, les gants de cuir, la cotte, l'ceinturon, les g'nouillères.... bref, lui restait qu'son caleçon sali d'avoir trépassé. J'enfilais un à un les attributs qui allaient faire de moi un gardien.
On n'avait pas vraiment l'même tour d'carrure lui et moi, mais en bourrant un peu d'tissu, j'compensais un peu l'vide des épaules. Coup d'bol, on était aussi p'tit l'un qu'l'autre. La touche finale consistait à maquiller les parties d'mon visage visibles sous l'casque, avec du sang et un peu d'huile qui traînait au sol.

La meilleure façon d'savoir si tu r'sembles plus à Vebtomène, c'est d'jouer au garde. Allez, on va voir c'qu'en disent les rouquines d'à côté.

J'pris mon souffle, j'cognais un grand coup sur la porte où se trouvaient l'Adelinde, le soldat de l'Ost et ce qui restait du diacre.

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Adelinda



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Posté le: 20 Nov 2007 19:47 Sujet du message:

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Adye commence à en avoir plus que marre. Ca fait combien de temps qu'ils sont enfermés là?! Et le comique de la situation, c'est qu'ils ont la clé avec eux!
Sauter sur Machin et la lui prendre. Voilà c'qu'ils doivent faire! C'est pas un trouillard qui va les bloquer! Enfin... si il les bloquent, mais pourquoi n'ont-ils pas pensé à lui sauter dessus avant?

La jeune fille se lève, et va pour mettre son plan à exécution quand sa victime les quitte.

Hé!! La clé!!

Pfff le v'la qui s'casse avec la clé. Adye regarde l'état de la porte, qui semble ne pas vouloir les laisser sortir avant un bon moment, et reporte son attention sur Machin... enfin... l'aurait fait si celui-ci n'avait pas disparu dans le couloir des geôles.
Après un autre soupire elle se dirige vers la femme soldat, et se rend compte que le silence est revenu de l'autre côté. Peut-être que Jean Jean les a quitté... en délivrant l'autre taré? Pas trente six solutions de le savoir... Elle se penche vers la blonde et lui murmure:

Ecoute, il a la clé. Pas la peine de perdre ses forces à taper contre cte porte. Quand il revient, on lui saute dessus, et on récupère cte sal'té d'clé. Tu l'maintiens, j'la lui prend. J'peux compter sur toi ?

Peu de temps après un homme ressurgit du couloir, portant la tenue des soldats du baron. Couvert de sang, et d'autre saletés, Adye reconnait la tenue du garde qu'elle a croisé tout à l'heure, et n'a rencontré personne d'autre en faisant son inspection des geôles. Elle ne croyait pas aux revenants, donc...

Non mais à quoi tu joues? Tu espères faire peur aux tarés derrière cte porte?

La tenue la répugne, mais bon... Elle tourne discrètement son regard sur Lilas qui s'est déplacée derrière Machin, et lui fait signe de la tête imperceptiblement. Dommage qu'elle n'ait pas garder ses liens de tout à l'heure...

La soldate se jette alors sur Machin, en lui empoignant les poignets derrière son dos. Adye, profitant du moment de surprise, fonce sur le jeune homme et entame une fouille à corps afin de trouver cette fichue clé.

Bon sang, tu l'as mise où... grommelle-t-elle, avant de réussir à sentir comme la forme de clés dans une petite bourse attachée au ceinturon.

Avec un petit sourire Adye arrache la bourse et se dirige vers la porte. Elle sort les deux clés et les essaye sur la serrure. La première n'entre pas, la deuxième si. Par chance, elle réussit à ouvrir cette porte. Enfin... Heureusement que la serrure n'a pas trop souffert des coups d'épée.

Dague en main, prête à frapper, elle ouvre doucement la porte, s'attendant à tout moment de voir jaillir l'une des deux montagnes de muscles...
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Lilas77



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Posté le: 20 Nov 2007 23:05 Sujet du message:

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Lilas a relaché le villageois sans ménagement et il s'est retrouvé les 4 fers en l'air, interloqué... Elle n'aime ni qu'on se foutte d'elle, ni être dépendante de qqun...

Elle s'est mise juste derrière l'autre jeune femme, l'épée à la main... Tout à coup, elle entend un bruit et le retiens par l'épaule... C le gardien, toujours attaché, qui se tortille dans tous les sens à essayer de couper ces liens! Quelles bonne idée de l'avoir ligoté les mains dans le dos.

La pointe de son épée sur son coup:

Ola! Tu cherches à nous faire faux bon!

[HRP: No souci Adye]

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



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Posté le: 21 Nov 2007 10:01 Sujet du message:

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J'crois pouvoir dire qu'mon déguis'ment était réussi. Les oiselles se sont mises à deux sur moi, l'instinct d'survie j'pense. Pis z'étaient redoutables quand elles étaient fâchées. Bref, j'me suis r'trouvé la goule à terre avec l'Adelinde qui m'faisait les poches. J'dois dire qu'ça rest'ra un bon souv'nir ça.
Elles se sont précipitées vers la porte qui nous séparait autant du danger que de l'issue d'cette nuit du feu de dieu. J'me r'levais péniblement, soulagé qu'aucun des deux molosses ne fasse apparition. J'me tournais vers le diacre et lui soufflais :

Dis donc l'bon dieu... l'temps est v'nu d'partir de ta chambre. J'vas t'mettre sur mon dos, pis ça risque de te tirer un peu les fils.... J'a trouvé ça sur l'gardien. Bois un coup mon vieux, ça va t'faire chanter... pis oublie pas d'prier pour nous, c'est notre seule arme !

J'lui mis l'goulot d'une plate sur les lèvres, pis l'bon diacre s'mis à têter comme si c'était sa mère. Les deux guerrières étaient armes tendues dans le couloir et causaient sans doute au gardien ligoté.

Eeeèèèh....ben attendez-nous les copines. L'curé l'a la vigueur d'une tourte aux poireaux. Z'allez pas nous laisser tomber, non? Heyyyy ?

J'rangeais la bouteille et j'pris l'homme blessé par les bras pour les entraîner délicat'ment par dessus mes épaules. Ses pattes trainaient au sol, sa tête se laissait aller derrière la mienne. Je l'emm'nais donc sur l'dos en inventant une prière de circonstance qu'je murmurais pour moi...

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---fromFRarnulf_iv



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Posté le: 21 Nov 2007 17:46 Sujet du message:

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Ce bon Vebtomène me fait boire ce qui est probablement un extrait de distillat de pisse de cheval marinée au piment. Suffoquant, je n'arrive pas à lui demander d'arrêter.

Encore tout étourdi, je me sens emporté sur son dos. Cette boisson me fait tourner la tête, me fait cogner le sang contre ma blessure au crâne...


Eeeèèèh....ben attendez-nous les copines. L'curé l'a la vigueur d'une tourte aux poireaux.


Un tourte aux poireaux ...

Eh ... Vebto .... il ne faut pas partir ... sans Vésiada.

J'essaie de me laisser glisser de son dos. Je n'ai plus de forces, ma tête tourne, je n'arrive plus à rien, je le sens continuer ...
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeLun 8 Sep - 16:45

---fromFRVebtomène Pamploulpe



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Posté le: 21 Nov 2007 20:00 Sujet du message:

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Arrête de gesticuler comme ça, fils di Dju. T'vas nous faire r'pérer! D'mande donc à l'Adelinde s'il reste quelqu'un dans ces geôles, elle te dira qu'on n'a rien vu d'ta belle. Pis si elle est mignonne, faudrait plutôt songer à j'ter un coup d'oeil dans la chambre du gros Baron.

J'avais l'chic pour motiver les gens. J'avais pas lâché ses mains, et je l'trainais complètement voûté afin de sortir des gêoles. Pas à pas, on entamait notre ch'min d'croix vers l'escalier qui montait vers le hall.

Dis moi....comment c'est ton nom ? J'crois qu'le seigneur t'a à la bonne t'sais ? Il m'a envoyé prendre soin d'toi...

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Adelinda



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Posté le: 22 Nov 2007 23:36 Sujet du message:

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Finalement aucun des deux géants n'a surgi de derrière la porte.
Adye l'a alors ouverte, pour découvrir l'homme à l'arbalète toujours attaché, une dague non loin de lui. Jean Jean a quitté les lieux. La femme soldat a surgi de derrière son dos, pour menacer l'arbaletier de son épée.
Adye se penche pour ramasser l'arme.

T'auras pas b'soin d'ça...

A présent armée de deux dagues, elle laisse la soldate faire ce qu'elle veut du colosse. Elle a trouvé le diacre, elle peut partir maintenant. Et puis... presque inconsciemment elle se demande ce qu'il est advenu du bandit.
Elle commence à monter les escaliers, d'une démarche claudicante. Les blessures à sa jambe sont assez douloureuses. Mais elle essaye de ne pas en faire cas. Elle se retourne en entendant du bruit. Ce n'est que Machin portant le diacre sur son dos. Elle entend les paroles adressées à l'homme d'église.

Wé, yavait personne d'autre qu'nous dans ces geôles. Votre... Vésimachin n'y était pas. Faut la chercher ailleurs.

Elle se retourne et continue de grimper les escaliers. La porte à l'autre bout est ouverte, défoncée plus exactement. Adye la franchit et attérit dans le hall.
Plusieurs personnes sont présentes, la moitié qu'elle ne connait pas . Le baron et son ancien adversaire sont auprès d'un mioche, que le garde maintient fermement.
La jeune fille s'approche doucement de ces trois personnes, après avoir jeté un oeil à l'homme croquant dans une pomme.

On a r'trouvé qu'le diacre. Elle est où la fille dont on a parlé tout à l'heure? Et vous faites quoi à c'môme?
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Lilas77



Inscrit le: 01 Jan 1970
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Posté le: 24 Nov 2007 12:15 Sujet du message:

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Après avoir vérifié les noeuds, Lilas laissa le soldat en bas des escaliers et suivit le groupe.

Elle était venue au Castel uniquement pour le diacre et ne repartirait pas sans lui! Son rôle prendrait fin quand il serait en sécurité dans un dispensaire de la ville ou à l'hospital de l'Ost.

Le diacre semble délirer... Il recherche une femme... Mais il ne reste personne de vivant (à par l'Arbalète) dans les goeles....

Ils arrivent enfin dans le Hall. Lilas se tient en garde au cas où...

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---fromFRVebtomène Pamploulpe



Inscrit le: 16 Sep 2007
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Posté le: 24 Nov 2007 15:38 Sujet du message:

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L'était lourd l'fils de Dieu. Aristote me pardonnera les quelques jurons qu'j'a poussé pour m'donner du courage à l'porter jusqu'en haut des escaliers.

Tes fils d'couture tiennent l'coup diacre ? L'cauch'mard s'termine pour toi mon vieux. Si la gangrène t'achève pas, tu pourras p'tête r'marcher tout seul veinard. Mais pour le mois qui vient, tu s'ras au régime soupe, lange et lit...

Arrivé au sommet d'la volée, j'avais la tête qui tournait. L'curé s'accrochait à mon épaule blessée qui s'remettait à saigner du coup. Heureusement qu'la femme soldat m'donna un coup de main pour les 3 dernières marches sinon j'aurais pu dégringoler, z'imaginez ?

Maint'nant j'crois qu'vous avez plus rien à faire ici, sauf si vous voulez aider l'baron pour ses filles.

Une dame d'maison avait repris la main dans le hall, pis une autre nettyait les giclures de sang. Pas d'Jean-Jean, l'avait du être capturé, voire mourir. Plus d'affrontement non plus. Juste un brouhaha d'hommes pénétrant le château, rec'vant les consignes du maître des lieux qu'avait cessé d'gueuler pour une fois.
J'vis l'Adelinde suivre les hommes d'arme dans la pièce voisine, un peu absente, ne se souciant plus du tout d'not' bon curé qui gémissait des gencives. L'est pas carrée celle-là. J'dirais même plus qu'elle est plutôt ronde du pop'tin la coquine.

Hé, l'Adelinde ! Oublie pas qu'j't'a sauvé la mise. Pis ça mérite ben un bise ? C'est quand même à cause d'ton derche qu'j'a mis l'nez dans c'te mouise ?
Ha, t'as vu ça l'diacre ? V'là qu'je parle en rimaillant maint'nant. C'est v'nu comme ça dis donc. J'vas t'en charmer des rouquines avec ma cicatrice à l'épaule et mon parlé de damoiseau.

Accoutré comme un gardien du château, j'emm'nais doucement l'tortionné avec l'aide d'la soldate vers la haute porte donnant sur l'extérieur, le jour était levé.

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---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 82

Posté le: 07 Déc 2007 13:31 Sujet du message:

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Ah ben j'crois qu'on va enfin m'libérer, suis ben content.


[HRP: oui c'est nul. juste pour pas faire mourir le topic, quoi]

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Franken QUI PORTE UNE COTTE DE MAILLES, Tourneburne de Bourremoulasse !
Garde dévoué du Baron, Dit "l'Arbalète",
Réputé pour la puissance et la précision de son lancer de dague,
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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: 23 Déc 2007 14:32 Sujet du message:

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La servante claquait bruyamment la porte de la cellule derrière elle, des frissons sur tout le corps en voyant ce qu'il restait de Judith. Son sort ne serait guère enviable de celui de la ribaude si Rastignac découvrait qu'elle avait commandité le meurtre de ses quatre filles.

" Mère ?
- Oui, Marion.
- Un cavalier est rentré transportant un autre guerrier. Ce sont de mercenaires, et ils sont... seuls."

Un espoir fou s'empare alors de Fanchon. Et si le Baron mourrait, Sa chère petite serait de suite la Baronne, elle avait trouvé un excellent faussaire qui avait imité à la perfection l'écriture de Rastignac alors qu'elle n'avait eu qu'à se servir pour utiliser son sceau sur le document.

Sa fille était maintenant la seule héritière de la fortune du monstre. Fanchon remontait l'escalier des geôles, un sourire sur les lèvres.

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---fromFRFanchon



Inscrit le: 24 Sep 2007
Messages: 35

Posté le: 11 Jan 2008 13:25 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Fanchon refermait le passage derrière elle. Par mégarde, elle manqua chuter sur le corps de Judith dont l'odeur était de plus en plus pestilentielle.

Une torche à la main, la gouvernante s'enfonça dans la geôle et atteignit le mur du fond. Elle posa sa lumière dans une cavité dans le mur prévue à cette effet puis se dirigea vers deux anneaux scellé dans le mur.

Elle les saisit, les tira puis les tourna tous deux vers l'intérieur avant de les lâcher et de se reculer. Une partie du mur pivota légèrement. La bonne s'empara de sa torche et s'enfonça dans un étroit passage. Au bout de quelques mètre, elle déboucha sur une porte.

Elle saisit la plus grosse des clés de son trousseau, ouvrit la porte qui déboucha à nouveau sur un long tunnel.

Le passage était toujours praticable malgré l'explosion.

Contente d'elle la gouvernant fit demi-tour afin de regagner le château, se parlant à voix basse :

" La cousine, j'pourrai toujours la faire sortir par là. L'autre..."

Fanchon rit dans son couloir étroit.

"Des filles du village, plus d'une est montée au château. Celles qu'étaient habiles, r'partaient avec des cadeaux, les autres avec des coups et les rebelles.."

La servante arrivait à nouveau dans la cellule.

"Elles finissent com'la pauvr'Judith. L'problème c'est pas la belle villageoise mais la cousine."

Fanchon enjamba la corps pour gagner la porte.

"Il la veut pour qu'elle lui ponde un héritier, et ça c'est pas possible. Vu comment elle s'est enfuit la dernière fois, elle a pas l'air de vouloir servir d'jument la nonne, et suffit d'croiser son r'gard pour savoir qu'y a l'même sang qu'l'baron dans ses veines à celle-là."

Elle ferme la porte de la cellule derrière elle avant de prendre un petit flacon dissimulé dans une de ses poches.

"Et la belle, si tu vas pas vouloir aussi goûter d'ça, va bien falloir m'suivre."

Fanchon remontait tranquillement l'escalier du castel quand elle entendit des cris qui semblaient venir de la chambre de la cousine. Elle empoigna ses jupes et courut à toutes jambes à travers les couloirs.
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeLun 8 Sep - 16:46

---fromFRFranken l'Arbalète



Inscrit le: 17 Oct 2007
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Posté le: 29 Jan 2008 16:12 Sujet du message:

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Mon pauvre ragoût, laissé là à pourrir ...



[HRP : désolé, j'suis toujours aussi nul, mais j'voudrais pas que l'topic meure ...]
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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: 07 Fév 2008 21:14 Sujet du message:

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Alors que le sueur commençait à coller sa chemise sur sa peau, Cassandre commença son inspection des prisons. Elle ignorait comment retrouver la jeune femme qu'elle ne connaissait pas, et se mit à murmurer :

"Dame Judith ? Dame Judith, si vous m'entendez répondez ..."

Cassnadre s'arrêta un instant puis repris :

"Je suis Cassandre, une amie de Guillaume, je suis là pour vous aider ..."

Elle se tut à nouveau, tendit l'oreille et crut entendre du bruit derrière elle. Elle se retourna et vit un soldat de son cousin approcger vers elle. Elle se saisit alors d'une torche enfoncée dans le mur et la brandit en direction de l'homme pour se défendre.
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---fromFRwilbur



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Posté le: 09 Fév 2008 23:51 Sujet du message:

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Et voilà qu'elle hélait Judith dans les couloirs.

- Elle est folle! Judith est morte et bien morte depuis belle lurette.

Il repensait aux propos qu'on lui avait répétés. Son corps reposerait dans la saumure.

- Je suis Cassandre, une amie de Guillaume, je suis là pour vous aider ...

Allons bon. Une amie de Guillaume. En d'autres temps, il aurait apprécié le fait qu'elle clame cela dans le castel de son ennemi. Mais dans les geôles, quand lui même était à quelques pas...

Il s'engouffra précipiamment dans le couloir suivant, sans prendre les habituelles précautions.
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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: 10 Fév 2008 13:31 Sujet du message:

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Elle tentait de retrouver Judith quand elle entendit du bruit derrière elle. On la poursuivait dans le couloir de la prison. Elle s'arrêta un instant, entendit les pas se rapprocher et elle se mit à avoir peur.

"L'homme va te rattraper, te mener au Baron et là tu seras dévoilée. Au mieux, tu retourneras au couvent ma pauvre Cassandre, au pire..."

La jeune femme retrouva un peu de son sang froid, et malgré sa blessure elle décida de se battre. Elle tint plus fermement la torche dans sa main, attendit que le soldat franchisse l'angle où elle s'était cachée et elle lui sauta dessus de toutes ses forces.

Ils tombèrent tous les deux sur le sol. Elle sentit de suite que les points n'avaient pas sauté. Elle brandit alors sa torche, l'approchant dangereusement des cheveux du soldat.

"Pardonnez-moi..."
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---fromFRJean-jean



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Posté le: 12 Fév 2008 08:27 Sujet du message:

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Voilà qu'arrivé dans le castel alors que Jean-jean lui indiquait tranquillement les geôles, Guillaume s'enfuit en courant dans le couloir. Le guerrier hésite un instant puis suit à toute jambe croyant reconnaître la voix de Cassandre.

"Si la nonnette est là, l'Guigui a pas plus de cervelle qu'moi !"

Et le guerrier partit à sa suite en riant, l'épée du soldat dans une mains sa dague dans l'autre.

"Un peu d'action ! Attends moi Chef !"

Jean-jean riait dans le couloir, lorsqu'il tomba sur une scène des plus inattendue. La nonne était sur Guillaume, une torche à la main et elle allait le brûler.

"J'fais quoi ?"

Question à Guillaume qu'il ne comprenait pas. Est ce que c'était semblant comme pour le viol ou bien était-ce vrai cette fois ? Jean-jean s'y perdait.
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---fromFRwilbur



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Posté le: 16 Fév 2008 14:25 Sujet du message:

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- Tu ne fais rien du tout, crétin des Pyrénnées!

Guillaume sourit à Cassandre.

- C'est très aimable à toi de me présenter ta flamme, mais un peu plus loin de ma chevelure, veux tu?

Puis à l'intention des deux:

- Bien premier objectif: la saumure; A l'odeur, on devrait la trouver facilement. Ensuite...

Ensuite il ne savait pas. La raison lui intimait de se hâter de quitter le castel, et mettre la nonne à l'abri. Mais s'il avait été un homme raisonnable, sans doute eût-il choisi une autre carrière.
Et puis, ils étaient dans la place...

- Ensuite je pourrais te prendre en otage, suggéra-t-il à Cassandre. Le baron a perdu quatre filles, peut-être tient-il plus à sa cousine dorénavant?
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---fromFRJean-jean



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Posté le: 19 Fév 2008 22:09 Sujet du message:

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Jean-jean se faisait encore crier dessus par Guillaume.

"D'toute façon faut toujours qu'j'fasse rien ou semblant mais quand ça cogne y'a b'soin de moi !"

Le guerrier en profita tout de même pour remettre Cassandre sur pied avant d'abattre une de ses pattes sur ses frêles épaules.

"Mais c'est moi qui la garde. Toi dès qu'elle est là, tu perds la tête. Tout Chef qu't'es. Et maintenant on r'trouve Judith avant de faire bouffer ses couilles au Baron."

Jean-jean porta son regard sur Cassandre qui rougissait.

"Enfin seulement lui tordre le cou nonnette. L'envoyer Ad paître."
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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: 20 Fév 2008 21:19 Sujet du message:

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Cassandre regardait Guillaume et Jean_jean sans trop comprendre.

"Je ne voulais point vous occire Guillaume, je pensais, vu votre mise, que vous étiez soldat de mon cousin. Et je doute qu'il soit heureux de me trouver dans ses prisons à chercher votre amante qui pourrait être vivante."

La jeune femme sentait la sueur couler un peu le long de son dos après cet effort et sentait de plus en plus ses forces l'abandonner.

"Tenez, prenez cette clé, elle vient de la servante de mon cousin. Je crois qu'elle ouvre la cellule de Judith."

Cassandre tendait la clé à Guillaume en tremblant. Et si Judith était vivante derrière une de ses portes, comment réagirait le brigand face à sa maîtresse qu'elle savait aimée.

"Mon cousin n'est peut être pas le monstre que vous dépeignez..."
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeLun 8 Sep - 16:49

---fromFRwilbur



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Posté le: 21 Fév 2008 10:50 Sujet du message:

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- La cellule de Judith? Tu en parles comme si elle pouvait encore être vivante...

Ses traits s'obscurcirent tandis qu'il essayait les clés sur une première porte, puis sur une seconde.
La troisième s'ouvrit.

Guillaume avait refusé d'envisager l'hypothèse d'une Judith en vie, mais la réalité le frappa de plein fouet.
La mort, la cruauté, il connaissait, mais ce qui sétalait devant ses yeux atteignait une barbarie qu'il n'aurait même pas été capable d'imaginer.

- Non, ton cousin n'est pas un monstre...

Il s'interrompit, le temps de réprimer un haut le coeur, et referma la porte avec violence. Il ne fallait pas que d'autres yeux que les siens voient cela. Même Jeanjean, qui vait tant d'affection pour Judith, en serait révulsé et meurtri.

- Il est bien pire qu'un monstre!

Il fit tourner la clé avec une assurance feinte, puis s'adossa au mur suintant.
Un long cri jaillit de sa gorge et ses poumons soudain en feu, comme s'il voulait extirper de son corps une horreur entrée à son insu, et dont il voudrait se débarasser à jamais, par crainte d'en être sali de manière indélébile:

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh!!!

La folie avait gagné le regard du brigand, il attendait de récupérer l'usage de ses membres, saisis de tressaillements, et ne put que saffaler sur le sol, regradant, impuissant, la clé qu'il avait oublié de retirer de la serrure rouillée.

- N'entrez pas... Il ne faut...pas..
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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: 21 Fév 2008 20:48 Sujet du message:

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Cassandre regardait Guillaume avec surprise. Il avait l'air horrifié par ce qu'il avait vu. La jeune femme se demandait ce qu'il avait bien pu voir dans la cellule. Elle allait se résigner à ce qu'il allait dire lorsqu'il eut le malheur d'ordonner de ne pas entrer.

Elle s'était promis qu'on ne lui donnerait plus d'ordre en même temps qu'elle voulait gagner cette liberté dont elle avait eut le temps de rêver derrière les murs du couvent.

"Vous n'avez pas d'ordre à me donner !"

Profitant de la confusion, elle tourna la clé dans la serrure et entra de suite dans la geôle.

Ce fut l'odeur qui l'assaillit en premier. Le cadavre en putréfaction avait imprégné les murs de la prison et envahit l'espace clos de l'endroit. Son estomac se révolta et elle crut un instant qu'elle n'allait pas se trouver mal.

Puis ses yeux se posèrent sur une forme sur le sol. Au débris des vêtements, elle comprit qu'il s'agissait de Judith. Les bras étaient encore liés dans le dos par une corde épaisse, mais les jambes ... Ce qu'il en restait avec un angle particulier. Elles étaient coupées net au milieu des jambes et Cassandre, malgré son innocence devinait les atrocités subies.

Elle n'eut que le temps de se pencher pour rendre son dernier repas, avant de se relever furieuse.

"Le monstre ! La pourriture !"

Elle était livide, ses lèvres tremblaient, ses yeux trop brillants de larmes, elle se précipita dans le couloir.

"Le monstre ! Il doit payer !"
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---fromFRwilbur



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Posté le: 23 Fév 2008 10:21 Sujet du message:

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Guillaume se releva en voyant Cassandre sortir de la pièce.

- Le monstre doit payer, ça oui.

Il reprenait peu à peu ses esprits, et revoyait avec horreur quelques images. Selon toute vraisemblance, le corps de Judith avait été dépecé avant d'être en partie recousu, ses lèvres et joues encore tuméfiée et bleuies, ses jambes couvertes de sans coagulé laissaient trop bien deviner ce qu'elle avait subi. L'obscénité même de la poition qu'on lui avait fait prendre en était le cuisant rappel.Le brigand repensait à ce qu'il avait entendu - et ce qu'il n'avait voulu croire.

Il saisit la jeune femme par le poignet.

- Inutile de nous précipiter. Si le baron sait que tu as vu cela, tu es condamnée. Sois encore l'inncente victime de ma cupidité et ma soif de vengeance, sois encore l'innocente jeune femme.

Guillaume prit un de ses poignards, et passa son avant bras autour du cou de Cassandre, prenant cette fois de ne pas l'érafler.

- Jeanjean, tu montes avec nous, à quelques pas de distance. A chaque rencontre je dis "écartez vous ou je la saigne". S'ils ne s'écartent tu écrases tu saignes, tu estourbis tu démantèles. Tu fais comme tu veux mais tu me libères le passage.

De sa main libre il récupéra un coutel d'assassin, à la pointe particulièrement effilée, avant de le confier à Cassandre.

- Tiens, j'espère que tu n'auras pas à t'en servir. Si les événements tournent à mon désavantage, fais en usage sur moi: tu sais ce qu'il pourrait me faire, il me déteste plus encore qu'il ne haïssait Judith.
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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: 24 Fév 2008 20:18 Sujet du message:

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Cassandre prit l'arme sans trop comprendre au départ de quoi il s'agit. Ce ne fut que lorsque les dernières paroles de Guillaume eurent finies de résonner dans le sombre couloir que la nonne se mit à comprendre.

"Vous voulez que je vous tue, si jamais vous étiez perdu ? Mais qu'est ce qui vous fait croire que je saurai le faire ... ou même que je le voudrai ?"

Une lueur de rébellion passa dans le regard doux de Cassandre, en même temps qu'elle songeait à la barbarie dont on avait fait preuve sur le corps mutilé de cette Judith qu'elle avait tant détestée.

Son esprit se mit alors à imaginer ce que le Baron pourrait faire subir comme sévices à Guillaume et elle se calma quelque peu.

"Si j'en ai le temps, je tenterai de vous tuer, mais ... j'ignore comment vraiment faire ..."

Elle bafouillait, s'imaginait tuer Guillaume de sang froid.

"Je n'ai jamais tué d'être vivant ..."

Elle baissait les yeux, se doutant que pour le brigand, c'était une tare qui allait encore lui devoir quelques railleries.
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---fromFRwilbur



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Posté le: 25 Fév 2008 09:50 Sujet du message:

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- Evite le coeur, on ripe facilement sur une côte quand on n'a pas l'habitude.

Guillaume montra un point précis au bas de on cou, la légère pression faisant saillir la carotide.

- Ici, ça s'enfonce tout seul, il suffit d'un mouvement sec ensuite. Mais je te souhaite de ne pas avoir à le faire. Tuer dans le feu de l'action est une chose, le faire de sang froid en est une autre. Surtout s'il s'agit de quelqu'un qu'on...

Il s'interrompit, conscient que le verbe qu'il allait utiliser n'était pas des plus appropriés.

- ... connaît. Allez courage, ton cousin ne nous atend pas, mais ce n'est pas une raison pour traîner.

Reprenant leur position initiale - lui derrrière elle et la menaçant de son arme la plus courte - il lui chuchota:

- Merci pour tout je sais que je t'en demande beaucoup.

Ils étaient parvenus à l'entrée des geôles, et s'apprêtaient à la franchir dans l'autre sens.
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---fromFR*Cassandre*



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Posté le: 27 Fév 2008 19:21 Sujet du message:

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Cassandre écoutait les conseils de Guillaume sur l'art de tuer avec dégoût. Elle se souvenait enfant de la gouvernante qui tuait les poules au fond de la cour du château. Elle se rappelait alors du dégoût qu'elle éprouvait au dîner, ne pouvant alors manger l'animal.

Comme elle tenait fermement l'arme dans sa main, elle ne parvenait pas à s'imaginer enfoncer la lame dans le cou de Guillaume. Bien sûr lors de leurs nombreux affrontements, si elle avait eu une arme, elle l'aurait tué sans remord, mais là ... et maintenant ...

Alors qu'ils franchissaient la porte des geôles, elle le regarda discrètement comme un frisson la parcourut. Elle murmura alors :

"Aidez le Seigneur dans le combat qui l'attend, je crains de ne pouvoir le faire."
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MessageSujet: Re: Castel de Rastignac : Les géôles   Castel de Rastignac : Les géôles Icon_minitimeLun 8 Sep - 16:53

---fromFRarnulf_iv



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Posté le: 30 Mar 2008 20:38 Sujet du message:

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Le hasard sans doute avait conduit mes pas près du Castel ... Je passai sous le sapin où j'avais rencontré Vebto et Adelinda ce fameux soir ...

Pris de curiosité je suivis ma route de ce soir là , repassai par le grand arbre, sautai dèrrière le mur. Le Castel avait l'air totalement désert. Je m'approchai du soupirail funeste, tentai d'y voir quelque chose ... seule une odeur fétide de sang moisi me surprit.

Le Castel ... les Geôles ... Vésiada ... Vésiada ... Tout était si lointain, et si vif pourtant encore dans ma mémoire ... Je touchai ma cicatrice au front, ma blessure que JeanJean avait soignée telle une infirmière d'hôpital militaire ...

Je tournai les talons, le coeur gros, et me promis de revenir, de retourner à l'intérieur cette fois. Mais là je devai rembarquer, pour l'Ecosse, et pour l'Irlande aussi.

Qu'étaient ils tous devenus ...




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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: 15 Avr 2008 07:08 Sujet du message:

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Dans l'herbe ... une dague rouillée. Je la prends : on distingue encore sur le pommeau de bronze l'inscrition "Lucette". La brute .. une dague de la grosse brute, l'Arbalète il s'appellait je crois.

La douleur à mon aine se réveille à ce simple souvenir. Cette dague me fait horreur, mais, poussé par je ne sais quoi, je la prends avec moi. Cette horreur doit faire partie de moi, finalement.

Avant de reprendre mon chemin je regarde alentour. Toujours personne.

Un dernier regret, je tente un "Hohéé ?"



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---fromFR*Marion*



Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 2

Posté le: 16 Avr 2008 19:19 Sujet du message:

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Marion attend tranquillement dans le couloir des géoles, près de la cellule qui sent mauvais. La jeune servante ne sait pas quel secret se trouve derrière cette porte, elle sait seulement que c'est aussi l'entrée du passage souterrain pour quitter le château. Sa mère avant de se précipiter pour regarder le duel entre le Baron et le mercenaire, lui a donné la clé et une bourse.

Elle n'a que douze ans, et ne sait pas encore ce qu'elle doit faire. Elle est là, dans le noir, attendant, elle ne savait pas encore quoi, lorsqu'elle entend une voix.

Un "Hohéé ?" interrogateur.

La jeune fille ose apeurée :

"Y'a quelqu'un ?"

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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: 18 Avr 2008 21:31 Sujet du message:

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J'allais m'en retourner, quand je crois entendre une petite voix. Est-ce possible ?

J'écoute, plus rien. Ai-je rêvé ? Mon esprit retourné par les souvenirs qui dansent la chamade dans mon crâne me joue des tours, je crois ...

J'essaie encore, mais reprends la dague à main droite. S'il y a quelqu'un, il y a du danger :

Hohée ! Qui est là ?




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---fromFR*Marion*



Inscrit le: 16 Avr 2008
Messages: 2

Posté le: 21 Avr 2008 21:56 Sujet du message:

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La voix puissante qui résonna dans le couloir fit frissonner la jeune fille. Ses parents avaient beau être deux monstres, Marion ne quittait encore qu'à peine l'enfance et elle était imprêgnée de ses rêves inspirés des comtes de fées.

D'une voix hésitante, elle répondit :

"J'suis Marion, la fille d'Fanchon. Et vous ? Z'êtes qui ? L'âme d'un mort ?"

Son père avait tué tellement de monde, que la jeune fille ne trouvait rien d'étonnant que l'un d'eux vienne hanter le château.

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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: 30 Avr 2008 05:53 Sujet du message:

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Il y avait bien une gamine là dedans ! Je me dirigeai vers l'entrée du château maudit en continuant à héler :

Non,Marion, je ne suis pas l'âme d'un mort, rassure-toi !
Je suis juste Arnulf, l'ancien Diacre du village !

Je n'arrivai pas à ouvrir la lourde porte.

Tu es toute seule ?
Tu as besoin d'aide ?


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---fromFRJean-jean



Inscrit le: 17 Sep 2007
Messages: 280

Posté le: 18 Mai 2008 14:10 Sujet du message:

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Il en avait eu assez d'attendre son chef jusqu'à la Saint Glinglin, et pour une fois, Jean-jean prit l'initiative et gagna seul les géôles. Si Guigui voulait oublier la mort de son frère dans la vinasse, c'était son droit. Lui voulait donner à sa Judith une sépulture.

En descendant les marches, il songeait qu'elle devait être la seule femme pour qui il avait eu du respect. Les autres, que des catins ou des victimes ... Il souriait dans le noir quand l'image d'une jolie rousse se superposa par dessus celles dont il se souvenait. La petite guerrière d'Irlande ne lui déplaisait pas.

Jean-jean arrivait en bas des marches, lorsqu'il entendit des voix, se cognant dans ce qui semblait être une gamine. Il l'attrapa par la taille comme il entendait causer au dehors.

"Qui qu'est là ?"

Puis se penchant sur sa prisonnière :

"Et toi t'es qui ? T'es un peu jeune, mais déjà presque une femme."

Jean-jean venait de poser une main peu innocente sur la jeune poitrine de la gamine.
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---fromFRarnulf_iv



Inscrit le: 30 Juil 2007
Messages: 319

Posté le: 02 Juin 2008 09:11 Sujet du message:

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J'entendis maintenant une autre voix, une voix d'homme ... une voix de brute, qui ne m'était pas inconnue. Il y avait donc au moins deux personnes, la fille et la brute. Il n'était pas difficile de deviner le sort réservé à la petiote ...

La lourde porte était inébranlable. Les fenêtres aussi étaient verrouillées. En briser une ? Belle manière de se faire remarquer !

Le souterrain !

Oui, le souterrain dont j'avais ouvert l'issue, lors de cette nuit funeste, où j'avais retrouvé Vebtomène !

Je m'élancai dans le parc à l'abandon pour rechercher cette fosse. Je finis par la trouver, près d'un sentier. Elle était profonde ... Je me laissai glisser dedans, jusqu'à n'être plus accroché que par les mains.

Quel idiot j'étais ... Me jeter seul dans cet enfer à l'unique issue, avec ses gardes sadiques, ses cachots funèbres, n'ayant comme seule arme qu'une dague rouillée... J'aurais dû aller chercher de l'aide au village.

J'essayai de remonter, mais mes pieds glissaient sur les parois moussues. Impossible de ressortir.
Pas d'autre solution.
Il fallait y aller.
Je me laissai tomber.
Choc rude, mais sans dommage.
Je descendis l'escalier, pris l'étroit boyau suintant et obscur, tâtonnant pour trouver mon chemin.
Sous mes pieds, un craquement.
Je me penche, trouve un os, des os...
Le garde !
Le garde que j'avais occis, son squellette ! Horreur ... Il était resté là sans sépulture ... Ces hommes n'étaient qu'animaux sans âme, ce lieu était abandonné du Très Haut, enfer lunaire sur terre.
Je fis une rapide prière pour son âme. J'allai repartir, quand je m'avisai qu'il pouvait rester ses armes aussi.
Tâtonnements macabres de ce qu'il restait de l'anatomie du garde... Une lame ... Une épée, c'est bien cela.
Je me relève, et repars au plus vite de ce lieu maudit, en prenant le boyau qui conduit aux geôles.

La porte est ouverte, cave, couloir ... J'entends des bruits, tout au fond deux silhouettes, une petiote et un géant. Je me tapis dans un recoin, pour observer ce qu'il se passe.
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