Les Rp de Nabuchodonosor

--Nabuchodonosor

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L'homme ne le laissa pas souffler et le frappa violemment à son épaule valide l'obligeant à lâcher son épée. Il sait qu'il est perdu, qu'il va mourir ici avec ses rêves de grandeur mais il ne leur ferait ni le plaisir de crier ni celui de leur demander grâce. Il était chevalier, il s'était battu contre les Anglois et il avait appris à lutter contre la douleur.

Il sentit l'épée s'enfoncer dans son corps puis la lame se retirer lentement, semant la mort en lui. Le gout du sang remonta dans sa bouche. Tout était fini.

Ses jambes se dérobèrent sous lui et il s'effondra sur le sol, les yeux encore ouvert mais la mort déjà en lui. Il entendit vaguement, les cris du meurtrier, lui n'était déjà plus là. Il pouvait bien faire ce qu'il voulait de lui dans quelques secondes son âme aurait quitté son corps. Il rassembla ses dernières forces pour se remémorer la prière des morts afin que son âme rejoigne le Seigneur.

Seblebeau


Seb etait en route pour retrouver comunard et le mecreant qui etaient en train de se battre quand il entendit :

SSEeeebbbb !!!! SssseeebbbbBBB !!!

ah non !!! il ne tuerai pas comunard cette fois, il avait fait assez de mal!!! Seb accelera encore la cadence et arriva enfin en haut du donjon. Il fut surpris d'y voir son ami sain et sauf ,; par contre le denomé Blayac etait enfin blessé mortellement... sans nul doute lui restait il quelques minutes à vivre car il respirait encore; difficilement mais mais son souffle etait encore là!!

Seblebeau s'approcha encore mefiant; donna un coup de pied dans l'épée du mecreant pour la jetter au loin ; posa son regard sur l'épée qu'il tenait lui meme , celle de Kaelle, et scruta les yeux du mecreant.

Tu as tué ma femme....elle a souffert à cause de toi!! elle et d'autres de mes amis mais c'est fini!! plus personne ne souffrira de tes mains ...

Seb leva bien haut l'épée et s'en servit comme d'une hache; il trancha la tete de l'homme d'un seul coup; il n'eut meme pas le temps de s'appercevoir de rien!! une fois sa tache faite Seb eprouva un grand soulagement... il alla s'assoir dans un coin du donjon et repris un peu son souffle. Il n'avait en lui qu'une pensée, sa femme etait morte... le temps de la vengeance etait terminé, il lui faudrait bien plus de temps pour panser la blessure qu'il avait au coeur ....il allait reprendre sa vie de meunier et tacher de vivre dans le souvenir de sa femme; sa nouvelle tache serait d'elever ses enfants et de leur rappeler le souvenir de leur mere si grande et si belle....

Au bout d'un moment qu'il ne sut definir lui meme , Seb se leva, pris la dague qui trainait par terre dans un coin et s'approcha de cet homme qui avait fait tant de mal !

Toi qui fut un nobliot, tu finiras pire que le dernier des animaux!! ton coeur ira aux cochons, j'en ai fait le serment!!!!

Seb ouvrit les entrailles du cadavre et tacha de lui oter le coeur; il l'enroula dans sa chemise et sans un seul regard prit la direction de la sortie....le travail ici etait terminé...sans nul doute reviendrait il plus tard pour mettre le feu à cette demeure du diable!![

Avana

Avana s'approcha de la demeure du monstre, elle avait attendu quelques heures à guetter le moindre signe de vie mais en vain...
elle n'avait vu personne entrer ou sortir de l'endroit... l'aube se dessinait à peine, il était temps...

elle avait attaché sa jument à un arbre bien à l'abrit de toute façon sa robe noire lui conférait un camouflage naturel...

ça y est, elle y était enfin, elle allait pouvoir se venger, elle avait passé le pont-levis et avait ouvert une porte, monté un escalier, elle se collait contre les murs en allerte du moindre bruit, mais rien... l'endroit semblait abandonné...

elle passa sa tête et vit l'homme qu'elle avait croisé un jour chez kaelle et seb avec une dague à la main, il était penché sur une vieille femme... apparement morte... elle écarquilla les yeux, pensant qu'elle avait mal vu, mais non...

elle sortit alors son couteau de sa ceinture, toujours sans faire le moindre bruit...
où est le monstre... et lui que fait-il là tout seul... qui est cette vieille sur la table...
la jeune femme se pose mille questions...

elle se décide à passer la porte... son arme derrière le dos prette à le lancer si besoin...
elle murmure : dites... qu'est ce que vous faites avec ce cadavre, où est le monstre, où sont les autres ?
elle le regarde perplexe...

Félina et Seb dans les rues de Dunkerque

Seblebeau

Seblebeau sans un mot prit Feline dans ses bras ; il la porta et ne lacha pas son trophée qu'il avait enveloppé dans sa chemise ...en chemin il retrouva le cheval de communard et il deposa la jeune guerriere avec grande delicatesse et la ramena en ville...fallait traverser tout l'village pour rejopindre la maison d'Edonice et ils avaient pietre allure. Se retournant , Seb s'apperçut que la Feline s'etait redressée du mieux qu'elle pouvait sur sa monture et entrait donc fierement en ville....

Seblebeau

Seblebeau etait fourbu... il avait fait avancer l'cheval de communard dans l'marais et il avait essayé de maintenir la feline tant bien que mal sur la selle...

en entrant en ville , il apperçut la mere truc qui devait rentrer chez elle...sachant qu'elle seule pouvait sauver la guerriere la ella...

M'dame machin , m'dame bidule ...heu ....c'est comment vot nom deja?
j'ai besoin de vous, faut que vous sauviez Felina elle est blessée gravement!!

losqu'elle arriva la mere truc avait un drole d'air....cela l'inquieta de la voir ainsi mais aussitrot elle vit la blessure et repris son air grave et s'activa ...

--La_mere_truc

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La mère Truc était à ses réflexions lorsqu'elle entendit une personne l'appeler , levant la tête elle aperçu les deux jeunes gens qu'elle avait déjà vu chez Kaelle.

M'dame machin , m'dame bidule ...heu ....c'est comment vot nom deja?
j'ai besoin de vous, faut que vous sauviez Felina elle est blessée gravement!!

Elle s'avança en secouant la tête.. m'dame machin, bidule...la jeunesse décidemment... elle se pencha sur la blessure de la jeune femme, sur un cheval elle n'allait pas la soigner sur un cheval ! Il faudrait que cette jeune femme dont elle s'entait l'impatience s'assoit ou s'allonge pour qu'elle la soigne correctement...

Ma blessure n'est rien, Seb .. emmène moi à la cabane d'Edonice sur la plage, et ... si vraiment voulez me soigner vous le ferez là bas, mais je dois lui parler. Tout de suite !!

Elle approuva de la tête

De toute façon, je peu rien faire pour vous là maintenant....soigner sur un cheval ...y a qu'un homme pour penser qu'on puisse faire ca !
Allons chez la petite, je verrais ce que je peu faire pour votre blessure là bas !
Il n’est pas levé le jour où la Mère Truc passera devant une personne blessée sans lui apporter son aide !
Et tenez le vous pour dit jeune homme, mon nom c’est la Mère Truc…pas machin ou bidule !

Tandis qu'ils se dirigeaient vers la cabane d'Edonice, elle se disait qu'après elle ferait un passage pour voir Avana, elle s’inquiétait pour la jeune femme beaucoup plus qu’elle ne le faisait pour ses autres patients…

( suite : Au creux des dunes : la cabane d'Edonice

Avana

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Avana fait quelques pas et se retrouve à coté de la table ou la vieille est allongée chemise ouverte, elle écarte sa cape d'un geste fluide et rapide et glisse son couteau à l'arrière de sa ceinture dans le dos...

elle plante son regard dans celui de l'homme qui se tient à quelques pas, c'est un regard de haine et de colère...

'dame...
M'est d'avis qu'vous êtes celle qui s'en vient à m'déranger... 'lors j'pensions bien qu'il vous appartient d'vous présenter et d'me dire s'que vous faîtes là !

ce que je fais... un rictus apparaît alors sur son visage
ce que je fais.. je vais vous le dire...
elle remonte ses manches laissant apparaître au regard de l'homme ses vilaines cicatrices à peine refermées qui lui recouvrent les avant-bras...
la décence m'empêche de vous montrer le reste, l'homme qui vit ici ne s'est pas arrêté qu'aux bras quand il m' a sauvagement attaqué...
ce que je fais ici... elle haussa légérement le ton
je viens me venger et tuer ce chien !!!
la jeune femme serra les poings détournant un instant le regard elle avisa la pièce et jeta un regard circulaire, elle remarqua des masses sombres dans l'escalier et fronça les sourcils puis revint plonger son regard azur dans celui de l'homme
qui je suis... si vous ne vous en souvenez pas c'est que cela vous importe peu... de plus je ne suis pas là pour faire la causette !!!
Avana n'était pas du genre aimable et en de pareilles circonstances elle avait autre chose à penser qu' a se montrer courtoise, chose qui était loin d'être naturelle chez elle, de plus l'homme ne se souvenait même pas l'avoir vu chez kaelle...

les paroles de cette dernière lui revinrent en mémoire, le monstre était de noble famille et elle ne voulait pas avoir d'ennuis, elle n'allait certe pas lui donner son nom, déjà bien embêtée qu'il puisse voir son visage...

le voyant la dague à la main elle se doutait bien qu'il s'appretait à massacrer ce corps sans vie mais elle s'en fichait totalement...
elle regarda alors la vieille femme puis l'homme de nouveau...
ce que vous allez faire avec cette vieille n'est pas mon probléme, allez vous enfin me dire où est cette ordure... et ce qu'il s'est passé ?
ou est-ce que vous préférez que l'on s'éternise ici ?
j'vous aurais bien fait une p'tite tisane mais j'ai oublié les p'tites douceurs qui vont avec...
elle rabaissa ses manches et le toisa, le visage impassible...

Edonice courrait.

Elle avait traversé la plage et sans s'en rendre compte elle était dans les marécages. Dans ce monde en noir et blanc, les marais lui faisaient moins peur. L'enfant ne se rendit compte du lieu où elle était qu'à l'odeur nauséabonde.

La petite fille s'arrêta. Elle fut tentée de repartir mais pour où ? Chez elle, sa tante y était peut être encore. Alors Edonice continua sa route. Elle savait ce qu'elle cherchait maintenant. Elle voulait retrouver le château de sa famille. Elle le devait.

Mue par une force qu'elle ne se savait pas, l'enfant erra dans les marécages pendant un temps indéfini avant de trouver enfin ce château en ruine. Dedans, il y avait l'histoire de sa famille mais surtout, les cadavres de ses deux oncles.

Edonice revoyait le corps de Kaelle étendu, reposé dans son lit et dans sa tête de petite de fille, elle voulait la même chose pour ses oncles. Elle ne se demandait pas comment elle ferait, elle voulait les voir et leur dire adieux.

L'enfant entra dans le château en ruine, et entendit des voix. Elle les suivit et se trouva face à un spectacle qui la terrifia. Plein de rouge dans cet univers en noir et blanc. Elle reconnut Avana et le forgeron ami de sa tante. Il était près d'un corps aux cheveux blancs.

Que se passait-il ?

La petite fille resta près de la porte, regarda Avana et demanda de sa petite voix encore tremblottante de sanglots.

"Vous faites quoi ? Sont où mes oncles morts ?"

La voix de la petite était devenue crillarde.

AVANA


Alors que l'homme allait répondre Avana sursauta...

"Vous faites quoi ? Sont où mes oncles morts ?"

elle se retourna et vit la petite puce entrer, elle la regarda un peu perplexe... que faisait-elle là... ou étaient félina seb et les autres...

mes oncles morts... les mots de la petite lui revinrent en boucle pendant quelques minutes, minutes ou la petite la regardait fixement attendant une réponse...

il n'était plus necéssaire d'obtenir plus d'informations, elle avait compris, le monstre était mort... elle se demanda alors qui avait fait la sale besogne, mes oncles morts... était ce possible que... elle repensa au frère de félina... non pas lui...

elle se mit à genoux devant l'enfant et lui prit la main, tentant de la calmer un peu... la jeune femme n'était pas des plus tendre habituellement mais devant la petite elle faisait attention... elle pesa ses mots et lui parla doucement...
je... je viens juste d'arriver ma puce... je ne sais pas où sont tes oncles... mais tu dis qu'ils sont morts... et... je... enfin comment sais-tu qu'ils le soient... qui te l' as dit...
elle la regarda et lui remit une méche de cheveux derrière l'oreille...
tu es venue toute seule? tu trembles de froid...
la jeune femme ota sa cape et lui posa sur le dos puis fit quelques pas avec elle pour l'éloigner du spectacle de la vieille, faisant signe à l'homme de recouvrir la défunte en fronçant les sourcils...

viens, assieds-toi là...
elle lui designa un vieux fauteuil et se mit devant elle toujours à sa hauteur et lui tenant la main...

explique moi ma puce... qu'est ce que tu es venue faire ici...

tout en posant la question elle réfléchissait se demandant où étaient les corps...

La petite fille regardait Avana comme si elle était un ange tombé du ciel. Elle trouvait auprès de la jeune femme enfin un peu de gentillesse et l'enfant se calmait. Elle aimait taquiner Avana dans les rues de la ville lorsqu'elle la rencontrait et elle ne s'attendait pas à trouver auprès d'elle plus d'attention que sa tante ne lui en donnerait jamais.

Edonice, une fois la cape sur les épaules, assise dans ce fauteuil, se jeta un instant au cou de la jeune femme et pleura quelques instants. Elle avait besoin de ce moment de calme avant d'affronter à nouveau l'hostilité des gens. La petite savait qu'une fois qu'elle parlerait, Avana aussi la repousserait.

L'enfant lâcha "La Bonne à marier", prit une profonde respiration et se mit à parler.

"Le Méchant, tu vois c'était mon oncle. Et tout l'mal qu'il a fait, c'est à cause de moi, parce qu'il voulait que j'sois près d'lui. Il a attaqué tous ceux qu'j'connaissais et qui m'ont aidé."

La petite savait qu'Avana avait fait parti de ses victimes et que la jeune femme devait commencé à la détester. Mais elle devait aller au bout de son histoire avant qu'elle refuse de lui parler à jamais.

"Tata Félina est v'nue m'prévenir avant d'm'abandonner parce que ze suis une méchante fille. Mais avant d'partir, elle m'a dit que mon Tonton Devil était mort en attaquant ici. Et l'Méchant, mon autre oncle, est mort ici aussi. Z'voudrai que comme Kaelle, i'z'aillent au ciel et qu'on les mettent en terre."

L'enfnat n'osait relever les yeux. Elle était tellement sure que, comme sa tante, la jeune femme la repousserait et partirait en la laissant seule avec les morts et l'homme étrange.

Avana
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Avana serra édonice dans ses bras et sécha ses larmes, puis l'écouta attentivement...

elle releva la tête de l'enfant doucement en lui tenant le menton, elle essaya alors d'apaiser la petite et tenta de lui expliquer avec des mots simples ce qu'il s'était passé, tentant de la déculpabiliser, la jeune femme trouvait cette histoire bien trop lourde à porter pour une si petite fille...

écoute ma puce, tu n'y es pour rien dans tout ça, c'est une histoire de grands, ton oncle d'ici voulait te récupérer et vous savions tous que ça n'aurait pas été bien pour toi, ton oncle d'ici n'était pas quelqu'un de bien, il était méchant... alors ta tante, kaelle et d'autres se sont battu pour que ça n'arrive pas...
tu n'es pas comme lui, il a fait du mal à beaucoup de gens mais toi ma belle, tu es notre petit soleil, on a tous voulu te protéger parce qu'on t'aime tous beaucoup et quoi que tu en penses ta tante aussi t'aime beaucoup, et tu ne dois pas lui en vouloir... elle est venue ici pour être certaine que jamais il ne te prendrai avec lui, et elle a réussi, tu sais elle doit avoir beaucoup de peine pour son frère... et elle a sans doute préféré que tu ne vois pas sa peine...

elle passa sa main sur la joue de l'enfant et continua à parler doucement...

les gens sont parfois méchants sans le savoir ou sans le vouloir, et je peux te dire que moi aussi j'en fais souvent les frais, alors je serre mes poings et même si parfois mon visage sourit au fond de moi j'ai de la peine...
il ne faut pas chercher de raisons à la méchanceté, il ne faut pas essayer de l'expliquer...

tu vas rester là dans ce fauteuil et je vais aller faire le tour de la maison pour savoir ou sont tes oncles et aprés...

la jeune femme n'imaginait pas entérrer ce monstre qui l'avait lachement attaqué, mais elle comprenait la petite, et ferait l'effort de le faire pour elle...

et aprés on s'occupera de les mettre en terre, ton oncle méchant ici prés de sa maison, mais pour ton oncle devil, j'ai une meilleure idée ma puce, on lui fera une tombe face à la mer, c'était quelqu'un de libre ton oncle, qui aimait voyager, alors face à la mer, ce sera bien pour lui... je crois que ça aurait plus à ta tante cette idée...

tu ne bouges pas hein... je reviens te chercher...

la jeune femme se leva, elle transpirait tant l'excercice avait été difficile, elle n'avait pas l'habitude avec les enfants, elle lui avait parlé tout simplement comme elle aurait voulu qu'on lui parle si elle avait été à la place de la petite...

elle se dirigea vers l'escalier et vit devil allongé sur le palier, elle grimaça pensant à la rage que félina avait dû éprouver...

puis continua la visite en montant à l'étage...

elle vit alors le corps sans tête et se mit à sourire malgré elle... elle aurait tant voulu être là pour voir ça... mais l'heure n'était plus au regrets, s'approchant un peu plus elle vit le torse de l'homme, quelqu'un lui avait arraché le coeur, elle se tourna un instant et se rendit dans l'autre pièce pour vomir, elle avait beau être dure, là c'était vraiment immonde...
puis elle pensa à la petite qui allait monter et qui allait voir ça...
il fallait quelle prenne sur elle pour cacher ce corps découpé et lacéré à l'enfant...
un instant elle eut envie de lui taillader les bras et le dos juste pour se rendre justice, mais à quoi bon s'acharner sur ce corps, elle se contenta de lui assener un violent coup de pied dans les cotes... elle entendit un bruit caractéristique qui lui arracha un autre sourire...
t'as eu ce que tu méritais chien... j'vais te couvrir mais c'est bien pour la gamine, moi je t'aurai bien arraché les yeux en prime...
elle alla dans la chambre voisine et fouilla dans les armoires, elle cherchait des couvertures, des draps... une fois l'ensemble trouvé, elle revint sur place vérifiant qu'édonice était toujours en bas, elle commença à envelloper le corps, le pousant plusieurs fois sur le coté et le dos il était maintenant envellopé dans d'épaisses couvertures, elle avait aussi rataché la tête au corps en découpant des bandeaux de draps qu'elle avait fait passer sous les bras pour maintenir le tout... plusieurs fois elle était retournée vomir et était revenue, jusqu' a ce qu'elle n'ai plus rien à vomir...
ses mains avaient fini par ne plus trembler...
elle le regarda, méprisante
ça aurait été plus simple de te donner à bouffer aux poissons...
le corps était à présent entièrement dans les couvertures, seul le visage était à peine visible, elle trouva des cordes et attacha soigneusement le tout, elle descendit ensuite s'occuper de dévil, et usa également de couvertures et de cordes, elle transporterai l'homme sur sa jument jusqu' a sa dernière demeure...
elle lui mit un coussin sous la tête... et le couvrit de la plus belle couverture qu'elle puisse trouver, puis elle fit un signe de croix sur son front, et resta quelques instants prés de lui... elle pensait à sa soeur en cet instant
je vais te trouver le plus bel endroit de la plage, tu verras la mer et les oiseaux, et le soir les étoiles brilleront pour toi, tu seras bercé par le bruit des vagues, tu seras bien là-bas... j'te mettrai où moi j'aimerai être...
tu as donné ta vie pour cette petite, j'ai pas eu la chance de te connaître mais t'étais quelqu'un de bien...

les deux corps étaient maintenant visibles pour l'enfant... la jeune femme avait fait au mieux et au plus vite, elle redescendit l'escalier aussi blanche que ceux dont elle s'était occupée...

Edonice... tu peux monter... et je viens avec toi...

Avana

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Avana avait suivi edonice dans l'escalier, elle ne se sentait pas trés bien de s'être occupée de ces corps surtout pour celui du monstre, mais si elle devait avoir accomplit quelque chose de bien une fois dans sa vie alors ça devait sans doute être aujourd'hui...

édonice semblait soulagée de voir ses oncles ainsi et elle lui sourit en retour quand la jeune fille la remercia

elle pensait aux dunes pour devil, mais aprés tout c'était à la petite de décider, elle n'était pas de la famille...

je ne sais pas qui a tué qui comme je te disais, je viens d'arriver et je constate comme toi...
Avana se garda bien de lui dire qu'elle aurait bien aimé le tuer de ses propres mains si elle avait pu...

bien... écoute, je vais ramener ma jument et l'on transportera les corps jusque chez toi, on fera comme tu le désires...
pour la vieille dame et le petit... l'homme en bas s'en occupera...
d'ailleurs il s'appretait à le faire songea-t-elle...

je vais aller lui demander son aide pour les hisser sur nep ma jument, seule je n'y arriverai pas, je préfére que tu fasses un petit tour dans la maison pendant que l'on s'occupe de ça...
je te laisse quelques instants et je t'attends dehors, quand tu seras prette, nous irons...

elle fit une bise à édonice redescendit l'escalier, discuta quelques instants avec l'homme en bas et alla chercher sa jument qu'elle attacha juste devant la porte, une fois les deux corps instalés sur sa monture, elle s'assit quelques instants sur le petit muret devant la maison...

elle espérait que la petite arriverai à surmonter tout ça et elle se demandait surtout qui allait veiller sur elle désormais, elle avait beau être forte et dégourdie, ce n'était qu'une enfant...

Communard
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Communard avait été surpris par l'arrivée de la jeune femme mais surtout par celle de la petite.... décidément la gamine avait le nez partout.

Le forgeron était bien embêté... 2 témoins de ses "expériences"...

Il choisit de faire profil bas, d'écouter plutôt que de causer.

Il aida la cavalière à charger les corps des oncles d'Edonice sur le dos de sa monture.
La petite arrivait déjà.

"Mici d'faire tout ça pour moi. Z'avais b'soin que quelqu'un m'aide. Et toi t'es là."

"On y va ?"

Tandis que les filles s'en vont pour partir Communard attrape la jeune femme par le bras et lui glisse ces quelques mots.

Gardes ce que tu as vu pour toi... J'faisions rin d'mal mais j'avions d'jà eu bin assez d'histoires 'vec l'cure pour ne point m'en rajouter.

Tandis qu'il est prêt à s'en retourner à ses recherches il se retourne, regarde les deux personnes sur le départ.

Soyez prudentes.... gardez courage et espoir petite demoiselle, vous voilà bien accompagnée pour le compte....

Je m'occupe des deux corps, foy de moi ils seront enterrés dignement.

Avana

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Avana perdu dans ses pensées vit arriver édonice et lui sourit, quand elle s'approcha pour faire une bise, la jeune femme la serra dans ses bras et lui murmura à l'oreille
je serai toujours là pour toi ma puce, quoi qu'il arrive, n'oublie jamais ça...

elle prit la filette par la main et se dirigea vers sa jument chargée des deux corps, quand l'homme la prend par le bras elle le regarde en fronçant les sourcils et avec une pointe d'ironie ajoute...
je me fiche bien de ce vous faites et je ne connais pas de curé, soyez tranquille et... amusez vous bien...

elle attrape alors les rênes de sa jument et toutes deux se dirigent lentement vers la plage, elle se retourne une dernière fois vers la demeure du monstre soulagée que tout soit enfin terminé...

une femme avec une filette accompagnées d'une jument noire transportant deux corps... espérons que personne ne croise notre chemin se dit-elle...

[suite " au creux des dunes : la cabane d'édonice "]

L'ami de sa tante lui promettait d'enterrer dignement les deux corps des serviteurs et l'enfant fut réconfortée.

"Mici à vous Sire, d'vous en occuper. Z'imazine que c'n'est pas vous qui avez tué mon oncle mais Seb, n'est-ce pas ?"

Elle n'avait pas besoin d'entendre la réponse pour savoir que le veuf avait puni son oncle de la mère de sa femme. Il faudrait qu'un jour ils se parlent...

"Sire, ma tante, est dézà partie et z'ne sais pas si un zour elle r'viendra. Pour l'instant, elle n'veut pas m'voir. Peut-être aurez vous d'ces nouvelles par lettres, moi z'en doute."

La petite fille porta un dernier regard qur ces ruines qui étaient son château.

"Puis-ze vous dm'ander un dernier service ? Pouvez essayer d'remettre une prote ? Z'voudrai pas qu'tous les bandits viennent ici et z'voudrai y r'venir pour r'trouver des traces d'maman."

Edonice n'avait pas le temps d'attendre plus longtemps, Avana déjà partait. Elles n'avaient pas encore fini leur triste besogne.



[Suite dans la cabane d'Edonice]

Communard
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La jeune femme et la petite étaient parties. Communard n'avait pu répondre à ses interrogations mais il ne doutait pas qu'elle trouve réponse auprès d'autres personnes.
Pour l'heure il avait à faire.

Dans un premier temps, autant pour répondre à la demande de la gamine que pour sa tranquillité, le forgeron répara la porte. Cela lui prit une bonne heure tant il voulait bien faire.
La porte remise il ferma le cadenas qui maintenait désormais la chaîne. Il mit la clé dans une petite bourse qu'il destinait à la petite. A ce qu'il avait saisi elle souhaitait revenir un jour en ces lieux...

Communard put se remettre à son "travail".
Lentement, précautionneusement il ouvrit le torax pour observer ce qui se cachait là dessous. La vieille était froide maintenant, les craquements troublaient l'apprenti médecin mais il passait outre, sachant le bénéfice qu'il pourrait y trouver.
Il découvre ces deux poches visiblement des sacs à air, le coeur qu'il a déjà vu sur des gravures et tout un tas d'organes qu'il ne connait pas.
Avec beaucoup de soin il dessine, annote de nombreux feuillets.

6 longues heures de labeur, sans repas ont usé le forgeron.... le manque de sommeil aussi... il est temps pour lui d'en finir avec les corps de la vieille et de l'enfant.

Il "referme" tant bien que mal le corps de la vieille, la roule dans un grand linge puis il va chercher le corps du petit.
Autant le corps de la vieille ne le gêne pas, celui du petit provoque en lui un malaise certain.
Là.... nul besoin de trop réfléchir là dessus, il repose maintenant en paix loin de cette morne vie.

Dans le sous bois proche du marais, dans un terrain meuble Communard creuse à l'aide d'une pelle trouvée dans une remise.
La nuit approche, les nuages s'en vont et la lune laisse apparaitre sa triste blancheur.
Le forgeron dépose les corps dans des "tombes" individuelles. A l'aide de morceaux de bois et de filin il a fabriqué 2 croix qui viennent mettre un point final aux sépultures.

Pendant plusieurs minutes le forgeron prie pour le salut de ces âmes.
Il repart ensuite vers le château, récupère son épée, son bouclier et sa dague ensanglantée.
Dans une sacoche trouvée là il place les croquis ainsi que la petite bourse contenant la clé pour Edonice.

A 2 lieux du marais maintenant Communard est surpris de ne point retrouver sa vieille carne... Il fera le chemin restant à pied. Il a besoin de repos, ensuite il lui faudra préparer son départ.


[suite à Dunkerque pour Commu, où ça bin...]