Les Rp de Nabuchodonosor

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

[RP] : Les Rues Dunkerquoises

Le vieil Albert

Les jours de pêche devenaient de plus en plus pénibles pour le vieil Albert. Ses os lui faisaient mal à chaque fois qu'il remontait son filet. Il était épuisé. Ce soir là, il n'eut pas le courage de trainer sa vieille carcasse jusqu'au marché. Il était allé à la taverne du port vendre sa pêche à Kaelle, qui aimait le poisson frais pour les plats qu'elle préparait pour ses clients.

Seulement, la Kaelle n'était pas là ce soir là. Elle était remplacée par une jeunette pas moche à voir. La Kaelle avait du lui donner des instructions. La jeunette lui reprit le poisson au prix habituel et ne lui fit pas payer ses bières. Ce soir là, pour oublier ses os douloureux, le vieux but plus que de coutume. Il s'arrêta juste avant d'oublier où il habitait et sortit de la taverne en titubant.

Il traina un regard hagard sur les rues autour de la taverne. Elles se ressemblaient toutes et il n'en reconnu aucune. Le vieux se dit qu'il finirait bien par retrouver le chemin qui menait à sa masure et s'enfila dans la mauvaise rue. Un chat passant devant lui en feulant le vieux sursauta et manqua de se retrouver les quatre fers en l'air dans le fossé le plus proche.

- S'al'té b'estiau ! fou'l'camp ! hurla le pêcheur, un peu plus fort que prévu

- la ferme ! les gens honnêtes dorment !

- Cré vindiou ! tu dors pas l'jeunot vu qu'tu m'gueule d'ssus ! d'respect pour un vieux pêcheur bourré comme moué !

Le vieux continua sa route sans plus prêter attention a ce que pouvait dire l'homme furieux. Après avoir zigzagué dans plusieurs ruelles, le vieux reconnu l'endroit où il était.

- Cré non d'non ! me v'la près d'l'a tour des Blayac ! parait qu'c't'endroit est maudit l'nuit ! faut qu'retrouve ma masure ! me d'mande si l'gamine a trouvé l'héritier...

Le vieux fit une pause, sans s'en rendre compte il avait déjà fait quelques pas dans le marécage et la boue collée à ses chausses le fatiguait doublement. Il tenta de reprendre son souffle et soulager ses vieux os douloureux.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Nabucho

Il avançait tranquillement à travers ce marécage qu'il connaissait par coeur. Il se souvenait avec nostalgie de ce qu'était cet endroit avant que la stupidité et la paresse de ces gueux ne détruisent tout et que la rivière envahisse cet endroit.

Il n'était pas pressé, il était encore tôt pour aller porter son cadeau. Les tavernes devaient à peine fermer et les rues étaient gorgées de ces saoulards qui préféraient noyés dans l'alcool l'argent qu'ils parvenaient difficilement à gagner. Même les mules étaient plus intelligentes que ces gens-là.

Les lumières de Dunkerque étaient maintenant en vue quand il vit un des alcooliques avancer laborieusement. D'instinct, il mit sa main sur la dague à sa ceinture. Il tuerait bien le pochtron pour le plaisir, pour nettoyer la ville d'une de ses pollution. Un parasite de moins ne ferait de mal à personne.

Puis comme il arrivait à sa hauteur, il se ravisa. Il était en bourgeois, et même si ici personne ne pouvait les voir, assurément le vieux allait saigner comme le porc qu'il était et tâcher son vêtement. Il ne pourrait plus aller offrir son présent à la bourgeoise et elle risquerait de reprendre le dessus.

Il dépassa le vieux, le regarda à peine quand ses yeux furent accrochés par ce visage. Ce vieux ... Il le connaissait... Une autre époque mais il était sûr qu'il allait se rappeler de lui.

Leur regard s'éternisa et il en était sûr, il l'avait reconnu. Il remit la main sur sa dague, arrêta le cours de sa marche et attendit de voir si ce qui se prenait pour un pêcheur et ne vivait que de la mendicité des femmes pour boire sa bière, allait retrouver son nom dans le brouillard qui lui servait encore de cervelle.

Il leva la tête, toisa le saoulard et attendit sa récation.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Albert

Le vieux ne s'attendait pas à croiser qui que ce soit ici... encore moins celui qu'il s'attendait le plus à voir. Les ragots du village le disaient fous et ne voulant plus sortir de sa tour.

Ainsi l'héritier des Blayac sortait à la nuit tombée. Il avait entendu parler d'une agression se pouvait-il que... ou alors s'était les effluves de la bière qui lui jouaient un tour. Si ce n'était qu'un mirage il était sauvé sinon ... le vieux ne donnait pas cher de sa peau. Il se racla la gorge et arrêta ses pas non chalants.

Ca alors ! si vot'mère vous voyait ... c'est ben vous l'fils d'la Blayac non ? l'dame qui m'prenait mon poisson quand j't'ais gamin ? ou c'est vous ou j'ai vraiment trop bu... ou mes yeux m'jouent des tours ... c'est qu'ils sont vieux mes yeux ...

Les mots du vieux se perdirent dans une élucubration sans aucun sens, il n'avait pas vu l'homme porter sa main à la dague qui pendait à sa ceinture.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Nabucho

Il n'y avait plus de doute possible, le vieux pensait le reconnaître. Fidèle à lui-même, il ne déssera pas les dents, ne prit pas le temps de chercher un peu plus ce dont le vieux pêcheur pouvait réellement se rapeler.

Il assura un peu plus la dague dans sa main, écarta son manteau et la planta directement dans la panse du vieil alcoolique. Un sourire sadique se dessina alors sur ses fines lèvres.

Comme la lame entrait dans les tripes du vieil homme, son regard ne quitta pas celui du pêcheur. Il vit la petite flamme de vie vasciller et il savait le vieux perdu. Mais le sang venait de gicler sur son vêtement de bourgeois et son plan devait encore être reporté.

La colère l'envahit alors et il devait se venger de ce déchet humain du retard qu'il allait devoir prendre. Le corps déjà affaiblit se tassait sur lui-même et il n'eut qu'à lâcher sa dague pour que le vieux s'écroule à ses pieds.

Sa face horrible de gueux le regardait et il lui envoya son pied dans la mâchoire, faisait tomber les derniers chicots qu'il lui restait. Il se pencha alors sur sa victime, reprit le manche de sa dague et songea un instant lui ouvrir le ventre et le laisser crever les tripes à l'air.

Une autre idée lui vint. Le vieux ne voulait pas mourrir et il n'avait pas de cadeau assez somptueux pour les grosses mamelles de la bonde. En regardant le vieux débris dans les yeux, il lui arracha lentement sa lame de sa panse d'alcoolique avant de lui saisir de l'autre main les quelques cheveux éparses qui lui restaient.

Il se mit alors à trancher le cuir chevelu du vieux pêvcheur. Méthodiquement alors que le crâne se révélait et que le vieux tentait de hurler sans qu'aucn son ne puisse sortir de sa gorge, il fit le tour de son crâne laissant à vif les os. Voilà qui ferait un bien plus charmant cadeau pour ma bourgeoise songea-t-il.

Il accorda alors un dernier regard au vieil alcoolique qui était enfin mort. Il espéra qu'il avait profité au mieux de ses dernière secondes constatant qu'il s'était même pisser dessus. Aucune dignité même dans la mort tous ces gueux.

Il plia méthodiquement son trophée et le rangea dans une poche de sa cape. Puis d'un coup de pied, il fit tomber le cadavre dans la tourbe. Il n'était plus temps de gagner Dunkerque. Le jour allait se lever et il lui fallait à nouveau se cacher.

Il fit demi-tour en sifflotant, reprenant le chemin de son antre où il put passer la journée à dormir, préparant sa visite de la nuit à sa chère blondasse. Il allait tellement la terroriser qu'elle finirait bien par lui donner ce qu'il voulait...

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Le vieil Albert

La lueur qui passa dans les yeux de l'héritier des Blayac effraya le vieux. Une douleur froide frappa ses entrailles alors que son assassin souriait. Il aurait voulu crier, hurler, mais la douleur était plus forte que tout.

Aussi, il ne lui restait plus qu'une solution. Fixer l'homme du regard, pour qu'il voit la mort en face. Fixer l'homme du regard pour qu'il n'oublie jamais sa victime.

L'homme sembla ne pas supporter son regard, il lui décocha un coup violent dans la mâchoire. Un autre éclair de douleur lorsque la dague se retira de ses entrailles.

La suite ne fut plus que douleur et horreur. Il ne pouvait plus articuler ni crier combien il avait mal. Alors il pria, il pria comme jamais il l'avait fait pour qu'Aristote lui accorde enfin la mort libératrice. Son crâne le faisait souffrir. C'est ... fou de douleur que le vieil Albert quitta la vie.

Plus rien n'avait d'importance, il n'avait plus mal à présent. Le froid l'envahit puis une douce chaleur et enfin le noir complet. Tout était terminé.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

[RP] : La visite aux paroissiens

Renoan

Comme chaque dimanche après la messe, Renoan faisait le tour de la ville, visitant les paroissiens souffrants, et tout simplement ceux qu'ils n'avaient pas vus dans son église. Ils lui prétextaient toujours un travail énorme. Il sermonait ou rassurait, mais pardonnait toujours. Le pardon était son crédo.

Il se dirigea tout naturellement vers le port pour y retrouver le vieil Albert qui avait encore du oublié la messe, préférant sans nul doute une bonne partie de pêche. Voyant un groupe de pêcheurs, il leur demanda s'ils l'avaient vu.

"Ah non M'sieur le diacre, l'vieil Albert on l'a point vu depuis ce matin.
Y doit cuver dans une barque."

J'vous remercie, et d'ailleurs je ne vous ai pas vus ce matin à l'église, n'oubliez pas dimanche prochain. Je compte sur vous.

Il s'éloigna du groupe, tant pis pour le vieux pêcheur, il aurait l'occasion de le croiser dans le village.

Le vent s'était levé, glacé.

Il se décida à aller rencontrer Clotilde, sa maison, à coté de celle de la Marie-Jeanne étaient les plus éloignées de la ville. Toutes deux en rase campagne, au milieu des champs. Avec ce froid, y aller maintenant était préférable, plus il tarderait dans la journée, plus il reviendrait congelé.

Il pensait que la pauvre Clotilde, veuve depuis peu, devait être bien débordée avec ses cinq enfants. S'il pouvait persuader la Marie-Jeanne de l'aider, il n'en serait que rassuré.

Ensuite il passerait voir sa soeur, elle aurait sans doute besoin de tout son soutien.

En pensant à elle, il serra machinalement un peu plus fort son baton de marche.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Grease

Bonjour mon Père
je voudrais me faire Baptiser est-ce possible ? j'étais à la messe dimanche , je ne pense pas que vous m'avez vu, mais j'ai beaucoup aimé vos paroles

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

_Clotilde_

Ce matin là, Clotilde n'avait put aller à la messe, son petit dernier était malade. Elle avait passé une partie de la nuit à le veiller. Depuis la mort de son époux, elle n'avait plus une minute pour elle, et rater la messe avait été difficile à accepter. Son ainé était parti aux champs, et elle ne voulait pas laisser les plus jeunes s'occuper du dernier.

A l'évocation de son défunt mari, la veuve écrasa une larme sur sa joue. Alors qu'elle sortait chercher de l'eau au puits sur la place elle vit le diacre approcher.

L'bonjour m'sieur l'curé ! Comment allez vous en c'dimanche matin ? J'ai point pu v'nir tantôt. Mon dernier est malade et l'grand est aux champs.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Nabucho

Pour une fois, le soleil était bien présent quand il sortit de son antre. Pour le délit qu'il voulait commettre ce jour, il n'avait pas besoin de la nuit. Il allait apprendre au diacre de la ville à se mêler de ses affaires. Et en plus, pour ne rien gâcher, il était le frère de sa cible privilégiée.

Il faudrait d'ailleurs qu'il passe prendre des nouvelles de la bouchère. Il se demandait quelles sensations elle aurait en tenant à nouveau un couteau pour dépecer une bête. Il en était sûr, elle repenserait toujours à son cadeau d'Albert.

Un large sourire illumina alors son visage. Il pleuvait un peu et la neige risquait bientôt d'arriver. Il avait un nouveau capuchon sur la tête, mais comme la plupart des pêcheurs, seulement pour se prémunir du froid et non pour se camoufler. Il trouvait amusant de s'habiller comme sa dernière victime. Décidément ce jeu avec les gueux le distrayait.

Il entrait enfin dans les rues de Dunkerque et n'eut pas à chercher longtemps pour trouver le protecteur des ames. Encore plus mielleux que d'habitude. Il se demandait coment il pouvait écouter toutes ces fadaises alors que sa femme s'ébattait joyeusement avec l'ancien comte. Celle-là, elle ne lui aurait surement pas fermé les cuisses s'il avait été la trouver une nuit de solitude.

Il le suivait discrètement sans en donner l'air, flanant dans une boutique, commandant un verre de vin dans une taverne. Il n'attendait que le moment où les parasites lâcheraient leur diacre. Il faudrait bien un jour qu'ils comprennent qu'Aristote n'existaient pas et qu'on leur farcissait le crâne avec toutes ces fadaises pour qu'ils acceptent leur condition de gueux.

Il sourit enfin. Le diacre passait par la place et se faisait accoster par une de ces mégères juste bonne à pondre un mioche par an à un alcoolique notoire. Pour gagner son église par la route la plus proche, le diacre devrait emprunter une petite ruelle où stagnaient les excréments et les déchets.

Quand ils y seraient, tous les deux, alors il pourrait faire passer l'envie au petit curé de campagne de s'occuper des affaires des autres. Et s'il ne voulait pas comprendre une seconde visite s'imposerait. Une visite plus musclée que celle-ci ...

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Renoan

L'bonjour m'sieur l'curé ! Comment allez vous en c'dimanche matin ? J'ai point pu v'nir tantôt. Mon dernier est malade et l'grand est aux champs.

C'est bien pour ça que je suis venu. Mais allons chez votre voisine un moment, je pense que vous avez des tas de choses à vous dire toutes les deux. Elle nous attend.

La discussion avec les deux femmes dura un bon moment, puis voyant que les relations étaient redevneues des plus cordiales il les laissa.

La journée avançait et il devait retourner à l'église, afin d'y rencontrer une future baptisée. Il était en retard, aussi prit il une ruelle qu'il n'aimait pas trop, mais le temps lui manquait. L'odeur de la saleté lui piquait le nez et il pressa le pas.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Nabucho

Il savait que le diacre allait prendre cette ruelle. Ce qu'il y avait de pratique avec les gueux, c'était qu'ils étaient prévisibles. Il marchait derrière lui et accéléra le pas dès qu'il entra dans la ruelle nauséabonde. Comment pouvait-on vivre dans une telle crasse ?

Il ne se posa pas longtemps la question. Il arrivait à la hauteur du gardien des âmes et le poussa violemment dans le dos. Pour s'assurer de sa chute, il tendit le pied. Le diacre s'écroula dans la fange de la ruelle. Un rire s'échappa de sa gorge quand il le vit le nez dans les détritus de la rue. Après les âmes de ces faibles, leurs déchets. La différence était minime.

Pour s'assurer sa prise sur le diacre, il se soulagea d'un coup de pied derrière la nuque. Pas assez violent pour le tuer ou l'assomer, juste assez pour l'engourdir et qu'il ne hurle pas. Afin d'être sûr qu'il ne sombre pas il lui s'avança vers le curé et se planta en face de lui.

Lentement, il avança ses bottes et du pieds droit lui broya la main gauche sous sa semelle. Un léger craquement, surement un doigt de cassé. Au moins le curé rouvrit les yeux et le regarda bien en face. Celui là se rapelerait ses yeux bleus, mais c'était sans importance, il avait presque fini avec ses avertissements. Dans quelques jours tout le monde saurait qui il est.

Il s'accroupit alors lentement vers Renoan, toujours sa main sous sa botte. Un second craquement retentit, un deuxième doigt cassé. Dommage qu'il n'ait pas le temps de tous les lui briser un à un, il aimait lire la souffrance dans ce regard doux qui pourtant ne cillait pas malgrè la douleur. Le petit curé s'avérait une victime de choix.

Il sortit alors un mot de sa poche, s'empara d'une dague à sa ceinture et la passa sous les yeux du curé. Un oeil en moins ...

Du bruit dans la rue attenante, l'empêcha de poursuivre. Il saisit la tunique du diacre, transperça le parchemin de la lame avant de la planter dans la ruelle boueuse à travers la tunique du curé.

Quelqu'un approchait. Il dut se contenter d'un coup de poing contre la face du curé, lui mettant le nez sur son message :

Citation :: "MELEZ VOUS DE CE QUI VOUS REGARDE. DEMANDEZ CONSEIL A VOTRE SOEUR."

Il se releva et partit en courant dans la direction opposée. L'instant d'après il était sur la place de l'église, prit une autre ruelle et se mélangea à la foule du marché. Il était maintenant impossible de le retrouver. Pour plus de sécurité il enleva son capuchon, le jeta dans un tas d'ordure et partit pour la plage. Il avait une autre rencontre à faire ...

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Renoan

Renoan n’avait pas porté attention aux bruits de pas derrière lui, nombre de gamins jouaient dans ses ruelles, malgré l’odeur qu’elles dégageaient.

Et puis arriva le cauchemar. Il fut projeté en avant et se retrouva le nez dans la fange. Un homme se dressait devant lui et dans son regard il lut une telle haine, qu’il y vit immédiatement la créature sans nom. Le coup dans la nuque le paralysa à demi.

Il pria le Très Haut, ne détachant pas son regard de celui de son bourreau, alors que ses doigts se brisaient sous sa botte. Il retint les hurlements de douleurs qu’il eut voulu pousser, mais il aurait attiser la fureur de ce démon.

Il voulait bouger, se relever, combattre cet homme qu’il ne connaissait pas, pour au moins mourir dignement et non dans les bas fonds d’une ruelle.

Et puis il vit l’homme sortir sa dague et la passer sous ses yeux, d’un coup il revit sa vie défiler sous ses yeux, dans quelques instants tout serait terminé. Il revit son premier amour Jeanne et son premier fils disparu. Et il revit Lafred, leur rencontre, leur mariage, leurs enfants. Tout allait si vite, une vie est si courte.

Un bruit de pas, quel qu’un approchait, un espoir ténu s’insinua dans son esprit, lorsqu’il vit une hésitation poindre sur le visage de l’homme.

Et puis, plus rien, il venait de prendre en pleine face un coup de poing qui lui fit perdre connaissance.

Combien de temps ? Il ne sut le dire. Lorsqu’il reprit conscience , il était glacé, sa main le faisait souffrir atrocement, une douleur qui battait au rythme de son cœur.

Il réussit à se recroqueviller et enfin à s’asseoir, encore sonné.

Tout lui revint assez vite. Il tira sur la dague qui aurait pu lui crever un œil et libéra le papier que le démon avait laissé.

Citation :: "MELEZ VOUS DE CE QUI VOUS REGARDE. DEMANDEZ CONSEIL A VOTRE SOEUR."

Il relut plusieurs fois le message, assis dans la ruelle déserte.

Kaelle, il fallait qu’il aille la voir. Pourvu que l’homme n’y soit pas déjà.

Il se leva doucement, se tenant au mur de la maison contre laquelle il était adossé, il posa sa main blessée sur son bras valide et commença à avancer, un pas, deux pas, se demandant pourquoi cet homme s’en était pris à lui.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Caddwallon

L'Ecossais avait suivit la gamine discrètement à travers les rues de Dunkerque, les évènements de la veille au soir l'inquiétaient. Edonice avait courut jusque chez Kaelle. Il était rassuré.

Caddwallon décida de se rendre à la taverne du Port. Comme il faisait presque nuit, il se trompa de ruelle et tomba sur un homme qui avançait péniblement vers lui. Lorsqu'il le retenu il retint un juron. C'était le curé et il était fin saoul. Suspicieux, l'Ecossais s'approcha et se rendit compte qu'il n'était pas ivre mais blessé.

Ciel ! mon père que vous être il arrivé ? vous appuyer sur moi je aider vous où vous vouloir aller ?

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Renoan

Renoan avançait dans la pénombre de la ruelle, étourdi, s'appuyant au mur qui commençait à raper sa cape.

Une présence au bout de la ruelle, une ombre s'avançait vers lui. Son bourreau venait lui donner le coup de grace.

Seigneur, par pitié, faites que ce soit rapide, pria-t-il.

Et puis l'ombre se transforma en une silhouette, une silhouette qu'il connaissait bien. L'écossais, c'était l'écossais. Enfin le Seigneur venait à son secours.

Ciel ! mon père que vous être il arrivé ? vous appuyer sur moi je aider vous où vous vouloir aller ?

Le sang lui coulait dans la bouche, le coup de poing qu'il avait reçu lui avait fendu la lèvre et la pommette. Pourtant il fallait qu'il parle, en étant assez clair pour que l'écossais ne le fasse pas répéter.

Jai été attaqué. Je voudrais aller chez ma soeur, s''il vous plait. Vous pouvez m'aider ?

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Caddwallon

Jai été attaqué. Je voudrais aller chez ma soeur, s''il vous plait. Vous pouvez m'aider ?

Pour une fois le diacre parlait aussi mal que lui. Il en aurait rit si la situation avait été différente.

On y aller ... non Edonice dirait on y va. Voilà. Venez je vais vous aider. Je croire que les leçons de l'enfant sont utiles. D'ailleurs elle être chez Dame Kaelle j'en venir. Je l'ai suivit sans qu'elle me voir.

L'écossais avait fait la même chose avec sa douce lorsqu'ils s'étaient fait attaqués. Lui parler d'autre chose pour qu'il oublie sa douleur. Il se porta à la hauteur du diacre, passa son bras valide autour de son épaule pour le soutenir, maintenant fermement la main valide pour ne pas qu'il glisse. Il fit de son autre main une attèle pour que la douleur s'apaise. La route fut longue pour le pauvre diacre qui souffrait malgré les précaution de l'Ecossais. Avec difficulté, les deux hommes arrivèrent enfin chez Kaelle

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

[Dans l'Antre]

Nabucho

Il était assis dans son fauteuil habituel face à la cheminée où brulait un grand feu. Avec ces journées pluvieuses où le grésil tombait à nombreuses reprises, il avait besoin de cette chaleur.

De la main droite, distraitement il caressait le lapin de la gamine. De la gauche, il sirotait un verre de bon vin, vieux d'une dizaine d'années. Bientôt la vieille allait lui apporter son souper, la nuit tomberait et alors il serait temps pour lui de sortir à nouveau.

Son regard se porta sur la bête à sa droite. Un lapin n'était pas un animal de compagnie. Ce n'était qu'un stupide quadripède juste bon à se reproduire pour faire des civets et des pâtés. Ces doigts caressèrent la gorge du lapin, et il sentait son pouvoir sur la bête. Il se mit à serrer l'animal.

Les pattes arrière se mirent à bouger rapidement comme l'air commençait à passer difficilement dans la gorge du lapin. Il serra encore un peu et le petit animal s'affola. Ce pouvoir de mort le rejouissait.

En voulant seulement faire peur à quelques bourgeois pour obtenir ce qui relevait de son bon droit, il avait découvert un pouvoir si fort qui le remplissait de plaisir. Il aimait voir la peur dans les yeux de ses victimes, sentir la vie entre ses mains et la mort qu'il décidait de donner.

Il sentait un plaisir proche de celui du paroxisme sexuel mais tellement plus fort.

Le lapin ...

Il n'était pas encore temps de le tuer. Cette nuit surement, mais devant sa chère bourgeoise. Il ne devait pas oublier le but premier de tout ceci. Il lâcha sa pression sur la gorge du lapin qui tenta de s'enfuir mais sa laisse le retint en pleine course et il manqua s'étouffer tout seul.

Quel stupide animal !

Il se soulagea d'un coup de pied dans l'arrière train de l'animal qui couina comme sa cuisse gauche prenait un angle étrange. Ses lèvres s'étirèrent d'un sourire cruel. Il venait de lui fracturer une patte arrière et l'animal ne parvenait plus à tenir correctement sur ses jambes. Une lente agonie allait commencer pour lui.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Il venait de traverser le pont levis délabré qui ne pouvait sûrement plus se remonter, prit un passage sur la gauche, ignorant la lourde porte qu'on laissait toujours fermée pour prendre l'entrée de service au pied dans la haute tour du donjon, la seule qui ne soit pas en partie éboulée.

Dans ce dédale de trous et de pierres, il n'y avait guère plus que lui et sa vieille servante pour ne pas se perdre dans les couloirs en ruine. Il sortit une grosse clé de sa bourse, fit jouer le mécanisme grinçant et entra dans la grande cuisine. Il referma aussitôt la porte à clé derrière lui.

Il était transi de froid sans son manteau et sonna la vieille.

"Un grand feu dans ma chambre et demain un bain chaud."

La servante s'inclina comme un chien fidèle et courut dans les escaliers devant son maître pour que le feu flambe déjà à son entrée.

Lui, prenait le temps d'enlever ses bottes pour des chausses d'intérieur, de se servir un verre de vin et de prendre un pâté et du pain. Il se monta le tout et constata avec joie la bonne flambée dans la cheminée massive.

"Va te coucher."

La vieille disparaissait déjà. Lui prit le temps de s'attabler à son bureau, de manger quelques tartines pour que la peur qu'il avait ressenti se calme et de boire pratiquement la bouteille en entier.

Il était temps pour lui de gagner son lit, demain serait un grand jour.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Le jour se levait à peine qu'il quittait déjà son lit, tout joyeux en ce matin frileux. Aujourd'hui était un grand jour, il allait enfin la retrouver s'il avait assez terroriser la bourgeoise.

Dans le coffre au pied de son lit, il s'empara d'un de ses costumes d'apparat, de ceux qu'il portait lorsqu'il était encore reçu à la cour. Il enfila des bas d'un blanc immaculé, des braies bleues roy, de la même couleur que son manteau et ses bottes, doublées comme sa cape d'hermine. Ses longs cheveux bonds étaient maintenus en arrière par un fin ruban. Il enfila ses gants avant de gagner ce qu'il restait des écuries.

Dans les box il n'y avait plus que trois chevaux. Il prit la seule monture noble, aussi noire que ses pensées et la fit équiper par le gamin qui servait de lad et d'aide à la vieille, sa grand-mère.

Lorsque le cheval fut prêt, il l'enfourcha, quitta les écuries et traversa la cour en ruines. Oui, grâce à elle, bientôt tout cela retrouverait sa splendeur d'antant et les gueux trembleraient de nouveaux sur son passage.

Il passa le pont levis et quitta son repaire sans remarquer aux abords du maréacge les deux gamins et sa victime blonde de la plage.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Cajoline

Cajoline avait attendue toute la nuit...elle avait froid et avait le bout des doigts de pieds gelé ...mais elle avait attendu, surveiller...

Du mouvement...ses sens en alerte, la main sur le fourreau de son épée...elle se tenait prête...un homme noblement vêtu sortait sur un cheval...même ainsi vêtu, Cajoline le reconnu tout de suite...les gosses avaient bien suivi son agresseur......

...il passait ...il ne l'avait pas vu, et n'avait pas vu les gosses...sa main se crispa sur son épée...ne pas agir tout de suite, seule elle n'était pas de taille...elle attendit un peu qu'il s'éloigne ...et lui emboita le pas...il était hors de question qu'elle le perde de vue...elle eut une pensée pour les gosses...pourvu qu'ils ne fassent pas de connerie...elle ne tenait pas à se faire repérer...elle tenait à sa vie...

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Domy

Avana les avait précédés et les attendait,appuyée contre un tronc à moitié pourri...
En arrivant à sa hauteur Domy aperçut une silhouette menue qui s'approchait,une épée à la main et reconnut aussitôt Cajoline.. Cette allure frêle mais décidée...ça ne pouvait être qu'elle....Mais que faisait-elle là?

"Avana..."chuchota Domy,"Tu as vu?Cajoline est là bas...Aurait-elle été prévenue elle aussi??"
Des vapeurs s'èlevaient des marécages qui s'étendaient devant eux...Le lieu était on ne peut plus sinistre et Domy frissonna.
La course l'avait réchauffée mais là...D'un coup...Le froid la pénêtrait et la glaçait jusqu'aux os.

Elle devina plus qu'elle ne vit l' ombre d'un cavalier qui s'éloignait...
"Venez!" dit elle à Delph et Avana en se dirigeant vers Cajoline qui ne semblait pas les avoir aperçus...Trop occupée sans doute à surveiller ce qui se passait dans les brumes environnantes.

Marchant à pas feutrés en prenant garde de ne pas s'enfoncer en terrain mouvant,ils s'approchèrent ,écarquillant les yeux dans l'ombre pour tenter d'en voir un peu plus...

Ils faillirent heurter deux gamins tapis dans l'obscurité et que Domy reconnut d'après la description que lui en avait fait le rouquin:
"Vous êtes là vous?Alors...Vous avez vu quelque chose???"questionna Domy tout bas en se penchant vers eux.

Un bruit visqueux de pas dans la boue..
Cajoline les avait reconnus et s'approchait...Apparemment dépitée...
Il avait encore du réussir à trouver une échapatoire....Il devait connaître le marécage comme sa poche celui-là.

Tous regroupés mais bredouilles ils se regardèrent ,frissonnants ...
Domy croisa ses bras autour d'elle ,cherchant un peu de chaleur...Cet endroit était épouvantable et elle n'avait qu'une envie..Le quitter au plus vite...
La neige ne tenait pas sur le sol vaseux et le décor était vraiment désolant...
Il faudrait trouver autre chose pour coincer cet énergumène...

Domy sentit alors quelque chose de doux et humide qui frôlait sa main..
"Michka!!!Ma belle!!!Tu es là toi aussi!!"
La louve se coucha à ses pieds en grognant doucement...
Même elle..Même Wolf avaient été arrêtés par les miasmes qui remontaient des marais en volutes nauséabondes.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Avana

Avana se baissa instintivement quand elle vit l'homme passer à cheval, elle était déçue, il quittait l'endroit qui sait quand il reviendrai... dans une heure, deux heures ou le lendemain... cependant ils avaient vraiment avancé, désormais ils savaient où il se cachait... elle regarda la demeure tombant en ruine... elle ne connaissait pas cet endroit, il faut dire que les marécages étaient plutôt à éviter habituellement... qui pouvait bien habiter là...

il faudrait revenir... revenir ou attendre qu'il rentre pour le surprendre...

la jeune femme suivait le petit groupe tout en se posant la question...

ses bottes s'enfonçaient dans la gadoue et il faisait vraiment trés froid, elle fut surprise de voir cajoline là toute seule... d'autres personnes étaient peut-être là elles aussi... combien étaient-ils ?
elle s'approcha d'elle et posa une main sur son épaule tout en chuchotant on est là ma belle, tu ne vas pas y aller seule hein, t'as du monde avec toi ?
elle avait beau regarder aux alentours elle ne voyait pas grand chose...elle remonta son col sur son nez pour masquer les odeurs
bon dieu mais ça puir ici c'est une infection !!!

elle continuait à murmurer bien que l'homme prenait de la distance, elle ne se sentait pas vraiment à l'aise sachant que n'importe qui pouvait surgir de n'importe où tant la visibilité était mauvaise...

bon il est à cheval on aura du mal à le suivre... qui sait ce qu'il est allé faire... et à qui cette fois...

elle se tourna vers l'ensemble du petit groupe

je ne veux pas vous effrayer mais le jour va bientôt se lever... que faisons-nous ?

elle jeta un oeil vers la louve de domy, l'animal était impressionnant et semblait nerveux lui aussi...

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Cajoline

Cajoline suivait tant bien que mal l'homme...mais à cheval, il se déplaçait plus vite qu'elle, et elle faisait vraiment attention à ne pas se faire repérer...

D'un coup, un bruit...sa main se crispa un peu plus sur son épée...regardant autour d'elle, elle vit plusieurs ombres qu'elle ne reconnu pas tout de suite...s'approchant prudemment, elle reconnue Avana, puis Domy, Delph...des loups...un peu surprise...elle reporta son regard sur l'homme et son cheval qui n'étaient déjà plus à portée de vue...et mince se dit-elle je l'ai perdu....

Elle s'approcha du petit groupe un peu dépitée d’avoir perdue sa proie...mais heureuse de les trouver sur sa route…

Je vois que le p'tit vous a prévenu... elle sourit à Avana qui posait une main sur son épaule et s'inquiétait pour elle
T'inquiètes pas ma belle, je ne comptait pas lui sauter dessus toute seule, je tiens à ma vie, j'sais bien que je fais pas le poids...même si l'envie est là de l'embrocher...

Elle regarda Domy, Avana, Delph, les deux p’tits, les loups…ils formaient un drôle de groupe à la poursuite d’un drôle d’homme, qui s’emblait être autant à l’aise dans des habits de pêcheurs que dans des habits de nobles… elle en était là de sa réflexion lorsqu’Avana chuchota..

je ne veux pas vous effrayer mais le jour va bientôt se lever... que faisons-nous ?

Son amie s’emblait un peu inquiète…elle, elle avait prit de l’assurance elle s’en rendait compte…peut être le devait-elle à sa nuit dans ce fichu marécage…elle sourit au petit groupe…bientôt, cet homme serait hors d’état de nuire, elle en avait la certitude

Moi j'vais vous dire ce qu’il faut qu’on fasse…on rentre sur Dunkerque, parce que c’est là qu’il vat, il prépare forcément quelque chose…il ne se serait pas si bien habillé sinon…allez venez j’en profiterais pour vous dire comment j’suis arrivé là... Leur faisant un signe de la main, elle commença à se mettre en route…

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Domy

Domy se rapprocha d'Avana et de Delph,il fallait vraiment quitter ces lieux...
"Je pense qu'avant d'aller sur la ville il faudrait essayer de voir si Edonice va bien...Je n'aime pas la sentir seule ...En plus elle est bouleversée par la perte de son petit lapin...Pauvre petite puce..."

Elle tira sur le bord de sa capuche et garda une main contre son nez...Bien pauvre barrage contre les odeurs écoeurantes qui remontaient en surface de l'eau croupie.

Michka fut aussitôt contre sa jambe,apparemment sa blessure ne la faisait plus trop souffrir .
Wolf la suivait de près...Les oreilles dressées et le museau frémissant...

Le petit groupe se mit en marche...Curieuse petite armée mais tellement décidée qu'elle ne prétait même pas à rire.

Messages : 265 Date d'inscription : 04/11/2008

Nabucho

Il avait fait galoper son cheval avec entrain sur la plage et à travers le marécage. Sa défaite était pour l'instant oubliée, ne repassant dans sa tête que ses deux dernières victoires. La rouquine dans l'écurie et la morte sur la plage.

Pour une fois, il ne vit pas les ruines de son château où seul demeurait intacte le fort donjon. Il ne sentait pas non plus l'odeur forte qui régnait dans le lieu, pas plus qu'il ne regardait la misère autour de lui.

Il ne sentait que la vie qui battait à nouveau dans ses veines lorsqu'il entra dans la pièce principale du rez-de-chaussée. La vieille avait allumé un bon feu de cheminée et quand elle vit le sourire de son maître, elle gagna la cave et alla chercher une bouteille de son meilleur vin.

Lorsqu'elle revint, il était installé dans son grand fauteuil, les yeux mi-clos, attendant qu'elle le serve. Sans une parole, elle s'éxécuta avant d'oser demander :

"Où avez vous enfermée la petite, Seigneur ?"

Et avant même que la pauvre femme ne puisse réagir, il lui envoya son plateau au visage. Il avait bondi de son siège et la colère se lisait sur ses traits. La vieille se pencha pour ramasser les débris et ne bougea même pas lorsqu'elle vit les bottes de son maître s'abattre sur son dos.

"Vieille carne !"

Quelques coups de pieds plus tard, il monta tranquillement dans sa chambre, cherchant un peu de quiétude pour établir un nouveau plan. Il avait trouvé quelques minutes de bonheur dans les bras de la rouquine et terroriser les gueux l'amusait, mais il lui fallait la gamine. Il voulait l'héritage de Cassandre et la petite n'était point laide. Il faudrait la matter et il pourrait la vendre en mariage à un vieux noble contre dote et titre.

Elle était le secret de son rang retrouvé et il ne laisserait pas ces gueux lui arracher son trésor.

Rastignac Messages : 402 Date d'inscription : 24/08/2008

Dans les marais, vers l'Antre.

La Féline est sortie rapidement de chez Kaelle, et sans hésiter a pris la direction des Marais. les poings serrés.Elle bout d'une rare colère après avoir appris les méfaits de cet homme qui se prétend l'oncle d'Edonice. Elle sait que c'est à elle de résoudre ce problème et ce d'une manière ou d'une autre.

Pour le moment elle souhaite simplement lui parler, mais l'envie de lui planter la lame de sa dague dans le corps l'obsède également.

Elle n'a pas vu Communard la suivre et se croit seule pour le moment.

Dans le froid, un épais brouillard gênant sa visibilité, elle progresse avec difficulté dans cet endroit morbide. Comment diable quelqu'un peut il vivre ici ?

(à poster dans l'antre merci)