Jean-jean Chef

vroqu
Posté le: Aujourd’hui à 00:32

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Vroqu, tout d'abord fut prit par surprise après le baiser de Jean-jean et aussitôt leva sa main pour lui filer la gifle du siècle, se retenant de justesse elle lui sourit de toutes ses dents ayant l'air d'avoir apprécié son geste, tout en pensant qu'il ne perdait rien à attendre et qu'elle lui fera payer son hardiesse plus tard.
En silence elle le vit tirer la jeune femme hors du charriot sans la ménager et la jeter devant la nonne dans la boue. Vroqu se retient de faire une grimace et écouta les explications de son "époux" prenant un air pincé de puritaine saintenitouche, tout en hochant la tête pour faire voir à la bigote que ce que disait Jean-jean était la vérité et qu'elle comptait bien que les habitants de ce lieu allaient faire revenir Emeraude dans le droit chemin.
La rouquine, après avoir subit un coup de baton de la part de la nonne, la suivit à l'intérieur, non sans avoir jeté un regard noir à Jean-jean et de lui crier sa haine. Ses vêtements étaient souillés et les mains et genoux pleins de sang et Vroqu espèra qu'on allait lui soigner ça tout de suite et que la petite n'attrapera pas d'infection.
Mais elle réalisa subitement que Jean-jean était resté en arrière et qu'on ne lui avait pas fait voir où il devait poser sa livraison.

Mon cher époux, dit-elle, vas vite les suivre ou la marchandise va nous rester sur les bras.

Ma soeur, cria-t-elle à la nonne, attendez nous, c'est par où qu'il faut déposer ces denrées

vroqu

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En regardant Jean-jean partir derrière la nonne Vroqu bougonna, il avait encore eu un geste trop familier à son gout et elle commençait à se demander si elle avait bien fait de marcher dans son combine. Mais pensa à Adye et se dit que quelques désagréments passeront pourvu qu'ils allaient la sauver.

Dés qu'ils furent hors de sa vu elle sauta lestement du charriot pensant profiter pour aller faire un petit tour des lieux. Qui sait peut être qu'elle pourrait apercevoir son amie. A pas feutrés et marchant dans l'ombre des murs elle fit le tour du couvent quand elle vit une fenêtre assez bas pour qu'elle puisse voir l'intérieur en se hissant sur les pointes de ses pieds.

Eureka !!!

La fenêtre donnait sur le réfectoire du couvent et de plus est c'était de toute évidence l'heure du repas. En faisant bien attention de ne pas se faire voir, elle épia les nonnes qui entraient les têtes basses et s'asseoir devant une liquide qui à son avis devait être bien insipide. Elle parcouru la salle du regard, vit la nonne qui les avait accueilli poussant Emeraude devant elle et puis son regard se figea en voyant plus loin Adye, le visage tumifié, les épaules baissées qui regardait sa pittance avec dégout. Vroqu resta quelques minutes avec l'espoir que la jeune femme allait lever sa tête et l'apercevoir, mais de toute évidence elle n'osait pas. Donc de peur de se faire répérer, Vroqu fit marche arrière et retourna vers le charriot juste à temps pour entendre Jean-jean, qui avait terminé sa livraison et qui la cherchait.

Elle lui fit signe de ne pas crier trop fort, l'attrapa et le tira hors du cours et lui fit part en vitesse de ce qu'elle avait vu. Et à voix haute:

Allons mon cher époux, retournons à la taverne où nos amis nous attendent, nous reviendront demain voir notre nièce.

choubard
Posté le: Sam 6 Déc - 05:07
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Choubard commecnçait à somnoler suite aux nombreuses bières bues.
Il se demandait encore à quoi pouvait réfléchir Kamui.


"Dites, vous...euh....*hips* Kamora...? c'est ça votre nom non?

Kamui! Ha oui!

et ça fait longtemps que vous la connaissez Adye?
Elle a fait quoi *hips* pour se fourrer dans un pétrin pareil?"

Choubard totalement ivre parlait de plus en plus fort quand Jean-Jean arriva et s'assit à côté de lui.

"Oh tiens! Te revoilà" Choubard lui adressa un grand sourire niais.

Alors? la marchandise est arrivée ...*hips* même la p'tiote? Choubard fit un clin d'oeil à Jean-Jean.

"Tu vois de *hips* de qui je veux parler , hein?"

Choubard poussa Jean-Jean du coude pour avoir son approbation.


"Alors, *hips* on l'attaque quand ce truc? "

Choubard n'avait pas entendu la phrase de Jean-Jean demandant d'attendre Vroqu et persistait dans ses questions.




vroqu
Posté le: Hier à 12:05

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Vroqu se sentit soulevée comme une plume de nouveau et se retrouva sur le banc du charriot, et acquiesça quand Jean-jean li dit d'attendre de revoir les autres avant d'expliquer la situation. Stoïque elle encaissa une rude tape sur l'épaule et lui rend la pareille en éclatant de rire à son tour.

Jean-jean, qu'elle s'en doutait, devait avoir grande soif, la laissa se débrouiller pour descendre de la charrette et disparait à l'intérieur.
Elle s'attarda quelques instants près du cheval, lui donna quelques poignées de paille et le mena à l'abreuvoir pensant que lui aussi devait se désaltérer. Elle profita aussi pour se laver les mains et le visage, trouva un coin à l'écart et changea de vêtements en vitesse, pensant faire une lessive avant de se coucher le soir. Elle mit ses braies et chemise en boule, les mit dans un sac de jute et satisfaite de son allure en robe entra dans la taverne.

Sur le pas de porte, elle marqua une pause le temps de repérer ses compagnons et de bien regarder les autres occupants de la taverne. Elle remarqua que Jean-jean s'était affalé deux pichets devant lui, que selon toute évidence étaient déjà bien entamé.

Kamora restait silencieuse et Kamui avait l'air renfrogné. Choubard, dans son ivresse avancé criait fort et Vroqu se dit que si elle n'agissait pas très vite, ils allaient tous se faire répérer et se retrouver à jouer avec les rats dans les géoles de Tarbes.

Elle avança à grandes enjambées vers Jean-jean et lui murmura :

Vite aides moi à l'amener à l'abreuvoir, il faut lui rafraichir les idées avant qu'il vend la mêche et qu'on se retrouve avec des gros problèmes sur les bras !

Sur ce, elle approcha son visage de Choubard, se retenant de respirer pour éviter les vapeurs de bière, et fit comme si elle allait le bizouter, tout en l'empêchant d'en dire plus avec une main, et le tirant debout avec l'autre et avant qu'il puisse comprendre ce qu'il lui arrive, l'amena dehors et poussa sa tête dans l'eau plusieurs fois avec l'espérance de le désaouler vite fait.

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choubard


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Choubard vit Vorqu s'avancer vers lui.
Mais que voulait-elle faire? L'embrasser?

Il n'eut pas le temps de réagir qu'elle le prit par le bras.

"Mais Vroqu , tu *hips* m'emmènes où?"

Choubard ne put pas entendre la réponse que le voici la tête dans l'eau.



"Brrrr! Ahhhhhhhh! Mais ça va pas bien la tête!! Elle est froide!!!
"
Choubard reprenait peu à peu conscience avec la colère montante.

vroqu
Posté le: Hier à 22:20

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Ahhhhhhhhhhhh ça fonctionne !!!

Ne te mets pas en colère mon petit Choub, il fallait bien que je fasse quelque chose pour tu faire dessaouler. Tu allais alerter tout Tarbes de nos intentions grrrrrrrrrrrr.

Vroqu le lâcha et fouilla dans sa besace, sortit une serviette propre qu'elle lui tendit et un peau de mouton qu'elle posa sur ses épaules.

Allez sèches toi vite avant d'attraper le mal.

Elle se tient en arrière et se retient de rire en voyant le regard, une mélange de stupeur et de colère, qui était peint sur le visage de sa victime.

Rhàlàlà il faut bien que tu te calme avec les chopines, déjà ce n'est pas avec ça que tu vas soigner ta goutte et en plus tu ne te rends pas compte de tes indiscrétions. Tu as envie qu'on se retrouve tous dans un chachot noir et plein de bestioles? Non hein !!! Ben moi non plus... Donc nous allons retourner en taverne, nous asseoir et Jean-jean et moi allons vous expliquer la situation. Et pendant quelques temps tu mélangeras tes bières avec de la tisane.

Elle le vit prèt à la contredire et le coupa tout de suite en menacant de recommencer la bain de tête si jamais il recommencait à parler à haute voix de leurs plans. Puis addoucit son regard, posa un bras par dessus son épaule et lui planté une grosse bise sur la joue. Et en souriant lui dit:

Tu comprends bien Choubard, que nous ne devons pas nous faire répéré, non seulement pour notre propre sécurité mais il faut penser à Adye, qui, crois moi je l'ai vu, n'est pas en grande forme et Emeraude qui, elle aussi, est entre les mains de ces bigotes sans coeur.
Allez viens, nous allons vous parler de la situation et ensite nous discuterons entre nous de la suite.

Sur ce elle le prit par la main et tout les deux allèrent s'asseoir à la table avec les autres où Vroqu expliqua à voix basse ce qu'elle avait pu voir. Ayant terminé elle porta son regard sur Jean-jean pour qu'à son tour il raconte.

Jean-jean riait de son rire discret en voyant le sort que Vroqu réserva à Choubard.

"T'as d'la chance qu'ce soit un boiteux un peu mou ! Avec moi, tu finissais dans l'abreuvoir des ch'vaux ! Et mouillée, ça doit pas être vilain à voir."

Le guerrier fit un clin d'oeil à son "épouse" avant de commencer à relater leur histoire.

"Bon la 'tite est chez les bon'soeurs et j'repasse la voir d'main au parloir en espérant qu'elle aura vu Ady. On va tenter d'faire un plan du couvent. J'crois qu'on les aura par la manière un peu forte. L'mieux s'ra d'les enlever d'jour avec un truc organisé mais en s'préparant au pire. La'dans y'a qu'd'la nonne."

Le regard du colosse s'alluma comme une bougie.

"J'ai connu bien des guerres, des assauts et des combats, c'est pas une bande de prieuses pleurnicheuses qui peuvent nous faire peur. A moins qu'yen ai patrmi vous qu'on peur d'l'Aristote ?"

Pour Jean-jean s'était chose inconcevable, la spiritualité n'étant pas assez pratique pour lui, si ce n'était pour voler les églises.

"Et moi j'devrai bien y trouver d'quoi m'payer pour le déplacement."

Le guerrier songeait à quelques cuisses à écarter, de l'or à piller et quelques trésor à revendre. Après, il le savait, il lui faudrait remplir sa part de contrat avec la gamine et peut être savoir qui était Ady pour lui avant de repartir.

"Bon alors, suis pas un professionnel des plans, si quelqu'un à une idée. Du genre qu'a eu notre tit poivrot avec la charette."

Jean-jean se pencha vers Choubard et lui murmura :

"C'soir j't'apprendrai à boire aussi. Moi, suis jamais saoul."

vroqu

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Vroqu écouta Jean-jean et ne fit pas de remarque à la suite de son :

"T'as d'la chance qu'ce soit un boiteux un peu mou ! Avec moi, tu finissais dans l'abreuvoir des ch'vaux ! Et mouillée, ça doit pas être vilain à voir."


Il avait beau être grand et costaud par rapport à la sienne de silhouette qui paraissait toute frêle, mais elle ne le craignait pas se sachant agile et tout à fait capable de se mesurer à lui si besoin était. Elle le suivit donc docilement et l'écouta pendant qu'il raconta ce qu'ils avaient vu.

Le silence se fit et Vroqu regarda les uns et les autres attendant des idées. Rien ! Pas un mot ! A croire qu'ils avaient fait tout ce chemin, et une fois sur place s'en fichaient complètement du sort d'Adye.

Elle se mit à réfléchir, il fallait bien trouver quelque chose, sinon elle imaginer déjà Jean-jean foncer dans le tas comme un taureau en rut ! Le pillage et le vol étaient ses affaires à lui mais jamais elle cautionnera le viole et encore moins le meurtre. L'idée de Kamui lui paraissait pas mal, mais elle n'était pas si certaine qu'elle soit réalisable. Les nonnes risquaient de se méfier et demander des preuves, et si cela devait être le cas, sans pouvoir les fournir la surveillance d'Adye serait encore plus renforcée. Son regard se porta vers la jambe de Choubard et en pensant à haute voix :

Je me demande si les bigotes accepteraient de le faire entrer dans le couvent pour le soigner. On pourraient abattre deux oiseaux d'un seul coup. Choubard se sentira bien mieux, car elles sont bien ce qu'elles sont mais elles ont des remèdes qui font miracle et nous aurions une autre personne infiltrée dans les murs du couvent. Tu pourras même te faire passer pour un noble et gagner la sympathie des nonnes et si nous utilisons le plan de Kamui, te porter garant quand aux identités.

Elle se tourna vers Jean-jean :

Dans tous les cas il vaudrait mieux ne rien tenter avant que nous voyons Emeraude demain. On va voir si elle a réussi à répérer Adye. Mais en parlons de ça, si Adye ne la connait pas, la connaissant bien elle va se méfier, il faudrait qu'on lui fasse passer quelque chose qu'elle puise reconnaitre de nous?

Choubard avait pris un torchon posé sur une table par une des serveuses de la taverne pour se sécher la tête.

Choubard se calmait et comprenait le geste de Vroqu.

"Un cachot?.....des bestioles.......? Brrrr ouais , t'as raison *hips* oups! excuse! oui t'as raison , faut que je tienne ma langue. Et non , Jean-Jean, pas besoin de me la couper. "

Choubard avait anticipé une réponse éventuelle de Jean-Jean.

Choubard entendit Jean-Jean lui dire qu'il lui apprendrait à boire. Il lui répond:

"Pffff c'est pas la bière qui m'a saoulé ;, c'est cette satanée jambe, elle m'affaiblit.. Je sens mes forces diminuer et je perds de l'endurance , c'est tout...."


Puis Choubard entendit le plan de Vroqu:

"Ma jambe? les nonnes? La soigner? J'y avais pas pensé , ouais! C'est pas mal... en plus, oui, je pourrais faire une petite sortie dehors je pense, elles me laisseront bien sortir, hein?"

Choubard était quand même inquiet de ne pas pouvoir sortir boire un coup .

"Puis sortir pour vous donner des informations hein...? ...pas pour boire .. je suis pas comme ça..."


Choubard essayait de se convaincre lui-même de sa phrase.

"Me faire passer pour un noble? euh.........je sais pas trop là...c'est possible...j'ai, certes, connu Cassandre...mais de là à connaitre leur façon d'être aux nobliaux....euh....
quoique..choubard de la Choubardière, ça sonne bien non?"


Choubard sourit à sa trouvaille.

"Bon allez, je me lève et j'y vais de ce pas..j'espère qu'elles vont bien m'accueillir..."

Choubard se lève et commence à sortir.

emeraude

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Le nez dans son bol de soupe, Emeraude tentait de réfléchir au moyen de trouver cette Ady ... Jean Jean lui avait fait confiance, elle se devait d'être à la hauteur.

Soudain un cri perça le silence de la salle.

Pouah c'quoi c't'horreur!! V'zavez mis d'la pisse d'moutons dedans ou quoi?!

La plupart des sœurs ne bronchèrent pas mais Emeraude leva la tête, regardant vers l'origine du cri. Une jeune femme brune, une drôle de lueur dans le regard se trouvait là et son énervement dénotait avec le calme du refectoire. Déjà une soeur s'approcha de la râleuse, menaçante. La correction allait tomber c'était évident.

Emeraude quand à elle souriait, elle l'avait trouvé. Seule une femme retenue ici contre son grè pouvait avoir un tel comportement. Il lui fallait maintenant agir, et trouver un moyen de l'approcher et de lui parler loin des soeurs. Et si ... une idée germa dans son esprit.
Elle se saisit de son bol et le renversa violemment au sol, puis se leva.

C'est immonde !!! Même un porc ne voudrait pas manger cette puanteur !!!

Peut-être ainsi les soeurs les enfermeraient elles ensemble pour les punir.

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vroqu

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Vroqu se leva et s'approcha de l'aubergiste et lui demanda deux chambres pendant quelques jours. Une fois le prix établi elle sortit les écus de sa bourse et les lui tendit.

Voilà je pense que c'est amplement assez pour les chambres, notre nourriture et nos consommations

lui dit-elle en le défiant du regard de dire le contraire, elle avait été largement généreuse.

L'aubergiste en bon tenancier, regarda les écus et Vroqu vit son regard s'éclairer. Il se baissa dans un salue bien tordu et leva son visage qui affichait un sourire de dents bien noires. Elle évita de regarder et se tourna de nouveau vers ses compagnons et d'un voix basse leur dit :

Bon vous deux j'ai pris deux chambres, une pour vous et une pour moi. Faites ce que vous voulez cette nuit mais soyez discrets, n'oubliez pas que Jean-jean et moi sommes sensés être un couple heureux et de bonne souche.

En haussant la voix elle continua

Mon cher époux, je suis fatiguée du voyage je monte me coucher et vous attendra dans notre chambre et Choubard demain nous partirons tous les trois pour demander des soins aux couvent.

Sur ce, elle ramassa ses affaires et se dirigea vers les marches menant aux chambres.

choubard

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Choubard allait donner une réponse idiote à Jean-Jean sur les pucelles quand il vit Vroqu payer l'aubergiste et commander deux chambres.

"Euh ... Je dors ... avec lui" , désignant Jean-Jean.

A voix basse, à Vroqu:
"Je peux pas dormir avec vous, Dame, enfin avec vous... je veux dire dans votre chambre même par terre car euh...comment dire, avec Jean-Jean, je m'sens tant que ça en sécurité. Faut dire qu'il a déjà essayé de m"étrangler...

Puis s'il doit voir les serveuses de l'auberge...."

Choubard sourit.

"Vous voyez quoi... vaut mieux le laisser seul."

vroqu


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"T'inquite pas, j'viendrai pas. J'viole pas les femmes qu'je veux."

Vroqu faillit s'étouffer en entendant ces paroles mais leva fièrement sa tête et les ignora ostensiblement, puis elle se reprit et tourna son visage lentement pour regarder Jean-jean des pieds à la tête du coin de l'oeil et une fois ses yeux directement dans ceux du géant lui afficha un sourire éphémère et emblématique.

Elle préfèra ne rien répondre à Choubard car le colosse lui avait clairement fait comprendre que sa vie ne vaudrait pas grande chose s'il osait pénetrer dans sa chambre, alors sans dire un mot elle se laissa guider par son "époux" jusqu'à l'étage où elle lui souhaita une bonne nuit poliment et entra dans la pièce, fermant vite la porte derrière elle.

Une fois à l'intérieur elle se reposa dos appuyé sur la porte et attendit quelque minutes en refléchissant vite.

J'ai peut être une arme pour sauver ces pauvres bigotes,

se dit-elle, tout en se posant la question si le jeu en vallait bien la chandelle.

Bon de toute manière je n'en suis pas encore là donc autant profiter d'une bonne nuit de sommeil et attendre demain pour voir où en est la rouquine au couvent.

Contre tout attente elle avait confiance que Jean-jean ne viendrait pas dans sa chambre contre son gré, mais prit soin quand même de vérifier que sa porte était bien fermée à clé, après tout il n'y avait pas que lui dans l'auberge. Elle se déshabilla, se fit une toilette et avec délice se mit entre les draps du lit pour s'endormir presque aussitôt.