Une école peu ordinaire

McIsis

Mcisis pris une plume et un vélin et les regarda d'un air ébahie . Elle leva les yeux et regarda , la réaction des autres élevés . Partout ce n' était que regards surpris et mines inquiètes .Ces visages devait exprimer les mêmes sensations qu'elle avait du ressentir elle aussi .

Elle baissa à nouveau les yeux .

Mon dieu je le savais . Écouter ne suffit pas .

Mais à travers les mots quelqu ' ils soient , nous nous livrons . Un peu de nous même transparaît . Le fond , l 'idée elle même n'est que l'inspiration . c' est le vécu notre sensibilité qui sont la forme.

Elle regardais le vélin comme un adversaire . Fermant les yeux , elle se calma et cherche dans ces pensées l 'inspiration .

Une idée se dessina , timide , à peine détectable dans le tumulte de sensations et d'impressions qui se mêlaient dans une folle cavalcade.

Se concentrer , protéger cette petite flamme .

Des mots commencèrent à apparaître sur le vélin .

Voila j'ai finit se dit elle . Roulant le vélin elle se leva pour le remettre au professeur .

Sur celui était ecris


[rp]Une place , quelques bancs , une troupe disparate d' élèves volontaires de tout horizons , un professeur . Étrange scène dut à l'age des élèves mais si familière en soit .En un instant tout se figea , comme suspendu . L ' assemblée retint son souffle quelques secondes . Malgré le sérieux des élèves , une ambiance bonne enfant régnait dans le cours .
La concentration et la crainte de ne pas être à la hauteur de la tache qui leurs étaient demander remplacèrent cette ambiance volage .Les mains se tendirent pour saisirent les objets sources de leurs tournants . Les regards se baissèrent et les dos se courbèrent sous le poids de leurs taches .
Mais quel sont ces objets si anodins . Quels forces ont ils pour tenir en respect même des soldats .
Si peu, deux fois rien juste une plume et un vélin .[/rp]

Duncan.

[rp]Le cours prenait une autre tournure, voilà que de spectateurs, les élèves allaient passer à acteurs.
Duncan n'était pas des plus à l'aise avec l'écrit, c'était son père qui maniait le mieux les mots, bien sur le jeune homme savait être flatteur et avait un minimum de répartie mais à l'oral plus qu'à l'écrit ...

C'est non sans appréhension qu'il se mit alors au travail.

Citation :

Le soleil c'était couché depuis fort longtemps laissant le silence envahir les rues de la ville endormie.
Seul le miaulement de félins nocturnes se faisaient entendre par moment.Les bougies des chaumières étaient éteintes, comme dans cette demeure presque silencieuse. Ce lieu où ils s'étaient retrouvés afin de consommer leur passion.
Passion qui durera la moitié de la nuit, se terminant, comme pour beaucoup, par l'agacement de l'amante essayant de ne plus entendre celui qui l'avait comblé il y à peu et qui pour l'heure était entrain de ronfler comme un bien heureux ...

Duncan n'était pas convaincu de son écrit, il trouvait que ça manquait certainement d'imagination et de description mais ...pouvait il en décrire plus qui ne risquerait pas de choquer certains ...[/rp]

Chevalier°bayard

Bayard avait lui aussi pris plume, encre et vélin... C'était un peu ironique, lui l'ancien mercenaire, plus habile à manier l'épée que la plume, ne faisait qu'écrire depuis qu'il faisait de la politique... mais il était loin d'avoir du talent...

*recherche d'inspiration... regarde autour de lui*
* bruit de la plume qui court sur le papier*

Citation :

En route pour la caserne, je traverse le marché, tenant mon cheval par la bride, me balladant aux grés des étals. Je suis environné de mille couleurs, de mille parfums, de mille bruits, allant des voix des marchands criant leurs prix plus fort que leurs voisins au bruit des choppes qui s'entrechoquent à la taverne voisine...

Puis, au détour d'une allée, je la vois. Ses cheveux ondulant au vent, tel le blé mur sous la brise d'été, sa robe tout simple, cachant tout en dévoilant ce que la nature a fait de plus beau... comme a l'accoutumée, elle tient son panier de pommes... et rien que la beauté de son visage, la fraîcheur de son sourire, la sensualité de son regard profond vous invitent à croquer dans le fruit...

Le Capitaine fut tiré de sa rêverie poétique par la marchande, plus revèche de près que de loin... et aux odeurs corporelles beaucoup plus marquées...

- Mon bon m'sieur c'est trois sous la pomme! Boudiou, alors au lieu d'me mirer ainsi, achète donc un fruit! *à lire en roulant les 'r'*

Et c'est dans un soupir que Bayard porte le parchemin au professeur, une pomme dans sa besace et trois sous en moins dans sa bourse...

Duncan.

[rp]Duncan avait terminé son texte mais, la question de la demoiselle nommée Cajoline l'intriguait. Et que donnerait un texte allant de l'intérieur vers l'extérieur ? serait il le faire ? Il fallait qu'il s'y essaye.

Il reprit la plume et laissa son imagination le guider...

Citation :

Après s’être étreints avec passion nos deux amants exprimèrent leur jouissance dans duo de cris plutôt expressifs.
Cri que auraient pu rester entre les murs de la demeure mais qui n’avait échappé au compagnon canin de leur voisin. Le chien réveillé en sursaut exprima son mécontentement par quelqu’aboiements raisonnants dans tout le village. Les autres chiens du village ne tardèrent pas à lui répondre et s’en suivit donc une longue conversation canine … nocturne…

La cacophonie ne tarderait pas à réveiller une grande partie des habitants qui, chacun de leur plus douce voix … allait faire taire son propre chien ou pour ceux n’en ayant point, râler après celui de son voisin.
Nuit difficile et courte pour toute une ville, jusqu’au château où le Comte avait subit les mêmes désagréments que ses sujets.

Ahhh dure journée qui allait commencer pour ce Comte qui ne manquerait pas de faire un boulette en déformant le nom de son armée, ce qui fit réagir un de ses Lieutenants. Ce Comte, fatigué par se courte et agitée nuit, ne trouva pas mieux, plutôt que de s’excuser de son lapsus et de continuer la conversation dans le bonne humeur, que de faire une pointe d’humour malvenue et qui fut prit comme une insulte par le dit Lieutenant.
Un mot en entraînant un autre, ce fut bientôt une menace de révolte et des demandes d’excuses de chaque côté.

Et voilà tout un Comté prit à parti pour un mauvais jeu de mot et chacun des deux partis trouvèrent bon d’impliquer leurs connaissances et alliances hors Comté pour tendre de faire pression sur l’autre.
Bientôt la nouvelle se répandra dans tout le royaume, chacun prenant parti soit pour l’un, soit pour l’autre mais beaucoup s’amusant de la situation, peut être plus encore lorsqu’ils apprirent que le Comte se serait excusé devant son vassal, remettant alors en question tout le cheminement de sa réflexion sur les rapports entre un Comte et ses vassaux …

Et peut être même que cette histoire irait jusqu’aux oreilles de notre bon Roy qui, après s’être bien renseigné sur l’aboutissement de cette querelle, aurait certainement lui aussi rit de la situation grotesque de ce Comté et surtout de ce qui à mené à cela…

Voilà comment deux amants auraient réussi à faire rire jusqu’au Roy…

Duncan se relit et en conclus que ça pouvait avoir son charme, même avec cette technique...
Il apporta ses textes au précepteur...[/rp]

[rp]Le précepteur, mains croisées sur son pupitre de fortune avait laissé les élèves écrire et créer leur texte. De temps en temps il se servait une chopine, ce qui ne l’aidait guère à garder sa lucidité.
La première à se lancer fut l’une des demoiselles blondes, qui lui tendit son parchemin. Le vieux professeur en prit connaissance, ponctuant sa lecture de :

Hum … oui … pas mal .. Intéressant …

Puis le jeune homme qui semblait être un soldat, lui porta également le fruit de son travail. Un sourire éclaira les traits fatigués du vieux revêche. La poésie et la fraîcheur de la jeunesse émanait de ce texte et l’homme n’était pas loin de verser une larme sur sa propre innocence perdue.
Un regard vers les autres élèves qui étaient toujours penchés sur leurs écrits.
C’est alors que le jeune De Clairaimbault lui porta également son œuvre. Le vieil homme toussota en y jetant un œil et ne put s’empêcher de relever :

Hum… je vois là bien plus de six lignes Sieur … vous avez donc été emporté par votre plume. Voyons donc cela.

L’homme mit un long moment à lire la prose de Duncan et de nombreuses expressions se lurent sur son visage : confusion, surprise, amusement et il ne put retenir un éclat de rire à la fin de sa lecture.
Pour le moment il ne fit pas de commentaires sur les écrits qu’il avait lu, les gardant près de lui.
Il se leva, en titubant quelque peu et s’avança vers les autres élèves.
L’une d’elle était en train d’écrire mais ne lui avait pas donné son vélin, et les autres semblaient attendre aussi ne voulut il pas les forcer.
Il s’approcha d’abord de Cajoline :

Me montreriez vous votre écrit délicieuse enfant ?[/rp]

Cajoline22


Cajoline avait levé sa plume de son parchemin depuis quelques temps…tout était étonnamment calme….le percepteur buvait une bière, certains de ses camarades planchaient encore sur leurs textes… même la place ou ils se trouvait était calme, comme si le temps s’était suspendu….quand a elle son imagination l’avait emmener loin, très loin du percepteur, de ses camarades, de cette place , de cette ville…

Elle sursauta légèrement lorsqu’elle entendit le percepteur lui dire :

Me montreriez vous votre écrit délicieuse enfant ?

Reprenant pied avec la réalité, Cajoline leva la tête et vit le percepteur étonnamment près d’elle…voila pensait-elle, elle avait été prise en train de rêvasser…qu’allait-il dire…elle lui tendit son texte, en lui répondant d’une petite voie :

Oui le voici [/rp]