Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes

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Rifkin

Rifkin


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MessageSujet: Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes   Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 14:37

Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes 090407124456548263441407

Une sombre taverne, quelques clients à la mine plus ou moins patibulaire, quelques filles de joies, un tavernier pas trop regardant, la taverne idéale pour passer inaperçu. Et c’est bien inaperçu, qu’assit dans un coin de cette sombre taverne de Tours, Rifkin dégustait sa bière, en repensant, le sourire aux lèvres, à ce que quelques heures plutôt, il avait fait pour entrer sur le sol de Touraine, et obtenir ainsi ce fameux laissez-passer.

Hum, un vrai délice…

On aurait pu croire qu’il parlait de la bière qu’il buvait, mais Rifkin repensait plutôt à ce qui s’était passé dans la journée, et lui avait procuré cette sensation intense et délicieuse.

Au départ, on ne pouvait pas dire qu’il avait été enchanté, il avait ragé, voué aux flammes de l’enfer, ces fichues armées qui patrouillaient sans relâche tuant tout ce qui n’était pas porteur d’un laissez-passer, fichus imbéciles de soldats ! Il avait même envoyé au diable sans distinction aucune, Le Duc, le prévôt, les armées, toute la population de Touraine et même la troupe qu’il suivait discrètement et qui ayant obtenue son laissez-passer avait franchi les frontières, le laissant comme le dernier des couillons du mauvais coté, face à une armée qui patrouillait comme le plus grand des hasards justement là .

Il avait tourné en rond pendant un petit bout de temps cherchant la solution, il allait les perdre de vue, comment voulait-il se venger s’il était incapable de les suivre ? Il n’en aurait pas eu besoin, il se serait défouler sur son cheval, seul être vivant qui se trouvait là, tellement sa colère était intense à ce moment là.
Et miracle ! La solution lui avait été apporté sur un plateau, même dans ses rêves, il n’aurait espérer mieux : un voyageur solitaire pourvu du fameux sésame !
Le pauvre bougre n’avait pas fait long feu, croiser sa route, c’était prendre un aller direct pour voir le créateur.
Il l’avait entrainé à l’écart dans un bois entre les deux duchés, sous un prétexte quelconque, c’est que embobiner les gens il savait faire aussi, et l’pauvre n’avait compris que trop tard. Prenant peur, il avait voulu crier et s’enfuir mais rapide Rifkin lui avait brisé la mâchoire avant de l’immobiliser au sol…
Quel plaisir il avait eu, en faisant passer sa lame, sa belle Invidia sur cet homme, traçant sur ce corps encore vivant, la marque, le schéma qu’il reproduisait invariablement. Quelle extase de voir l’horreur, la terreur, la peur, la souffrance dans les yeux de celui-ci, et plus elle grandissait et plus Rifkin renaissait, redevenant celui qu’il avait toujours été et que la guerrière rousse et sa troupe avait réussi à mettre un temps en sommeil. Un vrai délice !

Munie de sa nouvelle identité et du laissez-passer, le tout gracieusement offert par feu le voyageur, il était entré sur le territoire de Touraine sans aucun souci, désormais, pour tous et surtout pour ces stupides soldats, il était Firmin.

Il avait poussé son cheval au galop, et avait réussi à les rattraper : la petite troupe avait passée Vendome sans s’arrêter et installait son campement pour la nuit juste avant Tours, près d’un petit ruisseau. Pourquoi évitaient-ils la ville? Voulaient-ils passer inaperçus? Pouvaient-ils savoir qu'il les pistait? Non impossible, il avait été très discret.
Pour le cas ou, il les avait laissé là, poursuivant jusqu’à Tours ou il arriva à la tombée de la nuit. L’anonymat d’une telle ville était préférable, et il avait envie de s’amuser avec une ou deux catins, d’où sa présence dans cette taverne…


Profite en mon Rifkin *susurre doux de sa petite voix*
J’en ai bien l’intention *sourire qui s’étire lorsqu’il lorgne la serveuse qui passait à ses cotés en tortillant de la croupe*
Mais laisse ta lame de coté pour ce soir, faut pas s’faire remarqué avant qu’la troupe ne passe *murmure inquiet mais ferme*
Oui oui, j’sais ! *soupire exaspéré *

Vient là ma jolie !

Il venait d’attraper la serveuse par la main avant de l’asseoir sur ses genoux et de plonger le nez dans son décolleté, un délice. Ce soir, il s’amuserait gentiment avec cette serveuse qui semblait ne demander que cela…
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Cajoline

Cajoline


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MessageSujet: Re: Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes   Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 23:02

[Dans un campement peu avant Tours]

Enfin ! Ils avaient enfin eu leur laissez-passer, ils avaient enfin pu quitter le Maine, continuer leur voyage, et Cajoline revivait d’être enfin sur les routes, de ne plus être à tourner en rond avec cette impression d’étouffer, de ne plus être à Laval. Ils avaient passé bien trop de temps dans cette ville qui n’était pas la leur, beaucoup trop de temps. Reprendre la route, respirer l’air frais de la campagne, profiter du soleil, quel bonheur comparé à l’air étouffant des villes.

Ils avaient passé Vendôme sans s’arrêter, et établit leur campement juste avant Tours, dont ils pouvaient au loin voir les fortifications. Elle n’avait pas eu très envie de s’enfermer de nouveau entre les murs d’une ville, entre les murs d’une auberge et avait réussi à convaincre toute la troupe de s’arrêter près de ce petit ruisseau qu’elle venait de repérer. Tous avaient repris leurs habitudes de voyage : Caddwallon s’occupait de la pauvre Cassandre, qui même avec tous les soins ne se souvenait toujours de rien, Blandine et Edonice du repas, P’tit Louis et Renoan des charrettes et des chevaux, quant à elle, elle se chargeait d’occuper les enfants jusqu’à ce que tout soit prêt, enfin pour le moment, elle se contentait de les surveiller trouvant qu'ils couraient, un peu trop près de l’eau à son gout.


Allez jouer plus loin les enfants, ne restez pas près de l’eau.

La petite Mélisende la regardait du haut de ses trois ans, l’air de dire « cause toujours, je ne bougerais pas », ce regard, cette volonté de s’opposer lui arrivait parfois et elle, elle ne savait trop comment réagir, la petite qui se souvenait de sa mère, lui reprochait sans doute de prendre sa place auprès de Renoan , à moins qu’elle ne soit dans l’âge du « non »…elle avait beau faire de son mieux, parfois elle se sentait complètement dépassée par ces trois petits qui se trouvaient devant elle et continuaient de jouer sans plus se soucier de ce qu’elle venait de dire. Est-ce le sentiment que toute mère éprouverait face à ses enfants, ce sentiment de ne pas savoir si prendre correctement, de mal faire, ou juste elle qui avait cette impression ?
Elle allait les reprendre mais ceux-ci avaient filés comme une flèche vers leur père…oui parfois ces petits, même si elle les aimait beaucoup, étaient épuisants, déroutants si bien qu’elle se demandait vraiment si elle était faite pour être mère.

Plus tard, peut être, lorsque les petits dormiraient, lorsqu'elle aurait donné ses soins à Cassandre, elle s’éloignerait un peu pour s’entrainer à manier le bâton, comme le lui avait appris Enored. Que devenait-elle d’ailleurs ? Arriverait-elle avec Henri à retrouver Guillaume, le père d’Edonice ? Elle l’espérait de tout cœur pour la petite, même si faire confiance à Jean-jean qui le pistait était plus risqué qu’autre chose, elle ne l’aimait pas, pas plus qu’elle n’aimait son ancien comparse qui avait fuit, Rifkin. Elle frissonnait, rien que de penser à ces deux là, lui donnait la chair de poule, il suffisait de voir ce qu’ils avaient fait subir à la pauvre Cassandre. Oui elle allait envoyer un pigeon. Un velin, une plume, quelques mots, et le message fut vite attacher à la patte de son pigeon.


Citation :
Enored,

Nous avons pris la route comme je te le disais dans mon dernier message, et j’ai reussi à convaincre tout le monde de camper en pleine campagne plutôt qu’en ville ! Ca fait un bien fou, de respirer l’air frais, d’avoir de l’espace. Nous sommes en Touraine du coté de Tours.
Donne-moi de vos nouvelles et faites attention à vous.
Ton amie, Caline

Cajoline lâcha le pigeon, qu’elle regarda un peu perdu dans ses pensées, voler à tire d’ailes vers sa destinataire…
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Cajoline

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MessageSujet: Re: Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes   Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes Icon_minitimeVen 21 Aoû - 21:29

Melisende

Elle jouait avec ses deux petits frères, à coté de ce qui, du haut de ses trois ans, paraissait une énorme et grande rivière, elle jouait avec une grenouille toute verte et marron, que Barthélémy avait trouvée avec son frère.
Tortionnaires sans le savoir, comme souvent à cet âge, Mélisende, Barthélémy, et Bartholomé formaient un cercle autour de la pauvre bête, la taquinant du bout des doigts, la prenant dans leurs petites mains, lui faisant peur pour qu’elle saute et sans s’en rendre compte, ils se rapprochaient de la rivière.


Allez jouer plus loin les enfants, ne restez pas près de l’eau.

C’était Cajoline, qui les surveillant, venait de leur demander de s’éloigner, ses frères s’étaient brusquement arrêtés de jouer lorsqu’ils l’avaient entendu, elle aussi d’ailleurs. Elle s’était retourné et fixait Cajoline, non, elle ne voulait pas bouger, elle était bien là, elle voulait continuer à jouer avec la grenouille, elle ne bougerait pas, na !
Cajoline était gentille et belle, son papa l’aimait beaucoup et elle aussi un peu mais nettement moins que son papa à elle ! Souvent, elle l’empêchait de faire ce qu’elle voulait, alors que son papa lui il était toujours gentil avec elle, elle pouvait toujours faire ce qu’elle voulait avec lui, surtout lorsqu’elle lui faisait les yeux doux en lui demandant de sa petite voix. Ca marchait toujours avec lui et jamais avec Cajoline !
Elle faisait sa mauvaise tête pour qu’elle comprenne qu’elle n’était pas contente, et elle voulait plus lui parler. Elle se retourna vivement vers ses frères, tournant le dos à cette grande qu’elle n’arrivait pas à manipuler, pris la grenouille dans ses mains, et d’une voix déjà autoritaire, qui promettait sur son futur caractère, elle leur dit :


On va montrer la genouille à papa ! Venez !

Et elle parti à toute allure, suivi de ses deux frères, en hurlant, oubliant qu’une seconde plutôt elle défiait Cajoline du regard.

Poaaaapaaaa ... Poaapaaaa. Regad’e , regad’e. –la petite tendait ses petites mains en souriant vers son père qu’elle venait de rejoindre avec ses frères – rega’de, on a t’ouvé une grenouille !

Mélisende regardait son papa, avec tout l’amour qu’une fillette de son âge éprouvait pour son père, avec cet amour inconsidéré et total, elle le regardait comme un héros, et avait même décidé qu’un jour lorsqu’elle serait grande, elle se marierait avec lui…
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Enored
Mercenaire
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MessageSujet: Re: Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes   Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes Icon_minitimeSam 22 Aoû - 15:08

[A Joinville dans "l'rade de la méduse"]

La rouquine était installée au comptoir de la taverne, tentant de faire connaissance avec les membres de la Zoko, qui pour elle devenaient de plus en plus intéressants. Parmi eux, elle se sentait revivre. Elle vidait une nouvelle chope lorsqu'un pigeon épuisé fondit sur elle.

Citation :
Enored,

Nous avons pris la route comme je te le disais dans mon dernier message, et j’ai reussi à convaincre tout le monde de camper en pleine campagne plutôt qu’en ville ! Ca fait un bien fou, de respirer l’air frais, d’avoir de l’espace. Nous sommes en Touraine du coté de Tours.
Donne-moi de vos nouvelles et faites attention à vous.
Ton amie, Caline

La rouquine grimaça. Caline devait s'inquiéter. Elle n'avait pas répondu à sa dernière lettre. Mais mentir à Caline la mettait mal à l'aise... elle s'arrangea avec la vérité en se disant qu'elle ne mentait pas mais omettait de dire une partie de la vérité. Elle prit une plume et un parchemin.

Citation :

Caline,

Tout va bien. Sommes dans la campagne autour de Lyon à la recherche de Guillaume.
Bonne route.

Enored.

La rouquine grimaça à nouveau, le ton était sec, le style rapide. Mais que dire de plus... Elle eu pitié du pauvre pigeon et lui donna quelques graines avant de le renvoyer vers sa propriétaire.
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Cajoline

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MessageSujet: Re: Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes   Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes Icon_minitimeDim 23 Aoû - 18:17

Renoan

Renoan s’occupait avec son fils ainé de dételer les chevaux. Se méfiant de la jument Pimprenelle, depuis qu’elle lui avait encore une fois marqué son empreinte de sabot en plein milieu du torse.

Il avait toujours un œil sur sa petite famille, Cajoline, sa bien-aimée, et ses enfants issus du mariage avec Lafred.

Il savait qu’il était trop tendre avec sa fille. Mais il n’oubliait jamais que c’ était sous les yeux de l’enfant qu’il avait failli perdre la vie lorsqu’il fut happé par une charrette folle, dans les rues de Dunkerque. Il revoit toujours le regard empli de terreur de l’enfant, lorsqu’il tendait la main vers elle avant de sombrer dans le néant. Il la savait fragile sous ses airs de péronnelle.

Lorsque les enfants vinrent en courant vers lui, il eut dans le cœur une bouffée de bonheur, il était fier d’eux, de les voir s’éveiller, grandir. Mélisende en meneuse, Barthélémy en frondeur et Bartholomé si timide et réservé.


Les enfants lui montrèrent leur trouvaille. Renoan fronça les sourcils et c’est l’ancien diacre qui reprit le dessus.

Cette grenouille est une créature du Très-Haut, tout comme vous les enfants ! Alors il vous faut la remettre à l’eau, la libérer et sans lui faire de mal.

Il prit la grenouille des mains de Mélisende qui le regardait d’un œil boudeur et déçu.

S’approchant du bord de l’eau il relâcha l’animal qui partit très loin de ses tortionnaires en quelques sauts.


Allez, venez avec moi, nous allons ramasser du bois.

Il attrapa Batholomé et le porta sur ses épaules et prit les mains de sa fille et son fils.

Il jeta un œil à Cajoline et lui envoya un grand sourire. Il avait su dire non, pour une fois.
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Rifkin

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MessageSujet: Re: Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes   Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes Icon_minitimeDim 23 Aoû - 18:54

Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes 090407124456548263441407

L’auberge avait remplie toutes ses espérances, et la serveuse s’était relevée même plus douée qu’une catin. Elle avait d’ailleurs eu de la chance celle là, oui beaucoup de chance qu’il ne passe pas à la deuxième phase de son amusement, d’ailleurs ça le démangeait fortement… plonger sa belle lame dans un corps et avec dessiner sa marque, lire la terreur, la peur, la souffrance dans les yeux…oui voilà ce qu’il voulait. Maintenant !

Plus tard mon Rifkin, plus tard ! *murmure apaisant de sa petite voix* tu as réussi à ne pas te faire remarquer dans la taverne, c’est très bien. Tache plutôt de ne pas perdre la troupe de vue
*rire* Comme si je pouvais les laisser filer, ils ont beau aller vite, j’suis à cheval et eux ils se trainent à charrette, des vraies tortues comparé à moi !
Méfies toi quand même, souvent tout ne tiens qu’à peu de chose ! *rire qui rejoins celui de Rifkin*

Que répondre à sa petite voix ? Rien, il savait qu’elle avait raison, s’il voulait assouvir sa vengeance, il lui fallait ne pas perdre cette troupe hétéroclite et faire attention à ne pas être aperçu. Il devait rusé, et avancer d’assez loin pour ne pas se faire remarqué, mais assez prêt pour ne pas les perdre de vue et ainsi repérer la brèche, le moment ou l’un d’eux s’éloignerait un peu trop du groupe, le moment ou il pourrait assouvir sa vengeance.

Il talonna un peu plus sa monture, la petite troupe avait repris la route, passer Tours, et avançait vite, à ce rythme demain ils seraient tous dans le Berry ! Mais ils allaient ou comme ça ? C’était franchement pas la direction pour revenir chez eux, alors pourquoi allaient-ils par là? Un mystère qu’il essaierait d’élucider en cours de route mais peu lui importait au final, lui tout ce qu’il voulait c’était une vengeance, peut importe qui subirait celle-ci, une chose était certaine l’un d’eux ou plusieurs si possible paieraient l’affront qu’il lui avait faire subir…
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Cajoline

Cajoline


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MessageSujet: Re: Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes   Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes Icon_minitimeLun 24 Aoû - 0:00

Ils avaient repris la route, passant Tours, puis Loches, le voyage se passait bien. Ils rencontraient de temps à autre, l’armée qui patrouillaient, un ou deux voyageurs, ou quelques paysans, et même les enfants supportaient bien le voyage et le rythme plus soutenu qu’ils avaient pris. C’est que la route était longue, et Cajoline avait hâte d’arriver à Lyon, pour ensuite prendre vraiment la route du retour, pour retrouver sa ville, retourner chez elle – un regard à Renoan assit à coté d’elle – retourner chez eux, retrouver leur boulangerie, leurs amis. Oui, elle avait hâte de rentrer, elle n’aurait jamais cru pouvoir penser ça un jour, pas avec son passé, et pourtant Renoan, avec tout l’amour qu’il lui donnait, avec sa tendresse et sa compréhension, avec tout ça et même plus, lui avait prouvé que l’amour pouvait vraiment être une chose magnifique, avec lui, elle avait laissé tomber ses défenses, elle lui avait donné son cœur en totalité, sans restriction aucune.

A ses pensées, Cajoline n’avait pas fait attention au pigeon qui se rapprochait, ce n’est que lorsqu’il atterrit tant bien que mal sur ses genoux que surprise elle se rendit compte de lui. Renoan à ses cotés, étouffa un rire lorsqu’il l’entendit pousser un petit cri de surprise, heureusement qu’à ce moment là c’est lui qui tenait les rênes de la charrette et la faisait avancer sur la route, parce que pour un peu, elle aurait fait s’emballer les chevaux.


Fichu pigeon tu m’as fait peur !

Elle détacha le message qu’elle parcouru des yeux :

Citation :
Caline,

Tout va bien. Sommes dans la campagne autour de Lyon à la recherche de Guillaume.
Bonne route.
Enored.

Le message était franchement court, elle avait beau savoir que la pirate n’était pas du genre à s’étaler, mais là c’était …comment dire…sec, comme si quelque chose n’allait pas, à moins qu’elle se fasse des idées, la rouquine était pressée lorsqu’elle avait rédigé le message voilà tout ! Elle verrait bien lorsqu’ils se retrouveraient tous à Lyon. En attendant, elle voyait bien que Renoan patientait pour avoir le contenu du message

C’est Enored. Ils sont dans la région de Lyon, il recherche Guillaume. Elle n’en dit pas plus.

Oui elle n’en disait pas plus, mais parfois c’était dans ce qui n’était pas dit qu’il fallait voir l’information, mais même là ça restait un mystère pour la jeune femme….elle allait arrêter de se poser des questions, de s’inquiéter trop pour cela, même s’il y avait de forte chance que ça la travaille encore le reste du trajet. Elle verrait bien à leur arrivé à Lyon, en attendant les charrettes avançaient bien, le paysage défilait, et bientôt elle ne le vit plus, elle s’était endormi la tête sur l’épaule de Renoan.
Ils quittaient la Touraine pour le Berry…
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MessageSujet: Re: Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes   Lorsque le passage en Touraine se fait délicieux, ou quand une troupe évite les villes Icon_minitime

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