[RP] "Passage à Thouars"

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

A l'auberge des Trois Roy

Ils avaient chevauché longtemps, la rouquine sentait la fatigue arriver et c'est avec soulagement qu'elle vit apparaître les murs de la ville au détour d'un virage. Par réflexe, la rouquine releva sa capuche sur son visage. Mieux valait ne pas effrayer les villageois de suite.

A la porte de la ville, la rouquine et son ami le colosse descendirent de cheval et entrèrent. Lorsque le garde leur demanda ce qu'ils venaient faire ici, un regard du colosse suffit à les laisser passer.

On cherche une auberge ? j'ai froid et j'ai faim.

Jean-Jean acquiesça un sourire lubrique aux lèvres. La rouquine n'eut pas besoin de plus de précision, elle savait ce qu'il avait en tête. Ils n'eurent pas à marcher longtemps pour découvrir un endroit où étancher leurs besoins respectifs. L'Auberge des Trois Roy se dressait devant eux. Alors que la rouquine poussait la porte pendant que le colosse s'occupait des chevaux, un cri retentit à l'intérieur « HAAAAAAAAA !!!!!». Elle se tourna vers le géant.

Tiens, au moins c'est animé ici !

Elle poursuivit son geste, dans un coin, on soignait un homme blessé. La rouquine n'avait aucune envie de s'en mêler. Elle rabattit un peu plus son capuchon sur son visage et s'installa à une table près de la porte.

Mercenaire Messages : 81 Date d'inscription : 29/08/2008

Une ville enfin.

Ils avaient chevauché toute la journée depuis Saumur, la ville fantôme pour enfin arriver dans cette bourgade. La nuit était tombée et lui aussi avait faim de biens des choses. Sa bourse était encore bien remplie de son dernier pillage et une nuit à l'auberge leur ferait du bien.

Comme de coutume, elle passa en premier dans la taverne comme lui s'occupait des cheveux. Même rousse, elle passait toujours mieux que le colosse dont on sentait au premier coup d'oeil qu'il n'était qu'un gibier de potence habitué à la violence.

Les chevaux dans leur box, il entra dans la salle commune. Sans même prêter garde à ceux qui se trouvaient là et ce qui se passait, il cria dans la salle :

"Tavernier, à manger et du vin pour deux. Une catin pour moi à la fin du repas et une bonne chambre pour mon Eno."

La brute jeta au sol quelques écus d'or.

"V'là pour vot'peine. Et un service rapide, mes bourses sont lourdes."

Jean-jean partit de son grand rire si caractéristique comme la chaise grinçait sous son poids en s'y asseyant.

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

Winnisette

Pendant que les filles travaillait d'arrache pied au dispenssaire. Win était à l'acceuil et vit de jeunes gens qui souhaiter dormir un peu ici.
Elle vétit son tablier blanc juste au moment ou deux personnes arrivèrent.

Bonjour vous êtes bien sur la bienvenu parmis nous.

Instalez vous. Déolé pour le bruit mais nous venons aussi d'ouvrir un dispensaire dans l'auberge..... et malheureusement nous avons un bléssé grave. Mais ne vous inquiétez pas cela ne gênera en rien votre séjour. Vous pouvez ici manger, boire et dormir. Nous avons des chambres à l'étages.

Vous désisez manger quelque choses??????

Puis le grand gaillard lui répondit. Sa réponse surprena Win mais elle alla le servir assez rapidement.

Bien je vous sers dessuite tout cela. Par contre pour la catin il n'y en a pas ici. Mais vous trouverez une maison close un peu plus loin ou mon ami Cyclope en ai le propriétaire ^^.

Win prit la paye du Messir puis se dirigea directement en cuisine afin de servir ses braves gens.

Elle revint quelques minutes avec un bon repas copieux (legumes, poulet et pomme de terre) ainsi qu'un pichet de biere. Elle déposa le tout sur la table et dit:

Bonne appétit Messir et Dame. Puis je connaitre vos noms?

Win observa les deux personnages les yeux fatigués. Mais elle fit son rôle d'aubergiste avec joie seule occupation qui en ce moment la détendais. Elle attendis leur réponses.

Mercenaire Messages : 542 Date d'inscription : 25/08/2008

Bonne appétit Messir et Dame. Puis je connaitre vos noms?

La rouquine lança un regard vers le colosse. Elle savait où ses pas le guiderait après leur repas. Un autre regard vers l'aubergiste.

Merci de votre accueil Dame aubergiste. Je ne pense pas que nos noms vous soient utiles... Je suis Enored.

La rouquine plongea son regard dans son assiette, elle n'avait pas l'habitude des villes. Elle avait horreur de ça. Elle avait tenté d'être aimable mais douta qu'elle le fut. Elle avait gardé son capuchon, elle savait que son accent allait interpeller l'aubergiste, pas besoin d'en rajouter et de se faire traiter de sorcière le premier soir. Elle commença à manger, ne s'occupant plus de ce qui se passait autour d'elle. Il faudrait qu'ils trouvent une masure à la campagne hors des murs. Les murs étouffaient la jeune femme qui avait toujours eut l'habitude des grands espaces. Pourquoi diable jean jean avait il demandé une chambre ?

Mercenaire Messages : 81 Date d'inscription : 29/08/2008

Jean-jean n'en croyait pas ses yeux. Après les pucelles et les absentes de Saumur, il y avait enfin une vraie femme dans un village, autre que son Eno. Comme elle se penchait sur lui, il put lorgner avec plaisir son décoleté, admirant la courbe de ses rondeurs.

L'eau fraîche sur ses braies le saisit avant de le faire rire de nouveau. La jeune femme s'esquivait comme il notait dans sa petite tête qu'il n'y avait pas de catin mais l'autre femme leur avait signalé un bordel un peu plus loin.

"Bon, mon Eno dès qu'j'vas être sec, va falloir qu'j'trouve c't Cyclope."

Il fit signe à la tavernière aimable :

"Hé toi ! Moi c'est Jean-jean, et j'ai assez d'écus pour passer la nuit ailleurs. L'est où ton bordel ? C'te ville me stimule."

La diablesse qui lui avait envoyé le pichet sur ses braies lui rappelait d'autant plus qu'ils voyageaient depuis des semaines sur les routes sans jamais sarrêter.

"Et aussi faudra un tisserand !"

Puis plus bas à sa rouquine :

"Et après quelques pigeons pour retrouver des écus. J'sens qu'ici on va vivre comme des princes. Hein ma belle ! Allez, tavernière un autre pichet, et d'ton meilleur vin !"

» "Terreur nocturne"