Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 Le camp des mercenaires

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Cassandre
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Cassandre


Messages : 587
Date d'inscription : 30/01/2008

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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:57

wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 23:03 Sujet du message:

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Etre simultanément tordu de rire et de douleur n'est chose des plus agréables. Guillaume en faisait la cruelle expérience.
Ou qu'il tourne la tête on cousait ou avait cousu, avant ou après s'embrasser, lui semblait-il.
Lui en était à sa deuxième couture, attendait pour la troisième, et n'avait guère embrassé.
Comme Jeanjean lui adressait la parole, il s'était intéressé à la toubib agenouillée devant lui, et avait littéralement explosé de rire en entendant les propos de son ami.
Et le fait de rire réveillait la douleur.

- Hé toubib, ne lui demande pas de se mettre au garde-à-vous, il a pas fais son service ducal dans l'ost. Il risque de mal interpréter la demande..

Sourire crispé. Le bras lançait.
Les derniers mots de Jeanjean l'embarassaient. Y'en a une qu'attend mais l'Guigui j'crois qu'il s'la réserve. Après qu'il soit passé dessus, il nous la refil'ra, ça partage tout un brigand
Comment dire à Jeanjean que cette femme-là, il ne la forcerait pas, mais qu'il voulait qu'elle vînt se donnerà lui.
Comment lui dire que s'il avait tant attendu, c'est qu'il ne comptait pas partager...
Dans l'immédiat, la toubib avait de quoi en coudre et en découdre sur le brigand, et il était bien parti pour se fiare examiner sous toutes les coutures.
D'ailleurs l'équilibre de Guillaume ne tenait plus qu'à un fil, et il se décida à se recoudre lui-même. Il repassa sous la tente, espérant y trouver son bonheur.
Joie, Vyvianne opérait avec le matériel de Jeanjean, il avait tout à disposition.
Guillaume vient tâter le front de la nonne, qui dormait paisiblement, puis s'installa en ... tailleur.
Il se dit que de fils en aiguilles il arriverait bien à ses fins.
_________________


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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Jeu 22 Nov 2007 23:32 Sujet du message:

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"T'aime les gros pieux, toi. Choisir ma plus grosse aiguille, ça me fait monter l'dard."

Décidémment elle lui plaisait bien la petite blonde, sadique comme il les aimait. Rien qu'à voir sa concentration, il devinait le plaisair qu'elle y prenait. Ils n'allaient pas s'ennuyer tous les deux, c'était sûr.

Puis éclair de lucidité dans ses pensées grivoises :

"Toubib ? T'es pas ribaude ? Mais c'est encore mieux, ma douce. Tu dois connaître d'ces trucs... Regarde l'effet qu'ça m'fait. Pire qu'un cochon d'vant l'cul d'une truie. J'vas y craquer mes braies."

Comme elle se penche pour faire le noeud, Jean jean se cambre effleurant le visage de la belle de son entre-jambe.

"Tu s'ras pas déçu du service, la qualité va avec le trois pièces, d'quoi satisfaire les plus goulues. Et t'as d'quoi remplir mes mains avec tes belles mamelles."

Jean jean effleure d'une paume caleuse le dessus de la poitrine.

"Allez l'épaule et on pourra aller jouer. Avec tout ça je suis remonté pour la nuit et j'crois bien qu't'es seule. On verra comment tu pourras marcher d'main."

Gros éclat de rire comme il s'asseyait d'un bloc en face de la jeune femme, son regard de prédateur fixé sur sa proie.
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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Ven 23 Nov 2007 00:14 Sujet du message:

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Pas un cri ne s'échappe de la bouche de la brute... que des paroles dégoutantes tout plus avalissantes pour elle les unes que les autres...

Il faut croire qu'elle a pas du faire assez lentement, ou pas assez de points... pourtant, pas un poil de peau n'apparait entre les points...

Vyvianne plaint la personne qui aura à ôter ses points une fois la plaie cicatrisée...

A peine a-t-elle terminée qu'elle sent son entrejambe dure venir lui effleurer son visage...

Elle recule... elle voudrait lui cracher son mépris au visage mais cela ne ferait sans doute que l'exciter encore plus...

et pourtant, c'est pas l'envie qui lui manque...

Main caleuse qui passe la naissance de sa poitrine, dégout dans les yeux de Vyvianne...

Elle recule encore lui ôtant l'envie de continuer...

Jouer ? Seule ? non, elle l'est pas... elle regarde autour d'elle, à droite, à gauche...

Brise et Malanguise ne sont plus au bord de la rivière,
Guillaume, après avoir partagé les moqueries de la brute est allée voir Cassandre sous la tente
Quant à Félina, elle soigne l'autre cavalier et à en croire les yeux de Vyvianne, elle y prend un certain plaisir...

En tout cas, pas elle...

L'homme en face d'elle est odieux...

et puis il s'assoit et la détaille de la tête aux pieds...

Oui, l'épaule... tout n'est pas terminé... Elle regarde l'épaule... une flèche est enfoncée dans celle-ci...

Elle se lève et s'approche de l'épaule... sourire en coin, elle va faire celle qui a du mal à lui oter et surtout elle va bien tourner dans tous les sens la flèche...

déchirant sans doute les chairs, mais elle en a cure... Il veut la voir pliée à sa demande... elle va le faire crier de douleur... lui faire sortir son sang...

Sa main s'approche de la flèche, et elle commence à faire bouger d'avant en arrière la flèche... tout en tirant par de très légers a coups...

Quand elle tire, le sang gicle parfois...
_________________

IG : Vyviane

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Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Ven 23 Nov 2007 12:40 Sujet du message:

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Le sang semblait avoir continué de couler et avait séché. Bon signe ça, il s'en sortirait plus vite que prévu.

Aucune timidité de sa part quand elle lui enleva les braies. Lui était également à peu près à l'aise. Pas parce que la fille était là non, parce que son sauveur devait en avoir une énorme avec sa taille et qu'il ne voulait pas qu'il le voit.

Il se contorsionnait dans tous les sens pour laisser passer le bandage en dessous de lui. Elle était plutôt douée cette jeune femme, elle lui plaisait physiquement, mais l'heure n'était pas au charme.

Sa main frôla son membre en un geste qui paraissait désintéressé. Il n'en croyait rien, ses yeux et son application démontraient le contraire.

Vous vous en occuperez plus tard du serpent venimeux.

Il esquissa un sourire par elle rendue alors qu'elle terminait le second bandage. Déjà, il imaginait lui dire qu'il avait mal à un autre endroit très précis mais il avait une longue entaille derrière le genou.

Mon genou, derrière... aussi...

Elle soupira longuement. Des gouttes de sueur coulaient de son front. Elle était stressée et concentrée. Elle le fit frissoner en glissant une main de sa taille à l'intérieur de sa cuisse.

On dirait bien que vous m'faites de l'effet Damoiselle. Poursuivez qu'on en finisse.

Ha, je crois que je saigne un peu de la tête aussi depuis que je suis tombé de cheval...

Il ne souhaitait pas qu'elle s'en aille et voulait faire durer ce (dé)plaisir.
_________________


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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Ven 23 Nov 2007 14:10 Sujet du message:

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L’homme trouve le temps de deviser et de la taquiner sur le burlesque de la situation. La prend il pour une innocence, se moque t-il elle ou cherche t-il à savoir ses réactions ?
Felina sourit en entendant ses allusions en pensant que décidemment les hommes sont bien tous les mêmes, obsédés par uen seule et même chose et celui là ne semble pas faillir à cette règle.
Alors qu’elle croit en avoir finit avec les soins et songe enfin à souffler il lui parle d’une autre blessure

Mon genou, derrière... aussi...

Elle regarde l’entaille profonde derrière son genou, qu'elle imagine bien provoquée par la lame d'une dague ou quelqu'objet tranchant. La aussi, le sang ne coule presque plus mais au premier mouvement de l’Homme la plaie se réouvrira.
Elle le sent frémir comme ses mains s’occupent de ses blessures, constatant une nouvelle fois que ses charmes ne laissent pas insensible.

On dirait bien que vous m'faites de l'effet Damoiselle.

Alors qu’elle essaie de réfléchir à comment procéder, il continue à parler.

Poursuivez qu'on en finisse.

En finir, il en a de bonnes, quand elle en aura fini de lui, il ressemblera à une momie Egyptienne telle que la jeune femme en a déjà vu dans un ouvrage à l’ecole. Des bandelettes partout. Elle ne peut empêcher un large sourire de se dessiner sur son visage à cette image.

Ha, je crois que je saigne un peu de la tête aussi depuis que je suis tombé de cheval.

Là elle ne peut que lui rétorquer d'une voix moqueuse.

Votre tête a l’air d’aller on ne peut mieux Messire, vu comment vous parvenez à parler et à rire. Tout au plus en serez vous quitte d'une belle bosse et cela vous aura peut être remis les idées en place.

Il grimace à la remarque, vexé ou surpris de sa répartie elle ne saurait le dire.

L’entaille de votre genou par contre, c’est une autre histoire.
Je ne m’y connais pas mais je pense que je vais devoir vous faire quelques points pour éviter que la plaie ne se remette à saigner au moindre de vos mouvements. Elle est en effet très mal placée.

Elle fouille dans sa besace et sort du fil et une aiguille, espérant faire aussi bien cette fois ci que sur l’épaule de son frère.
Alors qu’elle commence à le recoudre, elle d’ordinaire peu bavarde se met à lui parler pour détendre l’atmosphère lourde de sous entendus.

Tant qu’on est là, me direz vous votre nom Messire? A moi qui m’occupe de vous alors que l’on ne s’est jamais vu
_________________

Porte à son flanc Penthésilée, forgée par **Communard**

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Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Ven 23 Nov 2007 16:40 Sujet du message:

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* Au bord de la rivière , à l'écart du camp *

Tout le monde était rentré au camp. Il ne manquait personne , si ..le môme . Malanguise prit le parti de ne rien dire ...Elle en toucherait un mot à Brise quand ils seraient éloignés .
L'air vibrait des cris de douleur des blessés dont s'occupaient avec doigté Vyvianne et la nouvelle recrue.
Elle retint le bras de Brise qui se tendit en voyant le geste inopportun de Jean-jean envers Vyvianne . Mais ce n'était plus le moment de chercher la bagarre, il leur fallait récuperer, reprendre des forces .

Brise l'entraine à l'écart après qu'ils aient récupéré leurs affaires. Ils s'éloignent main dans la main .
Besoin de faire le point , se ressourcer l'un à l'autre.
Un bosquet les accueille à distance du bruit et de l'agitation . Pendant que Brise dégage un peu les lieux , elle s'affaire à allumer un feu , les nuits sont froides maintenant, et puis la lueur des flammes leur permettra d'être moins surpris si un visiteur venait à les surprendre .

Au bout de quelques instants , le brasier est bien lancé , les flammes s'élèvent joyeusement . Ils se pelotonnent l'un contre l'autre , enroulés dans les épaisses couvertures .
Quelques mot échangés , toujours les mêmes..... caresses furtives , baisers à fleur de bouche .
La peau fremirait bien sous la douceur de leur gestes , mais la fatigue gagne , les paupières sont si lourdes .
Elle prend quand même le temps de caler son arme à portée de main .
Sa tête nichée contre la poitrine de Brise , c'est le battement de son coeur qui la berce. Le sommeil les prends et les emporte,
bien que leur sens soient toujours un peu en éveil, au cas où ....
_________________
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:58

Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Ven 23 Nov 2007 16:42 Sujet du message:

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"Bah alors poulette, tu veux tellement du Jean jean qu't'oses pas."

Le guerrier pose sa grosse paluche sur celle de la jeune femme, et la tient sur la flèche comme il arrache la pointe de son épaule.

"Maintenant tu te magnes à me recoudre, j'vois les deux autres qui s'endorment et tout l'monde qui s'prépare à sommeiller. Devil pas là, l'Eudes absent et l'Guigui ailleurs. J'sais pour qui sont les gardes de nuit."

Regard vers l'herboriste avec un sourire affamé,

"T'inquiète, t'es pas encore partie. On aura d'autres nuits ma pucelle."

Jean-jean jette l'arme un peu plus loin, s'installe sur son tronc d'arbre et attends qu'elle lui recouse cette plaie avant de veiller sur le camp.
_________________


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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Ven 23 Nov 2007 17:05 Sujet du message:

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Vyvianne voudrait le faire souffrir, mais peine perdue, sa main horrible vient se poser sur ma main délicate... et la force à retirer la flèche contre son gré...

Vouloir de lui ? il rêve.... il prends ses désirs pour des réalités...

Elle veut crier, se retenant, elle peut que siffler entre ses dents...

Patience... la patience n'est pas vraiment votre fort...

Regard vers elle.... regard de dégout pour elle...

Elle prends à nouveau l'aiguille et met le fil en double, plus d'épaisseur ainsi.... et va piquer mais en s'y reprenant à plusieurs reprises.... les points sont à nouveau serrés...

Achevant le dernier point, ne lui laissant pas le temps de réagir, elle part... pour aller vers la rivière afin de se laver les mains et surtout de se débarrasser de son odeur qui flotte à ses narines...

Elle a bien compris qu'il ne lui fera rien ce soir, surtout qu'il doit veiller sur le camps...
_________________

IG : Vyviane

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Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Ven 23 Nov 2007 18:54 Sujet du message:

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Elle avait de la répartie la petite. Ça lui plaisait de rencontrer une femme qui ne se laissait pas faire mais il en avait déjà trop dit.

L'aiguille entrait et sortait de sa chair avec rapidité et application. Il ne sentait presque rien, sans doute parce qu'il avait mal un peu partout ailleurs, cœur compris.

Je m'appelle Don_Guy, saltimbanque et lanceur de couteaux, pour vous servir Damoiselle. Et vous ?

Il s'étonnait à être calme alors que la rage le possédait. Un peu de gentillesse dans ce monde de brutes idiotes.

Il la vit couper le fil avec les dents et sourire, semblant fière du travail accompli. Elle ne voulait pas soigner sa tête. Bon... Plus intelligente que bien d'autres après tout.

Sans attendre la réponse il ajouta :

Serait-ce trop vous demander de me chercher des braies, de l'eau et un bout de bois servant de canne ? Je me vois mal marcher à poil en ce lieu...
_________________


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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Ven 23 Nov 2007 19:07 Sujet du message:

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Cassandre s'éveilla mais ne bougea pas.

Elle sentit la caresse sur son front et s'efforça de conserver la même respiration régulière. A priori, quelqu'un s'inquiétais pour elle. A la main posée sur elle, elle aurait dit un homme et les possibilités se réduisaient. Ce ne pouvait être que Brise ou Guillaume.

Jean-jean elle entendait sa voix tonitruante à travers le camp et il ne devait pas plus s'inquiéter d'elle que de sa première chemise. Eudes, s'il était dans la tente, se serait un couteau sur la gorge qu'elle aurait.

Il ne lui restait plus que Brise ou Guillaume. Elle souhaitait que ce fut le premier mais lorsqu'elle l'entendit s'asseoir, elle sut que c'était le deuxième qui s'assurait de ne pas perdre ses écus.

Dès qu'elle serait remise, elle serait vendue pour un bordel si elle ne parvenait à déjouer les plans du bandits.

Sa blessure, une fois recousue, n'était plus très importante. Aucun organe n'avait été touché et l'hémorragie stoppée, il ne restatit plus qu'à Cassandre à retrouver des forces et que les chaires se ressoudent.

Elle pourrait rapidement se remettre debout avec un peu d 'aide et là, elle devrait être beaucoup plus fine si elle voulait mener son avenir comme elle l'entendait.
_________________

Pseudo IG : Faréna

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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Ven 23 Nov 2007 19:31 Sujet du message:

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Un saltimbanque … et un drôle de nom. Décidemment cet homme intrigue de plus en plus la jeune femme.

Elle lui sourit :

Moi c’est Felina, simple voyageuse. Et heu … on va se tutoyer maintenant que je te connais dans les moindres détails.

Clin d’œil appuyé comme elle finit le dernier point.

Il lui demande des braies, encore une bonne idée de sa part pense elle, décidément il adore lui demander l’immposible. Où va-t-elle bien pouvoir trouver cela ?
Elle se lave rapidement les mains, lui tend sa gourde puis elle se lève.

Bouge pas je reviens …

Felina se rend compte de la stupidité de sa phrase quand elle l’a déjà prononcé, comme si dans son état il pouvait aller loin. Elle rit elle-même de son ânerie.

Soudain elle se souvient avoir aperçu une grande malle pleine de vêtements près de la tente où est étendue la Nonne. Elle s’en approche et fouille à l’intérieur. Elle y trouve tout un tas de riches tissus et finit pas dénicher une paire de braies bleu marine. Les trouvant sacrément larges, elle prend également un ceinturon de cuir. Pour le bâton, elle va lui chercher le sien, qu’elle à déposé avec ses affaires.

De retour à ses côtés, elle l’aide à passer ses braies, lui se relevant et elle lui remontant jusqu’à la taille. Elle passe une main sous sa taille pour lui mettre la ceinture, prenant tout son temps pour fermer la boucle de métal.

Une tape sur la fesse gauche (pas celle où était fichée la flèche) et elle lui dit :

Voilà pour toi Don_Guy le lanceur de couteau. Te voila beau comme un Prince.

Cette fois ci la jeune femme part d’un franc éclat de rire cristallin. Elle lui donne le bâton et s’éloigne en direction de la rivière, se passer de l’eau fraîche sur le visage.
_________________
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:58

Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Sam 24 Nov 2007 18:38 Sujet du message:

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Il but à grandes lampées maintenant qu'il était plus ou moins soigné. S'appuyant sur la canne et manquant de se prendre les pieds dans ses braies trop grandes pour lui, il marcha quelques temps avant de trouver un endroit tranquille où il pourrait dormir un peu.

Il serait temps pour lui le lendemain de chercher des armes et de faire plus ample connaissance avec la cavalerie.

Appuyé sur un chêne les yeux fermés, évacuant rapidement cette scène de bataille de son esprit, il repensa un temps à la jeune femme qui l'avait soigné, puis à sa femme et sa troupe mortes, avant de sombrer dans une nuit de rêves et de cauchemars mêlés.
_________________


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Enored



Inscrit le: 24 Nov 2007

Posté le: Sam 24 Nov 2007 21:09 Sujet du message:

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Fuir, brigander, truander, elle faisait ça depuis des semaines des mois ? Elle avait perdu toute notion du temps. Elle ne voulait qu’une chose : fuir loin de son pays natal. Fuir l’horreur. Elle avait traversé la mer cachée à fond de cale, l’horreur une fois de plus lorsqu’un matelot l’avait débusquée. Fuir vite et loin de ce passé.
Le bateau arrivé à quai elle avait réussit à s’échapper. Par quel miracle ? Peut être avec l’aide de son illustre ancêtre. Repensant à cela elle eut un sourire ironique.
Un jour elle avait cru à tout cela, ce jour était bien loin désormais. C’était à la force de son épée qu’elle avait fuit. A présent elle était recherchée. Enfin c’est ce qu’elle pensait.
Elle n’avait que quelques notions de la langue de ce pays où elle arrivait à présent. En plus ils n’aiment pas les étrangers…
Les jours s’étaient succédés, elle avait fini par trouver refuge dans un petit presbytère. Le curé lui avait donné gîte et l’avait nourrie en échange de quelques tâches domestiques. Il lui avait apprit la langue. Puis un soir de pleine lune il l’avait découverte dans le jardin en train de psalmodier et l’avait chassée. Inquisition, sorcière … ces mots résonnaient dans sa tête alors qu’elle se cachait à l’orée de la forêt. Elle essayait de réfléchir…
Trahie par un homme en qui elle avait confiance et qui ne comprenait pas sa vraie nature, une fois de plus… A présent elle savait qu’elle devait garder ce don enfui au fond d’elle. Elle aurait du se rappeler les conseils de sa grand-mère : ne jamais faire confiance aux hommes d’Eglise et pourtant elle aurait voulu y croire. Mais maintenant où aller ? Retourner chez elle ? Impossible…
Dans un des sermons du curé elle avait entendu parler d’une bande de brigands mercenaires qui sévissaient plus loin dans le sud, en Guyenne. Rien que d’en parler il semblait affolé. Elle devait y aller, là bas elle serait à sa place elle le savait, elle le sentait. Faire confiance à son intuition et plus à personne.
A la faveur de la nuit elle vola un cheval. L’animal s’effraya lorsqu’elle s’approcha, elle lui murmura quelques mots, il se calma. Pas le temps de chercher une scelle il fallait monter à cru.
Elle sauta sur le dos du cheval, pressa ses talons dans les flancs de l’animal qui se mit au galop. Enored se sentait enfin libre à nouveau. Le bonheur enfin retrouvé du vent dans le visage, l’odeur de la nature… Elle repensa à ses longues heures passées à chevaucher avec ses frères dans les plaines qui appartenaient à son clan. Aux journées entières où ils s’entraînaient ensembles à combattre. Puis un jour, la trahison … plus rien… que la fuite. Hier jeune fille choyée, aujourd’hui il lui faudrait brigander pour survivre.
Comment trouver les mercenaires ? Elle n’en avait aucune idée. Elle ne savait même pas où elle était. Dans le centre du pays c’était certain, donc il lui faudrait descendre au Sud.
Elle vit une forêt au loin, y pénétra. A la raideur de son corps sur le cheval, à la douleur dans ses muscles, elle se rendit compte qu’elle devait chevaucher depuis plusieurs heures à présent. L’aube arrivait. A l’aide d’un murmure et d’une pression de des bras autour du cou de l’animal elle le fit s’arrêter.
Elle avait prit la fuite avec ses maigres affaires : son épée qui avait appartenue à sa mère, sa cape de voyage, mais aucune nourriture. La faim commençait à se faire sentir, le sommeil aussi, elle décida de céder à celui-ci ne pouvant se préoccuper du reste pour le moment. Elle trouverait bien quelqu’un à détrousser en chemin cette pensée la fit frémir.
Son sommeil fut troublé par les cauchemars de son passé. Elle se réveilla en sursaut, elle avait entendu des voix. On approchait. Elle mit la main sur la garde de son épée et s’approcha du chemin en silence. Elle vit des voyageurs lourdement chargés mais sans défense … Tant pis pour eux !
De brigandages en petits larcins dans des fermes, Enored s’approchait jour après jour de la Guyenne. Voyageant la nuit, brigandant le jour. Elle trouva un cheval harnaché un matin … Son propriétaire dormait du sommeil du juste près d’un arbre, elle trouva dommage de le réveiller et lui subtilisa le cheval.
Un matin, les murailles d’une ville apparurent au loin. Elle sut qu’elle était arrivée enfin. Elle laissa le cheval dans une ferme isolée où tout le monde dormait encore, en échange de quelques victuailles qu’elle avait dérobées. Une femme à pied se verrait moins dans une foule qu’une femme à cheval elle le savait. Il ne lui restait plus à présent qu’à trouver la bande des mercenaires…
Approchant de la ville, elle vit une forêt et réfléchit un moment. Si des mercenaires devaient se cacher c’était là. Comment se présenter à eux ? Comment les trouver ? S’ils étaient un tant soit peu sur leurs gardes et dans cette forêt ce seront eux qui lui tomberont dessus se dit elle.
Elle resserra sa cape autour d’elle, rabattit sa capuche sur son visage afin de cacher ses cheveux roux et ses yeux verts. Trop souvent on l’avait prise pour une sorcière à cause de son aspect physique. Elle devait approcher la ville et ne voulait une fois de plus se faire traiter de tous les noms par des bigotes. Elle longea les murailles et pénétra dans la forêt en suivant le cours de la rivière, pensant être plus discrète ainsi.
Soudain elle entendit des voix. Elle s’arrêta net. Les avait elle trouvés ? Des voix d’hommes, de femmes, un campement assurément. Combien étaient-ils ? Elle sentit son cœur accélérer. Elle risquait sa vie à les approcher ainsi, elle fit un pas, un autre et sursauta lorsque son pied fit craquer une branche.
Enored sentit son sang se glacer. A présent elle ne pouvait plus reculer, ils l’avaient certainement repérée. Elle posa sa main sur le pommeau de son épée, la tira de son fourreau, prête à se battre s’il le fallait. Elle vit deux hommes s’approcher l’arme au poing eux aussi. L’affrontement semblait inévitable. Elle se mit en garde et s’approcha. Deux contre une. Que faire leur parler. Elle vit à leur sourire que pour eux ils avaient gagné d’avance elle allait leur montrer qu’ils avaient tord et engagea le combat. En moins de temps qu’elle ne le pensait elle les désarma et ne put s’empêcher de rire.

Hé bien vous faites de piètres guerriers ! Conduisez moi donc à votre chef dit elle en les menaçant de son épée.

Enored les suivit jusqu’au campement l’épée pointée dans le dos de ces deux imbéciles.


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wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Sam 24 Nov 2007 21:32 Sujet du message:

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Guillaume s'était toujours demandé comment Jeanjean pouvait être habile couturier avec d'aussi grosses paluches. Lui se sentait pourvu d'appendices de taille et de proportion normales, mais n'en éprouvait pas moins de difficiulté à simplement saisir le fil. Et enfoncer celui-ci dans un chas relevait de l'exploit...
Exploit qui fut accompli à la neuvième tentative.
Cassandre semblait remuer, mais il ne put proférer, grinçant au lieu d'articuler, que:

- Tudieu de foutre flétri de mortecouille !

L'aiguille venait de pénétrer sa chair. Il lui fallait coudre au large, et la douleur le transperçait. La chose était d'autant plus malaisée que cousant l'avant-bras gauche, il n'avait qu'une main pour opérer, et ne pouvait presser sur les chairs, déjà abîmées par deux soins successifs. Au moment ou il serra les deux bords de la plaie, il crut qu'il allait défaillir. Loin de ralentir les saignements, son oeuvre les amplifiait, tirant sur les coutures restantes du travail de Félina.
Il comprit avec dépit qu'il allait devoir repasser à ces endroits.
Serra des dents et du poing...
Enfin, après un temps interminable, le mercenaire fit le noeud final. Avec une seule main, il ne pouvait assurément pas couper le fil excédentaire. Une longueur d'un pouce et demi jaillissait, incongrue, de son avant bras.

- Tout ceci est cousu de fil blanc, songea-t-il soudainement.

S'appuyant sur la couche de Cassandre, il voulut se lever, puis abandonna l'idée. Le sang ne s'coulait, mais lui montait à la tête.
Il s'affaissa, étendit ses jamabes que sa position en tailleur avait ankylosées. Pusi se relevant, il regarda Cassandre, sans concupiscence cette fois.

- Tu es belle, Cassandre de Blayac. Si belle que si je n'étais djà damné, je serais prêt à vendre mon âme.

Le mercenaire saisit une cruche emplie d'eau et la porta à ses lèvres. Il avait si soif qu'il n'excluait pas d'être fiévreux.

- Et tu devrais me remercier au lieu de me haÏr, Cassandre de Blayac. Sans moi, tu serais tombée dans les rets du baron, il aurait assouvi ses bas instincts sur toi, tu serais, qui sait, baignant dans ton sang. D'un coup de dague que tu te serais donné toi même. Ou tu serais honteuse en ton couvent. Toujours à la merci d'une mère, d'un cousin, de la volonté d'un père. Tu peux être une femme libre, et cela tu me le dois.

Se relevant à grand peine, il put juste saisir la main de la jeune femme.

- M'entends tu seulement, Cassandre? Tu sais que je suis aussi l'homme du réveil, celui qui veut que tu vives, qui t'appelle à te battre. Tu ne veux pas te l'avouer? Fais comme bon te semble. Dis toi juste que je suis seulement le brigand. Pour Guillaume le mercenaire, tu ne vaux plus rien, tu n'es que danger qu'il faut éliminer. Alors demande toi pourquoi tu vis toujours...

Ses forces l'abandonnaient. Il sombra dans l'inconscience juste après avoir murmuré:

- Tu vis... toujours... parce que...
_________________


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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Sam 24 Nov 2007 22:33 Sujet du message:

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Elle n'en croyait pas ses oreilles !

Le brigand ! Le gueux ! L'assassin !

En train de prétendre qu'elle lui devait une nouvelle vie. Elle avait envie de lui hurler sa haine, mais elle n'était pas assez forte.

Cassandre savait qu'elle devait endormir ses défenses pour pouvoir fuir et se venger. Aussi fit-elle comme si elle n'entendait pas ce que Guillaume disait, et lorsqu'il s'écroula sur le sol, elle ne bougea pas, ne proféra aucun son, si ce n'est une faible prière :

"Accordez moi le pardon, Seigneur, pour la mort de cet homme s'il trépasse cette nuit. Mais je n'appelerai pas , il le dit lui-même, son âme est damnée."
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