Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 Le camp des mercenaires

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Cassandre
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MessageSujet: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeSam 22 Mar - 1:35

Posté par Cassandre le: Lun Sep 24, 2007 2:35 pm Sujet du message: [RP] Le camp des mercenaires

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Cassandre n'en pouvait plus. Ils chevauchaient depuis des jours, ne s'arrêtant que lorsque les bêtes étaient épuisées. Elle montait comme un sac et tous les muscles de son corps étaient devenus douloureux.

Pendant ces longues chevauchées, ses pensées erraient entre Aristote et son couvent.

Que de chemin parcouru depuis son enlèvement ! Le Comte et Comtesse assassinés qui les a conduit en Flandres pour ramener leur fils à une marraine obligée de devenir généreuse.

Un passage remarqué dans le Limouosn où une église avait été pillée et brûlée.

Et maintenant ce retour vers La Teste. Ils avaient traversé son cher Périgord, mais il n'avait jamais été question de la ramener dans son couvent avant la rencontre avec son cousin, le Baron de Rastignac.

Tout était à cause de lui. Pourquoi était il venu la chercher dans son couvent pour élever ses quatre filles ?


"Aristote pourquoi toutes ces épreuves ?"

Soeur Cassandre se posait la question quand le cheval de Guillaume, devant elle s'arrêta.
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeSam 22 Mar - 1:37

Posté par Guillaume le: Lun Sep 24, 2007 3:31 pm Sujet du message:

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-Ho, pucelle. Ta libération approche peut-être. Mais ne te réjouis pas trop vite, rien n'est acquis.

Il s'interrompit pour se saisir d'une outre. Une fort belle outre, prélevée justement dans le butin subtilisé à Rastignac. Le vin d'origine était bu depuis belle lurette, il la remplissait à un fût du défunt comte. Qui hélas serait bientôt vide ausi - c'était le dernier.
Gorgeés fraiches, trop, mais chambrer un bon crû n'est pas chose aisée sur les routes.
La nonne l'interrogeait du regard.
Lui dire quoi? Révéler ses plans? La volonté d'émasculer le baron, qu'il n'appellerait donc plus de mes deux si son entreprise réussissait?
Lui parler de haine? Lui parler de l'amour de Judith?


- T'as pas besoin d'en savoir plus pour le moment. Si tout s'passe com' prévu, tu garderas ta virginité - il soupira, une si jolie fille... - et retrouv'ras ton couvent.

Le vent courait dans les cheveux de la nonne, faisant voler ses blondes boucles, l'obligeant à plisser les yeux.
Guillaume était perplexe. Il avait connu des filles, et des pas prudes, et des qui savaient s'y prendre pour faire tourner la tête ( et le reste ! ) des hommes. Celle là l'attirait parce qu'elle le fuyait avec obstination.
A son corps défendant, il n'était plus obsédé par Judith. Leurs chevauchées en tous genres, sur les sentes ou sur des lits de mousse, n'étaient plus insupportables à évoquer.
Puis, le vent tomba, et la raison lui revint.
Il réclamait vengeance.
Sourire sadique.


- Enfin ton puc'lage, on verra. Après tout, tu n'auras pas intérête à t'envanter si je te déflore. Alors pas de coups fourrés.

Il tapota doucement, mais sans se départir de son sourire, la joue tuméfiée encore de la nonne.
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeSam 22 Mar - 1:39

Posté par Jeanjean le: Lun Sep 24, 2007 4:21 pm Sujet du message:

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La Teste, ils y étaient enfin parvenus. Jen-jean en avait plus qu'assez de ces chevauchés à travers le royaume qui ne lui rapportaient pas un écu et le faisait dormir seul.

En chemin il avait pu vendre les bondieuseries de l'église de Tulle, et regardait donc sa bourse remplie avec plaisir. De quoi s'amuser en taverne en vin et en filles. Et s'il n'y avait pas de ribaude dans le coin, il saurait bien convaincre une ou deux donzelles de le rejoindre. Un peu de résistance n'était pas pour lui déplaire, du moment qu'il gagne.

Il pensait encore à la diaconesse de Tulle qu'il n'avait pu honorer, et sa frustration se fit plus grande.


"Guillaume,j'vas respirer l'air du temp dans l'patelin."

Une main caressante sur sa hache et un clin d'oeil à la nonne, Jean-jean poursuivait sur la route du hameau, un oeil sombre sur le castel au loin qui se dessinait.
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeSam 22 Mar - 1:41

Posté par Guillaume le: Lun Sep 24, 2007 6:57 pm Sujet du message:

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Guillaume fit la moue. Jeanjean avait d'indéniables qualités s'il s'agissait de pourfendre, marteler, assomer, écarteler assomer, torturer, terroriser, enlever, martyriser...
Mais en matière de discrétion, on faisait mieux que lui.
Il haussa des épaules. Après tout, il avait annoncé sa venue au baron, et nul doute que celui-ci s'y était préparé.
Jeanjean en ville, c'était le meilleur moyen de faire savoir qu'il était là.
Et il saurait bien se débrouiller pour rentrer.

Mais une autre idée germait dan sson cerveau.
Le baron avait quatre filles...


- Eudes le furet!

Une ombre se glissa.

- Guigui?
- Suis Jeanjean. Mais laisse le se débrouiller. Je veux tout savoir sur les quatre enfants du baron.


Le furet sourit. Il n'était pas nécessaire de lui faire de longs développements.
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeSam 22 Mar - 1:42

Posté par Cassandre le: Lun Sep 24, 2007 9:30 pm Sujet du message:

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"Les filles du Baron ? s'inquiéta Cassandre. L'aînéé n'a qu'à peine 12 ans, que voulez vous leur faire ?"

La nonne ne pouvait croire ce que son imagination lui faisat voir de plus sombre. Certes ils étaient des brigands, des pilleurs, et ils aimaient à perdre leur temps dans les bras des ribaudes.

Mais des enfants ? Ils n'allaient tout de même s'en prendre à 4 fillettes innocentes après une nonne fraîchement sortie de son couvent.


"Que comptez vous faire de ces enfants ?"

Sa voix, devenue haut perché, était plus un cri d'angoisse qu'une question.
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeJeu 1 Mai - 16:53

wilbur



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Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Lun 24 Sep 2007 22:31 Sujet du message:

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Rictus sur le visage de Guillaume. Lueur maligne dans le regard.

- Le destin d'une nonne n' l'intéresse pas. Cousine à peine, et de basse noblesse. Peut-être le sang de son sang le laissera-t-il moins indifférent. quoi que je n'en sois même pas certain, mais l' jeu en vaut la chandelle. Je veux les quatre. J'en égorgerai deux,l'aînée de mes mains propres.

Il s'interrompit, regardant ses pognes terreuses.

- Enfin, propres, c'est à voir.

- Vous êtes...

- Ignoble, oui je sais, tu te répètes pucelle... mais les flatteries n'ont pas prise sur moi. J'en donnerai peut-être une à Jeanjean avant les saignées, il a des goûts particuliers.

Il soupira.

- Pauvre fillette. L'est membré comme peu d'hommes, Jeanjean. La nature a été généreuse avec moi, mais je ne puis m'aligner contre lui. Il va la déchirer. Enfin... On saura en Guyenne et aileurs qu'on ne s'amuse pas avec ma compagne impunément.
_________________





*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 25 Sep 2007 13:38 Sujet du message:

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Cassandre crispa les poings, serra les dents mais ne se tut pas cette fois. Elle avait encore mal à la joue où il l'avait frappée l'autre nuit, mais si en Flandres elle n'avait osé s'opposer aux mercenaires pour le petit Comte, là pour les filles de son cousin elle ne pouvait plus se taire.

"Vous êtes un monstre, une créature du Mal ! Je souhaite vous voir balancé au bout d'une corde et j'espère bien qu'avant le bourreau amusera la foule et qu'on vous entendra couiner."

La nonne était hors d'elle et oubliait toutes les pensées charitables qu'on lui avait mis dans le crâne depuis 14 années. Et comme déjà elle savait qu'il allait la railler, elle prit les devants, se pencha, et profita de ce qu'il n'était plus que tous les deux dans le campements pour l'agresser.

Elle leva bien haut son bâton improvisé et lui fonça dessus. Elle ferma les yeux puis abattit son arme droit devant elle. Lorsque Cassandre rouvrit les paupières, son bout de bois s'abbatait sur l'épaule du brigand.

Déjà elle relavait son bâton espérant faire mieux la seconde fois avant qu'il ne se débarrasse d'elle.
_________________




wilbur



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Posté le: Mar 25 Sep 2007 19:45 Sujet du message:

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La douleur lui traversa l'épaule, fulgurante et vive.

- La garce!

Elle levait à nouveau son bâton. Mais n'eut pas le temps de l'abattre à nouveau sur lui. Il commença par lui décocher un coup de pied dans le tibia. Un coup de poing suivit, juste dans sa poitrine. ( le brigand préfère couper le souffle à ses adversaires plutôt que les estourbir d'un hypothétique coup de poing en pleine figure, n'est pas Jeanjean qui veut). Déjà il était derrière elle, sa dague sous son cou.

- Tu vas le payer, chienne.

Il s'attendait à un coup de coude dans le ventre, avait durci ses abdominaux, encaissa sans broncher quand il arriva. La lame se fit plus pressante, caressant la carotide de la nonne.

- Douc'ment pucelle, douc'ment, un geste de travers et j' te saigne comme un' truie. J'ai fait ça dans ma jeunesse. Les hommes aussi, je sais.

La lame, toujours, avait besoin de tailler. Elle taillada le corsage et le corset, découvrant une poitrine parfaite.
Des applaudissements fusèrent.

- Ouais Guigui! vas-y, dévoile nous tout!

Sans les voir, il devinait des larmes qui s'écoulaient.

- Braconiaud, un collet! c't'un grol lièvre que voilà...

La fine corde métallique enserra vite le cou de la nonne. Guillaume en ajusta la tension, s'arrêtant comme un le sang perlait. Il regarda, forçant à dessein un sourire sardonique, un filait qu irougissait son torse et sa blanche poitrine.

- Tu es à moi, nonnnette. A moi. Et j'ai d'autres projets pour toi que d' te laisser m'assomer à coups de bâtons. Tu d'vais être la gouvernante des baronnettes? Tu t'en occuperas bientôt. Mais pas au castel.

Tournant le visage de la nonne vers lui, il posa sa bouche sur la sienne. Le dégoût qui se peignait sur son visage l'excitait.
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeJeu 1 Mai - 16:54

*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 25 Sep 2007 23:25 Sujet du message:

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Encore un baiser, un baiser arraché, ses premiers et seuls baisers. Plus il la salissait, plus il l'humiliait et plus il était heureux. Pourtant il aurait beau faire, rien ne ramènerait sa ribaude.

Pourtant au moment il avait posé ses lèvres sur les siennes, alors que la rage l'envahissait, elle avait senti son corps trésaillir. Elle savait qu'il était en train de la trahir, que sa jeunesse était en train de réclamer ses droits, un instinct que des années de couvent ne pouvait effacer.

Il l'avait lâchée et aussitôt c'était son esprit qui reprenait le dessus.Comme elle ressserait le pan de son corsage, elle hurlait :

"Pourceau ! Immonde gueux ! Adorateur du Mal !"

De sa main qui ne retenait pas le linge fin sur sa poitrine, elle essuya un peu du sang qui se rependait de sa gorge.

"Le sang, les armes, la violence, vous n'avez que ses mots à la bouche ! Mais quel courage ! Après une nonne, ce sont quatre enfants que vous menacez. On aura jamais vu plus brave que vous ! Lâche !"

Il pouvait bien à nouveau la frapper, elle ne se taierait pas. Aristote ou plutôt sa colère, lui donnait la force de lui tenir tête.
_________________



Emile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007

Posté le: Mer 26 Sep 2007 11:34 Sujet du message:

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Le môme était heureux comme pas deux d'avoir réussi à trouver le moyen de gagner deux écus. Il avait décidé d'aller faire un tour en ville pour mieux connaitre ce village dans lequel les gens semblaient bien sympathiques.
Il s'était fait deux amis déjà .....

Il courrait à travers les rues, parce qu'un gosse à son âge, ça marche pas, ça courre tout le temps.
Soudain sans le vouloir vraiment, il se retrouva en rase campagne. Sur le bord du chemin il s'arréta un instant pour regarder un vol de grives se poser dans un champ, il sifflotait quelques paroles de chansonnette...entendues ça et là ....

Suivant les oiseaux, il s'enfonça à travers champs jusqu'à une haie épaisse, qui séparait les champs et dans laquelle il s'enfonça espérant y trouver des oeufs de caille peut etre. C'était son péché mignon ça, gober les oeufs encore tièdes.
Alors qu'il farfouillait dans les buissons , il entendit soudain des cris, une grosse voix.
Il arréta aussitôt de bouger, tremblant de tout son corps. C'était pas de bon augure des choses pareilles ...
Il n'osait plus bouger un petit doigt de peur qu'une branche ne se rompe sous son poids. Doucement , il s'accroupit dans la haie et retint sa respiration .........




wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mer 26 Sep 2007 14:25 Sujet du message:

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Il jeta la nonne à terre, furieux.

- Sang, oui! violence oui! Cause's en à ton Aristote, j'étaisdans une famille de paysans, et heureux, avant qu'on vienne tout nous prendre. Alors je vole, mais ne viole pas. J'enlève, mais ne tue que si c'est nécessaire. Ton cousin, lui, noble, homme ... d'honneur

Il s'interrompit pour cracher à terre.

- Lui vole mais n'a pas le courage de s'afficher brigand! Il force les filles, et dès leur plus jeune âge, mais on le voit à l'église, arborant son blason. Ah! la belle noblesse que v'là. Pourquoi Judith est-elle morte, parce qu'il n' a pas supporté qu'on l'ait ridiculisé. Qu'elle a dû lui cracher à la figure qu'elle n'avait fini dans son lit que par intérêt, et qu'elle s'y est ennuyée...
Et dis toi bien une chose, si tu es toujours vierge, ce n'est pas par respect ou peur d'Aristote, je ne le respecte ni le crains. Mais ne me cherche pas trop non plus. Tu es belle et désirable, et il faut un début à tout. Jamais violé, non.

Soudain, ses sens furent en éveil. Le silence l'avait alerté. Des oiseaux avaient cessé de chanter, indifférents pourtant il y a peu à leurs démêlés. Il sentait une autre présence. On les épiait.
Un doigt sur la bouche, il fit signe qu'on inspecte les environs. Les hommes du baron étaient-ils déjà là?
Comme ses hommes s'ffairaient, il tira la nonne par les cheveux, l'obligeant à se relever.

- Va pars ainsi le retrouver ton cousin. Poitrine à l'air et collet de lapin autour du cou. Et s'il te viole, tu regretteras le brigand.

Elle le suppliait du regard. L'humiliation était grande. Il s'en rendit compte.

- Bien, j'ai une proposition à te faire. Retourne au château, mais vêtue de manière convenable. Tu peux sauver le vie des deux fillettes. Mais tu seras mes yeux et mes oreilles là-bas. J'ai déjà un homme sur place. Il saura si tu me trahis. Et si c'est le cas, tu auras la mort des gamines sur la conscience. Pas deux. Quatre...

Il la lâcha. Apparemment ses hommes avaient trouvé quelque chose. Ou quelqu'un...
_________________





*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mer 26 Sep 2007 17:05 Sujet du message:

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Ainsi donc voilà, le marché était clair. Si elle voulait sauver les petites, elle devait trahir son cousin et aider le bandit. C'était contraire à la noblesse. Mais laisser mourrir deux enfants, dont une entre les mains de Jean-Jean ...

Son sang se glaça. Si elle trahissait Guillaume, il lui avait promis la mort pour les quatre petites, et le Furet était déjà là bas ...

Enfin elle verrait, elle pourrait toujours agir selon les évènemnts. Elle n'avait qu'un but, sauver les quatres soeurs. Maintenant elle savait pourquoi Aristote l'avait placée sur le chamin des bandits.

Camoufflée dans une couverture elle se changea, se vêtit de la robe la plus simple de la Comtesse avant de se diriger vers la vieille carne qu'elle montait toujours avec difficulté.

Elle vit les hommes ramener ce qui paraissait être un gamin sale. Elle eut la tentation de faire un pas vers lui, mais un regard de Guillaume lui suffit. Il venait de lui permettre de sauver les quatre filles, un faux pas, et il pouvait changer d'avis.

"Au moins jusqu'à présent il a toujours tenu parole, espérons qu'il en fasse toujours de même."

Soeur Cassandre n'avait guère d'autre choix. Elle lança sa monture au petit trot vers la Teste, il lui fallait maintenant trouver le Castel de son cousin.
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Emile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007

Posté le: Mer 26 Sep 2007 22:02 Sujet du message:

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A travers les branchages épineux , il osait à peine jeter un regard..l'homme avait une voix terriblement impressionnante, mélée à celle d 'une femme qui paraissait affolée.
Le môme se pencha un peu pour mieux apprécier la scène. En voyant l'allure de la femme, il se mit à trembler comme une feuille sous le vent d'autan.
Elle avait du sang rouge qui coulait entre les seins , deux seins bien ronds à la paleur laiteuse qui lui rappelèrent aussitôt ceux de la maternelle.
Une moue se dessina sur son visage , ses lèvres se mirent à trembler convulsivement, des larmes perlèrent à ses paupières. Il ne put réprimer un reniflement et essuya d'un revers de manche ses yeux brillants.
Il recula un peu pour s'affaisser, se camoufler davantage dans l'herbe qui moisissait sous la haie en dégageant une odeur aigrelette.
C'est alors qu'il se sentit agrippé au collet, soulevé de terre comme si le Bon Dieu lui même l'avait cueilli dans sa main...Emile eu l'impresion qu'il s'envolait, il se dit qu'il devait surement être en train de monter au ciel....
Il se mit à hurler :

MAAAAAMAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNN

Ses jambes fouettèrent les airs, ses bras tentaient de saisir son col de sa veste pour dégager son souffle qui se faisait court
Mais l'homme qui l'avait soulevé de terre le tenait fermement et l'emmena aussitôt vers celui qui terrorisait Emile du seul son de sa voix.




wilbur



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Posté le: Mer 26 Sep 2007 23:25 Sujet du message:

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- Un vermisseau! Il en a l'épaisseur et un duvet aussi dru.

Rire franc. Puis une rapière qui a jailli, levant le menton du gamin.

- Tu nous espionnais! tu es un des sbires du baron.

L'enfant ne pouvait répondre, la lame l'en empêchait.

- Je devrais t' couper la langue. Ou t'crever les yeux. Ou les deux peut-être. Ainsi je s'rais assuré de ton silence. Godefroy, ligote-le. Je verrai si nous devons le pendre par les pieds ou le cou.

Guillaumene croyait pas le baron du genre à user de ce genre de manières pour se tenir informé. Il était plutôt du genre à envoyer hallebardiers et porteurs de piques. Mais il y avait trop d'enjeu. Un plan se formait déjà dans son esprit. le gamin pouvait être utile. Il fallait s'assurer de sa confiance au préalable.
Il attendrait des nouvelles du furet avant de prendre une décision.
Il abaissasa rapière pour laisser l'enfant s'exprimer.

- Comment t'appelles-tu, morveux?
_________________





Emile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007

Posté le: Jeu 27 Sep 2007 10:15 Sujet du message:

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Toujours maintenu en l'air par l'un des forbans, Emile hurlait. Mais ses cris se muèrent bien vite en sanglots.
Lorsque la lame froide vint se coller sur son menton, ses yeux s'écarquillèrent d'effroi et plus aucun son ne put sortir de sa bouche , il levait la tête au fur et à mesure que la pointe fine et acérée lui touchait la peau.

Il essayait de réciter dans sa tête toutes les prière que m'sieur le curé lui avait apprises mais il avait beau faire , il n'en trouvait plus le fil.....
Lorsque la lame s'éloigna de son cou, il entrouvrit la bouche pour parler, sa gorge se dénoua d'un seul coup pour laisser passer les mots qui sortirent d'une traite, en un flot ininterrompu , mélés aux sanglots

M'sieur , j'ai rien fait d'mal, m'sieur , je regardais les grives m'sieur , pitié m'sieur, j'ai pas volé d'oeuf , m'sieur,
j'chui Emile m'sieur , je serai sage, pitié m'sieur, je vous jure....

La poigne du gars s'était un peu désserrée, Emile en profita pour se tortiller de plus belle et tenter de se dégager de la funeste étreinte. Un de ses pieds eut la malencontreuse idée d'aller se loger dans les parties de l'homme qui le tenait . Celui ci étouffa un juron, lacha le gamin , qui roula par terre.
A quatres pattes, il essaya de partir retrouver l'abri illusoire de la haie, mais bien vite un pied de l'homme à la lame , lui bloqua le passage...........
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeJeu 1 Mai - 17:00

wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
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Posté le: Jeu 27 Sep 2007 20:41 Sujet du message:

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Un coup de pied dans les côtes. Guillaume n'aime pas frapper les enfants.

- Tu m'plais, l'mioche, t'as du cran. Même envie d'dire des burnes, si je n'craignais que l'porteur de celles qui viennenet de s'faire écraser t'en veuillent. Gare à la rancune du Rodolphe. On mange les roubignolles ici. Découpées en fines lamelles, on fait rev'nir ça, on persille, on rajoute de l'ail ou de l'échalote, selon les denrées du moment. Parfois des oeufs brouillés, mais c'est surtout symbolique. Après comme c'est fort, faut un vin blanc clair, plutôt fruité. Jamais un rouge trop puissant.

Le môme n'en menait pas large. Plaisantait-il le brigand?
Guillaume récupéra un des collets abandonnés par la nonne.Le passa autour du cou du môme.

- Allez, viens manger, môme. Pour l'heure on a pas besoin de tes garnitures, on a d' quoi faire. Mais t'avise pas d' te sauver. Et puisqu'on parle de roubignolles, ma bourse est bien remplie. P'têt qu'on pourrait trouver des piécettes pour toi. Tu m'as toujours pas répondu. T'as bien un nom?
_________________





Emile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007

Posté le: Ven 28 Sep 2007 08:20 Sujet du message:

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AILLLLLLLLLLEEEEEEUUUUUUUUUUU

Le môme alla rouler un peu plus loin dans la poussière.
Il se releva quand même en pleurant et en se tenant le côté.

Il entendait à peine les propos de l'homme qui venait de le frapper. il cherchait désespéremment du regard un moyen de filer, ses yeux roulaient comme deux billes affolées.
Soudain il ouvrit un peu plus grand ses yeux , l'homme parlait de manger. Pour ça il était toujours prêt le môme, pour grandir vite. Il retint alors ses larmes , se frotta le visage au milieu duquel ses yeux ressortaient terriblement au milieu dela poussière collée par les larmes.

Dis m'sieur , c'est quoi les roubignolles ? c'est bon? c'est comme les girolles? c'est des champignons ? je connais bien les champignons moi, mais pas ceux là...dis m'sieur? tu les mets dnas la soupe ...j'aime bien la soupe moi ...tu as de la soupe ?

Il grimaça quand l'homme lui passa le collet autour du cou.

heyy, chui pas un chien m....aaarrrrrggghh..

Mais sa voix s'étrangla quand l'homme tira un peu pour le faire venir près de lui

Emile m'sieur, Emile, j'vous l'ai d'jà...tire pas steplait...

Il s'approcha de l'homme et resta tranquille, des piècettes il avait dit : à manger et des pieces...peut être que l'homme était gentil quand même, malgré sa grosse voix. Le môme avait déjà oublié la jeune femme partie la gorge en sang ............




Le Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007

Posté le: Sam 29 Sep 2007 22:56 Sujet du message:

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On est à manger quand le Furet arrive au camp.
Il a pu s'approcher du feu sans être remarqué. La chose lui déplaît. Les hommes manquent de vigilance ou de compétence. Si lui peut passer sans problème, d'autres passeront.
Il observe la troupe. Un enfant, un collet autour du coup, qui dévore à pleine dents, la graisse ruissellant sur son menton.
IL mange déjà aussi mal que la plupart des brigands ici présents.
Il n' y a que Guillaume qui, depuis deux semaines et l'arrivée de la nonne, pense à s'essuyer les babines quelquefois.
Eudes arrive d'un pas nonchalant, mais la lame est déjà dans sa main.

Quelques instants plus tard, elle est sous le cou de Guilaume.

- Tu vieillis, Guigui. Sssi j'étais un ennemi, imagine. Ssi j'ai pu le faire d'autres le feront. Il faut changer tes défensses.

Le couteau à quitté la carotide du brigand, et embroche maintenant un large morceau de filet de volaille.

- Faut qu'on parle Guigui.

L'autre opine du chef.
IL se lèvent, ils s'éloignent à l'abri.
Leur conversation dure longtemps. Le fureteur livre tout. Le plan du Castel et ses environs qu'il a lui-même dressé. La menace de Manasses et sa compagne. Les habitudes des filles et de la maisonnée.
Guillaume lui explique pour la nonne. IL espérait l'annulation de la mission. Reçoit une tâche supplémentaire.

- J'aurais préfféré ne pas y retourner.Trop d'ombres.

Ils réfléchissent ensemble. Envisagent. Décident.
Guillaume s'en va faire ses besoins.
Eudes le furet rejoint l'enfant.

- Bien Emile, tu pars avec moi.

L'enfant proteste de la tête.

- Tu as le choix. Attention ce sssera dangereux. Je te montre un endroit au village où je te retrouverai. Tu devras rapporter tout ce que je te dirai et te donnerai à Guillaume. En échange moi je t'apprendrai certaines chozes. Tiens, que tu devrais te laver lez oreilles.

Il pince l'oreille du môme, lui gratte le cou de l'auriculaire. La main revient, exhibant un cinq sols. Il montre bien la piécette, l'approche du nez de l'enfant, la retourne..
Puis la met dan ss poche.

- Mais je la garde. Tu n'as qu'à pas la laisser traîner derrière ton oreille. Viens avec moi et tu en auras et des plus grosses.
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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Dim 30 Sep 2007 20:20 Sujet du message:

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"Nous v'là arrivé!"

Jean-jean arrête sa monture près d'un calvaire, et descend de cheval. Il lui prend la bride et fait signe aux deux autres de le suivre. Ils traversent quelques fourrés, passe par dessus un fossé et atteignent un petite clairière bien cachée au milieu du bois.

Jean-jean y abandonne son cheval et l'instant d'après il a sa hache en mains.

"Avancez, Guillaume attend près du feu."

Il leur fait un sourire, qu'il tente sympathique même s'il ressemble plus à l'expression du chat devant la souris pris au piège.
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Emile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007

Posté le: Dim 30 Sep 2007 21:17 Sujet du message:

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Le môme avait le nez dans l'écuelle et ne vit pas vraiment arriver l'autre larron, discret, mielleux. C'était pas plus mal, car le spectacle de la lame sur la gorge de celui qui s'appellait Guillaume aurait eu vite fait de l'affoler.
Mais soudain alors qu'il lève les yeux

Bien Emile, tu pars avec moi.

Le môme secoue la tête, il veut les pièces de Guillaume, et puis le Guillaume il a l'air bien brave sous ses dehors rustres et colériques.
Mais le larron à la voix sifflante sort une grosse pièce de derrière l'oreille du môme qui reste bouche bée, la soupe dégoulinant un peu sur son menton. Il lui explique un peu ce qu'il attend de lui, Emile fronce les sourcils, essaye de comprendre, n'a d'yeux que pour la grosse pièce.

Bha toi alors.....

passe un doigt dans son oreille, vérifie la seconde, se résoud à enfoncer ses deux index dans les deux orifices pour s'assurer qu'il n'y traine plus rien.

Bha ..ça alors ...

Il grimace, tord la bouche fouille dans ses poches

tu m'as piqué ma pièce toi.....t'es un vo...

mais il sent au fond de sa poche celles qu'il y a laissé

Bha ça alors ...

Le môme s'essuie la bouche et bombe le torse, il fait un peu le malin , les yeux toujours fixés sur la pièce.

d'abord mes oreilles je les lave chaque fois que je mets la tête dans l'eau,... d'abord, et puis m'sieur le curé il a dit que c'était mieux pour écouter les jolies choses qu'il dit Aristote. Alors faut m'apprendre d'aut'choses que ça parce que ça je le sais très bien , moi ....m'sieur..tu veux m'apprendre quoi ?

Il tend sa main crasseuse fièrement à l'homme devant lui

Moi je suis grand m'sieur, je veux bien travailler avec toi mais faut dire à l'autre là qu'il m'enlève ce truc qui me fait mal...heuuu on pars ? ...on pars où ? pas à Cazaux hein ? Veut pas y retourner moi à Cazaux, m'sieur

C'est à cet instant qu'arrive un géant, armé d'une hache, suivit à quelques pas d'un homme aussi colossal que lui et d'une femme.




wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Lun 01 Oct 2007 00:01 Sujet du message:

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Guillaume attendit l'avis du furet. Son oeil était plus perspicace que celui de Jeanjean, même si l'avis de celui-ci comptait. Chacun cernait des aptitudes. Lui trancherait.
Quelques mots furent chuchotés.
Les deux n'avaient pas l'allure de ceux qui veulent convaincre, mais attendent d'être convaincus. Il réfélchit aux informations qu'il pouvait livrer sans trop de risques.
Il fit signe à Eudes qu'il pouvait y aller. Surtout, ça éloignerait le petit. Pour l'instant, on l'impressionnait encore avec du métal. Sous la gorge ou sous forme de pièce. Fallait pas qu'il en sache de trop.
Quand ils furent hors de portée d'oreille:

- Jeanjean a dû vous expliquer les grandes lignes? Un mot: vengeance! NOus avons détroussé le baron, il a tué par vengeance. A notre tour. Celle qui était ma compagne. Je veux le tuer lui. De mes mains si possible, mais je me ferai une raison. Après toutes ses richesses sont à nous . Nous pillons. IL y aura des hommes armés enface de nous. Nous devrons tuer. On épargnera les domestiques et les enfants tant qu'ils ne seront pas une menace pour nous. Le butin est imense, le péril est immense.
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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Lun 01 Oct 2007 15:04 Sujet du message:

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Jeanjean sort son arme mais sans les menacer encore vraiment, un instant de recul, s'il en fait de même le combat est inévitable.
Il se contente de se mettre entre l'homme et Malanguise.
Mais rapidement ils arrivent au campement, ou ils retrouvent deux hommes et un gamin.

Les deux hommes parlent à voix basse en les observant attentivement, avant que l'un deux s'éclipse entraînant l'enfant à sa suite.

L'autre se présente comme Guillaume et lui brosse un tableau rapide de la situation.

Mouaisssssssss je suis sur que ton fameux Baron m'offrirait également beaucoup pour ta tête et celle des tient.
Sais tu qu'il est prêt à donner 2000 écus pour ta prise vivante. Un conseil, si tu perd cette fois , ne les laissent pas te prendre vif, j'ai lu dans les yeux de cet homme, des choses qui ne trompent pas, s'il te capture, tu souffrira milles morts et milles humiliations avant de rendre l'âme.

Même s'il ne le laisse pas transparaître un argument de l'homme a fait mouche à coup sur, ils ont donc voler ce noble, qui pour se venger à tuer sa compagne.
En moins de deux secondes il tire un parallèle, lui même dans cette situation l'ayant perdue ELLE.
Guillaume ne semble pas tout leur dire, mais sur ce point il le croit volontiers à la flamme de vengeance qu'il voit briller dans ses yeux.

Alors va pour faire un sort à cet homme, tant pis pour ceux qui se trouveront sur notre passage et part égale sur le butin.
Ta vengeance t'appartiendra, Rastignac est à toi, mais soyons clair sur une chose, pas de viol en disant cela il regarde Jeanjean en coin, les soubrettes ou autre cuisinières ne devront pas payer pour les méfaits de leur employeur.

Mais laisse nous quelques minutes pour que nous en parlions tous les deux. Entrainant Malanguise un peu plus loin il lui parle a voix basse.

Qu'en penses tu ma belle?
_________________



wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Lun 01 Oct 2007 20:38 Sujet du message:

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Les deux voulaient se concerter. C'était bien normal. Il s'éloigna de quelques pas. Les nouvelles du Fureteur n'avaient rien de sensationnel. Que le baron recrutat à tout-va, il s'y attendait.
Mais il avait fait quelque bonne pioche semblait-il.

- 2000 écus, c'est tout? j'espérais valoir plus...

Il eut un petit rire qui signifiait le contraire.

- Bien, plus sérieusement. J'ai du monde dans la place. Un homme et ... une femme. Enfin j'espère. Non qu' ce soit une femme, je n'en doute pas...

Petit sourire, évocation dans son esprit de baiser forcé puis consenti, éclat de peau blanche, douceur d'une cuisse.

- Mais qu'elle soit de mon côté est plus, disons, aléatoire. La nonne n'est plus notr' prisonnière. Elle doit être notre informatrice, et l'on a prévu le chemin pour faire transiter l'information.

S'ils n'étaient pas de son bord, la nonne était morte. Il fit taire un remords qui le tiraillait. Il n'allait pas exposer plus le fureteur.

- Nous attaquerons dans deux jours, sans doute. A mi chemin entre le mitan de la nuit et l'aube.

L'information était fausse. Mais si le castel hâtait subitement ses préparatifs et mobilisait ses troupes pour le surlendemain, il saurait à quoi s'en tenir.
Il ne parla pas des filles du baron. Sciemment.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeJeu 1 Mai - 17:02

Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Lun 01 Oct 2007 21:43 Sujet du message:

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L'homme dénommé Guillaume était là près de feu. Il leur exposa brièvement la situation . Alors qu'ils l'écoutaient attentivement un môme et un autre homme disparurent à travers les fourrés.
Pendant un bref instant, Malanguise eut la sensation d'avoir déjà croisé ce môme quelque part. Elle essaya de le suivre du regard , se demandant bien ce qu'un gosse pouvait faire ici avec cette bande de brigands.
Mais son attention revient vite à Guillaume, à Brise qu'elle croit voir palir sans raison évidente .
Puis ils s'éloignent un peu pour se concerter, Guillaume les laisse aussi, étonnement compréhensif.
Elle se méfie , ses sens sont en éveil, même si l'attitude de Brise l'a troublée, elle scrute, examine les lieux , dicrètement.
Essaye de repèrer les armes , les chevaux, les sacs déposés en tas non loin du feu.
les écuelles vides ,aussi, c'est important, elle les compte à la va vite. L'homme semble roublard. Elle, a les nerfs à fleur de peau mais c'est Brise qui importe.

Qu'en penses tu ma belle?

Pose une main sur son bras, descend doucement sa main à la sienne qu'elle prend, elle est froide, plus que de raison.
Le regarde

ça va?

ébauche un sourire même si l'heure n'est pas à cela, puis se penche et murmure à son oreille :

Me plait pas ce larron, pas franc du collier. Et le gosse? tu l'as vu ? que vient il faire au milieu çui là ? C'est pas clair.
Ceci étant dit , ils ne semblent pas être plus que trois, plus celle dont il parle et qui serait déjà là bas .
S'il veut nous rouler, on aura du mal, le Jean-jean est costaud. Heureusement il est bête. L'autre , celui qui a filé , j'ai pas eu le temps de bien le voir.
Quand à Guillaume, faut se méfier comme de la teigne de ce qu'il dit, c'est un fourbe, mais ce qu'il y a de sur c'est qu'il y a de la picorée à se faire,et puis ce Baron a l'air pas meilleur qu'eux. On fonce avec eux mais on reste sur nos gardes et dès que c'est fini, on taille la route pour aller écouler la marchandise.

Se tait , mais sonvisage reste un instant dans le cou de Brise.
Sa main se sert sur la sienne.
Ses lèvres viennent caresser doucement son oreille, sa langue s'y aventure avant de descendre doucement jusqu'à sa bouche qu'elle envahit sans autre forme de préliminaires.
Du regard, elle nargue un peu Guillaume qui les reluque , comme pour bien lui faire comprendre qu'ils ne le craignent pas et qu'il n'a pas de prise sur eux .
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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Mar 02 Oct 2007 09:53 Sujet du message:

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Jean-jean savait sa mission finie et laissa Guillaume avec le couple pour les palabres. Ce n'était pas son fort et déjà il s'ennuyait. Il sentait sa hache entre ses doigts et l'appel du combat se faisait sentir.

En deux bonds il était à nouveau sur son cheval, et lança à la compagnie:

"J'va au château. Besoin de m'amuser !"

Rire sonore et déjà son cheval partait au galop.
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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mar 02 Oct 2007 11:42 Sujet du message:

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Il l'écoute attentivement, elle a raison , les deux camps semblent ne pas valoir bien mieux l'un que l'autre, mais que Guillaume veuille venger un amour disparut , fait de lui quelqu'un de plus humain que ce Baron.

Ca va?

Oui ca va, juste que si on se trompe on risque de le payer cher.
Et puis je pensais à ce que je deviendrais si j'étais à sa place.....

Il n'a pas le temps de continuer qu'elle l'embrasse avec passion, le goût de ses lèvres, sa langue qui cherche et trouve la sienne, font disparaître rapidement cette sombre pensée.
Avec tout ces événements, ils ne sont que peu retrouvés vraiment depuis ces deux derniers jours, l'envie de l'autre de sa chaleur reprend le dessus.
Guillaume ne serait pas à quelques pas de là à les observer qu'il lui ferait l'amour de suite.

Il se sépare de sa bouche à regret mais la garde serrée dans ses bras.

On reste prudent et à la moindre embrouille on dégage. Surveille les coins sombres je m'occupe du reste.

Pendant qu'ils échangent JeanJean que l'inactivité semble ennuyer prodigieusement repart vers la ville.

Main dans la main ils reviennent vers Guillaume.

C'est d'accord mon gars, top la. Il tend sa main calleuse paume vers le haut.
Mais comme je te l'ai dis tout à l'heure, part égale sur le butin, et tu maîtrise ton compagnon.
D'ailleurs c'est bien prudent de le laisser aller se balader encore en ville? Vu sa discrétion le Baron doit être au courant qu'il le cherche, il risque de tomber sur un os.
_________________



wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mar 02 Oct 2007 15:59 Sujet du message:

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Guillaume haussa des épaules...

-Vu sa discrétion et sa corpulence naturelles, le cacher ne sert pas à grand chose. Et puis autant que le baron s'intéresse à lui. Il regardera peut-être moins ailleurs.

Le chef des brigands ne savait trop sur quel pied danser.
Avec le Fureteur, ils envisageaient il a peu un plan de longue haleine.
Là son instinct lui disait de foncer, d'aller rejoindre Jeanjean, de profiter de la période d'observation pour obtenir un avantage décisif.

- Mais tu as raison, il va se faire repérer... Allons lui porter secours.

Coup de sang? Coup de lune?
Quand Guillaume prenait une décision, il s'y tenait. Il avait trop réprimé d'instincts, ces derniers temps. Se sentait un besoin impérieux d'action. Souriant il se dit que nul n'aurait pu prévoir ce que lui-même n'imaginait pas possible.

Il ulula, haut et fort.

Des fourrés jaillirent des hommes, tapis jusque-là. Depuis le retour du Furet, la discipline était de nouveau de mise.

- Compagnons, Jeanjean nous a ouvert la voie. Allons nous le laisser tout seul dans les filets du baron?
Devil, tu mènes le gros de la troupe. But de l'opération, retrouver Jeanjean, semer la pagaïlle, attirer l'attention.
J'ai besoin de trois hommes, enfin trois personnes avec moi.
Pour du travail disons plus subtil et plus discret. Gypsys et ?
_________________





Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Mar 02 Oct 2007 18:25 Sujet du message:

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Les dés étaient jetés , ils laroneraient et tueraient peut être avec Guillaume et sa bande .
Pas le temps de toper la main de Brise que voilà le chef qui rameute sa bande . Malanguise ne peut réprimer un sursaut en l'entendant hululer , tel un chien à la mort,
et jette un regard troublé vers Brise.
Ils jaillissent alors des fourrés ,5 ou 6 gaillards, extirpés des enfers .
Instinctivement elle porte la main à sa ceinture , sa dague est bien là se rapproche de Brise , se colle à lui .
Elle sent les regards des hommes sur elle , grimace , affermit sa main sur la poignée de son arme mais ne dit rien .

Pour du travail disons plus subtil et plus discret. Gypsys et ?

Malanguise se tourne vers Brise

subtil et discret , c'est pour nous ça ....

se penche et plus doucement chuchote

On l'aura à l'oeil ainsi, tu ne crois pas ?
_________________



brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mer 03 Oct 2007 09:38 Sujet du message:

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Réaction soudaine de l'homme, d'un cri il fait jaillir des fourrés ses comparses.
Il fulmine, comment à t'il put penser que celui ci était seul avec deux trois autres, pour s'attaquer à un Noble et sa valetaille.
Malanguise s'est mise dans son dos, réflexe instinctif, comme la dernière fois ou ils avaient du combattre cote à cote.
Il hésite à prendre son arme, mais les nouveaux venus n'ont pas sortis les leurs, ne semblent pas menaçant.

Il se sent soulagé c'est lui qui a incité Malanguise a choisir ce camp plutôt que l'autre, l'erreur aurait put leur coûter la vie, lui coûter la vie a elle.

Mais l'homme commence à donner des ordres , organise l'action, ils ne sont donc pas tombés dans un piège.

Déjà elle se propose pour une action plutôt discrète, en lui murmurant un argument supplémentaire.

Il connaît ses talents de discrétion, lui a appris à agir plus en finesse qu'en force, sauf quand la situation l'exigeait.
Un murmure rapide en retour.

Je suis d'accord.

Bon l'ami , vas y donne nous ton plan, elle et moi pouvons effectivement être discret, sauf si tu penses à une autre tache pour nous.

Le fait que Guillaume n'est pas donné son accord à ses demandes reste toutefois bien présent dans son esprit.
La confiance est loin de régner, ils devront se méfier.
_________________



wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mer 03 Oct 2007 18:20 Sujet du message:

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- Je ne pense pas que ce soit l'heure de l'assaut final. Là nous n'aurions aucune chance, nous ne connaissons pas assez les lieux. mais li se renforce, et la tâche va se compliquer. J'ai lâché la nonne pour ses filles.

Il hésita un instant, repensant aux demandes qu'avait faites Brisenuque.

- Je lui ai promis la vie sauve aux gamines contre son aide. POur ce qui est de meurtres, personne ne tuera inutilement. Concernant le viol...

Nouvelle hésitation

-... je ne peux pas répondre de tous mes hommes. Ce sont des brigands. Ce qu'on veut on le prend le plus souvent.
Bien, le plan. Simplissime. On récupère le furet à l'auberge on fonce sur le castel. Aucune discrétion, tout le village sait que Jeanjean y est.
Par contre on se sépare ensuite. Un groupe de quatre pour quatre filles. Nous nous faufilerons dans l'obscurité. Nous éliminerons en silence qui sera sur not' chemin.
Je sais où elles dorment, le chemin pour y aller.

Il sortit un petit pot en verre de sa poche.

- Onguent à base de pavot.Les fillettes ne nous gêneront pas pendant le transport.
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 0:33

Le Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007

Posté le: Dim 21 Oct 2007 00:36 Sujet du message:

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" Qui va là?

- La très ssage Héloïse, pour qui un moine fut châtré..."

Un homme sort des fourrés, garde baissé. Eudes est soulagé de voir que le garde est sérieux. mais il n'apas tenté une arrivée discrète. Dorénavant il faudra êre plus vigilant encore.

"Oh fureteur, bonne nouvelles?

- Quatre, oui. Mais inssertitude totale quant au resste de la troupe. Guillaume est le sseul à ne pas être redessscendu de l'étage des filles. D'après Gypssisss, il se bat avec le baron. J'ai vu Jeanjean, Devil et Gaspard encore vivant. Théophrasste est tombé. On en abattu quelques uns, plus d'une dizaine. Tiens, récupère moi ce paquet là."

Le garde récupère la fillette que le furet oblige à descendre.
Vite, les quatre soeurs sont regroupées. Eudes se charge lui même des liens. Il serre tant que les gamines grimacent à tour de rôle. Aucune ne pipe mot pour autant, toutes tenaillées par l'angoisse.
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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 23 Oct 2007 14:43 Sujet du message:

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Cassandre quitta le château comme dans un rêve.

Le baiser du bandit, l'attaque de la furie, les menaces de Guillaume, tout glissait sur elle alors qu'elle chevauchait sur Armaggeddon en direction du campement.

Elle n'était qu'à peine consciente du danger, comprenant seulement que sa vie pouvait commencer maintenant. Elle ne retournerait jamais dans un couvent, on l'avait obligé à prononcer des voeux qu'elle ne voulait pas. Elle voulait vivre et pas rester emmurer dans son couvent pour l'honneur d'un nom qu'elle ne portait pas.

Cassandre voulait découvrir la vie. Sentir le vent dans ses cheveux comme à cet instant, connaître l'amour comme les deux bandits le vivait, savoir ce qu'était d'être libre. Depuis qu'elle était enfant, elle n'avait rien choisi, jamais eu droit de dire ce qu'elle voulait, et encore moins sur son destin.

Elle commença à fermer les yeux pour ne plus rencontrer le regard meurtrier de la blonde, s'assoupissant sur le cheval que menait Guillaume vers le camp des brigands et les petites filles.

Maintenant, que les Rastignac n'avaient plus besoin d'aide, Cassandre n'apirait plus qu'à une chose, s'échapper.
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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mar 23 Oct 2007 15:24 Sujet du message:

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Les flèches ont cessé , mais peuvent à nouveau pleuvoir, pas la peine de traîner, ils auront le temps de s'expliquer plus tard.
Il tend la main au gamin, le hisse sur la scelle , l'installe devant lui, ils partent au galop dans la nuit.

L'atmosphère est lourde sur le chemin du campement, pas le temps de s'arrêter pour discuter avec elle, il distingue de temps à autre à la clarté de la lune, ses traits crispés.
Il ne l'a jamais vu encore dans une telle rage.

Pas un mot échangé pendant le long trajet qui les mènent au campement des bandits, la none épuisée semble s'assoupir, le gamin a depuis longtemps glissé dans le sommeil, Guillaume serre les dents de colère ou de douleur, difficile à savoir.

Enfin Guillaume met son cheval au pas, signe qu'ils arrivent. Les explications risquant d'être houleuses ,il reste sur ses gardes, prêt à intervenir à la moindre alerte.

Il découvre eudes et gipsy qui gardent les gamins et soudain réalise.

Merdeeeeeeeeeee Guillaume on a oublié Jeanjean.
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wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mar 23 Oct 2007 23:35 Sujet du message:

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- Merdeeeeeeeeeee Guillaume on a oublié Jeanjean.

C'était Brisenuque.

Le mercenaire grimaça avant de répondre

- Tant pis pour les habitants du château. Non, il y a encore des hommes à nus, ceux que menaient Devil. Et mon frère est aussi prudent que Jeanjean est impétueux. C'était leur tâche de s'occuper de nous le ramener. Attendons encore. Enfin, si tu veux y retourner.

Il se trouvait dans une position qui lui semblait ridicule, assis sur sa monture, une nonne assoupie contre lui, un bras rendu inopérant par une flèche dont un bout subsistait. Il revenait avec une rançon de 25 000 écus et trois promesses de lui faire la peau. Il n'allait pouvoir satisfaire tout le monde.
Il secoua Cassandre. En s'éveillant, elle s'appuya contre son bras blessé. Il tressaillit et laissa échapper ce qui était plus qu'un gémissement.
Il fallait que les femmes cessent de s'acharner sur ce bras ce soir.
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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mer 24 Oct 2007 16:14 Sujet du message:

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Cassandre rêvait.
Elle galopait sur un cheval, elle qui avait déjà peur au trôt. Elle riait et un sentiment de bonheur envahissait son coeur. Elle était heureuse comme le sont les enfants des choses simples. Un bonheur qu'elle n'avais pas connu depuis une quinzaine d'années.
Elle était heureuse et libre. Un cheval galopait près d'elle. Il tentait de la rattraper mais elle ne le craignait pas. Cassadre riait. Elle se laissait rattrapper par le cavalier, il arrêtait leurs chevaux et ils allaint s'embrasser...

Une main rude la secoua, elle ouvrit les yeux, vit le visage de Guillaume près du sien, prit peur et manqua de tomber du cheval. Elle se rettrappa à son bras, enfonçant un peu plus le bout de flèche qu'il y avait de planter.

Il hurle de douleur et elle allait jubiler d'une réplique cinglante quand son idée de fuite lui revint en tête.

"Pardonnez-moi, je dormais et je n'ai pas fait attention."

Elle lui empoigna fermement le bras, regarda la blessure un sourire sur les lèvres.

"Je n'ai besoin que d'une dague,un linge propore, et du fil et une aiguille pour que vous n'ayez qu'une cicatrice à la place de cette ... décoration, certes virile mais peut être duloureuse."

Elle relève les yeux, lui sourit, amusée pas son regard interrogatif.

"Au couvent, j'étais la responsable de l'enseignement des plus jeunes, mais aussi l'assistante de la soeur apothicaire. N'ayez crainte je sais ce que je fais et si vous laissez le tout pourrir, on sera obligé de vous couper le bras."

Sourire angélique, yeux doux, Cassandre veut qu'il se laisse faire. Elle compte le soigner avec suffisament de douceur et d'efficacité pour qu'il relâche la surveillance sur sa personne et s'enfuir vite et loin.
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wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mer 24 Oct 2007 22:40 Sujet du message:

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La fatigue s'amoncelait tout d'un coup sur les épaules de Guillaume. il n'avait plus qu'une idée, dormir.

Il dut prendre un appui douloureux sur sa main gauche pour escendre, se retenant de la main droite à la hanche de la nonne au moment où il enjambait Armggeddon.
Il resta un instant ainsi alors qu'il était descendu, respirant difficilement.
Pusi il parvint à articuler faiblement.

- Non je préfère que cesoit le furet qui...
- Laissse Guillaume, laissse faire l'adjointe de l'apothicaire. Mais ne t'inquiète pas, je vais surveiller ses moindres faits et gestes.

Le furet avait le regard mauvais, et toisait la nonne avec une haine évidente.

- Les 4 filles sont ligotées et baillonnées. Je serais d'avis que tu leur fasses ingurgiter cette petite potion opiacée que tu as surement oublié de leur administrer.

Guillaume fouilla dans une poche, en sortit le contenant.

- Je ne peux .. plus rien ...faire.

Sa pâleur devenait diaphane, et concurrençait presque ne lune en partie voilée. Ses yeux cernés étaient rougis, une joue et sa chemise maculées du sang de plusieurs hommes, dont le sien.

- Viens la nonne, et hâte toi.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 0:36

Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Jeu 25 Oct 2007 11:36 Sujet du message:

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Son cheval suit celui de Brise qui porte le môme devant lui.
Etrange image qui vient fouetter son cerveau envahi de doute et de colère.
Plus loin , Guillaume grimaçant et la nonne entre ses bras
pensée fugace
qu'ils aillent pourrir en enfer ensemble ces deux là
retour à Brise qui s'inquiète de Jean-jean.
Arrivée au camp , tout le monde descend de cheval.
Brise prend le môme dans ses bras et va le poser endormi sous l'abri illusoire d'un buisson .
Pas un mot à part les grincement de dents de Guillaume qui demande de l'aide .
bizarre l'empressement de la nonne à l'aider
Malanguise rejoint Brise
lui prend le bras, chuchote en veillant à ne pas se faire entendre des autres occuppés à traiter la blessure de Guillaume.

viens , plus loin ..j'ai des choses à te montrer..mais avant dis moi comment va tu ? tout c'est bien passé ? j'ai eu si peur ..
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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Jeu 25 Oct 2007 14:03 Sujet du message:

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Il est bien palot le Guillaume, encore un petit moment et il va tourner de l'oeil, on a beau avoir du tempérament quand le sang file par une blessure il y a un moment ou le corps joue relâche.
Mais la none se propose de le soigner, soudain devenue toute mielleuse, pas étonnant sur qu'ils doivent leur apprendre à faire le faux cul au couvent aux jeunes nones.

Malanguise le prend par le bras et l'attire à l'écart. Rapide coup d'oeil ils sont tous occupés par la santé de leur chef, pas de soucis pour l'instant.

Il la suit un peu plus loin.

Ca va bien, ne t'inquiète pas, le dos en marmelade a cause du choc sur le mur, mais une bonne nuit par la dessus et tout ira pour le mieux.
Et toi ? En posant cette question il lui a pris les mains.
Bon il va falloir se méfier un peu plus, Guillaume risque de pas trop avoir apprécié notre numéro de duettiste, on récupère l'argent et on file?

Son regard se pose sur les quatre fillettes.

Hummmm je suis pas bien chaud pour laisser les gamines entre les mains de ces furieux, tu en pense quoi?
Je ne suis pas un ange, mais faire du mal à un gosse c'est pas mon truc.

La tension des combats retombe lentement, il voit ses yeux qui brillent à la lumière de la lune leur amie de toujours.
Une bouffée soudaine de tendresse, peur rétroactive pour elle, il ne peut s'empêcher de la prendre dans ses bras, retrouver quelques instants le réconfort de leur amour.
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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Jeu 25 Oct 2007 15:14 Sujet du message:

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Cassandre fit s'asseoir Guillaume au plus près du feu afin d'avoir toute la lumière dont elle allait avoir besoin pour mener la difficile opération. Le furet ne la quittait pas de son oeil mauvais et elle tenta de réprimer un frisson quand elle croisa son regard lorsque Gypsy lui apporta de l'eau, des linges propres, du fil et une aiguille.

"Restez je vais avoir besoin d'aide."

Déchirant le haut de la manche des dents, Cassandre enleva tout le tissu jusqu'au poignet, prenant bien garde de ne point toucher au morceau de bois qui restait dans le bras.

"Que quelqu'un tienne Guillaume, il ne faut pas qu'il bouge pendant que j'ôte le reste de flèche s'il veut pouvoir conserver l'usage de son bras par la suite."

Le furet se plaça derrière Guillaume lui plaqua le bras le long du corps, comme Gypsy appuyait au-dessus de la plaie.

"Ainsi vous éviterez que trop de sang ne se répande."

Cassandre s'assuya les yeux avec le revers de sa manche et se concentra sur sa tâche. Sa main se posa fermement sur le morceau de bois, puis le tira vers le haut. Elle savait que la lenteur ne servait qu'à faire souffrir inutilement le blessé mais que dévier pouvait abîmer d'autres nerfs et faire perdre l'usage du bras.

Elle s'appliqua à aller le plus vite qu'elle pouvait sans dévier de trajectoire. Entendant Guillaume qui chémissait, se mordant la lèvre pour ne pas hurler, Eudes qui la scrutait tout en maintenant son chef, Gypsy qui temponnait le sang.

Dès la flèche enlévée, la tension de tous se relâcha quelque peu. Cassandre prit le temps de nettoyer la plaie à l'eau qui avait bouillie afin d'éviter les infections, puis elle prit le fil et l'aiguille et commença à coudre les deux chaires.

Guillaume se contentait de fermer stoïquement les yeux, ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait quelques points à vif. Cassandre se concentrait pour faire de petits points rapprochés afin que la plaie ne se rouvre pas.

Quand elle eut fini, elle releva ses grands yeux sur Guillaume et dit d'une voix assurée, tandis qu'elle enveloppait la plaie dans un linge propre :

"Evitez d'utilser votre bras pendant quelques jours. Bander vos muscles pourrait faire sauter les points. Dans quelques jours il faudra les enlever."

Sa tâche était finie et elle savait qu'elle avait bien travaillé. Qu'allaient ils faire d'elle maintenant ?
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Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Sam 27 Oct 2007 18:13 Sujet du message:

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Elle grimace quand Brise la prend dans ses bras.

heyyy....attention , ça me pique ...

Elle repousse Brise en riant, tire un peu son corsage dénudant un peu sa poitrine avant de s'avancer de nouveau vers lui

penche toi , regarde....je suis passé dans la chambre des filles, il y avait de quoi faire . joli petit magot , non ?

Elle sourit avant de poursuivre

écoute , moi je crois que les gamines , c'est pas notre problème, je crois aussi qu'on a fait notre part. Donc on devrait pouvoir se tirer d'ici maintenant, reste que ....

Son regard parcourt le camps...Cassandre dans un coin , l'air épuisé , le Guillaume encore blanc comme un linge . Le simple fait de croiser le regard de la nonne réveille en elle la colère , ajouté à celà Guillaume qui l'a tant humiliée

.....ils me le paieront
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wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Sam 27 Oct 2007 22:08 Sujet du message:

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Douleur quand elle retira le bois resté en lui.
Douleur au contact de l'eau chaude encore.
Douleur quand elle se mit à coudre à mêmê la chair.

Douleur encore alors qu'elle murmurait des mots qu'il entendait à peine.
Guillaume se sentait vidé de toute force, serrant juste lesdents pour ne pas crier.

Quand Cassandre eut terminé, il consulta le furet du regard, attendit son acuiescement, puis prononça un faible:

- Merci.

Il sentit plus qu'il ne vit le regard de Malanguise posé sur lui. Les tourtereaux chuchotaient. Il voulait dire des choses à Eudes, prendre des nouvelles de Jeanjean et Devil.
Il put juste prendre Cassandre par le poignet, l'invitant à se pencher:

- Tu vois pour ton cousin, je t'avais dit. Pas d'honneur. Veux tu être mon témoin quand nous nous battrons lui et moi? Il enragera, et cela me donnera de l'ardeur.

Il aurait voulu ajouter qu'il s'amusait d'entendre dire d'une nonne qu'il ne devait pas bander ... ses muscles, ses yeux s'étaient fermés, son corps se relâchait. La douleur s'estombait.
Mais il avait froid.
Il songea qu'il avait perdu beaucoup de sang.
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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Dim 28 Oct 2007 15:48 Sujet du message:

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Cassandre avait retiré la flèche dans le bras de Guillaume avec art et l'avait recousu efficacement. Même le furet semblait satisfait. La jeune fille fut pourtant surprise lorsque Guillaume lui saisit le poignet pour l'attirer à lui, et lui proposer en guise de remericement :

"Veux tu être mon témoin quand nous nous battrons lui et moi ?"

Voilà, elle venait de sauver son bras, peut être sa vie, et on lui proposait du coup de voir deux hommes se battre pour savoir lequel était le moins stupide des deux.

Déjà elle ne l'écoutait plus, lorsqu'il lui expliqua :

"Il enragera, et cela me donnera de l'ardeur."

Leur duel, cela ne la concernait pas, se battre pour le corps d'une catin ; le destin des petites filles, son cousin allait payer ; son retour au couvent, plus envisageable.

Son regard chercha aux abords du comprement les deux mercenaires, et les voyant, étroitement raprochés, son coeur se serra. Elle voulait vivre, être aimée comme eux deux et peut lui importait s'ils étaient des bandits. Comme ellle venait de décider qu'elle ne serait plus noble, elle savait qu'elle ne pourrait plus porter le nom des Blayac.

Guillaume l'avait lachée, elle s'était relevée et dirigée normalement vers la rivière sous le regard du furet qui veillait. Elle avait déchiré un pan de sa chemise, le trempait dans l'eau fraîche et le passait sur les différentes rougeur de son corps.

Elle attendit qu'on ne fasse plus attention à elle, pour se glisser lentement dans l'eau. Elle avait débord enfoncé un pied, remarquant que peronne ne regardait dans sa direction. Puis le deuxième, se cambrant pour retenir sa chute. Et l'instant d'après, elle était dans l'eau, sans avoir fait un seul clapotis.

La température l'avait un peu saisie mais elle ne s'en soucia guère en plongeant la tête sous l'eau, forçant sur ses bras et ses jambes pour être loin avant qu'on ne s'aperçoive de sa disparition.
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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Dim 28 Oct 2007 17:03 Sujet du message:

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Il l'enlace , mais elle le repousse en riant tout bas. Entrouvre son corsage pour lui montrer ce qu'elle y a dissimulé.
Blottit contre ses deux seins blancs qu'il ne peut s'empêcher d'admirer, quelques bijoux qu'elle lui dit avoir dérobé.

Ils échangent ensuite quelques mots sur la suite possible de cette histoire, mais il voit dans ses yeux qu'une autre préoccupation lui parait plus importante.

.....ils me le paieront

Bien joué ma belle pour les bijoux, mais il reste encore 25000 écus à se partager, c'est une somme et pas question d'abandonner un liard a ceux là.
De la tête il montre Guillaume qui n'est plus trop en état pour l'instant de grand chose.
Vient on va voir comment s'y prendre. Calme pour l'instant d'abord on récupére notre du, aprés on verra, on a pas risqué notre peau pour caler si pres du but ma belle.

Un sourire , un baiser et le bras autour de sa taille il la ramène vers le camp, vers Guillaume dont les yeux vacillent légèrement.

Tu n'a pas trop l'air en forme mon gars, elle t'a arrangé la nonnette.
Bon faut qu'on parle sérieux, comment qu'on fait pour récupérer les 25000 écus.
Je suppose qu'il faut ramener les quatre gamines pour cela.
On pourrait en ramener deux, contre la moitié de la somme et finir l'échange après.
T'en penses quoi.

Il n'est pas sur que Guillaume soit en état de penser grand chose, il cherche du regard son lieutenant, Eudes. Lui fait signe de la tête d'approcher.

Bon votre chef il a la tête dans le pâté là, faudrait quand même que l'on ne s'endorme pas sur nos lauriers, sinon le Baron va s'organiser et ca c'est pas bon pour nous.
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Le Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007

Posté le: Dim 28 Oct 2007 20:18 Sujet du message:

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Elle le prend vraiment pour un imbécile.
S'imagine qu'un geste charitable va lui donner une confiance qu'il ne lui ne lui a jamais acccordée.

Elle file nochalamment vers la rivière. Regarde vers lui, s'agenouille semblant occupée.
Il parie qu'au troisième regard elle s'enfoncera dans l'eau.
Il s'enfonce dans l'obscurité, disparait de son champ de vision.
Perdu.
Au second.
Elle est plus discrète qu'il ne s'y attendait.
Enfin elle s'est élancée.
Fuite évidente, Guillaume n epourra rien lui reprocher.
IL encoche une flèche.

- J'esspère que ton Arissstote veille sur toi.

Sa tête va bientôt rejaillir.
Il ne devrait pas la manquer, il doute qu'elle nage si loin qu'il ne puisse la discerner même confusément.
_________________
Eudes de son prénom, aussi appelé Eudes le furet, ou le Fureteur. Ombre parmi les ombres.

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Emile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007

Posté le: Lun 29 Oct 2007 14:45 Sujet du message:

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rêve......
douceur ......
berceuse rythmé par des pas, un trot .....
..........
lourdes les paupières...
..............
tête qui brinqueballe contre une poitrine .....
un écus, deux écus , trois écus .....
.......
quat...éc....
............
cin.....
sursaut
des cris .....
........
pffffff....
dodooooooooooo
.......
la mère , elle est pas là ?
m'man.....
....le sol ...humide
dormir...
m'man....
ouvre un oeil.....

m'man ?
.........
........
t'es là ?
........
Le môme se redresse en se frottant les yeux .
Ca pique sur la tête. Il repousse un peu la branche, et regarde autour de lui.
La blonde et le colosse dans un coin .....le furet qui bande son arc ..
Ses yeux brillent malgré la chape de sommeil qui les habite encore un peu.
Whouaaaa...
un arc...
Lui ,il les fait avec du coudrier , une branche bien souple , encore un peu verte ...et mêm qu'il l'entaille avec son canif , pour marquer son nom de dessus.
E M I L E , c'est facile , c'est que des batons .
Il se lève, rajuste un peu ses braies .Puis se dirige vers le Furet, doucement parce qu'il est pas bien réveillé encore .
Il lui pose un main sur le bras

dis tu m'apprends
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:27

Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Lun 29 Oct 2007 16:26 Sujet du message:

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Cassandre remonta à la surface lorsque l'air lui devint nécessaire. Elle espérait s'être assez éloignée du campement lorsqu'elle entendit un sifflement. Elle n'eut pas le temps de comprendre qu'une flèche, déviée par une main innnocente, zébra son épaule.

Douleur fulgurante, cri étouffé par sa propre volontée.
Douleur insoutenable, ne pas regarder et continuer seulement la traversé.
Douleur implacable à chaque mouvement, traînée de sang derrière elle.

Dans sa tête, elle ne cessa de se répéter:

"Vas y Cassandre, ta liberté est de l'autre côté."

Ses orteilles touchèrent enfin le fond, elle marcha, se laisant guider par le courant, atteignit l'autre rive, et s'accrocha à des racines.

Comment elle parvint à se hisser sur l'autre berge, elle ne saurait le dire. Mais elle y était parvenue. En priant Aristote, elle se remet sur ses pieds et court vers l'inconnu, vers la liberté, sa main sur l'épaule ensanglantée.


[suite http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=7556797#7556797]
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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mar 30 Oct 2007 11:48 Sujet du message:

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Il s'adresse a Guillaume , mais vois bien que ce dernier n'est guère en état de répondre pour l'instant.
Se tourne vers Le fureteur pour le voir bander son arc.

Héééééééé tu fais quoi?

Juste au moment ou il va décocher le môme se pend a ses basques, la flèche part mais avec une moindre précision.
Il suit la trajectoire du trait qui part vers la rivière pour découvrir la cible de l'archer

Tudieu la none se fait la malle.
Faut la rattraper non, elle connaît le campement peut nous donner à la maréchaussée.

Il interroge du regard Malanguise, puis le fureteur.
_________________



Le Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007

Posté le: Mar 30 Oct 2007 15:43 Sujet du message:

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L'Emile s'est pris un soufflet qui lui fait éclater une arcade.eudes n'aime pas gâcher les flèches. Le brigand à la francisque a raison. Elle sait trop de choses, il faut la retrouver morte ou vive.

" Tudieu, mortecouille, oui! li y a un gué tout près d'ici, on passse à cheval. Je crois que ma flèche l'a blessée quand même.
Avec la nuit qu'elle a passsée, elle doit être morte de froid, gelée par l'eau, la blesssure en plus, ellle n'ira pas loin."

Il est déjà parti vers son cheval, aucune monture n'a été dessellée.

" Logiquement, si elle arrive à nager, elle va sse retrouver près de la cabane. Un vrai ssoldat éviterait cela en tout premier. Mais d'une nonne, on peut tout attendre. Je la vois bien se jeter dans la gueule du loup."

Dans les fontes de Guillaume, il a récupéré les collets. Il les propose à Malanguise.

"Cela vous dirait d'enserrer un joli cou de nonne? Avec vous, je n'ai pas à m'en faire, l'étreinte du métal ne sera pas trop lâche."

Elle, elle ne risquepas de gâcher une amitié avec Guillaume.
_________________



Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Mar 30 Oct 2007 18:51 Sujet du message:

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Malanguise sursaute lorsque Brise crie en voyant le fureteur tirer sur la nonne.
Puis elle sourit , la garce se fait la belle ...
Mais son sourire vire au rictus quand elle voit Fureteur balancé une taloche au môme qui se met à saigner de l'arcade .
Elle s'approche de lui, en lançant un regard noir au furet

bouges pas p'tit. c'est rien .

tant bien que mal , elle appuye sur la plaie, sourit au môme.

te v'là un homme maintenant , t'aura une belle cicatrice .

Emile se met à chouiner, elle lui fais signe de se taire pour ne pas énerver davantage le furet .le môme pige vite. Elle le laisse après avoir glissé un linge dans sa main , emprunté à ceux qui ont servi à panser Guillaume .
Elle met un doigt devant sa bouche pour que le môme se taise .

Schhhhhhhhhh....

Puis elle revient vers Brise ...et le Fureteur qui lui tend un collet

mouai vaut mieux aller la récuperer avant qu'elle nous vende ....

Elle attrappe le filin , jette un oeil à Brise :

on y va ...

puis plus doucement à son oreille

on en profitera pour planquer mon petit butin ....
_________________



brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mer 31 Oct 2007 10:18 Sujet du message:

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Le gamin se prend un revers qui lui entaille le cuir chevelu, c'est rien c'est le métier qui rentre, fréquenter les mercenaires et les bandits n'a jamais été de tout repos.

Le fureteur tend les collets à Malanguise, il le regarde de travers, comme si elle avait besoin d'être encouragée pour se défouler sur la jeune none.
Celle là les fera tourner en bourrique avec ses lubies , faut pas envoyer les donzelles au couvent voila ce que ca donne après.

On y va
on en profitera pour planquer mon petit butin ....

Les gamines semblent dormir, Guillaume s'est également allongé, mais Gipsy leur fait signe qu'elle veille.

On y va

Puis en souriant penché à son oreille, aprés un rapide baiser dans son cou.

J'aime bien ou ils sont cachés, j'irais les récupérer moi même.

Les voilà à cheval partant au galop , suivant Le Fureteur qui les fait traverser le guet dans un concert d'éclaboussures.
_________________



wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Jeu 08 Nov 2007 00:21 Sujet du message:

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Guillaume se raidit subitement, se releva, ouvrit les yeux.
Gypsis était à ses côtés qui le veillait, somnolant à moitié.
Un mouvement du bras gauche le fit grimacer. La blessurele lançait. Il avait mal au crâne, une douleur lancinante qui taraudait un peu comme une gueule de bois moyenne.
Il s'assit et envoya une clauqe magistralesur l'épaule de son veilleur.

- Ho! Comme ça que tu surveilles?

Gypsis sursauta, puis, gêné dressa,à la demande du brigand, un tableau de la situation. Les fillettes en sécurité. Devil et Jeanjean qui ne donnaient pas signe de vie. La nonne en fuite, blessée peut-être, poursuivie par le Furet, Brisenuque et Malanguise.
Pourquoi s'inquiétait-il? Il avait 25 000 écus à récupérer, deux ou trois personnes qui rêvaient de l'envoyer ad patres, et toujours pas le corps de Judith.
Qu'elle aille au diable, la nonette défroquée!
Il se leva et décida à aller voir les filles du baron. Passant ses mains sur une joue, il y sentit les croûtes de sang coagulé coagulé dans la barbe.
Puis il saisit Saignemorte.
L'épée du comte avait été une fière alliée.
Son tranchant restait impeccable, malgré la vaillance des assauts portés et refoulés.
_________________




*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Ven 09 Nov 2007 10:39 Sujet du message:

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Des jours, des semaines, des mois … ?
Felina ne savait pas depuis combien de temps elle chevauchait ainsi. Le soleil se levait à peine, au loin on pouvait apercevoir une forêt,
La jeune vagabonde, montant à cru sa fidèle jument Alezane, sa longue chevelure brune en bataille, le visage en sueur et noirci, se protégeait comme elle le pouvait du froid d’un matin d’automne, emmitouflée dans sa cape toute déchirée.

Mettre de la distance entre elle et Lui, oublier son passé, les retrouver tous les quatre… Les raisons de sa fuite sans fin étaient si nombreuses que parfois la jeune fille ne savait plus vraiment pourquoi elle voyageait.

Son estomac criait famine, son corps n’était que douleur et fatigue. Depuis son départ de Flandres elle ne s’était quasiment pas reposée, ne dormant que par intermittence, le plus souvent à la belle étoile, plus rarement sur la paille chaude d’une étable et parfois se contentant juste de somnoler sur sa jument, tandis ce que cette dernière continuait d’avancer.

L’Alezane n’en pouvait plus et il restait encore quelques lieues avant de rejoindre le prochain village. D’après ce que lui avait indiqué l’aubergiste rencontré à Bordeaux, La Teste de Buch était un lieu de fort passage. Aussi Felina, ayant appris de source sûre que certains de ses frères se trouvaient en Guyenne, mettait beaucoup d’espoir dans ce petit village côtier.
La vagabonde décida de poser pied à terre, pour que sa monture puisse souffler un peu, et la tenant par la bride, elle se mit à la recherche d’un point d’eau pour qu’elles puissent toutes deux se désaltérer.
Elle pénétra donc dans la forêt de pin, et alors qu’elle s’enfonçait plus profondément, elle entendit des voix masculines. Elle attacha sa jument au tronc d’un arbre et s’enfonça seule dans les broussailles en direction des bruits entendus.

C’est là qu’elle les vit, une petite troupe d’hommes, tous plus armés les uns que les autres. Certains dormaient, les armes à la main, d’autres semblaient monter la garde.
Un homme dont Felina ne distinguait pas les traits attira son attention par sa forte carrure et l’épée majestueuse qu’il tenait ; il semblait blessé. Elle resta tapie dans les buissons à les observer sans attirer l’attention sur elle.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:30

wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Ven 09 Nov 2007 16:35 Sujet du message:

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Il porta une outre à sa bouche.
L'eau, tiède déjà, le soleil était haut, avait pris le goût du cuir. Il manqua de la recracher.
Un de ses hommes s'aprocha de lui, et semblant faire autre chose, lui dit discrètement:

- On a r'péré une femme, apparemment seule, qui nous épie. Comm'a dit l'Furet, on lui a pas sauté d'ssus de suite.

Guillaume prit une nouvelle gorgée, et attendit quelques instants avant de regarder dans la direction des buissons où était censée se trouver la visiteuse.
Une des combattantes du castel? Possible mais pas certain...En tout cas, avec les fillettes dans les parages, il ne pouvait prendre aucun risque.
Guillaume s'approcha comme si de rien n'était de l'abri improvisé, et sifflotant, baissa ses braies pour se soulager.
Il vit Théo le Blaireau, qui lui indiqua une forme qui n'avait rien de végétal. Le chef des brigands avait eu le nez creux, pour un peu il aurait pissé sur l'espionne.
Il remonta ses braies, constata qu'ils la cernaient, le borgne s'approchait aussi par derrière.
lajeune feme n'eut pas le temps de crier, une main ferme l'en empêchait. Le mercenaire avait l'épée en mains, et la fit s'approcher du jeune cou.

- On espionne, jolie mam'selle? sache que ça peut coûter très cher par les temps qui courent.

La jouvencelle avait cessé de se débattre au contact de Saignemorte, mais avait pris le temps de mordre le bras du borgne. Un instant, le chef des brigands avait songé à s'offrir du plaisir. Avec ctte nonne qui lui taraudait la rflexion, il avait peu laissé parler ses hormones. Mais comme il s'apprêtait à agrandir l'échancrure du corsage de l apointe de Saignemorte, quelque chose dans le regard de la jeune feme lui sembla familier. IL s'interrompit, cherchant dans sa mémoire.
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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Ven 09 Nov 2007 17:09 Sujet du message:

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L’homme à l’épée s’était approché d’elle, pour se soulager… un peu plus et …

Ne plus respirer, ne pas bouger … Un bruit et elle était perdue.
Trop tard.

Un homme qu’elle n’avait pas entendu, arriva derrière elle et alors qu’elle allait crier lui plaqua une main crasseuse et velue sur la bouche et la poussa hors des buissons.
Felina n’avait rien vu venir et se retrouvait à sa merci, ayant à peine eu le temps de le mordre pour tenter de se défaire de son emprise.
Tout à coup elle sentit le froid d’une lame sur sa gorge.
Elle tourna la tête pour regarder qui la menaçait.


On espionne, jolie mam'selle? Sache que ça peut coûter très cher par les temps qui courent.

Son sang se glaça.

Ce regard, cette voix … Certes le timbre était plus grave, les traits durcis mais ses yeux … La même lueur brillait dans ses pupilles sombres.
C’était lui … pas le moindre doute possible.

La vagabonde frémit alors de tout son corps alors que l’épée de l’homme s’approchait de son corsage. Elle vit son regard changer au fur et à mesure qu’il la détaillait.
Effrayée, mais déterminée, Felina plongea son regard dans le sien :

Tu … Guillaume … C’est bien toi … !!
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Emile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007

Posté le: Sam 10 Nov 2007 00:24 Sujet du message:

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Malgré la blessure qui ornait son arcade, le môme s'était rendormi.
Le camp avait retrouvé un certain calme apparent ....mais les rêves du môme n'étaient plus bercés par le pas cadencé du cheval qui l'avait mené jusque là.
Il s'agitait , tournait dans son sommeil .

Il revoyait la corde ,l'escalade .
En dormant ses petits bras s'agitaient comme pour s'y agripper encore .

il revoyait la belle chambre , remplie de jolies choses ..
il souriait puis soudain le revers de manche du furet faisait voler toutes les pièces , les jolis écus sonnants et trébuchants .

Il se leva en sursaut , se retrouva debout au milieu du camp , ahuri .
passe la main sur la bosse, la ramène rougie devant ses yeux , qui s'écarquillent ,
son menton tremble , il a froid , peur ..

m'man.....
m'mannnnnnnnn

se met à hurler

M'MAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNN




wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Dim 11 Nov 2007 11:11 Sujet du message:

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- Tu … Guillaume … C’est bien toi … !!

Une inflexion dans la voix... Quelque chose dans le regard...
Guillaume recula l'épée de quelques pouces.
Uninstant, il crut avoir trouvé, puis, chassant la pensée d'un revers mental, continua son introspection.
Ce n'était pas l apremière fois qu'on le reconnaissait, et l achose n'était pas toujours bon signe.
La jeune fille semblait sauvage et dégourdie, trop jeune pour une chasseuse de récompense.
Dommage que ni le Furet ni Jeanjean ne soient là. Chacun à leur manière, ils savaient délier les langues.
Il attendait la suite, un récit bien monté et préparé sûrement, quand une voix enfantine le fit sursauter.

- M'MAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNN

Le Poussin qui sortait d'un cauchemard.

Le mot résonna, déraisonnable, dans sa tête.
Il revit sa propre mère.
Regarda à nouveau la prisonnière apaisée ( ruse ou pas? ).
Les visages se superposèrent.
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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Dim 11 Nov 2007 12:29 Sujet du message:

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A ses paroles, Felina vit le regard de celui qu’elle avait reconnu changer. La pointe de la lame s’éloignait d’elle. Il fallait qu’elle profite de cet instant de répit, où l’homme semblait en proie au doute et moins menaçant.
Alors qu’elle allait lui dire son nom, un cri enfantin se fit entendre.


M'MAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNN.

Le cri résonnait dans la tête de la jeune vagabonde, son regard se perdit un instant dans ses souvenirs.
Maman … Sa véritable mère Felina ne l’avait que peu connu,et elle ne se souvenait ni de son visage, ni de la chaleur de ses bras. Elle songea à la femme qu’elle avait appelé Maman toute son enfance. Une brave femme qui s’était occupé de ses frères et d’elle à la mort de leurs parents. Mais une femme bien faible, soumise à son aubergiste d’époux, violent, imbibé d’alcool du soir au matin.
Au souvenir de cette femme, Felina frémit. Il y a bien longtemps qu’elle s’était promis à elle-même de ne pas devenir ce genre de femme.
Aucun homme n’aurait jamais l’emprise sur elle. Elle voulait apprendre à se battre pour pouvoir se défendre et devenir forte, capable de tenir tête à n’importe qui.

Alors que Guillaume l’observait toujours, le regard interrogatif elle commença son récit.

Guillaume … Je … c’est moi Felina, ta petite sœur. Je vous cherche toi et les autres depuis si longtemps, c'est ...

Les mots n’arrivaient pas à sortir … l’émotion lui nouait la gorge.

Elle attendit la réaction de Guillaume, cela faisait si longtemps … croirait il à son histoire ?
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wilbur



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Posté le: Dim 11 Nov 2007 23:44 Sujet du message:

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Sa vue se brouilla.
Les deux visages s'étaient superposés.
Douleur à repenser à sa mère...
SA mère?
LEUR mère?
Les yeux maternels étaient doux, ceux là étaient effrayés et déterminés. Mais c'étaient les mêmes. Ceux qu'aurait pu avoir sa mère si elle avait survécu aux Inquisiteurs.
Sa mère? Leur mère!

Ce que son coeur et sa vue affirmaient, sa raison le refusa.

- C'est une manie qu'ont en ce moment les femmes d'entrer dans ma vie ou de vouloir me l'ôter. Aristote, pourquoi tu t'en prends à moi maintenant?

Il planta l'épée dans le sol, et se tourna vers les hommes présents.
- Hola camarades de briganderie. Des nôtres sont encore en danger. Pour certains nous avons dormi. Allons nous attendrequ'on nous mène leurs cadavres? Moi j'y retourne, et au pas de charge.

A nouveau en regardant Félina:

- Viens découvrir ta famille. Ensuite tu verras si le même sang coule dans tes veines. Et du sang, tu risques d'en voir.

Il éclata de rire.
Les hommes s'affairaient, on harnachait les montures, d'autres se levaient. Guillaume reprit une gorgée d'eau amère. Il revint et s'adressant à Gypsis:

- Tu t'attardes ici. Quand on a décampé tu en fais de même avec les quatre filettes. Tu iras...
Le brigand se pencha et murmura plus bas encore:

- Tellement bas qu'on n'entend pas où il lui dit.

Puis de manière presque audible pour une tierce personne cete fois.

- Le furet sait que c'est la cahette de repli. Apart lui ou moi, ne répond à personne. Si c'est moi je viendrai seul. Prends un homme avec toi. Il viendra aux nouvelles tous les jours, ici, à la même heure.

Guillaume n'attendit pas une confirmation. IL avait extirpé Saignemorte du sol avant de la rengainer, et marchait d'un pas décidé vers Armaggeddon. Aucun regard vers sa prétendue soeur.
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*Felina*



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Posté le: Lun 12 Nov 2007 19:06 Sujet du message:

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L’épée qui se fiche dans le sol, le regard de Guillaume qui s’éteint presque immédiatement après s’être allumé….

Viens découvrir ta famille. Ensuite tu verras si le même sang coule dans tes veines. Et du sang, tu risques d'en voir.

Un rire sans âme qu’elle ne lui connaît pas, et puis l’indifférence. Le mercenaire discutaille avec ses hommes et ne s’intéresse plus à elle.

Felina reste un moment planté là au milieu de la prairie, puis reprenant ses esprits elle se dirige vers la rivière prudemment, jetant un œil averti sur les différents membres de la troupe. Alors qu’elle s’attelle à remplir sa gourde, elle réfléchit à toute vitesse.

Se pourrait il qu’elle se soit trompée, cet homme si froid, si effrayant … son frère. Dans son souvenir, le plus jeune de ses frères était un enfant si gentil, souvent tendre. Toujours le premier à la défendre contre les autres gamins qui la traitaient de « misérable orpheline ». Elle se rappellait avoir beaucoup pleuré lorsqu'il avait quitté la maison de leur famille adoptive pour mener sa vie.

Qu’avait il bien pu lui arriver pour qu’il devienne cet homme là. Elle savait que c’était lui, son cœur bien que fermé depuis des années ne pouvait pas lui mentir.

Que faire, rester là et tenter de se faire accepter dans la troupe. Partir, oublier … de toute façon ils ne laisseraient sûrement plus partir en vie.

La vagabonde était à la fois perdue et curieuse de savoir qui était cette troupe de mercenaires et pourquoi son frère était devenu un tel homme.

Les hommes s'affairaient et sembler vouloir repartir, il fallait qu'elle les suive, qu'elle récupère sa jument et qu'elle les suive
Mais comment faire ?
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wilbur



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Posté le: Lun 12 Nov 2007 23:24 Sujet du message:

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Il posa la main sur le pommeau de la selle. La douleur fut si fulgurante qu'il crut un instant avoir reçu une seconde flèche...

Bah, les coutures de la nonne tiendront bien... Il tira sur son bras pour se hisser sur sa monture, et n'eut pas assez d'élan pour le faire. Un rictus s'était emparé de son visage. Les coutures avaient lâché. Le sang inondait sa chemise. Il ne songea mêmepas à incriminer Cassandre, sans doute n'était-ce pas raisonnable de remonter sur un cheval quelques heures après.
Il se retourna vers sa prétendue soeur et la héla:

- Hé, toi! Si tu t'y connais en couture je te propose brin de causette en même temps que brin de cousette. Et puis...

Il s'interrompit, blême d'un coup. Il revit d'un coup des éclats de rire et des pleurs.
Félina?
Il lui semblait qu'il recevait à peine l'information.
Des émotions inhabituelles le parcouraient décidément ces derniers jours.
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:34

*Felina*



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Posté le: Mar 13 Nov 2007 13:18 Sujet du message:

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Hé, toi! Si tu t'y connais en couture je te propose brin de causette en même temps que brin de cousette. Et puis...

Felina devait saisir sa chance. Guillaume lui donnait l’occasion rêvée de pouvoir parler avec lui.

Elle sortit de sa besace du fil et une aiguille, pensa en elle-même qu’elle avait toujours été piètre couturière mais espérait que les souvenirs des travaux d’aiguille forcés avec sa mère adoptive lui reviendraient bien vite en mémoire.

Elle attendit que son frère veuille bien s’asseoir et se plaça à ses côtés. Elle arracha un morceau d’étoffe de sa chemise pour constater que la blessure s’était réouverte. Elle prit un linge qu’elle imbibha de l’eau de sa gourde et nettoya la plaie.
Guillaume était silencieux, les yeux dans le vide et l’air tout à coup si triste. Il ne ressemblait plus au mercenaire d’il y a quelques minutes qui lui avait fait si peur. Il semblait mélancolique.

Felina lui sourit, toujours effrayée mais espérant qu'il se souviendrait.

J’va commencer à te recoudre. Ca risque de faire un peu mal, essaie d’pas bouger.

Comme elle s’atelait à la tâche, Felina se mit à fredonner une chanson. Une berceuse qui lui revint en mémoire, sûrement l’un des seuls souvenirs de sa mère.

Doucement, doucement
Doucement s'en va le jour
Doucement, doucement
À pas de velours
La rainette dit
Sa chanson de nuit
Et le lièvre fuit
Sans un bruit
Doucement, doucement
Doucement s'en va le jour
Doucement, doucement
À pas de velours
Dans le creux des nids
Les oiseaux blottis
Se sont endormis
Bonne nuit
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wilbur



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Posté le: Mer 14 Nov 2007 01:20 Sujet du message:

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Il était habité par tant de sentiments contradictoires...
La question n'était déjà plus était-elle sa soeur, mais voulait-il d'une soeur... Il l'avait abandonnée, non? Elle devrait le haïr!
Que venait-elle débarquer dans sa vie?

Doucement, doucement
Doucement s'en va le jour
Doucement, doucement
À pas de velours

La voix de leur mère, encore, les mêmes inflexions.

La rainette dit
Sa chanson de nuit
Et le lièvre fuit
Sans un bruit

La douleur montait de son bras. Il sentait le sang battre à ses tempes. Maudite flèche qu'il n'aurait jamais dû avoir dans le bras si les choses n'avaient tant traîné.
Il sentit une bouffée de haine monter en lui. Et c'est l'autre qui voulait le poignarder?

Doucement, doucement
Doucement s'en va le jour
Doucement, doucement
À pas de velours

Cassandre. C'est elle qu'il défendait en tirant la chevelure de la brigande. Quelque chose se passa dans son ventre.

Dans le creux des nids
Les oiseaux blottis
Se sont endormis
Bonne nuit

Il songea aux quatre filles bringuebalées. 25 000 écus.
Elle finissait sa couture.
Il sourit.
_________________





*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
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Posté le: Mer 14 Nov 2007 15:17 Sujet du message:

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La plaie était refermée, Guillaume n’avait pas bronché pendant toute la durée de la méticuleuse opération.

Felina s’arrêta de chanter, cette berceuse avait permis que sa main ne tremble pas et la cicatrice ne serait peut être pas si laide que cela. Elle coupa le fil et posa l’aiguille au sol en soupirant. Après tout c’était bien la première fois de sa vie qu’elle faisait des travaux d’aiguille avec des chairs humaines.

La jeune femme arracha un morceau de sa cape et en entoura le bras de son frère avec ce morceau d’étoffe, pour éviter que de la poussière ne vienne se coller à la blessure.

Puis elle se recula et lui fit face. Elle détailla les traits de son visage. Il était blanc comme un linge, silencieux, les yeux perdus dans le vide. Un léger sourire éclairait son visage fermé.
Il lui semblait être loin, bien ailleurs qu’assis sur cette souche d’arbre à ses côtés.

Felina avait tant de questions, sur la raison de sa présence ici, sur ses hommes armés, mais elle savait que le temps était son allié. Il avait accepté qu’elle s’occupe de lui, il ne la rejetait donc pas. Elle le laisserait se réhabituer à elle, sans le harceler de questions inutiles.
Pour le moment seul comptait le fait qu’elle l’ait retrouvé.

Pour le tirer de sa rêverie elle posa doucement sa main sur la sienne et lui murmura :

Voilà Guillaume, j’ai fait de mon mieux. Si tu ne bouges pas trop ton bras ça devrait tenir.

Elle lui souriait.
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wilbur



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Posté le: Ven 16 Nov 2007 00:30 Sujet du message:

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Elle en avait terminé.
Il fut surpris qu'une femme aussi jeune affiche tant de sérénnité. Malgré son air farouche, il l'imaginait mal avoir fréquenté beaucoup de champs de batailles.
Mais que savait-il d'elle?
Il se souvenait d'elle comme d'une gamine espiègle, qui venait toujours chercher son aide avec ses grands yeux soupirants, mais pleins de malice en même temps.
Il se souvenait de sa naissance, du sourire radieux et des seins lourds de leur mère, quand elle lui donnait la tétée.
Il se souvenait de son départ, de ses grands yeux tristes et sans malice quand il lui avait dit " je reviens " et qu'elle ne l'avait pas cru.
Ce n'était plus chez leurs parents, mais là où les Inquisiteurs les avait fait mettre.

La connaître?
Il valait peut-être mieux qu'elle le connaisse d'abord .Ce n'était pas vraiment le grand frère modèle.

- ...Si tu ne bouges pas trop ton bras ça devrait tenir.

Guillaume n'avait même pas entendu le début de la phrase.
Elle le regardait, semblant le fouiller.
Ses yeux semblaient moins grands, maintenant qu'elle-même avait grandi.
Ou peut-être connaissait-il mieux les femmes?
Il tendit le bras, ferma, le poing, le rouvrit...

- Tiens toi prête , je vais vois si j'arrive à monter à cheval cette fois. Je suis prêt à en ... découdre!

Il partit d'un grand éclat de rire, puis, ayant retrouvé son calme:

- Rassure toi, je plaisante. Attends moi je reviens, quelques instructions à donner à mes hommes. Tu comprends, il sont tout le temps l'habitude de me voir à leur côté, du petit rapt anodin au massacre planifié.
Mais avec le bras dans cet état, je ne puis décemment pas émasculer le baron. Buvons du vin à nos retrouvailles...

Un silence avant de murmurer, après tant d'années:

- Félina
_________________





*Felina*



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Posté le: Ven 16 Nov 2007 14:34 Sujet du message:

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Félina

Entendre son nom sortir de la bouche de Guillaume la fit frémir malgré elle. Cela valait toutes les victoires du monde pour la jeune femme. Il l’avait définitivement reconnue, il la croyait.
Felina espérait qu’il accepterait de la garder auprès de lui un moment. Elle qui s’était juré d’apprendre à se défendre et à tout faire pour devenir une femme forte et indépendante, savait que si elle restait un temps auprès d’un homme comme lui, elle réussirrait à atteindre le but qu’elle s’était fixé depuis la fuite de l’Auberge, deux années en arrière.

Elle fut heureuse de voir qu’il ne lui posait pas de questions. Qu’aurait elle bien pu lui raconter, qu’elle avait tué son père adoptif, alors qu’il tentait une énième fois d’abuser d’elle. Que depuis deux longues années elle errait sur les routes, seule, fuyant ce passé et les hommes qui avaient promis de venger son « père ». Qu’elle s’était bien trop souvent vendue à des hommes de passage pour un morceau de pain ou un toit pour la nuit.

Elle n’était plus la gamine qu’il avait connu jadis, elle avait perdu son insouciance et du haut de ses 17 printemps, elle n’avait plus rien d’une enfant.

Les mots de Guillaume résonnaient dans sa tête : « du petit rapt anodin au massacre planifié ».
Alors son frère était devenu un tueur … Son histoire devait être bien plus sordide que la sienne pour en être arrivé à cette extrémité. Felina certes avait ôté la vie à son « père » mais … elle se demandait bien si elle serait capable de recommencer à tuer un jour.

L’outre de vin tendue par Guillaume la sortie de ses pensées.
Elle la prit, en but une longue gorgée pour se remettre et lui tendit :

A nos retrouvailles Guillaume !

Puis elle pensa à sa jument l’Alezane toujours attachée non loin de là et lui dit.

Je …, ma jument est attachée à quelques pas de votre camp, je vais la chercher et je reviens …
Enfin … tu veux bien que je revienne hein ? Je t’ai retrouvé c’est pas pour te lâcher tout de suite !!

Elle partit d’un rire qu’elle voulait joyeux, et qui trahissait son angoisse. Et s’il ne voulait pas qu’elle les suive ?
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:37

wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
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Posté le: Sam 17 Nov 2007 23:53 Sujet du message:

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Il soupira.
Allait-elle faire comme l'autre, entrer dans sa vie à son insu, puis s'enfuir quand il commencerait à s'y attacher?

- Ta jument est déjà dans l'enclos. Tu as beau avoir été prudente, on t'a repéré vite. Mais cela n'a rien de honteux. Nous sommes des professionnels des grands chemins. Alors ne pars pas, ta monture est en sécurité.

Il se resservit en vin. Fatigue ou blessure, l'alcool lui montait à la tête, déjà. Le camp était désert, ou presque, maintenant que tous étaient repartis pour le castel. Il n'avait finalement demandé qu'une observation précise. Intervenir risquait d'être coûteux. Mieux valait estimer les forces. Il avait quatre fillettes pour 25 000 écus. Jeanjean, son frère et le corps de Judith à récupérer. Il valait mieux négocier que de perdre des hommes.

- Raconte moi alors Félina, raconte moi, ma soeur. J'espère que Devil est sur le chemin du retour.

Il ne dit rien, mais son regard s'obscurcit. Il espérait que Cassandre et le furet allaient bientôt les rejoindre aussi.
Il chassa l'idée, puis prit les mains de sa soeur dans les siennes.

- Oui, parle moi de toi... Combien d'années? Et qu'as tu fait tout ce temps?
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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
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Posté le: Dim 18 Nov 2007 15:35 Sujet du message:

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J'espère que Devil est sur le chemin du retour.

Devil … un autre de ses frères allaient donc les rejoindre. Petit sourire de la jeune femme. Son passé ressurgissait d’un coup, tout s'accélérait après tout ce temps loin d'eux.

Oui, parle moi de toi... Combien d'années? Et qu'as tu fais tout ce temps?

Le sourire fut vite remplacé par un visage sombre et fermé. Ses mains dans les mains de Guillaume tremblaient sans qu’elle parvienne à les en empêcher. Il la regardait comme pour la sonder … Son regard cette fois était si doux, le même regard que quand ils étaient enfants, protecteur et bienveillant
Felina détourna les yeux … elle ne pouvait pas. Comment lui dire, comment pourrait il seulement la regarder à nouveau en sachant qu’elle femme elle était devenue ?
Pour la première fois depuis des années, elle eu honte d’elle, non qu’elle regrettait, la vie ne lui avait guère laissé le choix mais de se trouver là au côté de son frère, qui se souvenait d’une petite fille innocente et insouciante, et devoir lui raconter ses huit dernières années de malheur. Elle en était incapable.

Silencieuse, réfléchissant à toute vitesse, Felina cherchait une échappatoire.

Alors qu’elle allait lui retourner la question pour éviter d’y répondre, elle entendit un bruit de sabots et de bottes marchant au pas.

Ils tournèrent tous les deux la tête vers l’origine de l’agitation.

La jeune femme distingua un homme en selle, traînant une sorte de brancard. De là où elle était elle ne voyait pas qui se trouvait dessus.
Un autre homme tenait sa monture par la bride et deux femmes les suivaient l’une d’elle paraissant effrayée.

Un regard vers Guillaume :

Qui sont ces gens ? Des hommes à toi mon frère ?
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Emile Poussin



Inscrit le: 22 Sep 2007

Posté le: Dim 18 Nov 2007 17:28 Sujet du message:

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Le môme se retrouvait tout seul au camp avec l'affreux et une femme qui venait d'arriver . Mais tous deux ne se souciaient pas plus de lui que d'une guigne .
Alors, comme il ne savait pas vraiement où aller , mais qu'il en avait quand même sous la casquette , il se mit à réfléchir en réfrènant ses larmes .

Il retourna sous son buisson , se recroquevilla sur lui même , et réfléchit , très fort , en serrant dans ses poings les breloques qu'il avait dérobé au castel .
il les regardait , briller à la lumière qui se faufilait entre les branches .
Soudain une idée germa dans son esprit

Il ressortit de son abri , en souriant...l'avait trouvé la bonne idée pour gagner quelques écus supplémentaires , mais fallait faire vite avant que .......
Tout en avançant avec précaution, il jetait un oeil sur le Guillaume qui semblait soudain en mal de conversation avec la femme , en rampant se dirige vers un buisson un peu plus éloigné .

Il se retourne et voit arriver un étrange attroupement , un cheval , le furet monté dessus , la blonde ...un genre de charroi avec un corps .
Sans demander son reste , il se relève et file en courrant ....de toute la force de ses petites jambes , sans se retourner ......vers le castel ....Après tout , le Baron serait p'etre heureux de savoir où étaient ses filles ....

De tout façon , ici , y avait plus rien à gagner ......juste la vie à perdre sans doute .






wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
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Posté le: Dim 18 Nov 2007 19:36 Sujet du message:

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Mince...Le piot Emile filait, et les défenses étaient dégarnies depuis l'expédition de repérage au castel...

Mais son attention était attirée par l'arrivée de la troupe. Il lâcha les mains de sa soeur:

- Qui sont ces gens ? Des hommes à toi mon frère ?
- Il n'y a qu'un homme à moi dans le lot. Les autres sont... des alliés de circonstance

Guillaume partit à leur rencontre. Ce qu'il craignait se réalisa vite s'être produit. C'est elle qui était blessée, et bien pâle. Ses vêtement étaient découpés et maculés de sang.
IL interrogea le Furet du regard, qui désigna Malnguise du menton. Guillaume préféra ne pas connaître les détails. Peut-être l'avait-elle bien cherché.
Etait-elle...?
Son coeur battait la chamade.
Il savait qu'il aurait du s'enquérir de la seconde femme, qui était-elle, faudrait-il la tuer...
Mais ses pensées étaient toutes tournées vers la jeune femme alitée.
Il vint s'accroupir à ses côtés. Constata, amer, qu'elle ne donnait signe de vie. Regarda, triste, sa joue encore tuméfiée, même si elle avait désenflé, et l'estafilade encore visble, long liseré rougeâtre.
De sa main valide, il passa la paume de sa main sur le visage de l'ancienne nonne, murmurant doucement:

- Réveille-toi Cassandre, réveille-toi s'il te plaît.

Le furet dételait le brancard. Il prit soin de le baisser doucement, de manière à ce que la blessée ne fût pas secouée.
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:39

*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Dim 18 Nov 2007 20:09 Sujet du message:

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Une douce caresse sur sa joue, la fit tréssaillir. Elle se réveilla à nouveau. Cassandre n'entendait plus le bruit des vagues, n'avait plus le goût du sel sur ses lèvres, mais sa voix était à nouveau près d'elle.

"Réveille-toi Cassandre, réveille-toi s'il te plait."

Elle doit ouvrir les yeux. Elle veut lui sourire, le remercier.

Au prix d'un effort surhumain, elle ouvre les paupières. Juste le temps de croiser son regard, d'accrocher ses prunelles vertes aux éclats noisette, avant de refermer ses paupières. Le soleil se réflétait dans le dos de l'homme et elle dû attendre quelques secondes avant de rouvrir les yeux.

Elle prit le temps de se ressaisir, de revenir complètement à elle et de sortir de ce rêve.

Cassandre retrouva la pleine possession de son corps. Son abdomen qui la brûlait, la fièvre qui lui donnait chaud, l'inconfort du brancard. Elle était assez forte pour ouvrir ànouveau les yeux.

Elle savait qu'elle allait le revoir. Elle parvint à esquisser un sourire, releva les paupières et reconnut Guillaume.

Son sourire disparut ausitôt et elle murmura d'une voix peu aimable :

"Où est-il ? Où est l'homme qui était près de moi lorsque j'ai ouvert les yeux la première fois ?"
_________________


wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Lun 19 Nov 2007 00:51 Sujet du message:

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- L'homme qui était là quand tu as ouvert les yeux la première fois? Mais...

Guillaume s'interrompit.
Puis reprit, voix posée d'où l'énervement s'était enfui:

- Cet homme prend soin de toi. Il ne sera jamais bien loin.

Il eut envie de l'embrasser.
Et se retint.

Sous le regard courroucé du furet, qui aurait sûrement argué qu'il valait mieux la porter à deux, le brigand s'accroupit. Posant les deux genoux à terre, il passa ses bras sous la taille et les épaules de le nonne avant de la soulever, puis de se relever.

- Je n'ai pas besoin de grand discours pour deviner qu'il y a encore à faire sur elle. Sous l'abri, là bas.

L'abri en qustion était la tente de feu le comte de Flandres, qui, ironie du sort, n'avait jamais servi pour une campagne militaire et fut étrennée par un brigand.
Par décence, Guillaume avait toutefois fait masquer les armoireries derrière de noires tentures.
Il posa la nonne sortit de la tente, et s'adressant à la cantonade:

- J'espère que c'est un médecin que vous nous avez ramenés. Sinon l'exemple de la nonne m'incite à ne plus laisser en vie ceux qui connaissent cet endroit. Justifiez-moi sa présence. Je voulais aller tuer des hommes ce matin, et entre ma blessure qui se réveille et des femmes qui n'arrêtent pas d'arriver, j'ai dû remettre cela à plus tard.
_________________





Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Lun 19 Nov 2007 09:16 Sujet du message:

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Le court trajet effectué entre la dune et le campement s'est effectué en silence...

Malgré les quelques paroles de Brise qui se voulaient rassurantes, Vyvianne est toujours inquiète... Que va-t-il se passer ?

L'homme qui les accompagne semble énervé, brise lui ayant en plus cassé son arc...

Elle marche aux côtés de Malanguise sans rien dire... La jeune femme est sur le brancard toujours assoupie... Vyvianne regarde de temps en temps ce brancard de fortune et vérifie parfois l'état de la jeune femme.

Enfin, ils arrivent au campement... Un homme s'approche d'eux : regards échangés avec le fureteur, signes effectués entre eux...

L'homme semble inquiet quand il voit la jeune femme étendue : son compagnon, sans doute... mais lorsque celle-ci se réveille, il en parait tout autrement, la voix est quelconque face à l'homme...

Vyvianne se pose des questions : qui sont-ils l'un pour l'autre ? et puis, elle pense que sa réaction est normale, elle vient de se réveiller, elle ignore son étât...

Les gestes de l'homme sont doux, il est attentionné quand il la porte... Vyvianne reste sans voix et immobile, puis il parle et là, elle est surprise... il parle de tuerie, qui est donc cet homme ? Où est-t-elle tombée ? et la nonne, ainsi, ce n'est pas sa compagne...

Elle s'avance précautionnement en regardant tour à tour brise et Malanguise...

Moi, je peux soigner... je viens, j'ai besoin de Malanguise...

Ne pas rester seule, on ne sait jamais... son regard fait signe à Malanguise de l'accompagner...

Elle entre sous la tente et s'accroupit à la hauteur de la jeune femme réveillée et d'une voix douce...

Ne vous inquiétez pas, je suis là pour vous soigner...

Elle la touche, son front est brulant... elle regarde au niveau de la plaie, l'emplâtre a fait son effet... elle va bientôt pouvoir le retirer...

Comment vous sentez-vous ? Vous avez mal ?

ne pas lui parler pour le moment de sa blessure pour ne pas l'inquiéter, juste la rassurer.
_________________




*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Lun 19 Nov 2007 10:19 Sujet du message:

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Félina se recula, observant Guillaume s'approcher de la femme sur le brancard.

Sa voix, ses tremblements ... tout en lui trahissait son inquiétude de voir cette femme blessée.
Qui était elle donc ...
Une belle femme, le chevelure aussi bclaire que celle de Felina était sombre. Des vêtements de tissu précieux, mais maculé de sang. Le teint diaphane, le soufle court. Elle semblait soufrir. Elle reprit conscience, dit quelques mots.

Comment son frère la nommait elle ? :

Cassandre ... La Nonne ...

Une femme d'Eglise, elle n'était donc pas sa femme. Felina ne comprenait rien à rien.

Guillaume la prit dans ses bras, et la déposa sous la tente au milieu du campement. L'une des deux jeunes femmes s'approcha et commença à s'affairer autour de la blessée.

La jeune vagabonde ne savait que faire, elle devait se rendre utile. Elle regarda Guillaume, accroupi au chevet de la belle blonde, le visage fermé. Elle put s'empêcher de le plaindre, il semblait tant souffrir à cette instant. Cette femme devait être importante à ses yeux pour le mettre dans un tel état.

Puis elle observa ceux qui avaient amené cette femme :
Le cavalier, visage grave, l'air agacé, que cette scène n'avait guère lair d'émouvoir.
Une autre Blonde à ses côtés ... et la femme soigneuse auprès de Cassandre.

Un beau jeune homme, silencieux, du sang encore frais au niveau de l'abdomen. Il discute avec Guillaume, ils se connaissent donc.

Felina reste là, à observer, cherchant à compendre ce qui se passe, et somme toute soulagée que toute cette agitation ait interrompu leur discussion.
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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Lun 19 Nov 2007 10:22 Sujet du message:

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Voyage silencieux la tension est palpable, ils ont réussi à ramener la none ce qui était le but,mais pas dans les conditions qu'il aurait aimé.
De plus il entraîne malgré elle son amie vyviane dans une aventure périlleuse.

Sans un mot il vient à coté de Malanguise, pour lui prendre la main, il en a besoin, elle serre la sienne, un regard ,un sourire, pas besoins de plus pour se comprendre. Ils se comprennent se retrouvent, redeviennent ce qu'ils n'ont cessé d'être en fait, tout l'un pour l'autre.

Ils parviennent enfin au campement, une jeune femme inconnue discute avec Guillaume, celui ci se précipite vers Cassandre qui reprend un peu conscience, ses gestes sont tendres.
Mais elle parle d'un autre homme, la fièvre ?
Guillaume la transporte avec précaution dans une tente.

Puis changement brutal de ton quand il s'adresse à eux, agressif, menaçant. Sans mouvements hâtifs il vient se placer derrière Vyviane au cas ou, mais celle ci à déjà proposé ses services pour soigner la jeune femme. Elle réclame l'aide de Malanguise , il encourage du regard les deux femmes, qui pénètrent sous la tente .

Il s'approche alors de Guillaume , d'un mouvement du menton il désigne la jeune femme qui discutait avec lui, le ton est le plus neutre possible.

Une nouvelle recrue?
Dis moi l'ami ou sont donc passées les filles du Baron, je ne les voient plus?
Faut vraiment que l'on parle tous les deux avant que les choses ne dégénèrent.
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Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Lun 19 Nov 2007 10:42 Sujet du message:

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Alors qu'ils s'approchent du campement , Malanguisevoit le môme partir en courant , mais elle ne dit rien , que pourrait il bien faire le bougre ? il a déjà donné suffisemment . Guillaume l'a t il seulement payé ?
Une fois sur place , elle suit Vyvianne dans la tente où Guillaume a déposé la nonne .
Il s'énerve celui là , on dirait . Va falloir faire attention entre lui et le Furet .
Alors que Vyvianne examine de nouveau Cassandre , Malanguise jette un oeil à l'exterieur .
Brise est debout juste dehors , sa plaie saigne encore , un peu , elle se mord les lèvres ...elle n'a même pas pris le temps de regarder l'ampleur de sa blessure .
les yeux de Malanguise passent de la nonne à Brise , de Brise à la nonne ...hésitante....
se tourne vers Vyvianne :

Tu as une idée pour faire cesser cette fièvre ? J'ai quelques recettes de mondificatifs mais je n'ai pas les ingrédients sous la main.

Elle parle, parle mais son regard est sur Brise ......qui s'approche de Guillaume
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:46

Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Lun 19 Nov 2007 11:20 Sujet du message:

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Elles sont maintenant toutes les 3 sous la tente, Malanguise parait inquiète, son regard va de Brise à la nonne...

Tu as une idée pour faire cesser cette fièvre ? J'ai quelques recettes de mondificatifs mais je n'ai pas les ingrédients sous la main.

Vyvianne la regarde et tente par ce regard de la rassurer... Elle a suivi le regard de Malanguise... brise semble blessé, elle ira le voir ensuite... elle pose la main sur le bras de Malanguise...

Malanguise, ca va aller, Brise peut se déplacer, j'irais le voir après...

Un instant de réflexion à sa question, et elle reprends...

Il faut une plante fébrifuge, je conseillerais une tisane de tilleul dans un premier temps, ainsi que lui appliquer un linge humide sur le front...
je suis preneuse d'autres idées si tu as... j'ai peut-être les plantes dans ma besace... je te parle du tilleul , c'est la première idée qui me vient...

Intérieurement, Vyvianne enrage, si elle avait été à la maison, elle aurait à sa portée tous ses grimoires pour y jeter un œil...
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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Lun 19 Nov 2007 11:40 Sujet du message:

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Cassandre se retrouva dans la tente, sans même avoir eu le temps de réagir. Elle aurait voulu cracher sa haine à Guillaume mais sa blessure lui faisait mal, la fièvre l'embrouillait un peu, et sa douceur la surprit.

Installée sur un lit de camp, elle vit Vyvianne et la blonde entrer à sa suite.

Comme la première semblaity connaître en soins elle se rassura un peu, fixant son regard sur celle qui avait tenté de la tuer. Cassandre essaya alors d'éclaircir ses idées, se concentra sur ce qu'elle voulait dire, puis saisit le poignet de son infirmière avec fermeté.

Voix murmurée mais parfaitement audible :

"C'est elle qui a tenté de me tuer. Si je meurs que quelqu'un le sache et prévienne mes parents."

Elle rechercha son souffle, sentit la fièvre la gagner encore mais elle voulait finir.

"Je suis Soeur Cassandre de Blayac. Le baron de Rastignac est mon cousin."

La main lâcha le poignet et elle ferma les yeux. Elle n'était pas encore évanouie mais la fièvre l'obligeait à se taire un instant.
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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Lun 19 Nov 2007 12:03 Sujet du message:

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Vyvianne a toujours le regard fixé sur Malanguise quand elle sent son poignet agripper fortement...

Son regard va se reporter sur Cassandre... elle fronce ses sourcils en l'écoutant... Malanguise la blesser... elle voit mal cela mais pourquoi ? Que s'est-il passé ?

Et c'est qui ce Rastignac ? Elle connait pas... La main se relâche...

La main de Vyvianne vient toucher le front de Cassandre, il est plus que brulant... elle divague sans doute... De toute façon, l'heure n'est pas aux questions, mais il faut la soigner coûte que coûte... Les questions viendront ensuite...

La priorité, faire baisser cette fièvre... et ensuite recoudre la plaie... Malanguise ne répond pas...

Elle sort de la tente et à l'attention des hommes, d'une voix qui se veut ferme...

J'aurais besoin que l'on me fasse chauffer de l'eau pour une tisane et puis si quelqu'un pouvait aller me mouiller ce linge...

Elle pose un linge près de la tente puis retourne auprès de la nonne...

Tant que cette fièvre n'est pas descendue, je ne peux rien faire de plus... pfffffff....
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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Lun 19 Nov 2007 15:43 Sujet du message:

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Cassandre rouvrit les yeux pour voir revenir la guérisseuse. La nonne posa ses mains sur son ventre tâtant légèrement sa plaie, constatant qu'elle était encore ouverte.

"Contre la fièvre, le sureau... Ou la glace..."

La nonne prit le temps de se ressourcer un instant avant de poursuivre :

"La rivière...surement très froide..."

Et pour répondre à la question muette de la guérisseuse :

"Apprentie de la Soeur Infirmière... M'en remet à vous..."

La jeune femme ferma à nouveau les yeux, avant d'ajouter :

"Je veux vivre..."
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Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Lun 19 Nov 2007 17:49 Sujet du message:

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Vyvianne a perçu l'inquiètude Malanguise , la rassure d'une main posée sur son bras . Elle a surement raison , il n'a pas l'air de trop souffrir . La nonne n'a pas eu suffisemment de poigne , elle , forcément .

Cassandre , elle ouvre les yeux , murmure à peine audible , son nom d'abord . Malanguise n'entend qu'une chose "cousine du baron".
Avec ça , ils ne sont pas sorti de l'auberge , nul doute que le baron va remuer ciel et terre pour la récuperer. l'aurait mieux fait d'en finir ....
mais elle veut vivre ajoute t'elle dans un souffle avant de refermer les yeux.
Malanguise hausse les épaules, et murmure en soufflant :

quand elle saura ce qu'elle veut celle là .....

Se relève, regarde Vyvianne

a mon avis le sureau , ça va finir de l'empoisonner, c'est une maline cette fille , elle délire surement ....pour qu'elle dise qu'elle s'en remet à nous ...elle délire ...aucun doute ....bref .....je vais chercher de l'eau à la rivière , mouiller ton linge et te ramener ta besace .
Chez moi là haut , on mettait du gras dans la plaie : huile d'olive , lard frais, mélé à du jaune d'oeuf , mais bon ....chacun ses méthodes. Moi les plantes , j'y connais rien, dans les rues de Paris , y en avait pas .

Puis elle sort de la tente sans un regard pour la gisante et se dirige vers la rivière .
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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Lun 19 Nov 2007 19:11 Sujet du message:

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Vyvianne approuve les dires de Malanguise.

Et puis, le sureau, c'est pas l'époque, on est en novembre, et je me promène pas sur moi avec pleins de plantes...

Un regard, un sourire, heureusement que Malanguise est là...

merci pour ton aide, car si l'on compte sur les hommes dehors, je crois que l'on peut toujours attendre, pourtant j'aurais cru que l'homme qui nous a accueilli, enfin, si l'on peut dire ainsi, tout à l'heure se saurait empressé de tout faire pour hâter sa guérison...

Elle sourit à la recette de Malanguise...

Ah, je ne la connaissais pas celle-là, j'utilise que les plantes et puis dans la besace, j'ai pas les ingrédients pour.

Malanguise part, elle reste seule avec la nonne et lui caresse tendrement le front pour l'apaiser en prenant une voix douce.

là, ne parlez plus, laissez-vous faire, vous allez faire monter la fièvre encore plus sinon.

Malanguise revient, Vyvianne prend le linge humide et l'applique sur le front, puis elle ouvre sa besace, prends les feuilles de tilleul.

Il faudrait les mettre dans l'eau bouillante, les faire infuser et après, on lui fera boire ce breuvage.
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:50

*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Lun 19 Nov 2007 19:24 Sujet du message:

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Après s'être faîte discrète un moment, Felina qui voyait que les hommes discutaient entre eux, et que seules les deux femmes se préoccupaient du sort de la Nonne décida de s'approcher.

Elle ne connaissait pas cette femme mais si elle était importante aux yeux de Guillaume comme elle crut le deviner dans son regard et ses gestes envers elle, elle devait faire quelque chose pour elle, ne serait ce que pour en apprendre plus sur son frère, une fois qu'elle serait rétablie.

Elle passa sous la tente et observa la blessée. Elle délirait sous la fièvre, parlant d'eau froide, de sureau.

Felina toussota pour attirer l'attention sur elle et se permit de demander à la soigneuse :

Heu ... j'peux vous aider d'une manière ou d'une autre M'dame? Elle a l'air bien mal en point votre Dame là...
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wilbur



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Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Lun 19 Nov 2007 23:56 Sujet du message:

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-Une nouvelle recrue?
Dis moi l'ami ou sont donc passées les filles du Baron, je ne les vois plus?
Faut vraiment que l'on parle tous les deux avant que les choses ne dégénèrent.

-Houlà, doucement pas trop de choses à la fois!
La recrue? Non, ce n'en est pas une... c'est... Enfin... Bref. Elle est très bien là.
Les filles du baron? En sécurité. Y'a tant de gens qui sont v'nus et repartis d'ici qu'on aurait pu aussi bien envoyer le plan au baron. Le furet et moi on sait où.Tu veux savoir? Je te dirai pas. Mais t'inquiète pas pout votre part. Serment de brignaderie n'est point menterie. Vous vous battez bien, avec ta compagne, mais pour le reste... Je ne vous fais pas confiance. Vous seriez incapable d'égorger l'une des gamines, même en cas de nécessité. Mais je t'ai promis qu'on ne leur ferait de mal qu'en cas de force majeure. Je tiendrai. J'empêcherai même Jeanjean de les tripoter.

Il se gratta la tête...

- Bon, ça, pas sûr qu'il m'écoute. Il n'en fait jamais qu'à sa tête.
Bref, je m'égare. Oui sinon, tu as raison, faudrait pas que ça dégénère. Mais commencez par monter le bon exemple. Tu n'embrasses et câlines que ta compagne, et elle, de son côté, n'embroche ni ne menace plus personne. Moi je calme le furet, et je m'occupe de la nonne. Sur ce point je suis comme toi, veux qu'elle puisse être heureuse. Et faut se calmer vraiment, si on s'égorge entre nous, nos ennemis vont êtré frustrés d'être réduits au comptage de points. Attends-moi, je reviens.

Il se rapprocha des femmes, dont il avait vagument suivi les débats. Les interrogeant du regard, il n'eut que de vagues sourires de réconfort.
Il se pencha près du lit aménagé, prit la main de la nonne, et lui baisa le front. D'un doigt, il caressa une mèche de cheveu échappée avant de la glisser derrière l'oreille.
Un nouveau baiser, presque timide, qui effleure à peine les lèvres, un baiser qui ne veut que donner goût au baiser, avant de murmurer:

- Vis, s'il te plaît...

Cassandre frémit insensiblement, avant de sembler se replonger dans sa torpeur.
Dernière caresse de la paume de la main.
Guillaume se releva.

- Si elle a eu conscience de quelque chose, ne dites pas que c'était moi, ça gâcherait tout. Dites que c'était l'homme du premier réveil. Je vous fais amener du sureau, le furet en a en stock. Je ne sais ce qu'il fait avec et ne veux pas vraiment le savoir. Il sait coudre sinon, et a autant l'habitude des chairs que des tissus. Une parfaite ménagère ce furet.
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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mar 20 Nov 2007 00:52 Sujet du message:

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Vyvianne va pour répondre à Félina, la jeune femme qu'ils ont croisé en arrivant au camp... que l'homme qui a installé Cassandre dans la tente arrive...

Elle regarde ses faits et gestes... il l'embrasse comme un amant le ferait à sa maitresse... murmures inaudibles pour les personnes présentes dans la tente... Vyvianne comprend de moins en moins la situation..

Puis il s'adresse à elle pour le sureau et pour recoudre Cassandre, il lui propose le furet, celui-là même qui a failli lui planter le couteau dans le genou ou pire dans sa poitrine...

Elle le regarde, puis calmement pour ne pas le mettre en colère.

Pour le sureau, merci bien, je vais déjà lui faire une tisane au tilleul, c'est plus léger... et si la fièvre ne tombe pas, je lui ferais une tisane au sureau... le sureau étant plus fort, je préfère être prudente avec cette plante...

Elle a toujours dans les mains les feuilles de tilleul.

Je pourrais avoir de l'eau bouillante pour y faire infuser ces feuilles, s'il vous plait.

Elle lui adresse alors son sourire le plus charmeur pour qu'il se dépêche.

C'est pas pour moi, c'est pour elle, si vous voulez qu'elle s'en sorte.

Son regard va de Guillaume à Cassandre pour bien lui montrer la situation.
qui est-elle pour lui ?
qui est-il pour elle ?
Elle s'en fiche de toute façon, c'est leur problème, pas le sien...

Pour ce qui est de la recoudre, je ne peux le faire tant que la fièvre n'est pas tombée... et ...

Instant d'hésitation, elle ne veut pas que le furet s'en charge, rien que d'y penser, elle frissonne...

je la recoudrait, j'ai l'habitude de faire cela... Je peux avoir l'eau bouillante maintenant ?

Tout en lui montrant les feuilles... puis, elle retourne s'occuper de Cassandre, lui épongeant le front... attrapant une couverture qui traine par terre, elle la couvre, il s'agirait pas aussi qu'elle prenne froid maintenant...
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IG : Vyviane

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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mar 20 Nov 2007 11:18 Sujet du message:

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Guillaume répond évasivement à la plupart de ses questions.
Ses dernières réflexions le surprenne, visiblement il a l'air d'en pincer pour la jeune none, ses réactions et ses paroles le montre.
Il devrait donc lui être reconnaissant d'avoir sauver la vie de la jeune femme, au lieu de cela il semble lui faire une sorte de crise de jalousie.
Bien vite oublié quand même , cette judith pour qui tout cela a commencé. Un amour en chasse donc un autre dans le coeur de celui ci, c'est sur ils ne sont pas fait du même bois.
Mais cela ne le regarde pas.

Mouaissssssss ben vaudrait mieux que cette fois il t'écoute le JeanJean ........

Paroles dites alors que l'homme s'éloigne déjà pour la tente.

Vyviane a parlé d'eau bouillante il y a quelques instants, personne ne semble s'y être mis pour l'immédiat.
Il prend une gamelle , la nettoie rapidement du mieux possible, verse de l'eau pour la mettre à bouillir, tout en marmonnant pour lui même.

La jeune femme qu'il ne connaît pas est également dans la tente, sur que les femmes n'ont donc pas besoin de lui en plus dans leurs jambes en cet instant. Il ira prendre des nouvelles quand les choses iront un peu mieux.

Surveillant l'eau il regarde machinalement la tente à quelques pas, par la tenture ouverte il voit de temps en temps passer Malanguise. Une bouffée le prend , envie d'un peu de solitude avec elle, de la retrouver.
Plus tard sans doute.

L'eau boue enfin, prenant la gamelle avec sa cape, il la porte vers la tente.

L'eau est chaude Vyviane, je la met ou?

Il voit Cassandre, elle a repris un peu de couleurs encore, mais la fièvre l'habite, on peut facilement le voir aux perles de sueurs sur son front, aux mouvements de sa tête , mais elle s'accroche, elle vivra il en est sur.
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Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:50

*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Mar 20 Nov 2007 11:29 Sujet du message:

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La soigneuse ne lui répond pas, interrompue par l’arrivée de Guillaume.
Felina l’observe, il se penche sur la Nonne, l’embrasse, lui murmure de vivre. Il l’aime, cela ne fait aucun doute pour la jeune femme, qui tente de retenir une bouffée de jalousie envers cette femme qui a désormais toute l’attention de son frère.

Alors qu’ils se retrouvaient à peine, voilà qu’elle devenait transparente. Guillaume l’ignore totalement tout à son inquiétude envers cette jeune femme.
Elle serre le poing, essayant de refouler cette colère qu’elle sait bien mal placée et bien futile, jalousie d’une enfant, puis elle s’éloigne de la tente en soupirant, se sachant inutile ici.

Un regard vers le mercenaire blessé. Il ne lui fait pas peur, son visage est doux et il a l’air bien moins effrayant que l’autre, le Furet comme Guillaume l’a appelé.
Il reste planté au milieu du camp, n’ayant d’yeux que pour la femme blonde au chevet de la Nonne. Décidément, bien trop de regards énamourés pour la vagabonde, qui déteste cela.
Puis il répond à la demande de la soigneuse et apporte de l’eau chaude.

Elle l’observe discrètement tandis qu’il s'enquiert de où poser l’eau chaude. Sa blessure ne semble pas très grave mais réclame des soins. Elle se remet à saigner, élargissant l’auréole rouge déjà importante sur la chemise. Elle s’approche de lui, prend l’initiative de lui attraper la gamelle des mains et la dépose près de la soigneuse, histoire de faire quand même quelque chose pour la Nonne.

Puis elle se retourne vers lui

- Messire, j’peux vous aider à soigner cette vilaine blessure ? Y a pas une heure, je faisais du bel ouvrage sur l’avant bras de mon frère, aussi puis je recommencer sur vous.

Elle lui sourit, pour lui montrer qu’elle ne lui veut aucun mal et inique d’un regard le tronc à quelques mètres de là sur lequel sa besace est restée avec son petit nécessaire de couture.
_________________

Porte à son flanc Penthésilée, forgée par **Communard**

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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 20 Nov 2007 11:53 Sujet du message:

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La fièvre avait eu raison de ses maigres forces.

Cassandre était à nouveau sur la plage. On devait être en été, elle avait très chaud. Elle marchait le long de la mer, les pieds dans l'eau pour se rafraîchir un peu. Elle ne sait depuis combien de temps elle errait ainsi, sans but.

Où voulait elle aller ? pourquoi ?

Elle n'en savait rien. Elle avait même l'impression que le paysage ne défilait pas sous ses pieds et qu'elle restait toujours au même endroit.

Puis il arriva. D'où ? Elle ne surait le dire. Un battement de cil et il était là en face d'elle.

Il lui prit délicatement la main, lui baisa le front avnt de replacer derrière l'oreille une mêche que le vent avait libéré du lourd chignon.

Gestes tendres qui trouvèrent dans le coeur de Cassandre un doux échos. Elle voulut faire un geste vers lui mais la cheleur environnante l'en empêcha. Cette torpeur, l'empêchait de bouger.

[i]Elle se rendit compte qu'elle était à nouveau alongée, tant elle était fatiguée. Elle voulait dormir pour que tout s'arrête. Elle sentait à nouveau Aristote l'appeler. Ce serait si facile d'écouter son appelle, elle sentait déjà la fraîcheur de la brise sur elle.

Puis un baiser timide, qui lui effleura les lèvres, il tenteait encore de la retenir, lui demandait de vivre et elle ne put résisiter. Elle retourna vers la fournaise, vers le délire et tout se brouilla à nouveau.

Léger murmure entre ses lèvres.

"Soif... Chaud... Mal..."
_________________

Pseudo IG : Faréna

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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mar 20 Nov 2007 12:04 Sujet du message:

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Félina sort, visiblement en colère, contre quoi ? contre qui ? Guillaume, elle n'apprécie sans doute pas le geste qu'il a eu face àCassandre...

Vyvianne s'occupe de Cassandre, Guillaume n'a pas bougé d'un pouce, visiblement, il n'aime guère qu'on lui dise quoi faire... bah, tant pis... la fièvre ne baissera pas, il s'en prendra qu'à lui.

Elle, elle aura tout fait ce qui était en son possible pour sauver cette jeune femme...

Et puis, non, elle la sauvera malgré cet homme qui ne bouge pas, elle va pour se lever, c'est alors que Brise rentre sous la tente lui demandant où il doit mettre l'eau chaude... Félina est revenue, et prends des mains la gamelle de Brise qu'elle dépose près de Vyvianne.

Un sourire de reconnaissance de Vyvianne, un regard dans la tente, la jeune femme attrape une chope, elle fera office de tasse...

Merci de votre aide...

Elle verse ensuite l'eau dans la tasse, y met les feuilles de tilleul et remue comme elle peut.

Pendant ce temps-là, son regard est allé se poser sur la blessure de Brise...

Pour Brise, prenez dans ma besace la bouteille d'absinthe pour désinfecter la plaie, ainsi qu'une petite fiole d'huile essentielle de menthe poivrée, pour atténuer la douleur... vous verrez tout est inscrit dessus... merci..

Elle se retourne vers Cassandre, et demande qu'on la redresse pour qu'elle puisse lui faire boire le breuvage.

Dès qu'elle aura bu ce breuvage, je viens vous seconder si vous le voulez.

S'adressant à Cassandre

là, ça va aller, la fièvre va bientôt tomber...
_________________

IG : Vyviane

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Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Mar 20 Nov 2007 12:49 Sujet du message:

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Malanguise s'est installé bien malgré elle à la tête de Cassandre , l'a posé sur ses genoux et lui tient le linge humide sur le front. Vyvianne semble contrariée de l'attitude de Guillaume .
Faut dire qu'on le découvre sous un jour nouveau , en pincerait il vraiment pour la nonne ?
Malanguise reflechit vite , c'est bon à savoir ...si jamais , il leur cherche d'un peu trop près des poux dans la tête ...ils auront peut être là un moyen de pression sur lui .
Elle attrappe la tasse d'infusion et en fait couler quelques gouttes entre les lèvres livides de la nonne ....qui balbutie quelques mots .

Et puis voilà la nouvelle qui rapplique , semble vouloir donner un coup de main . Désappointée , elle se tourne vers Brise et lui propose son aide .

Alors Malanguise bondit , renversant au passage la tasse dont le contenu se répand par terre. Pose une main sur l'épaule de Vyvianne ...

je me sers dans ta besace ...
merci

Elle file vers Brise , bouscule au passage la fille qui lui sourit , se tourne vers elle , et assène d'un ton glacial :

Poupée , va t'occupper de la nonne .....elle a besoin qu'on lui donne à boire .....

et elle atrappe Brise par le bras, lui chuchote a l'oreille :

qu'elle essaye seulement de poser ses mains sur toi et je l'étripe ....

puis elle éclate de rire

j'ai raté la nonne , .......celle là je la raterai pas .....

jette un oeil a la jeune femme , lui sourit quand même ....et tout en faisant "non" avec la tête lui lance :

on touche pas à Brise ....c'est pigé ?

Elle soulève ensuite la chemise de Brise pose doucement une main près de la plaie . lui sourit , l'embrasse sur la joue

viens on va s'occuper de ça , c'est pas bien méchant ....

Puis elle l'entraine au bord de la rivière pour nettoyer la plaie à l'eau claire .
_________________
Carte de pêche

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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mar 20 Nov 2007 13:22 Sujet du message:

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La jeune femme lui prend la gamelle des mains pour la poser prés de vyviane. Puis aimablement lui propose de s'occuper de sa blessure.
Qui est elle? Guillaume semble visiblement la connaître, mais il est sur qu'elle ne fait pas partie de la bande, quelque chose lui dit que non.

Pas le temps de répondre que Malanguise s'est levé d'un bon, écarte la jeune femme , en quelques mots elle ne laisse aucun doute possible sur ses intentions et sur ce qu'elle désire.

Il éclate de rire à son tour.

La situation finalement est un peu cocasse, la jeune femme semble surprise de la réaction de Malanguise, mais lui pas vraiment.
Adresse un sourire à la jeune femme pour la remercier de son intention.

Pendant qu'elle souléve sa chemise pour regarder la plaie, il pose ses deux mains sur ses hanches, l'attire à lui pour l'embrasser dans le cou, mélangeant caresse et murmure à son oreille.

Je t'adore.

Puis se laisse entraîner vers la rivière gardant sa main dans la sienne. Cela fait du bien de rire, la tension s'évacue doucement, ils sont ensemble, c'est l'essentiel.

C'est partis pour la couture ma belle.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:51

Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mar 20 Nov 2007 13:32 Sujet du message:

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Vyvianne va pour donner tout à Félina, mais c'est sans compter l'intervention de Malanguise...

Ah, la jalousie féminine, elle sourit intérieurement et comprend Malanguise, si elle avait quelqu'un dans sa vie à aimer, elle ne laisserait personne d'autre qu'elle s'occuper de lui... et elle regarde s'en aller Malanguise et Brise...

Puis se tourne vers Félina en lui faisant un sourire qui se veut réconfortant...

Venez, moi, j'ai besoin de votre aide, pour la tisane...

Elle s'aperçoit que la tisane s'est répandue par terre, pas d'angoisse à avoir, il reste dans la gamelle de l'eau chaude... elle prépare une nouvelle tisane et lui tends la tasse...

Faites-lui en boire

Et pendant ce temps-là, elle éponge Cassandre, lui ôtant la sueur qui perle à son front.
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IG : Vyviane

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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Mar 20 Nov 2007 14:09 Sujet du message:

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Poupée , va t'occupper de la nonne .....elle a besoin qu'on lui donne à boire .....

Felina ne l’a pas vu venir la Blonde. Elle la dévisage, sans trop comprendre. La femme prend l’home par le bras avant qu’il ai pu lui répondre, lui murmure quelque chose puis se met à rire aux éclats, suivie par son compagnon.

La jeune vagabonde est perplexe, ce demandant pourquoi cette femme se comporte avec lui comme une louve avec ses petits.

on touche pas à Brise ....c'est pigé ?

Felina hoche la tête en signe d’acquiescement, lance un sourire au couple, un plus appuyé en direction du mercenaire. Il lui sourit également.

La folle se fait plus douce, embrassant son homme comme pour marquer sa propriété et sortant avec lui pour le soigner.
La jeune femme soupire, secoue la tête. Décidément les choses de l’amour resteront toujours un mystère pour elle.

Elle est tirée de ses pensées par la voix de la soigneuse qui lui demande son aide.

Faites-lui en boire

Elle prend la tasse, s’agenouille près de la Nonne et passe sa main sous sa tête.

Allez M’dame faut tout boire, c’est pour votre bien.

Tout en aidant la jeune blessée à boire elle la dévisage. Elle semble plus âgée qu’elle, à moins que ses traits fatigués la vieillissent. Ses vêtements ne sont pas ceux d’une gueuse, malgré leur état déplorable. Elle est belle, et semble si fragile.

Que peut elle bien faire parmi ces mercenaires qui n’ont pas l’air d’être des tendres. Tant de question sans réponse.

Felina cherche Guillaume du regard, ne le voit plus. Il faudra qu’elle lui demande ce qui se passe ici.
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Le Fureteur



Inscrit le: 25 Sep 2007

Posté le: Mar 20 Nov 2007 14:24 Sujet du message:

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"...Je ne sais ce qu'il fait avec et ne veux pas vraiment le savoir. Il sait coudre sinon, et a autant l'habitude des chairs que des tissus. Une parfaite ménagère ce furet. "

Les mots de Guillaume ont résonné dans la tête du furet. Ils martèlent son crâne.C'est donc ainisi qu'il le perçoit? Ou est-ce cette nonne qui le transforme ainsi? Ce n'est plus "son" Guillaume.

"Maudite, maudite... que n'avons nous réussi à te tuer!"

Ni la flèche - maudit Poussin, elle partait bien! - ni la dague n'ont eu raison d'elle. Il la déteste...

Brisenuqe et Malanguise choisissent ce moment pour s'éclipser. Quelques instants passent, il leur emboîte les pas.
Il a un compte à régler avec lui aussi.
Les deux tourtereaux sont près de la rivière. Il ne sait quel mal elle soigne, mais entend des rires à peine étouffés.
Ils sont heureux.
Il les déteste.
Ils le lui rendent peut-être, sans doute.
Qu'elle s'éloigne, et Malanguise le détestera plus encore.
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Eudes de son prénom, aussi appelé Eudes le furet, ou le Fureteur. Ombre parmi les ombres.

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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 20 Nov 2007 14:54 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Cassandre rouvrit les yeux. Nouveau moment de conscience. Elle vit près d'elle une jeune fille qui tentait de lui faire boire un liquide chaud. Surement une tisane contre la fièvre.

L'ancienne nonne la renifla avant de boire, tentant des sourires à sa jeune infirmière, surement l'aide de la guérisseuse. Elle profita de ce moment pour tenter de s'expliquer, la blonde devait payer son geste.

"Suis Cassandre de Blayac..."

En général les titres appellent l'argent et on est tout de suite plus écouté.

"La folle a tenté de ma tuer... La blonde collée à son mâle... Jalousie..."

Cassandre espèra que la jeune fille allait la croire, et maintenant que voulait-elle ? Que la meurtrière paye et ensuite ? Son cousin, la fuite...

Elle croiyait avoir parlé du baron à la guérisseuse, erreur dûe à la fièvre. Après, ce qu'elle voulait, qu'on l'oublie pour commencer une autre vie, celle qu'elle aurait choisie, et si la blondasse pouvait disparaitre, alors l'homme de ses rêves pourrait la rejoindre.

Sourire carnassier qui apparait sur ses lèvres habituées aux sourire plus doux, Cassandre décida de prendre son destin en mains.
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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Mar 20 Nov 2007 16:06 Sujet du message:

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La folle a tenté de ma tuer... La blonde collée à son mâle... Jalousie...

Le regard de la Nonne est brillant : colère, fièvre ? Felina n’arrive pas à saisir le sens de ce regard.

Elle lui parla de la blonde, jalousie … Oui ça elle avait cru comprendre. Tenter de la tuer …. Cette femme blonde était donc si redoutable ?
Mais la fièvre la faisait peut être délirer.

Elle ne répondit pas, se contentant de lui sourire, essayant de l’apaiser.
Jalousie, après tout Felina était jalouse de cette femme à la minute où Guillaume avait détourné son attention d’elle pour se porter au chevet de la Nonne.
Un sourire, un rictus serait plus juste, se dessina sur le visage de cette dernière, qui n’avait plus rien d’angélique.

Mais où était elle donc tombée ? Qui étaient ces gens ?
Son frère, qu’elle ne reconnaissait pas, une folle furieuse Blonde prête à tuer par Jalousie, un drôle de type surarmé qui sifflait dans son coin le regard mauvais, une Nonne qui criait vengeance.

Felina tressailli, elle commençait à avoir peur. Elle ne trouvait de réconfort nulle part, si ce n’est dans le regard de la soigneuse qui elle semblait si gentille, et aussi étrangère qu’elle à tout cela.
Elle finit de faire boire la femme alitée puis, se sentant manquer d’air elle sortit de la tente en toute hâte. La tête lui tournait, elle avait envie de vomir.

Ce sang, cette violence, ces regards haineux …
Cela faisait de trop pour la gamine de 17 ans. Elle courut vers la rivière, prenant garde de se mettre à bonne distance du couple, et s’aspergea le visage d’eau fraîche.
Elle s’assit au bord de l’eau, tentant de mettre de l’ordre dans ses idées. Son envie de fuir était grande mais … pas maintenant, pas alors qu’elle le retrouvait à peine.

Se calmer, reprendre ses esprits et avancer.
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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mar 20 Nov 2007 16:26 Sujet du message:

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Vyvianne regarde Félina s'occuper de Cassandre...

Cette dernière marmonne des mots

La folle a tenté de ma tuer... La blonde collée à son mâle... Jalousie...

Malanguise, une folle ? non, elle y croit pas.
Jalouse ? ça, oui, à n'en pas douter mais peut-on vraiment lui reprocher cela... Elle fait sans doute cela que pour protéger son amour et puis tuer, elle n'y croit, pour elle, une femme ne peut tuer... une femme, c'est la douceur même...

Vyvianne est assez étonnée... étonnement qui s'intensifie encore plus lorsqu'elle voit Félina devenir pale et se lever à toute vitesse...

Un regard vers Cassandre, puis vers Guillaume qui n'a pas bougé...

Epongez-lui le front, la fièvre ne devrait pas tarder à baisser... Venez me chercher ensuite, je m'occuperais d'elle... J'ai besoin d'air moi aussi...

Elle prend une tasse, verse de l'eau et des plantes dedans puis calmement sort de la tente, elle cherche du regard Félina, elle aperçoit Malanguise soignant Brise, un sourire puis son regard remonte le long de la rivière pour l'apercevoir enfin assise près de l'eau, le regard perdu dans ses pensées...

Une grande respiration est prise, un bol d'air pour ses poumons, l'ambiance dans cette tente était lourde... Vyvianne se dirige vers Félina...

Elle la détaille tout en marchant, la jeune femme, enfin fille, est beaucoup plus jeune qu'elle, sur son visage, une certaine innoncence mais est-ce bien réelle ??? Ne serait-ce pas en fait qu'une apparence ?

Arrivée près d'elle, elle s'assoit à côté d'elle, lui touche le bras et lui sourit en lui tendant la tasse...

Tenez, une tisane à la lavande, contre l'anxiété... Ça va mieux ?

La jeune fille semble perdue mais Vyvianne veut savoir ce qui se passe...

Vous en savez peut être plus que moi ici, que se passe-t-il ici ?
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IG : Vyviane

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wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mar 20 Nov 2007 18:22 Sujet du message:

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Tout d'un coup ils se trouvaient seuls.

Epongez-lui le front, la fièvre ne devrait pas tarder à baisser... Venez me chercher ensuite, je m'occuperais d'elle... J'ai besoin d'air moi aussi...

Il se sentit bête et ressassa lesmots, essayant de leur trouver un sens logique.

Epongez-lui le front

Il s'en vint prendre le linge humide, s'assit près de Cassandre, et le pressa contre les goutelettes de sueur. L'eau était fraiche déjà, mais il pressentait que c'était mieux, effleurant à peine sa peau pour ne pas la faire sursauter. Il forma une boule, et procéda par légers tampons, veillant à rafraichir régulièrement le linge.
Elle ne disait rien, le regardait, méfiante...

- Même si elles n'ont pas tenu, j'ai apprécié tes coutures. Rassure-toi, c'est moi qui m'acquitte d'une dette. Tu ne me seras pas redevable.

Il appuya unpeu plus sur son front.

- Attention, je vais remouiller le linge, ça va être un peu plus froid, mais il faut faire tomber la fièvre.

Le brigand eut un sourire espiègle au moment d'appliquer le linge qu'il venait de tremper abondamment dans l'eau fraiche.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:52

Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Mar 20 Nov 2007 19:33 Sujet du message:

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Ils arrivent au bord de la rivière , main dans la main .
Elle a retrouvé le sourire , il était temps . Toutes ces donzelles qui lui tournent autour ...à croire qu'elles se sont passé le mot .
Elle le regarde en souriant :

faut enlever ta chemise ça sera mieux...

et d'allier le geste à la parole
doucemment glisse ses mains sous la chemise , en profite pour vagabonder sur sa peau , lui chuchote :

tu crois qu'on va y arriver, .... sans .....?

mais son visage se ferme un peu soudain , sa main a senti le sang séché .
Elle l'aide à retirer sa chemise , puis le fait assoir près de l'eau qui bruisse juste à côté . Elle s'accroupit à coté de lui et doucement , se met à nettoyer la plaie.

pfff sacrée nonne , elle aurait pu te blesser sérieusement ...Aristote a du retenir sa main ...

elle prend la bouteille d'absinthe dna sla besace de vyvianne et en verse un peu sur la plaie
il grimace , elle rit

tsssss...douillet ....avec ce que tu as subi la dernière fois , tu ne devrai mêm pas bouger . Ce ne sont que quelques gouttes d'alcool ..

puis elle se relève et l'embrasse

là ..ça va mieux ?
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Carte de pêche

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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Mar 20 Nov 2007 19:54 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Elle sent une présence à ses côtés et sursaute comme on lui effleure le bras. Puis elle se détend en voyant la femme soigneuse.

Tenez, une tisane à la lavande, contre l'anxiété... Ça va mieux ?

Elle lui sourit et prend la tasse qu’elle lui tend, en hochant la tête en guise de remerciement.

La femme s’assoit auprès d’elle, elle est pâle et tout comme la jeune fille semble secouée par tous ces évènements. Son visage inspire la paix et la douceur, ses traits sont rassurants.
Malgré tout Felina ne sait pas si elle peut lui faire confiance.

Vous en savez peut être plus que moi ici, que se passe-t-il ici ?

La tasse qu’elle tient entre ses mains tremble en même temps qu'un frisson la parcourt à cette question. Que lui répondre, elle ne sait rien de plus, voire même moins qu’elle.

Heu … non M’dame. Moi je ne suis arrivée par hasard ici qu’il y a quelques heures. Je ne comptais même pas rester mais …

Un regard vers la tente, vers son frère Guillaume qu’elle vient de retrouver. Elle ne veut pas parler de cela, elle qui a déjà du mal à réaliser qu’il est bien là, bien réel ce frère qu’elle cherche depuis des années.

Elle soupire, secoue la tête puis poursuit :

Je ne suis même pas d’ici vous savez moi, et je ne connais personne. Mais vous M’dame, savez ce qui lui est arrivé à la Nonne sous la tente ?
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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mar 20 Nov 2007 20:12 Sujet du message:

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Elle se détend à son tour, il le sent à son sourire, à ses gestes à ses mots.
A ses mains qui se promènent sur lui.
Il sourit à son murmure.

Pas sur.

Mais elle rencontre la plaie et redevient plus sérieuse. Elle le fait asseoir, le soigne, se moque gentiment quand il grimace quand elle verse de l'alcool sur la plaie.

Il ne la quitte pas du regard pendant qu'elle officie, sourire aux lévres, l'air un peu rêveur.
Cela fait un bien fou cette petite pose après les vives tensions des derniers jours. Cela fait du bien de voir son sourire, ses yeux bleus océans qui de temps a autre se lèvent sur lui.

Ses mains sont douces pour lui celles la même qui ont failli tuer la none. Elle termine de nettoyer la plaie , se lève pour l'embrasser.
Il l'enlace doucement, pose son front contre le sien, son regard dans le sien.
Prend son menton délicatement entre ses doigts.

Moi ca va mieux, faudra sûrement recoudre mais cela peut attendre.
Et toi ca va? Les dernières heures ont été rudes pour toi aussi.

Derrière eux la rivière coule doucement, le bruit de l'eau qui file est léger, apporte un calme supplémentaire à ce moment.
Sa main vient doucement sur sa joue, l'emprisone tendrement.
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Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mar 20 Nov 2007 22:05 Sujet du message:

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Regard fuyant, cherchant vers la tente quelqu'un, quelque chose, paroles dites mais d'un ton hésitant, comme si Félina voulait lui cacher quelque chose

Maigre sourire de Vyvianne quand elle s'entend s'appeler "M’dame", elle fait si vieille que cela ?

et puis finalement elle termine ses dires par une question pour éviter d'y répondre....

Je ne suis même pas d’ici vous savez moi, et je ne connais personne. Mais vous M’dame, savez ce qui lui est arrivé à la Nonne sous la tente ?

Vyvianne la regarde, finalement, si elle dit vrai, elle en sait pas plus qu'elle... et d'un ton calme et posé, elle lui répond :

Non, pas plus que vous sans doute, Brise, l'homme qui a la plaie à l'abdomen est venu me chercher pour que je vienne soigner cette jeune femme... je ne savais même pas qu'elle était nonne...

Son regard se reporte alors vers la dune...

Lorsque je suis arrivée à la dune, elle était inconsciente, elle saignait beaucoup.

Avec Malanguise, nous avons arrêté l'hémorragie... Sa plaie est due à une coupure par une dague sans doute... je dis cela parce que j'ai failli m'en prendre une dans le genou par l'homme appelé le furet...

Puis Vyvianne réfléchit en fronçant les sourcils.

Vous voyez si le furet disait que c'est lui qui a fait cette coupure, je ne serais même pas étonnée...

Son regard est maintenant dans le vide, pensant à milles choses... la tension retombe...

Depuis combien de temps est-elle ici ? pas longtemps, et pourtant, elle a l'impression que cela fait une éternité...

La fatigue est là, et le froid aussi... elle frissonne puis se lève...

Venez, on va aller voir où en est la fièvre... il nous faut la recoudre ensuite.

Sans attendre sa réponse, elle quitte Félina en espérant que celle-ci la suivra, elle ne veut pas se retrouver seule dans la tente avec l'homme.

Elle entre dans la tente, son regard va de la nonne à Guillaume, qui éponge son front.
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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mar 20 Nov 2007 22:14 Sujet du message:

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Cassandre vit tout le monde quitter la tente et se retrouva en tête à tête avec Guillaume. Celui-là devait se réjouir de la situation. Il suffisait de voir son sourire au moment de lui passer l'eau froide sur le visage.

Il avait volontairement bien mouillé le linge et l'eau glacée la saisit lorsqu'elle coula sur son visage, se répendant dans son cou. Il jubilait. Mais il ne rirait pas longtemps.

Le goût de la vengeance s'insinuait en Cassandre comme l'amour. Ils paieraient, lui les humiliation, le furet sa haine, et la blondasse.... Celle là, elle la tuerait de ses propres mains, ce serait rendre un service à Aristote.

Le silence s'installait entre eux deux et Cassandre ne voulait guère de la présence du bandit pendant qu'on allait la recoudre.

"Vais mieux... allez chercher l'herboriste. Doit me recoudre avant que je finisse par me vider."

Cassandre n'eut que le temps de finir sa phrase la jeune femme entra.

"Moins de fièvre... Si on passait... au reste..."
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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mar 20 Nov 2007 22:43 Sujet du message:

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"Moins de fièvre... Si on passait... au reste..."

La voix est dure, impatiente, d'en finir... comme si Cassandre ne voulait plus de la présence de cet homme à ses côtés... et pourtant Vyvianne va avoir besoin de lui...

Elle s'agenouille à la hauteur de celle-ci, lui touche le front puis confirme ses dires... se tournant vers l'homme.

Je vais avoir besoin de votre aide...

Elle se penche vers la plaie, puis regarde l'emplâtre... celui-ci a fait son office... elle commence délicatement à l'enlever, par endroits, de légères tâches rouges apparaissent qu'elle essuie rapidement avec un tissu...

Pour lui permettre d'être plus à l'aise, elle finit de lui arracher ses vêtements, dévoilant entièrement le torse blanchâtre de la nonne...

Puis elle finit son travail, attrapant sa besace, elle prend une bouteille d'alcool et verse sur la plaie doucement et tamponne de suite pour éviter la brulure...

Son regard va se poser sur l'homme.

Il va falloir la tenir, je vais lui appliquer de la menthe poivrée sur la plaie pour atténuer la douleur, mais elle va plus que sentir quand je vais recoudre...

Elle allie alors les gestes à la parole, puis prenant une aiguille qu'elle trempe dans l'alcool, puis du fil... Elle va alors commencer à recoudre les chairs...

Vous êtes prêts ?

Regard vers la nonne, regard vers Guillaume, elle prend une profonde inspiration et va commencer une couture un peu particulière, celle de tissus humains qui a pour but de rapprocher l'un à l'autre les chairs afin de fermer la plaie qui est pour l'instant béante.
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wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mer 21 Nov 2007 01:43 Sujet du message:

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Guillaume n'avait guère regardé la plaie, regard fixé indéfectiblement vers la poitrine offerte à sa vue. Sa gêne ne dura qu'un temps. Il connaissait les seins de la jeune femme pour les avoir effleurés lorsqu'il la forçait à dormir avec lui. Mais la vision avait quelque chose de surnaturel, avec la praticienne qui commentait les effets de l'emplâtre. Contraste de sensualité et de violence. Beauté et barbarie.
IL croisa le ragard de Cassandre, et lui adressa un sourire ambigü.
Puis le bandit vint s'agenouiller derrière la couche, passa son bras sous l'épaule de Cassandre avant de le faire revenir derrière son cou, immobilisant celui-ci.
Il placa son avant-bras gauche juste àhauteur de la bouche de la jeune femme, non sans avoir pris soin, sur le trajet, d'effleurer imperceptiblement mais lentement un sein.
Ce n'était pas vraiment une caresse. Cela n'avait aucune autre utilité.
Il s'approcha ensuite d'une oreille, à laquelle il murmura, les mots parvenant en même temps que son souffle.

- Tu risques d'avoir effroyablement mal et de te tordre. N'aie crainte, je te maintiendrai. Mords moi si cela fait trop mal. Mon bras est fait pour cela. Mais... attends d'avoir vraiment mal.

Puis, à l'attention de Vyvianne:

- On est prêts toubib!
_________________


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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mer 21 Nov 2007 09:06 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

On allait enfin la recoudre, mais là devant son tortionnaire qui allait aider. Cassandre voulut protester mais serra les poings. Elle ne voulait pas retarder encore l'opération, tant pis, il serait là.

Mais lorsque l'herboriste finit de lui ôter ses vêtements, la jeune femme rougit jusqu'à la racine de ses cheveux. Son corps était exposé, nu, et en plus devant un homme. Elle, qui comme les autres soeurs au couvent, devait se déshabiller de le noir pour cacher la honte de leur nudité.

Elle croisa son regard perdu sur sa peau, la caresse qu'il ne put contenir puis son souffle sur sa nuque lorsqu'il murmura à son oreille. Tout la révulsait dans son attitude pourtant, elle sentit un léger tressaillement à ces paroles contre son oreille.

Ce n'était pas lui, mais le geste qui la troubla un instant. Sentir un souffle chaud dans son cou, elle imaginait déjà d'autres paroles, un autre homme. Elle rouvrit les yeux et planta son regard bleu acier, qui avait perdu sa candeur dans celui de Guillaume.

"Je ne vous ferai pas le plaisir de crier. Dans mes veines coulent un sang noble qui me donnera la force de supporter ceci comme le reste."

Cassandre détourna son regard de Guillaume et osa un maigre sourire vers l'herboriste :

"Allons y. J'ai confiance en vous."

Avait elle un autre choix si elle ne voulait pas mourrir ? Aucun. A moins qu'elle ne préféra les soins du furet qui, cette fois, ne la manquerait surement pas. Après tout mieux valait Guillaume comme assistant que se meurtrière.

Tous, ils lui paieraient tous ce qu'elle était obligée d'endurer aujourd'hui.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:53

Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mer 21 Nov 2007 10:30 Sujet du message:

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Vyvianne avait remarqué le regard de Guillaume sur la poitrine de la nonne, elle lui aurait bien dit quelque chose, mais elle avait besoin de lui et elle préférait qu'il soit calme plutôt qu'énerve surtout avec ce qu'elle allait devoir faire.

Elle aurait préféré avoir la présence de Malanguise à ses côtés, mais celle-ci s'occupait de Brise.

Quant à Félina, apparemment, cette dernière ne l'avait pas suivie, il faut dire que les évènements devaient l'avoir perturbée.

Cassandre parlait de ne pas crier, Vyvianne ne dit rien mais elle en pensait pas moins : ne pas crier lorsqu'on se faisait recoudre relevait d'une mission impossible, même le plus dur des hommes arrivait à appeler sa maman lorsqu'elle effectuait cette opération délicate...

D'une main, elle resserra les plaies pour faciliter les points, puis approcha l'aiguille de la peau... et d'un geste ferme et sur, elle piqua la première peau... des gouttelettes de sang jaillirent puis elle repiqua la seconde peau... Elle tira enfin sur le fil pour ramener les deux chairs peau contre peau...

Ne voulant regarder Cassandre pour le moment, elle répéta le geste...
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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Mer 21 Nov 2007 10:46 Sujet du message:

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Felina écoute la femme soigneuse lui expliquer ce qu’elle sait. Dagues, hémorragie, plaies,recoudre … La vagabonde frissonne, mais dans quelle histoire de fous a-t-elle bien pu se fourrer ?

Elel se sent soudain prise au piège, elle voudrait fuir, ne rien avoir vu, ne rien avoir entendu. Mais … lui, Guillaume … L’imaginer au milieu de ce bain de sang serre le cœur de la jeune fille. Comment est il devenu cet homme, avec cette vie de violence et de sang ? Elle voudrait tant comprendre, connaître son histoire. Elle se sent si loin de lui à cet instant.

La question de Vyvianne tire Felina de ses pensées :

Venez, on va aller voir où en est la fièvre... il nous faut la recoudre ensuite.

Elle secoue la tête de gauche à droite et soupire, elle n’a pas la force, ni la ressource pour se lever et la suivre.

Elle la regarde s’éloigner en direction de la tente et y entrer. Rapidement elle aperçoit son frère en train de faire boire la Nonne puis le tissu se referme sur eux.
Felina est comme pétrifiée, incapable de faire un geste, se maudissant d’être aussi inutile.

Respirer, se calmer … Son regard ne quitte pas la tente.
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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mer 21 Nov 2007 11:04 Sujet du message:

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Cassandre attendait, sûre d'elle, que l'opération commence.

Lorsque l'herboriste planta son aiguille une première fois dans la chaire, la nonne serra les points sous la piqure. Elle pourra résister à cette torture. Deuxième piqure en face, ses ongles s'enfoncèrent dans la paume.

Mais le pire restait à venir. Sentir le fil défiler dans ses chaires puis les ressérer. La peau qui se rapprochait, le lien que l'on tendit, et le premier râle qui s'achappa de ses lèvres.

"Huuuuuuuuummmmmmmmmmmm"

Elle se mordit pour ne pas hurler, pour ne pas satisfaire le regard de Guillaume sur elle.

Deuxième point. L'aiguille qui entra dans sa chaire qui souffrait lui parut dix fois plus grosse que lors du premier point. Le sang perlait maintenant à ses lèvres, elle ne crierait pas.

Le fil rapprocha à nouveau les plaies. Brûlure insoutenable, crie de douleur qu'elle ne put plus contenir.

"HHHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

Dans sa tête, elle supliait Aristote que cela cessa.
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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mer 21 Nov 2007 11:50 Sujet du message:

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Au premier râle que Cassandre fait, Vyvianne ne relève pas la tête...

Vyvianne se concentre sur les points,
oubliant le monde extérieur,
oubliant le regard de Guillaume sans doute rivé sur la poitrine de Cassandre, ah, les hommes, tous les mêmes,
oubliant le regard de Cassandre sur l'opération qu'elle fait... son anxiété, sa peur,

Mais au cri de douleur que Cassandre fait au second point, elle relève la tête...

je fais aussi vite que possible... tenez bon... ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

Se tournant vers Guillaume, d'un regard et tout bas, pour éviter qu'elle entende, peine perdue sans doute...

Elle ne doit pas bouger, ou je ne pourrais pas la recoudre...

Elle attends que Cassandre se calme, un sourire qui se veut réconfortant, et elle retourne à sa "couture"...

Son geste est rapide, précis, et sur... pour éviter qu'elle souffre, pour éviter qu'elle entende ses cris... Elle n'aime pas la souffrance, mais là,elle a pas le choix, si elle veux qu'elle vive, la plaie doit être recousue et dans ce moment-là, Vyvianne ne pense qu'à cela et à rien d'autre... oubliant que c'est un corps, oubliant que c'est une femme... faire vite pour passer à autre chose...
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IG : Vyviane

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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Mer 21 Nov 2007 12:56 Sujet du message:

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"HHHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

Un cri de femme parvient aux oreilles de Felina. En deux secondes elle est debout. Elle tremble, le cri résonne à ses oreilles.

Cri de souffrance, animal qu'on égorge.
Mais que oeut il bien se passer dans cette tente ?

Malgré l'angoisse, la curiosité de la toute jeune femme est la plus forte.
Ses jambes flageollantes la porte on ne sait comment jusque devant la tente, elle pousse le tissu de la porte et reste là à observer.

La soigneuse est penchée sur la Nonne et est en train de la recoudre.
A la tête de la couche, Guillaume, les bras autour d'elle la retient, le regard rivé sur sa blessure, ou plutôt sur la poirine laiteuse de la jeune femme.

La Nonne serre les poings, gémit sous les coups d'aiguille de Vyvianne. Felina peut ressentir toute la douleur de la femme mais ... elle ressent autre chose que de la douleur dans ses cris.

Une sourde colère, une rage folle qui semble tout à coup s'exprimer à travers ses hurlements.

La gamine ferme les yeux, s'aggripe aux pans de la tente pour ne pas défaillir.

Elle reste là, plantée telle une idiote, inutile.

Pour la première fois de sa vie elle adresse une prière silencieuse à on ne sait qui, demandant que le suplice cesse, et que la Nonne vive.
_________________

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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mer 21 Nov 2007 13:58 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Un seul cri sans fin, tant la douleur était insupportable.

Aristote vers qui elle avait refusé de monter, ne lui accorda pas à son tour la grâce d'un évanouissement. Dans le vacarme qu'elle causait, elle entendit quelqu'un entrer dans la tente, mais ne put voir de qui il s'agissait.

La blondasse ? qui venait se délecter de ses souffrances...
Le furet ? qui espèrait toujours après sa mort...

Elle ne leur ferait pas le plaisir de gémir plus sous l'aiguille de l'herboriste. Elle lèva légèrement la tête et mordit dans le bras de Guillaume, y étouffant ses cris, ne laissant entendre qu'un râle audibble seulement de la tente.

Douleur insoutaneble que seule la haine lui pemit d'oublier.

A chaque point que Vyvianne faisait la nonne disparaissait au profit d'un être empli de souffrance et de vengeance.

Vengeance contre la blondasse qui l'avait poignardée, contre le furet qui avait voulu la tuer contre Guillaume qui l'avait enlevée et humiliée, contre sa famille qui l'avait enfermée dans un couvent, contre le Roy qui avait fait ses lois, et même contre Aristote qui avait tout laissrer faire.

Le monde n'était pas pour les faibles, pour ceux qui comme elle avait toujours obéit. Qu'avait-elle eu en récompense ? des vexations, des larmes, une vie inutile et incolore.

Les pleurs qui se répendaient sur ses joues étaient ceux de la souffrance du coeur plus que de la chair. Et comme le goût du sang de Guillaume emplissait sa bouche, celui de la vengeance s'insinuait dans ses veines.

Tous ! Ils paieraiten tous leurs crimes, envers elle et envers les autres. L'amour ne voulait pas d'elle, la vengeance trouverait une de ses meilleures éxécutantes.
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wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Mer 21 Nov 2007 15:57 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

L'aiguille étai entrée dans la peau.
Cassandre s'était raidie, et comme il s'y attendait, n'avait pas bronché.
Il devina qu'elle se mordait elle même, trop fière pour se laisser aller devant lui.
A regret il dut baisser la tête pour caler la sienne. La vue perdait d'autant de son charme qu'il fallait avant tout se concentrer pour bien la maintenir.
Il fut surpris au premier cri, mais la garda à peu près immobile malgré tout.

Elle ne doit pas bouger, ou je ne pourrais pas la recoudre...

Cela, Guillaume l'avait compris.
Il avait entendu les premiers mots de réconfort.
Il fit comprendre d'un haussement de sourcils qu'li faisait se qu'il pouva, et inclina la tête pour mieux caler celle de la nonne.
C'est alors qu'elle le mordit.
La douleur fut d'autant plus vive qu'il réalisa alors qu'il avait tendu le bras recousu deux fois, et ne put retenir son envie de crier qu'au prix d'un immense effort. Il sentit le sang qui s'écoulait sur son bras, ne sachant si cela venait de la morsure ou d'un point qui aurait lâché.
Anticipant le prochain cri il profita d'une accalmie pour se relever, calant Cassandre contre le haut de son torse, la serrant du plus fort qu'il pouvait, son bras dégoulinant sur elle et venant maculer de rouge ses épaules.
La jeune femme reprenait son souffle IL lui glissa, haletan:.

- On en voit le bout, mords moi, n'hésite pas. Tu es courageuse, je suis fier de toi.

Vyvianne elle tentait d'encourager Cassandre.

- Tenez bon... ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

La belle affaire, on voyait bien que ce n'était pas elle qu'on recousait.
Pour la seconde fois de la matinée, il sentait ses forces qui menaçaient de l'abandonner.
La sueur battait ses tempes.
Guillaume banda ses muscles et attendit la prochaine secousse. Il savait qu'il tiendrait bon...si cela ne durait pas trop.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:54

Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mer 21 Nov 2007 18:50 Sujet du message:

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Vyvianne continuait... Guillaume aidant du mieux qu'il pouvait à faciliter en quelque sorte la tâche...

Au moins, elle n'avait pas à la conforter....

Entre chaque point, Cassandre se taisait un moment et cela permettait à Vyvianne de reprendre son souffle avant le suivant...

Enfin, elle vit le dernier point poindre... dernier fil à tirer, puis arrêter et serrer pour ne pas que les points lâchent...

Elle coupe ensuite le fil de ses dents... puis verse sur la plaie refermée un peu d'alcool pour enlever le sang avant d'éponger...

Se tournant vers Cassandre... un sourire réconfortant.

C'est terminé... Reposez-vous...

Puis elle sort de sa besace des graines qu'elle lui tends.

Tenez, mangez ses graines, ce sont des graines de pavot... Cela devrait vous aider à vous endormir... vous en avez besoin...

Puis un regard vers Guillaume...

Merci de votre aide.

Elle s'aperçoit alors que Félina est rentrée dans la tente...

Vous pouvez la veiller, je vais prendre l'air... Si il y a le moindre souci, venez me chercher...

Avant de sortir de la tente, elle remet la couverture sur Cassandre.

Dehors, elle s'aperçoit que ses mains sont pleins de sang, elle va donc à la rivière, se les mouille, et applique de l'eau sur son visage...

L'eau qui coule de ses mains puis de son visage est rouge... et elle va répéter l'opération jusqu'à ce que l'eau soit claire.

Puis s'assoit et le regard dans le vague, laisse retomber la tension accumulée.
_________________

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Malanguise



Inscrit le: 07 Avr 2007
Localisation: là...
Posté le: Mer 21 Nov 2007 19:37 Sujet du message:

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Assise et serrée contre lui, elle se laisse aller à fermer les yeux un instant ,
front contre le sien , chaleur de sa main contre sa joue qui diffuse à tout son être .

Elle entend le frémissement de la rivière , sent les battements de son coeur résonner dans sa propre poitrine , voudrait que la rivière les emporte loin de cette chienlit qui les entoure .
Etre seule,avec lui un long moment , sans tout ce remue ménage, cette angoisse palpable et le danger toujours présent et les cris de la nonne qui arrivent jusqu'à eux .
Elle garde les yeux fermés comme si cela pouvait lui éviter d'entendre .

Ses mains cherchent celles de Brise , comme pour y puiser un peu de leur force.
Puis elle lève les yeux vers lui , sourit, lui caresse la joue à son tour , dépose un baiser furtif sur ses lèvres , regarde autour d'eux , personne n'est là , lui murmure:

j'ai planqué les bijoux , là bas , près de la cabane , tu sais ? là où on a retrouvé les traces de la nonne . On y retournera ...plus tard ...quand tout sera terminé.

Alors qu'elle tente de voir dans ses yeux l'assurance que tout cela va bientôt finir , Vyvianne s'approche et vient tremper ses bras dans l'eau courante . Elle a du sang partout .
Malanguise jette un oeil vers la tente , plus aucun son n'en sort .
Serait elle morte ?
Peu importe , une de ses mains glisse doucement sur le ventre de Brise , effleure la plaie , sèche maintenant ....le regarde un peu bizarrement , avant de poser la tête sur son épaule en disant :

te voilà encore marqué ....à cause de moi ..
_________________
Carte de pêche

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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Mer 21 Nov 2007 19:52 Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Les points se finissaient. Cassandre sentit que l'herboriste tirait le lien, faisait le noeud, la souffrance et l'humiliation touchaient à leur fin.

Un sourire de réconfort, quelques paroles douces et une couverture cachait à nouveau son corps.

Guillaume était toujours près d'elle et elle attendait de reprendre son souffle pour le chasser. Apparemment, quelqu'un allait venir pour la veiller. La jeune fille approcha.

Cassandre lui sourit. Puis elle reporta son regard vers le bandit pour le congédier. Quelque chose la frappa.

"Les mêmes yeux verts aux éclats noisette..."

La colère montait en Cassandre, comme son impuissance l'empêchait de leur sauter dessus. Les larmes n'avaient pas encore sêchées que déjà elle leur hurlait dessus.

"Dehors les bandits ! Assassins ! Sortez immédiatement de ma tente !"

La jeune femme cherchait déjà un objet des yeux à leur envoyer au visage afin qu'ils quittent sa vue. Elle ne voulait rien de leur famille de tueurs, ils étaient sur sa liste de vengeance.
_________________

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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Mer 21 Nov 2007 20:01 Sujet du message:

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Des cris qui viennent de la tente,la jeune femme inconnue se précipite, Vyviane a du commencer à recoudre.
Aller aider...........

Ils sont déjà trois ,il les générait , les mains de Malanguise se referment sur les siennes, les serrent, caresse a son tour sur sa joue rappeuse.
Qu'ils se débrouillent un peu sans eux, il n'a pas envie de bouger.
Elle lui murmure , il sourit, la petite voleuse de la cour n'a pas totalement disparue, quelques réflexes subsistent.
Alors que leurs mains sont étroitement enlacés, des bribes de cette époque lui revienne, leur premier larcin, elle comptant les pièces dérobées dans sa jupe........

Un bruit proche Vyviane qui semble avoir terminer son ouvrage, qui se lave les mains, laisse son regard vagabonder, laisse filer la tension.
Il s'en veut un peu d'avoir entraînée son amie ici, ou le danger est loin d'être absent.

Mais la main sur sa peau, le ramène immédiatement vers elle.

Pas bien grave cette blessure tu sait,pas terrible et puis la première je la conserve comme une bénédiction. Chacune marque un peu de notre histoire, de notre amour. J'espère en recevoir milles autres encore si chacune signifie que tu es toujours à mes cotés.

La journée commence a tirer à sa fin, la fatigue est bien présente, les deux jours sans dormir se font largement sentir.
Le camp semble calme tout à coup, chacun de son coté tentant d'évacuer la pression des heures et des jours passés.

Il faudrait peu être que nous pensions à nous reposer un peu ma belle, je vois sous tes jolis yeux de biens sombres cernes qu'une bonne nuit de repos dissiperaient bien vite.
_________________
Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Mer 21 Nov 2007 20:06 Sujet du message:

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Alors que Felina s'approche de la Nonne pour la veiller, non qu'elle en ai vraiment envie mais parce qu'elle souhaite se rendre utile :

Dehors les bandits ! Assassins ! Sortez immédiatement de ma tente !

La jeune femme est hors d'elle.

Un regard vers Guillaume qui ne dit mot et ne bouge pas, puis de nouveau sur Cassandre qui cherche quelque chose des yeux.

Felina prend peur, cette femme est folle, elle semble avoir perdu toute raison.

Assassins ... ce mot résonne encore en elle.
Les mêmes mots que les villageois quand elle a tué son père adoptif. Le souffle court, la jeune femme recule.

Puis elle sort de la tente en courant, fuyant loin de cette femme qu'elle déteste déjà.
Elle qui voulait l'aider se fait traiter de tous les noms et se voit chassée sans raison. On ne l'y reprendra plus à vouloir jouer la bonne samaritaine.

Essayant de reprendre ses esprits, un bruit de sabots attire son attention.

Que se passe-t-il donc encore ...?
_________________

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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Mer 21 Nov 2007 20:33 Sujet du message:

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Jean-jean finit par retrouver la clairière. Le guerrier commençait à sentir la fatigue et le sang qui pissait ne l'aidait pas à garder le peu d'idées qu'il avait de claires.

L'autre paraissait ne pas être un ennemi et sa flèche dans le cul amusait le bandit. Il pensait déjà confier à la nonne cette douleureuse extraction.

Enfin la clairière. La journée était avancée et il y avait du monde. Mais pas un garde. Il atteignit le centre comme si de rien n'était et aussitôt il s'emporta en descendant de son cheval.

"C'est quoi c'bordel ! On rentre ici comme dans l'château d'la barounnette !"

Il désigna les deux abrutis qui leur servaient pour les basses oeuvres et les apostropha :

"L'est où l'Eudes ? et Devil avec son ravitaillement ? Si on vous donne pas d'ordre, on espère qu'au moins vous ne vous glandiez pas les couilles au soleil ! A vos postes ou je tue avant d'm'recoudre."

Jean jean se retourna vers le saltimbinque en travers de son cheval.

"Quelqu'un pour aider mon ami avec la flèche dans l'cul. Y m'faut un coup d'gnolle et du fil et une aiguille si peronne n'peut s'occuper d'moi."

Regards à droite et à gauche comme tout lui semblait trop relâché.

"GUILLAUME !! C'est quoi c'brodel ?"

L'instinct de survie de Jean-jean, lui disait que là trois hommes suffisaient pour les massacrer.
_________________


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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Mer 21 Nov 2007 22:05 Sujet du message:

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Vyvianne a tout juste le temps de laisser vagabonder son regard sur la rivière, l'eau qui coule inexorablement... entrainant avec elle le passage de l'automne et les dernières feuilles marrons des arbres... qu'un cri, que dis-je un hurlement à réveiller un mort sort de la tente, c'est Cassandre...

Ce qu'elle dit, d'ici elle ne peut le saisir et puis à quoi cela servirait-il ?

Ses paroles, elle en aurait cure si elle les avait entendu...

Non, la jeune femme a peur que la "couture" qu'elle vient de faire cède et qu'elle soit obligé de tout recommencer...

Elle se retourne bien vite pour voir, au passage, elle aperçoit Brise et Malanguise.

Elle les avait oublié, oublié d'aller avoir comment allait Brise, oublier d'aller voir si Malanguise s'en sortait... Elle s'en veut un peu et espère qu'ils comprendront, elle ira les voir ensuite...

Elle se lève ensuite pour aller voir ce qui se passe sous cette tente...

Comment cette jeune femme qui a perdu beaucoup de sang, qui était proche de la mort et qui vient de se faire recoudre peut-elle trouver tant d'énergie ?

La seule chose que Cassandre doit faire actuellement, c'est se reposer et rien d'autre...

Alors qu'elle approche de la tente, Félina en sort, visiblement plus qu'outrée ... Qu'a fait Cassandre ?

Elle est seulement à quelques pas de cette dernière, qu'un bruit de sabot se fait entendre...

Vyvianne reporte son regard vers le lieu du bruit pour apercevoir un colosse visiblement ensanglanté, il semble plus violent que le furet... déjà par ses paroles... puis par ses gestes qui ont l'air brusque...

Vyvianne frémit surtout en écoutant ses dires, elle va devoir à nouveau proposer ses services, de toutes façons, si elle le fait pas... c'est Guillaume qui la désignera et visiblement, ce qui s'est passé sous la tente, n'est pas de son goût...

Alors, hésitante, elle s'avance... d'une voix chevrotante...

Je... peux... vous aider, je suis guérisseuse...
_________________

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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Mer 21 Nov 2007 22:55 Sujet du message:

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Un cavalier arrive, sa stature est impressionnante.

Il met pied à terre et appelle Guillaume, d'un voix sourde et rageuse.
Il est en piteux état. Encore du sang, décidemment ...

Sur le cheval, un homme étendu sur le ventre, blessé à plusieurs endroits, que la brute n'a pas l'air de vouloir aider.

Felina s'approche de lui, la colère pour Cassandre faisant preuve à la curiosité.
Plus que l'homme, c'est la flêche qui l'intrigue, planté fièrement dans la partie charnue de son anatomie; fort plaisant s'il en est d'ailleurs pour les yeux de la jeune femme.

Elle tourne autour de l'homme regardant sans cesse la flèche, le sourire aux lèvres.
Puis elle le regarde et s'adresse à lui, le regard moqueur :

Heu, j'peux faire quelque chose pour vous Messire? Z'avez comme l'air d'avoir un p'tit problème.

Tout en parlant elle montre du doigt la flèche en lui faisant un clin d'oeil.
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Cassandre
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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:55

Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Mer 21 Nov 2007 23:17 Sujet du message:

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Il regarde autour de lui, observe les gens présents sans réellement s'attarder pour décrire chacun.

Le géant semble connaître tout le monde, dont un certain Guillaume. Il se prend à rêver à une troupe de saltimbanques un court instant, oubliant le sang et les armes disposées un peu partout...

Des mercenaires, voilà ce qu'ils devaient être...

Une femme s'était approchée de lui. Elle semblait regarder son postérieur depuis un petit moment quand elle lui proposa son aide. Il n'allait pas finir d'entendre des railleries sur cette flèche, il le sentait déjà.

Doucement il tourna la tête pour regarder la femme. Jeune, fine, un regard vert perçant, des traits de fatigue sur son visage de lait... Belle...

Il lui sourit en réponse à son clin d'oeil. La douleur était oubliée. Un court instant...

Sans le remarquer, il glissait doucement du cheval en avant, essaya de se retenir mais sentit finalement la douce rigidité du sol contre son crâne avant de s'étaler sur le ventre.

Ca fait mal...

Etait-ce la tension qui baissait, les nerfs qui lâchaient car il était un peu perdu dans ses pensées, mais il ne put s'empêcher de rire devant tant de bêtises de sa part. La douleur revenait plus intense et il s'arrêta net.

Se retournant vers la jeune femme :

Un p'tit problème ? Une flèche dans le cul oui !

Il sourit à nouveau et l'implora du regard

Aidez-moi s'il vous plait, je suis aussi blessé à l'aine et au jarret, je ne peux plus bouger...
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wilbur



Inscrit le: 10 Sep 2005
Localisation: Retour en Guyenne ( Rp) Lorraine (Hrp)
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 00:56 Sujet du message:

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Il était resté quelques secondes inutiles ( d'un strict point de vue médical, pas du sien ), leurs deux joues collées par la sueur, sa main à lui sur sa nuque à elle.
Il aurait juré qu'elle avait manqué de s'abandonner un instant, avant de récupérer une énergie venue d'on ne sait où. Il sentit le flot bouillonner subitement en el le, et s'écarta, avec une feinte désinvolture.
Déjà elle les invectivait.

- Dehors les bandits ! Assassins ! Sortez immédiatement de ma tente !"

Elle cherchait à saisir un objet pour le lancer sur il ne savait qui, mais il était sûrement sur la liste.
Au lieu de reculer il s'avança:

- Brigand, oui, par vocation, par fatalité et par goût. Assassin, il m'a fallu l'être aussi dans l'ombre en certaines circoinstances. Par contre, c'est ma tente, c'est moi qui l'ai volé. Je t'avais promise un bordel de l'ost, au lieu de cela je te laisse ma couche, que tu salis avec nos deux sangs. Alors n'abuse pas de ma patience. Je te la laisse pour l'instant, mais parce que j'ai autre chose à faire. N'essaye pas de te sauver ou on trucidera la médecin qui deviendra un témoin gênant. ET le furet n et eloupera pas indéfiniment.Tant que cette histoire n'est pas close, tu ne peux rester en vie qu'avec nous. Après, on en reparlera.

Il tourna des talons, puis revint à sa position intiale, sourire malin aux lèvres, voix plus basse:

- Au fait, pour l'homme dupremier réveil? Tu as deviné à quoi, au sourire ou au regard?

Guillaume détala dans la foulée, et fit bien, car l'objet lancé le manqua de peu. Il ne se retourna pas pour voir si elle en saisissait un autre.
Se retrouva dehors souriant étrangement alors qu'il se tenait un avant-bras sanguinolent.

-GUILLAUME !! C'est quoi c'brodel ?

C'était Jeanjean. Félina devisait avec un homme qu'il ne connaissait pas, et avait une flèche fichée dans le postérieur. Etranges circonstances pour une rencontre. Il se promit de ne pas l'inviter à s'asseoir.
Janjean tait maculé de sang et boîtait en arborant un large sourire.

- Viens Jeanjean, faut qu'on parle. Tiens si tu veux bien on va se faire coudre d'abord. On a un toubib à disposition.
_________________


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*Cassandre*



Inscrit le: 21 Sep 2007
Localisation: dans les environs de La Teste
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 10:57 Sujet du message:

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Guillaume avait quitté la tente à grand pas, et elle laissa alors à nouveau couler des larmes de rage sur son doux visage. Elle était là, prisonnière de ce lit, de ce corps qu'ils avaient maltraité, alors qu'elle rêvait de se lever et de les embrocher tous.

Ce n'était pas elle qui voulait rester dans cette tente, dans ce lit. Elle n'avait jamais demandé à être enlevée sur la route qui la menait chez son cousin, pas plus qu'elle n'avait demandé à sortir de son couvent et encore moins à y entrer à 8 ans.

La fatigue, le désespoir, commencèrent à entraîner Cassandre vers le sommeil lorsqu'elle repensa aux dernières paroles de Guollaume.

L'homme de son premier réveil, celui de la plage. Son regard, ce regard qui l'avait fait reconnaître le frère et la soeur. Ce n'était pas possible ! Ce ne pouvait êtrre lui toutes ces paroles aimantes, ces gestes doux !

"Jamais ! Plutôt mourir que de connaître l'humiliation d'un tel amour."

Les graines de pavot commençaient à faire leur office, et malgré son agitation, le sommeil la gagnait.

"La vengeance, elle seule guidera mes pas et mon bras... La vengeance, ils me le paieront tous..."

Ses yeux se fermèrent, Cassandre s'endormit comme ses derniers murmures répètaient sans cesse le même mot :

"Vengeance."
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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Jeu 22 Nov 2007 11:15 Sujet du message:

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Jean jean voit arriver à lui une pouliche qui lui valut son plus charmant sourire.

"T'es b'en gironde la gueuse. Pas besoin d'être guérisseuse avec d'telles prunelles. Tu vas m'recoudre ça et après j'vas t'récompenser."

Comme sa main se pose sur les fesses charnues de la jeune femme, Guillaume arrive.

"Pas b'soin de toubib, j'ai trouvé c'te poulette, j'va en faire mon affaire. Bonne idée de nous ramener des ribaudes. Celle là sent encore la candeur, j'vas p't'être pouvoir lui apprendre un ou deux trucs."

Gros rire franc avant de se retourner vers la jeune femme.

"T'en vas pas ! Nous deux on f'ait qu'commencer, ma douce."
_________________


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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 11:38 Sujet du message:

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L’homme sur la croupe du cheval la regarde, puis lui adresse un sourire. Son visage est marqué par la douleur et pourtant Felina ne peut s’empêcher de le trouver séduisant. Son regard à lui ne semble pas menaçant mais dégage une sorte de mélancolie.

Puis il glisse de la monture, tombant lourdement au sol, tête en avant, sans que Felina ai eu le temps de faire un geste pour tenter d’adoucir la chute.
Malgré la douleur, il rit.
Pour la jeune femme la scène est assez coquasse, cet inconnu pris d’un fou rire, alors qu’il a une flèche dans le postérieur et qu’il semble bien mal en point. Elle commence à avoir envie de rire quand il stoppe net et lève les yeux vers elle.

Regard et voix suppliants de concert :

Aidez-moi s'il vous plait, je suis aussi blessé à l'aine et au jarret, je ne peux plus bouger...

Elle ne sourit plus, elle jette un œil à droite à gauche cherchant quelque secours.
Son frère est auprès de la brute épaisse qu’il semble bien connaître, la soigneuse s’approche également de lui.
La folle Blonde et son compagnon sont toujours prés de la rivière, et elle ne voit plus le Furet.

Cette fois ci elle ne pourra compter sur l’aide de personne. Elle seule peut aider cet homme.
Elle s’accroupit près de l’Homme à terre, lui sourit.

Puis elle regarde la flèche. Elle n’y connaît rien en médecine et en soin, les points qu’elle a fait tout à l’heure sur le bras de son frère ne constituaient pour elle qu’un simple ouvrage de couture, mais là … Il fallait vite enlever cette flèche.
Elle ne sait pas du tout comment faire, elle sait qu’il ne faut pas l’enlever d’un coup sec, mais elle se dit que dans cette partie charnue du corps, peut être est ce quand même la meilleure solution.

Messire, je ne pourrai vous aidez à soigner vos blessures que quand je me serai débarrassé de cette maudite flèche dans votre … heu … postérieur.
Elle ne semble pas enfoncée trop profondément, aussi je pense pouvoir la retirer d’un coup sec. Pourrez vous le supportez ?

Elle attend qu’il dise quelque chose, qu’il la guide afin de lui faire le moins mal possible.
Elle pose une main réconfortante sur la sienne.
_________________

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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 11:46 Sujet du message:

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A peine a-t-elle proposé ses services que l'homme qui voulait que quelqu'un soigne son ami et lui éventuellement s'approche près d'elle.

Il s'adresse à elle avec un sourire malsain...

Le recoudre ? encore un, mais combien sont-ils ?
Ont-ils tous besoin d'être soignés ?
Que se passe-t-il ?
Dans quel traquenard est-elle tombée ?

Elle aurait jamais du suivre Brise, oui, mais voilà, c'est son ami et à un ami, on ne refuse pas un service...

Vyvianne fronce les sourcils...

Et Félina qui n'a rien voulu dire, elle semble en savoir plus qu'elle ne veut le dire... et puis sa façon plus que décontractée qu'elle a devant le second cavalier... elle lui a proposé ses services, un de moins que Vyvianne n'aura pas à soigner... au pire, elle ira voir ensuite si elle arrive à s'en sortir...

Pas le temps de réagir en répondant qu'une main vient se poser sur ses fesses....

Outrée, elle s'éloigne de lui... et de surtout de cette main posée sur une partie de son anatomie qui n'est pas pour tous le monde...

Et puis, Guillaume arrive....

Soupir de soulagement, il dit qu'il veut parler à l'espèce de brute épaisse et sans manières... et se faire recoudre...

Elle regarde son bras, ce dernier est ensanglanté, dû à la morsure de Cassandre...

Du sang encore et toujours, toujours cette couleur rouge... depuis qu'elle est arrivée à la dune, elle ne voit que cette couleur...

Le sang, couleur de la vie, mais là... il a quelque chose d'amer et de morbide...

La brute reparle...

Elle une poulette ??? non
Une ribaude ? encore moins, elle est une jeune fille certes pas de la noblesse mais une jeune fille ayant certains principes...
Lui apprendre des choses ? c'est peut-être Vyvianne qui en aurait à lui apprendre... et premièrement les bonnes manières et ... surtout la manière de s'adresser convenablement à une femme...

Pendant leur discution, elle s'est éloignée un peu d'eux... pour se faire oublier... et surtout pour aller voir Félina qui semble accroupi près de l'homme, pour voir aussi si elle a besoin d'elle.... mais c'est sans compter cette brute qui se retourne avec son sourire ironique...

Tout en lui déplait... mais elle a pas le choix... ils sont armés, elle pas...

Et puis, si elle l'était ? à quoi lui servirait une dague ?
Elle sait même pas s'en servir...

Elle est effrayée, hésite un moment... tente de gagner du temps, un regard à Guillaume, un regard sur la brute...

Son choix est vite fait... Elle s'approche près de Guillaume... même si elle craint Guillaume, face à Cassandre, il a eu une lueur d'humanité, alors...

Venez, je vais soigner votre plaie... Elle vous a bien mordu...
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Le camp des mercenaires   Le camp des mercenaires Icon_minitimeMer 28 Mai - 16:55

Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Jeu 22 Nov 2007 14:16 Sujet du message:

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"Lui l'a sa nonne, c't'à mon tour d'avoir une pouliche."

Jean jean attrappe fermement la jeune femme par le bras mais sans serrer pour ne point lui faire de mal. Il la conduit près du feu central, vérifie que les deux guignols partaient pour leur poste avant d'hurler :

"L'EUDES ! T'es Où ?"

Puis clin d'oeil vers la jeune femme,

"Lui risque pas d'vouloir passer un peu d'temps avec toi la ribaude. Elle est pour qui la deuxième ? Devil ?"

Jean-jean appuit sur les épaules de la femme qu'il tient toujours, la faisant s'asseoir sur un rondin, disposé à cet effet.

"Allez ma biche, prends ça et fais moi d'la jolie couture."

Le guerrier lui jette sa petite bourse où se trouve fils et aiguilles qui le quittaient encore moins que la dague cachée dans sa botte.
_________________


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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 14:48 Sujet du message:

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"Lui l'a sa nonne, c't'à mon tour d'avoir une pouliche."

Vyvianne va pour lui dire qu'elle est pas une pouliche, mais une femme...

Pas le temps, elle sent se serrer au tour de son bras une main ferme qui l'entraine vers le feu central... une peur la gagne, que veut-il faire d'elle ?

Il peut pas attendre son tour...

Le regard de l'homme cherche, regard à droite, regard à gauche... La jeune femme est attentive à ses moindres gestes... le feu est actif... si l'homme part, elle pourrait prendre un tison, pourquoi pas ??

Clin d'œil à son attention, et il croit lui plaire avec cela... cela la dégoute encore plus...

Puis ses grands mains viennent s'abattre sur ses frêles épaules, elle a pas d'autre choix que de s'assoir et elle reçoit entre ses mains la bourse avec le nécessaire...

Il veut qu'elle la recouse, soit... elle ne va pas être tendre, puisqu'il l'est pas avec elle...

Elle devrait passer l'aiguille à l'alcool ou dans le feu pour éviter toute infection possible... mais là, elle en a cure...

Elle prends dans la bourse une aiguille, la plus grosse de préférence, vu la carrure de l'homme, il doit avoir la peau épaisse, et du fil...

De son regard qui se veut dure même si au fond d'elle, elle en mène pas large... elle lui lance...

Et vous, vous croyez qu'en restant debout et moi assise, je vais pouvoir vous soigner...

Et elle va jouer le tout pour le tout... gagner du temps... préférant l'agressivité pour masquer sa peur qui ne cesse de croitre...

Asseyez-vous, sinon, je peux rien faire...

Sans attendre, elle se relève...

J'attends... je commence où ? l'épaule ? votre jambe ?
_________________

IG : Vyviane

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brisenuque



Inscrit le: 19 Mai 2006

Posté le: Jeu 22 Nov 2007 15:53 Sujet du message:

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La quiétude momentanée est bien vite troublée par l'arrivée d'un cheval. Pas compliqué de reconnaitre qui le monte vu la taille du cavalier, et la voix de charetier qui se fait rapidement entendre.
Un autre homme en travers de la scelle, fléche bien droite, il en rierait bien si la fatigue et la lassitude n'était pas si présente.

Le camp s'anime à nouveau rapidement. Blessures à soigner, cris, menaces...... fanfaronades et plaisanteries grasses.
On est bien dans un camp de mercenaire à n'en pas douter.

Il va pour réagir quand Jeanjean claque la fesse de Vyviane, mais Malanguise le retient, il lit dans ses yeux ............laisse.
Elle a raison s'il commence à se coleter pour cela, le bain de sang n'est surement pas loin.
Les enjeux ont pris de l'ampleur, ce n'est plus seulement quelques ecus mais la vie de quatre gamine inoccentes, celle de son amie et même peut être de la none bien que Guillaume semble ennamouré devant elle désormais.
Et puis surtout elle, qu'il entrainerait à coup sur dans sa folie, s'il les affrontaient de face.

Elle tient toujours sa main tendrement, le regarde avec douceur. Il n'a qu'une envie pour l'instant faire une pause, dormir, reprendre des forces, la fatigue obscurcit les idées et le jugement.
Besoin aussi de la serrer dans ses bras un peu plus que quelques furtives minutes.
Il se léve et l'entraine.

Viens allons dormir.

Passent prendre leurs couvertures et s'éloignent un peu du camp et son agitation.
_________________
Si un grain de sable égale un baiser viens que je t'offre la plage entière
On n'aime pas assez si l'on n'aime pas trop.

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Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 17:56 Sujet du message:

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Sa main chaude sur la sienne. Inattendu moment de tendresse après une nuit de carnage...

Il regarde le sol, écoutant la jeune femme qui prend bien son temps avant de se mettre à l'ouvrage.

Me l'enlever ? Ben je me vois mal vivre toute ma vie avec une flèche dans le cul de toute façon...

Va falloir y aller, j'en ai vu d'autres cette nuit, vous inquiétez pas.

Préparez un linge propre pour éponger le sang, ça va pisser la rage, et un bandage, ça suffira.

Vous allez devoir me couper les braies et haillons, j'espère que vous n'êtes pas trop pudique... Mais ça m'étonnerait vu comment vous me matiez le derrière à l'instant.

Et éloignez le cheval, je n'ai pas besoin d'un coup de sabot maintenant.

Il croisa ses bras et posa sa tête dessus. Il allait essayer de ne pas trop brailler...
_________________


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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 18:19 Sujet du message:

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Elle écoute les explications de l'homme, se retenant de rire aux mots linge propre.
Elle a debarqué dans ce camp y a pas quelques heures, elle ne voit pas bien ou elle pourrai trouver un linge propre.
Une tape sur la croupe de cheval pour qu'il s'éloigne, Felina ve récupérer sa besace laissée tout à l'heure près de la souche d'arbre.
Elle vient s'accroupir à nouveau près de l'homme, sort une petite dague et commence à découper le tissu autour de la flèche.
Ce faisant elle lui parle, un sourire aux lèvres :

Pudique ...? Sachez Messire que si la vue du sang m'indispose en effet quelque peu, le fessier d'un homme ne m'effraie pas le moins du monde.

Ayant fini sa découpe, elle déchirre un pan de sa cape, encore un après celui utilisé pour le bandage de Guillaume. Il faudra qu'elle songe à se racheter une cape si tout cela continue.

Elle devisse le bouchon de sa gourde, mouille le morceau de tissu et regarde une dernière fois l'homme.

Z'êtes prêt ...??

Elle lui donne un morceau de bois.

Mordez la dedans des fois que ca fasse trop mal.

Puis elle place une de ses mains sur le fessier de l'homme, tendant la peau au maximum pour faciliter l'extraction, et de sa main droite elle saisit la flèche. Sans réfléchir plus avant elle tire d'un coup sec et jette la flèche au loin alors qu'elle est retirée, heureusement sans s'être brisée. Comme le sang commence effectivement à gicler elle applique le linge humide, épongeant ce qui coule et appuyant pour que l'hémorragie ralentisse.
_________________

Porte à son flanc Penthésilée, forgée par **Communard**

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Don-Guy



Inscrit le: 03 Juil 2007
Localisation: je ne sais pas je ne sais plus je suis perdu
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 18:34 Sujet du message:

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Avant qu'il ait eu le temps de mordre dans le bout de bois, elle retira la flèche d'un coup sec.

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!

BORDEL D'EXCREMENT DE... RACLURE DE PUT... DE MES DEUX...

Z'auriez pu attendre que je morde là dedans !!!!

Il expira fortement en se disant qu'il avait été odieux avec la demoiselle...

Scuzez moi, la douleur... Merci...

Par contre... Va falloir tout m'enlever là... vous allez pas me faire un bandage au dessus de mes braies... Après la flèche, z'allez encore devoir voir un autre bout, mais pas de bois !

Il rigola en se tordant de douleur en même temps, soulagé de n'avoir plus cette flèche mal placée et jeta le bout de bois au loin. Il ne bougeait pas et essayait de se calmer...
_________________


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Jean-jean



Inscrit le: 18 Sep 2007

Posté le: Jeu 22 Nov 2007 22:19 Sujet du message:

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"Bah pas b'soin de m'asseoir pour la cuisse, t'es à la bonne hauteur."

Rire gras vers Guillaume qui pour l'instant ne dis rien.

"Allez ma poulette, pas peur et fait du bel ouvrage. Les p'tits points serrés parait qu'c'est plus douloureux mais c'est c'qui tient. Et moi j'veux pas ça pisse le sang dès qu'j'bouge. Faudrait pas qu'tu t'en plaignes."

Comme il laisse la jeune femme avec sa cuisse, Jean jean se tourne vers Guillaume :

"T'sais j'aime bien les sauvageonne mais pour les forcer. Comme ribaude celle là, j'la trouve tout de même un peu empotée. Regarde."

Jean jean se cambre mettant en avant ses atouts virils sous le nez de la jeune femme.

"Garde, elle rougit comme une pucelle ! Suis pas ton premier client tout de même ? Tu sais les vierges ça m'inspire. Y'en a une qu'attend mais l'Guigui j'crois qu'il s'la réserve. Après qu'il soit passé dessus, il nous la refil'ra, ça partage tout un brigand."
_________________


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Vyvianne



Inscrit le: 04 Oct 2007
Localisation: Tarbes
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 22:42 Sujet du message:

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Pour qui se prends cet homme ?

Le sourire gras, aucune manière, aucune retenue... Face à lui, elle est comme une femme objet qu'on prend, qu'on se sert et qu'on jette ensuite...

A la vue de sa protubérance, elle rougit violemment, et puis "cliente", elle est pas une fille de joie aussi, elle serre les dents de rage...

Elle se retient de pas lui planter dans ses atouts masculins l'aiguille qu'elle tient en main... mais si elle le fait, terrible sera la vengeance, pense-t-elle...

Elle fulmine en elle-même... attendant, qu'il se calme...

Ne pas pleurer, ne pas lui montrer qu'elle est enragée, cela lui ferait trop plaisir sans doute.

la nonne que tout le monde passe sur elle ? c'est quoi ce camps ?

Finalement, pour le fil, elle se ravise et change de fil, préférant un plus gros... plus charnu aussi... pour qu'il pénètre bien les chairs et surtout qu'il laisse bien une marque lors du passage...

Enfilant le fil dans l'aiguille, elle le toise...

bougez plus, mon aiguille peut déraper aussi...

Elle prends même pas la peine de nettoyer la plaie... elle déchire tout de même un peu les braies facilitant l'accès à la plaie...

Et pour exprimer sa rage, elle plante une première fois tout doucement dans la plaie mais en insistant bien puis dans la seconde peau et prend tout son temps pour faire passer le fil...

des gouttes de sang perlent, elle ne prend même pas la peine de les essuyer...

Ah, il veut des petits poins serrés, et bien, il va être servi... et presqu'au même endroit du premier point, elle replante son aiguille recommençant la même opération....
_________________

IG : Vyviane

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*Felina*



Inscrit le: 03 Sep 2007
Localisation: Sur les routes avec sa jument Blanche
Posté le: Jeu 22 Nov 2007 22:43 Sujet du message:

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HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!

BORDEL D'EXCREMENT DE... RACLURE DE PUT... DE MES DEUX...

Z'auriez pu attendre que je morde là dedans !!!!

Elle manque de s'étrangler mais déjà le ton de l'homme s'adoucit.

Scuzez moi, la douleur... Merci...

Un petit sourire, pour lui monter qu'elle ne lui en veut pas.

Par contre... Va falloir tout m'enlever là... vous allez pas me faire un bandage au dessus de mes braies... Après la flèche, z'allez encore devoir voir un autre bout, mais pas de bois !

Il rit.
Felina est assez surprise : en l'espace de deux secondes, l'homme passe des injures, aux excuses puis finit sur un éclat de rire.

Drôle de personnage, songe-t-elle.

Le sang coule moins. Elle enlève le morceau de tissu toalement ensanglanté.
Il a raison, va lui falloir enlever ses braies.

Elle hoche la tête affimativement à ses propos, pas pertubée le moins du monde à 'idée de lui enlever quelques vêtements.

Bon vous aller m'aidez, je vous descend tout cela.

Elle lui descend les braies, lui enlève totalement tandis qu'il se tortille pour l'aider. Puis elle l'incite à se basculer sur le côté, se retrouvant face à lui. Elle ne s'attarde sur son anatomie que pour lui glisser un sourire coquin, mais ce n'est guère le moment de faire des commentaires.

Un nouveau morceau de sa cape va lui servir de bandage. Elle en déchire un long morceau et commence à bander l'Homme qui se redresse comme elle passe le tissu sous lui, retenant la bande avec son genou.

Elle parvient à faire deux tours, la taille de l'homme étant assez large. Elle noue les deux extremités et serre fort. Il grimace.

Voilà pour cette blessure. Occupons nous maintenant de celle ci.

Elle désigne du doigt la plaie à l'aine. Puis elle refait la même opération, lui panse la plaie déja presque sèche, essuyant le sang coagulé, puis de nouveau lui passe un bandage cette fois ci autour du haut de sa cuisse.
Sa main ne peut s'empêcher d'effleurer son intimité mais elle fait mine de ne pas s'en rendre compte.

Elle serre le deuxième bandage. Ses mains sont couvertes de sang.

Elle soupire, écarte une des ses mèches de cheveux avec le dos de la main. Elle transpire sous l'effort et la concentration, essayant de faire pour le mieux des gestes inédits pour elle.
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