Rastignac: le RP
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Rastignac: le RP

L'aventure Rastignac archivée ici. Bienvenue dans l'un des Rp les plus prolifiques des Royaumes Renaissants.
 
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 [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)

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Enored
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MessageSujet: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 17:40

posté par Enored (kaelle pfff maudite fusion)

Une jeune femme rousse aux yeux vert émeraude se tenait debout sur une dune, le regard perdu au loin. Une fois de plus, avec son compagnon, ils avaient voyagé de nuit et s’étaient, pour une fois de nouveau, installés dans une clairière au petit matin afin de se reposer. Comme à son habitude, il avait veillé sur elle pendant qu’elle dormait, elle avait ensuite prit la relève. En fin de matinée, le colosse qui l’accompagnait partout s’était réveillé alors qu’un bûcheron approchait. L’interrogatoire musclé qui s’en était suivit leur avait apprit qu’ils étaient enfin en Flandre, à mi chemin entre deux villes portuaires : Dunkerque, petite ville sans grande importance et Bruges la capitale. En pensant à cela la rouquine eut un rictus de plaisir, imaginant toutes les maisons de nobliots où ils pourraient aller se servir à la faveur de la nuit. Peut être iraient ils se faire la main sur une ou deux maisons dunkerquoises avant. Leur voyage depuis la Guyenne avait été des plus calme grâce au don de Guillaume. Ayant dormi dans des auberges la plupart du temps, leur réserve s’épuisait doucement. Plus ils s’étaient rapprochés des Flandres, plus la jeune femme avait senti son instinct de pirate revivre en elle.
Un hennissement à ses cotés dessina un vrai sourire sur le visage de la jeune femme. Elle tourna la tête vers son cheval et glissa une main dans la crinière de l’animal, la laissant descendre jusqu’à sa croupe. Lors de leur pause, elle lui ôtait tout harnachement. Elle aimait qu’il soit aussi libre qu’elle, lorsqu’ils chevauchaient, ils ne faisaient plus qu’un.
Grimpant sur le dos de son cheval, la rouquine le talonna et tous deux prirent la direction du campement que le colosse avait voulu monter seul. Arrivée à la clairière où ils avaient décidé de s’installer, la jeune femme resta un moment soufflée. La tente était montée, un feu de camp léchait une marmite où cuisait un ragoût alléchant. La rouquine sauta à bas de son cheval et rejoint le colosse, qui était accroupi devant la marmite. Elle posa une main sur son épaule et l’entendit grogner. Elle sourit.


Ca sent bon ! j’ai une faim de … loup ! lança la rouquine avec son accent chantant.


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Posté par Jean-jean

Dépliant sa grande carcasse alors qu’il regardait sa rouquine s’éloigner sur le dos de son cheval, Jean-Jean était bien décidé à monter le campement. Il voulait que son Eno se sente bien ici.

Sa hache au poing, il avait abattu un arbre pour faire le feu. Abandonnant ensuite sa fidèle compagne, il entreprit de monter la tente, lâchant des jurons à faire pâlir la nonnette de Gui.
Le géant se demanda où était passé son chef. Décidément, le mercenaire devenait trop romantique.

Leur voyage avait été beaucoup trop tranquille à son goût, il était temps de recruter du monde et de semer le trouble dans le riche comté où il avait décidé de s’installer un moment.

Un lancé de dague suffit à terrasser un chevreuil. Une incursion dans une ferme isolée pour y trouver les légumes et la bière que sa rouquine aimaient lui permit de confectionner un repas qu’il estimait convenable. La paysanne se souviendrait longtemps de son passage. Le géant laissa un rire sonore éclater en y repensant.

Des bruits de sabots derrière lui mirent le géant sur ses gardes, mais il aurait reconnu ces sabots là entre mille. Un sourire se dessina sur le visage de la brute lorsqu’elle posa sa main délicate sur son épaule, sourire suivit d’un grognement ce geste provoquait chez lui une montée de désir qu’il avait de plus en plus de mal à réprimer.

Avec une autre femme il se serait soulagé depuis longtemps mais pas son Eno, elle était différente des autres.

"Ca sent bon ! j’ai une faim de … loup !"

Il se releva de toute sa hauteur et attrapa la jeune femme par la taille. Elle se laissa faire plongeant son regard dans celui du guerrier qui la relâcha. Il s’accroupit à nouveau, remplit une écuelle et la tendit à la rouquine.

"V’la d’quoi manger mon Eno ! D’bons légumes t’frais ! L’paysane m’a pas fait payer."

Le colosse éclata d’un rire gras qui fit taire les oiseaux aux alentours.


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Posté par Cimbaeth

Cimbaeth errait depuis longtemps sur les terres du continent. Il était parti depuis de nombreuses lunes de son pays natal qui lui manquait toujours. Son Irlande, verte contrée celte qu'il ne reverrait probablement jamais. Il parcourait le Royaume de France, juché sur son cheval, allant au gré des chemins. Pour survivre, il devait tuer et détrousser des paysans et noblaillons qu'il ne connaissait point. Cela lui était égal, c'était un solitaire qui luttait pour subsister. De longues lieues le séparaient de son départ de Bretagne, qu'il avait fui en raison des guerres intestines qui ravageaient la région. Les routes n'étaient même plus sûres pour un brigand de sa trempe, les armées étant omniprésentes sur le territoire.

A la nuit tombée, il décida de s'arrêter un peu, afin que son cheval puisse se reposer. Cette pause bienvenue ne devait pas durer, il devait lui aussi trouver de quoi manger, mais il n'avait rencontré ni fermes, ni personnes à détrousser dans cette contrée inconnue. Il s'assit dans l'herbe fraîche, contemplant le ciel orangé du coucher de l'astre éclatant. La faim le tenaillait, il remonta sur selle une fois sa monture repue. Il effectua encore quelque lieues encore dans la pénombre des bois quand il aperçut au loin une lueur. La lueur d'un feu. Un campement probablement. Son instinct lui dictait de passer sa route, mais la faim était la plus forte. Il prit la direction de la lumière, prenant garde de rester à couvert. Tandis qu'il s'approchait, sa certitude d'un campement provisoire s'était renforcée. Il croyait deviner la forme d'une tente dressée. Il ralentit le pas de son cheval, et s'approcha le plus silencieusement du monde. Arrivé à quelques encablures du feu, il descendit de sa monture, et observa toujours à couvert les protagonistes de cette installation. Une femme, une rousse flamboyante comme il n'en a vu qu'en Irlande, dont le feu attisait encore la couleur de ses cheveux. Un homme, une force de la nature, placide, qui s'affairait probablement au repas. Cela sentait divinement bon, et son estomac en profita pour se rappeler à son bon souvenir. Il était trop loin pour comprendre leurs paroles. Prudent, il décidait d'attendre à l'orée de la forêt, assis confortablement sous les feuillages d'arbres centenaires. Observant la rouquine et le colosse, il enviait ce repas frugal, qui aurait bien fait l'affaire.



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(Enored)

La jeune femme défit sa cape avant d'accepter l'écuelle que Jean-Jean lui tendait. Le vêtement glissa à terre, dévoilant ses bras nus dont un portait la cicatrice de son affrontement avec Franken. Le souvenir de ce moment la fit frémir. Elle voulu s'accroupir à côté du colosse, lorsqu'elle cru percevoir un mouvement au loin. La main sur la garde de son épée, elle se retourna vivement, scrutant les frondaisons. Rien ne bougeait, pourtant elle aurait juré avoir entendu une branche craquer. Un regard vers Jean-Jean, il semblait paisible, mais aux aguets aussi. Ils écoutèrent un moment la forêt, aucun bruit suspect ne semblait parvenir à leurs oreilles.

La guerrière s'accroupit auprès du géant et prit enfin l'écuelle qu'il lui tendait depuis un moment. Plongeant à nouveau son regard dans le sien elle lui sourit.


Tapadh leat Jean-Jean.

Elle s'assit en tailleur à coté de lui et se mit à manger en silence. Sentant le regard du géant fixé sur elle, la rouquine releva la tête.


C'est très bon. Le campement est très bien.

Elle lui sourit et le regarda un instant avant de se remettre à dîner, elle aurait voulu lui parler de son passé mais ... aurait-il seulement comprit ? Un jour peut-être.
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 17:45

(Raegar)

Raegar se maudit d'avoir fait craquer une branche. Quand il avait vu le couple arrivait, il s'était réfugié en haut d'un arbre de la forêt afin de les observer. Il ne pouvait malheureusement pas les entendre d'où il se trouvait mais la lueur des flammes de leur feu de camps lui permettait de voir combien ils devaient être dangereux. Il avait du ensuite dû s'en aller car une troisième personne s'était rapproché de lui. Mais il n'avait pas vu, en se laissant tomber, la branche qui se trouvait en dessous de lui et qui se rompit dans un craquement sonore.

Il espéra que la nuit n'allait pas trop porter le craquement. Il vérifia si son arc était à portée de main, puis il s'en alla, arcbouté, afin de trouver une meilleur position pour observer ces trois voyageurs...


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(Cimbaeth)

Terré dans l'herbe haute à l'orée de la forêt, Cimbaeth continuait à admirer la gracieuse rouquine. Le calme était pesant, et risquait à tout moment de se rompre à cause de son estomac. Il n'était point rassuré. Continuant à observer le manège des deux étrangers. La présence de son cheval qui lui signalerait toute menace le rassérénait quelque peu. Son cheval devenait de plus en plus nerveux, Cimbaeth se mit sur ses gardes. Une branche craqua, et cela devait être très proche. La main sur le pommeau, le guerrier celte se terra encore plus, à plat ventre dans l'herbe odorante. Après quelques instants, son compagnon se calma, et aucun bruit ne vint perturber le silence de la nuit. Cela devait être une quelconque bestiole. Au bout de quelques temps, Cimbaeth s'assoupit, écrasé par la fatigue.


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(Eileena)


Eileena n'avait jamais chevauché aussi longtemps sans prendre de repos. Elle était désormais bien loin de ces chères terres celtes., la fuite, elle n'avait pas réfléchi, elle avait fui ce monde cruel, cet homme sans parole, ces soi disant gens si bien pensants qui l'avaient jugée elle et non cet immonde bâtard nobliau !!!
A moitié endormie sur la croupe de Firinne sa jument, elle repassait le film des dernières errances de sa vie solitaire, comme elle avait été stupide, comme il avait été beau parleur et comme elle se sentait seule, elle avait eu la faiblesse de croire en ces bonhiments
Quelle idiote !!! cria t elle à la face du monde enserrant un peu plus celle qui ne l'avait jamais trahie.


Un feu de camp et quelques ombres autour attirèrent son regard. Elle n'était donc pas la seule à errer ainsi au gré des vents.
Elle s'approcha et son ouïe fut attirée par un souffle rauque. Craignant pour sa couche à la belle étoile, elle s'approcha armée de son bâton pour débusquer l'animal.

Elle eut tôt fait de découvrir, la bête qui émettait ces sons étranges, un gaillard qui s'était assoupit.

Elle recula doucement sans faire de bruit et trouva une mousse épaisse au creux d'un chêne centenaire pour y prendre repos. Firinne comme toujours veillerait sa maitresse. C'est donc tranquille qu'elle sombra dans un sommeil agité, les rays de lune éclairant ses longs cheveux blonds qui tombaient en cascade sur son bliaud qui avait subi les affres du temps.

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(Enored)

Ils mangeaient en silence, tous deux étaient sur leurs gardes. Un cri lointain fit sursauter la guerrière. Quelle idiote !!! Elle arreta tout mouvement un long moment sondant la nuit noire du regard, jusqu'à ce que Jean-Jean pose une main rassurante sur son bras. Elle tourna son visage vers lui et lui sourit. Elle posa sa main délicate sur celle, plus maladroite du géant.
Quelque chose en lui l'attirait, peut être le respect qu'il avait eut pour elle dès qu'ils s'étaient croisés la première fois.

La jeune femme se rappela leur première rencontre, comment il l'avait désarmée, l'attaque du campement, les blessures, l'aventure à la Teste, première ville ou la jeune irlandaise avait osé s'établir un moment depuis qu'elle était arrivée dans le pays. L'attaque du manoir, les nouvelles blessures, l'incendie du Poulpe et de la Licorne. Elle savait que Jean-JEan voulait en rebatir une ici de taverne, elle soupira, elle avait horreur de s'arrêter, de se poser, mais n'avait pas envie de le quitter.

Non loin d'eux, un animal respirait paisiblement. La nuit était fraiche, la rouquine ramassa sa cape. Son instinct lui disait qu'ils n'étaient pas seuls dans cette forêt. Elle posa son écuelle et s'emmitoufla dans sa cape.

C'était bon dit-elle, puis elle ajouta plus bas on n'est pas seul je le... sent. C'est pas des ... animaux.

Un regard appuyé vers Jean-Jean qui lui sourit. Elle se savait en sécurité avec lui mais si les intrus étaient nombreux... elle décida de s'appuyer à un chêne et de somnoler seulement.
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(Jean-Jean)

"C'était bon on n'est pas seul je le... sent. C'est pas des ... animaux. "

Les bruits tout autour, il les avait entendus. Il avait comprit lui aussi qu'ils avaient de la visite. Mais le colosse avait une idée derrière la tête. Soit c'était des soldats flamands et ils finiraient par leur tomber dessus alors là malheur pour eux. Soit c'était des probables mercenaires, et s'ils restaient aussi invisible, il penserait, autant que ce soit possible chez lui, peut être à les recruter. Il sourit à sa rouquine.

J'sais mon Eno ! Va t'reposer j'veille.

Il s'assit dos au feu, face à la forêt, sa hache calée dans ses mains puissantes.
Les yeux plantés dans la nuit, le géant testa la patience de ces possibles recrues.
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(hobor)

Hobor arriva auprès du camp de mercenaire réçament installé. Lui n'avais pas voulu suivre ses collegues dans le sud, pourquoi, lui seul le savais.
Il s'approcha du camp, et alla voir son gardien

Bonjour messire, Hobor, mercenaire a mes heures gagné. Stratege, et accessoirement, surveillance.

Il regarde Jean-jean se reveiller doucement

Parrais que vous recrutez, j'me présente...
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(jean jean )

Les sens aux aguets, Jean-Jean avait entendu l'homme approcher. Resserrant imperceptiblement ses mains sur le manche de sa hache, il ferma les yeux.

Bonjour messire, Hobor, mercenaire a mes heures gagné. Stratege, et accessoirement, surveillance.

Jean-Jean émit un grognement et ouvrit les yeux, cet imprudent utilisait des grands mots qu'il ne comprenait pas forcément. Dès qu'une phrase dépassait 5 mots le géant était perdu. Si son interlocuteur utilisait des mots soignés ce n'était même pas la peine qu'il essaie de comprendre.

Parrais que vous recrutez, j'me présente...

Le colosse se déplia et se leva. Il regarda l'imprudent.

C'est quoi qu'c'bordel ? T'viens d'où toi ? Pas d'messire ici ! Pas b'soin d'utiliser des mot qu'j'comprend pas.

Jean-Jean fit un pas vers l'homme le fixant droit dans les yeux.

T'sais p't'etre surveiller, t'es pas discret j't'ai entendu arriver d'puis longtemps. Faudra apprendre !

Il toisa l'homme un moment, s'approchant encore.

Qui t'dis qu'j'ai b'soin d'toi ?

Jean-Jean raffermit sa prise sur sa hache fixant l'homme d'un regard dur et agressif.
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(Eileena)

Eileena fût tirée de son sommeil par des voix guturrales venant du campement, elle se leva d'un bond, la main sur son bâton.
Le gaillard au devant dormait encore, sa respiration chantait toujours en cette belle nuit.

Elle se faufila vers le campement sans trop faire attention , elle ne cherchait plus à se dissimuler.
Elle voulait dormir, donc , le seul moyen qui lui vint à l'esprit fût celui ci.

Elle mit ses doigts en crochet dans sa bouche afin de lancer un sifflement strident

Hé ho les deux , oui vous deux, on pourrait dormir dans cette contrée !!!
Impossible de fermer l'oeil, vous pouvez la mettre en sourdine, les bruits portent au lointain dans cette plaine.
Je viens vers vous, z'êtes d'accord ??

Elle fit mine d'être sûre d'elle, avançant d'un pas décidé tenant fermement son bâton, ses dons théâtrals n'étaient plus à démontrer, elle en avait usé et abusé depuis de nombreuses lunes !!!
En son fort intérieur, elle n'en menait point large, soit elle dormirait le dos réchauffé à ce bon feu et l'esprit tranquille protégée par ces deux gaillards, soit c'était la raclée assurée et de nouvelles couleurs sur son joli minois...
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(Enored)

Une voix féminine au loin finit de décider la guerrière rouquine qui se leva à son tour. Les intrus se dévoilaient.

Hé ho les deux , oui vous deux, on pourrait dormir dans cette contrée !!!
Impossible de fermer l'oeil, vous pouvez la mettre en sourdine, les bruits portent au lointain dans cette plaine.
Je viens vers vous, z'êtes d'accord ??

La rouquine eut un sourire narquois, si la présence de la jeune femme les avait gênés, elle serait morte depuis longtemps. Un coup d'oeil à Jean-Jean, elle avança vers le feu.

Venez donc qu'on voit à quoi vous ...ressemblez. Si vous nous... la jeune femme chercha un moment ses mots convenez vous pourrez dormir tranquillement. Sortez de l'ombre les mains bien en avant.

Tout en parlant la guerrière avait sorti un des dagues accrochées à sa ceinture, prête à tirer pour intimider, blesser ou tuer selon le degré du danger.
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(Eileena)

Eilenna comprit de suite qui menait la danse dans cette équipée. Décidemment où que l'on aille , le monde est toujours dirigé par un jupon se dit elle !!!
Celui -ci était fort beau, il est vrai. Cette belle rouquine ne manquait pas de caractère. Il lui fallait de suite lui montrer qu'elle en avait aussi.

Elle avança donc mains devant jouant avec son bâton. Elle le faisait tournoyer de droite à gauche fendant l'air en un chant lugubre et régulier.
Elle arborait son sourire enjouleur et fit un clin d'oeil aux deux grosses brutes qui se tenaient devant elle.

Elle tournoya à son tour, planta le bâton dans le sol, s'en servant comme d'une perche , se retrouvant ainsi en un éclair derrière la rouquine.
Elle lui prit d'une main l'objet qu'elle avait vu briller grâce à un ray de lune et la ceintura avec son bâton.

Tout doux, vous autres, je ne suis point ennemie !!!
Je voulais juste vous montrer un de mes talents, l'agilité et la ruse aussi, l'apanache des félins, non ??

Alors engagée??

Elle murmura à sa belle prisonnière : désolée la belle, mais je ne savais pas comment gagner mon entrée parmi vous.
Sans rancune ??
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(Hobor)

Hobor ecouta le geant parler, puis lui repondit

Simplement le fait que quand on veut, tout se sait messire...

Il le regarda fixement

La discression n'etais pas vraiment obligée ici meme, puisque je voulais justement que vous me voyez...

D'un geste rapide, il passa derrière le geant, et sans que ce dernier ne s'en rende vraiment compte, Hobor se trouva juste contre son interlocuteur

Ceci devrais vous sufire comme discression, non?

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Enored
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:02

(Enored)

La blondinette avait fait une entrée fracassante. La présence de Jean-Jean rendait la rouquine moins méfiante. Mais à présent, elle savait à quoi s'en tenir avec celle-ci. Elle avait fait une erreur pourtant, ceinturer la guerrière avec un baton au niveau des coudes et semblait sure d'elle à présent. Un léger mouvement de poignet vers le haut, une prise affermie sur le baton, un coup sec, un mouvement de hanche lié à un mouvement de poignet et voilà que la blondinette se retrouvait avec son propre baton pointé sur sa gorge.

Sans rancune. lâcha la rouquine un sourire narquois aux lèvres. Tu me rends ma dague, je te rends ton baton. On verra ce qu'en dit Jean-Jean quand il en aura fini avec l'autre imprudent. Tu me rappelles une jeune femme que j'ai croisé en Guyenne. Elle était tout aussi... féline et agile que toi.

La jeune femme rendit le baton à la blonde qui se tenait face à elle.

Je suis Enored et toi ? T'as l'air de te débrouiller au bâton. Tu sais faire quoi d'autre ?
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(Cimbaeth)

Cimbaeth se redressait doucement dans l'herbe haute, afin de distinguer ce qui provoquait toute cette agitation. Ses yeux s'habituèrent peu à peu, et observèrent cette pièce de grand théâtre qui se déroulait sous ses yeux. La rouquine et le costaud n'étaient plus seuls, il avait raté leur approche, probablement s'était-il assoupit.

- Il va falloir que je fasse plus attention, ma vigilance baisse avec la fatigue ...

Un homme au regard de fouine et une blonde imprudente faisaient une sorte de démonstration aux deux nomades. Un vrai spectacle s'ouvrait devant lui. La blonde venait par un habile tour de voler la dague de la rouquine qui en retour lui saisit son bâton pour la mettre en respect, tandis que œil de fouine par un tour de passe-passe faisait des tours de colosse. La discussion paraissait animée. Bien que la faim le tenaillait, Cimbaeth ne souhaitait pas se faire repérer. N'y tenant plus, il commença à grignoter racines et herbes qu'il trouva à tâtons dans la nuit. Tout en se restaurant de ce frugal repas, il continuait à observer la troupe de drôles qui se donnaient en représentation.


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(Eileena)

Trop sûre d'elle, Eilenna, ne perçut pas de suite le feinte rousse et eût tôt fait de se retrouver dans la position de l'arroseur arrosé.

Voilà çà m'apprendra !! Bien joué !! je m'avoue vaincue ...
Enored enchantée, moi c'est Eilenna, le bâton m'amuse, mes doigts sont agiles également.

Elle se promenait désormais parmi les compères et d'un coup planta une dague d'Enored dans un arbre alentour.

Et ma langue est bien pendue aussi et mon gosier desséché !!!

Elle sourit de son petit effet devant les yeux éberlués d'Enored qui comptait le nombre de dagues de sa ceinture où il en manquait une.
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(Jean-jean)

Ceci devrais vous sufire comme discression, non?

Jean-Jean secoua la tête et donna un coup de coude à en couper le souffle dans les cotes de l’homme, qui sous l’impact se retrouva les fesses dans l’herbe.

"L’discression d’un sanglier oui ! pas d’messire j’t’ai dit ! pas d’ça entre nous. On verra à quoi t’peux nous servir."

Jean-Jean tendit sa main vers l’homme à terre pour l’aider à se relever.

"On a b’soin d’bois pour l’feu t’sais faire ça ?"

Tournant les talons vers les filles Jean-Jean vit sa rouquine en mauvaise posture. Il allait réagir, mais il la vit bouger ses poignets et sourit. La blondinette allait avoir une surprise. Un rire puissant s’échappa de sa gorge lorsque sa rouquine menaçait la nouvelle avec son propre bâton. Il s’approcha rapidement des deux jeunes femmes qui en étaient déjà aux présentations. Il vit la blondinette planter une dague dans un arbre, elle ressemblait à la soeur de Guillaume. Il s'approcha d'elle et lui mit une grande claque sur les fesses.

"Allez gamine embauchée ! Restez là l’filles y’a un ronfleur à débusquer."

Jean-Jean s’enfonça dans la forêt à la recherche de celui qui s’était assoupit. Se dirigeant au bruit, il le trouva rapidement, un bourrin hennit. L'homme ne ronflait plus, il farfouillait dans l'herbe devant lui. Jean-Jean pointa sa hache dans le dos de l'homme qui ne l'avait vu approcher.

"D’bout l'ronfleur ! C’pas l’moment d’dormir ! Même s'tu dors plus! "
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(Eileena)

Hé mon gaillard, doucement tu veux, sinon à chaque caresse, je vais me retrouver à terre, tu as la force d'un taureau et d'un mammouth réunis , sans vouloir t'offenser !!!
Heureuse de monter à bord !

Elle fit quelques arabesques et en trois roues se retrouva au pied de l'arbre où elle avait planté la dague, elle l'arracha souriant de toutes ses dents qui étaient fort bien plantées et la rendaient encore plus mutine.
Elle remit l'arme blanche à Enored en lui faisant un clin d'oeil.
________________


(Cimbaeth)

Lassé par ces saltimbanques qui se donnaient en spectacle, Cimbaeth détournait le regard du campement pour continuer à chercher quelques racines. Quant il sentit une pointe dans son échine, il se maudit de ne pas avoir été plus attentif.

"D’bout l'ronfleur ! C’pas l’moment d’dormir ! Même s'tu dors plus! "

Cimbaeth faisait comme si de rien était, voulant absolument garder une sorte de contrôle sur cette situation très inconfortable. Et ce maudit canasson qui ne l'avait pas prévenu, à moins qu'il ne fut pas suffisamment à l'écoute. Il ne saurait le dire. Gardant son sang-froid, sans se retourner et continuant ses fouilles, il répondit à l'homme :

- Si t'as rien d'autre à me proposer que ta hache, ça vaut même pas la peine de t'être déplacé. Soit tu m'donnes de quoi m'restaurer et m'raffraîchir le gosier, soit tu t'en retournes d'où tu viens avec tes saltimbanques et tu me laisses chercher ces saloperies de racines.
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:05

(Enored)

La guerrière toisa Eileena, il y avait quelque chose en elle qu'elle n'aimait pas. Peut être parce qu'elle s'était laissée surprendre. Elle rangea sa dague bien en place et finit par ce détendre. Les années d'errance l'avaient rendue méfiante envers tout le monde. Elle esquissa un sourire timide puis franc.

Vous devez avoi... soif et faim je pense. Nous avons ... de quoi faire. Suivez moi. lança-t-elle de son accent chantant.

Arrivée à la hauteur du feu la rouquine tendit une écuelle à la jeune femme ainsi qu'une chope de bière. Puis elle s'accroupit près du feu jetant un regard en coin dans la direction de celui qui se disait s'appeler Hobor. Il venait de s'enfoncer dans les bois sans vraiment broncher. C'était un bon test. S'il revenait avec le bois, il ferait partie de l'équipe. Elle tourna son regard vert profond vers la jeune femme qui était à côté d'elle.

Eileena, c'est un prénom que je... connais. D'ou vous venez ? se détendant complètement, Enored retrouva son calme et sourit franchement cette fois.
_________________

(Eileena)

Elle voyait bien que la rouquine se méfiait d'elle. Normal après tout, elle ne la connaissait que depuis quelques minutes et de quelle manière !!!
Mais elle la trouvait déjà fort sympathique, écorchée vive tout comme elle, elle ne s'y trompait pas et le grand gaillard qui lui avait botté le train avait un regard très doux quand il la regardait ...

Après quelques paroles, la glace se brisa et les questions commencèrent, signe d'intérêt !!

D'où je viens, mon Dieu, je suis fille de la nature, trouvée dans la lande bretonne au milieu des fougères, élevée par des filles qui pour un sou donnaient l'illusion d'un bonheur fugace aux pauvres bougres de la région.


Un voile vint assombrir son regard couleur d'océan.

Et vous , vous parlez drôlement la belle !!! qu'est ce que c'est que c'te façon de nous causer à nous z'autes ??

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(Hobor)

Hobor s'executa, et alla chercher le bois.
Il ramassa quelques branchages quand il fut surpris par un bruit anormal a cette heure. Immédiatement, il sorti son couteau a cochon ramassé sur un boucher reçament assomé, et le lança en direction du bruit.
Il sorti son épée, et s'approcha du bruit. Il trouva alors un lièvre qui gisait la...

Salete de lievre, ça t'apprendra a me surprendre...

Il ramassa son couteau, pris le lièvre, et rentra au camp avec le bois...
Rentré au camp, il remit un peu de bois, et entrepris de préparer le lièvre, qui serais sans soucis assez grand pour 6...
Tout en préparant le lièvre, il regarda un peu les occupants du camp: Il y avait 2 magnifiques dames, une brute epaisse, qui semblais controler, quoi que, peut etre etait il sous les joutes de la rouquine...
Il fini de décortiquer son lièvre, et le mis a la broche: c'est pas qu'il etait tot, mais Hobor avais faim...

Si ces dames ont faims, y'en a pour tout le monde, sinon, pour brutus la bas, il devrais en rester aussi...
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(Enored)

Et vous , vous parlez drôlement la belle !!! qu'est ce que c'est que c'te façon de nous causer à nous z'autes ??

Un franc sourire se dessina sur les lèvres d'Enored. Assise en tailleur, elle plongea son regard dans les flammes.

Faut pas mal prendre ma façon de parler. Je viens d'Eirinn, je crois qu'on dit Irlande chez vous. Je suis arrivée dans votre pays il ... elle réfléchit un instant.. il y a plusieurs lunes. Si je dis vous c'est par respect.

Elle allait continuer, lorsqu'elle vit Hobor arriver, s'occuper d'un lièvre et leur en proposer.

Si ces dames ont faims, y'en a pour tout le monde, sinon, pour brutus la bas, il devrais en rester aussi...

La rouquine n'aima pas la façon dont l'homme parlait de Jean-Jean. Elle se leva et d'un bond fut sur lui, le renversa au sol et pointa son épée sur la jugulaire de l'homme.

Il se nomme Jean-Jean et si tu le respectes pas t'as rien à faire là.

Elle plongea un regard furieux dans le sien et tenta de déchiffrer la lueur qu'elle vit passer au moment où la pointe de l'épée toucha sa peau. Il esquissa un mouvement.

Tu veux être mercenaire il va falloir apprendre les bonnes manières. N'essaie même pas de bouger ou tu verras ta vie te quitter.

Durcissant encore son regard, elle lacha entre ses dents serrées.

Tu seras pas le premier que cette épée à transpercé.
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Jean-jean

Si t'as rien d'autre à me proposer que ta hache, ça vaut même pas la peine de t'être déplacé. Soit tu m'donnes de quoi m'restaurer et m'raffraîchir le gosier, soit tu t'en retournes d'où tu viens avec tes saltimbanques et tu me laisses chercher ces saloperies de racines.

Jean-Jean grimaça, l'homme venait de prononcer trop de mots d'un coup. Il avait saisit le plus important l'homme avait soif et faim. Le menaçant toujours de sa hache il tenta de le ramener au camp.

"D'bout j't'ai dit ! Y'a d'quoi manger au camp ! T'veux nous rejoindre ?"

Voyant que l'homme ne se décidait pas il ricana.

"Comme t'veux. T'peux rester à bouffer tes racines. J'te propose l'gite et l'couvert si t'nous r'joint !"

L'homme ne semblait toujours pas convaincu...

"P't'etre m'me des ribaudes pour vider t'bourses et des écus pour l'remplir ! Si avec ça tu t'décides pas t'es pas un homme"

Joignant la parole à un geste obscène Jean-Jean laissa échapper un rire gras et se dirigea vers le campement
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(Don Pedro Olivero )


Don Pedro Olivero avançait en boîtillant sur les chemins poussiéreux. Une vieille blessure de guerre le faisait encore souffrir. Mais il serrait la mâchoire et continuait son errance. Il vit un peu plus loin, sur le chemin, quelque chose qui ressemblait à un curé. Encore qu'il n'en n'était pas sûr, car cette chose noire était allongée contre un arbre, inanimée. Il s'approcha à pas lents, la main sur la garde de son épée. Il vit alors un long manteau noir. Il fronça les sourcils. A qui cela pouvait-il appartenir ? Soudain, un homme sortit du talus.

Hé toi ! Tu voulais me voler ma cape ? Hein dis ! Hein ! Mais je vais aller voir la police et tu iras en prison et ce sera bien fait !

Le vieux soldat regarda l'étranger d'un oeil glacial. Les manières de ce drôle ne lui plaisait guère. Il garda prudemment la main sur la garde de son épée tandis que l'autre cherchait sa dague. Il salua néanmoins poliment l'inconnu à la cape.

Vous vous méprenez monseigneur ! J'ai vu cette cape sur la route, et je me suis demandé à qui elle pouvait appartenir.

Mais l'autre continuait son délire.

Tu me prends pour un abruti ? Mais je suis noble, tu vois pas, j'ai un cheval et j'avance plus vite que toi. Jkkdnjucjcn de Flandres, ça fait classe, hein ! L'ange Al Lopas il m'a donné un titre et un cheval !

Don Pedro commençait à s'impatienter. Le langage délirant de cet individu lui chauffait les oreilles, et il avait de plus en plus envie de lui frotter les oreilles pour lui apprendre la politesse. Il répliqua d'un ton cassant :

Je ne suis qu'un ancien soldat, et mon nom n'est que Don Pedro Olivero Gregorio, et sur mon épée ! Je n'ai jamais entendu parler d'ange qui donnait des chevaux et des titres ! Mais Sacrebleu ! Si mon intention première n'était pas de vous détrousser, votre incorrection m'oblige à vous donner une giroflée.

Sans plus attendre, il dégaina, tandis que l'homme à la cape s'enfuit en courant, en laissant cape et cheval à la merci du soldat. Don Pedro rengaina en riant, mit la cape qui sentait bon et qui était bien chaude, et laissa là le pauvre cheval qu'il n'aurait de toute manière pas eu la possibilité de monter. Puis, il continua son chemin tout en marmonnant dans sa moustache, qu'il avait fort abondante :

Voici donc les Flandres.

Le jour déclinait et il continuait à marcher. Soudain, il vit au bout du chemin une lueur. Un feu de camp ou la maréchaussée ? Prudent, il s'éloigna du chemin pour trouver un coin tranquille où se reposer en attendant le petit jour. Il s'assit près d'une vieille souche et s'y adossa, emmitouflé dans sa nouvelle cape, la main sur la garde de son épée, l'oeil à moitié fermé.


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(Don-Guy)

Don_Guy avait entendu parler d'un campement de mercenaires par les abrutis de sergents de police de Tournai en taverne. Ils les avaient laissé dire, se gausser de bientôt les mettre en prison, les torturer, les tuer même... en ajoutant seulement cette phrase.

Faut se méfier des agissements des mercenaires en se frottant les fesses...

Il avait ensuite souri au sol qui lui faisait de l'oeil quand il avait entendu prononcer le nom d'un certain Jean-Jean, qui après les descriptions devait être accompagné de la folle qui parle un langage incompréhensible.

Cette brute immonde et analphabète avait donc traversé le royaume du Nord au Sud pour venir en Flandres. Et Don_Guy s'ennuyait tellement en Flandres depuis qu'il était revenu qu'il ne manquerait pas d'aller leur rendre une petite visite.

Don_Guy n'avait plus de projets, et il savait qu'en allant à leur rencontre, il en obtiendrait sûrement un...

C'est en début d'après-midi qu'il entama de parcourir les lieues le séparant du campement. S'ils étaient sûrement toujours aussi "amicaux", les mercenaires n'étaient toujours pas discrets. Tout le monde en Flandres en parlait, et il ne fut pas compliqué de les retrouver bientôt...

Le soleil se couchait tranquillement, Don_Guy s'émerveillait de cette couleur qui rougissait les quelques nuages présents dans le ciel. Un jour il essaierait d'atteindre un nuage avec une de ses dagues...

Il s'exerçait toujours, devenant de plus en plus précis au fil des jours. Son expérience l'avait rendu de plus en plus patient, il ne tremblait plus le moins du monde, en tout cas quand il s'agissait de les lancer sur sa cible... Une chose avait néanmoins changé, il ne parlait plus de ses capacités, il ne faisait plus de spectacles en taverne, beaucoup de tavernes interdisaient maintenant les armes... Les Flandres se ternissaient de jour en jour...

Comme la première fois qu'il les avait vu, les mercenaires étaient dans une clairière, entourés de bois fournis, offrant assez peu de protection finalement...

Il se sentait étrangement bien, il se sentait vivre, un sentiment perdu depuis trop longtemps... Il marchait en plein bois, approchant doucement du camp. Il avait aperçu un homme adossé à une souche, armé, qui semblait dormir et ne l'avait pas réveillé. peut-être était-il un mercenaire qu'il ne connaissait pas, et il le savait plus que d'autres, fallait se méfier de l'eau qui dort...

Puis sur sa gauche, un rire, le sien. Il sortit une dague et suivit le son guttural qui éclatait presque en échos contre les arbres... Il s'arrêta un moment pour observer le campement.

Jean-Jean, la folle, un homme et une femme qu'il ne connaissait pas. Il vit un autre homme dans les fourrés, sans doute celui à qui parlait Jean-Jean, donc un mercenaire lui aussi, et le laissa à sa gauche.

Marchant un peu plus vite, il se stoppa à une vingtaine de mètres de jean-Jean et retira une dague d'un arbre. Qui était l'idiot qui ne ramassait pas ses dagues après les avoir lancé ? Il allait surement bientôt le savoir...

Sa propre dague en main, et maintenant celle trouvée dans l'autre, il leva les bras au ciel et les lança des deux côtés de la brute. Les dagues se plantèrent toutes deux à environ cinq mètres devant Jean-Jean, qui se retournait brusquement en sortant un poignard qui luit un instant en recevant la lumière du feu.

Alors vieille brute ! T'es venue dépuceler les Flandres ?

Un sourire se lisait sur le visage de Don, mais comment pouvait-il éprouver de l'amitié pour un tel monstre...
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:06

(Jean-jean)

Dans un sifflement, deux dagues vinrent se planter devant lui. Dans un grognement, Jean-Jean sortit son poignard et se retourna face à l'intrus qui avait osé cela. Avant de le voir il l'entendit, cette voix, il l'aurait reconnue entre toutes. C'était Gonguy !

Alors vieille brute ! T'es venue dépuceler les Flandres ?

Jean-Jean rangea son poignard et vint claquer une grande tape amicale dans le dos du saltimbanque.

"Gonguy ! qu'est c'qu'tu fous là ? t'es v'nu t'faire trouer l'autre fesse ? "

Un sourire de connivence vers le nouvel arrivant.

"Dépuc'ler l'Flandres ? V'la une idée ! J'a l'bourses pleines et pas d'pucelle sous la main ! T'veux m'aider ?"

Jean-Jean lacha un rire gras, un coup d'oeil affamé vers la blondinette.

"T'es pucelle toi ?"

Il reporta son attention vers Don-Guy

"Gonguy j'recrute ! t'es des notre ?"
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(Cimbaeth)

"D'bout j't'ai dit ! Y'a d'quoi manger au camp ! T'veux nous rejoindre ?"

"Comme t'veux. T'peux rester à bouffer tes racines. J'te propose l'gite et l'couvert si t'nous r'joint !"

"P't'etre m'me des ribaudes pour vider t'bourses et des écus pour l'remplir ! Si avec ça tu t'décides pas t'es pas un homme"

Cimbaeth écoutait le colosse commencer à s'impatienter dans son dos. Il avait été invité, il n'a même pas eu à se présenter. D'après ce qu'il comprenait, c'était des brigands, des mercenaires, peut-être sa seule chance de ne plus vagabonder seul, et de manger à sa faim. Tandis que le géant s'en retourna vers le camp, il s'apprêtait à répondre quand deux dagues se fichèrent dans un chêne centenaire tout près d'eux.

- Alors vieille brute ! T'es venue dépuceler les Flandres ?

Cimbaeth était debout, observant les deux hommes qui avaient l'air de bien se connaître. Les démonstrations continuaient, un spectacle désolant où chacun cherchait à démontrer ce qu'il savait faire. Une sorte de concours ridicule, que chaque protagoniste usait de sa dextérité pour gagner une place. Une place pour quoi ? Il ne le savait pas encore ... Saisissant la bride de son cheval, il se dirigea vers le campement sans mot dire, laissant les deux hommes discutailler à l'orée du bois.

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Enored

Un sifflement dans l'air et une voix forte.

- Alors vieille brute ! T'es venue dépuceler les Flandres ?

Une voix qu'elle avait déjà entendue. Mais où ? Elle tourna la tête vers le nouvel arrivant. Don quelque chose ... Celui qui l'avait traitée de folle sans chercher à savoir qui elle était.
Son attention se reporta vers Hobor qui semblait avoir comprit la première leçon. Elle lâcha prise et se recula, le fixant toujours du regard, puis rangea son épée dans son fourreau. Elle le laissa se relever et ne s'occupa plus de lui.

Jean-Jean semblait apprécier l'homme donc elle essayait de se rappeler le nom. Elle aurait eut envie d'un peu de tranquillité, les heures qui avaient suivit leur arrivée en Flandres étaient finalement très agitées. Un regard circulaire vers ce qui pourrait constituer une troupe lui permit de voir un homme qui approchait. Celui que Jean-Jean avait débusqué ?

S'enveloppant dans sa cape, rabattant sa capuche sur son visage, la jeune guerrière s'installa au pied du chêne où elle somnolait avant que le premier des éventuels futurs mercenaires n'arrive. Croisant les jambes elle observa tout ce qui se passait.
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:08

(Auguste)

Auguste avait passé sa soirée à boire. Il n'était pas fatigué et n'avait pas envie de rentrer chez lui. Il avait décidé de visiter un peu le coin, chantant une chanson qu'il avait entendu à la Grotte

Allons amis brigands
Nous sommes hors-la-loi
Et nous courons sans foi
Détrousser les manants

Aux nobles et aux valets
Les bourses nous volons
Au diable l'écusson
Qu'ils portent à leurs livrées

Buvons, buvons, en brigands assoiffés
Chantons, chantons,et volons en gaité
Courons, courons, v'la la maréchaussée

Au détour d'un fourré
Rusé comme L'Renard
Caché sous son foulard
A l'embuscade vous tombez

Et partageons en frères
L'amitié et les femmes
Nous, les crapules infâmes
Sans honte et sans frontières

Buvons, buvons, en brigands assoiffés
Chantons, chantons,et volons en gaité
Courons, courons, v'la la maréchaussée

La fierté chantante
A nos dames de cœurs
Leurs apportant sur l'heure
Des écus trébuchants

Revendiquons le fait
D'aimer la liberté
Pillards invétérés
Refusant pauvreté

Buvons, buvons, en brigands assoiffés
Chantons, chantons,et volons en gaité
Courons, courons, v'la la maréchaussée

Allons piquer des thunes
A ces affreux noblards
Dont nous sommes avares
Détournons les fortunes

Que ces écus bien gagnés
Nous claquons en taverne
Et que seul se prosterne
Un tonneau bien vidé

Buvons, buvons, en brigands assoiffés
Chantons, chantons,et volons en gaité
Courons, courons, v'la la maréchaussée

Le jeune brigand vu une colonne de fumée.

Un campement... Des voyageurs aux bourses pleines

Auguste avança à pas de loup vers le feu quand il vu Don Guy. Là, il commença à courir vers lui et quand il fut bien visible, il cria :

Tu fais ce genre de choses sans moi ?!

Auguste lui lança un regard accusateur

Une fête sans moi, c'est inimaginable ! Sortez moi des chopines, j'ai soif

Le jeune homme vit qu'il y avait aussi des demoiselles, cela n'était pas pour lui déplaire.
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(Emeraude)

[A Dunkerque, sur le port]

La nuit sur le petit port flamand. Une douce brise soufle , créant un petit clapos sur la surface de l’eau.
L'endroit est désert ... A cette heure avancée, les villageois sont chez eux, attablés en famille, à partager qui une soupe de légume, qui du pain et du fromage, qui plus fortuné des mets plus délicieux.
Mais une silhouette se déplace lentement sur les quais. Longiline, grâcile, elle est recouverte d'une longue cape noire, et sa capuche cache à quiconque son visage.
La forme chante, d'une voix douce, une langue qui n'existe nulle part ailleurs que dans sa bouche, des mots qui n'ont de sens que pour elle. Mais la mélancolie de son chant toucherai l'âme la plus sombre. Des larmes innondent son visage.
Elle, car c'est bien d'une femme qu'il s'agit, s'assoit sur une vieille caisse en bois.. Elle lève son regard émeraude vers le ciel étoilé. Elle se recroqueville sur elle même, posant sa tête sur ses genoux.

Elle est ailleurs, perdue dans de sombres pensées.
De longues minutes passent, une heure peut être avant que la rousse sorte de sa léthargie. En regardant mieux autour d’elle, elle réalise quel'endroit est sombre et sinistre. Elle se lève ppur se diriger vers le village.
Alors qu'elle passe près d'un tas de caisses puantes qui avaient du contenir des poissons un gros rat gris s'en échappe et lui passe entre les jambes.
Elle frissonne, réprime un cri, la visage reflétant son dégout. Elle a froid et doit absolument trouver un peu d'argent pour se payer un gîte.
Mais que faire. Elle jette un regard vers les filles de joies qui attendent ici, outrageusement maquillées, portant les jupons au dessus du genoux. La jeune femme grimace ... tout mais pas ça. Elle doit trouver une autre solution. Voler, oui voler, comme son père le lui a appris.
Un sourire, on endort la victime en le regardant dans les yeux et on laisse glisser sa main jusqu'à sa bourse, tandis que l'autre se pose sur son torse pour faire diversion.

Mais soudain, une silhouette qu’elle reconnaît. IL l’a retrouvé, IL est là à quelques pas d’elle. Elle doit fuir, loin de LUI, se cacher. La jeune femme glisse telle une ombre dans les ruelles du village et elle parvient enfin à la porte nord de la ville. Elle court, ne pas s’arrêter, ne pas se retourner. Elle traverse des champs, longe des chemins caillouteux pour finalement entrer dans une sombre forêt.

[Dans la forêt]

Elle n’y voit presque rien, ne voit pas les épines et les branches devant elle et s’enfoncent sans prendre garde aux blessures qu’elles lui infligent. Sa seule pensée : mettre le plus de distance entre elle et LUI.

Mais une racine qui sort de terre a finalement raison de la jeune femme, la faisant lourdement chuter au sol. Sa chute s’accompagne d’un sinistre craquement. Douleur fulgurante au bras droit, larmes qui montent, grimace, cri de la fuyarde qui résonne dans la nuit , faisant s’envoler une nuée d’oiseaux.


AAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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(Un homme et son chien)

Ils avaient parcourus diverses contrées, le Royaume de France n’avait presque plus de secret pour eux, le dernier endroit encore inconnu des ces deux compagnons était le nord du pays.
Traqueurs discrets, ils étaient passés maîtres dans l’art du camouflage et savaient se rendre invisible. Qualité très utile pour subtiliser quelques vivres et biens des voyageurs imprudents qui avaient croisés leur route.

L’un état un homme de belle allure, connaissant les coutumes de tout genres, ce qui lui permettait d’entrer dans toute sorte d’endroits. Tantôt dans une réception donnée par de nobles gens qui ne tarderaient pas à se retrouver détroussés, puis dans une taverne malfamée où il tromperait des brigands afin de leur ravir leur butin.
L’autre était un de ces compagnons les plus fidèle pour les hommes, un magnifique chien qui avait gardé son instinct sauvage très utile pour les traques et pour éviter le danger…

L’homme et le chien savaient tous deux qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre, ils se l’étaient prouvés maintes fois durant leurs périples. Une grande complicité venue du jour de leur rencontre. L’homme avait sauvé la vie du jeune chiot dont la mère, issue d’une meute de chiens sauvages, avait été tuée par des braconniers, désireux de torturer le jeune animal…Braconniers qui ne feront plus de mal à aucun animal maintenant.

Ces deux compagnons n’avaient pas de véritable identité, de part leur vie pour le moins marginale, de plus ils n’avaient pas besoin de se parler (surtout que le chien lui avait du mal à émettre d’autres sons que certains grognements et aboiements…) et l’homme n’avait jamais songé à donner un nom à son fidèle ami.

Leur route les avaient menés dans le nord du Royaume, la fatigue se faisait ressentir, ils leur fallait trouver un endroit sur pour passer la nuit.
L’animal se stoppa d’un coup, prévenant l’homme d’une présence non loin de l’endroit où ils se trouvaient.
L’homme suivit son compagnon jusqu’à proximité d’un campement. Ils trouvèrent un endroit sur et assez loin pour ne pas être vus, face au vent, pour que leurs odeurs ne soient pas repérées par un quelconque animal.
Le chien resta au sol, reniflant l’air tandis que l’homme monta dans un arbre afin de scruter l’horizon.
Après quelques instants, ils firent les comptes. Un homme et une femme dans le campement entrain de se restaurer, un autre homme venant se présenter à eux. Un peu plus loin, un homme qui observait le campement, armé d’un arc. Deux chevaux non loin l’un de l’autre, un homme prêt du premier, qui semblait dormir…sûrement un imprudent, l’autre prêt d’un chêne au creux duquel se reposait un femme.

L’endroit était bien moins désert qu’ils ne l’auraient cru. Chacun allait garder sa position, dormant à tour de rôle pour ne pas être surpris dans la nuit. L’homme jeta quelques morceaux de viande à son compagnon avant de prendre son tour de sommeil.

Demain serait un autre jour et ils aviseront à ce moment là.

Le repos fut de courte durée, en effet, à peine une heure ou deux et déjà des cris et de l’agitation.
L’homme se positionna sur sa branche de façon à observer ce qu’il se passait.

Un peu d’action devrait me distraire.

Il regarda son compagnon canin lui signifiant qu’il pouvait prendre son tour de sommeil. La curiosité était plus forte que le sommeil.
A première vus on aurait dit un cirque, chacun passe autour de l’autre, faisant diverses acrobaties afin de montrer sa supériorité.
Une chose frappa l’homme, quelque chose qu’il n’avait pas remarqué avant. L’un des hommes, maintenant qu’il est debout, semble immense, une montagne de muscle armé d’une hache à sa mesure.
L’homme se dit qu’il n’aimerait pas être dans la trajectoire de cette hache qui, même si elle ne le découpait pas net, l’enverrais certainement à plusieurs mettre sans lui laisser aucune chance de se relever. D’ailleurs celui qui c’était amusé à en faire le tour l’apprit à ses dépends et celui qui dormait prêt de son cheval allait le savoir aussi…

Le coin n’était vraiment pas si paisible qu’il l’aurait cru.
Voilà encore deux autres hommes qui arrivaient, l’un semblait connaître le géant et l’autre était pour le moins…peu discret…

D’un coup le chien redressa les oreilles, quelqu’un approchait, d’un grognement il alerta l’homme qui prit son couteau en main, s’apprêtant à descendre de l’arbre en cas d’ennuis.
Un bruit de chute se fit entendre, suivi d’un cri de douleur qui aurait réveillé un mort.

L’homme descendit rapidement, la discrétion n’était plus de mise, tout le voisinage allait être alerté avec se boucan !
Les deux compagnons se dirigèrent en direction du cri, restants prudents au cas ou ce serait une embuscade.

Le chien arriva le premier et se stoppa devant une masse allongée au sol. L’homme ne comprit pas pourquoi son compagnon ne montrait pas les crocs, lorsqu’il s’approcha à son tour et vit une dame vautrée de tout son long et ayant l’air de souffrir.
Un sourire légèrement moqueur se dessina sur le visage de l’homme qui s’avança vers la dame, donnant une caresse à son compagnon.

Et bien la discrète, il faut regarder où l’on marche plutôt que de courir sans regarder devant soi

Il l’aida à se relever, son compagnon restant sur ses gardes.

Vous pouvez marcher ?
Il y à un campement non loin de là, je ne voulais pas aller les déranger mais de toute façon ils doivent se préparer à venir voir ce qu’il se trame ici avec votre discrétion …
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(Enored)

Les yeux mi clos, adossée à son arbre Enored écoutait ce qui se passait. Elle écoutait la forêt. Dans toute cette agitations ils en avaient oublié d'être vigilants. Des miliciens bien renseignés pouvaient leur sauter dessus à tout moment.

Elle écoutait les bruits nocturnes, lorsqu'un attira son attention. Des branches qui craquent, un pas rapide, trop rapide pour vouloir être dissimulé. Un choc lourd suivit d'un cri :

AAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Son premier geste, ne pas réagir. Mais c'était un cri féminin. Que faisait une femme seule en forêt la nuit ? Elle se leva, d'un pas rapide récupéré la dague que la jeune femme blonde lui avait subtilisé et que l'autre fou avait lancée sur Jean-Jean puis s'enfonça dans la forêt.

Un bruit de pas, un halètement. Un loup ? raffermissement de la main sur la dague. Une voix masculine au loin. La rouquine s'approcha discrètement et se trouva bientot à leur hauteur et lacha

Ce n'est pas vraiment le moment pour une promenade en forêt.

Elle vit la jeune femme frissonnante, apeurée, elle regardait souvent derrière elle.

Venez vous réchauffer près du feu. Faut vous aider pour marcher ? Vous tremblez on peut vous protéger.

La rouquine tendit son bras vers la jeune femme sans vraiment faire attention à l'homme et à son chien. Puis se tournant brusquement vers lui.

C'est à cause de vous qu'elle tremble ? Vous lui avez fait quoi ?
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:14

(Emeraude)

Pas le temps de faire mine de se relever que la jeune femme sent un souffle chaud dans son dos. Elle se retourne et fait face à un loup … non pas un loup … un chien, à la robe très sombre qui la regarde, les yeux brillants et les crocs saillants. Elle frissonne, essaie de reculer mais la douleur dans son bras la rappelle à l’ordre.
Soudain un homme se dresse au côté du chien. De sa position, il lui semble immense et effrayant. Il la dévisage, d’un air moqueur. Si elle n’était pas aussi effrayée sûrement rirait elle aussi de sa situation mais en cet instant elle peut que frissonner, avec une seule envie qui lui noue l’estomac : fuir.
La voix de l’homme se fait plus douce alors qu’il l’aide à se relever. Se tenant le bras qui la lance à chaque fois qu’elle essaie de bouger elle le regarde dans les yeux, le fixant de son regard vers, celui là même qui lui a valu d’être prénommé émeraude.
Sa capuche ayant glissé lors de la chute, elle lui dévoile son visage et sa longue chevelure rousse, presque rouges, dont les nombreuses boucles recouvrent ses épaules et descendent dans son dos. Elle ne lui sourit pas, la lueur d’inquiétude ne quittant pas ses yeux.
Elle se retourne souvent, IL a sûrement gagné du terrain sur elle, IL va la retrouver c’est certain. Cet homme est peut être sa seule chance de LUI échapper.
Elle Hoche donc la tête en guise d’acquiescement et se met à le suivre.

Une autre rousse fait son apparition, une guerrière vu son accoutrement. Elle lui tend le bras. Emeraude ne sait que faire, en l’espace de quelques minutes voilà que deux personnes se portent à son secours. Mais elle sait qu’ils sont en train sans le savoir de lui sauver la vie aussi suit elle la jeune femme, non sans jeter un regard à L’Homme au chien, lui souriant pour la première fois faiblement et lui lançant un presqu’inaudible :

Merci ….

____________

(Cimbaeth)

Cimbaeth se rapprochait du camp, la main sur la bride de son cheval. De plus en plus de brigands en tous genre convergeaient vers le feu. La nuit était bien avancée, le jour n'allait pas tarder à pointer, mais l'obscurité était encore saisissante. Une grande agitation émanait du camp, toutes les Flandres allaient bientôt se réveiller à force. Un homme qui chante, une femme qui crie, des dagues qui volaient ...
Arrivé à quelques encablures du feu de camp, il attacha solidement son canasson à une souche. Suivant l'invitation du grand bûcheron, il se servit un peu de nourriture, et pût enfin se restaurer, savourant chaque bouchée qu'accompagnait une bière tiède. Il allait enfin pouvoir reprendre des forces. Calé contre la souche, silencieux, il observait la suite des évènements. Personne ne s'intéressait vraiment à lui, et cele n'était pas pour lui déplaire.

_____________________

(Un homme et son chien)


La malheureuse le regarda droit dans les yeux, elle avait de magnifiques yeux verts, ressortant encore plus avec sa chevelure rousse.
Elle se tenais le bras et avait l’air effrayée, l’homme n’avait pas l’habitude de venir en aide aux dames, ni à personne d’autre d’ailleurs à part son compagnon.

Quelqu’un entre dans la forêt, le chien est alerte pendant que l’homme aide la dame.
Une rouquine passe devant eux et s’adresse à la malheureuse, semblant se moquer de leur présence, ce qu’aurais comprit l’homme s’il avait été seul mais un molosse pareil ne passe pas inaperçu en général…

La rouquine tendit la main à la dame, lui proposant de l’aider puis se retourna vers l’homme, l’accusant du malheur de la dame.

Moi j’ai rien demandé.
J’essayais de dormir sur ma branche, je dis bien j’essayais par ce qu’avec le boucan que vous faites la bas, impossible de fermer l’œil.
M’enfin, voilà que j’entend la dame alors j’accours pour voir ce qu’il se passe, voilà tout.
Enfin j’ai fait comme vous quoi, je propose de l’aider.

La rousse aux yeux verts s’accrocha à la rouquine, elles commencèrent à partir lorsque la malheureuse se retourna et lui glissa un merci en lui souriant.
Impassible, l’homme ne réagit pas, se demandant s’il devait les suivre ou non.
Puis il eut une idée, se disant qu’ils seraient bien nombreux au campement avec toutes ces arrivées…

Il prit ses affaires, fit un signe de tête à son compagnon et partit dans une autre direction sans dire mot.
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Enored

La rouquine l'écouta s'expliquer et s'adoucit. Alors que la jeune femme s'appuyait sur elle elle lui sourit. Elle se retourna vers l'homme et son chien et les vit s'éloigner du campement. Elle fronça les sourcils. Qui était-il... que voulait-il ....

Le guerrière reporta son attention sur la jeune femme. Elle souffrait. Elle avait l'air perdu et surtout ne lui ressemblait pas du tout. Elle lui fit penser à Cassandre. Forte et fragile à la fois.

Avançons vers le campement. Vous y serez en sécurité ... si vous restez à mes côté.

La jeune femme lui lança un regard qu'elle ne sut interpréter. C'est à ce moment qu'elle remarqua qu'elle avait les yeux verts comme elle.

Ce n'est pas... prudent pour une femme de courir seule en forêt la nuit. Il y a beaucoup de danger.... Je suis Enored et vous ?
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Raegar

C'était monstrueux !

Raegar ne s'attendait pas à voir autant de personnes converger vers un même point. A croire que la rouquine possédait une sorte d'aimant à mercenaire. Il avait pensé que seulement quelques mercenaires viendraient rejoindre leurs causes et qu'ils allaient rapidement se dispersés lorsqu'il y aurait eu de la résistance. Mais maintenant ces 8 personnes pouvaient faire du sacré grabuge.

Pour le moment, ils passaient plutôt leur temps à se chamailler et à prouver leur valeur. C'était coutume pour ces genres de barbares, de prouver qui serait le meilleur dirigeant de leur petite, mais redoutable compagnie. Raegar ne pouvait tolérer ça. Il espérait que quelque uns s'entretuent pendant cette ascension au pouvoir, mais il voyait bien que la guerrière rouquine au fort accent irlandais (qu'il pouvait entendre de sa cachette) avec son colossale ami, sauraient rapidement imposer leurs valeurs de commandants.

D'ailleurs, cette femme s'approcha de la forêt et Raegar préférait la surveiller le plus possible, étant le plus gros danger. Il écouta un instant la conversation, voyant cette jeune femme rousse qui venait d'arriver, accompagnée d'un homme et d'un gros chien. Il les vit parler un peu puis l'homme et son compagnon animal partirent dans une autre direction, laissant derrière eux le campement où s'amochaient encore les autres. Raegar décida de tenter sa chance.

Il suivit l'homme et le chien, dans les frondaisons de la forêt, se déplaçant en silence entre les branches et les feuilles, endroit qu'il aimait par dessus tout. Quand il sentit qu'ils étaient assez loin du camp (c'est à dire qu'il n'entendait plus les braillements des mercenaires (ils étaient en conséquent très très très loin Laughing )) il prit son arc et le banda en direction de l'homme avant de l'interpeler.

Je te conseille de ne pas bouger mon gars, sinon tu recevras ma flèche à un endroit qui fait bien mal. J'ai juste quelques questions à te poser : un : dis m'en un peu plus sur ces gens ? Deux : qui est tu ? Trois : pourquoi n'es tu pas resté avec eux ?

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Don-Guy


"Gonguy ! qu'est c'qu'tu fous là ? t'es v'nu t'faire trouer l'autre fesse ? "

Il sourit doucement en levant la tête vers le ciel pour apercevoir son sourire carnassier

C'est Don_Guy ! Don_Guy ! Mais j'crois que tu l'sais déjà...

Il lui donna aussi une énorme tape sur l'épaule qui ne le fit pas tressaillir d'un pouce. Puis ajouta alors qu'il lui parlait de dénicher des pucelles.

Pas besoin de moi pour que tu en trouves, me semble que tu peux toujours utiliser la force...A défaut de ton cerv.... enfin bref...

"Gonguy j'recrute ! t'es des notre ?"
- Bien sur que je suis des votres, j'm'ennuie ferme en Flandres. Quels sont les plans ? Et tu fais quoi avec la folle ?

Il n'eut pas le temps d'attendre la réponse. Auguste rappliquait, sans doute un peu bourré comme toujours, discret comme un pachyderme sur une plage dunkerquoise...

Il se tourna vers lui en lui faisant signe de se taire un peu...

Jean-Jean voici Auguste, un ami qui va pouvoir nous aider si tu veux de lui également. Il est un peu...Il peut nous aider...

Se rapprochant d'Auguste il lui chuchotte :

Fais pas le mariole ici toi, je ne connais pas tout le monde, et on va avoir besoin d'être beaucoup plus discrets...

Autour d'eux trois, l'on pouvait entendre un sacré capharnaum. La folle s'était levée et avait ramassé une de ses dagues pour filer dans le bois. Un autre homme était arrivé à cheval. On avait entendu un cri. C'était n'importe quoi et ils allaient être rapidement débusqués.

Jean-Jean, sans vouloir te donner des ordres, va falloir en remettre, de l'ordre, si tu veux pas que ça parte en vrille...

Sa phrase était trop longue pour que Jean-Jean comprenne tout, mais il avait du entendre le mot ordre, et ça il le savait, il connaissait. A ses souvenirs revinrent les manières du géant pour arriver à ses fins, bourrer dans le tas, sans la moindre discrétion...

Il attendit la réaction de Jean-Jean, surveillant Auguste qui scrutait les alentours. Ca arrivait de partout, pour l'instant pas de signe d'attaque, ça n'allait sans doute pas tarder...
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Auguste

Le jeune brigand regarda un peu partout qui il y avait dans le coin. Il ne connaissait que son camarade de taverne qui lui avait joué un sale tour en profitant de l'avarice d'Auguste. Quand Don Guy lui fit signe de se taire, il ferma tout de suite la bouche et écouta les présentations tout en regardant le colosse qui avait dû manger trop de viande quand il était petit.

B'jour Jean-Jean. Racontes moi donc ce qu'il y a à faire.

Tout en disant cela, il regardait du coin de l'œil les autres. C'était une réunion de mercenaire ou des otages ?
Don Guy chuchota au brigand et lui répondit d'un ton froid tout en le fixant dans les yeux d'un regard noir :

Ok, je serai discret.

Les mercenaires allaient vite apprendre qu'Auguste avait plusieurs personnalité. L'une était le bouffon de service, le dragueur de ces demoiselles, le buveur de chope en trinquant à la santé des sous-vêtements tandis que l'autre était silencieuse, discrète et aimant les sentiments "négatifs" comme la peur, la tristesse, le chaos mais qui raffolait surtout d'action comme ci elle se nourrissait d'adrénaline.
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Jean-jean


Jean-Jean, sans vouloir te donner des ordres, va falloir en remettre, de l'ordre, si tu veux pas que ça parte en vrille...

Jean-Jean n'avait pas tout comprit mais il savait une chose. Le camp était trop bruyant. Il ne maitrisait plus rien. Il voulait recruter oui mais en ville. Pas comme ça. Si les soldats flamands passaient ils seraient repérés bien vite.

Sa rouquine revenait avec une femme probablement celle qui avait braillé un instant auparavant.

"Mais c'quoi c'bordel dans c'camp ! On s'entend même pu causer !"

Voyant que ses mots n'avaient aucun impact le mercenaire sentit son sang bouillir.

"LA FERME J'DIT !"

Le silence tomba sur le campement. Jean-Jean retrouva son calme. Il désigna Hobor et Cimbaeth qui semblait somnoler.

"Hobor ! T'vas m'surveiller les alentours avec toi là ! Tu pionc'ras plus tard! t'as assez ronflé t'a l'heure! "

Il se tourna vers la blondinette et les deux rouquines.

"Mon Eno l'est blessée celle qu'tu nous ramènes ! Soigne là et qu'elle arrete de gueuler. Sinon j'l'a f'rai gueuler pour d'bonnes raisons moi."

Il sourit à sa rouquine et regarda avec envie la nouvelle arrivée.

"Les autres c'est un camp d'mercenaires ! po d'nobliaux alors l'discussions à voix basse ! Ca vous plait pas ? Alors dégagez !"
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(Cimbaeth)

Calé sur sa souche, Cimbaeth restait calme, un peu en retrait. Il commençait même à piquer du nez une fois repu de son substantiel repas.

Il fut sorti de sa torpeur par le dénommé Jean-Jean, qui de sa plus grosse voix commençais à brailler :

"Hobor ! T'vas m'surveiller les alentours avec toi là ! Tu pionc'ras plus tard! t'as assez ronflé t'a l'heure! "

Cimbaeth n'avait pas l'habitude de recevoir des ordres, et voyait cela d'un mauvais œil. Il se leva malgré tout, afin de conserver le gîte et le couvert. Sellant son cheval, il attendit qu'Hobor se décide à réagir afin d'effectuer une ronde autour du camp

___________

Hobor


Hobor regardait le camp s'annimer de ce joyeux bordel. Et dire qu'il avait entendu parler de mercenaires, pas d'une troupe de forains.
Soudain, la brute sembla vouloir reprendre le controle

Surveiller le camp? Y'a interet de me relever tout a l'heure Jean jean

Il se leva, et vit l'homme sceller son cheval

Tu veut pas faire venir la cavalerie? C'est jouable...

Hobor verifia son épée, avança vers les allentours du camp.

Tu viens?
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:16

(Cimbaeth)

Cimbaeth sourit à la réflexion d'Hobor, la cavalerie faisait partie de son domaine, il se sentait puissant juché sur sa monture. Sa dague à portée de main, il accompagna Hobor pour faire leur tour de surveillance. Le colosse, qui d'après ce qu'il avait compris se nommait Jean-Jean, avait décidé de rendre ce camp opérationnel et de mettre fin aux bouffonneries de chacun. Un peu de calme serait le bienvenue. Il tardait à Cimbaeth de voir tout le monde se rassembler afin que chacun se présente, mais cela viendrait probablement en son temps. Silencieusement, il scrutait en compagnie d'Hobor les abords du campement. Ils avaient beaucoup à craindre d'une apparition de l'armée locale, même si rien d'illégal avait été fait, l'Ost ne chercherait probablement pas à comprendre. Méfiant, et attentif à tout bruit, il observait de toute la hauteur que son cheval pouvait lui offrir, les environs boisés.

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(Un homme et son chien)


Partis depuis peu, l’homme vit bien que son compagnon était quelque peu nerveux, ils devaient sûrement être suivis, la rouquine leur aurait envoyer un espion…
Après un bon quart d’heure, leur poursuivant les interpella, armé d’un arc

Citation:
Je te conseille de ne pas bouger mon gars, sinon tu recevras ma flèche à un endroit qui fait bien mal. J'ai juste quelques questions à te poser : un : dis m'en un peu plus sur ces gens ? Deux : qui est tu ? Trois : pourquoi n'es tu pas resté avec eux ?



L’homme eut un sourire en coin, vraisemblablement, ce n’était pas un des leurs.
Il se tourna face à l’archer, le regarda, mit ses mains dans les poches et lui répondit.

A ta place je rangerais ça avant qu’il n’arrive malheur.
Vois tu, si tu me tire dessus, tu n’auras pas le temps de savoir si tu m’a touché que mon compagnon t’auras sauté dessus et mit en pièce.
Si c’est lui que tu décides de viser, alors le temps que tu réajustes ton tir, nous serons à l’abri et ensuite, je ne donne pas cher de ta peau…

L’homme sourit puis se retourna, repartant à ce qu’il avait entreprit de faire.

Si tu veux que je te réponde alors viens avec nous, ton arc sera utile pour notre entreprise.
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Raegar


Si tu veux que je te réponde alors viens avec nous, ton arc sera utile pour notre entreprise.

Raegar regarda l'homme s'en allait avec son chien puis regarda dans la position dans lequel il se trouvait : sur une branche à plusieurs mètres du sol, son chien n'aurait pas pu l'atteindre... Cette homme savait bien rusé, et cela aiguillonna la curiosité de l'archer. Il descendit de l'arbre et suivit l'étrange personnage et son molosse à distance raisonnable, prêt à intervenir au moindre danger. Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs minutes, sans que l'homme se retourne. Au bout d'un moment, Raegar l'interpella :

Où est ce que tu vas comme ça ? Avant de m'emmener dans ton entreprise comme tu dis, je préférai savoir en quoi elle consiste. Je te déconseille de me tendre un piège : je vois comment tu es proche de ton chien et je pense que tu n'aimerais pas qu'il soit blessé ou même pire.
J'ai l'impression que tu désapprouves ce camps de mercenaire : de quel côté es-tu ?

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Eileena

Et bien , se dit Eilenna, voilà qui commence à ressembler à une belle équipe, un joyeux partchwork comme il devait y en avoir dans la contrée d'origine de la rouquine.
Elle était amusée de voir tous ces jeunes gens se toisant les uns les autres et essayant de s'intimider, chacun essayant de marquer son territoire.
Pour sa part, elle ne voulait pas attiser encore des haines nouvelles.
Elle voulait être acceptée dans ce groupe, suivre un bout de chemin Jean Jean et la rouquine qui lui plaisaient bien et ensuite elle verrait bien où le vent conduirait ses pas.
Si la chance était avec eux, quelques écus seraient peut être au rendez vous de leurs aventures !!!
Elle restait sur ses gardes , certains semblaient trop beaux pour être honnêtes.
A cette pensée de l'honnêteté des mécréants, elle esquissa un sourire narquois et ses yeux pétillèrent de malice.
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Un homme et son chien

L’archer les suivait, sans trop s’approcher. Il semblait méfiant, bien trop méfiant au goût de l’homme.
Après quelques minutes, l’archer demanda quel était l’objectif de cette balade et prévient l’homme de ne pas tenter de le piéger sous peine de faire du mal à son compagnon.

Si j’avais voulu te piéger j’aurais envoyer mon compagnon faire le tour et te surprendre par derrière et puis ton arc va m’éviter un bagarre inutile.
Pour ce qui est des mercenaires et bien, je ne les connais pas, je dirais même qu’au début j’avais cru que c’était la troupe d’un cirque…
Pour le moment nous…

L’homme s’interrompit, voyant le chien se stopper. L’animal regarda l’homme avant de partir en courant devant eux, faisant une légère courbe.

L’homme regarda l’archer.

Bande ton arc l’ami et met toi prêt de cet arbre.
Mon compagnon va faire son travail de rabatteur, si c’est un sanglier vise bien entre les deux yeux, si c’est un cerf ou une biche ce sera plus facile.

Sur ces mots, l’homme alla s’asseoir sur une branche pas trop haute en cas de besoin, attendant patiemment que le gibier arrive…
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(un goéland)

Un goéland survolait les Flandres depuis quelques temps, et au cours de ses nombreuses liaisons avec Antwerpen, il avait eu l'occasion d'observer un rassemblement d'hommes et femmes dans une clairière en campagne. Curieux, il se posa en plein milieu du camp, profitant de cet instant de répit pour se reposer les ailes. Ses yeux globuleux semblaient quémander quelque nourriture, espérant un instant que ces humains lui donne maigre pitance. Un des hommes tourna la tête vers l'oiseau, mais contrairement à ses espoirs, d'un air qui ne se voulait pas rassurant. Craignant de finalement terminer dans une écuelle, il reprit son envol aussi rapidement que le pouvait un goéland dodu. Une fois bien haut, il jeta un dernier coup d'œil vers le camp, et s'éloigna vers la côte.
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:19

Don Pedro Olivero

Don Pedro Olivero s'éveilla en sursaut. Il crut entendre des bruits dans les broussailles, une voix d'homme. Soudain, un sanglier énorme fonça droit sur lui. Le vieux soldat sauta d'un bond sur ses pieds et tenta de fuir. Sans arc, c'était la chose la plus raisonnable qu'il pût faire. Il entendit un chien aboyer, le bruit d'un arc qui se détendait, puis une douleur lancinante à la cuisse. Il fut pris de vertige et s'écroula.

Diantre !

Don Pedro remua les lèvres sans qu'aucun son n'en sortit, puis s'évanouit.

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Jean-jean

Surveiller le camp? Y'a interet de me relever tout a l'heure Jean jean
Le gamin contestait encore. Jean-Jean n'apprécia pas la remarque.
Ferme la et va m'surveiller c'camp bordel ! J'te remplacerai si j'veux !
Le colosse secoua la tête et se dirigea vers Gonguy et son ami.
Gonguy ! Tu l'dis fiable ? J'embauche ton ami. Y'en a qu'j'aime pas ici. Toi j'te connais. Les aut' j'sais pas c'qu'ils valent. Z'ont des couilles tu crois ?

Le guerrier éclata de rire. Un regard circulaire dans le campement, il sembla réfléchir un moment. L'aube pointait. Il fallait réorganiser tout cela. A ce moment là il regretta l'absence de Guillaume qui lui serait arrivé à organiser cela bien mieux que lui. Décidément le colosse s'attendrissait trop. Ces semaines de voyage "honnête" l'avaient rendu moud. Il lui fallait de l'action, et surtout une ribaude pour se soulager.

Gonguy ! J'vais aller r'pérer d'baraques d'riches bourgeois avec mon Eno. Toi tu m'trouves un endroit plus sur pour l'campement et t'organises l'tour de garde. C'lui qui rale tu l'envoies un coup d'pied dans les burnes qu'il s'calme.

Jean-Jean éclata de rire.

S'il s'calme pas j'suis sur qu'tes dagues f'ront leur effet. A mon r'tour on ira faire un tour qu'tu m'montres où j'peux trouver d'quoi soulager mes bourses !

Un tape dans le dos du saltimbanque et le géant se dirigea vers sa rouquine qui s'occupait de l'autre rouquine. Un sourire gourmand aux lèvres, il s'aprocha d'elles. Un regard de sa rouquine vers lui et il compri qu'elle voulait rester seul avec la fille.

J'vous laisse mais traine pas trop. J'ai b'soin d'toi. J'm'occuperai d'elle plus tard.

Le mercenaire s'éloigna en riant, tatant ses bourses qu'il n'avaient pas soulagées depuis un moment. Décidément, il ressemblait de plus en plus à Guillaume face à sa nonnette.
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*émeraude*


La jeune femme lui propose son aide, alors que l’Homme et son molosse s’en va déjà. Emeraude n’a pas l’habitude de faire confiance mais cette guerrière aux cheveux si semblables aux siens ne l’effraie pas et la curiosité l’emporte sur la méfiance.
La douleur dans le bras est de moins en moins supportable, et la jeune femme a de plus en plus de mal à cacher ses grimaces.
Elles arrivent dans une vaste clairière au centre de laquelle brûle un feu de camp. Des hommes s’invectivent, tous plus armés les un que les autres, et l’un d’eux les domine d’au moins deux bonnes têtes. A cet instant, la rousse prend peur, et n’a plus qu’une envie, faire demi tour et s’enfuir de ce sordide endroit. Mais il y a LUI, toujours à sa recherche. Cette troupe est sa seule chance de LUI échapper, aussi fait elle contre mauvaise fortune bon cœur.
Elle met de longues minutes à se rendre compte que la guerrière lui a posé une question :

Ce n'est pas... prudent pour une femme de courir seule en forêt la nuit. Il y a beaucoup de danger.... Je suis Enored et vous ?

D’une faible voix, elle lui répond :

Emeraude … j’m’appelle Emeraude …

Nouveau rictus alors que sa blessure se rappelle à son mauvais souvenir, goutte de sueur qui coule sur son front. La jeune femme vacille et peine à rester consciente.
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Raegar

Mon compagnon va faire son travail de rabatteur, si c’est un sanglier vise bien entre les deux yeux, si c’est un cerf ou une biche ce sera plus facile.

Raegar acquiesça et alla près de l'arbre que lui indiquait son nouveau compagnon. Il vit un sanglier fonçait tête baissé entre les arbres. Même si il appréciait beaucoup d'animaux de la forêt, il détestait ces bêtes là. Pour Raegar, les sangliers étaient stupides et beaucoup trop lunatiques. De plus, ils étaient très difficile à abattre.

Il tendit l'oreille, se laissant conduire par ses talents de chasseurs. Il entendit le chien de l'homme revenir et aboyer pour ramener la proie vers lui, mais malheureusement le sanglier chargeant, ça ne ferait aucun effet. Il se débusqua alors de sa position, arc en main et flèche en corde et tendit le bois, près à tirer dès que la bonne occasions se ferait sentir. Mais c'est à ce moment là qu'il vit un homme sur la trajectoire de la bête furieuse. Il se hâta alors de tirer, la flèche volant entre les troncs et allant se ficher dans le cou du sanglier en même temps qu'il renversait l'homme de ses cornes.

Le sanglier négligea l'homme à terre et se tourna vers le nouveau venu. Raegar savait que la blessure n'était pas mortelle mais le sanglier se vidait de son sang petit à petit. Même si il s'affaiblissait, il restait tout de même un redoutable adversaire, sa férocité décuplait par sa colère et la douleur de sa blessure. Le sanglier chargea Raegar qui, juste avant que l'animal soit sur lui, sauta et s'accrocha à une branche basse, la bête passant entre ses jambes écartées. Il se laissa choir puis couru vers l'inconnu à terre tout en criant derrière lui

Charge toi du sanglier ! Il y a un homme à terre !

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Un homme et son chien

L’homme entendit le retour de son compagnon, qui ramenait sûrement un bel animal, l’archer se débusqua et banda son arc mais il semblait troublé par quelque chose lorsqu’il décocha sa flèche.
Le sanglier poussa un cri strident et fonça droit sur l’archer qui, grâce à une belle habileté évita la charge avant de se diriger vers l’endroit d’où venait l’animal.

Citation:
Charge toi du sanglier ! Il y a un homme à terre !


Le chien avait continué sa course, profitant de la blessure du sanglier et du demi tour qu’il venait de faire pour foncer à nouveau sur l’archer, le chien attrapa une patte dans sa gueule et resserra sa puissante mâchoire, ce qui eut pour effet immédiat de casser la dite patte.

Le sanglier s’écroula dans un cri de douleur intense, l’homme se débusqua à son tour, sorti son épée de son fourreau, s’approcha lentement de l’animal à terre et lui asséna le coup de grâce en plantant son épée dans la tête.

Une caresse sur la tête de son compagnon en signe de félicitation, l’homme sortit deux cordes, dont une semblant pleine de noeuds.
Il déplia la première et attacha solidement le sanglier par les défenses. Puis il démêla la deuxième corde, il s’agissait en fait d’un harnais qu’un vieux matelot avait fait en remerciement d’un service rendu.
L’homme mit le harnais au chien et relia la corde attachée au sanglier au harnais, le fort compagnon traînerais l’animal jusqu’au camps…

Puis s’adressant à l’archer, penché sur l’homme à terre,

S’il est mort, qu’on le laisse ici, sinon porte le, nous le ramèneront au campement des mercenaires, ils auront sûrement de quoi le soigner là bas.
Je m’occuperais de ramasser du bois sur le chemin du retour.

L’homme attendit la réponse de l’archer.
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Enored

Jean-Jean lui avait intimé de s'occuper de la jeune femme trouvée dans le bois. Comme si elle n'allait pas le faire. Mais elle comprit. Il fallait remettre de l'ordre ici.

Emeraude … j’m’appelle Emeraude …

La guerrière sourit. Elle avait croisé l'éclat de ses yeux et cela ne l'étonna pas.
Elle emmena la jeune femme à l'écart, elle semblait effrayée par ce qui se passait dans le campement. Enored comprit à ce moment là qu'elle devait fuir quelque chose et non pas chercher l'aventure comme la plupart de ceux qui étaient présent ici. Elle aurait pu comparer la blessée à une biche effrayée à l'approche d'un chasseur. Elle l'installa au pied d'un chêne.

La rouquine entreprit d'examiner la blessée. Le bras n'était pas cassé, mais l'épaule démise. Elle savait s'en occuper, mais la douleur serait vive.

Elle fouilla les alentours du regard et trouva ce qu'elle cherchait. Elle tendit un morceau de bois à la jeune femme.

Coincez ça entre vos dents. Je veux pas vous mentir ça va faire ... mal.

Elle vit la frayeur s'agrandir dans le regard d'Emeraude et tenta de fredonner pour la rassurer.

Ag amharc trí m’óige,
Is mé ‘bhí sámh,
Gan eolas marbh
Bhí mé óg gan am,

Anois, táim buartha,
’s fad ar shiúil an lá.
Ochón ’s ochón ó.

Na laetha geal m’óige
Bhí siad lán de dhóchas
An bealach mór a bhí romham anonn
Bhí sé i ndán domh go mbéinn, slán, slán.

L'attention de sa blessée étant détournée de sa douleur, la jeune guerrière en profita pour s'agenouiller du coté du bras blessé, passer un bras autour de ses épaules, attraper le bras blessé et, d'un mouvement sec et brusque, remettre l'épaule en place...


[hrp] pour les curieux, la chanson est là : http://fr.youtube.com/watch?v=1Ep9PsWPisk [/hrp]
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Don Pedro Olivero

Il avait mal à la cuisse, mal au crâne aussi. Palsambleu, quel choc ! Ses membres le faisaient souffrir, et il avait l'impression d'avoir subi la charge d'une bête furieuse. Une bête furieuse ! Diantre, cela lui rappelait quelque chose ! Le Sanglier ! Diantre, une sacré bête !

Don Pedro Olivero se réveilla doucement. Il entendit qu'on parlait près de lui. Il lui semblait pourtant que la voix venait de loin.

S’il est mort, qu’on le laisse ici, sinon porte le, nous le ramèneront au campement des mercenaires, ils auront sûrement de quoi le soigner là bas.
Je m’occuperais de ramasser du bois sur le chemin du retour.

Don Pedro ouvrit les yeux et aperçut deux silhouettes. Il murmura :

Non messeigneurs, je ne suis pas encore mort.

Puis, il s'évanouit à nouveau.

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*émeraude*


Elle serre le morceau de bois, et écoute la chanson de la guerrière.

Ses yeux vagabondent au loin, elle regarde les hommes qui continuent de s'activer au centre du campement, ne comprenant pas ni qui ils sont ni quelles sont les raisons de leur agitation.
Les paroles de la chanson lui étreignent le coeur, bien qu'elle ne comprenne un traître mot, cette mélopée la touche au plus profond de son être, sans qu'elle ne puisse l'expliquer. Elle apaise la jeuen rouquine, qui n'a pas ressenti une telle plénitude depuis un si long moment. A-t-elle seulement été tranquille et calme un jour dans cette vie ?

La guerrière lui saisit l'épaule, Emeraude se contracte, ressere les mâchoires sur le morceau de bois et ...

AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH

La douleur est trop forte pour la douillette, et la fait hurler avant de la faire tomber dans les vappes.

(Hrp : je pars ce soir, pas de retour avant le 6 aout, mon émeraude va donc rester inconsciente ici)
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(Enored)


Ce que la rouquine craignait était arrivé, la jeune femme avait perdu connaissance. Enored regarda autour d'elle. A qui pouvait-elle faire confiance ? Personne apparemment... quoique la blonde Eileena peut être. Elle la chercha du regard et la trouva non loin d'elle.

La guerrière prit la blessée dans ses bras et appela Eileena.

Eileena ! j'ai besoin de vous !

Se dirigeant vers la tente, elle y entra et déposa Emeraude sur la couche. Lorsqu'elle en sortit elle se trouva face à face avec la blondinette et lui murmura.

Veillez sur elle en mon absence, je n'ai pas confiance en ces hommes.

Sans plus d'explication, elle rejoint Jean-Jean qui l'attendait près de leur chevaux, monta sur le sien et lança.

Je suis prête. On y va ?

Sans attendre la réponse, elle exerça une pression de ses cuisses sur le flanc du cheval qui avança au petit trot à travers la forêt en direction d'un village : Dunkerque.
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:21

(Jean-jean)

Je suis prête. On y va ?

Jean-Jean sursauta. Comme à son habitude il n’avait pas entendu la rouquine arriver.

"Alors en avant ! on part à Dunkerque !"

Le colosse regarda sa rouquine monter à cheval et s’éloigner.

"Mon Eno ! c’est quand qu’tu m’chevaucheras comme ça ? "

Un grand éclat de rire, des coups de talons dans les flancs de son cheval et Jean-Jean se retrouva à la hauteur de sa compagne.

[hrp] la suite par ici : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=322597&postdays=0&postorder=asc&start=90 [/hrp]
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Raegar


Non messeigneurs, je ne suis pas encore mort.

Puis l'homme s'évanouit de nouveau.

Raegar regarda tour à tour les deux hommes, le blessé et l'homme étrange. Une phrase de ce dernier lui restait dans la tête :

S’il est mort, qu’on le laisse ici, sinon porte le, nous le ramèneront au campement des mercenaires, ils auront sûrement de quoi le soigner là bas.

Depuis la première fois qu'il les avait vu, Raegar détestait ces mercenaires... Et il venait de se rendre compte qu'il était entrain de les aider par l'intermédiaire de l'homme et de son chien. Il posa délicatement la main sur la paume de son épée puis se tourna vers ce compagnon qui le dévisageait

Je te préviens tout de suite que je suis contre ce groupe de barbare sans cervelle ! Dis moi tout de suite ce que tu comptes mijoter.

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Un homme et son chien


L’homme attendait pour retourner au campement des mercenaires avant qu’il ne fasse nuit noir et qu’ils soient à, la merci des loups et autres animaux sauvages nocturnes.
De plus, il n’avait pas dormi depuis deux jours, la route fut longue et il aurait aimé se reposer.

L’archer semblait hésitant et soupçonneux, il posa sa main sur le pommeau de son épée, ce qui mit en alerte l’homme qui sortit sa dague, prêt à couper la corde qui reliait le chien au sanglier gisant sur le sol, puis posa son autre main sur le pommeau de son épée au cas ou il doive se défendre.

Citation:
Je te préviens tout de suite que je suis contre ce groupe de barbare sans cervelle ! Dis moi tout de suite ce que tu comptes mijoter.


L’homme soupira, lui qui n’aimait pas faire de long discours, sauf si c’est pour endormir la vigilance de nobles ou Bourgeois afin de mieux les dépouiller de leurs biens…

Pour le moment je me fou de ces soit disant mercenaires comme de toi d’ailleurs.
La seule chose qui m’intéresse est de manger et me reposer.
Là bas ils ont du feu, pour cuire l’animal ce sera bien et puis le coin sera sur avec tout ce monde armé !

L’homme rangea sa dague, s’approcha de l’archer et s’agenouilla prêt de l’homme évanoui.

Maintenant, si tu t’inquiètes pour un éventuel piège que je pourrais te tendre, dis toi que mon compagnon sera ralenti par le poids du sanglier, tandis que moi j’aurais les mains prises aussi.

Il attrapa l’évanoui et le mit sur ses épaules, comme on porterait un sac de céréales, puis se releva, commençant à prendre la direction du campement.

A toi de voir si tu veux suivre ou non. Mais un bon conseil, ramasse du bois pour le feu, si on arrive avec de quoi manger et alimenter le feu, ils nous accueilleront mieux …

Puis l’homme fit signe à son compagnon et tous deux prirent un rythme soutenu afin d’arriver le plus rapidement possible jusqu’aux mercenaires.
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Eileena


Eilenna s'était exécutée et avait suivi la rouquine qui semblait savoir que faire en pareille circonstance. Elle avait elle même déjà pansé bien des blessures mais la jeune femme allait passer un sale moment, elle le savait.

Une fois la plaie lavée et pansée, il ne restait qu'à la veiller en attendant qu'elle reprenne conscience et en espérant qu'une vilaine fièvre ne l'emporte. Si elle passait les premières lueurs de l'aube , elle aurait une chance de s'en tirer.

Eileena se demandait bien où la belle et la bête allaient vagabonder.
Mais elle avit autre chose à faire, garder son bâton non loin, il y avait trop de marauds dans le coin !!!
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Don-Guy

Le sourire qui s'affichait sur ses lèvres retomba bien vite alors que Jean-Jean lui demandait de trouver un nouvel endroit pour le campement. Il était déjà parti, et il n'avait pas eu le temps de demander qui il connaissait dans ce camp. Après tout il s'en foutait, il allait trouver un autre endroit, ceux qui étaient des mercenaires le suivraient logiquement.

Accompagné d'Auguste, il fit le tour du campement. D'abord vers Hobor et Cimbaeth qui surveillaient le campement, leur annonçant qu'ils allaient déménager dans un endroit plus sur et leur mandant de rester aux aguets.

J'aurai besoin de vous pour transporter la tente une fois démontée. Je reviens.

Puis vers l'homme et son chien, Raegar et...un sac de céréales sur les épaules du premier.

Déjà blessé lui ? Ben ça promet... Aucune attaque et déjà deux en vrac... On va déménager, l'endroit n'est pâs assez sur vu le bordel qu'il y a.

Il remarqua que l'archer ramassait du bois.

Excellente initiative Sire, garde le bois pour l'autre feu si tu veux bien, on éteindra celui-là après avoir trouvé l'autre lieu. Je reviendrai vous prévenir...si vous voulez nous suivre...

En remontant vers le centre du campement, il ajouta

Auguste, va prévenir les femmes qu'on va devoir bouger de là, et démonte la tente. Demande à la femme valide de s'occuper des deux blessés, et pas de toi !

Il le connaissait le bougre, il aurait vite fait de se cacher sous ses jupons...

Je vais chercher un autre endroit, à tout à l'heure.

Il ramassa deux longues branches, qu'il enveloppa de tissu trouvé près du feu. Versant un peu d'alcool de sa fiole sur le tissu, il se dirigea avec ses deux torches de fortune vers la colline avoisinante.

Il traversa un long bois, l'absence de sentier le rassurait sur la possibilité de s'installer sur le petit mont. Au fur et à mesure qu'il avançait, les arbres s'éparpillaient. La lune était basse, presque pleine.

La végétation se faisait plus rare, le sol plus pierreux. Il arrivait maintenant au sommet. De gros blocs de pierre collés les uns aux autres, un seul arbre... Un des pans de la colline était trop abrupt pour être attaqué. Cet endroit conviendrait à peu près. Il continua son tour de l'autre côté et aperçut ce qui manquait pour que l'endroit fut parfait. Une grotte...

Il s'enfonça à l'intérieur, sur ses gardes de peur de se faire attaquer par un quelconque animal. La grotte était peu profonde, une dizaine de mètres de long. Un squelette...canin sans doute craqua sous ses pieds et le fit sursauter. Aucun autre signe de vie, l'endroit était parfait. Il inséra une de ses torches dans une cavité pierreuse et fit demi tour pour regagner le campement.

Auguste avait entièrement démonté la tente. Il rejoignit Hobor et Cimbaeth.

On va aller sur la colline là. On va placer la tente et les deux blessés sur ton cheval, si t'es pas trop fatigué pour marcher...

Il fit demi-tour et prévint l'ensemble de la troupe. Si les quatre premiers n'avaient rien dit, l'homme, son chien et Raegar le regardaient avec une lueur qui ne lui inspirait pas confiance...
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:23

Capitaine Flitwick


Le jeune garçon courait sans se retourner. Vivre de la rapine, ça va un temps, mais quand les bourgeois perdent patience, ce sont les petits qui trinquent. Et Gédéon Flitwick, dit Capitaine Flitwick (allez savoir pourquoi !) en avait usé, des patiences ! Enfui de l'orphelinat, où les pères avaient la patte leste, il errait depuis sur les chemins, à la recherche d'un "vrai" foyer.

Il osa enfin se retourner. Personne autour de lui. Il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle. Puis, il avisa une colline, idéale pour jeter un oeil sur la campagne. Il y grimpa prestement et vit au loin un campement. Des hommes et des femmes à l'aspect louche étaient en train de démonter le camp, et certains, oui ! Certains s'approchaient de l'endroit où il se trouvait. Que devait-il faire ? Rester ou fuir ?
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Un homme et son chien


A peine arrivés au campement que l’homme remarqua une certaine agitation.
On démontait les tentes et l’un d’eux semblait donner des ordres. Allaient ils bouger ? Ils venaient tout juste de s’installer…

Citation:
Déjà blessé lui ? Ben ça promet... Aucune attaque et déjà deux en vrac... On va déménager, l'endroit n'est pas assez sur vu le bordel qu'il y a


L’homme poussa un léger soupir, lui qui pensait se reposer… mais il était vrai que l’endroit risquait d’être vite repéré.
Il alla déposer l’évanoui prêt de la femme qui s’occupait déjà de la rousse aux yeux verts qui semblait elle aussi évanouie, l’homme se demanda si c’était une maladie contagieuse qui avait frappé ces deux la.

Puis il retourna vers son compagnon, lui donnant de quoi se désaltérer, la marcha avec le sanglier fut longue et tous deux avaient bien soufferts de porter leurs charges.
L’homme s’assit un instant prêt de son compagnon lorsque le donneur d’ordre revient de sa petite balade.

Citation:
On va aller sur la colline là. On va placer la tente et les deux blessés sur ton cheval, si t'es pas trop fatigué pour marcher...



L’homme regarda le donneur d’ordres avec un certain agacement, il n’avait même pas eu le temps de se reposer cinq minutes.
Il se leva, se disant qu’il valait mieux se rendre utile, plus vite ils seront la haut, plus vite ils se reposeront.
Il alla chercher un à un les évanouis et les chargea sur le cheval.
Ensuite, il retourna vers son compagnon et réajusta son harnais.

Courage, encore une petite ascension et le repos se fera.
Et puis je t’aiderais à traîner cette bête …

Ils se tenaient prêt pour le départ.
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Cimbaeth


Achevant la surveillance avec Hobor des alentours du camp, Cimbaeth se rapprochait. Il n'avait rien vu de spécial de son côté, mais remarquait qu'il y avait eu une grande agitation du côté du campement. Il entendit le dénommé Don Guy donner des consignes, le campement allait se déplacer. Cela était probablement plus prudent que cette clairière à découvert.

On va aller sur la colline là. On va placer la tente et les deux blessés sur ton cheval, si t'es pas trop fatigué pour marcher...

Cimbaeth approuva, et descendit de sa monture. Marcher un peu ne le dérangeait pas, mais ce qu'il ne savait pas, c'était l'identité des blessés. En silence, il s'occupa de son cheval afin de le préparer au mieux à l'ascension avec deux poids morts sur son dos.
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Capitaine Flitwick


Deux hommes et un cheval, sur lequel on avait mis deux sacs (ou quelque chose approchant) s'approchaient lentement de l'endroit où il était. A leur mine patibulaire, il comprit immédiatement qu'il avait affaire à des ruffians de la pire espèce. Il était désormais trop tard pour fuir, et puis, un gamin de sa trempe ne pouvait fuir. C'était idiot, car cette mentalité avait plus d'une fois failli lui coûter cher, mais c'était ainsi.

Il se cacha prestement derrière un rocher, et épia les moindres faits et gestes de ce drôle de campement. Les deux hommes étaient presque à portée de voix maintenant, et il distinguait quelques bribes de paroles.

...fatiguer... marcher.

Il s'aperçut alors que le cheval portait non pas des sacs, mais des gens. Son sang se glaça dans les veines.
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Jean-jean


Après avoir laissé Enored à l’entrée de Dunkerque, Jean-Jean galopa en direction de la forêt. Il arriva à la clairière, le campement était en branle. Il se rendit à la hauteur de Don-Guy.

"Gonguy ! t’as trouvé quelqu’chose ?"

Avant même qu’il puisse répondre, il lui murmura :

"J’ai un plan ! un mariage de nobliaux dimanche! y’aura plein de beau monde comme la comtesse. Faut des hommes surs. T’vois qui toi ?"
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Luciedeclairvaux


Au même moment, dans la ville où allait être organisé le fameux mariage, la petite demoiselle entrait dans une luxueuse demeure. Elle leva les yeux vers les splendides portraits des ancêtres qui ornaient le hall puis monta les escaliers et rejoignit une des chambres à petits pas pressés. Qu'allait-elle donc mettre pour faire honneur aux mariés ...

Elle ouvrit une malle puis une autre. Ah ... les robes ! Elle en étala plusieurs sur le lit.
Une verte, au large décolleté, lui arracha un sourire de satisfaction. Ben voilà ... suffit de demander !

Un petit coffret serti d'ivoire attira son œil. Oh oh oh ... une jolie ceinture d'agates serait du plus bel effet sur le devant de la houppelande.

Elle roula robe et ceinture sous son bras, laissa le tout en désordre et quitta les lieux sans demander son reste. Oh comme elle avait hâte ! Dimanche serait jour de pitance !
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Enored

Elle revenait de la ville au triple galop, penchée sur le col de son cheval pour protéger l'enfant des branches. Elle se retournait régulièrement pour vérifier que personne ne la suivait. Arrivée au campement, elle vit qu'il était en pleine effervescence, elle ralentit l'allure. Il ne restait plus grand monde. Don-Guy et Jean-Jean regardaient les hommes avancer d'un air suspicieux.

Ainsi eux aussi n'avaient pas confiance en cette troupe. Elle devait bien se l'avouer, même si elle n'appréciait pas forcément Don-Guy, c'était le seul en qui elle avait confiance en dehors de Jean-Jean.

Elle s'approcha d'eux et attendit qu'ils soient seuls.

Les épousailles auront lieux demain à Gent. Mieux vaut pas emmener tout ce monde là. Je ... seule la femme blonde me semble de confiance. Elle réfléchit un instant. Et vous deux bien sur.

L'enfant s'agita elle se remit à chantonner pour la calmer.
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:23

Eileena


Eilenna avait refait son baluchon et était prête à suivre la rouquine et le gaillard qui veillait sur elle.

Ces deux là étaient les seuls qui lui inspiraient confiance.
Un mariage de nobliaux, quelle aubaine, elle ferait son numéro !!!

Le sourire aux lèvres, elle commença son ascension, refaisant mentalement sa chorégraphie.
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Capitaine Flitwick


Le brave enfant entendit le bruit de chevaux au galop et se tapit davantage dans l'ombre. Un monstre et une rouquine avec un enfant dans les bras revenaient. La plus belle des deux adultes (assurément une sacrée bonne femme !) donnait des ordres. Le garçon tendit l'oreille et comprit.

Demain... Ghent... épousailles...

Etait-ce un mot de code ? Il l'ignorait. Mais ce dont il était sûr, c'était qu'un petit groupe d'hommes et de femmes se détachaient du reste et s'éloignait.

Gédéon réfléchit. Ghent ? Une ville assurément ! Mais quelle était cette histoire d'épousailles ? Mais oui ! Il avait entendu un crieur, quelques jours plus tôt, annoncer les épousailles de quelques nobliaux locaux. C'était là l'occasion d'alléger quelques bourgeois d'écus sonnants et trébuchants.

Le gamin s'éloigna en silence et prit la direction de Ghent.
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Jean Jean


Jean-Jean sourit à sa rouquine. Elle avait le don de lui suggérer ce qu’il fallait faire sans qu’il perde la face devant la troupe hétéroclite qui s’était formée autour d’eux.

Il se dirigea vers Eileena, lui frappa les fesses et lui glissa en passant :

"Toi tu nous suis à Gent avec Gonguy et mon Eno ! J’ai une mission pour toi ! T’sais quoi ? t’as d’belles fesses gamine ! "

Le guerrier avança à grands pas jusqu’en haut de la colline et distribua les ordres afin que les autres installent le campement.

"J’veux au moins 3 hommes ici pour surveiller l’camp et les blessés. Les autres… va falloir ravitailler tout c’monde en nourriture ! "

Il cru voir un mouvement de protestation et saisit sa hache à deux mains.

"C’lui qu’est pas d’accord, ou bien il s’barre ou bien il tâte d’ma fidèle compagne !"

Il monta à cheval et se tourna vers Enored qui tenait toujours l’enfant serré dans ses bras.

"T’pourras pas emmener l’môme avec toi faut le laisser là ! Trop dangereux."

Le colosse défia le regard vers émeraude de la jeune femme qui, pour la première fois depuis qu’ils avaient quitté la Teste baissa les yeux et se résigna. Il la vit chercher quelque chose du regard, puis installer l’enfant à côté de la rousse blessée qui avait perdu connaissance. Jean-jean comprit qu’elle ne faisait confiance à personne.

"C’lui qui touche au môme aura affaire à moi !" lança-t-il avant de talonner sa monture pour prendre la direction de Gent.
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:26

Cimbaeth

MessagePosté le: 31 Juil 2008 12:05 Sujet du message: Répondre en citant
Cimbaeth arriva avec sa monture qui transportait le matériel du campement et les blessés en haut de la colline. Il commença à décharger les poids morts pour les déposer en sécurité près de lui, puis entreprit de mettre à disposition des autres le matériel et les tentes récupérées en contre-bas. Toujours en silence, il s'attela à la tâche, observant ses acolytes s'affairer, façon de parler car apparemment il était le seul à mettre la main à la pâte. Entre les donneurs d'ordre très nombreux, et ceux qui ne faisaient que se balader, il commençait intérieurement à s'irriter. La rouquine et le géant qui retournaient se promener, ils ramènent un môme pour en tirer il ne savait quoi, ne s'en occupent pas en le délaissant au campement, et retournaient à la noce. ceux-là avaient la belle vie y'a pas à dire.

Cimbaeth s'approcha des deux protagonistes, et leur proposa de s'occuper de l'enfant. Il en avait eu tant en sa terre natale, que le souvenir des siens se raviverait au contact de celui-ci. Sortant de son silence, il s'adressa à la rouquine en gaëlique.

- Caith bronn á bunóc, tá fáilte romhat. Ceapaim go bheith in ann cion a bheith agat ar léi. (Donnez moi l'enfant, je vous en prie. Je pense être capable de prendre soin de lui.)


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Don-Guy

Don_Guy avait mené la troupe jusqu'en haut de la colline et fait découvrir les lieux. Il s'était occupé du feu à l'entrée la grotte avec la torche qu'il avait laissé sur place.

Il regarda Jean-Jean et la folle arriver avec un...enfant. Ceux-là tombaient toujours sur les bons plans pour soutirer de l'argent par n'importe quel moyen.

Acquiesçant pour les suivre à ce mariage, il alla changer de chemise rapidement, écarquillant les yeux en entendant Cimbaeth parler de la même langue que la folle.

Ce soir, il allait se goinfrer à l'oeil...


_________________

Enored


- Caith bronn á bunóc, tá fáilte romhat. Ceapaim go bheith in ann cion a bheith agat ar léi.

Enored se détendit et se décida à confier l'enfant à Cimbaeth.

Mòran taing Cimbaeth!

La jeune femme remonta à cheval et suivit Jean-Jean en direction de Gent.


_________________

Cimbaeth


Cimbaeth pris l'enfant dans ses bras. Les larmes lui montaient, ce bout de chair ressemblait tant aux siens qu'il avait délaissé derrière lui. Sans mot dire il regarda Enored, et s'en retourna vers son cheval, muré dans son silence et sa mélancolie. Elle lui avait fait confiance, et lui avait donné une raison de rester. Le guerrier attendri, se préoccupa de nourrir cet enfant, et chercha de quoi le substanter dans un premier temps. Il pensait dans son for "C'est moi qui doit vous dire Merci ...".


-----------------------------------------------

Jean-jean


Arrivés au campement, Jean-Jean descendit de son cheval et prit soin d'attacher son otage à un arbre et de la bâillonner.

"Toi là !" il désigna Cimbaeth "vu qu'tu t'occupe bien du môme, charge toi d'celle ci ! qu'elle s'échappe pas ! elle m'plait bien "

Voyant que sa rouquine allait vers l'enfant il l'interpella.

"Pas l'temps pour ça ! on a un bal à saboter ! une comtesse à déflorer ! pis si c'est d'jà fait tant pis ! "

Jean-jean éclata d'un rire tonitruant avant de remonter en selle et de repartir. Il lança dans la nuit

"Si y'en a qui veulent s'faire des nobliotes c'est l'moment ! suivez moi ! y'a d'la chaire fraiche au bal de la comtesse ! "
_________________

Luciedeclairvaux


Dans la pénombre et le silence du campement, après être restée un long moment inanimée, Lucie reprit vaguement connaissance.

Une trop forte inspiration éveilla sous sa poitrine une douleur vive. Ce monstre lui avait brisé une côte ! Elle sentit le sang refluer dans ses joues mais
... il n'est guère aisé
... de ne respirer
... que par le nez
... quand on est énervé.
Alors, elle fit rapidement et mentalement l'état des lieux : bâillon, corde aux poignets, odeurs de feu, de grotte et de forêt. Odeur de cheval ... ah tiens, c'est mon odeur ça. Berk.

Elle tenta de se calmer. Où qu'elle fût, ce ne pouvait être pire que la rue.

Elle sentit ses yeux se remplir de larmes. Elle devait vraiment être épuisée pour se mettre à pleurer comme une gamine, elle qui avait vécu de bien pires châtiments. Peut-être était-ce dû au soulagement de ne bientôt plus avoir à feindre, ou plus certainement à la crainte de ne pouvoir attendrir ces ennemis-là, et à la prise de conscience de n'avoir plus à faire à de naïfs petits bourgeois. Elle clôt ses paupières et deux grosses gouttes se frayèrent un chemin sur ses joues sales. Puis elle finit par tomber de fatigue, la tête penchée sur le côté, attendant l'aube.

De longues mèches blondes avaient échappé au bâillon qui la muselait, et collaient à son cou noir de crasse et de sueur. L'épais tissu vert de sa robe enserrait toujours ses formes avec grâce mais laissait entrevoir, en bas, sous les accrocs, une autre robe, grise, et de moins belle facture.
Ses pieds nus et fins gisaient dans les feuilles mortes. Si le dessus offrait à voir la douceur de sa peau, le dessous, noir et calleux, semblait n'avoir pas connu de chausses dignes de ce nom depuis des ans.

Dans les lumières de la fête, elle avait trompé son monde, mais le jour ne tarderait pas à dévoiler sa supercherie.
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:28

Un homme et son chien


Ils étaient arrivés à destination, certains déchargeaient le matériel pour reconstituer le campement, d’autres paraissaient.
L’homme et son chien se mirent à l’écart avec le sanglier qu’ils avaient ramené jusqu’ici.
L’homme sortit un grand couteau et commença à découper l’animal mort, il fallait le préparer avant de le faire cuire, c’était une tâche longue et difficile surtout lorsqu’on à pas le matériel adéquat.

Pendant que chacun vaquais à ses occupations, la rouquine et le colosse revinrent de leur petite balade.
L’homme soupira lorsqu’il les vit arriver avec un bébé et une dame saucissonnée.
Rien n’était encore prêt qu’ils avaient déjà des prisonniers, et un marmot en plus !
L’homme qui aspirait à se reposer voyait que la nuit allait être bien longue…

Après avoir préparé le sanglier et l’avoir découper en morceaux raisonnables, il donna les nombreux déchets à son compagnon qui semblait avoir grand faim lui aussi.
Il se leva et s’approcha des autres, peu étonné de voir que le colosse et la rouquine étaient à nouveau partis, regarda ceux qui restaient, plus ou moins occupés.

Le donneur d'ordres s'était occupé du feu, ce qui était une bonne chose, la faim se faisait de plus en plus présente...

Il s’installa prêt du feu où son compagnon vint le rejoindre, l’air repus, et commença à tailler les morceaux de bois en pointe.
Dans peu de temps, chacun pourrait faire cuire son repas et se remplir l’estomac.

Tout en s’exécutant, l’homme se dit qu’il n’aurait jamais pensé finir comme cuisinier pour un groupe de…mercenaire à ce qu’il paraissait…
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*émeraude*

Elle ouvre un oeil. Douleur dans le bras, mémoire qui revient par bribes.

La fuite, la chute, la rencontre d'un homme et de son chien, une autre rousse, des hommes en armes.
Depuis combien de temps est elle là, combien de temps est elle restée inconsciente ?

Emeraude se relève. Une agitation nouvelle dans le campement à ce qui lui semble. La rousse aux yeux de jades est partagée entre sa peur et sa curiosité. Elle sait qu'elle devrait partir de là, mais elle ne peut oublire CELUI qu'elle fuit et même ces hommes et femmes en armes lui semblent moins dangereux que LUI et à ce qu'il lui fera s'IL la retrouve.

Son estomac la tiraille et les odeurs qui lui parviennent aux narines excitent ses sens. La faim, la curiosité finissent définitivement par l'emporter sur la prudence.
Le bras en écharpe, elle avance timidement en direction du milieu du campement à la recherche de la guerrière rousse. Elle n'a rien à faire là, elle le sait, mais elle voudrait la remercier, et puis se rendre utile peut être.

Son regard de fige quand elle reconnait l'homme et le Molosse rencontrés en forêt. Le revoilà ...

Elle le regarde, immobile ... ne voulant pas le faire fuir une seconde fois.
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Un homme et son chien


L’homme, reconvertit en cuisinier de fortune, avait fini de tailler ses pics à viande (joli nom…je l’ai trouvé tout seul)
Il s’apprêtait à aller prévenir le donneur d’ordres que les hommes pouvaient venir manger s’ils avaient faim lorsqu’il vit la discrète plantée devant lui, n’osant s’approcher.

Te voilà réveillée !
Et bien, ta course t’a bien fatiguée vu le temps que tu as dormi.
Tu as faim ?

En prononçant ces mots, l’homme embrocha un bon morceau de viande dans un pic qu’il tendit à la femme.

Si tu sais pas quoi faire, vas donc prévenir les autres que s’ils veulent manger, c’est prêt !

L’homme prit un autre pic sur lequel il embrocha un autre morceau de viande, plus gros que celui de la demoiselle et l’approcha du feu afin de le faire cuire.
_________________

*émeraude*


Ses yeux pétillent comme il lui tend un morceau de viande. Elle reste un court instant figée, pusi fait un pas en avant pour se saisir du pic.
Alors qu'elle se jette comme une vorace sur la viande offerte afin d'apaiser ses entrailles tenaillées par la faim, il lui demande d'aller avertir les autres.
Elle frémit, jette un regard vers la troupe non loin d'eux puis regarde l'homme au chien. Dans ces yeux brille de nouveau cette lueur craintive, et la jeune femme aux yeux de Jades secoue la tête de droite à gauche.
Elle ne pourra pas s'approcher de tous ces hommes tant elle est effrayés par eux.
Au contraire, elle s'approche du feu, et apercevant une pierre plate elle s'y laisse choir, et continue de manger sa viande. Elle ne se rend pas compte qu'elle n'est absolument pas grâcieuse dans sa façon de manger, mais en cet instant rien ne compte d'autre pour la fuyarde que d'épancher sa faim.

Une fois son morceau terminé, elle s'essuie la commissure des lèvres avec un morceau de son châle et dirige son regard vers l'Homme en face d'elle.

Elle voudrait lui parler ... il faut qu'elle le remercie encore de l'avoir aidé dans la forêt puis de lui avoir donné cette viande bienfaitrice.
Mais lui aussi l'effraie, comme tous les hommes d'ailleurs.
Elle cherche la rouquine étrangère du regard mais ne la voit pas, et s'en retourne observer l'homme avant d'entrouvrir les lèvres :

... Merci ...

Pas un mot de plus, elle frissonne de peur et de froid et regarde désormais le feu, pour oublier un instant où elle se trouve et tenter d'y trouver un peu de chaleur et de réconfort.
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Luciedeclairvaux


Le jour tardait à poindre sur le campement plongé dans une lueur bleutée que seul le feu animait encore de quelques braises.
Lucie s'éveilla en sursaut. Avait-elle dormi ?
Un malaise l'étreignit. Une sueur. Une rage d'être là, impuissante et à la merci de ses ennemis.

Discret regard circulaire.

Personne ne faisait attention à elle. La rousse et son molosse ne semblaient pas être revenus.

Réguler sa respiration.
Centrer son esprit.
Doucement, tirer sur les poignets enlacés.
Visualiser ses mains, fines, malléables, liquides ... les laisser couler entre les liens.

La sueur perlait sur son front. Ses chairs s'arrachaient au contact de la corde. Elle tira encore pour enfin, sans mouvement brusque, s'extirper de l'étau maléfique. Sans regarder les marques sur ses bras, elle s'empressa d'ôter son bâillon et de s'attaquer aux nœuds qui enserraient ses chevilles. Elle y était presque. Vite. Ne pas s'affoler. Faire des gestes précis et rapides. La liberté était proche et faisait battre son cœur.
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Un homme et son chien


La rouquine prit le pic auquel était accroché le morceau de viande et se jeta dessus comme si ça vie en dépendait.
Par contre elle n’avait pas l’air décidée à aller chercher les autres pour venir se restaurer.
Elle semblait effrayée, pourtant l’homme n’avait fait preuve d’aucune animosité envers elle, en même temps elle restait silencieuse, ce qui satisfaisait l’homme qui aimait la tranquillité.

Tout à coup, elle sortit de son mutisme pour lui dire un timide « merci ».
L’homme se demandait bien pourquoi elle le remerciait, il lui avait seulement donné de quoi manger, chose qu’il aurait fait pour tout le campement si les autres était là.
Ou alors c’était pour l’avoir quelque peu aidé dans la forêt, bien que ce soit la rouquine qui l’avait ramenée au campement…

Il lui fit un signe de tête voulant dire « ce n’est rien » ou tout autre chose du genre, continuant à manger sa viande, en partageant les déchets avec son compagnon.

Compagnon qui, tout à coup, se mit à grogner et releva la tête.
Quelque chose d’anormal était entrain de se passer, l’homme regarda le chien qui se leva et se dirigea vers l’en saucissonnée.
L’animal s’arrêta devant elle, le poil dresser et les crocs sortis, il laissa échapper un grognement qui en disait long sur ses intentions en cas de mouvement brusque…

L’homme se leva et se dirigea vers son compagnon, en passant à coté de la femme rousse qu’il voyait trembler depuis un bon moment, il lui déposa sa cape sur les épaules, il ne fallait pas qu’elle tombe malade, il y avait déjà bien assez à faire entre le marmot et la prisonnière.

Lorsqu’il arriva vers la prisonnière, il vit qu’elle essayait de s’échapper, elle avait déjà défait les liens de ses mains et son bâillon.
L’homme posa sa main sur la tête du chien qui s’arrête aussitôt de grogner, l’homme sortit son couteau, qu’il mit sur la gorge de la prisonnière, le regard toujours aussi inexpressif.
Il lui parla doucement afin que les autres n’entendent pas.

Je ne sais pas ce qu’ils vous veulent ou ce qu’ils attendent de vous mais une chose est sure, c’est que je ne peux pas vous laisser partir.
Je vais vous rattacher les mains, je ne vous remettrais pas le bâillon mais à votre place j’éviterais de crier…

L’homme reprit la corde qu’elle avait réussi à dénouer et lui attacha les mains avec un nœud qu’elle aurait du mal à défaire cette fois ci…
L’homme, qui n’avait pas envie de jouer les geôliers, prit la prisonnière par le bras et l’emmena prêt du feu, comme ça son compagnon aurait l’œil sur elle à tout instant…
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Enored


Elle avait laissé Jean-Jean derrière elle au bal, il semblait vouloir s'amuser...
Elle, elle avait besoin de calme, de solitude, de chevaucher surtout. Discrètement, la rouquine s'éloigna de la fête, lâchant en passant près d'un homme qui se tenait à la porte

Notre plan à échoué ... méfiez vous les Flandres vont bientôt... trembler.

Enored s'éloigna sans se retourner laissant l'homme stupéfait de ce qu'il venait d'entendre. Rejoignant son cheval, la jeune irlandaise partit chevaucher sur la plage de longues heures durant, savourant l'odeur salée de la mer, le vent qui fouettait son visage, le corps à corps avec son cheval.

Epuisée, à bout de souffle, elle rejoignit le campement sur la colline. Tout semblait calme. Elle descendit de son cheval, flattant sa croupe avant de le laisser partir se nourrir librement.

Elle s'approcha du feu, vit la jeune femme blonde assise sous le regard du molosse et Emeraude qui fixait les flammes. Elle s'approcha d'elle, se demandant si elle tremblait de peur ou de froid. Elle s'accroupit et tendit ses mains vers le feu.

Comment va votre bras ?
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:29

Luciedeclairvaux


Lucie sentit les poils de ses bras se hérisser bien avant d'avoir vu la bête. Le maître s'approcha bientôt. Elle allait quand même tenter une sortie quand il lui planta sa dague sous le cou.

On ne va pas armée à un mariage. Surtout quand on ne pense qu'à s'y repaître. Dommage ... Elle avait pourtant une fort jolie dague à l'auberge, qu'elle aurait bien vue plantée dans le bide de cet homme des bois. Inutile d'y penser, Lucie, tu te fais du mal pour rien ...

Quelle bonté ! Elle était dispensée de bâillon. Vraiment trop généreux.

Il la fit s'installer près du feu. Ca sentait bon. Elle allait prendre une voix attendrissante pour quémander quelques miettes de leur repas, faire la douce jeune fille effarouchée. Elle commençait même à envisager, même si ce ne devait pas être le cerveau du groupe, de lui révéler qu'elle n'était qu'une pauvrette dont ils ne tireraient pas un sou. Et peut-être, à force de lui faire les yeux doux, parviendrait-elle à négocier une dispense de corde. Cette corde lui sciait les bras !

Mais l'arrivée d'Enored lui coupa le caquet.

Elle se contenta de jeter un regard noir au clebs et de planter ses yeux dans le feu, résolue à attendre une autre occasion de s'échapper discrètement.

Pourtant, quand la rousse demanda :

"Comment va votre bras ?"

Lucie répondit avec ironie et agressivité :

Votre molosse en a fait de la pâtée pour chien, mais sinon, tout va bien !

... avant de s'apercevoir qu'elle s'adressait en fait à l'autiste !

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Enored


Votre molosse en a fait de la pâtée pour chien, mais sinon, tout va bien !

La rouquine se retourna vers la jeune femme qui venait de lui adresser la parole. Elle la détailla un moment et plongea son regard dans le sien. Se serait-elle trompée dans la confusion du repas ? Il n'y avait chez elle aucune manière de noble. Elle ne semblait pas avoir peur comme Emeraude. Son regard était ... farouche. La guerrière sourit, elle avait déjà utilisé ce genre de ruse par le passé si c'en était une. Aussi décida-t-elle d'être directe.

Vous avez tenté de le défier... pour qu'il le fasse ? Je suis Enored et vous ?

La jeune femme continua à fixer son otage n'essayant plus de masquer son accent irlandais comme elle l'avait fait lors du banquet.
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeLun 25 Aoû - 18:32

Don Pedro Olivero


L'homme se réveilla. Il avait mal au crâne, et sa cuisse le brûlait. Il ouvrit un, puis deux yeux. On l'avait balancé sur un tas de fumier.

Diantre, je suis encore en vie ? Mais où suis-je ?

Don Pedro Olivero regarda autour de lui. Une sorte de camp était dressé, et on lui avait réservé la meilleure place. Pas franchement la meilleure, il est vrai, en ce qui concernait les odeurs et l'hygiène, mais à cause de la vue imprenable qu'on avait. Deux jeunes femmes semblaient bavasser, un peu plus loin, et l'ancien soldat regarda leurs croupes d'un air satisfait. Il se lissa la moustache, mais grimaça. Sa cuisse le lançait. En jetant un coup d'oeil à la blessure, il vit que sa vieille blessure était réouverte. Il serra les dents et tenta de se lever.

_______________________

*émeraude*


Elle sourit alors que l'homme dépose sa cape sur ses épaules, le froid s'éloignant alors lentement et laissant place à la chaleur du lourd tissu, encore empli des effluves masculines de son propriétaire.
Elle cesse peu à peu de trembler, réussissant dans un ultime effort à faire également cesser ses tremblements de peur.

Il ne parle pas plus qu'elle et semble ne pas trop savoir non plus ce qu'il fait là. Elle ne cesse de le regarder du coin de l'oeil, et elle le voit s'approcher d'une femme aux cheveux de la couleur des blés un peu à l'écart d'eux.

De sa position elle n'entend pas ce qu'ils se disent, mais l’homme revient avec elle. Une prisonnière, ses mains sont liées. L’homme lui parle, murmurant presque. Mais que se passe t-il donc ici, dans quel nid de guêpe est elle tombée ?
Emeraude n’a pas le temps de s’interroger que la guerrière qui s’est occupée de son bras s’enquiert de son état. Elle va pour lui répondre mais la prisonnière la devance.

Molosse ? Pâtée pour chien ?
Emeraude regarde l’homme au chien. Parle t-elle de ce molosse là ? D’un homme ?
Elle voudrait interroger la guerrière sur ce qui se passe ici, mais elle ne la connaît pas. Certes elle lui a soigné le bras et lui parle avec une sorte de gentillesse mais, ne fait t-elle pas partie de cette troupe de brûtes qui viennent d’enlever une jeune femme. Quel sort lui réserve t-il ?
La rousse aux yeux de Jades écoute l’échange entre les deux femmes, toujours silencieuse mais attentive. Chaque information lui sera précieuse pour comprendre ce qui se passe dans ce camp.
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Luciedeclairvaux


"Vous avez tenté de le défier... pour qu'il le fasse ? Je suis Enored et vous ?"

Lucie tenta de repasser la phrase dans sa tête. "Tenté de le défier" ... Ils avaient dû la prendre pour une autre. Lucie n'avait jamais rencontré auparavant l'armoire qui semblait servir de compagnon à la rouquine. Elle allait répondre avec vigueur quand, tout à trac, la jeune femme se présenta. Lucie, déstabilisée, perdit de sa hargne. La trucideraient-ils sur place s'ils savaient que leur proie ne valait pas un denier ? Devait-elle se faire passer pour une quelconque baronne, histoire de gagner du temps. Ou bien devait-elle jouer la pauvrette perdue et inventer une histoire à tirer les larmes au pire des sauvages ?

Lucie croisa un instant le regard d'Enored et quelque chose lui dit qu'il valait peut-être mieux, pour une fois, jouer franc jeu. Elle baissa la tête un instant, cherchant ses mots, et réunissant son courage :

Je m'appelle Lucie.

Après un léger moment de flottement, elle ajouta :

Je suis seule. Personne ne versera de rançon pour moi.
Et ... je n'ai jamais défié personne : j'ai toujours travaillé en solitaire.

Elle allait en dévoiler un peu plus sur son activité, quand un bruit derrière elle détourna son attention. Un moustachu boiteux et puant semblait avoir besoin d'aide. Elle regarda autour d'elle ... l'homme et son chien, la femme aux yeux verts, la rouquine et son pote qui allait sûrement revenir, et maintenant un moustachu sorti de la pénombre ... elle réalisa alors que ce qu'elle avait pris pour une vulgaire planque était en fait un véritable campement. Ses yeux s'agrandir de frayeur et d'admiration mêlées. Elle ne put s'empêcher de s'exclamer :

Bon dieu mais vous êtes combien ici ?!
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Don Pedro Olivero


Don Pedro s'approcha le plus silencieusement possible. Non qu'il voulût effrayer la jolie rouquine penchée sur la blonde. C'était une vieille habitude qu'il avait pris, il y avait bien longtemps. Un froissement le fit retourner. Une autre rouquine, mal en point celle-là, était enveloppée dans une cape chaude.

Tudieu, il n'y a que des gonzesses ici ou quoi ?

Mais un grognement animal lui fit froncer les sourcils. Non finalement, un molosse et un type à la mine patibulaire veillaient (ou surveillaient ?) les femmes.

Il s'arrêta. Il n'avait nullement l'intention de faire peur à la rouquine à l'accent irlandais, mais il n'avait pas non plus envie de se retrouver avec quelques pouces de fer dans le ventre (il lorgnait à ce moment une belle épée qui pendait au côté de la belle rousse). Il toussota, et mit la main sur le pommeau de son...

Pardieu ! Mon épée ! Où est-elle passée ?

Ces sagouins avaient dû l'en délester pendant sa sieste forcée. Et le vieux soldat, qui s'était laissé attendrir par les jupons qui l'entourait, se retrouvait dans une drôle de béchamel.

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Jean-jean



Le colosse s'était égayé au bal, il avait trouvé du bon vin et des filles. Au milieu de la nuit, il décida de rejoindre le campement. Sa rouquine s'était sauvée. Il la connaissait bien à présent et savait qu'elle préférait les grands espaces à la foule. Frottant sa barbe naissante de trois jours il réfléchissait alors qu'il marchait. Chose compliquée pour Jean-Jean lorsqu'il est imbibé d'alcool.

Arrivé au campement il héla l'assemblée.

"Y'a quelqu'un qu'sait écrire ici ? Faut une rançon pour l'gamin ! J'veux mille écus au moins pour l'marmot !"

Jean-Jean jeta un regard circulaire dans le campement. Remonta ses braies et se laissa tomber contre un arbre.

"J'irai mettre l'message d'main matin."

Il regarda fixement la jeune femme blonde qu'ils avaient ramené du banquet.

"Faut pas t'en faire j'm'occup'rai d'toi d'main aussi ! "

Le géant éclata de rire et ferma les yeux.
_________________

*émeraude*


Un homme fait subitement son apparition, un moustachu qui ne semble pas très en forme lui non plus. Emeraude qui se réchauffe peu à peu l’observe de loin.
Il s’arrête au niveau de la blonde prisonnière et de la guerrière rousse, cherchant après son épée. Il tremble et sur son visage perlent des gouttes de sueurs, comme s’il souffrait. Du sang macule ses braies à la hauteur de la cuisse.
Emeraude détourne le regard, elle n’a jamais supporté de voir une goutte de sang et cela lui évoque toujours de sombres souvenirs.

Pas le temps de s’en remettre qu’un colosse fait son apparition et tonne d’une voix forte :

"Y'a quelqu'un qu'sait écrire ici ? Faut une rançon pour l'gamin ! J'veux mille écus au moins pour l'marmot !"

Rançon ? Gamin ?
Les yeux de la rousse s’équarquillent, prenant peu à peu conscience de ce qui se trame ici. Mais maintenant qu’elle est là, autant se rendre utile et puis essayer de les ranger de son côté. Se les mettre dans la poche lui permettra de rester et tant qu’elle est avec eux, elle en sécurité et ne craint plus rien de LUI.

Timidement, la jeune femme se lève et s’adresse au géant.

Messire … je sais écrire moi … si vous me dites de quoi il s’agit je peux peut être vous aider.

Ne pas trembler, ne pas sourire non plus. Rester de mabre et attendre sa réaction.
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(Don pedro de olivero)


Il en était là, à chercher son épée, quand une grosse voix se fit entendre. Il se retourna, les sens en éveil. Un colosse était posé contre un arbre, et voulait savoir si quelqu'un savait écrire pour écrire une rançon pour l'gamin.

Le gamin ? Quel gamin ?

Don Pedro se frottait la moustache, perplexe, quand il entendit les pleurs d'un bébé. Ah ben ça ! Ces gens s'embarrassaient de mioches maintenant ? Ils devaient encore avoir enlevé quelque gosse de riches, mais ne savaient pas faire une demande de rançon. Devait-il les aider ? C'était, il était vrai, dans son intérêt. Mais Pardieu ! Il ne faisait pas là-dedans, l'ancien soldat ! Trucider des bourgeois, d'accord. Enlever leurs mômes, c'était une autre paire de manches.

Il en était là de ses réflexions quand la jeune rousse mal en point se mit à parler :

Messire … je sais écrire moi … si vous me dites de quoi il s’agit je peux peut être vous aider.

Ainsi donc quelqu'un savait écrire, dans ce camp. En dehors de lui, bien entendu. Il soupira d'aise. Il était en effet plus écrivassier qu'écrivain, et les parents auraient bien eu du mal à le comprendre.


_______________________________________

Un homme et son chien


La rouquine était revenue, sans le colosse, la dernière fois il était venu les bras chargé…qu’allait il ramener cette fois si…

La rouquine s’approchant du feu s’intéressa au bien être de l’autre rousse, ce fut l’en saucissonnée qui répondit, à ce moment l’homme regretta de ne pas lui avoir remit son baillon.
Au moins, cette courte discussion avait apprit le nom de la rouquine…Enored.

C’était au tour de l’évanoui de se réveiller, il semblait bien mal en point et lorsqu’il approcha, l’homme ne s’inquiéta pas, un blessé désarmé ne devait pas être bien dangereux.
C’est au moment ou il s’exprima, de façon peu courtoise, sur le fait que le feu était encerclé principalement par des femmes, qu’il réveilla le chien qui fit par de son mécontentement en grognant légèrement.

Pas le temps de savoir ce que voulait l’éclopé qu’une grosse voix se fit entendre.
C’était le colosse qui beuglait comme un sourd, il devait avoir peur de ne pas être entendu …
Il demandait si quelqu’un pouvait écrire la demande de rançon pour le gamin, il était temps de se préoccuper de cela, un bébé n’apportait jamais rien de bon s’il restait trop longtemps.

L’homme avait apprit les bonnes manières, plus par obligation que pour l’éducation, mais on n’avait pas jugé utile qu’il sache écrire. Il savait lire ou plutôt essayait de lire, ce qui était déjà bien assez pour lui.

La discrète, comme il l’avait surnommé la première foi qu’il l’avait vu, se proposa de rédiger la lettre, ce qui avait l’air de soulager l’éclopé…

L’homme regarda tous ceux prêt du feu puis posa son regard sur les pics et la viande.

J’ai pas préparé ça pour les charognard alors servez vous.

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Luciedeclairvaux



Lucie tourna la tête à l'arrivée du géant. Il était grand, il était sale, et il sentait la bière.* Lucie lui lança un regard haineux.

"Faut pas t'en faire j'm'occup'rai d'toi d'main aussi ! "

Demain, si Aristote le veut, tu n'en aura pas le temps, pensa-t-elle. Et elle cracha sur son passage, en tentant de se libérer de ses liens avec désespoir. Elle n'en pouvait plus d'être attachée, et en aurait pleuré de rage ; elle qui aimait tant sa liberté.

Quand l'homme au chien proposa à manger, elle sentit l'eau lui monter à la bouche. Le repas du mariage, à demi-entamé, était loin, et Lucie commençait à avoir une faim de loup ! Elle regarda les plus téméraires se servir, puis elle posa ses yeux sur l'homme ... ses grands yeux implorants auxquels peu d'hommes pouvaient résister.

J'vous en prie, détachez-moi. Voyez, votre chien me surveillera.
.... Que je puisse manger, m'ssire, par pitié.

Les liens avaient creusé sur ses poignets une ligne rouge. Ses cheveux clairs, emmêlés, lui barraient le visage. Mais derrière les mèches blondes, dans ses yeux luisaient une vivacité, une envie de survivre, vibrantes.

[*mon légionnaire heu]
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Enored
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MessageSujet: Re: [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande)   [RP] Un campement de mercenaires (gargote flamande) Icon_minitimeDim 31 Aoû - 16:11

[sur la plage de Dunkerque]

Le soleil chassait doucement les nuages d'orages de la veille, la rouquine avait prit sa décision. En partant elle avait laissé, sur sa couche, à côté de Jean-jean endormi, un bandeau noir frappé d'une tête de mort. Elle savait qu'il comprendrait. Elle savait qu'il serait furieux, mais comment lui expliquer que l'appel de la mer était plus fort que tout. Plus fort que ce qu'elle pouvait ressentir pour lui, plus fort que l'attachement qu'elle ressentait pour l'homme qui se cachait derrière la brute.

Mais elle ne regrettait rien, les jours, les semaines, les mois passés à ses côtés. Les aventures qu'ils avaient vécus ensembles, mais la mer était là, présente, forte, accessible.

Elle était sur la plage, debout face à la mer. Son cheval se tenait à ses côtés. Elle lui murmura en lui caressant le col avec sensualité


Toi non plus tu ne peux pas venir.

La rouquine continua ses caresses un moment, puis elle le frappa sur la croupe avec force. L'animal ne comprit pas, il se cabra et partit au galop, loin de cette violence qu'il ne connaissait pas. Il grimpa sur la dune, hennit dans un dernier adieu et s'en retourna à la vie sauvage.

Enored sourit et monta à bord de la barque qu'elle avait repérée. Elle sortit les rames et se mit en route, elle regarda la plage s'éloigner. Elle savait les côtes françaises sures, mais très vite ... elle rencontrerait ceux qu'elle cherchait.

Apres un long moment de navigation au hasard, elle croisa un navire marchand...


A l'aide ! cria-t-elle. Ils lui jetèrent une corde, geste qu'ils regretteraient quelques jours plus tard... La jeune femme dissimula son épée sous sa cape et grimpa à bord.

Merci ... mon navire a fait naufrage et j'ai eut peur de mourir en mer...
Les jours passèrent, l'équipage choya la rouquine... un matin, ils croisèrent un navire avec l'étendard noir à tête de mort. Une étrange lueur s'alluma dans le regard de la jeune femme qui hurla à plein poumons.

Yo ho sur l'heure
Hissons nos couleurs
Hissez ho, l'âme des pirates
Jamais ne mourra

Face à l'effroi de l'équipage, elle reprit encore plus fort.

Yo, ho, haul together,
hoist the Colors high.
Heave ho, thieves and beggars,
never shall we die.

L'équipage du bateau d'en face reprit la chanson à son tour, la jeune femme avait retrouvé les siens... Les premiers pirates qui arrivèrent à bord du navire marchand massacrèrent l'équipage, Enored se rallia à eux. L'appel de la mer s'était fait sentir, elle y avait répondu avec force et violence...
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